Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1914-08-21
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 21 août 1914 21 août 1914
Description : 1914/08/21 (A34,N12066). 1914/08/21 (A34,N12066).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1722294
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/12/2020
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ROS TROUPES RENTRENT A MULHOUSE
PIE X
Depuis quelques semaines, la vie se
déroule avec une rapidité déconcer-
tante, nous offrant d'un seul coup
Ions les événements qui, dans les
ordres d'idées les plus divers, peuvent
pendre l’actualité passionnante. Cela
dure depuis l'attentat (le Sarajevo, en
continuant par le voyage du prési-
dent de la République en Russie et
par le procès Caillaux, qui paraît
déjà si lointain; les péripéties de la
guerre, suprême actualité, nous ren-
dent maintenant tout le reste assez
jade et indifférent ; cependant, la
‘mort du pape est une date d’histoire à
laquelle, il Jaut bien que nous nous,
arrêtions.
Pie X a occupé le trône pontifical
pendant exactement onze ans, ayant
reçu la tiare le 4 août IQQ3 ; c'est un
court règne, après celai de Léon XIII
gui avait été de vingt-cinq ans et celuiif
de Pie IX qui avait duré trente-deux
ans; il ne nous appartient gnere de
dire si ceJàt un pontificat glorieux et
salutaire ou non pour l’Eglise, tout
%uplus pourrions-nous noter son orien-
tation.
Tout le monde s’accordera pour dire
que le pape qui vient de mourir était
Un brave homme et une hau te conscien-
ce ; ennemi du Juste et des intrigues,
*d a assaini la curie romaine où les
faiblesses humaines s’étalaient peut- J
être -trop ouvertement ; #-« supprimât
■jes sinécures et les grasses prébendes !
et a chassé, une Jois de plus, les « mar- \
shandsdu Temple ».
Celte simplicité a été sa principale i
force j nous disons tout de suite qu’elle
peut être considérée aussi comme sa
fin eipale faiblesse. Simple de msimple de foi, simple d’esprit, disons- ]
lions sans irrespect, Pie X n’a ja- j
mais compris le catholicisme quel
comme . lin bloc intangible et à mis I
toute sa conscience à le faire respecter]
dans le sens le pins strict, dans le sens |
le plus étroit.
Après le subtil Léon XIII, en 00-
qriètterie avec le modernisme, Pic Xi
u incarné Vorthodoxie laphisjarouche j
et l’a imposée partout, créant ainsi j
un revirement décisif dans l’Eglise
qui retourna au Moyen-Age dont
elle est issue.
Nous ne méconnaîtrons pas qu'il y
a quelque grandeur à rester ainsi
attaché à la chaîne (lu passé et à
braver les inconstances du temps /il
y a de la droiture aussi à ne pas tran-
siger avec les -exigences du dogme,
et à observer é la lettre le credo que
l’on a accepté.
En tout cas, vue sous cet angle, la
foi dévient, sinon plus communicative,
du moins plus simple ; on croit sans
avoir besoin de se torturer V esprit pour
trouver des raisons de croire; on croit
parce que ceux qui vous ont précédé et
dont on continue la lignée ont tou-
jours cru ; on croit parce qu’il faut
croire ! Tout cela eoi'respond à des
sentiments qui sont encore bien enra-
cinêsflans les dînes ; aussi la rude sim-
plicité de Pie X a réussi incontesia-
blemont à provoquer une renaissance
catholique dont il serait vain de nier
ies effets.
Tout le problème est de savoir jus-
qu’à quand le monde moderne sera
compatible avec une forme religieuse
qui nie la raison ; en dépit des revire-
ments passagers, l'évolution fatale
rétrécit de plus en plus le cercle de
ceux qui acceptent de ne pas corn- t
prendre. Le modernisme catholique,
que lions avons connu et que nous re-
verrons peut-être sous -un nouveau \
pape, était un effort pour adapter t
I Eglise aux nécessités de notre
temps. Est-ce une tentative viable ?
Le Catholicisme peut-il se renou- '
ycUma point de rejoindre la pensée
moderne ? Ou bien ne peut-il que
rester ce qu'il. a toujours été on périr ? '
L'avenir seul en insrp.ra et. m e
L avenir seul en jugera et décidera
alors si Pie X a consolidé pour un
temps T Eglise on a retardé gravement
|on évolution salutaire,
CASPAR-JOUDAN.
-Vos troupes sont rentrées à Mul-
house ! C’est avec un profond soula-
gement que nous avons tous accueilli
ïdtc nouvelle. Qe n’est pas .que, Véva-
luation de celte ville, opération stra-
tégique, ail marqué un grand recul
de nos armes, mais nous avions, hé-
las ! trop de motifs, pour redouter le
traitement inflige par les Allemands
v la population qui avait commis le
trime d’accueillir nos soldats avec
joie. Souhaitons que tes détails qui
vont nous parvenir ne nous appren-
nent pas que de terribles représailles
ynt en effet déjà -eu lieu J C.-J,
LE
CR IIPIISIIIIHI
165,000 Anglais débarqués en France
Si des indications trô3 vagues nous ont été
jusqu’ici données en France sur l’importan-
ce des forces anglaises débarquées sur notre
sol, noos trouvons à cet égard des rensei-
gnements dans la presse anglaise.
Elle indique qu’à l’heure actuelle, la tota-
lité du corps expôd tionnaire anglais, soit
163,000 hommes, a été débarquée saine et
sauve sur le sol français et observe à juste
titre que la mobilisation la concentration et
le transport par de ià la mer ùd moins de
dix jours de 165;000 hommes, avec leur
équipement et leurs approvisionnements
constituent nn vrai tour de force.
Les Français qui ont vu débarquer dans
un ordre impeccable et avec nïuf tenue irré-
prochable les soldats anglais, ignorent sans
doute que chaque soldat a, dans son livret,
deux petites feuilles de papier imprimées,
i’une signée Kitchener, l’antre signée Geor-
ges V. Ce font les ordres du jour à l’armée
anglaise. En voici le texte :
Pressage du Ro9
Vous quittez notre patrie pour combattre
pour la sûreté-et l’honneur de mon empire.
La Belgique, dont nous nous sommes enga-
gés à défendre ie territoire, a été attaquée
et la France est sur le point d’être envahie
par le même puissant ennemi. J'ai une con-
fiance implicite en vons, nies soldats.
Le devoir est votre mot d’ordre et je sais
que votre devoir sera rempli noblement. Je
suivrai tous vos mouvements avec le plus
profond intérêt et je marquerai avec une
vive satisfaction votre avance quotidienne.
Le souci de voire prospérité ne quittera
jamais vos pansées. Je prie Dion qu’il vous
bénisse et vous ramène victorieux.
GEORGE V.
Message de Lord Kitchener
« Vous avez reçu l’ordre d'aller à l’étran-
ger pour aider nos camarades Fiançais çon-
U'ô-I’iavasioiv de L'ennemi. Vous aurez à ae
complir une lâche nécessitant votre courage,
votre énergie et votre patience.
» Souveaêz-vons que l’honneur de l’armée
britannique dépend de vôtre conduite indi-
viduelle ; votre devoir est non seulement
de montrer l’exemple d’une discipline et
d’nne fermeté parfaites sous ie feu, mais
aussi de maintenir les relations les plus
amicales aveceeax qns vous aidez dans cette
lutte.
» Les opérations auxquelles vous pren-
drez part auront lien sur le territoire d’un
pays ami et vous ne pourrez pas rendre un
plus grand service à votre propre pays qu’en
vous montrant sous Le vrai caractère du
soldat anglais, en France et en Belgique.
Soyez invariablement courtois, attentifs et
aimables. Ne détruisez jamais les Li ns et
regardez le pillage comme un acte in- !
digne.
» Vous êtes sûrs d'être -bien reçus et ac-
cueillis avec coauance ; soyez en dignes.
» Vous no pourrez remplir votre devoir
que si votre santé est bonne. Ainsi, gardez-
vous des excès. Dans cette nouvelle épreuve,
vous pourrez trouver des tentations à la
fois dans les boissons et dans les femmes ;
vops devez complètement résister aux ten-
tations, et, tandis que vous devez traiter
toutes les femmes avec une courtoisie par-
faite, vous devrez éviter tonte liaison in-
time.
» Faites votre devoir bravement, craignez
Bien et honorez votre Roi I
» Signé : KITCHENER. »
Une Lettre de M. Emile Mm
La Ikvv.e d->s Bcus-Mondis a publié dans son
numéro du"!5 juillet dernier, une lettre que M.
! Emile Ollivier éerivit su roi Guillaume r* de
Prusse, après ia chute do i’Empire, et dont cer-
tains passages sont vraiment prophétiques.
i« octobre 1870.
Sire,
Vous avez été heureux, soyez grand. J’ai
conseillé la gnerr.e] ce n’est ni pour empê-
cher l'unité allemande, ni pour prendre le
Rhin, li y a douze ans que je refuse à la
France le droit d’empêcher l’unité alleman-
de, ou de prendre le Rhin. Je l'ai conseillée
uniquement, parce qu’une nation Hère ne
i pouvait pas accepter ce que Mommsen a ap-
pelé avec orgueil la réponse d’Ems.
Je connais mon pays mieux que vos jour-
nalistes allemands. Si vous respectez notre
territoire, vons cou te» tant de la gloire im-
mense que vous ven?z d’acquérir, et de la
facilité désormais assurée pour vous de taire
eh Allemagne ce que vous voudrez, vous as-
surerez au monde une longue et belle pgix.
Si vous touchez à notre territoire, vous
commencerez une nouvelle guerre de trente
ans. Si vous êtes désintéressé, vous prépa-
rez l’alliance indissoluble des races latines
et germaines, si vous êtes conquérant, vous pré-
pares contre la Prusse l'alliance des races sla-
ves et latines.
Vous invoquez Dieu dans vos proclama-'
lions. Moi aussi, je crois en Die 1 et en sa
justice. Il nous châtie pour nous punir de
nous être amollis dans une longue prospé-
rité, mais, soyez-en sûr, il punira votre peu-
ple et votre race gonflés par la victoire. Vous
-arrachez vioienimeni à la patrie française
des populations qui y tiennent par leurs en- i
traiücs, Je cri du faible opprimé montera
jusqu’à Celui qui donue la victoire, et sa
■plainte sera entendue. '
Ne méprisez pas ma parole, sire, parce
que c’est celle d'un vaincu. Napoléon, après
Iéna, a méprisé aussi la parois des vaincus,
et ees vaincus lui ont répondu par Waterloo.
Que l’esprit de douceur et de justice im-
prègne vûire coeur !
le sais avec respect, sire, voire serviteur.
EMILE OLLIVIER r-
I LA CS-’O'EKR.E]
Sommaire iss principaux faits relatifs à la guerre, dont les détails se trouvent dans les
Communiqués officiels et les dépêches Havas.
20 Août. — Le gouvernement français adresse aux puissances signataires de la
Convention de La Haye une protestation indignée contre les atrocités sans nom commi-
ses par les troupes allemandes.
A. SUA. FRONTIÈRE »E L’EST
19 Août.— Au delà de la frontière, sur la route de Schlestadt, les Allemands ont
repris Villé.
Plus au Nord, sur la Seille, nos troupes occupent Château-Salins et Dieuze.
Plus au Nord, à la hauteur et à l’Est de Pont-à-Mousson, nous atteignons Bel me
.et Morhange, sur la route de Sarrealbe.
20 Août. — Notre ligne, en Lorraine, s’étend au Nord de Sarrebotirg jusqu’à Delme,
"en passant par Morhange.
— Les troupes françaises ont enlevé Mulhouse à la baïonnette oprè» un -rifuumhat.
Elles s’emparent de 24 canons.
EtrU «ÏÎÏ.Ç3EQTJE
10 Août. — À Florcnville, notre cavalerie a été victorieuse dans un combat.
20 Août. — A l'Est de la Meuse, les Allemands ont atteint la ligne de Dinant-
Neufchàteau.
— Des forces allemandes très impartantes franchissent la Meuse, entre Liège et
Namur. Leurs avant-gardes atteignent la Dyle.
Le gouvernement a quitté Bruxelles pour Anvers.
— La cavalerie allemande a occupé Bruxelles.
A. LA FRONTIÈRE «RUSSE
1S A mit. — U11 combat décisif a eu lieu sur tout le front, les 17 et 18 août, et les
Russes occupent Lyck (Prusse Orientale).
20 Août. —A Staliuponen, à l’Ouest d’Eykuhnen, en territoire prussien, les Alle-
mands subissent un grave échec, abandonnant huit canons et deux mitrailleuses.
19 Août. *— Un vapeur hollandais aurait rencontré près de Dronheim (Norwège)
un dreadnought allemand fort éprouvé après un combat, et, plus loin, quatre torpiiieurs
allemands poursuivis par quatre cuirassés anglais.
Communiqués
du Eoroneitient
Paris, 20 août, 8 h. 30.
NOTRE POSITION EN ALSACE
Situation sans grand changement en Alsace ;
toutefois, en Haute-Alsace, nous avons continué
à progresser.
Dans les Vosges, les Allemands ont repris le
village de Ville, où nous avions une avant-
garde. Nos troupes débouchent sur la Seille ;
elles occupent Château-Salins et Dieuze, mais
la progression est forcément très lente, devant
des_ organisations fortifiées et solidement te-
nues.
LES ACTIONS MILITAIRES EN BELGIQUE
A signaler une rencontre de cavalerie, heu-
reuse pour nos armes, â Florenville, en Bel-
gique.
On annonce que des forces allemandes très
importantes franchissent la Meuse, entre Liège
et Namur.
NOUSffmOGRESSONS EN LORRAINE
Dernière ée française & atteint
Morhange. Nousav^^^gf^rsssà rapidement
dans l’après-midi, au delkdc^^ÊÊüi^dans la
partie centrale. En fin de journée, nm^ttei-
gnons Delme d'un côté, Morhange de l'autre.
POUR LA REPRISE DES AFFAIRES
Au cours du Conseil des ministres, qui s'est
tenu dans l'après-fnidi, M. Nouiens, ministre
des finances, a exposé que pour répondre au
désir exprimé par le Gouvernement, la Banque
de France va escompter aussi largement que
possible, le papier commercial qui lui sera pré-
senté. Il annonce ensuite que les établissements
de crédit effectueront immédiatement un verse-
ment supplémentaire de 10 O/O du montant des
dépôts, au profit des déoosants de toute caté-
gorie qui ont des soldes créditeurs dans des
établissements. Un nouveau versement sera fait
au début du mois de septembre, lors du renou-
vellement, sur des bases plus larges, du mora-
torium annoncé.
Les ministres de la guerre et des travaux pu-
blics ont informé le Conseil que ie trafic des
marchandises pourrait, dès demain, 'être repris,
non pas avec l’activité d'une période normale,
mais de manière à permettre néanmoins une
très sérieuse reprise des affaires.
20 août, 17 heures; -A
SUR LE FRONT
Rien de nouveau en Alsaoè et en Lorraine.
EN BELGIQUE
En Belgique, à l'Est de la Meuse, les Aile-,
manda ont atteint la ligne Dinant-Neufohaîeau.
Des forces importantes ont continué de pas-
ser la Meuse entre Liège et Namur.
Leurs avant-gardes ont atteint la Dyle.
Devant ce mouvement, l’armée belge a com-
mencé se retirer dans la direction d'Anvers.
20 août, 19 heures.
NOTRE MARCHE EN ALSACE
Notre situation demeure la même. Aux cols
des Vosges, en Haute-Alsace, nous avons occu-
pé GuebwilTer. Après lin combat très vif, nous
avons enlevé à la baïonifette Un dès faubourgs
de Mulhouse ; six canons et six caissons sont,
restés entre nos maffia. Mulhouse a été réoccupé
par noua.
TTOO rOGiTJOKS-ru LORRAINE
Notre iigne s'étend dè la région aulloêd de.
Sarrebotirg en passant par JtSorh&age fusqu’k
Delme.
EN LUXEMBOURG ET EN BELGIQUE
Même situation.
LES OPERA T ION S RUSSES
Un combat important a été livré hier à Stal-
lupènen, 11 kilomètres à l’Ouest d’Eydkunen.
La première division allemande d’infanterie
s’est retirée après avoir subi des pertes consi-
dérables et en laissant entre les mains des
Russes huit canons et deux mitrailleuses, A 10O
kilomètres de rayon autour de Varsovie, il n’y
a plus aucune cavalerie allemande. Entre
Kielgeet Dubr:0. Sur la frontière de Galicie,
plusieurs tentatives autrichiennes ont été re-
poussées.
La communication par voie ferrée entre Var-'
sovie et Kielce est rétablie.
En Podofie, à hauteur de Proskuron, une di-
vision de cavalerie autrichienne a été repoussée
après un combat acharné.
L'offensive russe est générale sur toute la
ligne.
LE CONSEIL GÉNÉRAL DÉ LA BANQUE
DE FRANCE
Dans sa séance de ce jour vient d'abaisser le
taux de l’escompte de 6 Ù/O k 5 O/O et létaux
do l’intérêt des avances de 7 O/O à 6 O/O.
Bcpiies Hnss
Pour éviter ks doubles emplois nous ne pu-
blions parmi les dépêches Havas reçues que
criies qiu complètent le Communiqué officiel ci-
dessus.
Nos Positions en Lorraine
Paris, 20 août.
La journée fut en Lorraine moins heureuse
que Iss précédentes.
Les avant-gardes françaises se heurtèrent
à des positions très fortes et forent rarne«éas.
par des contre-attaques sur ie gros des
troupes françaises, solidement établies sur
la Seille et sur le canal de la Marne au Rhin.
L'Espulsien âes Ministres d'Autriche
et d'Allemagne au Marée
Tanger, 19 août.
Les ministres d’AIlemagae et d’Autriche,
auxquels on remit leurs passeports, ont
quitté Tanger aujourd’hui.
U Sommât Français protesta
contre las Atrocités aüsmsades
Le gouvernement d8 la République fran-
çaise a l’honneur de porter à la connaissance
des puissances signataires de la Convention!
de La Haye, les faits ci-dessous exposés cons-
tituant de la part des autorités allemandes
une violation à la Convention signée le
18 octobre 1907, par le gouvernement impé-
rial allemand.
Suivant rapport du i(> août 1914, transmis
par ie général commandant en chef l’armée
de i’Est, les troupes allemandes achèvent un
nombre important de blessés par des coups
de feu à bout portant dans le visage, ainsi
I qu’en fait foi la dimension des blessures.
Les Français son! mires à Milisse
Paris, 20 août, 15 h. 50.
Nous avons réoccupè Mulhouse après un combat très vif au cours
duquel nous enlevâmes à fa baïonnette un faubourg de cette ville.
Six canons et six cafssons sont restés entre nos mains.
= ^ '* -sw,; ’fcy' 20août.
Un communiqué du ministère de la guerrè fa$ à 23 heures, annonce
que les troupes françaises ont remporté un brillant succès entre Mul-
house et Âitkirch. . • ;
Les Allemands sont en retraité sur le Rhin et ont laissé de nom-
breux prisonniers.
Nous avons pris 24 canons dont six au cours de la lutte soute-
nue par notre infanterie.
Belfort, 20 août.
Les combats aux environs de Mulhouse ont été particulièrement
meurtriers pour les Allemands qui, sachant que les Français épargnent
le plue possible les Alsaciens et leurs propriétés, se dissimulaient dans
des maisons protégées par la Croix-Rouge, d’où ils tirèrent sur Ie9
Fiançais.
Ceux-ci dirigèrent un féu violent d’infanterie et d’artillerie sur les
assailiants dont ils firent un véritable carnage.
Tous les Allemands sortant des maisons furent tués.
D’antres blessés forent piétinés intention-
nellement et labourés de coups de talon.
Le 10 août, des fantassins allemands et
ba varois i n cendièren t sys tématiqu ement dans
tes régions de Barbas, de MonUgny, de Mon-
treux et de Parux ies villages qo’ils traver-
sèrent, alors que durant l’action anéan tir
d’artillerie de part et d’auhre n’avait pu pro-
voquer d’incendie.
Dans la même région, ils obligèrent les
habitants à précéder lears éclaireurs.
Suivant un rapport du 11 août 1914, trans-
mis comme ci-dessus, les troupes allemandes
brûlent les villages, massacrent les habitants,
font marcher devant enx femmes et enfants
pour déboucher sur les champs de batailles,
cela s’est produit notamment à Biily dans ie
combat du 10 août.
. Ils achèvent les blessés et tuent les pri-
sonniers.
Le gouvernement de la République, en
présence de semblables procédés que la
conscienceuniverselle réprouve, laisse aux
paissances civilisées le soin d’apprécier ces
faits criminels qui déshonorent à jamais un
belligérant.
***
Un général de brigade signale qu’un hus-
sard français fait prisonnier tut égorgé par
des soldats allemands en orésence des habi-
tants d’nne commune d’Alsace,qui en témoi-
gnèrent.
Les CorfespoEdasts de -geerfe
Bruxelles, 20 août.
Ca correspondant de journal en Belgique
dit tenir de plusieurs officiers allemands que
le kaiser donna l’ordre à son armée de fu-
silier sans jugement tous les correspondants
de guerre qui seraient faits prisonniers.
Les Journaux étrangers n’entrent plus en
Allemagne
Baie, 20 août.
Le gouvernement allemand interdit l’en-
trée en Allemagne de tous les journaux
Suisses, même sn langue allemande.
Une Protestation de la Presse suisse
Zurich, 20 août.
Les journaux suisses de toutes langues
protestent contre les bruits d’origine allé- .
mande disant que des Suisses auraient été
maltraités en France.
Les Français en Allemagne
Paris, 'SO août, 4 h. 18.
On annonce qU8 les Français actuellement
en Allemagne sont sains et sanfs et que
ceux dont on ignorait la résidence ont été
retrouvés.
Les Allemands avouent un Echec
Stockholm, 19 août.
Les agences allemandes continuent à en-
voyer des informations dont il convient de
relever la suivante :
Les Allemands avouent leur échec à Schir-
meck, mais ils disent que le succès des Fran->
ça;s sernii-dû-à-far connivence de la popula-
tion civile.
ïaiilultaMirlaMeeie
Bruxelles, 19 août
Les combats à Disant ont pris Mer
l’amplôur d’un important engagement
qui s’est terminé par une brillante
victoire française.
Les Allemands avaient engagé des
troupes de toutes les armes faisant
partie du 4° corps d’armée. Leurs co-
lonnes reprirent l’attaque pendant la
matinée, arrivant par les rôtîtes de
Ciney, Lisogne et Loyers avec l’in-
tention de traverser les ponts de la
Meuse à Anseremme et Houx,
Le pays des deux côtés de la rivière
est boisé et accidenté. L’artillerie
française était postée sur les hauteurs
de la rive gauche dominant des co-
teaux opposés, elle fit des brèches pro-
fondes dans les colonnes d’attaque des
Allemands.
Les canons de l’ennemi ripostaient
de Gemechenne et le duel d’artillerie
se termina sar le silence de la plupart i
•j des canons allemands. Le feu des
Français était régulier et le tir par-
fait.
L’infanterie prussienne se dirigeait
i vers le Nord le long de là rivière et
, | une autre attaque dirigée sur Houx fut
repoussée, les Allemands se voyant
dans l’obligation de battre en retraite
. en désordre dans la direction de Ro-
chefort. L’ennemi était incapable de
résister au feu de 1 artillerie fran-
çaise.
Au dernier moment, les Français
; auraient pris l’offensive èt traversé
la rivière à la poursuite de l’ennémi.
(New-Yorh Ilemkl).
LES mNT-miîES
Bruxelles, 19 août.
Suivant une correspondance de
Gembioux à ia « Gazette de Bruxel-
les », les Allemands, dont les avant-
postes couvraient la région de Gem-
bioux et de Jodoigns, se sont re-
pliés depuis lundi devant tes forces
beiges.
Les troupes françaises, avançant
sur l’aile droite de l’armée belge,
sont entrées en liaison étroite avec
celie-ci et ont pourchassé ies Alle-
mands en retraite.
Les avant-gardes des deux ar-
mées ennemies ont pris contact.
Le Ministre de France est à Anvers
Bruxelles, 20 août, '
Le ministre de France s’est retiré hier
après-midi à Anvers.
Li Cavalerie alleiïsanè ;*:
occupe Bruxelles
Bruxelles, 20 août.
La Cavalerie allemande occupe
Bruxelles.
D’importantes colonnes poursui-
vent leur mouvement de ce côté.
L’armée belge se retire sur An-
vers, sans avoir été approchée par
l’ennemi.
La Bataille de Binant
Un Français sar-la Citadelle
Bruxettes, 20 août.
Le Peuple raconte ainsi le combat de same-
di après-midi, à Dinant :
« Vers trois heures, 500 fantassins fran-
çais qui se trouvaient sur tes hauteurs de ia
citadelle, furent délogés par des Allemands.
Ils se replièrent sur la rive gauche de la
ville. L’infanterie allemande se dirigea vers
la ville par la rue Saint-Jacques. Les Fran-
çais allèrent se poster sur leur passage.
L'artillerie française entra en action et
obligea l’ennemi, par un féu très nourri,
à so retirer.
» Une cinquantaine dè fantassins alle-
mands qui passaiant sur le pont furent re-
poussés par une attaque à la baïonnette. Les
Français escaladèrent la citadelle et refoulè-
rent les Allemands au loin sur un plateau.
Un soldat français arrachait, à 6 h. 30, le pa-
villon allemand qui avait été hissé en haut
de ia vieille citadelle.
Les Allemands auraient eu plusieurs mil-
liers d’hommes hors de combat. Les pertes
françaises sont peu importantes.
» Pendant ia bataille, les habitants de Di*
nant se cachaient dans les caves ».
La Cavalerie Allemande Repoussée
Bruxelles, tSsoût.
La Dernière heure dit qu’une patrouille de
cavalerie allemande composée de hussards,
de dragons et de uhlans, au nombre d’une
trentaine détachés de la cavalerie qui occupe
les environs de Tessendreloo, apparut vers
3 h. 1/2de l’après-midi près de Diest. Elle
fut accueillie à coups de fusil par les trou-
pes belges, qui tuèrent deux hussards. Les
autres s’enfuirent.
Suivant le même journal, des engagements
ont eu lieu entre des reconnaissances do
cavalerie allemande ét de cavalerie belge.
Les Belges restèrent partout maîtres duter-
rain.
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On s'abonne également, SANS FRAIS, dans tous les BureenKjjg Poste de Franea
ROS TROUPES RENTRENT A MULHOUSE
PIE X
Depuis quelques semaines, la vie se
déroule avec une rapidité déconcer-
tante, nous offrant d'un seul coup
Ions les événements qui, dans les
ordres d'idées les plus divers, peuvent
pendre l’actualité passionnante. Cela
dure depuis l'attentat (le Sarajevo, en
continuant par le voyage du prési-
dent de la République en Russie et
par le procès Caillaux, qui paraît
déjà si lointain; les péripéties de la
guerre, suprême actualité, nous ren-
dent maintenant tout le reste assez
jade et indifférent ; cependant, la
‘mort du pape est une date d’histoire à
laquelle, il Jaut bien que nous nous,
arrêtions.
Pie X a occupé le trône pontifical
pendant exactement onze ans, ayant
reçu la tiare le 4 août IQQ3 ; c'est un
court règne, après celai de Léon XIII
gui avait été de vingt-cinq ans et celuiif
de Pie IX qui avait duré trente-deux
ans; il ne nous appartient gnere de
dire si ceJàt un pontificat glorieux et
salutaire ou non pour l’Eglise, tout
%uplus pourrions-nous noter son orien-
tation.
Tout le monde s’accordera pour dire
que le pape qui vient de mourir était
Un brave homme et une hau te conscien-
ce ; ennemi du Juste et des intrigues,
*d a assaini la curie romaine où les
faiblesses humaines s’étalaient peut- J
être -trop ouvertement ; #-« supprimât
■jes sinécures et les grasses prébendes !
et a chassé, une Jois de plus, les « mar- \
shandsdu Temple ».
Celte simplicité a été sa principale i
force j nous disons tout de suite qu’elle
peut être considérée aussi comme sa
fin eipale faiblesse. Simple de m
lions sans irrespect, Pie X n’a ja- j
mais compris le catholicisme quel
comme . lin bloc intangible et à mis I
toute sa conscience à le faire respecter]
dans le sens le pins strict, dans le sens |
le plus étroit.
Après le subtil Léon XIII, en 00-
qriètterie avec le modernisme, Pic Xi
u incarné Vorthodoxie laphisjarouche j
et l’a imposée partout, créant ainsi j
un revirement décisif dans l’Eglise
qui retourna au Moyen-Age dont
elle est issue.
Nous ne méconnaîtrons pas qu'il y
a quelque grandeur à rester ainsi
attaché à la chaîne (lu passé et à
braver les inconstances du temps /il
y a de la droiture aussi à ne pas tran-
siger avec les -exigences du dogme,
et à observer é la lettre le credo que
l’on a accepté.
En tout cas, vue sous cet angle, la
foi dévient, sinon plus communicative,
du moins plus simple ; on croit sans
avoir besoin de se torturer V esprit pour
trouver des raisons de croire; on croit
parce que ceux qui vous ont précédé et
dont on continue la lignée ont tou-
jours cru ; on croit parce qu’il faut
croire ! Tout cela eoi'respond à des
sentiments qui sont encore bien enra-
cinêsflans les dînes ; aussi la rude sim-
plicité de Pie X a réussi incontesia-
blemont à provoquer une renaissance
catholique dont il serait vain de nier
ies effets.
Tout le problème est de savoir jus-
qu’à quand le monde moderne sera
compatible avec une forme religieuse
qui nie la raison ; en dépit des revire-
ments passagers, l'évolution fatale
rétrécit de plus en plus le cercle de
ceux qui acceptent de ne pas corn- t
prendre. Le modernisme catholique,
que lions avons connu et que nous re-
verrons peut-être sous -un nouveau \
pape, était un effort pour adapter t
I Eglise aux nécessités de notre
temps. Est-ce une tentative viable ?
Le Catholicisme peut-il se renou- '
ycUma point de rejoindre la pensée
moderne ? Ou bien ne peut-il que
rester ce qu'il. a toujours été on périr ? '
L'avenir seul en insrp.ra et. m e
L avenir seul en jugera et décidera
alors si Pie X a consolidé pour un
temps T Eglise on a retardé gravement
|on évolution salutaire,
CASPAR-JOUDAN.
-Vos troupes sont rentrées à Mul-
house ! C’est avec un profond soula-
gement que nous avons tous accueilli
ïdtc nouvelle. Qe n’est pas .que, Véva-
luation de celte ville, opération stra-
tégique, ail marqué un grand recul
de nos armes, mais nous avions, hé-
las ! trop de motifs, pour redouter le
traitement inflige par les Allemands
v la population qui avait commis le
trime d’accueillir nos soldats avec
joie. Souhaitons que tes détails qui
vont nous parvenir ne nous appren-
nent pas que de terribles représailles
ynt en effet déjà -eu lieu J C.-J,
LE
CR IIPIISIIIIHI
165,000 Anglais débarqués en France
Si des indications trô3 vagues nous ont été
jusqu’ici données en France sur l’importan-
ce des forces anglaises débarquées sur notre
sol, noos trouvons à cet égard des rensei-
gnements dans la presse anglaise.
Elle indique qu’à l’heure actuelle, la tota-
lité du corps expôd tionnaire anglais, soit
163,000 hommes, a été débarquée saine et
sauve sur le sol français et observe à juste
titre que la mobilisation la concentration et
le transport par de ià la mer ùd moins de
dix jours de 165;000 hommes, avec leur
équipement et leurs approvisionnements
constituent nn vrai tour de force.
Les Français qui ont vu débarquer dans
un ordre impeccable et avec nïuf tenue irré-
prochable les soldats anglais, ignorent sans
doute que chaque soldat a, dans son livret,
deux petites feuilles de papier imprimées,
i’une signée Kitchener, l’antre signée Geor-
ges V. Ce font les ordres du jour à l’armée
anglaise. En voici le texte :
Pressage du Ro9
Vous quittez notre patrie pour combattre
pour la sûreté-et l’honneur de mon empire.
La Belgique, dont nous nous sommes enga-
gés à défendre ie territoire, a été attaquée
et la France est sur le point d’être envahie
par le même puissant ennemi. J'ai une con-
fiance implicite en vons, nies soldats.
Le devoir est votre mot d’ordre et je sais
que votre devoir sera rempli noblement. Je
suivrai tous vos mouvements avec le plus
profond intérêt et je marquerai avec une
vive satisfaction votre avance quotidienne.
Le souci de voire prospérité ne quittera
jamais vos pansées. Je prie Dion qu’il vous
bénisse et vous ramène victorieux.
GEORGE V.
Message de Lord Kitchener
« Vous avez reçu l’ordre d'aller à l’étran-
ger pour aider nos camarades Fiançais çon-
U'ô-I’iavasioiv de L'ennemi. Vous aurez à ae
complir une lâche nécessitant votre courage,
votre énergie et votre patience.
» Souveaêz-vons que l’honneur de l’armée
britannique dépend de vôtre conduite indi-
viduelle ; votre devoir est non seulement
de montrer l’exemple d’une discipline et
d’nne fermeté parfaites sous ie feu, mais
aussi de maintenir les relations les plus
amicales aveceeax qns vous aidez dans cette
lutte.
» Les opérations auxquelles vous pren-
drez part auront lien sur le territoire d’un
pays ami et vous ne pourrez pas rendre un
plus grand service à votre propre pays qu’en
vous montrant sous Le vrai caractère du
soldat anglais, en France et en Belgique.
Soyez invariablement courtois, attentifs et
aimables. Ne détruisez jamais les Li ns et
regardez le pillage comme un acte in- !
digne.
» Vous êtes sûrs d'être -bien reçus et ac-
cueillis avec coauance ; soyez en dignes.
» Vous no pourrez remplir votre devoir
que si votre santé est bonne. Ainsi, gardez-
vous des excès. Dans cette nouvelle épreuve,
vous pourrez trouver des tentations à la
fois dans les boissons et dans les femmes ;
vops devez complètement résister aux ten-
tations, et, tandis que vous devez traiter
toutes les femmes avec une courtoisie par-
faite, vous devrez éviter tonte liaison in-
time.
» Faites votre devoir bravement, craignez
Bien et honorez votre Roi I
» Signé : KITCHENER. »
Une Lettre de M. Emile Mm
La Ikvv.e d->s Bcus-Mondis a publié dans son
numéro du"!5 juillet dernier, une lettre que M.
! Emile Ollivier éerivit su roi Guillaume r* de
Prusse, après ia chute do i’Empire, et dont cer-
tains passages sont vraiment prophétiques.
i« octobre 1870.
Sire,
Vous avez été heureux, soyez grand. J’ai
conseillé la gnerr.e] ce n’est ni pour empê-
cher l'unité allemande, ni pour prendre le
Rhin, li y a douze ans que je refuse à la
France le droit d’empêcher l’unité alleman-
de, ou de prendre le Rhin. Je l'ai conseillée
uniquement, parce qu’une nation Hère ne
i pouvait pas accepter ce que Mommsen a ap-
pelé avec orgueil la réponse d’Ems.
Je connais mon pays mieux que vos jour-
nalistes allemands. Si vous respectez notre
territoire, vons cou te» tant de la gloire im-
mense que vous ven?z d’acquérir, et de la
facilité désormais assurée pour vous de taire
eh Allemagne ce que vous voudrez, vous as-
surerez au monde une longue et belle pgix.
Si vous touchez à notre territoire, vous
commencerez une nouvelle guerre de trente
ans. Si vous êtes désintéressé, vous prépa-
rez l’alliance indissoluble des races latines
et germaines, si vous êtes conquérant, vous pré-
pares contre la Prusse l'alliance des races sla-
ves et latines.
Vous invoquez Dieu dans vos proclama-'
lions. Moi aussi, je crois en Die 1 et en sa
justice. Il nous châtie pour nous punir de
nous être amollis dans une longue prospé-
rité, mais, soyez-en sûr, il punira votre peu-
ple et votre race gonflés par la victoire. Vous
-arrachez vioienimeni à la patrie française
des populations qui y tiennent par leurs en- i
traiücs, Je cri du faible opprimé montera
jusqu’à Celui qui donue la victoire, et sa
■plainte sera entendue. '
Ne méprisez pas ma parole, sire, parce
que c’est celle d'un vaincu. Napoléon, après
Iéna, a méprisé aussi la parois des vaincus,
et ees vaincus lui ont répondu par Waterloo.
Que l’esprit de douceur et de justice im-
prègne vûire coeur !
le sais avec respect, sire, voire serviteur.
EMILE OLLIVIER r-
I LA CS-’O'EKR.E]
Sommaire iss principaux faits relatifs à la guerre, dont les détails se trouvent dans les
Communiqués officiels et les dépêches Havas.
20 Août. — Le gouvernement français adresse aux puissances signataires de la
Convention de La Haye une protestation indignée contre les atrocités sans nom commi-
ses par les troupes allemandes.
A. SUA. FRONTIÈRE »E L’EST
19 Août.— Au delà de la frontière, sur la route de Schlestadt, les Allemands ont
repris Villé.
Plus au Nord, sur la Seille, nos troupes occupent Château-Salins et Dieuze.
Plus au Nord, à la hauteur et à l’Est de Pont-à-Mousson, nous atteignons Bel me
.et Morhange, sur la route de Sarrealbe.
20 Août. — Notre ligne, en Lorraine, s’étend au Nord de Sarrebotirg jusqu’à Delme,
"en passant par Morhange.
— Les troupes françaises ont enlevé Mulhouse à la baïonnette oprè» un -rifuumhat.
Elles s’emparent de 24 canons.
EtrU «ÏÎÏ.Ç3EQTJE
10 Août. — À Florcnville, notre cavalerie a été victorieuse dans un combat.
20 Août. — A l'Est de la Meuse, les Allemands ont atteint la ligne de Dinant-
Neufchàteau.
— Des forces allemandes très impartantes franchissent la Meuse, entre Liège et
Namur. Leurs avant-gardes atteignent la Dyle.
Le gouvernement a quitté Bruxelles pour Anvers.
— La cavalerie allemande a occupé Bruxelles.
A. LA FRONTIÈRE «RUSSE
1S A mit. — U11 combat décisif a eu lieu sur tout le front, les 17 et 18 août, et les
Russes occupent Lyck (Prusse Orientale).
20 Août. —A Staliuponen, à l’Ouest d’Eykuhnen, en territoire prussien, les Alle-
mands subissent un grave échec, abandonnant huit canons et deux mitrailleuses.
19 Août. *— Un vapeur hollandais aurait rencontré près de Dronheim (Norwège)
un dreadnought allemand fort éprouvé après un combat, et, plus loin, quatre torpiiieurs
allemands poursuivis par quatre cuirassés anglais.
Communiqués
du Eoroneitient
Paris, 20 août, 8 h. 30.
NOTRE POSITION EN ALSACE
Situation sans grand changement en Alsace ;
toutefois, en Haute-Alsace, nous avons continué
à progresser.
Dans les Vosges, les Allemands ont repris le
village de Ville, où nous avions une avant-
garde. Nos troupes débouchent sur la Seille ;
elles occupent Château-Salins et Dieuze, mais
la progression est forcément très lente, devant
des_ organisations fortifiées et solidement te-
nues.
LES ACTIONS MILITAIRES EN BELGIQUE
A signaler une rencontre de cavalerie, heu-
reuse pour nos armes, â Florenville, en Bel-
gique.
On annonce que des forces allemandes très
importantes franchissent la Meuse, entre Liège
et Namur.
NOUSffmOGRESSONS EN LORRAINE
Dernière ée française & atteint
Morhange. Nousav^^^gf^rsssà rapidement
dans l’après-midi, au delkdc^^ÊÊüi^dans la
partie centrale. En fin de journée, nm^ttei-
gnons Delme d'un côté, Morhange de l'autre.
POUR LA REPRISE DES AFFAIRES
Au cours du Conseil des ministres, qui s'est
tenu dans l'après-fnidi, M. Nouiens, ministre
des finances, a exposé que pour répondre au
désir exprimé par le Gouvernement, la Banque
de France va escompter aussi largement que
possible, le papier commercial qui lui sera pré-
senté. Il annonce ensuite que les établissements
de crédit effectueront immédiatement un verse-
ment supplémentaire de 10 O/O du montant des
dépôts, au profit des déoosants de toute caté-
gorie qui ont des soldes créditeurs dans des
établissements. Un nouveau versement sera fait
au début du mois de septembre, lors du renou-
vellement, sur des bases plus larges, du mora-
torium annoncé.
Les ministres de la guerre et des travaux pu-
blics ont informé le Conseil que ie trafic des
marchandises pourrait, dès demain, 'être repris,
non pas avec l’activité d'une période normale,
mais de manière à permettre néanmoins une
très sérieuse reprise des affaires.
20 août, 17 heures; -A
SUR LE FRONT
Rien de nouveau en Alsaoè et en Lorraine.
EN BELGIQUE
En Belgique, à l'Est de la Meuse, les Aile-,
manda ont atteint la ligne Dinant-Neufohaîeau.
Des forces importantes ont continué de pas-
ser la Meuse entre Liège et Namur.
Leurs avant-gardes ont atteint la Dyle.
Devant ce mouvement, l’armée belge a com-
mencé se retirer dans la direction d'Anvers.
20 août, 19 heures.
NOTRE MARCHE EN ALSACE
Notre situation demeure la même. Aux cols
des Vosges, en Haute-Alsace, nous avons occu-
pé GuebwilTer. Après lin combat très vif, nous
avons enlevé à la baïonifette Un dès faubourgs
de Mulhouse ; six canons et six caissons sont,
restés entre nos maffia. Mulhouse a été réoccupé
par noua.
TTOO rOGiTJOKS-ru LORRAINE
Notre iigne s'étend dè la région aulloêd de.
Sarrebotirg en passant par JtSorh&age fusqu’k
Delme.
EN LUXEMBOURG ET EN BELGIQUE
Même situation.
LES OPERA T ION S RUSSES
Un combat important a été livré hier à Stal-
lupènen, 11 kilomètres à l’Ouest d’Eydkunen.
La première division allemande d’infanterie
s’est retirée après avoir subi des pertes consi-
dérables et en laissant entre les mains des
Russes huit canons et deux mitrailleuses, A 10O
kilomètres de rayon autour de Varsovie, il n’y
a plus aucune cavalerie allemande. Entre
Kielgeet Dubr:0. Sur la frontière de Galicie,
plusieurs tentatives autrichiennes ont été re-
poussées.
La communication par voie ferrée entre Var-'
sovie et Kielce est rétablie.
En Podofie, à hauteur de Proskuron, une di-
vision de cavalerie autrichienne a été repoussée
après un combat acharné.
L'offensive russe est générale sur toute la
ligne.
LE CONSEIL GÉNÉRAL DÉ LA BANQUE
DE FRANCE
Dans sa séance de ce jour vient d'abaisser le
taux de l’escompte de 6 Ù/O k 5 O/O et létaux
do l’intérêt des avances de 7 O/O à 6 O/O.
Bcpiies Hnss
Pour éviter ks doubles emplois nous ne pu-
blions parmi les dépêches Havas reçues que
criies qiu complètent le Communiqué officiel ci-
dessus.
Nos Positions en Lorraine
Paris, 20 août.
La journée fut en Lorraine moins heureuse
que Iss précédentes.
Les avant-gardes françaises se heurtèrent
à des positions très fortes et forent rarne«éas.
par des contre-attaques sur ie gros des
troupes françaises, solidement établies sur
la Seille et sur le canal de la Marne au Rhin.
L'Espulsien âes Ministres d'Autriche
et d'Allemagne au Marée
Tanger, 19 août.
Les ministres d’AIlemagae et d’Autriche,
auxquels on remit leurs passeports, ont
quitté Tanger aujourd’hui.
U Sommât Français protesta
contre las Atrocités aüsmsades
Le gouvernement d8 la République fran-
çaise a l’honneur de porter à la connaissance
des puissances signataires de la Convention!
de La Haye, les faits ci-dessous exposés cons-
tituant de la part des autorités allemandes
une violation à la Convention signée le
18 octobre 1907, par le gouvernement impé-
rial allemand.
Suivant rapport du i(> août 1914, transmis
par ie général commandant en chef l’armée
de i’Est, les troupes allemandes achèvent un
nombre important de blessés par des coups
de feu à bout portant dans le visage, ainsi
I qu’en fait foi la dimension des blessures.
Les Français son! mires à Milisse
Paris, 20 août, 15 h. 50.
Nous avons réoccupè Mulhouse après un combat très vif au cours
duquel nous enlevâmes à fa baïonnette un faubourg de cette ville.
Six canons et six cafssons sont restés entre nos mains.
= ^ '* -sw,; ’fcy' 20août.
Un communiqué du ministère de la guerrè fa$ à 23 heures, annonce
que les troupes françaises ont remporté un brillant succès entre Mul-
house et Âitkirch. . • ;
Les Allemands sont en retraité sur le Rhin et ont laissé de nom-
breux prisonniers.
Nous avons pris 24 canons dont six au cours de la lutte soute-
nue par notre infanterie.
Belfort, 20 août.
Les combats aux environs de Mulhouse ont été particulièrement
meurtriers pour les Allemands qui, sachant que les Français épargnent
le plue possible les Alsaciens et leurs propriétés, se dissimulaient dans
des maisons protégées par la Croix-Rouge, d’où ils tirèrent sur Ie9
Fiançais.
Ceux-ci dirigèrent un féu violent d’infanterie et d’artillerie sur les
assailiants dont ils firent un véritable carnage.
Tous les Allemands sortant des maisons furent tués.
D’antres blessés forent piétinés intention-
nellement et labourés de coups de talon.
Le 10 août, des fantassins allemands et
ba varois i n cendièren t sys tématiqu ement dans
tes régions de Barbas, de MonUgny, de Mon-
treux et de Parux ies villages qo’ils traver-
sèrent, alors que durant l’action anéan tir
d’artillerie de part et d’auhre n’avait pu pro-
voquer d’incendie.
Dans la même région, ils obligèrent les
habitants à précéder lears éclaireurs.
Suivant un rapport du 11 août 1914, trans-
mis comme ci-dessus, les troupes allemandes
brûlent les villages, massacrent les habitants,
font marcher devant enx femmes et enfants
pour déboucher sur les champs de batailles,
cela s’est produit notamment à Biily dans ie
combat du 10 août.
. Ils achèvent les blessés et tuent les pri-
sonniers.
Le gouvernement de la République, en
présence de semblables procédés que la
conscienceuniverselle réprouve, laisse aux
paissances civilisées le soin d’apprécier ces
faits criminels qui déshonorent à jamais un
belligérant.
***
Un général de brigade signale qu’un hus-
sard français fait prisonnier tut égorgé par
des soldats allemands en orésence des habi-
tants d’nne commune d’Alsace,qui en témoi-
gnèrent.
Les CorfespoEdasts de -geerfe
Bruxelles, 20 août.
Ca correspondant de journal en Belgique
dit tenir de plusieurs officiers allemands que
le kaiser donna l’ordre à son armée de fu-
silier sans jugement tous les correspondants
de guerre qui seraient faits prisonniers.
Les Journaux étrangers n’entrent plus en
Allemagne
Baie, 20 août.
Le gouvernement allemand interdit l’en-
trée en Allemagne de tous les journaux
Suisses, même sn langue allemande.
Une Protestation de la Presse suisse
Zurich, 20 août.
Les journaux suisses de toutes langues
protestent contre les bruits d’origine allé- .
mande disant que des Suisses auraient été
maltraités en France.
Les Français en Allemagne
Paris, 'SO août, 4 h. 18.
On annonce qU8 les Français actuellement
en Allemagne sont sains et sanfs et que
ceux dont on ignorait la résidence ont été
retrouvés.
Les Allemands avouent un Echec
Stockholm, 19 août.
Les agences allemandes continuent à en-
voyer des informations dont il convient de
relever la suivante :
Les Allemands avouent leur échec à Schir-
meck, mais ils disent que le succès des Fran->
ça;s sernii-dû-à-far connivence de la popula-
tion civile.
ïaiilultaMirlaMeeie
Bruxelles, 19 août
Les combats à Disant ont pris Mer
l’amplôur d’un important engagement
qui s’est terminé par une brillante
victoire française.
Les Allemands avaient engagé des
troupes de toutes les armes faisant
partie du 4° corps d’armée. Leurs co-
lonnes reprirent l’attaque pendant la
matinée, arrivant par les rôtîtes de
Ciney, Lisogne et Loyers avec l’in-
tention de traverser les ponts de la
Meuse à Anseremme et Houx,
Le pays des deux côtés de la rivière
est boisé et accidenté. L’artillerie
française était postée sur les hauteurs
de la rive gauche dominant des co-
teaux opposés, elle fit des brèches pro-
fondes dans les colonnes d’attaque des
Allemands.
Les canons de l’ennemi ripostaient
de Gemechenne et le duel d’artillerie
se termina sar le silence de la plupart i
•j des canons allemands. Le feu des
Français était régulier et le tir par-
fait.
L’infanterie prussienne se dirigeait
i vers le Nord le long de là rivière et
, | une autre attaque dirigée sur Houx fut
repoussée, les Allemands se voyant
dans l’obligation de battre en retraite
. en désordre dans la direction de Ro-
chefort. L’ennemi était incapable de
résister au feu de 1 artillerie fran-
çaise.
Au dernier moment, les Français
; auraient pris l’offensive èt traversé
la rivière à la poursuite de l’ennémi.
(New-Yorh Ilemkl).
LES mNT-miîES
Bruxelles, 19 août.
Suivant une correspondance de
Gembioux à ia « Gazette de Bruxel-
les », les Allemands, dont les avant-
postes couvraient la région de Gem-
bioux et de Jodoigns, se sont re-
pliés depuis lundi devant tes forces
beiges.
Les troupes françaises, avançant
sur l’aile droite de l’armée belge,
sont entrées en liaison étroite avec
celie-ci et ont pourchassé ies Alle-
mands en retraite.
Les avant-gardes des deux ar-
mées ennemies ont pris contact.
Le Ministre de France est à Anvers
Bruxelles, 20 août, '
Le ministre de France s’est retiré hier
après-midi à Anvers.
Li Cavalerie alleiïsanè ;*:
occupe Bruxelles
Bruxelles, 20 août.
La Cavalerie allemande occupe
Bruxelles.
D’importantes colonnes poursui-
vent leur mouvement de ce côté.
L’armée belge se retire sur An-
vers, sans avoir été approchée par
l’ennemi.
La Bataille de Binant
Un Français sar-la Citadelle
Bruxettes, 20 août.
Le Peuple raconte ainsi le combat de same-
di après-midi, à Dinant :
« Vers trois heures, 500 fantassins fran-
çais qui se trouvaient sur tes hauteurs de ia
citadelle, furent délogés par des Allemands.
Ils se replièrent sur la rive gauche de la
ville. L’infanterie allemande se dirigea vers
la ville par la rue Saint-Jacques. Les Fran-
çais allèrent se poster sur leur passage.
L'artillerie française entra en action et
obligea l’ennemi, par un féu très nourri,
à so retirer.
» Une cinquantaine dè fantassins alle-
mands qui passaiant sur le pont furent re-
poussés par une attaque à la baïonnette. Les
Français escaladèrent la citadelle et refoulè-
rent les Allemands au loin sur un plateau.
Un soldat français arrachait, à 6 h. 30, le pa-
villon allemand qui avait été hissé en haut
de ia vieille citadelle.
Les Allemands auraient eu plusieurs mil-
liers d’hommes hors de combat. Les pertes
françaises sont peu importantes.
» Pendant ia bataille, les habitants de Di*
nant se cachaient dans les caves ».
La Cavalerie Allemande Repoussée
Bruxelles, tSsoût.
La Dernière heure dit qu’une patrouille de
cavalerie allemande composée de hussards,
de dragons et de uhlans, au nombre d’une
trentaine détachés de la cavalerie qui occupe
les environs de Tessendreloo, apparut vers
3 h. 1/2de l’après-midi près de Diest. Elle
fut accueillie à coups de fusil par les trou-
pes belges, qui tuèrent deux hussards. Les
autres s’enfuirent.
Suivant le même journal, des engagements
ont eu lieu entre des reconnaissances do
cavalerie allemande ét de cavalerie belge.
Les Belges restèrent partout maîtres duter-
rain.
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