Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1914-08-11
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 11 août 1914 11 août 1914
Description : 1914/08/11 (A34,N12057). 1914/08/11 (A34,N12057).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
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Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k172219s
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/12/2020
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Le Petit Havre
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LES ARMÉES SE CONCENTRENT
LES BARBARES
> On entend le canon dans la direc-
tion de Montigny ; nos troapes de
couverture sont probablement aux
prises avec les Allemands provenant,
de Sarrebonrg, dit un communiqué
Officiel ; c'est sans doute une grande
bataille qui se prépare ou qui se livre
déjà non loin de Nancy ; nos coeurs,
quoique absolument confiants dans
l'issue de la guerre, ne peuvent pas ne
pas être anxieux dans l attente des
Mnivelles que l’on voudrait plus
It fomptes !..
• Qr, le seul fait précis que nous
jsljipn reri ions aujourd’huLe^edf cri vérité'1
Stî/fie vîetoirç dés Allemands, du moins |
selon le seul genre de victoires qu'ils
connaissen t jusqu a présent ; pon fsui-
vanTleurs exploits de barbares, ils
ont fusillé en gare de Loerrach, près
,de la jfronlière suisse, cinq français,
jparmi lesquels trois etudiants. Le,
■crime de l’un d eux était d avoir crie
g Uu-e la France / » ce qui lui valut
d’être fusillé le premier ; le crime
des autres était de s’être indignes de
cette exécution sommaire.
Nous nous préoccupions tout récem-
filent, dans nos colonnes, du sort de
)nos compatriotes surpris en Allema-
tgne par la soudaineté de la déclara-
tion de guerre et, malgré les excès
\déjà commis en Alsace, nous voulions
'croire qu’ils seraient expulsés sans
Sirop de brutalité. Nous espérions en-
\core que tout sentiment d honneur et
sd’humanité n’était pas banni de la
Spatrié de Goethe, si nous avons bonne
mémoire. ‘
! Il était écrit que dans leur rage de
dominât ion.et de meurtre,, les Alle-
mands fouleraient aux pieds non seu-
lement tout droit des-gens) mais les
notions les plus élémentaires meme
d’une société civilisée ; que non seule-
■ ment ils dresseraient contre eux l Ea-
Tope entière,i mais qu ils déshonore-
raient à jamais le nom de leur race.
Leur pire châtiment sera de voir se
Leur pire châtiment sera de voir se
dresser aussi contre eux, dans un re-
proche éternel, les fantômes même bde
leurs héros, du temps où la pensée,
allemande existait, et qui sont ainsi
j tués deux fois. Nous ne savons ce que
ldeviendra Vempire, mais en tout cas,
fie génie allemand est mort 1
| Le maire de la ville d'Angers vient J
de faireafficher la proclamation sui-
vante :
| Le gouvernement a désigne la ville J
'd’Angers comme un des centres de sta-
tionnement d’étrangers de toutes na-1
lionalités qui n’ont pu quitter à temps
le territoire français.
Ces étrangers ne sont pas des enne- j
mis ce sont des malheureux. - I
Vous les accueillerez avec la dignité
et la pitié que l’on doit à leur souf-
k france.
[ Vous éviterez" sur leur passage des
manifestations hostiles vis-à-vis de pau-
vres gens que la nécessité de la de-
défense nationale n a pas permis de
conserver dans leurs résidences habi-J
quelles, et pour lesquels Angers sera
un refuge obligatoire et temporaire.
Il y a grandeur à rester humain au
plus fort du deuil.
Pendant que nos voisins sont pris
du délire qui mène à la mort, entre-
tenons donc ainsi, au milieu des pires
horreurs de la guerre, le feu sacre du
généreux et noble genie français, qui
est le génie humain l■
CASPAR-J ORD AN.
Ne pouvant partir
il meurt
LE FILS BU GÉNÉRAL 6UERR1ER EST DÉCÉDÉ
On annonce la mort survenue à Marseille I
de M. Yves Gaerrier, fils du général Guer-J
rier, gouverneur de Marseille. Agé de vingt- J
quatre ans, M. Yves Guerrier, avait rêvé
d’embrasser la carrière militaire, mais sont
extrême myopie l’en avait empêché. Lors- |
que la mobilisation fut décrétée, la douleur I
i du jeune homme tut extrême à la pensée!
qu’il ne pourrait accompagner son père à la J
guerre. Bientôt une méningite aiguë se dé-
clarait qui emporta M. Yves Guerrier en I
quelques heures.
i On sait que le général Gaerrier, originaire
■ croyons-nous de Honfleur, a longtemps
commandé comme colonel le 129« régiment
t'infanteria
Coiiiiipis Ollisiels
.. Paris, 10 août, 8 h. 5. !
En Belgique
LES ALLEMANDS ET LE FORT DE HUY
— Le temps d’arrêt marqué devant Liège par les
Allemands est évidemment destiné k attendre
les renforts avec lesquels ils espèrent pouvoir
contourner la place, notamment du côté de Huy.
Les efforts des assaillants pour réduire les ou-
vrages défensifs de Liège, indiquent un grand
désarroi moral ; les Allemands gardent aujour-
d’hui une attitude d’attente, hors de portée des
forts.
Le moral des troupes belges est excellent.
... . AUTQIJB DE LIÈGE
— En Belgique, notre cavalerie procède a
des reconnaissances dans l’Eifel, tandis que
devant Liège, les troupes allemandes cherchent
à se refaire.
LES ALLEMANDS EN BELGIQUE MANQUENT
DE VIVRES.
— Il se confirme que les Allemands ont,
envahi la Belgique sans se préoccuper de leurs
approvisionnements ; ils manquent de vivres ;
les patrouilles isolées se rendent pour obte-
nir des aliments.
LA MÉDAILLE MILITAIRE AU ROI DES BELGES
— Par décret du 9 août, le président de la
République a conféré la Médaille militaire au
rondes Belges, commandanten chef des armées
de ta vaillante petite nation amie.
Eli Alsace»
L’OCCUPATION DES COLS
— Devant la forêt de Hart, au Nord de Mu!--
bouse, on signale de nombreuses escarmou-
ches; les deux partis en présence se renfor-
cent dans la Haute-Alsace, tandis que nos trou-
| pes se saisissent des cols des Vosges, après de
vifs combats.
NOS PERTES
_ Nos pertes dans l’affaire d’A/tkirCh, qu
nous a ouvert la porte de Mulhouse, ne dépas-
sent pas cent tués jet blessés.
§ia* la Frontière
I — On annonce quelques engagements d’avant-
I garde entre Sarrebourg et Baccarat, qui sem-
1 blent indiquer la prise de contact de nos trou-
I pes de couverture avec l’ennemi.
Aux Colonies
I OCCUPATION DU TOGO PAR LES FORCES
FRANÇAISES ET ANGLAISES.
I — Un télégramme du gouverneur général de
] l’Afrique Occidentale française a rendu compte
1 au ministre des colonies des conditions dans les-
j quelles la coopération d’un croiseur anglais et
I de la garnison française de Grand-Popo (Daho-
mey) vient d’assurer la prise de possession du
j Togo allemand: Le croiseur anglais arrivé devant
j Lomé, à l’Ouest de la colonie allemande, a som-
| mé la ville de se rendre dans les 24 heures et
I a reçu sa soumission ; en même temps, la gar-
nison française de Grand-Popo franchissait la
I frontière et s’établissait à Potit-Popo, à l’Est de
j la colonie allemande. Des mesures seront pri-
] ses, d’accord entre les autorités française et ah-
I glaise, pour assurer l’occupation totale du
Togo.
, 10 août, 16 heures 45.
En Belgique
LA SITUATION AUTOUR DE LIÈGE
ESI EXCELLENTS
L’armée de campagne belge se trouve dans
une situation excellente.
Le roi a passé ce matin la revue des brigades
qui ont participé kla défense de Liège.
La division de cavalerie a fait une bonne be-
sogne.
L’intervention anglaise est en très bonne
voie ; elle sera très énergique.
On a appris' avec satisfaction la confirmation
de la prise de Mulhouse.
Les Français ont constaté chez l’ennemi les
mômes défaillances constatées par les Belges
i devant Liège.
Les mêmes symptômes ont été remarqués.
Les forts de Liège tiennent toujours Le bom-
bardement est très intermittent. Les Allemands
I manquent de projectiles.
CAPTURE DE PATROUILLES DE UHLANS
J On signale dans le 9nd de la province de
I Namur la capture par les gendarmes belges de
patrouilles de uhlans qui ont été conduites à
I Givet.
LES COULEURS DES ALLIÉS
! Les drapeaux français et anglais flottent de-
1 puis ce matin à l’Hôlel de Ville de Bruxelles à
I côté des couleurs belges.
A la Frontière d’Alsace
AUCUN CHANGEMENT IMPORTANT
Aucun changement Important n’est signalé
sur la frontière d’Alsace.
En Suisse
' LA NAVIGATION AÉRIENNE
Le Gouvernement fédéral suisse a fait savoir
au Gouvernement français qu’en vue de main-
tenir la neutralité suisse, il est interdit aux
aérostats et appareils d’aviation de l’étranger
de survoler le territoire suisse.
Tous les moyens seraient, le cas échéant,
‘ employés pour s'opposer k leur passage.
JL.-A. Q-TJERIEtie:
Sommaire des principaux faits relatifs à la guerre, dont les détails se trouvent dans les
Communiqués officiels et les dépêches Haras.
A. LA FRONTIÈRB DE L'EST
10 Août. — Les Français tiennent toujours à Cerney, Altkirch et Mulhouse.
— Sur la crête des Vosges les Français se sont emparés des cols du Bonhomme et
de Sainte-Marie.
— Nos troupes de couverturç semblent être aux prises avec les allemands provenant
de Sarrebourg.
— Les pertes françaises, au combat d’Altkirch, vendredi, ne dépasseraient pas cent
morts ou blessés.
— Les Allemands, occupant le Luxembourg, se dirigent vers Escli, près de la fron-
tière française, à l’Est de Longwy.
Ils gagnent la région de Longuyon-Sjtineourt, au Sud dç Longwy.
iS'Sir ’nSKISSSiyg,
10 Août. — La cavalerie française parcour£)’E|fel ; elle est en contact avec les
Allemands sur ÉOïïrthè etâ FEÉ ’dé‘ Neufchâtcau (Luxembourg belge,’.
-— Devant Liège, l’offensive allemande 1 est arrêtée. Les Allemands se réapprovision-
nent ; leurs avant-gardes reculent, On s’attend cependant à une offensive nouvelle au
Nord de Liège.
—- Dans la région deTongres, au Nord de Liège et à l’Est de Maëstricht, la cavale-
rie allemande cède devant la cavalerie française.
— La cavalerie allemande recule devant les troupes françaises qui déblaient le
Sud de la Meuse (province de Liège).
Les Allemands et les Français se seraient rencontrés vendredi près d’Arion
(au Nord de Longwy et dans le Luxembourg belge). Les pertes allemandes seraient
importantes.
— En éclatant hommage à la vaillance de l’armée belge, le gouvernement français
confère la médaille militaire au roi Albert.
A. LA. FRONTIÈRE AUSTRO-RUSSE i
10 Août. — Les troupes russes pénètrent en Autriche dans la vallée du Styr.
A. LA FRONTIÈRE SERBE
10 Août. — Les Serbes coupent la retraite à un corps autrichien. L’action des
Monténégrins s’accentue en Herzégovine.
SUR AXER
g Août. — Deux croiseurs autrichiens bombardent le port d’Antivari (Monténégro),
et se retirent.
Grèce
LES FRANÇAIS REVIENNENT EN FRANCE
La mission française et plus de 200 Fran-
çais sont partis ce soir ; ils seront à Marseille
mardi, k midi. r
De nombreux officiers et fonctionnaires les
ont accompagnés k bord tandis que la popula-
tion du Pirée, massée sur les quais, chantait
la MARSEILLAISE et l’Hymne Grec, donnant
ainsi à cette manifestation chaleureuse un ca-
ractère politique.
République Argentine
MORT DU PRÉSIDENT SAENZ PENA
Un câblogramme de Buenos-Ayres annonce
la mort du président Saenz Pena.
légiste Haras
Pour éviter les doubles emplois nous ne pu-
blions parmi les dépêches Havas reçues que
celles qui complètent le Communiqué officiel ci-
dessus. •
En Belgique
- Ua Contact ds Cavalerie
Bruxelles, 10 août.
En Belgique, la cavalerie française cou-
vrit de patrouilles toute la région de Eiffel.
Elle entra en contact avec la cavalerie alle-
mande sur Ourthe et à l’Est de Neutchâ-
teau.
La Cavalerie Française occupe
les Positions Allemandes
Bruxelles, 10 août
Devant Liège, les Allemands semblent se
taire et se réapprovisionner. Ils ont pu faire
passer dans la région de Tongres d assez
nombreux escadrons qui cédèrent le terrain
j à la cavalerie française.
Les Prisonniers Allemands
Bruxelles, 10 août.
Ua certain nombre de prisonniers Alle-
mands faits en Belgique, sont dirigés sur ha-
mur on Charlevilie. Leurs chevaux parais-
sent fourbus.
L’Offensive allemande arrêtée
Bruxelles, 10 août.
L’offefisive allemande parait entièrement
arrêtée ; depuis trois jours, aucune escar-
mouche n’a eu lieu aatour de Liège.
Bruxelles, 10 août.
On confirme que les allemands ont cessé
leur mouvement en avant de l’Ourthe.
Ils se retirent sur leurs réserves, en cons-
truisant des onvrages de détense. .
On s’attend à ce qu’ils prennent 1 offensive
au Nord de Liège. _ .
La Chronique annonce que quatre officiers
de uhlans sont arrivés à Namur en déclarant
déserter.
Les Allemands reculent
Bruxelles, 10 août.
On signale le recul des détachements
avancés allemands devant Liège.
’ Tout le territoire du Sud de la Meuse a été
• débarrassé des troupes allemandes.
; Fourberie allemande
Anvers, 10 août.
, On a arrêté quatre officiers allemands re-
vêtus d’uniformes belges,
Le recul de la cavalerie allemande
Bruxelles, 10 aoû 1.
Ou signale da partout le recul de la cava-
lerie allemande sous la poussée irrésistible
des nombreuses troupes françaises qui ont
débarrassé une partie considérable da terri-
toire situé au Sud de la Meuse.
On ne signale aucun engagement sérieux.
Un Combat près d’Arion
Bruxelles, 10 août.
Selon le Matin,d’Anvers, les Allemands et
les Français se sont rencontrés vendredi
près d’Arion.
Il y a eu de nombreux morts et blessés du
côté allemand.
Allemands captures
Broxèltes, to août.
Soixante Allemands ont été capturés près
d’Arion.
Pour la Défense nationale
Bruxelles, 10 août.
Le Soir propose que les fonds destinés au
monument de Léopold II servent à la dé-
fense nationale.
la Barbarie
Allemande»
Français et Italiens Fusillés
Un jeune Français qni villégiatarait dans
le grand-duché de Bide, voulut rentrer en
France an moment de la déclaration de
guerre. Il fut airêté à la gare de Lorrach
avec d’autres Français et trois Russes. Les
prisonniers furent conduiis an poste depo-
iice où leurs bagages furent fouillés. Leurs
passeports leurs lurent enlevés. Les voya-
geurs furent ensuite conduits à travers la
ville encadrés do soldats et au milieu desvç-
ciférations de la population. Un Français
ayant crié Vive la France, tut fusillé, Trois
autres Français qui protestaient véhémente-
ment, furent fusillés également. Un cinquiè-
me Français qui traitait les Allemands de
lâches et d’assassins, subit le même sort. Les
antres voyageurs purent continuer leur
voyage en chemin de fer vers la Suisse sous
la conduite de soldats en armes.
Pendant le voyage, des coups de feu reten-
tirent dans le wagon voisin. Deux voyageurs
de ce wagon déclarèrent aux Français que les
Allemands venaient de tuer deux Italiens
entre les stations de Waldshut et Immendi-
gen, l’un parce qu’il protestait contre l’ou-
verture des fenêtres, l’autre parce qu’il avait
repoussé un soldat allemand qui s’était assis
sur ini. Les voyageurs russes voyageant dans
le même train ont confirmé le meurtre des
deux Italiens.
Eai Alsace
Les Français tiennent toujours
Les Français tiennent toujours Cerney,
Mulhous s et Altkirch, ayant devant eux la
forêt de Ilart, qui paraît sérieusement orga-
nisée. De nombreuses escarmouches se sont
produites sur tout le front. Les Allemands se
renforcent, les Français également.
L’Offensive
Sur la crête des Vosges, les Français se
sont emparés hier soir des cois Bonhomme
et Sainte-Marie. Après un violent combat qni
a repris dans la matinée, les Français tien-
nent les crêtes dominant Sainte-Marie-aux-
Mines.
Nos Perles
Les pertes an col de Sainte-Marie sont assez
sérieuses. Les blessés ont été dirigés sur
Spinal, ainsi que de nombreux blessés Alle-
vmands.
Aviateur blessé
Un aéroplane français a été criblé de
balles ; l’officier obserratenr a pu rejoindre
Bjltort ; ses blessures sont peu graves.
Inondations
Les allemands tentèrent d'arrêter par l’i-
nondation la marche offensive des Français
dans la vallée de la Seilie, mais les Français
peuvent néanmoins passer.
Les Troupes d’Afrique vont arriver
Marseille, 10 août.
Des troapes d’Afriqae, principalement des
tirailleurs indigènes, ont terminé aujour-
d'hui leur débarquement ; elles ont été diri-
gées sur Belfort.
An Luxembourg;
Les Allemands dans le Luxembourg
Bruxelles, <0 août.
' Les allemands ont construit une gare à
Luxembourg, avec quatre cents mètres de
le débarquement de l’artillerie
et des chevaine ™ •
lis se dirigent vers‘ Esch sW 'Sizettè, w
construisant des tranchées.
Ils ont rasé le village de Mer!.
Sur la Frontière de l’Est
Le Canon tonne
On entend le canon dans la direction de 1
Montigny. Les troapes françaises de couver-1
tare sont probablement aux prises arec les I
Allemands provenant de Sarrebourg.
Dans la région de Longnyon-Spincoart,des j
forces nombreuses d’infanterie et de cava-1
lerie allemandes obligèrent un bataillon de I
chasseurs à pied à céder du terrain.
Les Français prennent un
Drapeau Allemand
Paris, to août, j
Une compagnie da 14» de ligne tint tête da j
S an 8, entre Birchain et Evegnée, à tout un
régiment allemand, auquel elle prit le dra-
peau et deux mitrailleuses.
Les Turoos en Alsace
Paris, tO août. <
On annonce de source certaine que les
TurcOs vont arriver en Haute-Alsace.
IA4 mbassadeur d'Autriche
quitte Paris
Paris, 10 août,
L’ambassadeur d’Autriche a quitt i Paris ce
soir, à 7 h. 15.
En Angleterre
L'Angleterre et l’Autriche
Londres, 10 soûl.
Le secrétaire parlementaire des affaires
étrangères dit qu’il ne connaît jusqu’ici au-
cune déclaration de guerre ou aacun acte
d’hoîüiité entre l’Aagleterre et l’Autriche.
En Esissi©
La Mobilisation est parfaite ,
Saint-Pétersbourg, 10 août I '
La mobilisation s’effectue de laçon par- I
faite en Pologne.
A la Frontière Austro-Russe I
Les Busses en Autriche
Paris, 10 août, l h. 30.
De Saint-Pétersbourg, on annonce que les j
troupes russes ont pénétré sur le territoire
âutrichfôii par la valléo du Styr, chassant I
devant elles Jes avant-gardes ennemies.
Là GUERRE AUSTRO-SERBE
Les Serbes gagnent du Terrain
Nish, 10 août. I
Les Serbes, poursuivant les Autrichiens, I
sont parvenus à leur couper leur retraite. J
L’action du Monténégro en Herzégovine j
s’accentue.
Le Bombardement de Belgrade continue j
Nish, 10 août. I
La nuit dernière, une forte fusillade a re-
tenti à la frontière, sur les bords de la
Drina. , I
Le bombardement de Belgrade continue, j
principalement sur la forteresse.
Les Serbes en Bosnie I
Nisch, 10 août. 1
Les Serbes après avoir pénétré en Bosnie, J
ont distribué des fusils à la population.
La Révolution en Dalmatie
Nisch, 10 août. I
La révolution aurait éclaté en Dalmatie.
Au Parlement Serbe
Nisch, 10 août.
La Skouptchina a voté un moratorium de ]
deux mois et des crédits extraordinaires de
60 millions, elle a approuvé à l’unanimité le
Concordat signé avec le Saint-Siège.
Sur Mer
Bataille prochaine en Méditerranée
Borne, 10 août.
Une flotte autrichienne, composée da 13
navires de guerre et de 16 torpilleurs a été
signalée hier matin, marchant à toute va-
peur vers le canal d Otrante.
La flotte autrichienne essaie probablement
de secourir les croiseurs allemands Goeben
et Breslau qui vraisemblablement sont pour-
suivis par les flottes anglaise et française. Il
, parait par conséquent probable qn nne ren-
: contre entre la flotte franco-anglaise et la
flotte autrichienne est imminente.
fNetc-York Herald)
Premier iitige_Austro-]talien
L’JEecaeMre JwrWeAlettMe
bombante AnllvaeS-
Bari, 0 août.
Le steamer Brindisi, venant d’Antivari, ap-
porte ies nouvelles du bombardement d’An-
tivari, port monténégrin, par des navires
austro-hongrois.
Le bombardement commença hier à 8 heu-
res 30.
A 8 heures, deux croiseurs austro-hon-
grois parurent devant ia ville et communi-
quèrent à la station radiographiqae que,
dans ie délai de vingt minutes, ils commen-
ceraient- le bombardement. En effet, aussitôt
le délai terminé, le bombardement commen-
ça, dirigé contre les bâtiments de ia compa-
gnie d’Antivari et ia station radiographique.
Les deux navires, après avoir tiré contre
Antivari nne cinquantaine d’obus, dont
qnelques-nns causèrent des dégâts, rendi-
rent inutilisables ia station radiographique,
la centrale électrique et les usines mécani-
ques, et dirigèrent leurs feux contre la
montagne où Tes Monténégrins étaient réfa-
i. -- --- -■», ^ — r.|
De là ville, on répondit an leausleg navire*
par quelques coups de fusil. Alors vi-
res austro-hongrois reprirent ie feu," très
violent, contre la ville et les zones eajft&ti-
nautes, endommageant, et détruisant d’au-
tres maisons.
Le fen fnt ensuite suspendu. Un croiseur
entra dans le port, canonna la station mari-
time et >es entrepôts qu’il détruisit.
À 10 heures.45, ayant achevé leur action,
les deux croiseurs s’éloignèrent vers Cat-
laro.
Pendant le bombardement, la colonie ita-
lienne et les employés de ia Compagnie
d’Antivari s'étaient abrités au siège de la So-
ciété Pngiia, sur lequel flottait le drapeau
italien.
I. Italie s'éme.ut
Rome, 9 août.
L’opinion publique considère le bombar-
dement d* Antivari, sur la côte monténégri-
ne, effectué hier matin par deux croiseurs
autrichiens, comme une atteinte aux inté-
rêts et aux biens italiens, en raison des dom-
mages qui odt été causés à la Compagnie
italienne du port d’Antivari.
L’Autriche-lion f/»‘ie.
menacerait VItalie
Londres, 9 août.
p J» On mande de Rome que l’Allemagne et
[ rAutriche feraient pression sur l’Italie pour
la décider à sortir de la neutralité.
L’AutricIia serait même disposée à envahir
la Lombardie et la Vénétie, si l’Italie persis-
tait dans une attitude considérée à vienne
comme contraire aux obligations de la Tri-
ple-Alliance.
Le journal l'Observer estime que l’henra
est venue, pour l’Italie, de compléter l’oeu-
vre de Cavour et de remplir la prophétie dq
Mazzini. Elle a maintenant nne occasion qui
ne reviendra j îmais. Si elle inter nient main-
tenant délïiiuivement contre la Triple-Al-
liance, du côté de la Triple Entente elle peut
obtenir des conditions glorieuses pour elle-
même et elle peut aussi contribuer à arrêter
plus vite la dévastation de l’Europe.
Une Proclamation de Guillaume H
Guillaume II continue à lancer des procla-
mations. L’Agence Reuter transmet de Lon-
dres la dernière. C’est un tissu de men-
songes. Le kaiser persiste à dire qu’il a été
provoqué et at:aquô. Il finira, sans doute,
par soutenir que“c’est l’ambassadeur d'Alle-
magne à Paris qni a été victime de i infâme
traitement infligé à M. Jules Cambon.
Voici la traduction de ce document ;
Depuis la fondation de l’empire, pendant qua-
rante-trois ans, le but de mes efforts et ceux de
mes ancêtres a été de conserver la paix du monde
et de travailler pacifiquement à notre développe-
ment économique. - - .... ...
Mais nos adversaires étaient jaloux du succès
de notre oeuvre. , , . ,
Nous trouvions à l’Esl comme a 1 Ouest une
hostilité latente qui s’étendait même au delà des
Nous avons supporté cette hostilité jusqu’à au-
jourd’hui, parce que nous connaissions notre res-
ponsabilité et notre puissance.
Mais, aujourd’hui, ces adversaires veulent nous
humilier en nous demandant de regarder, les bras
croisés, nos ennemis se préparer à une attaque
prochaine. . .
Ils n’admettent pas que nous restions résolu-
ment fidèles à notre alliée, qui défend sa situa-
I lion de grande puissance, et dont l’humiliation
I serait la perte de notre puissance et de notre
I honneur,.
| Le sort des armes on décidera, donc.
} L’ennemi nous surprend en pleine paix. Cou-,
! rons aux armes. , ■
1 Tout délai, toute temporisation serait uns
| trahison à la pairie. ' , i ,. _
I « Eire ou ne pas être i», telle est la question
! qui se pose à l’empire que nos pères ont fonde,
| — être ou ne pas être la puissance allemande,
| l’empire allemand 1 ^
1 Nous résisterons jusqu’au dernier homme et au
I dernier cheval, et nous entreprendrons la lutta
I contre un monde d’ennemis. „
I L’Allemagne n’a jamais été vaincue quand elle
I était unie.En avant, avec Dieu, qui sera avec nous-
I même comme 11 a élé avec nos ancêtres t
GUILLAUME.
I Berlin, 8 août.
Comment on reconnaît
' les Navires de Guerre
Jadis le navire de guerre ne se distin-
guait du navire de commerce que par sa
l peinture différente du sabord et du reste de
fa coque ; aujourd'hui la structure des deux
sortes de navire est très dissemblable, et il
ne peut se commettre d’erreur sur ce point,
mais il y a un intérêt très grand à reconnaî-
tre à quelle espèce de bâtiment de combal
on a affaire. . . .
Toutes les marines de guerre ont prepOT»
cette reconnaissance au moyen de livres dit*
« de silhouettes », qui contiennent les des-
sins en noir de tons les navires. Ces livres
étaient et sont encore secrets, mats 'Wpuis,
aômbre de publications maritimes 'ont pu-
I blié les silhouettes des cuirassés,'croiseurs,
l tnrnilleurs, et aujourd'hui H loisible à
Admmistraleur-Déléjmé -Gérant
O. RANDOLET
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LES ARMÉES SE CONCENTRENT
LES BARBARES
> On entend le canon dans la direc-
tion de Montigny ; nos troapes de
couverture sont probablement aux
prises avec les Allemands provenant,
de Sarrebonrg, dit un communiqué
Officiel ; c'est sans doute une grande
bataille qui se prépare ou qui se livre
déjà non loin de Nancy ; nos coeurs,
quoique absolument confiants dans
l'issue de la guerre, ne peuvent pas ne
pas être anxieux dans l attente des
Mnivelles que l’on voudrait plus
It fomptes !..
• Qr, le seul fait précis que nous
jsljipn reri ions aujourd’huLe^edf cri vérité'1
Stî/fie vîetoirç dés Allemands, du moins |
selon le seul genre de victoires qu'ils
connaissen t jusqu a présent ; pon fsui-
vanTleurs exploits de barbares, ils
ont fusillé en gare de Loerrach, près
,de la jfronlière suisse, cinq français,
jparmi lesquels trois etudiants. Le,
■crime de l’un d eux était d avoir crie
g Uu-e la France / » ce qui lui valut
d’être fusillé le premier ; le crime
des autres était de s’être indignes de
cette exécution sommaire.
Nous nous préoccupions tout récem-
filent, dans nos colonnes, du sort de
)nos compatriotes surpris en Allema-
tgne par la soudaineté de la déclara-
tion de guerre et, malgré les excès
\déjà commis en Alsace, nous voulions
'croire qu’ils seraient expulsés sans
Sirop de brutalité. Nous espérions en-
\core que tout sentiment d honneur et
sd’humanité n’était pas banni de la
Spatrié de Goethe, si nous avons bonne
mémoire. ‘
! Il était écrit que dans leur rage de
dominât ion.et de meurtre,, les Alle-
mands fouleraient aux pieds non seu-
lement tout droit des-gens) mais les
notions les plus élémentaires meme
d’une société civilisée ; que non seule-
■ ment ils dresseraient contre eux l Ea-
Tope entière,i mais qu ils déshonore-
raient à jamais le nom de leur race.
Leur pire châtiment sera de voir se
Leur pire châtiment sera de voir se
dresser aussi contre eux, dans un re-
proche éternel, les fantômes même bde
leurs héros, du temps où la pensée,
allemande existait, et qui sont ainsi
j tués deux fois. Nous ne savons ce que
ldeviendra Vempire, mais en tout cas,
fie génie allemand est mort 1
| Le maire de la ville d'Angers vient J
de faireafficher la proclamation sui-
vante :
| Le gouvernement a désigne la ville J
'd’Angers comme un des centres de sta-
tionnement d’étrangers de toutes na-1
lionalités qui n’ont pu quitter à temps
le territoire français.
Ces étrangers ne sont pas des enne- j
mis ce sont des malheureux. - I
Vous les accueillerez avec la dignité
et la pitié que l’on doit à leur souf-
k france.
[ Vous éviterez" sur leur passage des
manifestations hostiles vis-à-vis de pau-
vres gens que la nécessité de la de-
défense nationale n a pas permis de
conserver dans leurs résidences habi-J
quelles, et pour lesquels Angers sera
un refuge obligatoire et temporaire.
Il y a grandeur à rester humain au
plus fort du deuil.
Pendant que nos voisins sont pris
du délire qui mène à la mort, entre-
tenons donc ainsi, au milieu des pires
horreurs de la guerre, le feu sacre du
généreux et noble genie français, qui
est le génie humain l■
CASPAR-J ORD AN.
Ne pouvant partir
il meurt
LE FILS BU GÉNÉRAL 6UERR1ER EST DÉCÉDÉ
On annonce la mort survenue à Marseille I
de M. Yves Gaerrier, fils du général Guer-J
rier, gouverneur de Marseille. Agé de vingt- J
quatre ans, M. Yves Guerrier, avait rêvé
d’embrasser la carrière militaire, mais sont
extrême myopie l’en avait empêché. Lors- |
que la mobilisation fut décrétée, la douleur I
i du jeune homme tut extrême à la pensée!
qu’il ne pourrait accompagner son père à la J
guerre. Bientôt une méningite aiguë se dé-
clarait qui emporta M. Yves Guerrier en I
quelques heures.
i On sait que le général Gaerrier, originaire
■ croyons-nous de Honfleur, a longtemps
commandé comme colonel le 129« régiment
t'infanteria
Coiiiiipis Ollisiels
.. Paris, 10 août, 8 h. 5. !
En Belgique
LES ALLEMANDS ET LE FORT DE HUY
— Le temps d’arrêt marqué devant Liège par les
Allemands est évidemment destiné k attendre
les renforts avec lesquels ils espèrent pouvoir
contourner la place, notamment du côté de Huy.
Les efforts des assaillants pour réduire les ou-
vrages défensifs de Liège, indiquent un grand
désarroi moral ; les Allemands gardent aujour-
d’hui une attitude d’attente, hors de portée des
forts.
Le moral des troupes belges est excellent.
... . AUTQIJB DE LIÈGE
— En Belgique, notre cavalerie procède a
des reconnaissances dans l’Eifel, tandis que
devant Liège, les troupes allemandes cherchent
à se refaire.
LES ALLEMANDS EN BELGIQUE MANQUENT
DE VIVRES.
— Il se confirme que les Allemands ont,
envahi la Belgique sans se préoccuper de leurs
approvisionnements ; ils manquent de vivres ;
les patrouilles isolées se rendent pour obte-
nir des aliments.
LA MÉDAILLE MILITAIRE AU ROI DES BELGES
— Par décret du 9 août, le président de la
République a conféré la Médaille militaire au
rondes Belges, commandanten chef des armées
de ta vaillante petite nation amie.
Eli Alsace»
L’OCCUPATION DES COLS
— Devant la forêt de Hart, au Nord de Mu!--
bouse, on signale de nombreuses escarmou-
ches; les deux partis en présence se renfor-
cent dans la Haute-Alsace, tandis que nos trou-
| pes se saisissent des cols des Vosges, après de
vifs combats.
NOS PERTES
_ Nos pertes dans l’affaire d’A/tkirCh, qu
nous a ouvert la porte de Mulhouse, ne dépas-
sent pas cent tués jet blessés.
§ia* la Frontière
I — On annonce quelques engagements d’avant-
I garde entre Sarrebourg et Baccarat, qui sem-
1 blent indiquer la prise de contact de nos trou-
I pes de couverture avec l’ennemi.
Aux Colonies
I OCCUPATION DU TOGO PAR LES FORCES
FRANÇAISES ET ANGLAISES.
I — Un télégramme du gouverneur général de
] l’Afrique Occidentale française a rendu compte
1 au ministre des colonies des conditions dans les-
j quelles la coopération d’un croiseur anglais et
I de la garnison française de Grand-Popo (Daho-
mey) vient d’assurer la prise de possession du
j Togo allemand: Le croiseur anglais arrivé devant
j Lomé, à l’Ouest de la colonie allemande, a som-
| mé la ville de se rendre dans les 24 heures et
I a reçu sa soumission ; en même temps, la gar-
nison française de Grand-Popo franchissait la
I frontière et s’établissait à Potit-Popo, à l’Est de
j la colonie allemande. Des mesures seront pri-
] ses, d’accord entre les autorités française et ah-
I glaise, pour assurer l’occupation totale du
Togo.
, 10 août, 16 heures 45.
En Belgique
LA SITUATION AUTOUR DE LIÈGE
ESI EXCELLENTS
L’armée de campagne belge se trouve dans
une situation excellente.
Le roi a passé ce matin la revue des brigades
qui ont participé kla défense de Liège.
La division de cavalerie a fait une bonne be-
sogne.
L’intervention anglaise est en très bonne
voie ; elle sera très énergique.
On a appris' avec satisfaction la confirmation
de la prise de Mulhouse.
Les Français ont constaté chez l’ennemi les
mômes défaillances constatées par les Belges
i devant Liège.
Les mêmes symptômes ont été remarqués.
Les forts de Liège tiennent toujours Le bom-
bardement est très intermittent. Les Allemands
I manquent de projectiles.
CAPTURE DE PATROUILLES DE UHLANS
J On signale dans le 9nd de la province de
I Namur la capture par les gendarmes belges de
patrouilles de uhlans qui ont été conduites à
I Givet.
LES COULEURS DES ALLIÉS
! Les drapeaux français et anglais flottent de-
1 puis ce matin à l’Hôlel de Ville de Bruxelles à
I côté des couleurs belges.
A la Frontière d’Alsace
AUCUN CHANGEMENT IMPORTANT
Aucun changement Important n’est signalé
sur la frontière d’Alsace.
En Suisse
' LA NAVIGATION AÉRIENNE
Le Gouvernement fédéral suisse a fait savoir
au Gouvernement français qu’en vue de main-
tenir la neutralité suisse, il est interdit aux
aérostats et appareils d’aviation de l’étranger
de survoler le territoire suisse.
Tous les moyens seraient, le cas échéant,
‘ employés pour s'opposer k leur passage.
JL.-A. Q-TJERIEtie:
Sommaire des principaux faits relatifs à la guerre, dont les détails se trouvent dans les
Communiqués officiels et les dépêches Haras.
A. LA FRONTIÈRB DE L'EST
10 Août. — Les Français tiennent toujours à Cerney, Altkirch et Mulhouse.
— Sur la crête des Vosges les Français se sont emparés des cols du Bonhomme et
de Sainte-Marie.
— Nos troupes de couverturç semblent être aux prises avec les allemands provenant
de Sarrebourg.
— Les pertes françaises, au combat d’Altkirch, vendredi, ne dépasseraient pas cent
morts ou blessés.
— Les Allemands, occupant le Luxembourg, se dirigent vers Escli, près de la fron-
tière française, à l’Est de Longwy.
Ils gagnent la région de Longuyon-Sjtineourt, au Sud dç Longwy.
iS'Sir ’nSKISSSiyg,
10 Août. — La cavalerie française parcour£)’E|fel ; elle est en contact avec les
Allemands sur ÉOïïrthè etâ FEÉ ’dé‘ Neufchâtcau (Luxembourg belge,’.
-— Devant Liège, l’offensive allemande 1 est arrêtée. Les Allemands se réapprovision-
nent ; leurs avant-gardes reculent, On s’attend cependant à une offensive nouvelle au
Nord de Liège.
—- Dans la région deTongres, au Nord de Liège et à l’Est de Maëstricht, la cavale-
rie allemande cède devant la cavalerie française.
— La cavalerie allemande recule devant les troupes françaises qui déblaient le
Sud de la Meuse (province de Liège).
Les Allemands et les Français se seraient rencontrés vendredi près d’Arion
(au Nord de Longwy et dans le Luxembourg belge). Les pertes allemandes seraient
importantes.
— En éclatant hommage à la vaillance de l’armée belge, le gouvernement français
confère la médaille militaire au roi Albert.
A. LA. FRONTIÈRE AUSTRO-RUSSE i
10 Août. — Les troupes russes pénètrent en Autriche dans la vallée du Styr.
A. LA FRONTIÈRE SERBE
10 Août. — Les Serbes coupent la retraite à un corps autrichien. L’action des
Monténégrins s’accentue en Herzégovine.
SUR AXER
g Août. — Deux croiseurs autrichiens bombardent le port d’Antivari (Monténégro),
et se retirent.
Grèce
LES FRANÇAIS REVIENNENT EN FRANCE
La mission française et plus de 200 Fran-
çais sont partis ce soir ; ils seront à Marseille
mardi, k midi. r
De nombreux officiers et fonctionnaires les
ont accompagnés k bord tandis que la popula-
tion du Pirée, massée sur les quais, chantait
la MARSEILLAISE et l’Hymne Grec, donnant
ainsi à cette manifestation chaleureuse un ca-
ractère politique.
République Argentine
MORT DU PRÉSIDENT SAENZ PENA
Un câblogramme de Buenos-Ayres annonce
la mort du président Saenz Pena.
légiste Haras
Pour éviter les doubles emplois nous ne pu-
blions parmi les dépêches Havas reçues que
celles qui complètent le Communiqué officiel ci-
dessus. •
En Belgique
- Ua Contact ds Cavalerie
Bruxelles, 10 août.
En Belgique, la cavalerie française cou-
vrit de patrouilles toute la région de Eiffel.
Elle entra en contact avec la cavalerie alle-
mande sur Ourthe et à l’Est de Neutchâ-
teau.
La Cavalerie Française occupe
les Positions Allemandes
Bruxelles, 10 août
Devant Liège, les Allemands semblent se
taire et se réapprovisionner. Ils ont pu faire
passer dans la région de Tongres d assez
nombreux escadrons qui cédèrent le terrain
j à la cavalerie française.
Les Prisonniers Allemands
Bruxelles, 10 août.
Ua certain nombre de prisonniers Alle-
mands faits en Belgique, sont dirigés sur ha-
mur on Charlevilie. Leurs chevaux parais-
sent fourbus.
L’Offensive allemande arrêtée
Bruxelles, 10 août.
L’offefisive allemande parait entièrement
arrêtée ; depuis trois jours, aucune escar-
mouche n’a eu lieu aatour de Liège.
Bruxelles, 10 août.
On confirme que les allemands ont cessé
leur mouvement en avant de l’Ourthe.
Ils se retirent sur leurs réserves, en cons-
truisant des onvrages de détense. .
On s’attend à ce qu’ils prennent 1 offensive
au Nord de Liège. _ .
La Chronique annonce que quatre officiers
de uhlans sont arrivés à Namur en déclarant
déserter.
Les Allemands reculent
Bruxelles, 10 août.
On signale le recul des détachements
avancés allemands devant Liège.
’ Tout le territoire du Sud de la Meuse a été
• débarrassé des troupes allemandes.
; Fourberie allemande
Anvers, 10 août.
, On a arrêté quatre officiers allemands re-
vêtus d’uniformes belges,
Le recul de la cavalerie allemande
Bruxelles, 10 aoû 1.
Ou signale da partout le recul de la cava-
lerie allemande sous la poussée irrésistible
des nombreuses troupes françaises qui ont
débarrassé une partie considérable da terri-
toire situé au Sud de la Meuse.
On ne signale aucun engagement sérieux.
Un Combat près d’Arion
Bruxelles, 10 août.
Selon le Matin,d’Anvers, les Allemands et
les Français se sont rencontrés vendredi
près d’Arion.
Il y a eu de nombreux morts et blessés du
côté allemand.
Allemands captures
Broxèltes, to août.
Soixante Allemands ont été capturés près
d’Arion.
Pour la Défense nationale
Bruxelles, 10 août.
Le Soir propose que les fonds destinés au
monument de Léopold II servent à la dé-
fense nationale.
la Barbarie
Allemande»
Français et Italiens Fusillés
Un jeune Français qni villégiatarait dans
le grand-duché de Bide, voulut rentrer en
France an moment de la déclaration de
guerre. Il fut airêté à la gare de Lorrach
avec d’autres Français et trois Russes. Les
prisonniers furent conduiis an poste depo-
iice où leurs bagages furent fouillés. Leurs
passeports leurs lurent enlevés. Les voya-
geurs furent ensuite conduits à travers la
ville encadrés do soldats et au milieu desvç-
ciférations de la population. Un Français
ayant crié Vive la France, tut fusillé, Trois
autres Français qui protestaient véhémente-
ment, furent fusillés également. Un cinquiè-
me Français qui traitait les Allemands de
lâches et d’assassins, subit le même sort. Les
antres voyageurs purent continuer leur
voyage en chemin de fer vers la Suisse sous
la conduite de soldats en armes.
Pendant le voyage, des coups de feu reten-
tirent dans le wagon voisin. Deux voyageurs
de ce wagon déclarèrent aux Français que les
Allemands venaient de tuer deux Italiens
entre les stations de Waldshut et Immendi-
gen, l’un parce qu’il protestait contre l’ou-
verture des fenêtres, l’autre parce qu’il avait
repoussé un soldat allemand qui s’était assis
sur ini. Les voyageurs russes voyageant dans
le même train ont confirmé le meurtre des
deux Italiens.
Eai Alsace
Les Français tiennent toujours
Les Français tiennent toujours Cerney,
Mulhous s et Altkirch, ayant devant eux la
forêt de Ilart, qui paraît sérieusement orga-
nisée. De nombreuses escarmouches se sont
produites sur tout le front. Les Allemands se
renforcent, les Français également.
L’Offensive
Sur la crête des Vosges, les Français se
sont emparés hier soir des cois Bonhomme
et Sainte-Marie. Après un violent combat qni
a repris dans la matinée, les Français tien-
nent les crêtes dominant Sainte-Marie-aux-
Mines.
Nos Perles
Les pertes an col de Sainte-Marie sont assez
sérieuses. Les blessés ont été dirigés sur
Spinal, ainsi que de nombreux blessés Alle-
vmands.
Aviateur blessé
Un aéroplane français a été criblé de
balles ; l’officier obserratenr a pu rejoindre
Bjltort ; ses blessures sont peu graves.
Inondations
Les allemands tentèrent d'arrêter par l’i-
nondation la marche offensive des Français
dans la vallée de la Seilie, mais les Français
peuvent néanmoins passer.
Les Troupes d’Afrique vont arriver
Marseille, 10 août.
Des troapes d’Afriqae, principalement des
tirailleurs indigènes, ont terminé aujour-
d'hui leur débarquement ; elles ont été diri-
gées sur Belfort.
An Luxembourg;
Les Allemands dans le Luxembourg
Bruxelles, <0 août.
' Les allemands ont construit une gare à
Luxembourg, avec quatre cents mètres de
le débarquement de l’artillerie
et des chevaine ™ •
lis se dirigent vers‘ Esch sW 'Sizettè, w
construisant des tranchées.
Ils ont rasé le village de Mer!.
Sur la Frontière de l’Est
Le Canon tonne
On entend le canon dans la direction de 1
Montigny. Les troapes françaises de couver-1
tare sont probablement aux prises arec les I
Allemands provenant de Sarrebourg.
Dans la région de Longnyon-Spincoart,des j
forces nombreuses d’infanterie et de cava-1
lerie allemandes obligèrent un bataillon de I
chasseurs à pied à céder du terrain.
Les Français prennent un
Drapeau Allemand
Paris, to août, j
Une compagnie da 14» de ligne tint tête da j
S an 8, entre Birchain et Evegnée, à tout un
régiment allemand, auquel elle prit le dra-
peau et deux mitrailleuses.
Les Turoos en Alsace
Paris, tO août. <
On annonce de source certaine que les
TurcOs vont arriver en Haute-Alsace.
IA4 mbassadeur d'Autriche
quitte Paris
Paris, 10 août,
L’ambassadeur d’Autriche a quitt i Paris ce
soir, à 7 h. 15.
En Angleterre
L'Angleterre et l’Autriche
Londres, 10 soûl.
Le secrétaire parlementaire des affaires
étrangères dit qu’il ne connaît jusqu’ici au-
cune déclaration de guerre ou aacun acte
d’hoîüiité entre l’Aagleterre et l’Autriche.
En Esissi©
La Mobilisation est parfaite ,
Saint-Pétersbourg, 10 août I '
La mobilisation s’effectue de laçon par- I
faite en Pologne.
A la Frontière Austro-Russe I
Les Busses en Autriche
Paris, 10 août, l h. 30.
De Saint-Pétersbourg, on annonce que les j
troupes russes ont pénétré sur le territoire
âutrichfôii par la valléo du Styr, chassant I
devant elles Jes avant-gardes ennemies.
Là GUERRE AUSTRO-SERBE
Les Serbes gagnent du Terrain
Nish, 10 août. I
Les Serbes, poursuivant les Autrichiens, I
sont parvenus à leur couper leur retraite. J
L’action du Monténégro en Herzégovine j
s’accentue.
Le Bombardement de Belgrade continue j
Nish, 10 août. I
La nuit dernière, une forte fusillade a re-
tenti à la frontière, sur les bords de la
Drina. , I
Le bombardement de Belgrade continue, j
principalement sur la forteresse.
Les Serbes en Bosnie I
Nisch, 10 août. 1
Les Serbes après avoir pénétré en Bosnie, J
ont distribué des fusils à la population.
La Révolution en Dalmatie
Nisch, 10 août. I
La révolution aurait éclaté en Dalmatie.
Au Parlement Serbe
Nisch, 10 août.
La Skouptchina a voté un moratorium de ]
deux mois et des crédits extraordinaires de
60 millions, elle a approuvé à l’unanimité le
Concordat signé avec le Saint-Siège.
Sur Mer
Bataille prochaine en Méditerranée
Borne, 10 août.
Une flotte autrichienne, composée da 13
navires de guerre et de 16 torpilleurs a été
signalée hier matin, marchant à toute va-
peur vers le canal d Otrante.
La flotte autrichienne essaie probablement
de secourir les croiseurs allemands Goeben
et Breslau qui vraisemblablement sont pour-
suivis par les flottes anglaise et française. Il
, parait par conséquent probable qn nne ren-
: contre entre la flotte franco-anglaise et la
flotte autrichienne est imminente.
fNetc-York Herald)
Premier iitige_Austro-]talien
L’JEecaeMre JwrWeAlettMe
bombante AnllvaeS-
Bari, 0 août.
Le steamer Brindisi, venant d’Antivari, ap-
porte ies nouvelles du bombardement d’An-
tivari, port monténégrin, par des navires
austro-hongrois.
Le bombardement commença hier à 8 heu-
res 30.
A 8 heures, deux croiseurs austro-hon-
grois parurent devant ia ville et communi-
quèrent à la station radiographiqae que,
dans ie délai de vingt minutes, ils commen-
ceraient- le bombardement. En effet, aussitôt
le délai terminé, le bombardement commen-
ça, dirigé contre les bâtiments de ia compa-
gnie d’Antivari et ia station radiographique.
Les deux navires, après avoir tiré contre
Antivari nne cinquantaine d’obus, dont
qnelques-nns causèrent des dégâts, rendi-
rent inutilisables ia station radiographique,
la centrale électrique et les usines mécani-
ques, et dirigèrent leurs feux contre la
montagne où Tes Monténégrins étaient réfa-
i. -- --- -■», ^ — r.|
De là ville, on répondit an leausleg navire*
par quelques coups de fusil. Alors vi-
res austro-hongrois reprirent ie feu," très
violent, contre la ville et les zones eajft&ti-
nautes, endommageant, et détruisant d’au-
tres maisons.
Le fen fnt ensuite suspendu. Un croiseur
entra dans le port, canonna la station mari-
time et >es entrepôts qu’il détruisit.
À 10 heures.45, ayant achevé leur action,
les deux croiseurs s’éloignèrent vers Cat-
laro.
Pendant le bombardement, la colonie ita-
lienne et les employés de ia Compagnie
d’Antivari s'étaient abrités au siège de la So-
ciété Pngiia, sur lequel flottait le drapeau
italien.
I. Italie s'éme.ut
Rome, 9 août.
L’opinion publique considère le bombar-
dement d* Antivari, sur la côte monténégri-
ne, effectué hier matin par deux croiseurs
autrichiens, comme une atteinte aux inté-
rêts et aux biens italiens, en raison des dom-
mages qui odt été causés à la Compagnie
italienne du port d’Antivari.
L’Autriche-lion f/»‘ie.
menacerait VItalie
Londres, 9 août.
p J» On mande de Rome que l’Allemagne et
[ rAutriche feraient pression sur l’Italie pour
la décider à sortir de la neutralité.
L’AutricIia serait même disposée à envahir
la Lombardie et la Vénétie, si l’Italie persis-
tait dans une attitude considérée à vienne
comme contraire aux obligations de la Tri-
ple-Alliance.
Le journal l'Observer estime que l’henra
est venue, pour l’Italie, de compléter l’oeu-
vre de Cavour et de remplir la prophétie dq
Mazzini. Elle a maintenant nne occasion qui
ne reviendra j îmais. Si elle inter nient main-
tenant délïiiuivement contre la Triple-Al-
liance, du côté de la Triple Entente elle peut
obtenir des conditions glorieuses pour elle-
même et elle peut aussi contribuer à arrêter
plus vite la dévastation de l’Europe.
Une Proclamation de Guillaume H
Guillaume II continue à lancer des procla-
mations. L’Agence Reuter transmet de Lon-
dres la dernière. C’est un tissu de men-
songes. Le kaiser persiste à dire qu’il a été
provoqué et at:aquô. Il finira, sans doute,
par soutenir que“c’est l’ambassadeur d'Alle-
magne à Paris qni a été victime de i infâme
traitement infligé à M. Jules Cambon.
Voici la traduction de ce document ;
Depuis la fondation de l’empire, pendant qua-
rante-trois ans, le but de mes efforts et ceux de
mes ancêtres a été de conserver la paix du monde
et de travailler pacifiquement à notre développe-
ment économique. - - .... ...
Mais nos adversaires étaient jaloux du succès
de notre oeuvre. , , . ,
Nous trouvions à l’Esl comme a 1 Ouest une
hostilité latente qui s’étendait même au delà des
Nous avons supporté cette hostilité jusqu’à au-
jourd’hui, parce que nous connaissions notre res-
ponsabilité et notre puissance.
Mais, aujourd’hui, ces adversaires veulent nous
humilier en nous demandant de regarder, les bras
croisés, nos ennemis se préparer à une attaque
prochaine. . .
Ils n’admettent pas que nous restions résolu-
ment fidèles à notre alliée, qui défend sa situa-
I lion de grande puissance, et dont l’humiliation
I serait la perte de notre puissance et de notre
I honneur,.
| Le sort des armes on décidera, donc.
} L’ennemi nous surprend en pleine paix. Cou-,
! rons aux armes. , ■
1 Tout délai, toute temporisation serait uns
| trahison à la pairie. ' , i ,. _
I « Eire ou ne pas être i», telle est la question
! qui se pose à l’empire que nos pères ont fonde,
| — être ou ne pas être la puissance allemande,
| l’empire allemand 1 ^
1 Nous résisterons jusqu’au dernier homme et au
I dernier cheval, et nous entreprendrons la lutta
I contre un monde d’ennemis. „
I L’Allemagne n’a jamais été vaincue quand elle
I était unie.En avant, avec Dieu, qui sera avec nous-
I même comme 11 a élé avec nos ancêtres t
GUILLAUME.
I Berlin, 8 août.
Comment on reconnaît
' les Navires de Guerre
Jadis le navire de guerre ne se distin-
guait du navire de commerce que par sa
l peinture différente du sabord et du reste de
fa coque ; aujourd'hui la structure des deux
sortes de navire est très dissemblable, et il
ne peut se commettre d’erreur sur ce point,
mais il y a un intérêt très grand à reconnaî-
tre à quelle espèce de bâtiment de combal
on a affaire. . . .
Toutes les marines de guerre ont prepOT»
cette reconnaissance au moyen de livres dit*
« de silhouettes », qui contiennent les des-
sins en noir de tons les navires. Ces livres
étaient et sont encore secrets, mats 'Wpuis,
aômbre de publications maritimes 'ont pu-
I blié les silhouettes des cuirassés,'croiseurs,
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