Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1914-05-31
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 31 mai 1914 31 mai 1914
Description : 1914/05/31 (A34,N11985). 1914/05/31 (A34,N11985).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k172151t
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/12/2020
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Administratear- Délégué-Gérant
O. R AN DO L. ET
«} . • ' —■ ' 1 ■ . . '
IWitradn. Impressions il Annonces, TEL. 10.17
85, Bue Fontanelle, 35
Adressa Télégraphique : RANDOLET Havre
Le Petit Havre
ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
RÉDACTEUR EN CHEF
J.-J. CASPAR - JORDAN
ïéléplione t 14.90
Secrétaire Général : TH. VALLÉE
Rédaction, 35, ru© Fontanelle - Tél. 7.bD
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( L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
A PARIS j seule chargée de recevoir les Annonces pour
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Union Postale i<> , so Fr i 40 ■
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AFFAIRES MUNICIPALES
Un Nouveau Groupe Scolaire
dans le 3' Canton
' L’augmentation continue de ia popula-
tion du 3e Canton avait fait, dès longtemps,
apparaître la nécéssité de créer de nou-
velles écoles dans cette partie de notre
ville, d’autant què les statistiques faisaient
ressortir l’encombrement excessif des écoles
existantes. Et c’est pourquoi, dès 1910, le
Conseil municipal votait l'acquisition d’un
terrain situé rue Gustave-Bandeau, à
Pangle de la rue de Valmy, pour la somme
de 111.460 fr., — terrain d’une étendue
Considérable et dont la plus grande partie,
6.,890 mètres carrés, était dès lors destinée
à l'édification d’un important groupe sco-
laire composé d’une Ecole de garçons,
d’une Ecole de filles et d’une Ecole mater-
nelle.
La question de principe étant réglée et le
terrain étant acquis, le service de l’Archi-
tecture fut chargé d’étudier un projet. La
difficulté du problème résultait surtout de
la forme extrêmement allongée du terrain
sur la rue Gustave-Brindeau et de son peu
de profondeur. Cinq projets furent succes-
sivement dressés, et c’est après un long et
minutieux examen que les Commissions des
Bâtiments et des Finances s’arrêtèrent au
cinquième projet qu’elles adoptèrent à l’u-
nanimité.
D’une façon générale, lès deux bâtiments
principaux, contenant lés classes, seront
disposés dans le fond du terrain et symé-
triquement par rapport à une perpendicu-
laire sur la rue Gustave-Brindeau. Ils for-
meront entre eux, pour s’équilibrer autour
de cet axé, un angle à peine sensible en
forme d’accent circonflexe: En avant de cës
deux bâtiments, (à deux étages sur rez-de-
çliaussée), dout l|un.,_celui de gauche, sera
attribué à l’Ecole dé garçons, et l’autre, ce-
lui de droite, à l’Ecole des fille?, se trouve-
ront deux cours de récréation mitoyennes.
En bordure sur la rue Gustave-Brindeau, le
mur de clôture. Ce mur sera assez bas sur-
monté de piles espacées, avec remplissage
èn panneaux de tôle: Des portes "'charretiè-
res donneront accès dans les deux.cour».
En façade sur ta rue, aux extrémités N. et
S. des cours, seront édifiés les pavillons du
directeur et de la directrice.
L’Ecole maternelle, en-bordure sur la rue
de Valmy, aura son pavillon de ia direc-
trice sur le pan coupé situé à l’intersection
des deux rues. L’entrée de l’école, suréle-
vée seulement d’un seuil, donnera arccèis à
on premier vestibule où les parents pour-
ront attendre les enfants ; un deuxième ves-
tibule formera vestiaire et servira aussi de
dépôt de paniers. Une gaierie vitrée, don-
nera accès aux classes, à la cantine, au
préau et aux w.-c. Tous les locaux de
l’Ecole maternelle seront ventilés en sous-
s&l et à l’abri des eaux souterraines.
Les deux écoles de garçons et de filles
Auront leur bâtiment au fond des cours
centrales, ainsi que nous l’avons dit ; les
façades sur cours seront ensoleillées pen-
dant ia plus grande partie de ia journée,
étant exposéesau S.-O., et les classes se-
roïïTprotégées contre les vents du N.-E.
par une galerie régnant sur toute la largeur
des bâtiments, et à chaque étage.
Le nombre des classes sera de onze par
école, avee cuisine et euisine-cantine. L’E-
cole de filles comportera en outre une vaste-
salle disposée en vue de l’enseignement
Par suite de la nécessité d’assurer aux
classes un éclairage bilatéral, on a été obli-
gé de distraire, de la superficie totale, des
parties de terrain qui formeront dégagement
ou courettes en longueur, de 4 mètres de
large au minimum,en arrière des bâtiments
principaux. Mais ce terrain ne sera pas per-’
du. 11 servira à établir les diverses dépen-
dances comme buanderies et séchoirs.
Puis, derrière l’Ecole des garçons, un tir
scolaire pourra être installé très aisément,
tandis que la classe ménagère pourra être
étendue derrière l’Ecole de filles.
La cour de récréation aura, dans chacune
des Ecoles primaires, une superficie de
1,176 mètres carrés ; la cour de l’Ecole ma-
ternelle aura 760 mètres carrés.
Ajoutons que la surface des classes sera
de 68 m. c. 50 et que, dans l’ensemble,
l’Ecole de filles occupera 2.620 mètres car-
rés, l’Ecole de garçons 2,546 mètres carrés,
l’Ecole maternelle 1,730 m. c. 7.
Le chauffage central sera installé dans les
trois écoles, avec chaudière spéciale pour
les pavillons du directeur et des directri-
ces. La lumière électrique sera installée
dans toutes les classes, locaux scolaires et
pavillons, avec un éclairage de secours au
gaz.
Disons enfin que le matériel scolaire a
ét^ prévu en tenant compte des tout der-
niers perfectionnements.
Telles sont, dans leurs grandes lignes*
les dispositions générales du nouveau grou-
pe scolaire.
Primitivement évaluée à 900,009 fr. en-
viron, la dépense totale sera plus considé-
rable encore par suite des difficultés ren-
contrées pour l’établissement des fondations.
C’est ainsi que le montent du devis défini-/
tif est de 1.029.736 fr. 82, dont 128.088 fr. 48
pour les fondations constituées par un vaste
plancher en ciment armé.
On ne pouvait faire face à cette dépense
autrement que par un emprunt d’égale
somme: Le Conseil municipal, dans sa
séance du 16 juillet 1913, approuva les
plans et devis, le cahier des charge? et vota
lès ressources nécessaires. Il décida un
emprunt de 1.029.736 fr. 82 remboursable
en 35 ans, et demanda, pour en assurer le
remboursement, de s’imposer extraordinai-
rement 1 centime 99/100 au principal des
quatre contributions directes.
Cette délibération a été approuvée par
l’autorité supérieure et c’est ainsi que le
3a Canton sera prochainement doté d’up
nouveau groupe scolaire qui lui était abso-
lument indispensable, et dont les plans,
dressés avec beaucoup de soin et de com-
pétence par M. de Glerfayt, architecte de la
Ville, joignent aux dispositions pratiques
les plus heureuses un aspect décoratif très
sobre et très élégant.
Tu. VALLÉE.
LES AFFAIRES D’ORIENT
Les Affaires Albanaises
Durazzo, 30 mal.
Le major hollandais Schieuss, qui a dirigé
pendant la n«it du 19 mai, les opérations
contre Essad pacha et dont l’autoritarisme
lui avau fait beaucoup d’ennemis, est parti
pour la Hollande. *
La Commission de contré e internationale
a décide de prier les puissances de faire des
représentations sérieuses à Constantinople en
raison ne ce fait qu’ii est.prouvé que le mou-
vement actuel de révolte a été machiné et
dirige par les jennes-turcs.
L’empereur d’Autriche a conféré & Abdv
b y Toptam, ministre de l'agriculture d’Ai-
hanie, la croix de commandeur de l’ordre
df rraiiçois-Joswph avec étoile, pour services
rendus à la société autrichienne de la Croix-*
Kuuge.
Dimanche 31 Mai
à 8 heures du matin
RÉCEPTION DU JURY A L’HOTEL DE VILLE
A 9 heures
CONCOURS DE LECTURE A VUE
(à buis clos)
fr? '"v''
A une heure de l’après-midi
GRAND DHFILÉ DES SOCIÉTÉS
Les Sictetés défileront daas l’ordre iad-q îé an programme.
Elles seront plaçaes, pour la réunion, su • deux ligues partantde la chaussée des Etats
üuis La première ligne, placée à gtuchs du. boulevard, pour les Siciétôs portant Ira 1
portant les numéros deèlîla fif*’ PlaCé 9 SUf H dr°‘t 0 da boulevard’ Poar *****
ITINÉRAIRE :
Chaussée des Etats-Unis, rùe de Paris, place Gambetta (côtés Sud, Ouest et Nord),
rue de Paris, place de 1 Hôtel-dq-Ville (côtés Sud et Ouest), boulevard de Strasbourg !
jusqu à la place Caruot (dislocation). 6
A 1 heure 1/2, plaça de l’Hôtel-de-Ville
RÉCEPTION OFFICIELLE DES SOCIÉTÉS PAR LES AUTORITÉS & LE JURY
A 2 heures et demie
GO INT COURS D'EXÉCUTION
LIEUX »E
Orphéons : Grand-Théâtre, Folies-Ber-
gère, Hôtel des Sociétés* Ecole de
Musique.
Les prix des places sont ainsi fixés :
Grand Théâtre : Divisions d’excellencé et pre-
mière division. Loges de première* et fauteuils
d’orchetsre, a franc, ; sialiês d’orefiè*trb, i fr. 50;
première gâterie et lége de deuxième galerie, 2
francs; -seconde galerie et parterre, 1 franc;
troisième galede, 50 centimes.
Hôsel des Sociétés, Ecole de Musique et Ecole
supérieure de filles :prix unique, i franc.
Harmonies et Symphonies ; Théâtre
-Omnia-Pathé, jardin de l:Hôtel-de-Viiie.
place Carnet. Efg;
Les prix d#s places sont ainsi fixés :
Théâtre-Cirque Ondoia ; Divisions d’exce lence
et dirions supérieures : Fauteuils d’orchestre et
loges ich«que,piae«>, 3 francs ; fauteuils de pour-
tour. 2 fr 60 ■; f.uteuils du ba«con et stalles de
piste. 2 francs ; premières de pourtour et premiè-
res de balcon, l fr. 60; secondes, t franc ; troi-
sièmes, 60 centimes.
Jardin de l’Hôtel-de Ville : Prix, 80 centimes,
Fanfares : Cinéma Gaumont, Jardin Saint-
Roch. Roud-Pomt, place Saint-Vincent-
de-Paul, place Thiers, place Danton,
place du Vieux-Marché, place Saint-
François, place Saint-Nicolas,
Prix des places ;
Ciné-’ a Gaumont : Division d’excellence, division
supérieure, première division. Fau euils série,
) fr. 60 ; fauteuil, 2' série, t fr. ; promenoir, 80
centimes.
Jardin SalÈt-Roch : 8) centimes.
{Auditions gratuites dans les autres lieux.)
CONCOURS Ï
Tambours et Clairons. — Place Mas-
sillon, place Gharles-Humbert, plâct
Bapaume (auditions gratuites).
Trompettes Cerele Franklin, Hal-
les Centrales.
Prix des plaç-.*s ; Cercle Franklin (division d’ex-
cét-ience et division supérieure), rez-de-chaussée,
n ; galerie’ 0 fr’ 2S- ~ HaUes Centrales,
u ir. zo.
Trompes de Chasse. — Place Saint-
Michel (auditions gratuites.
Accordéonistes s Salle des Employés de
commerce.
tsPrix d’entrée ; 60 centimes.
Estudiantinas : Palais de la Bourse.
Prix unique : 60 centimes.
Nota,.: i.i’g bureaux de location sont ouverts au
Grand-Théâtre, au Théâtre-Cirque et au Cinéma
Gaumont.
A 4 heures 1/2
CONCOURS D HONNEUR
Mêmes lit ux de concours que ci-dessus. — Les
prix d’entrée payes pour les concours d’exécution
donnent droit également au Concours d’honneur.
A 8 HEURES DU SOIR
BANQUET offert au JURY, salle de la Lyre Havraise.
A 8 HEURES 1/2 DU SOIR
CONCERT au Cercle Franklin, par les Sociétés Accordéonistes.
A 9 HEURES*
ILLUMINATION des principaux monuments et FÊTES dans les différents
quartiers de la Ville,
Aux Halles-Centrales : GRAND BAL DE NUIT.
Place Saint-Michel Î BAL A GRAND ORCHESTRE.
jjj ■. *§ÿQêMiQÿ'M
LES MIRACLES DE LA MER
111 PeUi Bavrt - CUciiè Petit havre
I.A. VILLA “ LES EISA BRUIVS ’♦
Dans la grande maison de la doalenr hu-
5 m.iine, ii est une salle que l’on ne traverse
sans-un serrement de roeur.
De pauvres être*, des enfants reposent,’
. étendus sur leur couche blanche. Il y a dans
la profondeur de leurs yeux mornes comme
le reflet osé des muettes résignations, dans
. la pâleur de leur visage toutes les détresses
d’imminentes tuber ufosés, dans la mai-
, greur de leurs bras allongés sur ia couver-
tu'é, l’évocation de ia mort qui rôde...-
C’est l’asile effarant de ces maux sournois
et terribles qui, peu à peu, avec une pro-
gression fatale, détruisent les sources de vie.
II?, rongent fra précieuses p rcelles à mesure
, q i'elles se forment, s’iuliltrent dans l’inti-
mité des tissus, fout de çes petits, à un âge
• où la fleur des radieuses jeunesses devrait
■ s’épanouir sur leurs fronts, des malheureux
déjà touchés par ia Faucheuse.
Oui, pauvres et chers petits êtres que ceux-
là, poitrines étroites et aplaties où les côtes
■ont saillie en arêtes vives, mines exsangues
que dévore l-inquiétuda des yeux, lamenta-
| bfos caprices d’une nature en mai de défor-
m .iiôn qui recroquevilla des membres, fit
dévier à l’excès de* colonnes vertébrales.
, surgir sous la peau flasque, en des bosses
étranges, l’apophyse des ver èb ras, et parut
i accentuer encore sa cruaot» » n torturant les
i co< ps avant de les livrer au Néant.
G est la salle toute blanche des blancheurs
d anémie, la salle des coxilgiques, des tu-
meurs, du mal de Pott, la salle da rachitis-
i me, da lymphatisme, de la scrofule, la re-
traite silencieuse et triste des aubes à peine
nées qui touchent déjà an crépuscule...
*
* *
Mais quoi î La science humaine, toujours
dressée d -vaut les plus angoissants problè-
mes, s’incline-t-eile, impuissante, et perd-elle
tout espoir au seuil de cet enter î
No<», certes. L’expérience a démontré que i
Ces maux sont curables, sans qu’il soit be-
soin pour cela d’une médication compliquée I
ni bieo savante.
La Nature, en ses fantaisies étranges, a i
do raé en même temps la cause de l’aff cirn i
et l’enseignement du remède. Il lui piaît de
combattre elle-même le mal qu’elle Git naî- i
tre. Je ne sais rien de plus saisissant, déplus <
éclatant dans sa haute portée philosophique, t
et aussi de plus consolant pour ia douleur
qui lui confie son ultimp espoir, qup ce rôle
mystérieux et puissant de ni fl IPOCP m irine.
La mer guérit les maux de* hommes,’
écrivait Euripide, prouvant par là que la
thal.çssotberapie n’est pas née d’hier et que
l’observation renouvelée de* choses orienta
le, jugement vers nne voie d’indéniable vé-
rité.
C’est à la mer, à son air, à son eau, à ses
sels, aux pouvoirs régénérateurs qu’elle ren-
ferme, A cette propriété de la cellule vitale
qui eut un nioment.l * poeiiqùe beauté d'une
image et est devenue une réalité fpim Ile,
c’est à la mer que l’oa de • an te désormais
de guérir les meuitris, de redonner au
corps la santé de ses muscles, la ref< rma-
tio « de «a charpente osseuse, le dév> ioppe-
metit de l’être harmonieux tout entier. J’al-
lais dire sa résurrection.
***
Un docteur ami m’a reçu, ces jours ci, au
seujl d’une maison peu connue où je vou-
drais vous conduire à mon tour pour vous
faire toucher du doigt le merveilleux mi-
racle.
C’est une élégante villa nichée dans un re-
pli de la côte de Sainte-Adresse au pied de ia
fa!a; e.
Elle occupe là une situation privi'égiée :
devant la mer et le plus, joli panorama oui
soit en la région normande, abritée de tous
les vents par I - coteau qui la surplombe,
préservée de a po ssière et du bruit de la
route, au milieu d’un bouquet de végéta-
tion.
De cette demeure particulière, des hom-
mes de science ont fait aujourd’hui un éta-
blissement de cure marine.
Ils ont eu l’ingéniosité pratique de ne
point, modifier l'aspect du logis, de lui lais-
ser sa coquette allure de villa Jnoderne,
dont les pignons ornementés s’avanc ent au-
dessus de larges bo\y wiadous et de balcons
fleuris.
L’„if. et la lumière l’inondent de toutes
parts. L’agrément pittoresque du site envi-
ronnant s’djoiwe à l’aurait de ia demeure.
Il semble qâ’il fait bon vivre ici dans ia
pureté de l’air qui vient du large sursaturé
de bienfaisants effl ives, dans la joie vibrante-
du jour, avec la majesté du tableau naturel’ -
Dernière Heure
PARI8. TROIS HEURES MATIN
Le Président de la Itépubliqae
EN BRETAGNE
. SAINT MALO. — Après la réception, le pré-
'Sitieot 06 la a visité PI voitur©
les villes do Saint-Malo, Paramô et Saint-
Servan.
A S h. 45, le président s’est embarqué sur
One vedette à vapeur pour se rendra à Di-
Dard.
Là encore, M. Poincaré est très acclamé.
A 7 heures, le président de la République
était de retour à Saint-Malo.
SAINT MALO. — Après quelques instants de
repos pn à la sous-préfecture, le président
de la République assiste, dàns la grande
salle des fêtes de la mairie, au banquet que
lui offrent la ville et la Chambre de com-
merce de Saint-Malo.
Le maire de Southampton et les délégués
anglais avaient été spécialement invités à ce
banquet.
Au champagne, M. Gasnier-Duparc, maire,
rappelle les origines de Saint Malo qai se
confondent avec les origines de la Gaule. Il
■U toute la joie que ses administrés éprou-
vent à recevoir le chef de l’Etat. Eu termi-
oant, il salue les représentants de ia ville de
Southampton, puis lève son verre en l’hou-
n«ir de M. Poincaré.
Le président, répondant an discours du
maire, dit qu il a été très touché de l'accueil
q_u il a rencontré. Après avoir salué les ma-
rins qui, chaque année, partent de Saint-
Malo pour Terre-Neave, Saint-Pierre-et-Mi-
lè.v^son verre en l’honneur de
Saint-Malo et de ses habitants.
Ira président de la République a quitté
Brieu(| 0 à ** poar 88 rôadre â Saint-
La Sitoalion Ministérielle
La retraite de M. Doumergue serait
probable
M. Gaston Duumergue, après s’être entre-
tenu hier matin de la situation politique et
parlementaire avec MM. Viviani et Bienveou-
Martin, a r^çu à la lin de l’après midi M.
Ltbrnn, ministre des colonies.
A l’heure actuelle, M Duumergae semble
avoir terminé ses consultations.
Les conversations qu'il a eues, soit avec
ses collègues du cabinet, soit avec de nom-
breux sénateurs ou députés permettraient,
assure-t-on, de considérer sa retraite comme
très probable. ,
Toutefois, avant de faire connaître sa déci-
sion, le président du Conseil conférera à
nouveau avec les membres dn cabinet
Geux-ci ont été convoqués pour lundi ma-
tin, à 10 h. 30, au ministère des affaires
étrangères.
Cette conférence anra-t-elle ponr résultat
de modifier ia manière de voir de M. Gaston
Don m orgue ?
Il est certain que des.efforts on ce sens
seront tentés par les collaborateurs de M.
Duumergue, mais les personnalités politi-
ques oui, ces jours derniers, ont eu Poeca-
sion d approcher le président du Comraii, in-
clinent fortement à penser que toutes ces
instances seront vaines.
Il a paru en effet que le président du Con-
seil, tout en contestant que sa retraite pût
présenter de sérieux inconvénients au point
de vu8 politique, s'évertuait à réfuter les
arguments qu'on faisait valoir en laveur de
son maintien au pouvoir.
M. Gaston D cvnergue estimerait que la
tache quH a j^oursuirte au mil te* de diffi-
cultés sans nombre est achevée, du moins
en ce qui fe concerna.
Q'safft au choix de soa successeur, M. Dou-
mergne est convaincu qu'il sera singusère-
mont facilité du fuit que l’oeuvre à poursui-
vre s’impose par la force même des choses
et que nui dans les rang* du parti républi-
cain n’entend se dérober à l’effort néces-
saire.
M. Douraergue aurait également ajouté
qu il ten.*« à rendre hommage à tous ses
collaborateurs du cabinet dont la collabora-
tion loyale, cordiale et affectueuse lui a été
si précieuse.
Parlant de M. Viviani dont il se plaît à
vanter le grand talent et le sens profond dei
réalités, il aurait laissé eatendre qu’il était
au nombre de ceux au concours desquels il
conseillerait, le cas échéant, de faire appel.
M. Dqum»rgua voodrait également donner
un conseil à l'homme politique quel qu’il soit
qui sera appelé à lui succéder, en raison de
la complexité et de l’importance des pro-
blèmesqei solliciteront son attention, des
obligations auxquelles ii aura à taire face.
Ii l’engagerait très vivement à ne pas ajou-
ter au fardeau de la présidence dp Conseil,
celui de la direction du ministère des affaires
étrangères.
H sait, par l'expérience qu’il vient de f ire
combien est difficile lé cumul de ces deux
importantes tournions.
Telles sont en substance les déclarations
qu'aurait laites M. Duumergoeet que quel-
ques-uns de ceux qui affirmaient ■ les avoir
recueillies, répétaient hier après midi dans
les couloirs de la Chambre.
Comme on le voit, elles indiquent qn’à
moins d’un revirement que certains conti-
nuent à espérer, la démission du cabinet
sera ch. s • faite dans le» premiers jours da
la semaine prochaine. [Havas).
CONTRE LES KOSOPOLES
Le Congrès des voyageurs de commerce a
volé une motie- '•outre les monopoles quels
quila soient.
■me,".-.. ■. 1 ", '■■y
Le Naufrage
de P “ EffifHess-ef-Irelani "
Réponse dé George V à M. Poincaré
Le president de la République a reçu de
§a Majesté le roi d’Angleterre le télégramme
suivant :
I « Londres, 30 mai.
» Monsieur le Président de la République
Française, Paris.
*> Je m’empresse devons envoyer. Mon-
sieur le président, mes sincères remercie-
ments des condoléances qoe vous avez bien
voulu m’adre&.->er au sujet du terrible désas-
fre de I ’Empress-of-Ireland.
fi » La sympathie du peuple français en
cette triste, circonstance, m’est parlieulière-
nient précieuse.
» Signé : GEORGE. »
Les condoléances du Gouvernement français
Le président du Comcd a eha gé M. Paul
Cambon, ambassadeur de Franc*- à Londres,
d’exprimer au gouvernement britannique les
condoléances du gouvernement de ia Répu-
blique à l’occasion de la catastiophe de l'Em-
press-of-Irelund.
II y avait à bord 5 millions
d’argent en barre
MONTREAL. — Il y avait à bord del’Ejnpnws-
of-lretaud pour environ cinq millious de
francs d’argent en barre, venant des mines
de Cobalt.
Les Circonstances de la Catastrophé
• QUÉBEC. — On donne ici lés détails sni-
«ious sffr les dernières manoeuvres qui an-
rme >t précédé le catastrophe.
L Emnress-of Ireland était passé en voe de
Rimouski à t h. 30 du matin. A ce moment.
il n’y avait pas de brouillard à proprement
, parler, mais de Ii brume.
Le capitaine Kendall se trouvant sur le
pont, ordonna le ralentissement de la vi-
tesse. Il aperçut bientôt le fen d’un vapeur
qui s’approchait et donna l’ordre de stopper.
Aux coups d* 8‘fflet de VEmpress-of-Ieeland,
le vapeur répondit, indiquant que les si-
gnaux avaient été compris.
Une distance de deux milles séparait les
des*x bâ iments au moment de cette ma-
noeuvre.
Comme le«navire inconnn approchait et
qqe le transatlantique avait on peu dé»ié de
sa roule (ses machines étant à l’arrêt com-
plet) le capitaine ordonna machine en ar-
rière.
LaStorstai avançait toujours. On suppose
que son capitaine, pensait avoir le temp* de
croiser VEmpress-of Ireland à l’avant. Tou-
jours est-il que sa prune vint donner par
tribord. Le Storstad reeula. laissant apparaî-
tre dans la Coque du paquebot an trou béant
par où i’eau s’engouffrait avec une rapidité
inouïe.
UN ÉLÈVE AVIATEUR SE NOIE
ANTIBES. — L’élève aviateor Agostinelli,
âg*> d.' 26 ans, de l’école d’aviation d’Amibes,
e*t tombé à la mer a 5 heures, d’uae hau-
teur de deux cents mètres et à trois cents
mètres
L’appareil a coulé immédiatement, entraî-
nant l’aviateur.
D s secours ont été immédiatement en-
voyés.mais le corps de l’aviateur n’a ou être
retrouvé.
TABLEAU DE CONCOURS
DELA LÉGION-D’HONNEUR
M Loevenbrnck, capitaine au groupe ter-
ritorial du 2» régiment d'artillerie à pied an
H ’?* , e inscrit an tableau «mcours«le
1914 d« u Legion-d’Honnear, oour le grade
de chevalier.
**-*----* --- .... ..■.'■.T—
CHUTE D'UN AVIATEUR
MARSEILLE — L’aviateur MoissTat, part T
hier ma on de l’aérodrome du Pas-des-Lan-
cv' S, pour évoluer au-dessus de Marignane,
a fait une chute sur l’étang de Boimon où
son appareil s’est enffzé.
L’aviateur est indemne.
EXPLOSION DANS UN CHARBONNAGE
LEEDS. Une explosion s’est produite hier
à deux heures de l'après-midi aux charbon-
nages de Siikestone, à Warncliffe.
L’AGITATION CHEZ LES^flMM^j
Dt TRAMWAYS DE IM
MARSEILLE. — Une grève d^B
tramways paraît inévitable.
Hier m-itm,les,ouvriers dé
la Bourse du Travail, ont “Voté la gtève^^^H
Un meeting de tonte la corporation doiffH
avoir lieu dans ia soirée.
Des gendarmes sont arrivés de divers
points ; tes troupes ont été consign es.
La retraite aux flambeaux qui devait avoir
lieu a été d commandée.
Le dépôt des tramways a reçu des appro-
visionnements pour la troupe aoe l’on at ¬
tend des environs.
LE GRAND PRIX AUTG$3ftBJlE
D'iüOjÂf! APQLIS
Victoires Françaises
INDIANAPOLIS. — Le grand prix antomobile
couru hier sur une distance de 500 milles* a
été gagné par le françûs Thomas qui a cou-
vert fa distance en 6 h. 3 45’*, ce qui conatr
tue un record.
Le français Doray s'est classe second.
Rufin, le troisième est ie français Guyot.
Tous trois conduisaient des voitures fran-
i «aises,
* ;
Administratear- Délégué-Gérant
O. R AN DO L. ET
«} . • ' —■ ' 1 ■ . . '
IWitradn. Impressions il Annonces, TEL. 10.17
85, Bue Fontanelle, 35
Adressa Télégraphique : RANDOLET Havre
Le Petit Havre
ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
RÉDACTEUR EN CHEF
J.-J. CASPAR - JORDAN
ïéléplione t 14.90
Secrétaire Général : TH. VALLÉE
Rédaction, 35, ru© Fontanelle - Tél. 7.bD
AK'BTOiIS'CES
AU HAVRE BUREAU DU JOURNAL, 112, bout* de Strasoourg.
( L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
A PARIS j seule chargée de recevoir les Annonces pour
( le Journal.
| ABONNEMENTS TROIS Mois Six Mois UN An
| Le Havre, la Seine-Inférieure, l’Eure. . „ „
l’Oise et la Somme ’\ 4 50 » Fr. AS Fr.
Autres Départements tt sv « * -*** -».» t
Union Postale i<> , so Fr i 40 ■
. .J? s'abonne également, SANS FRAIS, dans tous les Bureaux de Poste de France !
AFFAIRES MUNICIPALES
Un Nouveau Groupe Scolaire
dans le 3' Canton
' L’augmentation continue de ia popula-
tion du 3e Canton avait fait, dès longtemps,
apparaître la nécéssité de créer de nou-
velles écoles dans cette partie de notre
ville, d’autant què les statistiques faisaient
ressortir l’encombrement excessif des écoles
existantes. Et c’est pourquoi, dès 1910, le
Conseil municipal votait l'acquisition d’un
terrain situé rue Gustave-Bandeau, à
Pangle de la rue de Valmy, pour la somme
de 111.460 fr., — terrain d’une étendue
Considérable et dont la plus grande partie,
6.,890 mètres carrés, était dès lors destinée
à l'édification d’un important groupe sco-
laire composé d’une Ecole de garçons,
d’une Ecole de filles et d’une Ecole mater-
nelle.
La question de principe étant réglée et le
terrain étant acquis, le service de l’Archi-
tecture fut chargé d’étudier un projet. La
difficulté du problème résultait surtout de
la forme extrêmement allongée du terrain
sur la rue Gustave-Brindeau et de son peu
de profondeur. Cinq projets furent succes-
sivement dressés, et c’est après un long et
minutieux examen que les Commissions des
Bâtiments et des Finances s’arrêtèrent au
cinquième projet qu’elles adoptèrent à l’u-
nanimité.
D’une façon générale, lès deux bâtiments
principaux, contenant lés classes, seront
disposés dans le fond du terrain et symé-
triquement par rapport à une perpendicu-
laire sur la rue Gustave-Brindeau. Ils for-
meront entre eux, pour s’équilibrer autour
de cet axé, un angle à peine sensible en
forme d’accent circonflexe: En avant de cës
deux bâtiments, (à deux étages sur rez-de-
çliaussée), dout l|un.,_celui de gauche, sera
attribué à l’Ecole dé garçons, et l’autre, ce-
lui de droite, à l’Ecole des fille?, se trouve-
ront deux cours de récréation mitoyennes.
En bordure sur la rue Gustave-Brindeau, le
mur de clôture. Ce mur sera assez bas sur-
monté de piles espacées, avec remplissage
èn panneaux de tôle: Des portes "'charretiè-
res donneront accès dans les deux.cour».
En façade sur ta rue, aux extrémités N. et
S. des cours, seront édifiés les pavillons du
directeur et de la directrice.
L’Ecole maternelle, en-bordure sur la rue
de Valmy, aura son pavillon de ia direc-
trice sur le pan coupé situé à l’intersection
des deux rues. L’entrée de l’école, suréle-
vée seulement d’un seuil, donnera arccèis à
on premier vestibule où les parents pour-
ront attendre les enfants ; un deuxième ves-
tibule formera vestiaire et servira aussi de
dépôt de paniers. Une gaierie vitrée, don-
nera accès aux classes, à la cantine, au
préau et aux w.-c. Tous les locaux de
l’Ecole maternelle seront ventilés en sous-
s&l et à l’abri des eaux souterraines.
Les deux écoles de garçons et de filles
Auront leur bâtiment au fond des cours
centrales, ainsi que nous l’avons dit ; les
façades sur cours seront ensoleillées pen-
dant ia plus grande partie de ia journée,
étant exposéesau S.-O., et les classes se-
roïïTprotégées contre les vents du N.-E.
par une galerie régnant sur toute la largeur
des bâtiments, et à chaque étage.
Le nombre des classes sera de onze par
école, avee cuisine et euisine-cantine. L’E-
cole de filles comportera en outre une vaste-
salle disposée en vue de l’enseignement
Par suite de la nécessité d’assurer aux
classes un éclairage bilatéral, on a été obli-
gé de distraire, de la superficie totale, des
parties de terrain qui formeront dégagement
ou courettes en longueur, de 4 mètres de
large au minimum,en arrière des bâtiments
principaux. Mais ce terrain ne sera pas per-’
du. 11 servira à établir les diverses dépen-
dances comme buanderies et séchoirs.
Puis, derrière l’Ecole des garçons, un tir
scolaire pourra être installé très aisément,
tandis que la classe ménagère pourra être
étendue derrière l’Ecole de filles.
La cour de récréation aura, dans chacune
des Ecoles primaires, une superficie de
1,176 mètres carrés ; la cour de l’Ecole ma-
ternelle aura 760 mètres carrés.
Ajoutons que la surface des classes sera
de 68 m. c. 50 et que, dans l’ensemble,
l’Ecole de filles occupera 2.620 mètres car-
rés, l’Ecole de garçons 2,546 mètres carrés,
l’Ecole maternelle 1,730 m. c. 7.
Le chauffage central sera installé dans les
trois écoles, avec chaudière spéciale pour
les pavillons du directeur et des directri-
ces. La lumière électrique sera installée
dans toutes les classes, locaux scolaires et
pavillons, avec un éclairage de secours au
gaz.
Disons enfin que le matériel scolaire a
ét^ prévu en tenant compte des tout der-
niers perfectionnements.
Telles sont, dans leurs grandes lignes*
les dispositions générales du nouveau grou-
pe scolaire.
Primitivement évaluée à 900,009 fr. en-
viron, la dépense totale sera plus considé-
rable encore par suite des difficultés ren-
contrées pour l’établissement des fondations.
C’est ainsi que le montent du devis défini-/
tif est de 1.029.736 fr. 82, dont 128.088 fr. 48
pour les fondations constituées par un vaste
plancher en ciment armé.
On ne pouvait faire face à cette dépense
autrement que par un emprunt d’égale
somme: Le Conseil municipal, dans sa
séance du 16 juillet 1913, approuva les
plans et devis, le cahier des charge? et vota
lès ressources nécessaires. Il décida un
emprunt de 1.029.736 fr. 82 remboursable
en 35 ans, et demanda, pour en assurer le
remboursement, de s’imposer extraordinai-
rement 1 centime 99/100 au principal des
quatre contributions directes.
Cette délibération a été approuvée par
l’autorité supérieure et c’est ainsi que le
3a Canton sera prochainement doté d’up
nouveau groupe scolaire qui lui était abso-
lument indispensable, et dont les plans,
dressés avec beaucoup de soin et de com-
pétence par M. de Glerfayt, architecte de la
Ville, joignent aux dispositions pratiques
les plus heureuses un aspect décoratif très
sobre et très élégant.
Tu. VALLÉE.
LES AFFAIRES D’ORIENT
Les Affaires Albanaises
Durazzo, 30 mal.
Le major hollandais Schieuss, qui a dirigé
pendant la n«it du 19 mai, les opérations
contre Essad pacha et dont l’autoritarisme
lui avau fait beaucoup d’ennemis, est parti
pour la Hollande. *
La Commission de contré e internationale
a décide de prier les puissances de faire des
représentations sérieuses à Constantinople en
raison ne ce fait qu’ii est.prouvé que le mou-
vement actuel de révolte a été machiné et
dirige par les jennes-turcs.
L’empereur d’Autriche a conféré & Abdv
b y Toptam, ministre de l'agriculture d’Ai-
hanie, la croix de commandeur de l’ordre
df rraiiçois-Joswph avec étoile, pour services
rendus à la société autrichienne de la Croix-*
Kuuge.
Dimanche 31 Mai
à 8 heures du matin
RÉCEPTION DU JURY A L’HOTEL DE VILLE
A 9 heures
CONCOURS DE LECTURE A VUE
(à buis clos)
fr? '"v''
A une heure de l’après-midi
GRAND DHFILÉ DES SOCIÉTÉS
Les Sictetés défileront daas l’ordre iad-q îé an programme.
Elles seront plaçaes, pour la réunion, su • deux ligues partantde la chaussée des Etats
üuis La première ligne, placée à gtuchs du. boulevard, pour les Siciétôs portant Ira 1
portant les numéros deèlîla fif*’ PlaCé 9 SUf H dr°‘t 0 da boulevard’ Poar *****
ITINÉRAIRE :
Chaussée des Etats-Unis, rùe de Paris, place Gambetta (côtés Sud, Ouest et Nord),
rue de Paris, place de 1 Hôtel-dq-Ville (côtés Sud et Ouest), boulevard de Strasbourg !
jusqu à la place Caruot (dislocation). 6
A 1 heure 1/2, plaça de l’Hôtel-de-Ville
RÉCEPTION OFFICIELLE DES SOCIÉTÉS PAR LES AUTORITÉS & LE JURY
A 2 heures et demie
GO INT COURS D'EXÉCUTION
LIEUX »E
Orphéons : Grand-Théâtre, Folies-Ber-
gère, Hôtel des Sociétés* Ecole de
Musique.
Les prix des places sont ainsi fixés :
Grand Théâtre : Divisions d’excellencé et pre-
mière division. Loges de première* et fauteuils
d’orchetsre, a franc, ; sialiês d’orefiè*trb, i fr. 50;
première gâterie et lége de deuxième galerie, 2
francs; -seconde galerie et parterre, 1 franc;
troisième galede, 50 centimes.
Hôsel des Sociétés, Ecole de Musique et Ecole
supérieure de filles :prix unique, i franc.
Harmonies et Symphonies ; Théâtre
-Omnia-Pathé, jardin de l:Hôtel-de-Viiie.
place Carnet. Efg;
Les prix d#s places sont ainsi fixés :
Théâtre-Cirque Ondoia ; Divisions d’exce lence
et dirions supérieures : Fauteuils d’orchestre et
loges ich«que,piae«>, 3 francs ; fauteuils de pour-
tour. 2 fr 60 ■; f.uteuils du ba«con et stalles de
piste. 2 francs ; premières de pourtour et premiè-
res de balcon, l fr. 60; secondes, t franc ; troi-
sièmes, 60 centimes.
Jardin de l’Hôtel-de Ville : Prix, 80 centimes,
Fanfares : Cinéma Gaumont, Jardin Saint-
Roch. Roud-Pomt, place Saint-Vincent-
de-Paul, place Thiers, place Danton,
place du Vieux-Marché, place Saint-
François, place Saint-Nicolas,
Prix des places ;
Ciné-’ a Gaumont : Division d’excellence, division
supérieure, première division. Fau euils série,
) fr. 60 ; fauteuil, 2' série, t fr. ; promenoir, 80
centimes.
Jardin SalÈt-Roch : 8) centimes.
{Auditions gratuites dans les autres lieux.)
CONCOURS Ï
Tambours et Clairons. — Place Mas-
sillon, place Gharles-Humbert, plâct
Bapaume (auditions gratuites).
Trompettes Cerele Franklin, Hal-
les Centrales.
Prix des plaç-.*s ; Cercle Franklin (division d’ex-
cét-ience et division supérieure), rez-de-chaussée,
n ; galerie’ 0 fr’ 2S- ~ HaUes Centrales,
u ir. zo.
Trompes de Chasse. — Place Saint-
Michel (auditions gratuites.
Accordéonistes s Salle des Employés de
commerce.
tsPrix d’entrée ; 60 centimes.
Estudiantinas : Palais de la Bourse.
Prix unique : 60 centimes.
Nota,.: i.i’g bureaux de location sont ouverts au
Grand-Théâtre, au Théâtre-Cirque et au Cinéma
Gaumont.
A 4 heures 1/2
CONCOURS D HONNEUR
Mêmes lit ux de concours que ci-dessus. — Les
prix d’entrée payes pour les concours d’exécution
donnent droit également au Concours d’honneur.
A 8 HEURES DU SOIR
BANQUET offert au JURY, salle de la Lyre Havraise.
A 8 HEURES 1/2 DU SOIR
CONCERT au Cercle Franklin, par les Sociétés Accordéonistes.
A 9 HEURES*
ILLUMINATION des principaux monuments et FÊTES dans les différents
quartiers de la Ville,
Aux Halles-Centrales : GRAND BAL DE NUIT.
Place Saint-Michel Î BAL A GRAND ORCHESTRE.
jjj ■. *§ÿQêMiQÿ'M
LES MIRACLES DE LA MER
111 PeUi Bavrt - CUciiè Petit havre
I.A. VILLA “ LES EISA BRUIVS ’♦
Dans la grande maison de la doalenr hu-
5 m.iine, ii est une salle que l’on ne traverse
sans-un serrement de roeur.
De pauvres être*, des enfants reposent,’
. étendus sur leur couche blanche. Il y a dans
la profondeur de leurs yeux mornes comme
le reflet osé des muettes résignations, dans
. la pâleur de leur visage toutes les détresses
d’imminentes tuber ufosés, dans la mai-
, greur de leurs bras allongés sur ia couver-
tu'é, l’évocation de ia mort qui rôde...-
C’est l’asile effarant de ces maux sournois
et terribles qui, peu à peu, avec une pro-
gression fatale, détruisent les sources de vie.
II?, rongent fra précieuses p rcelles à mesure
, q i'elles se forment, s’iuliltrent dans l’inti-
mité des tissus, fout de çes petits, à un âge
• où la fleur des radieuses jeunesses devrait
■ s’épanouir sur leurs fronts, des malheureux
déjà touchés par ia Faucheuse.
Oui, pauvres et chers petits êtres que ceux-
là, poitrines étroites et aplaties où les côtes
■ont saillie en arêtes vives, mines exsangues
que dévore l-inquiétuda des yeux, lamenta-
| bfos caprices d’une nature en mai de défor-
m .iiôn qui recroquevilla des membres, fit
dévier à l’excès de* colonnes vertébrales.
, surgir sous la peau flasque, en des bosses
étranges, l’apophyse des ver èb ras, et parut
i accentuer encore sa cruaot» » n torturant les
i co< ps avant de les livrer au Néant.
G est la salle toute blanche des blancheurs
d anémie, la salle des coxilgiques, des tu-
meurs, du mal de Pott, la salle da rachitis-
i me, da lymphatisme, de la scrofule, la re-
traite silencieuse et triste des aubes à peine
nées qui touchent déjà an crépuscule...
*
* *
Mais quoi î La science humaine, toujours
dressée d -vaut les plus angoissants problè-
mes, s’incline-t-eile, impuissante, et perd-elle
tout espoir au seuil de cet enter î
No<», certes. L’expérience a démontré que i
Ces maux sont curables, sans qu’il soit be-
soin pour cela d’une médication compliquée I
ni bieo savante.
La Nature, en ses fantaisies étranges, a i
do raé en même temps la cause de l’aff cirn i
et l’enseignement du remède. Il lui piaît de
combattre elle-même le mal qu’elle Git naî- i
tre. Je ne sais rien de plus saisissant, déplus <
éclatant dans sa haute portée philosophique, t
et aussi de plus consolant pour ia douleur
qui lui confie son ultimp espoir, qup ce rôle
mystérieux et puissant de ni fl IPOCP m irine.
La mer guérit les maux de* hommes,’
écrivait Euripide, prouvant par là que la
thal.çssotberapie n’est pas née d’hier et que
l’observation renouvelée de* choses orienta
le, jugement vers nne voie d’indéniable vé-
rité.
C’est à la mer, à son air, à son eau, à ses
sels, aux pouvoirs régénérateurs qu’elle ren-
ferme, A cette propriété de la cellule vitale
qui eut un nioment.l * poeiiqùe beauté d'une
image et est devenue une réalité fpim Ile,
c’est à la mer que l’oa de • an te désormais
de guérir les meuitris, de redonner au
corps la santé de ses muscles, la ref< rma-
tio « de «a charpente osseuse, le dév> ioppe-
metit de l’être harmonieux tout entier. J’al-
lais dire sa résurrection.
***
Un docteur ami m’a reçu, ces jours ci, au
seujl d’une maison peu connue où je vou-
drais vous conduire à mon tour pour vous
faire toucher du doigt le merveilleux mi-
racle.
C’est une élégante villa nichée dans un re-
pli de la côte de Sainte-Adresse au pied de ia
fa!a; e.
Elle occupe là une situation privi'égiée :
devant la mer et le plus, joli panorama oui
soit en la région normande, abritée de tous
les vents par I - coteau qui la surplombe,
préservée de a po ssière et du bruit de la
route, au milieu d’un bouquet de végéta-
tion.
De cette demeure particulière, des hom-
mes de science ont fait aujourd’hui un éta-
blissement de cure marine.
Ils ont eu l’ingéniosité pratique de ne
point, modifier l'aspect du logis, de lui lais-
ser sa coquette allure de villa Jnoderne,
dont les pignons ornementés s’avanc ent au-
dessus de larges bo\y wiadous et de balcons
fleuris.
L’„if. et la lumière l’inondent de toutes
parts. L’agrément pittoresque du site envi-
ronnant s’djoiwe à l’aurait de ia demeure.
Il semble qâ’il fait bon vivre ici dans ia
pureté de l’air qui vient du large sursaturé
de bienfaisants effl ives, dans la joie vibrante-
du jour, avec la majesté du tableau naturel’ -
Dernière Heure
PARI8. TROIS HEURES MATIN
Le Président de la Itépubliqae
EN BRETAGNE
. SAINT MALO. — Après la réception, le pré-
'Sitieot 06 la a visité PI voitur©
les villes do Saint-Malo, Paramô et Saint-
Servan.
A S h. 45, le président s’est embarqué sur
One vedette à vapeur pour se rendra à Di-
Dard.
Là encore, M. Poincaré est très acclamé.
A 7 heures, le président de la République
était de retour à Saint-Malo.
SAINT MALO. — Après quelques instants de
repos pn à la sous-préfecture, le président
de la République assiste, dàns la grande
salle des fêtes de la mairie, au banquet que
lui offrent la ville et la Chambre de com-
merce de Saint-Malo.
Le maire de Southampton et les délégués
anglais avaient été spécialement invités à ce
banquet.
Au champagne, M. Gasnier-Duparc, maire,
rappelle les origines de Saint Malo qai se
confondent avec les origines de la Gaule. Il
■U toute la joie que ses administrés éprou-
vent à recevoir le chef de l’Etat. Eu termi-
oant, il salue les représentants de ia ville de
Southampton, puis lève son verre en l’hou-
n«ir de M. Poincaré.
Le président, répondant an discours du
maire, dit qu il a été très touché de l'accueil
q_u il a rencontré. Après avoir salué les ma-
rins qui, chaque année, partent de Saint-
Malo pour Terre-Neave, Saint-Pierre-et-Mi-
lè.v^son verre en l’honneur de
Saint-Malo et de ses habitants.
Ira président de la République a quitté
Brieu(| 0 à ** poar 88 rôadre â Saint-
La Sitoalion Ministérielle
La retraite de M. Doumergue serait
probable
M. Gaston Duumergue, après s’être entre-
tenu hier matin de la situation politique et
parlementaire avec MM. Viviani et Bienveou-
Martin, a r^çu à la lin de l’après midi M.
Ltbrnn, ministre des colonies.
A l’heure actuelle, M Duumergae semble
avoir terminé ses consultations.
Les conversations qu'il a eues, soit avec
ses collègues du cabinet, soit avec de nom-
breux sénateurs ou députés permettraient,
assure-t-on, de considérer sa retraite comme
très probable. ,
Toutefois, avant de faire connaître sa déci-
sion, le président du Conseil conférera à
nouveau avec les membres dn cabinet
Geux-ci ont été convoqués pour lundi ma-
tin, à 10 h. 30, au ministère des affaires
étrangères.
Cette conférence anra-t-elle ponr résultat
de modifier ia manière de voir de M. Gaston
Don m orgue ?
Il est certain que des.efforts on ce sens
seront tentés par les collaborateurs de M.
Duumergue, mais les personnalités politi-
ques oui, ces jours derniers, ont eu Poeca-
sion d approcher le président du Comraii, in-
clinent fortement à penser que toutes ces
instances seront vaines.
Il a paru en effet que le président du Con-
seil, tout en contestant que sa retraite pût
présenter de sérieux inconvénients au point
de vu8 politique, s'évertuait à réfuter les
arguments qu'on faisait valoir en laveur de
son maintien au pouvoir.
M. Gaston D cvnergue estimerait que la
tache quH a j^oursuirte au mil te* de diffi-
cultés sans nombre est achevée, du moins
en ce qui fe concerna.
Q'safft au choix de soa successeur, M. Dou-
mergne est convaincu qu'il sera singusère-
mont facilité du fuit que l’oeuvre à poursui-
vre s’impose par la force même des choses
et que nui dans les rang* du parti républi-
cain n’entend se dérober à l’effort néces-
saire.
M. Douraergue aurait également ajouté
qu il ten.*« à rendre hommage à tous ses
collaborateurs du cabinet dont la collabora-
tion loyale, cordiale et affectueuse lui a été
si précieuse.
Parlant de M. Viviani dont il se plaît à
vanter le grand talent et le sens profond dei
réalités, il aurait laissé eatendre qu’il était
au nombre de ceux au concours desquels il
conseillerait, le cas échéant, de faire appel.
M. Dqum»rgua voodrait également donner
un conseil à l'homme politique quel qu’il soit
qui sera appelé à lui succéder, en raison de
la complexité et de l’importance des pro-
blèmesqei solliciteront son attention, des
obligations auxquelles ii aura à taire face.
Ii l’engagerait très vivement à ne pas ajou-
ter au fardeau de la présidence dp Conseil,
celui de la direction du ministère des affaires
étrangères.
H sait, par l'expérience qu’il vient de f ire
combien est difficile lé cumul de ces deux
importantes tournions.
Telles sont en substance les déclarations
qu'aurait laites M. Duumergoeet que quel-
ques-uns de ceux qui affirmaient ■ les avoir
recueillies, répétaient hier après midi dans
les couloirs de la Chambre.
Comme on le voit, elles indiquent qn’à
moins d’un revirement que certains conti-
nuent à espérer, la démission du cabinet
sera ch. s • faite dans le» premiers jours da
la semaine prochaine. [Havas).
CONTRE LES KOSOPOLES
Le Congrès des voyageurs de commerce a
volé une motie- '•outre les monopoles quels
quila soient.
■me,".-.. ■. 1 ", '■■y
Le Naufrage
de P “ EffifHess-ef-Irelani "
Réponse dé George V à M. Poincaré
Le president de la République a reçu de
§a Majesté le roi d’Angleterre le télégramme
suivant :
I « Londres, 30 mai.
» Monsieur le Président de la République
Française, Paris.
*> Je m’empresse devons envoyer. Mon-
sieur le président, mes sincères remercie-
ments des condoléances qoe vous avez bien
voulu m’adre&.->er au sujet du terrible désas-
fre de I ’Empress-of-Ireland.
fi » La sympathie du peuple français en
cette triste, circonstance, m’est parlieulière-
nient précieuse.
» Signé : GEORGE. »
Les condoléances du Gouvernement français
Le président du Comcd a eha gé M. Paul
Cambon, ambassadeur de Franc*- à Londres,
d’exprimer au gouvernement britannique les
condoléances du gouvernement de ia Répu-
blique à l’occasion de la catastiophe de l'Em-
press-of-Irelund.
II y avait à bord 5 millions
d’argent en barre
MONTREAL. — Il y avait à bord del’Ejnpnws-
of-lretaud pour environ cinq millious de
francs d’argent en barre, venant des mines
de Cobalt.
Les Circonstances de la Catastrophé
• QUÉBEC. — On donne ici lés détails sni-
«ious sffr les dernières manoeuvres qui an-
rme >t précédé le catastrophe.
L Emnress-of Ireland était passé en voe de
Rimouski à t h. 30 du matin. A ce moment.
il n’y avait pas de brouillard à proprement
, parler, mais de Ii brume.
Le capitaine Kendall se trouvant sur le
pont, ordonna le ralentissement de la vi-
tesse. Il aperçut bientôt le fen d’un vapeur
qui s’approchait et donna l’ordre de stopper.
Aux coups d* 8‘fflet de VEmpress-of-Ieeland,
le vapeur répondit, indiquant que les si-
gnaux avaient été compris.
Une distance de deux milles séparait les
des*x bâ iments au moment de cette ma-
noeuvre.
Comme le«navire inconnn approchait et
qqe le transatlantique avait on peu dé»ié de
sa roule (ses machines étant à l’arrêt com-
plet) le capitaine ordonna machine en ar-
rière.
LaStorstai avançait toujours. On suppose
que son capitaine, pensait avoir le temp* de
croiser VEmpress-of Ireland à l’avant. Tou-
jours est-il que sa prune vint donner par
tribord. Le Storstad reeula. laissant apparaî-
tre dans la Coque du paquebot an trou béant
par où i’eau s’engouffrait avec une rapidité
inouïe.
UN ÉLÈVE AVIATEUR SE NOIE
ANTIBES. — L’élève aviateor Agostinelli,
âg*> d.' 26 ans, de l’école d’aviation d’Amibes,
e*t tombé à la mer a 5 heures, d’uae hau-
teur de deux cents mètres et à trois cents
mètres
L’appareil a coulé immédiatement, entraî-
nant l’aviateur.
D s secours ont été immédiatement en-
voyés.mais le corps de l’aviateur n’a ou être
retrouvé.
TABLEAU DE CONCOURS
DELA LÉGION-D’HONNEUR
M Loevenbrnck, capitaine au groupe ter-
ritorial du 2» régiment d'artillerie à pied an
H ’?* , e inscrit an tableau «mcours«le
1914 d« u Legion-d’Honnear, oour le grade
de chevalier.
**-*----* --- .... ..■.'■.T—
CHUTE D'UN AVIATEUR
MARSEILLE — L’aviateur MoissTat, part T
hier ma on de l’aérodrome du Pas-des-Lan-
cv' S, pour évoluer au-dessus de Marignane,
a fait une chute sur l’étang de Boimon où
son appareil s’est enffzé.
L’aviateur est indemne.
EXPLOSION DANS UN CHARBONNAGE
LEEDS. Une explosion s’est produite hier
à deux heures de l'après-midi aux charbon-
nages de Siikestone, à Warncliffe.
L’AGITATION CHEZ LES^flMM^j
Dt TRAMWAYS DE IM
MARSEILLE. — Une grève d^B
tramways paraît inévitable.
Hier m-itm,les,ouvriers dé
la Bourse du Travail, ont “Voté la gtève^^^H
Un meeting de tonte la corporation doiffH
avoir lieu dans ia soirée.
Des gendarmes sont arrivés de divers
points ; tes troupes ont été consign es.
La retraite aux flambeaux qui devait avoir
lieu a été d commandée.
Le dépôt des tramways a reçu des appro-
visionnements pour la troupe aoe l’on at ¬
tend des environs.
LE GRAND PRIX AUTG$3ftBJlE
D'iüOjÂf! APQLIS
Victoires Françaises
INDIANAPOLIS. — Le grand prix antomobile
couru hier sur une distance de 500 milles* a
été gagné par le françûs Thomas qui a cou-
vert fa distance en 6 h. 3 45’*, ce qui conatr
tue un record.
Le français Doray s'est classe second.
Rufin, le troisième est ie français Guyot.
Tous trois conduisaient des voitures fran-
i «aises,
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