Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1914-05-26
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 26 mai 1914 26 mai 1914
Description : 1914/05/26 (A34,N11980). 1914/05/26 (A34,N11980).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
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Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k172146c
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/12/2020
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Bulletin de l’Etranger
L’IMBROGLIO ALBANAIS
L’Albanie est de nouveau à l’ordre
du jour ; elle le sera souvent encore
pour le plaisir des amateurs de coups
de théâtre, sinon pour la tranquillité
de l'Europe. Pour cette fois, le prince
Guillaume a dû se réfugier à bord
d’un navire italien', d’ailleurs il n’y
est pas resté longtemps ; il est rentré
dans son Palais, et les événements
paraissent moins graves qu’il semblait
au premier abord.
Cependant, pour essayer de suivre
ce qui se passe et ce qui se prépare,
tragique ou simplement tragico-co-
mique, quelques éclaircissements sur
ce singulier Etat ne seront pas de trop.
Nous ne promettons pas d’ailleurs de
débrouiller complètement l’ «r imbro-
glio albanais » ; quand on aborde
unpareil pays, il faut scjaire un peu
une mentalité orientale et accepter,
avec un doux fatalisme, de ne pas
tout comprendre !
On sait que Y Albanie ne possède des
frontières que depuis peu ; tout juste
depuis le moment où elle a un roi.
C’est l’Autriche et VItalie, aidées de
l’Europe ignorante et résignée, qui lui
ont Jail ce double cadeau. La frontière
tracée au Nord lui va tant bien que
mal ; celle du Midi ne lui va pas du
tout, ou plutôt ne va pas à la popula-
tion épirote grecque qui, au nombre
de plus de 200.000 âmes, se trouve
contre toute justice englobée dans le
nouvel Etat. Il semble que ce faisant
les Puissances aient eu à coeur d’aug-
menter l’anarchie et de multiplier pour
l'avenir les occasions de troubles.
L’Albanie n’avait pas de Jrontières
parce que les Albanais étaient des mon-
tagnards belliqueux qui avaient leur
point d’appui dans la région escarpée
située en bordure de l’Adriatique, et
qui rayonnaient sur les hauts pla-
teaux de l’Est et du Sud, tantôt un
peu plus loin, tantôt un peu moins loin,
selon la dureté des temps et la J or-,
tline des armes /
Ce système d’expansion, d’incur-
sions et de razzias, a persisté jusqu"aux
dernières années de la domination ot-
tomane. du moins jusqu’à la chute
d’Abdul-Hamid. Le sultan rouge, vi-
vant dans la terreur perpétuelle d’un
attentat, recrutait sa garde parmi les ■
Albanais qu’il comblait de faveurs.
Or, pour tenir les Macédoniens, il lâ-
chait périodiquement sur eux ses fidè-
les Sujets, qui se conduisaient com-
me en pays conquis, avec une cruauté
dont oji n’a pas oublié le souvenir..
| D’ailleurs, si les Albanais sont ter- ,
\ribles pour leurs adversaires, ils ne
sont pas très tendres entre eux, et cela 1
pour la raison qu’ils se subdivisent en
peuplades rivales dont la langue cons- ■
titue le seul trait d’union ; l’abon- t
dance de divisions ethniques compén- j
sait l’absence de Jrontières et compté- (
lait l’anarchie foncière du pays. At- t
tention, maintenant, aux désignations
barbares que nous devons énumérer et
avec lesquels lès journalistes, dans 1
leurs informations, jonglent à qui \
9iieux mieux I * J
1 Les Albanais sé divisent d'abord en
*cux branches ; la branche guèglie, au
Nord et la branche toske, au Sud. Ces
deux branches se subdivisent chacune en
deux fractions bien tranchées : les
chrétiens et les musulmans ; parmi les
chrétiens il faut encore distinguer les
catholiques et les orthodoxes ; or on
sait le rôle que jouent en Orient les
divisions religieuses.
Les Guèghes chrétiens, au nombre
d’environ 3oo,ooo, sont catholiques et
sont connus sous le nom de Mirdites ;
ceux qui habitent les hautes vallées
de la montagne sont appelés Malis-
sores. Les Toskes chrétiens sont ortho-
doxes ; ils sont généralement désignés
sous ce nom de Toskes (ne pas dire
orthotoskes 1) ; ils sont environ
35o,ooo.
Des Guèghes et les Toskes musul-
mans sont appelés Arnautes ou Begs „•
ils forment la noblesse du pays, .béné-
ficiant de privilèges exorbitants et pos-
sédant le sol que les chrétiens culti-
vent à bail. Ils Sont cependant moins
nombreux que ceux-ci puisqu’ils ne
comptent en tout qu’environ 35o,ooo
.âmes.
Tout celanefait qu'un million d’Al-
banais à peu près sur une population
totale de i.joo.ooo âmes environ qui
a été attribuée à l’Etat albanais dont
la superficie est évaluée à 35,000 ki-
lomètres carrés ; nous avons déjà si-
gnalé les 200,000 Epirotes du Sud,
le reste de cette population bariolée se
compose de Serbes, de Bulgares, de
Koutzo-Valaques, de Turcs et d’Is-
raélites.
Les quelques détails que nous ve-
nons de donner suffisent pour montrer
quel tour de force ce serait que de
faire de ce guêpier sans cesse en ru-
meur un état ordonné et européanisé,
surtout si l’on y ajoute la rivalité aus-
tro-italienne qui «r broche sur le
tout. »
La très catholique' Autriche est la
protectrice séculaire des Mirdites et
Malissores qu’elle a fait entrer dans
l’entourage du prince Guillaume ; ils
fournissent même sa garde du corps
ce qui n’a pas été sans froisser les élé-
ments musulmans protégés, par contre-
coup, par Y Italie. Entre temps les
Epirotes-Grecs, abandonnés par l’Eu-
rope et par la Grèce même, se dispo-
sent à défendre leur autonomie les
armes a la main. Essad pacha,premier
ministre par intérim, encouragé par
l’Italie, prépare, par des armements,
la répression de ce mouvement. Le
prince Guillaume, sous l’inspiration
autrichienne, voit plutôt dans ces ar-
mements, des préparatifs d'un coup
d’Etat que Y ambition et l’astuce du
ministre ne rendent pas absolument
improbable. Essad pacha est arrêté
et exilé. Les Arnautes, furieux d’être
tenus à l’écart et de voir le sort infligé
à l’un de leurs principaux chefs,
prennent les armes et marchent sur
Durazzo, d’ailleurs en petit nombre.
La Cour s'affole et se réfugie sur un
navire italien, ce qui n’augmente pas
son prestige. Le prince Guillaume,
mieux inspiré par la suite, rentre
dans son Palais et parlemente avec les
insurgés.
Voilà, on quelques mots, où nous en
sommes pour le moment, si du moins
nos souvenirs d’Orient nous permet-
tent de comprendre quelque chose à
l’imbroglio albanais actuel.
CASPAR- JORDAN.
L’Ingénieur Pierre est ire
Une dernière fois, hier matin à Brest, M.
Bidard de la Noë a interrogé l'ingéDienr
Pierre et a continué l’apiôs-midi, à trois
heures.
C’est sur les dénonciations an ministère de
la Guerre qu’a porté l’interrogatoire. Pierre
a maintenu ses déclarations relatives aux
fraudes commises par M. Gadiou et a dé-
claré avoir voulu dégager sa responsa-
bilité.
Si je me suis décidé, a-t-il dit, à dénoncer l’in-
dusti iel au ministre compétent, c’est parce que
nous nous trouvions à fa veille du passage d’un
contrôleur et qu’il m’importait essentiellement de
dégager ma responsabilité personnelle.
J’avais prévenu mon patron r à maintes repri-
ses, je lui avais fait savoir que je parlerais s’il ne
prenait pas la résolution de fournir un coton de
meilleure qualité.
M. Cadiou n’avait nullement tenu compte de
mes avertissements.
Il continua ses malfaçons et il alla même, pour
s’assurer l’impunité, jusqu’à soudoyer certains
agents de le poudrerie d’Angoulême.
Hier soir, à 7 h. 1/2, après 109 jours de
détention, l’ingénieur a été mis en liberté
provisoire.
"*""'** * «dQfr»' M I IIIIMI I —a————g
L'Accident du Capitaine Voisin
L avion Jeanne-d’Arc, réparé après sa
chute au Hoc lors du passage an Havre de
Pescadrille 19, vient à nouveau d’être anéan-
ti. Mais cette fois, ainsi que nous le relations
hier, les deux passagers, ie capitaine Voisin,
commandant de l’escadrille, et son mécani-
cien, le sapeur Descios, ont été blessés.
Le Jeanne-d’Arc volait au-de3sas de l’Al-;
lier, à une quarantaine de mètres, lorsque
la chuté se produisit, soudaine, brutale.
L’appareil vint s’écraser sur la grève de cail-:
loux et dé sable de l’une des îles d’Abrext. j
Le capitaine Voisin a expliqué lui-même,
malgré ses souffrances, la cause de l’acci-
dent. Le boulon d’une tige vertigale mainte-
nant les ailes se rompit.
Détail terrible : l'officier et le sapeur eu- '
rent, pendant nn temps qni leur parut ef-
froyablement long, la claire notion de la
chute impossible à éviter.
Cet accident, dontest victime le chef d’nne
escadrille vaillante qni vient'de parcourir
pendant deux mois la France en couvrapt
pins de 7,000 kilomèîfss, a causé une grawfio
émotion.
Cliché et Piioto 1dit SiSürt
fl Instantané du Capitaine Voisin, pris à Bléiiüe
après le capotage du Caporal Clôt
c* 1 sa «vl iî
La Bonis Ecolo Pratique de Camerce et d’industrie
3POXJOS, JETT3STE1S FILLES
(Photo LALOUEMB
Ciidic fellt a vrt
Pob,if* difflandhè; im Article
sui la construction d. une nonvelleEcols prati-
que de Commerce et d’industrie pour jeunes
mies. Cette construction vient d’être com-
mencée rues Jnios-Le-Cesne, Thiébaut et
Bonnivet, et nous avons dit qu'elle parait
réaliser vraiment 1 Ecole Technique modèle,
Aiusi qu on peut s’en rendre compte par
la photographie que nous publions d-dessus,
ie nouvel édifice présente un ensemble har-
monieux, de sobre élégance. Pour ce qui est
de I agencement intérieur, une description
sommai'■e et précise montrera combien il
est a la fois pratique et ingénieux.
Elevée sur caves qni comporteront les ap-
pareils de chauffage central et les locaux or-
dinaires à tous les sous-sois, la nouvelle
Ecole aura sou entrée principale à l'angle
des rues Jules-Le-Cesne et Tbiébaut.
Au rez-de-chaussée, après une entrée for-
mant rotonde, on accédera à nn vestibule
donnant accès : à gauche, aux bureaux de la
Directrice, de l’Econome j à droite, au loge-
ment du concierge. Sur ce vestibule donne-
ront'également une salle d’attente, un maga-
! sin d économat, un lavabo et s’amorceront
deux escaliers : l’un conduisant aux appar-
iements de l’Administration générale situés
au premier étage et aux appartements parti-
culiers de la Directrice situés au second éta-
ge ; l’autre desservant l’ensemble des bâti-
ments scojaires.
En suivant l’alignement de la rue Thié-
baut, on trouve successivement, au rez-de-
chaussée, un réfectoire pour les maîtresses
un réfectoire pour les élèves, la cuisine. Et
16 tout est commandé, sur la cour intérieure,
par un couloir de dégagement. A l’angle de
la sue Tbiébaut et de la rue Bonnivet, tou-
jours au rez-de-chaussée : une vaste salle
destinée aux réunions Pt à l’enseignement mu-
sical. Puis, sur la rue Bonnivet : la cage d’un
escalier desservant les trois étages, une
vaste salle destinée à l’enseignement ména-
ger, une repasserie, une buanderie. Et, en
5 l’Est, parâllèleffiëbt àtl bâtjmettt
édifié sur la rne Tbiébaut : une cour de sé-
choir,une salle de bains-douches, un vaste
préau couvert et un édicule renfermant des
water-closets.
Celte série de bâtiments forme «ne sorte
de fer è cbevai dont l’ouverture est placée
rue Jules-Le-Cesne, et elle enserre une cour
de récréation très spacieuse orientée au Sud.
-Au premier étage, en partant toujours de
1 angle des rues Jules-Le-Cesne et Tbiébaut i
une salle d’attente, une salie d’essayage, le
bureau do la maîtresse des ateliers, une salie
du Conseil d’administration, une salie des
professeurs. Et continuant sur l’alignement
des rues Thiêbaat et Bonnivet, l’atelier des
confections, l’atelier des modes. Faisant re-
tour sur la cour intérieure, deux séchoirs.
Au deuxième étage, au pavillon d’angle,
se trouvent, comme nous l’avons dit le loge-
ment de la directrice, et, suivant toujours
l’alignement des rues Thiébaut et Bonnivet :
une salle de dactylographie, deux salles dé
classe, un cabinet de physique, un amphi-
théâtre de physique et chimie, une série de
qnatre classes.
Au troisième étage du pavillon d’angle des
rues Jules-Le-Cesne et Thiébaut : une grande
salle de dessin, nne salle des mo ièles don-
nant sur une terrasse orientée an S.Q.
Tous les étages, de même que le rez-de-
chaussée ,sont desservis*par un large couloir
faisant le tour des bâtiments.
On. voit donc, — et sans qu’il, nous soit
utile de donner la nomenclature des surfa-
ces, d’aiiiears très spacieuses,— que tout a
été prévu dans les conditions les plus satis-
faisantes. .J
Et l’on voit aussi, comme nous l’avons
déjà dit, que la distribution des classes a été
prévue pour que chaque catégorie d’ensei-
gnement se trouve g.oupée dans tous ses
services.
C est ainsi qttè, àbslrâCtïd» faîte du pavil-
lon directorial situé à l’angle des rues Jules-
Le Ce«n8 et Tbiébaut, on peut constater,
d une façon générale, que le rez-de-chaus-
sée se trouve plus particulièrement affecté à
renseignement ménager ; que le premier
étage comporte les locaux destinés à ren-
seignement technique : coupe, confections!»
modes ; qtie le second étage réunit toutes
les différentes classes d'enseignement géné-
ral et commercial 1 sciences physiques et
chimiques, dactylographie, comptabilité, his-
toire et géographie, etc.,.
Tille sera cette nouvelle école Technique
de Commerce et d’industrie pour jeunes fil-
les. Elle marquera nne étape nouvelle dao*
la progression de cet enseignement qui eut
ses origines eu quelques vides d'initiative, ar
notamment aa Havre.
En poursuivant les traditions éprouvêef
par 1 expérience, en continuant aussi, com-
me elle l’a toujours fait, de renouvelai
ses méthodes, après sûr examen, sans témé-
rité et sans crainte — mais en des conditions
matérielles désormais beaucoup plus favora-
♦ i.’r-;n0tre Ecole PratiéQe de Commerce
et d Industrie pour jeunes filles ne saurait
manquer de rester entre toutes l’Ecole mo-
dèle.
Et soyez assurés qu’elle le demeurera. “
TH. Y.
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
à la UBHiiîHIE INTEEffiMLE
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anptant. calme »/» « -/-
fois.... ) Sl/6 2 d -/-
f«aX ,S°™P?,r,és aTec ceu* de la deuxième Bourse
'ïï mai t?i&.
NEW-YORK, 23 MAI
Cotonn 1 mai, hausse 48 points ; juillet,
lusse 15 points ; octobre, hausse 8 points :
«mer, hausse 6 points. — Soutenu.
Calée 1 hausse 3 à 6 points.
NEW-YORK, 23 MAT
f. n met t. rucuitT
«■ixrr« Standard disp. 13 91 (3 89
—, 13 9i 13 89
malganiat, Cop... 72 1 2 73 1/4
i CHICAGO. 28 MAI
f C. DE JOOB P K FCE n
tsar...... Juillet.... 87 1/4 8T1 2
t. Septembre 86 3/8 86 i 2
gàlUf,.... Juillet M 7/8 68 1/8
r. Septembre 66 i 2 67 i i
l|doaz sar. Juillet .. © #7 4Q 05*
Septembre 1 100# 1 10 20
DEUX SOUS-MARINS AVARIÉS
CHERBOURG. — Les sous marins Germinal et
Pluviôse, rentrant des tirs de Qniberon, ont
éprouvé de grandes difficultés dans la ma-
noeuvre en raison du mauvais état de la
mer.
Les deux bâtiments ont subi des avaries à
leur gouvernail de plongée.
LA MISE EN LIBERTÉ
DE L'INGÉNIEUR PIERRE
BREST. — M. Bidartde la Noe, juge d’ins-
truction, a interrogé hier M. Pierre pendant
quatre longues heures, sur l’emploi de son
temps dans la journée du 30 décembre der-
nier.
Il lui fit remarquer qu’une trentaine d’ou-
vriers avaient vu M. Cadiou à l’usine dans la
matinée du 30 et qu’il, était invraisemblable
qu’il ne 1 ait aperçu.
L’ingénieur n’a pas varié ; ii a affirmé n’a-
voir pas vu son directeur ce matiu-ià. Il
n arriva d ailleurs à son bureau qu’après le
départ de M. Cadiou qui quitta l’usine vers
neuf heures.
M. Pierre a quitté le cabinet du juee d’ins-
traction pour être reconduit à la prison afin
qu’il soit procédé à la formalité de la levée
d écrou.
L’ingénieur a quitté la prison à sept heu-
res et demie. Il a longuement embrassé sa
mere qui 1 attendait dans une automobile et
tous deux sont partis pour Landerneau.
APRÈS L’ACCIDENT
DU COLONEL VON WINTERFELD
BERLIN.— Le Moniteur de l’Empire publie la
liste des décorations décernées à certaines
personnalités qui sa sont distinguées à l’oc-
eas.on de i’acc dent survenu au çoionei Voa
Winterfeld à Grisols. On y relève les noms
suivants :
Croix de l’Aigle rouge, de 2« classe, avec
étoile, au général de brigade Graziani,. chef
de cabinet du ministre de la guerre et à M.
Charbon, préfet du Lot-et-Garoane ; Algie
ronge, de 2« classe, an docteur Collinet, tué*
decin en chef de l’hôpitai militaire de Tou-
louse ; Couronne royale de Prusse, de lé
classe, au général de division Martin, com-
mandant la 4e division ; couronne royale de
Prusse, de 2« classe, au capitaine Dupont,
chef de bureau an ministère^ de la guerre;
au médecin major de ira classe Roy ; au mé-
decin aide-major de 1» classe docteur Voi-
venel — tous deux à Toulouse ; au médecin
priocipil de 2e classe de réserve Petit,à Mon-
tauhan.
RÉCOMPENSES
Les récompenses suivantes sont décernées
pour actes de dévonem -nt :
Médaille de bronza et allocation de 200 fr.
a M. Vandenhroucke, capitaine de V Abeille-
XII, au Havre, qui sauva, le 29 août 1913, un
matelot en danger de se noyer.
Médaille de bronze à i’écolier Monnet, du
Havre, pour sauvetage de l’un de ses cama-
rades qui se noyait.
Médaille de bronze et allocation de 100 fr.,
à M’. Beaufils, lamaneur au Havre, pour, sau-
vetage d’un enfant tombé à l'eau.
Médaille de bronze et allocation de 300 fr.,
a M. Lamagnère, mécanicien du bac de Cau-
debec-en-Caux, pour le sauvetage d’un en-
fant tombé dans la Seine.
GRÈVE DE CHARBONNIERS A BORDEAUX
BORDEAUX. — Les charbonniers du port
sétantmisen grève, ont voulu empêcher
les équipages de plusieurs bateaux d’em-
barquer eux-mêmes leur charbon.
Les matelots attaqués ont riposté à coups
de revolver, mais personne n’a été blessé.
Un des grévistes ayant été arrêté pour en-
trave à ia liberté du travail, ses camarades
se sont rendus en cortège à la préfecture
pour solliciter de M. Gamelle, dépoté, une
intervention en faveur du gréviste détenu.
11 ne s’est produit aucun autre incident.
LE GOUVERNEUR GÉNÉRAL
DE L’INDO-CHINE
L'Officiel publié un décret nommant M. Al-
bert Sara ut; à titre de mission temporaire,
dans les fonctions do gouverneur général de
l’Indo-Chine.
UNE JEUNE FILLE
TOMBE D’UN BALLON
MAUBEUGE. — Un ballon parti de Houdeng-
Aimerus, à l’occasion de la fête communale,
a atterri à Volers-Sire-Nicole.
L’aérostat était monte par M. Jules Damor-
tier, aéronaute constructeur à Bruxelles, et
par deux jeunes filles.
Mlle Dumortier devait exécuter, au départ,
des exercices de trapèze sons la nacelle.
Malheureusement, la jeune fille tomba d’une
hauteur do quinze mètres et se brisa un
bras et se fit des contusions multiples.
Délesté, l’aérostat s’éleva à 1,500 mètres et
fut emporté par un vent violent.
Il atterrit une demi heure plus tard à Vil-
lers-Sire-Nicoie.
LA DISPARITION DE L’AVIATEUR
HAMEL
Le ministre de la marine a prescrit au pré-
fet maritime dn 1er arrondissement de faire
effectuer des recherches sur le littoral en
vue de découvrir éventuellement les vesti-
ges de l’aviatenr Hamel parti samedi de Bou-
logne pour l’Angleterre et dont on est sans
nouvelles.
L’autorité maritime n’avait pas été avisée
du voyage de l’aviateur.
Débris d’Aéroplane
LONDRES. — On apprend à Douvres qu’on
vient de trouver sur le rivage, à Hingston,
près de Deal, des épaves que l’on croit être
des parties d'aéro >lane.
Ces épaves, qui ont été placées entre les
mains des gardes côtes, comprennent des
pièces de bois neuf marotiées de trois bau-
des vertes.
UN CAMBRIOLAGE MANQUÉ
FONTAINEBLEAU. — Deux cambrioleurs ve-
nus de Paris ont pénétré à Viiaines-sur-
Seine, dans la cave d’un rentier septuagé-
naire.
Ils ont tenté de bâillonner et d’assassiner
le vieillard, mais celui-ci se défendit si bien
que ses agresseurs, effrayés par ses appels,
prirent la fuite.
Des voisins se lancèrent à la poursuite des
fuyards. Un déi malfaiteurs réussit à dispa-
rai re dans ia forêt de Fontainebleau, mais
I autre fut arrêté et à moitié lynché par ia
foule, puis écroué à la prison.
ÉPREUVES DE SÉCURITÉ
EN AÉROPLANE
CHARTRES. — Deux aviateurs ont participé
nier matin aux épreuves dn concours de sé-
curité, en présence de la Commission dési-
gnée à cet effet.
Les aviateurs Caudron et Le Bonrhis ont
exécuté, malgcé un vent assez vif, les épreu-
ves prescrites.
Un nombreux public assistait à ces expé-
riences.
Les deux appareils, très stables, se sont
merveilleusement défendus contre ia vio-
lence du vent.
UN DIRIGEABLE ITALIEN
ENLEVÉ PAR LE VENT
MILAN. — Le journal Sera annonce que le
dirigeable P.-4 faisait des évolu ions à la fin
de l’après-midi, mais qu’en raison du vent
violent et de la plaie les officiers qui étaient
à bord décidèrent d’atterrir aux environs de
Milan.
ils s’efforcèrent alors d'amener le dirigea-
ble, mais soudain le P-4 tut enlevé par ie
vent et disparnt bientôt dans les nuages.
II n’y a aucune victime.
LE HOME RUTE EST VOTÉ
LONDRES,— Le Home Mule a été voté hier
en troisième lecture par 351 voix contre
274.
L’INCIDENT BROUSSAN-LUSINCKI
Cambre correctionnelle,
présidée par M. Huet, vient de prononcer
son jugement dans les poursuites en « vio-
lences et voies de fait » intentées contre M.
Bronssan, eo-directeur de t’Opéra, sur la
plainte de M. Lusmck», concessionnaire de#
programmes de i Opéra et de l’Opéra-Comi-
que, dans les circonstances que nous avons
indiquées. « -
M. Broussan est condamné à MO francs
a amende et un franc de dommages-intérêts,
envers M. Lusincki, partie civile.
APRÈS LA CATASTROPHE DU « TITANIC »
WASHINGTON. — La Cour suprême vient de
rendre nne décision qui tend à débouter d’of-
fice de toute demande de dommages-inté-
rêts les personnes qui ont perdu des parent»
ou des .bagages dans le naufrage du Titanic.:
UNE ÉLECÏTOVEN ALLEMAGNE
STENDAL. — Une élection complémentaire
au R-ichstag a eu lieu hier.
Le candidat national libéral Wachaorst de
Weute, qui était soutenu par les socialistes
et les radicaux, a été élu contre le député
sortant conservateur M. Hoescb.
LA VEUVE DE M. KOSSUTH
TENTE DE SE SUICIDER
VIENNE. — La veuve de M. Kossuth, la
comtesse Benyowski, a tenté de s’empoison-
ner, mais grâce aux soins énergiques qui
lui ont été prodigués, elle 04 mainteuaul
hors de danger. '
ENFANTS BRÛLÉS V!FS
SAINT PÉTERSBOURG. — Au cours de l’in-
cendie d’une maisoa occupée par une nom-
breuse famille d’ouvriers aux environs de
Saint-Pétersbonrg, sept enfants âgés de nn à
quatorze ans, ont péri dans les flammes.
Le père et , la mère ont été grièvement
blessés en roulant sauver leur» entants,
Administrateur-Délégué-Gérant
O. RANDOLET
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85, Rue Fontanelle, 85
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Bulletin de l’Etranger
L’IMBROGLIO ALBANAIS
L’Albanie est de nouveau à l’ordre
du jour ; elle le sera souvent encore
pour le plaisir des amateurs de coups
de théâtre, sinon pour la tranquillité
de l'Europe. Pour cette fois, le prince
Guillaume a dû se réfugier à bord
d’un navire italien', d’ailleurs il n’y
est pas resté longtemps ; il est rentré
dans son Palais, et les événements
paraissent moins graves qu’il semblait
au premier abord.
Cependant, pour essayer de suivre
ce qui se passe et ce qui se prépare,
tragique ou simplement tragico-co-
mique, quelques éclaircissements sur
ce singulier Etat ne seront pas de trop.
Nous ne promettons pas d’ailleurs de
débrouiller complètement l’ «r imbro-
glio albanais » ; quand on aborde
unpareil pays, il faut scjaire un peu
une mentalité orientale et accepter,
avec un doux fatalisme, de ne pas
tout comprendre !
On sait que Y Albanie ne possède des
frontières que depuis peu ; tout juste
depuis le moment où elle a un roi.
C’est l’Autriche et VItalie, aidées de
l’Europe ignorante et résignée, qui lui
ont Jail ce double cadeau. La frontière
tracée au Nord lui va tant bien que
mal ; celle du Midi ne lui va pas du
tout, ou plutôt ne va pas à la popula-
tion épirote grecque qui, au nombre
de plus de 200.000 âmes, se trouve
contre toute justice englobée dans le
nouvel Etat. Il semble que ce faisant
les Puissances aient eu à coeur d’aug-
menter l’anarchie et de multiplier pour
l'avenir les occasions de troubles.
L’Albanie n’avait pas de Jrontières
parce que les Albanais étaient des mon-
tagnards belliqueux qui avaient leur
point d’appui dans la région escarpée
située en bordure de l’Adriatique, et
qui rayonnaient sur les hauts pla-
teaux de l’Est et du Sud, tantôt un
peu plus loin, tantôt un peu moins loin,
selon la dureté des temps et la J or-,
tline des armes /
Ce système d’expansion, d’incur-
sions et de razzias, a persisté jusqu"aux
dernières années de la domination ot-
tomane. du moins jusqu’à la chute
d’Abdul-Hamid. Le sultan rouge, vi-
vant dans la terreur perpétuelle d’un
attentat, recrutait sa garde parmi les ■
Albanais qu’il comblait de faveurs.
Or, pour tenir les Macédoniens, il lâ-
chait périodiquement sur eux ses fidè-
les Sujets, qui se conduisaient com-
me en pays conquis, avec une cruauté
dont oji n’a pas oublié le souvenir..
| D’ailleurs, si les Albanais sont ter- ,
\ribles pour leurs adversaires, ils ne
sont pas très tendres entre eux, et cela 1
pour la raison qu’ils se subdivisent en
peuplades rivales dont la langue cons- ■
titue le seul trait d’union ; l’abon- t
dance de divisions ethniques compén- j
sait l’absence de Jrontières et compté- (
lait l’anarchie foncière du pays. At- t
tention, maintenant, aux désignations
barbares que nous devons énumérer et
avec lesquels lès journalistes, dans 1
leurs informations, jonglent à qui \
9iieux mieux I * J
1 Les Albanais sé divisent d'abord en
*cux branches ; la branche guèglie, au
Nord et la branche toske, au Sud. Ces
deux branches se subdivisent chacune en
deux fractions bien tranchées : les
chrétiens et les musulmans ; parmi les
chrétiens il faut encore distinguer les
catholiques et les orthodoxes ; or on
sait le rôle que jouent en Orient les
divisions religieuses.
Les Guèghes chrétiens, au nombre
d’environ 3oo,ooo, sont catholiques et
sont connus sous le nom de Mirdites ;
ceux qui habitent les hautes vallées
de la montagne sont appelés Malis-
sores. Les Toskes chrétiens sont ortho-
doxes ; ils sont généralement désignés
sous ce nom de Toskes (ne pas dire
orthotoskes 1) ; ils sont environ
35o,ooo.
Des Guèghes et les Toskes musul-
mans sont appelés Arnautes ou Begs „•
ils forment la noblesse du pays, .béné-
ficiant de privilèges exorbitants et pos-
sédant le sol que les chrétiens culti-
vent à bail. Ils Sont cependant moins
nombreux que ceux-ci puisqu’ils ne
comptent en tout qu’environ 35o,ooo
.âmes.
Tout celanefait qu'un million d’Al-
banais à peu près sur une population
totale de i.joo.ooo âmes environ qui
a été attribuée à l’Etat albanais dont
la superficie est évaluée à 35,000 ki-
lomètres carrés ; nous avons déjà si-
gnalé les 200,000 Epirotes du Sud,
le reste de cette population bariolée se
compose de Serbes, de Bulgares, de
Koutzo-Valaques, de Turcs et d’Is-
raélites.
Les quelques détails que nous ve-
nons de donner suffisent pour montrer
quel tour de force ce serait que de
faire de ce guêpier sans cesse en ru-
meur un état ordonné et européanisé,
surtout si l’on y ajoute la rivalité aus-
tro-italienne qui «r broche sur le
tout. »
La très catholique' Autriche est la
protectrice séculaire des Mirdites et
Malissores qu’elle a fait entrer dans
l’entourage du prince Guillaume ; ils
fournissent même sa garde du corps
ce qui n’a pas été sans froisser les élé-
ments musulmans protégés, par contre-
coup, par Y Italie. Entre temps les
Epirotes-Grecs, abandonnés par l’Eu-
rope et par la Grèce même, se dispo-
sent à défendre leur autonomie les
armes a la main. Essad pacha,premier
ministre par intérim, encouragé par
l’Italie, prépare, par des armements,
la répression de ce mouvement. Le
prince Guillaume, sous l’inspiration
autrichienne, voit plutôt dans ces ar-
mements, des préparatifs d'un coup
d’Etat que Y ambition et l’astuce du
ministre ne rendent pas absolument
improbable. Essad pacha est arrêté
et exilé. Les Arnautes, furieux d’être
tenus à l’écart et de voir le sort infligé
à l’un de leurs principaux chefs,
prennent les armes et marchent sur
Durazzo, d’ailleurs en petit nombre.
La Cour s'affole et se réfugie sur un
navire italien, ce qui n’augmente pas
son prestige. Le prince Guillaume,
mieux inspiré par la suite, rentre
dans son Palais et parlemente avec les
insurgés.
Voilà, on quelques mots, où nous en
sommes pour le moment, si du moins
nos souvenirs d’Orient nous permet-
tent de comprendre quelque chose à
l’imbroglio albanais actuel.
CASPAR- JORDAN.
L’Ingénieur Pierre est ire
Une dernière fois, hier matin à Brest, M.
Bidard de la Noë a interrogé l'ingéDienr
Pierre et a continué l’apiôs-midi, à trois
heures.
C’est sur les dénonciations an ministère de
la Guerre qu’a porté l’interrogatoire. Pierre
a maintenu ses déclarations relatives aux
fraudes commises par M. Gadiou et a dé-
claré avoir voulu dégager sa responsa-
bilité.
Si je me suis décidé, a-t-il dit, à dénoncer l’in-
dusti iel au ministre compétent, c’est parce que
nous nous trouvions à fa veille du passage d’un
contrôleur et qu’il m’importait essentiellement de
dégager ma responsabilité personnelle.
J’avais prévenu mon patron r à maintes repri-
ses, je lui avais fait savoir que je parlerais s’il ne
prenait pas la résolution de fournir un coton de
meilleure qualité.
M. Cadiou n’avait nullement tenu compte de
mes avertissements.
Il continua ses malfaçons et il alla même, pour
s’assurer l’impunité, jusqu’à soudoyer certains
agents de le poudrerie d’Angoulême.
Hier soir, à 7 h. 1/2, après 109 jours de
détention, l’ingénieur a été mis en liberté
provisoire.
"*""'** * «dQfr»' M I IIIIMI I —a————g
L'Accident du Capitaine Voisin
L avion Jeanne-d’Arc, réparé après sa
chute au Hoc lors du passage an Havre de
Pescadrille 19, vient à nouveau d’être anéan-
ti. Mais cette fois, ainsi que nous le relations
hier, les deux passagers, ie capitaine Voisin,
commandant de l’escadrille, et son mécani-
cien, le sapeur Descios, ont été blessés.
Le Jeanne-d’Arc volait au-de3sas de l’Al-;
lier, à une quarantaine de mètres, lorsque
la chuté se produisit, soudaine, brutale.
L’appareil vint s’écraser sur la grève de cail-:
loux et dé sable de l’une des îles d’Abrext. j
Le capitaine Voisin a expliqué lui-même,
malgré ses souffrances, la cause de l’acci-
dent. Le boulon d’une tige vertigale mainte-
nant les ailes se rompit.
Détail terrible : l'officier et le sapeur eu- '
rent, pendant nn temps qni leur parut ef-
froyablement long, la claire notion de la
chute impossible à éviter.
Cet accident, dontest victime le chef d’nne
escadrille vaillante qni vient'de parcourir
pendant deux mois la France en couvrapt
pins de 7,000 kilomèîfss, a causé une grawfio
émotion.
Cliché et Piioto 1dit SiSürt
fl Instantané du Capitaine Voisin, pris à Bléiiüe
après le capotage du Caporal Clôt
c* 1 sa «vl iî
La Bonis Ecolo Pratique de Camerce et d’industrie
3POXJOS, JETT3STE1S FILLES
(Photo LALOUEMB
Ciidic fellt a vrt
Pob,if* difflandhè; im Article
sui la construction d. une nonvelleEcols prati-
que de Commerce et d’industrie pour jeunes
mies. Cette construction vient d’être com-
mencée rues Jnios-Le-Cesne, Thiébaut et
Bonnivet, et nous avons dit qu'elle parait
réaliser vraiment 1 Ecole Technique modèle,
Aiusi qu on peut s’en rendre compte par
la photographie que nous publions d-dessus,
ie nouvel édifice présente un ensemble har-
monieux, de sobre élégance. Pour ce qui est
de I agencement intérieur, une description
sommai'■e et précise montrera combien il
est a la fois pratique et ingénieux.
Elevée sur caves qni comporteront les ap-
pareils de chauffage central et les locaux or-
dinaires à tous les sous-sois, la nouvelle
Ecole aura sou entrée principale à l'angle
des rues Jules-Le-Cesne et Tbiébaut.
Au rez-de-chaussée, après une entrée for-
mant rotonde, on accédera à nn vestibule
donnant accès : à gauche, aux bureaux de la
Directrice, de l’Econome j à droite, au loge-
ment du concierge. Sur ce vestibule donne-
ront'également une salle d’attente, un maga-
! sin d économat, un lavabo et s’amorceront
deux escaliers : l’un conduisant aux appar-
iements de l’Administration générale situés
au premier étage et aux appartements parti-
culiers de la Directrice situés au second éta-
ge ; l’autre desservant l’ensemble des bâti-
ments scojaires.
En suivant l’alignement de la rue Thié-
baut, on trouve successivement, au rez-de-
chaussée, un réfectoire pour les maîtresses
un réfectoire pour les élèves, la cuisine. Et
16 tout est commandé, sur la cour intérieure,
par un couloir de dégagement. A l’angle de
la sue Tbiébaut et de la rue Bonnivet, tou-
jours au rez-de-chaussée : une vaste salle
destinée aux réunions Pt à l’enseignement mu-
sical. Puis, sur la rue Bonnivet : la cage d’un
escalier desservant les trois étages, une
vaste salle destinée à l’enseignement ména-
ger, une repasserie, une buanderie. Et, en
5 l’Est, parâllèleffiëbt àtl bâtjmettt
édifié sur la rne Tbiébaut : une cour de sé-
choir,une salle de bains-douches, un vaste
préau couvert et un édicule renfermant des
water-closets.
Celte série de bâtiments forme «ne sorte
de fer è cbevai dont l’ouverture est placée
rue Jules-Le-Cesne, et elle enserre une cour
de récréation très spacieuse orientée au Sud.
-Au premier étage, en partant toujours de
1 angle des rues Jules-Le-Cesne et Tbiébaut i
une salle d’attente, une salie d’essayage, le
bureau do la maîtresse des ateliers, une salie
du Conseil d’administration, une salie des
professeurs. Et continuant sur l’alignement
des rues Thiêbaat et Bonnivet, l’atelier des
confections, l’atelier des modes. Faisant re-
tour sur la cour intérieure, deux séchoirs.
Au deuxième étage, au pavillon d’angle,
se trouvent, comme nous l’avons dit le loge-
ment de la directrice, et, suivant toujours
l’alignement des rues Thiébaut et Bonnivet :
une salle de dactylographie, deux salles dé
classe, un cabinet de physique, un amphi-
théâtre de physique et chimie, une série de
qnatre classes.
Au troisième étage du pavillon d’angle des
rues Jules-Le-Cesne et Thiébaut : une grande
salle de dessin, nne salle des mo ièles don-
nant sur une terrasse orientée an S.Q.
Tous les étages, de même que le rez-de-
chaussée ,sont desservis*par un large couloir
faisant le tour des bâtiments.
On. voit donc, — et sans qu’il, nous soit
utile de donner la nomenclature des surfa-
ces, d’aiiiears très spacieuses,— que tout a
été prévu dans les conditions les plus satis-
faisantes. .J
Et l’on voit aussi, comme nous l’avons
déjà dit, que la distribution des classes a été
prévue pour que chaque catégorie d’ensei-
gnement se trouve g.oupée dans tous ses
services.
C est ainsi qttè, àbslrâCtïd» faîte du pavil-
lon directorial situé à l’angle des rues Jules-
Le Ce«n8 et Tbiébaut, on peut constater,
d une façon générale, que le rez-de-chaus-
sée se trouve plus particulièrement affecté à
renseignement ménager ; que le premier
étage comporte les locaux destinés à ren-
seignement technique : coupe, confections!»
modes ; qtie le second étage réunit toutes
les différentes classes d'enseignement géné-
ral et commercial 1 sciences physiques et
chimiques, dactylographie, comptabilité, his-
toire et géographie, etc.,.
Tille sera cette nouvelle école Technique
de Commerce et d’industrie pour jeunes fil-
les. Elle marquera nne étape nouvelle dao*
la progression de cet enseignement qui eut
ses origines eu quelques vides d'initiative, ar
notamment aa Havre.
En poursuivant les traditions éprouvêef
par 1 expérience, en continuant aussi, com-
me elle l’a toujours fait, de renouvelai
ses méthodes, après sûr examen, sans témé-
rité et sans crainte — mais en des conditions
matérielles désormais beaucoup plus favora-
♦ i.’r-;n0tre Ecole PratiéQe de Commerce
et d Industrie pour jeunes filles ne saurait
manquer de rester entre toutes l’Ecole mo-
dèle.
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'ïï mai t?i&.
NEW-YORK, 23 MAI
Cotonn 1 mai, hausse 48 points ; juillet,
lusse 15 points ; octobre, hausse 8 points :
«mer, hausse 6 points. — Soutenu.
Calée 1 hausse 3 à 6 points.
NEW-YORK, 23 MAT
f. n met t. rucuitT
«■ixrr« Standard disp. 13 91 (3 89
—, 13 9i 13 89
malganiat, Cop... 72 1 2 73 1/4
i CHICAGO. 28 MAI
f C. DE JOOB P K FCE n
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gàlUf,.... Juillet M 7/8 68 1/8
r. Septembre 66 i 2 67 i i
l|doaz sar. Juillet .. © #7 4Q 05*
Septembre 1 100# 1 10 20
DEUX SOUS-MARINS AVARIÉS
CHERBOURG. — Les sous marins Germinal et
Pluviôse, rentrant des tirs de Qniberon, ont
éprouvé de grandes difficultés dans la ma-
noeuvre en raison du mauvais état de la
mer.
Les deux bâtiments ont subi des avaries à
leur gouvernail de plongée.
LA MISE EN LIBERTÉ
DE L'INGÉNIEUR PIERRE
BREST. — M. Bidartde la Noe, juge d’ins-
truction, a interrogé hier M. Pierre pendant
quatre longues heures, sur l’emploi de son
temps dans la journée du 30 décembre der-
nier.
Il lui fit remarquer qu’une trentaine d’ou-
vriers avaient vu M. Cadiou à l’usine dans la
matinée du 30 et qu’il, était invraisemblable
qu’il ne 1 ait aperçu.
L’ingénieur n’a pas varié ; ii a affirmé n’a-
voir pas vu son directeur ce matiu-ià. Il
n arriva d ailleurs à son bureau qu’après le
départ de M. Cadiou qui quitta l’usine vers
neuf heures.
M. Pierre a quitté le cabinet du juee d’ins-
traction pour être reconduit à la prison afin
qu’il soit procédé à la formalité de la levée
d écrou.
L’ingénieur a quitté la prison à sept heu-
res et demie. Il a longuement embrassé sa
mere qui 1 attendait dans une automobile et
tous deux sont partis pour Landerneau.
APRÈS L’ACCIDENT
DU COLONEL VON WINTERFELD
BERLIN.— Le Moniteur de l’Empire publie la
liste des décorations décernées à certaines
personnalités qui sa sont distinguées à l’oc-
eas.on de i’acc dent survenu au çoionei Voa
Winterfeld à Grisols. On y relève les noms
suivants :
Croix de l’Aigle rouge, de 2« classe, avec
étoile, au général de brigade Graziani,. chef
de cabinet du ministre de la guerre et à M.
Charbon, préfet du Lot-et-Garoane ; Algie
ronge, de 2« classe, an docteur Collinet, tué*
decin en chef de l’hôpitai militaire de Tou-
louse ; Couronne royale de Prusse, de lé
classe, au général de division Martin, com-
mandant la 4e division ; couronne royale de
Prusse, de 2« classe, au capitaine Dupont,
chef de bureau an ministère^ de la guerre;
au médecin major de ira classe Roy ; au mé-
decin aide-major de 1» classe docteur Voi-
venel — tous deux à Toulouse ; au médecin
priocipil de 2e classe de réserve Petit,à Mon-
tauhan.
RÉCOMPENSES
Les récompenses suivantes sont décernées
pour actes de dévonem -nt :
Médaille de bronza et allocation de 200 fr.
a M. Vandenhroucke, capitaine de V Abeille-
XII, au Havre, qui sauva, le 29 août 1913, un
matelot en danger de se noyer.
Médaille de bronze à i’écolier Monnet, du
Havre, pour sauvetage de l’un de ses cama-
rades qui se noyait.
Médaille de bronze et allocation de 100 fr.,
à M’. Beaufils, lamaneur au Havre, pour, sau-
vetage d’un enfant tombé à l'eau.
Médaille de bronze et allocation de 300 fr.,
a M. Lamagnère, mécanicien du bac de Cau-
debec-en-Caux, pour le sauvetage d’un en-
fant tombé dans la Seine.
GRÈVE DE CHARBONNIERS A BORDEAUX
BORDEAUX. — Les charbonniers du port
sétantmisen grève, ont voulu empêcher
les équipages de plusieurs bateaux d’em-
barquer eux-mêmes leur charbon.
Les matelots attaqués ont riposté à coups
de revolver, mais personne n’a été blessé.
Un des grévistes ayant été arrêté pour en-
trave à ia liberté du travail, ses camarades
se sont rendus en cortège à la préfecture
pour solliciter de M. Gamelle, dépoté, une
intervention en faveur du gréviste détenu.
11 ne s’est produit aucun autre incident.
LE GOUVERNEUR GÉNÉRAL
DE L’INDO-CHINE
L'Officiel publié un décret nommant M. Al-
bert Sara ut; à titre de mission temporaire,
dans les fonctions do gouverneur général de
l’Indo-Chine.
UNE JEUNE FILLE
TOMBE D’UN BALLON
MAUBEUGE. — Un ballon parti de Houdeng-
Aimerus, à l’occasion de la fête communale,
a atterri à Volers-Sire-Nicole.
L’aérostat était monte par M. Jules Damor-
tier, aéronaute constructeur à Bruxelles, et
par deux jeunes filles.
Mlle Dumortier devait exécuter, au départ,
des exercices de trapèze sons la nacelle.
Malheureusement, la jeune fille tomba d’une
hauteur do quinze mètres et se brisa un
bras et se fit des contusions multiples.
Délesté, l’aérostat s’éleva à 1,500 mètres et
fut emporté par un vent violent.
Il atterrit une demi heure plus tard à Vil-
lers-Sire-Nicoie.
LA DISPARITION DE L’AVIATEUR
HAMEL
Le ministre de la marine a prescrit au pré-
fet maritime dn 1er arrondissement de faire
effectuer des recherches sur le littoral en
vue de découvrir éventuellement les vesti-
ges de l’aviatenr Hamel parti samedi de Bou-
logne pour l’Angleterre et dont on est sans
nouvelles.
L’autorité maritime n’avait pas été avisée
du voyage de l’aviateur.
Débris d’Aéroplane
LONDRES. — On apprend à Douvres qu’on
vient de trouver sur le rivage, à Hingston,
près de Deal, des épaves que l’on croit être
des parties d'aéro >lane.
Ces épaves, qui ont été placées entre les
mains des gardes côtes, comprennent des
pièces de bois neuf marotiées de trois bau-
des vertes.
UN CAMBRIOLAGE MANQUÉ
FONTAINEBLEAU. — Deux cambrioleurs ve-
nus de Paris ont pénétré à Viiaines-sur-
Seine, dans la cave d’un rentier septuagé-
naire.
Ils ont tenté de bâillonner et d’assassiner
le vieillard, mais celui-ci se défendit si bien
que ses agresseurs, effrayés par ses appels,
prirent la fuite.
Des voisins se lancèrent à la poursuite des
fuyards. Un déi malfaiteurs réussit à dispa-
rai re dans ia forêt de Fontainebleau, mais
I autre fut arrêté et à moitié lynché par ia
foule, puis écroué à la prison.
ÉPREUVES DE SÉCURITÉ
EN AÉROPLANE
CHARTRES. — Deux aviateurs ont participé
nier matin aux épreuves dn concours de sé-
curité, en présence de la Commission dési-
gnée à cet effet.
Les aviateurs Caudron et Le Bonrhis ont
exécuté, malgcé un vent assez vif, les épreu-
ves prescrites.
Un nombreux public assistait à ces expé-
riences.
Les deux appareils, très stables, se sont
merveilleusement défendus contre ia vio-
lence du vent.
UN DIRIGEABLE ITALIEN
ENLEVÉ PAR LE VENT
MILAN. — Le journal Sera annonce que le
dirigeable P.-4 faisait des évolu ions à la fin
de l’après-midi, mais qu’en raison du vent
violent et de la plaie les officiers qui étaient
à bord décidèrent d’atterrir aux environs de
Milan.
ils s’efforcèrent alors d'amener le dirigea-
ble, mais soudain le P-4 tut enlevé par ie
vent et disparnt bientôt dans les nuages.
II n’y a aucune victime.
LE HOME RUTE EST VOTÉ
LONDRES,— Le Home Mule a été voté hier
en troisième lecture par 351 voix contre
274.
L’INCIDENT BROUSSAN-LUSINCKI
Cambre correctionnelle,
présidée par M. Huet, vient de prononcer
son jugement dans les poursuites en « vio-
lences et voies de fait » intentées contre M.
Bronssan, eo-directeur de t’Opéra, sur la
plainte de M. Lusmck», concessionnaire de#
programmes de i Opéra et de l’Opéra-Comi-
que, dans les circonstances que nous avons
indiquées. « -
M. Broussan est condamné à MO francs
a amende et un franc de dommages-intérêts,
envers M. Lusincki, partie civile.
APRÈS LA CATASTROPHE DU « TITANIC »
WASHINGTON. — La Cour suprême vient de
rendre nne décision qui tend à débouter d’of-
fice de toute demande de dommages-inté-
rêts les personnes qui ont perdu des parent»
ou des .bagages dans le naufrage du Titanic.:
UNE ÉLECÏTOVEN ALLEMAGNE
STENDAL. — Une élection complémentaire
au R-ichstag a eu lieu hier.
Le candidat national libéral Wachaorst de
Weute, qui était soutenu par les socialistes
et les radicaux, a été élu contre le député
sortant conservateur M. Hoescb.
LA VEUVE DE M. KOSSUTH
TENTE DE SE SUICIDER
VIENNE. — La veuve de M. Kossuth, la
comtesse Benyowski, a tenté de s’empoison-
ner, mais grâce aux soins énergiques qui
lui ont été prodigués, elle 04 mainteuaul
hors de danger. '
ENFANTS BRÛLÉS V!FS
SAINT PÉTERSBOURG. — Au cours de l’in-
cendie d’une maisoa occupée par une nom-
breuse famille d’ouvriers aux environs de
Saint-Pétersbonrg, sept enfants âgés de nn à
quatorze ans, ont péri dans les flammes.
Le père et , la mère ont été grièvement
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