Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1914-05-17
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 17 mai 1914 17 mai 1914
Description : 1914/05/17 (A34,N11971). 1914/05/17 (A34,N11971).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k172137d
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/12/2020
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Le Petit Havre
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LE CENTENAIRE
de la Constitution Norvégienne
17 Mai 1814- 17 Mai 1914
sociétéfranco-scandinave qui s’est fon-
dé? depuis peu à Paris sous la prési-
dence d’honneur de M. Liard, vice-
recteur de V Université ; elle compte
dans son comité de patronage, à côté
des ministres et consuls généraux des
pays intéressés, MM. H. Génestal et
Jules Siegfried ; mes travaux sur la
Finlande me valent le privilège d’être
un de ses administrateurs; j’en suis
très fier parce que cela me donne dès
mon arrivée au Havre quelque chose
de « vieux normand » 1
Cette société se propose d’abord
d’attirer les étudiants Scandinaves en
France en y facilitant leurs études
qui concourent à l’expansion de la
pensée française; elle encourage en
même temps les études Scandinaves
dans notre pays.
Mais notre groupement n’entend
pas se limiter à une action purement
intellectuelle, il espère travailler au
développement de toutes les relations
Commerciales ou autres, que nous
avons déjà avec les pays du Nord qui
nous sont sympathiques à tant de
titres.
Enfin, la société franco-scandi-
nave s’est donné expressément com-
me but de rappeler et de rèsserrer
les liens qui unissent la Normandie aux
antiques rivages d’où sont venus les
anciens Vikings | c’est dans cette pen-
sée qu’elle a pris le nom de a Nor-
mannia » qui en fait quelque chose de
« chez nous ». ^ ï * î
L'année, dernierèj les fêtés dû millé-
naire ont attiré dans notre province
une foule de modernesVikings; cette
année, et aujourd'hui même, notre pen-
sée doit se reporter vers l'un de_ ces
Etats, la Norvège, qui fête le cente-
naire de sa constitution; constitution
qui crée encore un lien avec nous puis-
qu’elle est d’origine française.
Tous les journaux Scandinaves com-
mentent cet. événement et pour nous
associer à eux, le secrétaire général
de Nôrmannia, le capitaine norvé-
gienRoekkebo, a bien voulu réserver
au Petit Havre, en tant que journal
normand, la primeur de l’excellent
article qui suit où nos lecteurs trou-
veront Vexpression d’une chaude sym-
pathie pour notre pays.
Nous nous plaisons en cette jour-
née « Scandinave », à unir dans une
même pensée nos voeux pour la Nor-
vège et pour le Danemark dont le
souverain est fêté en ce tïiomênt même
à Paris.
CASPAR—JORDAN»
L’abondance des matières nous obli-
ge à ajourner notre rubrique du di-
manche : Les Affaires Munioipales.
Il y a aujourd’hui un siècle que la Nor-
vège sortant d’une longue torpeur, repre-
nait conscience d’elle-même et se donnait
Une constitution imitée de la constitution
française de 1791.
Tous les ans, le 17 mai est fêté en Nor-
vège comme fête nationale, mais cette an-
née le pays a décidé de lui donner un éclat
extraordinaire et d’organiser à l’occasion
du centenaire une exposition à Christiania.
Celte exposition présentera un double
intérêt. Oh y verra ce qu’un siècle d’efforts
et de travail acharné peut faire pour la
prospérité d’un pays, et comment un petit
peuple de deux millions et demi d’habi-
tants qui, il y a cent ans encore, était un
des-plus pauvres, des plus faibles et des
plus ignorés d’Europe, est arrivé grâce à
son énergie et à ses fortes institutions dé-
mocratiques, à occuper un rang très hono-
rable à tous les points de vue et à contri-
buer au progrès de la civilisation.
En second lieu l’exposition fera connaître
la Norvège travailleuse et industrielle,
presque inconnue jusqu’à présent hors de
ses frontières.
Les origines de la Norvège, comme l’at-
testent les vieilles sagas, avaient été glo-
rieuses,Tes premières pages de son histoire
avaient été remplies de guerres et de con-
quêtes. Mais justement épuisée par les
guerres intestines qui dépeuplaient le
pays, par les colonisations qui enlevaient à
la patrie ses forces les plus' précieuses, la
Norvège était devenue le satellite d’une au-
tre nation. Une sorte de torpeur pesait sur
le pays, son nom était presque oublié Sur
son sol rocheux,, qui n’offrait au cultiva-
teur que peu de terres productives, la po-
pulation était clairsemée. Chaque année
les plus belles forces du pays émigraient ;
la Jeunesse ardente et aventureuse, conti-
nuant la tradition des vieux «Norlhmand
portait à l’étranger son énergie et son ini-
tiative. L’argent était rare, l’exploitation
des forêts imm uses et les'pêcheries étaient
presque les seules ressources.
A partir de 1814 la Norvège sort de son
long sommeil ex ccrrrrrneaoeuneèrede pros-'
périté et de progrès. La Constitution aide
véritablement au relèvement du pays, elle
devient le symbole de la patrie retrouvée.
Les Norvégiens se groupent pour défendre
leurs libertés et pour reprendre leur place
parmi les autres nations.
En un siècle, la Norvège se met /au
niveau des Etats les plus prospères de l’Eu-
rope par le développement de sa marine
marchande, qui est actuellement la 4e du
monde par le développement de sa naviga-
tion dont le tonnage brut est monté de
1.857,578 tonnes en 1901 à 2,488,582 tonnes
en 1912 ; par l’extension de son commerce,
qui passe de 452.3 millions de couronnes
en 1901, à 801,4 millions de couronnes eu
1912 ; par la création d’une industrie natio- |
nale, grâce à la foree motrice naturelle ■
qu’elle tire de ses admirables chutes d’eau
et dont la valeur nette est de plus de *6
milliards de couronnes ; elle améliore eu j
même temps ses vieilles ressources : l’agri- L
culture, la syl viculture, la pêche, dont les ’
produits ont rapporté 103,788.000 60 cou-
ronnes en 1912, contre 49,026,000 couron-
nes eu 1901.
En même temps, elle prenait placeparmi >
les grands Etats européens par la perfec-
tion de ses institutions démocratiques et
sociales et de son administration.
Non seulement à partir de 1884 elle intro-
duit le parlementarisme, puis en 1898 le
suffrage universel, mais elle accorde aux.
femmes le suffrage aux élections commu-
nales, puis aux élections législatives — elle
organise en 1837 les municipalités sous
une forme démocratique très vivante, per-
fectionne son enseignement populaire, qui
est un des plus parfaits en Europe —vote
successivement les grandes lois sociales sur
l’hygiène, les assurances ouvrières, la ré-
glementation du travail, l’impôt sur le re-
venu et sur le gain, les lois d’assistance, etc.
Aujourd’hui, peu de pays jouissent de
plus de bien-être, l’émigration est en partie
enrayée, l’industrie a repeuplé nos campa-
gnes, et des villes champignons poussent en
Norvège comme en Amérique. G’est une des
surprises du voyageur de trouver dans»une
ferme isolée du Nord autant de confort que
chez un bourgeois de Paris ; sauf la vieille
simplicité de moeurs et l’antique hospitalité
tout est moderne dans la maison, l’électri-
cité éclaire les chambres et souvent les
étables, le téléphone permet d’évitèr les in-
convénients de la solitude et de l’éloigne-
ment, le fermier et sa femme sont instruits,
possèdent souvent une petite bibliothèque,
sont au courant des grands mouvements
d’idées et s’occupent activement des affai-
res 4e leur paroisse et de leur pays. C’est ,
ainsi que là Norvège a pu fournir au XIX 9
siècle, étant donnée sa faible population, 1
un si grand nombre de littérateurs, de sa-
vants, d’artistes, d’explorateurs, etc.
La Norvège moderne est peu connue en
Europe et surtout en France. L’exposition
du centenaire sera curieuse et utile en ce
sens. La Norvège n’est plus un pays pau-
vre, un marché insignifiant. Si la simpli-
cité a continué à régir les familles, pour-
tant le Norvégien apprécie le bien-être et
ne dédaigne pas le luxe. Il admire tout par-
ticulièrement le fini, le bon goût et l’élé-
gance des articles français et. il sera de plus
en plus en mesure de les acheter.
Il y a deux ans, les fêtes du millénaire
dé la Normandie rapprochaient la France
et les Etats Scandinaves ; leur souvenir,
est resté vivant eu Norvège. Le pays n’ou-
blie pas que les bases de sa Constitution
lui ont été fournies par le génie français,
et les Norvégiens ont pour lai France
une vive sympathie. La Normandie est
le lien naturel de là Frahce et de la Nor-
vège, Cette année lés Norvégiens émigrés
reviendront en foule saluer la mère-pa-
trie. La Norvège se prépare' avec joie à
à recevoir les enfants détachés de son sol,
mais liés toujours à elle par le souvenir
et l’amour. Que les Normands, s’ils se
sentent encore !$$ petits-fils des anciens
Vikings, viennent aussi visiter leur très
vieille patrie : ils y trouveront dans un ca-
dre naturel admirable une exposition ins-
tructive dans son exiguïté, ils y verront la
Norvège laborieuse et libre qui, tout en se
tenant au courant des grandes idées nou-
velles, a su garder son originalité, ils aide- i
ront à resserrer les bons rapports qui exis-
tent entre ce pays et la France et ils au-!
font ainsi doublement servi les intérêts des I
deux nations qui doivent leur être chères.
• Capitaine A.-J. ROEKKEBO,
LE CRSfVîE PE COLMAR
Les Trois Policiers havrais qui ont découvert les Coupables
Cliché el Photo i’elii Havre
La Ohamore où tes assassins ont été arrêtés et où l'un d'eux a trouvé la mort
(VOIR L’ARTICLE EM DEUXIÈME PAGE)
<§mësë®m ëêmêmê
DANS LE MONDE DES H. P»
riioto Petit Havre Cliché /-«.-(té tiavrt
Le Tricycle des Frères Angot; du Havre (1869) , £
Il serait peut être excessif d’avancer qu’un
bonheur sans mélange règneactuellement au
camp des chauffeurs.
J’ai trouvé ces Messieurs du volant un peu
nerveux, la bouche amère et, pour tout
dire, de mauvaise humeur. Ils avaient sur
les lèvres des mots indignés, ils s’agitaient
en parlant d’abus, démarraient « en prise di-
recte » à travers une.âpre discussion d’inté-
rêts généraux et particuliers. Leur mécon-
tentement dégringolait ta pente roide des
prestations, sans même songer à mettre le
pied sur la pédale du frein; qui rappelle les
esprits lancés à fond de train au respect de
la sagesse.
Les chauffeurs prévoient, en effet la sou-
daine apparition du Fisc po; .eur de nou-
velles contraintes. Il n’est encore q»*o dans
la coulisse, en train de préparer pour son
patron-législateur un texte bourré d’im-
pôts supplémentaires.;'mais tous seuientbien
que l’heure est proche où ces menaces en
projet deviendront des réalités douloureu-
ses. Et les chauffeurs refroidis par les exi-
genc -s administratives s’inquiètent et se la-
mentent.
— Ali t .vous, vous plaigne?, Messieurs*
«rÇvôie-’des routes déplorables, des chaussées
défoncées, des macadams réduits en pous-
sière el des pwés en mal d’anarchie.
—--Rien d’est plus exact..-.
— Oublieriez-vous, par hasard, chauffeurs
insouciants et légers, que vous êtes précisé-
ment pour une large part les auteurs de
ces déprédations et que sous le rude et
chaud baiser de vos pneus, les routes de
France ont rendu lame.
— Rien n’est plus juste.
-«• Alors, plus de malentendu, plus d’his-
toires. S.iiiffrez que votre grand maître Etat
fasse parmi vous circuler son esc r-wlle :
«Pour l’entretien des voies! » C’-s, dans
l’ordre et dans la logique. Qui cisse paie 1
Allons, Messieurs, ramenez le levier au
point mort et un peu de courage à la
poche. »
Mais les apôtres du volant ont clamé arec
un touchant ensemble :
— Pardon, pardon,vorace et piiissant Etat,
il vous plaît d’oublier que nous vous don-
nons déjà beaucoup, beaucoup ..d’argent. Au
Havre, vous exigez de nous 75 fr. par voi-
ture à plus de deux places, plus 5 fr par
cheval vapeur ou fraction de cheval-vapeur,
non compris les 5 Ô/0 de non-valeurs. H eut
été sage et juste, Etat, d’employer L’abord
ces ressources à l'entretien des routes.au
lieu de les verser dans le grand coffre et les
affecter à l’ensemble dès dépenses. Vous
venez aujourd’hui nous inviierà nous mettre
docilement sous la machine qui doit nous
pressurer un pen plus, et vous entendez
qu’un nouveau, tour de vis lassé sortir de
notre porte-monnaie Si) fr., 75. 125, 200 on
250 fr. supplémentaires, suivant que nos
H. t*., plus coûteux décidément que la « pins
noble conquête », seront an-dessous de 42
on an-dessus de 60..
— Parfaitement!.,. Mais avec cela, nous
vous confectionnerons de belles route»; pla-
nes, solides, souples,avec des profils savants
et des bas-côtes élégants. Vous verrez*.',
— Vous le dites, Etat. Et vos promesses
sont toujours aimables. Mais qui noûs don-
ner la formelle assurance, surtout en c- s
temps de disette financière, que no-re lourde
et spéciale contribution ne servira point à
boucher les trous du budget r-.q lieu d>- com-
bler ceux dés chaussées. Et qui serait assez
bon prophète pour nous assurer absolu ment
qu’après être venu pour nous demander de
fourniAÿe la terre et des caij.'Ouxÿ)vbus ne
vo u s a mènerez pas . Fan procliat o phur i Bflàf:
obliger à vous offrir la roultff|n Wfùpfeÿ
seur?... Que vouiez vous? La foi s’en va...
el l’argent se trotte.
***
J’ai laissé là l’honjme du volant et l’homme
du fi.-c. Iis disaient, somme toute, des cho-
ses raisonnables, l’un sur un ton de protes-
tation où l’on, sentait poindre petit à petit,
l’obligatoire résignation/l’auffe avep une
conviction d'autant plus chaleureuse, qu’il
était rudement intéressé à la « palpation »
finale.
Si, je l’avoue, j’ai été un moment tenté,
dans ce débat amer mais courtois, de donner
l’avantage au chauffeur, c’est probablement
parce qu’un mouvement de sympathie natu-
relle va vers la victime qu’on va tondre, et
que, d’autre part, rien n’est plus pm bie au
contribuable français que d’aller porter son
bel argent ch z le percepteur.
Et je suis rentré, assez rêveur et mélanco-
lique, pensant aux H. P. persécutés.
Les trusteurs de l’essence et' du caoutchouc
leur taisaient déjà la vie chère et difficile ;
l’administration aggrave le tarif./. Petites et
grandes vengeances d’un budget aux abois 1
L’Etat, je respère bien, ne va pas s’arrêter
eh si bon chemin..Il est encore,'par bon-
heur, bien d^s choses mobiles qu'il a oublié
de taxer : le? brouettes, les voitures d’en-
fants, les patins' à roulettes. Il a imposé Ie9
bicyclettes et allait' omettre le mouocycle.
Mais,.rassurons-nous, il y songe puisqu’il se-
propos* d’imposer la Fortune, dame capri-
cieuse s’il en fut, dont sont bien connues
les prouesses de mOnoeycliste. Nous l’à-t-on
assez représentée juchée sor sa rose ailée T
En attendant, les chevaux-moteur par-is-
sent attirer plus particulièrement les convoi-
tises du Trésor, et c’est four ample corn-
Dernière Heure
PARI8. TROIS HEURES MATIN
DËPÊCHES -COMMERCIALES
NEW-YORK, 16 MAI
Coftossa s-mai, hausse 6 pomts ; .juillet*
hausse 12 points ; octobre, hausse 17 pointé»
Caiéa i hausse i à 2 points.
HEW-YORK, 16 MAI
|!|| 1 CNWt t. tuirnuT
Cuivre Standard disp. 13 75
— jUiff 13 75
Ainsfonmat. Ce|i... 72 3/4 73 3 8
Fer ;. 15 25
CHICAG©. 16 MAI
ff - ■■■>' '*«■■ -rg-rilMfe—v--r—■ .... .y,
S 4 •- c. PRECED
Blé sur Juillet.... 87 3 4 87 »/»
. — , Septembre 86 3 8 85 3/4
Mais snr. Juillet ... 67 3 8 67 1 8
— Ssulembre 66 » » 65 3 -4
Saindoux sur. Juillet. .. io i0 io 17
— Septembre 10 35 10 32
^aaajs
L'OCCUPATION DE TAZA
TAZA. —Des émissaires marocains venant
de la réèfon dans laquelle le général Gou-
raud a Opéré, confirment les renseignements
déjà parvenus.
Les Tsonls et les Branes, épuisés par les
quatre journées de combats que leur a
livré le général Gouraud, ont demandé
l’aman.
Une délégation de Tsouls a fait trente kilo-
mètres au-devant du général Gouraud pour
faire four soumission.
Les combattants marocains accusent des
jqertes considérai)! es ; ils déclarant que le
chiffre dé deux cents morts et blessés an-
feumeé. d’est pas exagéré.
Les Souverains Danois
A PARIS
Les Réceptions
Le roi Christian a reçu collectivement à
6 h. 1/2 au ministère des affaires étrangères
les membres du corps diplomatiques. Les
chefs de missions, les ambassadeurs ont été
présentés au roi de Danemark par M. Bor-
nost, ministre de Danemark.
Le roi a échangé quelques mots aimables
avec chacun d’eux.
La réception a pris fin à 7 h. 15.
Le roi a lait déposer sa carte chez les pré-
sidents du Sunat et de la Chambre.
Le dîner à l’Elysée
Les souverains danois ont assisté liier soir
à 8 h. 30 au diaer offert en leur honneur par
le président de la République.
Les invités étaient an nombre de deux
cents ; parmi eux, on remarquait la grande
duchesse de Mecklembourg-Schewerin.
La table était ornée d’orebidées et de roses
blanches et rouges. .
La roi portait ('uniforme de généralissime
de t’armée danoise avec en sautoir le grand
cordon de la Légion d’Honneur. La reine
avait ane splendide toilette de soie blanche
brochée garnie d’incrustations ; sur sa che-
velure était posé un merveilleux diadème de
brillants.
Le président de République était en habit
avec ie grand cordon de l’ordre de l’Ele-
phant, Mme Poincaré portait une ravissante
robe blanche perlée.
La musique de la garde républicaine s’est
fait entendre pendant le dîner.
—Le président de ta République a porté le
toast suivant :
Sire,
« Laissez moi remercier Votre Majesté et Sa
Majesté la reine de leur visite qui est, pour
la France, un nouveau témoiguage d’une
précieuse amitié.
» En continuant à entretenir avec le
royaume de Danemark les relation» les plus
cordiales, le gouvernement de la République
demeure fidèle à des sentiments séculaires
que mes prédècesssurs ont eu l’occasion de
rappeler, il y a quelques années aux rois
Christian IX et Frédéric VIII el dont je suis
heureux de me faire à mon tour l’inter-
prête.
» La France éprouve, pour le vaillant peu-
ple danois, autant d admiration que de sym-
pathie ; elle connaît les nobles exemples
d’énergie et de travail qu’il n’a cessé dé don-
ner. Elle a suivi avec intérêt les magnifiques
progrès qu’il a réalisés dans ses méthodes,
culturales et le prodigieux développement
de sa richesse commerciale. Elle a été sur-
tout séduite par la puissante originalité
d'une production littéraire qui a contribué à
familiariser le génie de la France avec le gé-
nie Scandinave et à rapprocher encore les
âmes des deux nations.
» Je sais combien, de son côté, le royaume
de Danemark est accueillant pour tout ce qui
lui vient de France.
» Je sais en particulier combien Votre Ma-
jesté elle-même s’est montrée gracieuse Vis-
à-vis das écrivains, savants,et artistes fran-
çais qui ont eu l’honneur d’ôtre reçus par
Elle a Copenhague.
» Je la prie de croire que le gouvernement
de la République fera tout ce qu’il dépendra
de lui pour resserrer de plus en plus dans
l’avenir les liens intellectuels et moraux qui
nnissent nos deux pays et pour fortifier en-
core leur amitié traditionnelle.
» Je lève mon verre en l’honneur de Votre
Majesté, de Sa Majesté ia reine et de la fa-
mille royale. Je bois à 4a prospérité du
royaume de Danemark. *
Le roi a répondu en ces termes :
« Monsieur le président,
» Les aimables parole» que vous venez de
nous adresser et les sentinients sincères
dont elles font preuve, nous touchent pro-
fondément, la reiue et moi et augmentent
encore la vive gratitude que nous cause
une réception aussi splendide et qu’on com-
prendra et appréciera dans mon pays. Cet
accueil cordial que la belle ville de Paris
nous a fait aujourd’hui témoigne dés liens
d'amitié qui unissent le Danemark et la
France.
» J’ai nne prenve très touchante de cette
amitié par tes témoignages de sympathie que
la France a bien voulu donner au peuple
danois et à moi à l’occasion de la mort de
mon bien aimé Père el pour lesquels je tiens
à coeur d’exprimer mes remerciements les
plus vifs.
» J'ai nne raison toute particulière pour
aimer votre pays, car c’est bien au pays en-
soleillé de France que les liens qui nous
nnissent la reine el moi ont été noues.
» Il existe de longue date des relations
amicales entre le Danemark et la France
dont le culte passionne du progrès fait tou-
jours l'admiration du Moude entier.
}> Et j’espère que cette visite sera prise
comme témoignage du désir que j’ai et des
voeux que-je forme pour que ces relations se
resserrent toujours davantage.
» C’est dans ces sentiments d’amitié que je
lève mon verre à la santé dn Président de
ia République, au bonheur et à la prospé-
rité de la France. »
Ces deux toasts ont été écoutés debout par
tous-les convives.
•La musique de la garde républicaine à
joué l’Hymne royal danois aprè; le toast du
président et la marseillaise après celui du
roi.
La soirée s’est terminée par une très bril-
lante représentation artistique.
.TREMBLEMENT DE TERRE
CONSTANTIN PUS.— Une 1 gère secousse sis-
mique a été ressentie hier matin, à Constan-
tinople,
LE MYSTÈRE DE LA GRAND’PALUD
BREST. — Le juge d’instruction a entendu
hier après-midi M. Nicolas, juge au Tribunal
de commerce de Brest, qui a affirme avoir
salué M. Cadiou le 31 "décembre dernier sur
le quai de ia gare de Morlaix.
Le témoin base sou souvenir sur des
points de repère précis.
A une question pressante du juge d'ins-
truction, demandant s’il était absolument
certain que la personne qu’il avait rencon-
trée était bien M. Cadtou, M. Nicolas a ré-
pondu : « Ce n’est pas une profonde certi-
tude, mais une intime conviction. »
TUÉE EN TOMBANT D’UN TRAIN
EVREUX. — M. Belmont, artiste lyrique, et
Mlle Oudet avaient pris, . hier matin à
7 h. 58, à la gare Saint-Lazare, nn train qui
devait les conduire à Caen.
Peu après, Ie3 deux voyageurs s’endormi-
rent dans le wagon.
A trois kilomètres de la station de la Bon-
neville, M. Belmont tut réveillé par nu bruit
de portière. Il constata alors que sa compa-
gne avait disparu.
M. Belmont fit Immédiatement fonction-
ner le sigaat d’alarme et le train stoppa.
On fit des recherches et, peu après, on
trouvait sur la voie la jeune femme griève-
ment blessée à la tête.
Qn fit arrêter an train de Cherbourg pour
y déposer la blessée qui fut transportée à
l’bôpital d’Evreux.
Mlle Ondet y a succombé sans avoir repris
connaissance.
Une enquête est ouverte sur les circons-
tances dans lesquelles Mlle Ondet a trouvé
la mort.
L'AÉROPLANE ALLEMAND
A-T-IL VOLÉ EN FRANCE ?
METZ. — De source militaire officielle on
déclare inexacte la nouvelle publiée par les
journaux suivant laquelle un aéroplane d»
la garnison de Metz, anrait.au cours d'exer-
cices, volé par trois fois au-dessus du terri'
foire français.
/*v L’AFFAIRÉ CALMETTE
Après avoir pris connaissance du dossier
de l’attaire, M. Lescouvé, procutcnr de lû Ré-
publique, requiert le renvoi de MmaCaillaux
devant la Cour d'assises, sous ilucuipaiion
d’homicide volontaire.
DEUX AVIATEURS SE TUENT
ALUERSHOT. — Hier après-midi, à cinq
heure», deux officiers aviateurs, les lieute-
nants Degandt et Féilinger sont tombés
d’une hauteur de 500 métrés en arrivant
an-dessus de l’aérodrome et se sont tués sur
ie coup.
L’accident est dû à la rupture d’une aile
de leur appareil.
UN VAPEUR ATTAQUÉ
PAR DES BÉDOUINS
TOBRUK — Le vapeur S»lfé< tno s’éSt ectioué
au cours de ia nuit du 14 a * 15 courant en-
tre Bardia et Bas el Milhr, à vingt mètres dé
| Q 101*1*0 .
A l’aube du 15, pendant qn’nue partie de
l’équipage et des p rssagsa» sfombarquaient
dans un canot, des Bédouins tirèrent plu-
sieurs coups de tusil, tuant un chauffe^ et
un matelot et blessant un mécanicien et
deux passagers.
Les autres sont arrivés ind**naes à To-
bruk.
Les navires Drione^OOnfiia et Bausan sont
partis pour sauvera® 8 personnes restées à
bord du Sôtféripx
L’état dçs-htessés est satisfaisant.
DERNIÈRE HEURE SPORtlVE
Départ de la Course Cycliste
Bordeaux-Pans
BORDEAUX. — Hier soir à 7 h. 20 a en heu
devant un nombreux public le départ de la
24» course cycliste annuelle Bordeaux-Paria.
Il y a eu 59 partants.
Admînîstrateur-Déléjnié-Géfant
°. RANDOLET
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Le Petit Havre
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Secrétaire Général : TH. VALLÉE
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1 L’AGENOE HAVAS, 8, place de là Bourse, est
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" 3STOT\.‘lAE-A.3Sr3Sri^L P
LE CENTENAIRE
de la Constitution Norvégienne
17 Mai 1814- 17 Mai 1914
dé? depuis peu à Paris sous la prési-
dence d’honneur de M. Liard, vice-
recteur de V Université ; elle compte
dans son comité de patronage, à côté
des ministres et consuls généraux des
pays intéressés, MM. H. Génestal et
Jules Siegfried ; mes travaux sur la
Finlande me valent le privilège d’être
un de ses administrateurs; j’en suis
très fier parce que cela me donne dès
mon arrivée au Havre quelque chose
de « vieux normand » 1
Cette société se propose d’abord
d’attirer les étudiants Scandinaves en
France en y facilitant leurs études
qui concourent à l’expansion de la
pensée française; elle encourage en
même temps les études Scandinaves
dans notre pays.
Mais notre groupement n’entend
pas se limiter à une action purement
intellectuelle, il espère travailler au
développement de toutes les relations
Commerciales ou autres, que nous
avons déjà avec les pays du Nord qui
nous sont sympathiques à tant de
titres.
Enfin, la société franco-scandi-
nave s’est donné expressément com-
me but de rappeler et de rèsserrer
les liens qui unissent la Normandie aux
antiques rivages d’où sont venus les
anciens Vikings | c’est dans cette pen-
sée qu’elle a pris le nom de a Nor-
mannia » qui en fait quelque chose de
« chez nous ». ^ ï * î
L'année, dernierèj les fêtés dû millé-
naire ont attiré dans notre province
une foule de modernesVikings; cette
année, et aujourd'hui même, notre pen-
sée doit se reporter vers l'un de_ ces
Etats, la Norvège, qui fête le cente-
naire de sa constitution; constitution
qui crée encore un lien avec nous puis-
qu’elle est d’origine française.
Tous les journaux Scandinaves com-
mentent cet. événement et pour nous
associer à eux, le secrétaire général
de Nôrmannia, le capitaine norvé-
gienRoekkebo, a bien voulu réserver
au Petit Havre, en tant que journal
normand, la primeur de l’excellent
article qui suit où nos lecteurs trou-
veront Vexpression d’une chaude sym-
pathie pour notre pays.
Nous nous plaisons en cette jour-
née « Scandinave », à unir dans une
même pensée nos voeux pour la Nor-
vège et pour le Danemark dont le
souverain est fêté en ce tïiomênt même
à Paris.
CASPAR—JORDAN»
L’abondance des matières nous obli-
ge à ajourner notre rubrique du di-
manche : Les Affaires Munioipales.
Il y a aujourd’hui un siècle que la Nor-
vège sortant d’une longue torpeur, repre-
nait conscience d’elle-même et se donnait
Une constitution imitée de la constitution
française de 1791.
Tous les ans, le 17 mai est fêté en Nor-
vège comme fête nationale, mais cette an-
née le pays a décidé de lui donner un éclat
extraordinaire et d’organiser à l’occasion
du centenaire une exposition à Christiania.
Celte exposition présentera un double
intérêt. Oh y verra ce qu’un siècle d’efforts
et de travail acharné peut faire pour la
prospérité d’un pays, et comment un petit
peuple de deux millions et demi d’habi-
tants qui, il y a cent ans encore, était un
des-plus pauvres, des plus faibles et des
plus ignorés d’Europe, est arrivé grâce à
son énergie et à ses fortes institutions dé-
mocratiques, à occuper un rang très hono-
rable à tous les points de vue et à contri-
buer au progrès de la civilisation.
En second lieu l’exposition fera connaître
la Norvège travailleuse et industrielle,
presque inconnue jusqu’à présent hors de
ses frontières.
Les origines de la Norvège, comme l’at-
testent les vieilles sagas, avaient été glo-
rieuses,Tes premières pages de son histoire
avaient été remplies de guerres et de con-
quêtes. Mais justement épuisée par les
guerres intestines qui dépeuplaient le
pays, par les colonisations qui enlevaient à
la patrie ses forces les plus' précieuses, la
Norvège était devenue le satellite d’une au-
tre nation. Une sorte de torpeur pesait sur
le pays, son nom était presque oublié Sur
son sol rocheux,, qui n’offrait au cultiva-
teur que peu de terres productives, la po-
pulation était clairsemée. Chaque année
les plus belles forces du pays émigraient ;
la Jeunesse ardente et aventureuse, conti-
nuant la tradition des vieux «Norlhmand
portait à l’étranger son énergie et son ini-
tiative. L’argent était rare, l’exploitation
des forêts imm uses et les'pêcheries étaient
presque les seules ressources.
A partir de 1814 la Norvège sort de son
long sommeil ex ccrrrrrneaoeuneèrede pros-'
périté et de progrès. La Constitution aide
véritablement au relèvement du pays, elle
devient le symbole de la patrie retrouvée.
Les Norvégiens se groupent pour défendre
leurs libertés et pour reprendre leur place
parmi les autres nations.
En un siècle, la Norvège se met /au
niveau des Etats les plus prospères de l’Eu-
rope par le développement de sa marine
marchande, qui est actuellement la 4e du
monde par le développement de sa naviga-
tion dont le tonnage brut est monté de
1.857,578 tonnes en 1901 à 2,488,582 tonnes
en 1912 ; par l’extension de son commerce,
qui passe de 452.3 millions de couronnes
en 1901, à 801,4 millions de couronnes eu
1912 ; par la création d’une industrie natio- |
nale, grâce à la foree motrice naturelle ■
qu’elle tire de ses admirables chutes d’eau
et dont la valeur nette est de plus de *6
milliards de couronnes ; elle améliore eu j
même temps ses vieilles ressources : l’agri- L
culture, la syl viculture, la pêche, dont les ’
produits ont rapporté 103,788.000 60 cou-
ronnes en 1912, contre 49,026,000 couron-
nes eu 1901.
En même temps, elle prenait placeparmi >
les grands Etats européens par la perfec-
tion de ses institutions démocratiques et
sociales et de son administration.
Non seulement à partir de 1884 elle intro-
duit le parlementarisme, puis en 1898 le
suffrage universel, mais elle accorde aux.
femmes le suffrage aux élections commu-
nales, puis aux élections législatives — elle
organise en 1837 les municipalités sous
une forme démocratique très vivante, per-
fectionne son enseignement populaire, qui
est un des plus parfaits en Europe —vote
successivement les grandes lois sociales sur
l’hygiène, les assurances ouvrières, la ré-
glementation du travail, l’impôt sur le re-
venu et sur le gain, les lois d’assistance, etc.
Aujourd’hui, peu de pays jouissent de
plus de bien-être, l’émigration est en partie
enrayée, l’industrie a repeuplé nos campa-
gnes, et des villes champignons poussent en
Norvège comme en Amérique. G’est une des
surprises du voyageur de trouver dans»une
ferme isolée du Nord autant de confort que
chez un bourgeois de Paris ; sauf la vieille
simplicité de moeurs et l’antique hospitalité
tout est moderne dans la maison, l’électri-
cité éclaire les chambres et souvent les
étables, le téléphone permet d’évitèr les in-
convénients de la solitude et de l’éloigne-
ment, le fermier et sa femme sont instruits,
possèdent souvent une petite bibliothèque,
sont au courant des grands mouvements
d’idées et s’occupent activement des affai-
res 4e leur paroisse et de leur pays. C’est ,
ainsi que là Norvège a pu fournir au XIX 9
siècle, étant donnée sa faible population, 1
un si grand nombre de littérateurs, de sa-
vants, d’artistes, d’explorateurs, etc.
La Norvège moderne est peu connue en
Europe et surtout en France. L’exposition
du centenaire sera curieuse et utile en ce
sens. La Norvège n’est plus un pays pau-
vre, un marché insignifiant. Si la simpli-
cité a continué à régir les familles, pour-
tant le Norvégien apprécie le bien-être et
ne dédaigne pas le luxe. Il admire tout par-
ticulièrement le fini, le bon goût et l’élé-
gance des articles français et. il sera de plus
en plus en mesure de les acheter.
Il y a deux ans, les fêtes du millénaire
dé la Normandie rapprochaient la France
et les Etats Scandinaves ; leur souvenir,
est resté vivant eu Norvège. Le pays n’ou-
blie pas que les bases de sa Constitution
lui ont été fournies par le génie français,
et les Norvégiens ont pour lai France
une vive sympathie. La Normandie est
le lien naturel de là Frahce et de la Nor-
vège, Cette année lés Norvégiens émigrés
reviendront en foule saluer la mère-pa-
trie. La Norvège se prépare' avec joie à
à recevoir les enfants détachés de son sol,
mais liés toujours à elle par le souvenir
et l’amour. Que les Normands, s’ils se
sentent encore !$$ petits-fils des anciens
Vikings, viennent aussi visiter leur très
vieille patrie : ils y trouveront dans un ca-
dre naturel admirable une exposition ins-
tructive dans son exiguïté, ils y verront la
Norvège laborieuse et libre qui, tout en se
tenant au courant des grandes idées nou-
velles, a su garder son originalité, ils aide- i
ront à resserrer les bons rapports qui exis-
tent entre ce pays et la France et ils au-!
font ainsi doublement servi les intérêts des I
deux nations qui doivent leur être chères.
• Capitaine A.-J. ROEKKEBO,
LE CRSfVîE PE COLMAR
Les Trois Policiers havrais qui ont découvert les Coupables
Cliché el Photo i’elii Havre
La Ohamore où tes assassins ont été arrêtés et où l'un d'eux a trouvé la mort
(VOIR L’ARTICLE EM DEUXIÈME PAGE)
<§mësë®m ëêmêmê
DANS LE MONDE DES H. P»
riioto Petit Havre Cliché /-«.-(té tiavrt
Le Tricycle des Frères Angot; du Havre (1869) , £
Il serait peut être excessif d’avancer qu’un
bonheur sans mélange règneactuellement au
camp des chauffeurs.
J’ai trouvé ces Messieurs du volant un peu
nerveux, la bouche amère et, pour tout
dire, de mauvaise humeur. Ils avaient sur
les lèvres des mots indignés, ils s’agitaient
en parlant d’abus, démarraient « en prise di-
recte » à travers une.âpre discussion d’inté-
rêts généraux et particuliers. Leur mécon-
tentement dégringolait ta pente roide des
prestations, sans même songer à mettre le
pied sur la pédale du frein; qui rappelle les
esprits lancés à fond de train au respect de
la sagesse.
Les chauffeurs prévoient, en effet la sou-
daine apparition du Fisc po; .eur de nou-
velles contraintes. Il n’est encore q»*o dans
la coulisse, en train de préparer pour son
patron-législateur un texte bourré d’im-
pôts supplémentaires.;'mais tous seuientbien
que l’heure est proche où ces menaces en
projet deviendront des réalités douloureu-
ses. Et les chauffeurs refroidis par les exi-
genc -s administratives s’inquiètent et se la-
mentent.
— Ali t .vous, vous plaigne?, Messieurs*
«rÇvôie-’des routes déplorables, des chaussées
défoncées, des macadams réduits en pous-
sière el des pwés en mal d’anarchie.
—--Rien d’est plus exact..-.
— Oublieriez-vous, par hasard, chauffeurs
insouciants et légers, que vous êtes précisé-
ment pour une large part les auteurs de
ces déprédations et que sous le rude et
chaud baiser de vos pneus, les routes de
France ont rendu lame.
— Rien n’est plus juste.
-«• Alors, plus de malentendu, plus d’his-
toires. S.iiiffrez que votre grand maître Etat
fasse parmi vous circuler son esc r-wlle :
«Pour l’entretien des voies! » C’-s, dans
l’ordre et dans la logique. Qui cisse paie 1
Allons, Messieurs, ramenez le levier au
point mort et un peu de courage à la
poche. »
Mais les apôtres du volant ont clamé arec
un touchant ensemble :
— Pardon, pardon,vorace et piiissant Etat,
il vous plaît d’oublier que nous vous don-
nons déjà beaucoup, beaucoup ..d’argent. Au
Havre, vous exigez de nous 75 fr. par voi-
ture à plus de deux places, plus 5 fr par
cheval vapeur ou fraction de cheval-vapeur,
non compris les 5 Ô/0 de non-valeurs. H eut
été sage et juste, Etat, d’employer L’abord
ces ressources à l'entretien des routes.au
lieu de les verser dans le grand coffre et les
affecter à l’ensemble dès dépenses. Vous
venez aujourd’hui nous inviierà nous mettre
docilement sous la machine qui doit nous
pressurer un pen plus, et vous entendez
qu’un nouveau, tour de vis lassé sortir de
notre porte-monnaie Si) fr., 75. 125, 200 on
250 fr. supplémentaires, suivant que nos
H. t*., plus coûteux décidément que la « pins
noble conquête », seront an-dessous de 42
on an-dessus de 60..
— Parfaitement!.,. Mais avec cela, nous
vous confectionnerons de belles route»; pla-
nes, solides, souples,avec des profils savants
et des bas-côtes élégants. Vous verrez*.',
— Vous le dites, Etat. Et vos promesses
sont toujours aimables. Mais qui noûs don-
ner la formelle assurance, surtout en c- s
temps de disette financière, que no-re lourde
et spéciale contribution ne servira point à
boucher les trous du budget r-.q lieu d>- com-
bler ceux dés chaussées. Et qui serait assez
bon prophète pour nous assurer absolu ment
qu’après être venu pour nous demander de
fourniAÿe la terre et des caij.'Ouxÿ)vbus ne
vo u s a mènerez pas . Fan procliat o phur i Bflàf:
obliger à vous offrir la roultff|n Wfùpfeÿ
seur?... Que vouiez vous? La foi s’en va...
el l’argent se trotte.
***
J’ai laissé là l’honjme du volant et l’homme
du fi.-c. Iis disaient, somme toute, des cho-
ses raisonnables, l’un sur un ton de protes-
tation où l’on, sentait poindre petit à petit,
l’obligatoire résignation/l’auffe avep une
conviction d'autant plus chaleureuse, qu’il
était rudement intéressé à la « palpation »
finale.
Si, je l’avoue, j’ai été un moment tenté,
dans ce débat amer mais courtois, de donner
l’avantage au chauffeur, c’est probablement
parce qu’un mouvement de sympathie natu-
relle va vers la victime qu’on va tondre, et
que, d’autre part, rien n’est plus pm bie au
contribuable français que d’aller porter son
bel argent ch z le percepteur.
Et je suis rentré, assez rêveur et mélanco-
lique, pensant aux H. P. persécutés.
Les trusteurs de l’essence et' du caoutchouc
leur taisaient déjà la vie chère et difficile ;
l’administration aggrave le tarif./. Petites et
grandes vengeances d’un budget aux abois 1
L’Etat, je respère bien, ne va pas s’arrêter
eh si bon chemin..Il est encore,'par bon-
heur, bien d^s choses mobiles qu'il a oublié
de taxer : le? brouettes, les voitures d’en-
fants, les patins' à roulettes. Il a imposé Ie9
bicyclettes et allait' omettre le mouocycle.
Mais,.rassurons-nous, il y songe puisqu’il se-
propos* d’imposer la Fortune, dame capri-
cieuse s’il en fut, dont sont bien connues
les prouesses de mOnoeycliste. Nous l’à-t-on
assez représentée juchée sor sa rose ailée T
En attendant, les chevaux-moteur par-is-
sent attirer plus particulièrement les convoi-
tises du Trésor, et c’est four ample corn-
Dernière Heure
PARI8. TROIS HEURES MATIN
DËPÊCHES -COMMERCIALES
NEW-YORK, 16 MAI
Coftossa s-mai, hausse 6 pomts ; .juillet*
hausse 12 points ; octobre, hausse 17 pointé»
Caiéa i hausse i à 2 points.
HEW-YORK, 16 MAI
|!|| 1 CNWt t. tuirnuT
Cuivre Standard disp. 13 75
— jUiff 13 75
Ainsfonmat. Ce|i... 72 3/4 73 3 8
Fer ;. 15 25
CHICAG©. 16 MAI
ff - ■■■>' '*«■■ -rg-rilMfe—v--r—■ .... .y,
S 4 •- c. PRECED
Blé sur Juillet.... 87 3 4 87 »/»
. — , Septembre 86 3 8 85 3/4
Mais snr. Juillet ... 67 3 8 67 1 8
— Ssulembre 66 » » 65 3 -4
Saindoux sur. Juillet. .. io i0 io 17
— Septembre 10 35 10 32
^aaajs
L'OCCUPATION DE TAZA
TAZA. —Des émissaires marocains venant
de la réèfon dans laquelle le général Gou-
raud a Opéré, confirment les renseignements
déjà parvenus.
Les Tsonls et les Branes, épuisés par les
quatre journées de combats que leur a
livré le général Gouraud, ont demandé
l’aman.
Une délégation de Tsouls a fait trente kilo-
mètres au-devant du général Gouraud pour
faire four soumission.
Les combattants marocains accusent des
jqertes considérai)! es ; ils déclarant que le
chiffre dé deux cents morts et blessés an-
feumeé. d’est pas exagéré.
Les Souverains Danois
A PARIS
Les Réceptions
Le roi Christian a reçu collectivement à
6 h. 1/2 au ministère des affaires étrangères
les membres du corps diplomatiques. Les
chefs de missions, les ambassadeurs ont été
présentés au roi de Danemark par M. Bor-
nost, ministre de Danemark.
Le roi a échangé quelques mots aimables
avec chacun d’eux.
La réception a pris fin à 7 h. 15.
Le roi a lait déposer sa carte chez les pré-
sidents du Sunat et de la Chambre.
Le dîner à l’Elysée
Les souverains danois ont assisté liier soir
à 8 h. 30 au diaer offert en leur honneur par
le président de la République.
Les invités étaient an nombre de deux
cents ; parmi eux, on remarquait la grande
duchesse de Mecklembourg-Schewerin.
La table était ornée d’orebidées et de roses
blanches et rouges. .
La roi portait ('uniforme de généralissime
de t’armée danoise avec en sautoir le grand
cordon de la Légion d’Honneur. La reine
avait ane splendide toilette de soie blanche
brochée garnie d’incrustations ; sur sa che-
velure était posé un merveilleux diadème de
brillants.
Le président de République était en habit
avec ie grand cordon de l’ordre de l’Ele-
phant, Mme Poincaré portait une ravissante
robe blanche perlée.
La musique de la garde républicaine s’est
fait entendre pendant le dîner.
—Le président de ta République a porté le
toast suivant :
Sire,
« Laissez moi remercier Votre Majesté et Sa
Majesté la reine de leur visite qui est, pour
la France, un nouveau témoiguage d’une
précieuse amitié.
» En continuant à entretenir avec le
royaume de Danemark les relation» les plus
cordiales, le gouvernement de la République
demeure fidèle à des sentiments séculaires
que mes prédècesssurs ont eu l’occasion de
rappeler, il y a quelques années aux rois
Christian IX et Frédéric VIII el dont je suis
heureux de me faire à mon tour l’inter-
prête.
» La France éprouve, pour le vaillant peu-
ple danois, autant d admiration que de sym-
pathie ; elle connaît les nobles exemples
d’énergie et de travail qu’il n’a cessé dé don-
ner. Elle a suivi avec intérêt les magnifiques
progrès qu’il a réalisés dans ses méthodes,
culturales et le prodigieux développement
de sa richesse commerciale. Elle a été sur-
tout séduite par la puissante originalité
d'une production littéraire qui a contribué à
familiariser le génie de la France avec le gé-
nie Scandinave et à rapprocher encore les
âmes des deux nations.
» Je sais combien, de son côté, le royaume
de Danemark est accueillant pour tout ce qui
lui vient de France.
» Je sais en particulier combien Votre Ma-
jesté elle-même s’est montrée gracieuse Vis-
à-vis das écrivains, savants,et artistes fran-
çais qui ont eu l’honneur d’ôtre reçus par
Elle a Copenhague.
» Je la prie de croire que le gouvernement
de la République fera tout ce qu’il dépendra
de lui pour resserrer de plus en plus dans
l’avenir les liens intellectuels et moraux qui
nnissent nos deux pays et pour fortifier en-
core leur amitié traditionnelle.
» Je lève mon verre en l’honneur de Votre
Majesté, de Sa Majesté ia reine et de la fa-
mille royale. Je bois à 4a prospérité du
royaume de Danemark. *
Le roi a répondu en ces termes :
« Monsieur le président,
» Les aimables parole» que vous venez de
nous adresser et les sentinients sincères
dont elles font preuve, nous touchent pro-
fondément, la reiue et moi et augmentent
encore la vive gratitude que nous cause
une réception aussi splendide et qu’on com-
prendra et appréciera dans mon pays. Cet
accueil cordial que la belle ville de Paris
nous a fait aujourd’hui témoigne dés liens
d'amitié qui unissent le Danemark et la
France.
» J’ai nne prenve très touchante de cette
amitié par tes témoignages de sympathie que
la France a bien voulu donner au peuple
danois et à moi à l’occasion de la mort de
mon bien aimé Père el pour lesquels je tiens
à coeur d’exprimer mes remerciements les
plus vifs.
» J'ai nne raison toute particulière pour
aimer votre pays, car c’est bien au pays en-
soleillé de France que les liens qui nous
nnissent la reine el moi ont été noues.
» Il existe de longue date des relations
amicales entre le Danemark et la France
dont le culte passionne du progrès fait tou-
jours l'admiration du Moude entier.
}> Et j’espère que cette visite sera prise
comme témoignage du désir que j’ai et des
voeux que-je forme pour que ces relations se
resserrent toujours davantage.
» C’est dans ces sentiments d’amitié que je
lève mon verre à la santé dn Président de
ia République, au bonheur et à la prospé-
rité de la France. »
Ces deux toasts ont été écoutés debout par
tous-les convives.
•La musique de la garde républicaine à
joué l’Hymne royal danois aprè; le toast du
président et la marseillaise après celui du
roi.
La soirée s’est terminée par une très bril-
lante représentation artistique.
.TREMBLEMENT DE TERRE
CONSTANTIN PUS.— Une 1 gère secousse sis-
mique a été ressentie hier matin, à Constan-
tinople,
LE MYSTÈRE DE LA GRAND’PALUD
BREST. — Le juge d’instruction a entendu
hier après-midi M. Nicolas, juge au Tribunal
de commerce de Brest, qui a affirme avoir
salué M. Cadiou le 31 "décembre dernier sur
le quai de ia gare de Morlaix.
Le témoin base sou souvenir sur des
points de repère précis.
A une question pressante du juge d'ins-
truction, demandant s’il était absolument
certain que la personne qu’il avait rencon-
trée était bien M. Cadtou, M. Nicolas a ré-
pondu : « Ce n’est pas une profonde certi-
tude, mais une intime conviction. »
TUÉE EN TOMBANT D’UN TRAIN
EVREUX. — M. Belmont, artiste lyrique, et
Mlle Oudet avaient pris, . hier matin à
7 h. 58, à la gare Saint-Lazare, nn train qui
devait les conduire à Caen.
Peu après, Ie3 deux voyageurs s’endormi-
rent dans le wagon.
A trois kilomètres de la station de la Bon-
neville, M. Belmont tut réveillé par nu bruit
de portière. Il constata alors que sa compa-
gne avait disparu.
M. Belmont fit Immédiatement fonction-
ner le sigaat d’alarme et le train stoppa.
On fit des recherches et, peu après, on
trouvait sur la voie la jeune femme griève-
ment blessée à la tête.
Qn fit arrêter an train de Cherbourg pour
y déposer la blessée qui fut transportée à
l’bôpital d’Evreux.
Mlle Ondet y a succombé sans avoir repris
connaissance.
Une enquête est ouverte sur les circons-
tances dans lesquelles Mlle Ondet a trouvé
la mort.
L'AÉROPLANE ALLEMAND
A-T-IL VOLÉ EN FRANCE ?
METZ. — De source militaire officielle on
déclare inexacte la nouvelle publiée par les
journaux suivant laquelle un aéroplane d»
la garnison de Metz, anrait.au cours d'exer-
cices, volé par trois fois au-dessus du terri'
foire français.
/*v L’AFFAIRÉ CALMETTE
Après avoir pris connaissance du dossier
de l’attaire, M. Lescouvé, procutcnr de lû Ré-
publique, requiert le renvoi de MmaCaillaux
devant la Cour d'assises, sous ilucuipaiion
d’homicide volontaire.
DEUX AVIATEURS SE TUENT
ALUERSHOT. — Hier après-midi, à cinq
heure», deux officiers aviateurs, les lieute-
nants Degandt et Féilinger sont tombés
d’une hauteur de 500 métrés en arrivant
an-dessus de l’aérodrome et se sont tués sur
ie coup.
L’accident est dû à la rupture d’une aile
de leur appareil.
UN VAPEUR ATTAQUÉ
PAR DES BÉDOUINS
TOBRUK — Le vapeur S»lfé< tno s’éSt ectioué
au cours de ia nuit du 14 a * 15 courant en-
tre Bardia et Bas el Milhr, à vingt mètres dé
| Q 101*1*0 .
A l’aube du 15, pendant qn’nue partie de
l’équipage et des p rssagsa» sfombarquaient
dans un canot, des Bédouins tirèrent plu-
sieurs coups de tusil, tuant un chauffe^ et
un matelot et blessant un mécanicien et
deux passagers.
Les autres sont arrivés ind**naes à To-
bruk.
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partis pour sauvera® 8 personnes restées à
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