Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1914-05-14
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 14 mai 1914 14 mai 1914
Description : 1914/05/14 (A34,N11968). 1914/05/14 (A34,N11968).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
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Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1721348
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/12/2020
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Le Petit Havre
ORGANE REPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
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Le Havre, la Seine-Inférieure, l’Eure, « a ^ ...
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La Vie Artistique et Littéraire
PEINTURES
Si l’on mettait bout A bout toutes les toi-
les peintes qui sont actuellement réunies
au Grand Palais et qui représentent ce
qu’il est convenu d’appeler le Salon, on
pourrait constituer un tapis long de plu-
sieurs kilomètres, saisissante image de la
vitalité de la peinture.
Comme cette exposition n’est encore
qu’une sélection tout à fait privilégiée, qu’il
y a, par notre pays, bien d’autres pinceaux
qui étendent, bon an mal an, de la couleur
sur de la toile tendue ; comme il apparaît
nettement que la multiplicité des écoles'et
des esthétiques a encore accru le nombre de
ces artistes ou supposés tels, et que, d’autre
part, les audaces les plus bariolées s’expo-
sent aujourd’hui librement, il est plus que
jamais de toute évidence que le tableau de-
vrait être aujourd’hui plus répandu que les
cailloux sur la route.
La population française étant loin de
l'accroître en pareilles proportions, le jour
viendra où elle subira le fâcheux effet éco-
nomique d’une surproduction intensive. Et
l’art aura logiquement toutes les peines du
monde à nourrir son homme. Il a déjà beau-
coup de difficultés, dans la grande majorité
de la famille artistique, à l’empêchcr de
mourir de faim.
— Vous ne faites 4jue des portraits, de-
mandait-on un jour à uu fervent de la pa-
lette dont l’idéal s’encadre parfois de belle
humeur ironique.
— Que des portraits î
— Et que preuéz-vous pour faire un
portrait ?
— Mes pinceaux et mes tubes.
— J’entends: quel prix demandez-vous?
■— Oh ! c’est différent. Dix-huit mille
francs.
— Dix-huit mille francs I Peste t Mais
alors, vous devez être très riche ?
— Pas encore. Je n’en ai jamais fait.
' Voilà les terribles effets de la concur-
rence ; la conséquence de la ruée fabuleuse
de tant de talents méconnus dans l’arène de
l’Art inconstant et cruel.
Le « Prenez garde à la peinture I » devrait
être une de ces hères devises que le coeur
des mères porterait au fond de ses plus
chers replis. Elles l’en sortirait aux heures
critiques pour exposer à l'enfant prodigue
d’illusions ce,que cache d’amertumes et de
détresses la noble carrière artistique lors-
que le talent, la chance et, mieux que cela
encore, quelques bonnes relations dans
le monde, ne viennent pas s’en mêler un
peu.
A moins... à moins que le jeune esprit
ne soit vraiment un novateur, et que résolu
à tout inventer pour percer quand même, il
n’ait à-sa disposition la haute originalité
qui stupéfie et force l’admiration des foules
moutonnières.
C’est de celte initiative révolutionnaire
que sont sorties toutes les charentonesques
fantaisies de ces derniers temps, la fonda-
tion des nouvelles petites chapelles où se
célèbre sous les formes les plus imprévues,
le culte des esthétiques, les cénacles du
Doigt dans l’oeil et les serres chaudes de
ridéalrestauré.
C’est à ce désir ardent de s’affirmer mal-
gré 1 tout et n’importe comment, que .sont
dus les élans hardis et les conceptions
inédites qui doivent ramener l’Art spolié
par la convention aux sources vives de la
Beauté.
Car,notez-le bien, c’est au nom de la pure
et souveraine Beauté que nos peintres
d’avant-garde continuent de nous montrer
des études de nu d’un vert cadavérique, des
yeux dëplorablement atteints de strabisme
et des mains en forme de râteaux.
Ces délicats saboteurs de la Nature, qui
pourtant ne leur veut point de mal, non
contents d’altérer la couleur ont pris plai-
sir à déformer les lignes. Ils ont fait entrer
l’ovale harmonieux d’un visage dans la ri-
gueur implacable d’un carré, la souplesse
d’un torse dans l’exigence géométrique
d’un cube.
Et c’est au nom de la Beauté, de la Logi-
que, de la Science, de l’Art, du Bon sens
que se sont dressés les écoles cubistes, fu-
turistes, cérébristes, et autres clans en
« istes », sans parler des autogobistes ni des
« fumistes » en mal d’invention.
Ne les raillons point cependant. Rcmer-
cions-lès plutôt de leur ingéniosité créa-
trice et désordonnée.
Ces novateurs font, somme toute, besogne
utile. Leurs excès mômes provoquent la
réaction salutaire qui ramène les esprits
vers un domaine de sagesse et de raison où
l’Art, pour séduire et laisser quelque chose
dans i’âme, n’a pas besoin d’emprunter les
folles outrances ou d'accomplir des exer-
cices burlesques.
Accueillons plutôt avec une indulgence
reconnaissante ce renverseur d’idoles an-
ciennes qui nous prépare, sans s’en douter,
la renaissance prochaine par laquelle l’Art,
tout en évoluant, retrouvera sa sincérité,
sa foi, sa probité. Le temps fera l’oeuvre.
En attendant, l'apôtre éphémère pour-
suivra sa noble tâche.
Il lui suffira, dès lors, de produire, des
horreurs, de faire hurler les couleurs, de
jeter un défi tapageur au dessin. L’effet
sera atteint. La célébrité viendra, et comme
il y a toujours une part d’ironie dans le
destin des hommes, avec la célébrité, par-
fois, la fortune.
Peu importent les railleries de la galerie
pourvu qu’il « vende » et continue de bien
vivre de sou bluff.
C’est de lui le grand tableau placé dans
le vestibule de l’hôtel Machin : une indé-
cente lîëbâüchc de jaunes et de verts.
— Qu’est-ce que cela représente ? de-
mandait-on un jour à la petite bonne de
service.
— Pourrais pas vous dire, Monsieur, y
pas longtemps que je suis dans la maison;!
ALBEHT-HERRENSCHMIDT.
Les Manoeuvres navales
dans la Méditerranée
Les manoeuvres navales vont commencer.
Précédant le gros de l’armée navaie, les es-
cadrilles de torpilleurs ont quitté leur mnmi-
lage hier matin, de 8 heures à 9 heures.
Ont également appareillé, la première es-
cadre de ligne et la première division de
l'escadre légère qui doivent constituer le
parti À. Celui-ci se rend directement à Bi-
zerte.
Dans la matinée, sont également parties la
deuxième escadre de ligne, la deuxième di-
vision de l'escadre légère qui composeront
le parti R (ennemi). Cé parti va prendre ses
dispositions à la mer, afin de se trouver à
25 milles à l’Est de Port-Mahon le 15 mai, à
g heures du matin.
A l’ouverture des hostilités, le parti A sera
dirigé par le contre-amiral Lacaze, le parti B
par le contre-amiral Tracou.
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
à la LIEMIHiS IHTERRfiTlOHÜLB
108, rue Sl-Leznre, 108
(Immeuble de (HOTEL TERMINUS)
et dans les PRINCIPAUX KIOSQUES
L'Actualité Photographique
L’HOTEL PARTICULIER, RUE DU LYCÉE, 56
dont le Conseil a voté hier soir l’acquisition
P oto et Cliché Petit Havn
LES
SOUVERAINS DANOIS
£n France
Poursuivant lenr voyage de couronnne-
ment, le roi Christian X et la reine de Da-
nemark arriveront bientôt en France. Leur
peuple vers qui vont logiquement nos sym-
pathies, est de moeurs austères et de goûts
simples; ia rue de la Paix où l’avenue de
l’Opéra, qui ne l’ont point parmi leurs
clients les plus fastueux, ne se croiront donc
pas tenues de dresser, eu leur honneur, des
portiques lumineux et des arcs de triomphe.
Mais le coeur y sera elles Vivats éclateront,
sincères, — comme ils ont éclaté, il ÿ-a quel-;
ques années, pour Frédéric VIII —partout
où nos hôtes se moutreront à une foule à la
fois déférente et familière.
La direction da protocole a arrêté le pro-
gramme de cette visite. Le voici en détail :
Samedi'fa mâi:**— Ê S'heurés/ arf ivéë"Ses
souverains à la gare du Bois de Boulogne, où
ils seront reçus par le président de ia Répu-
blique. et Mme Poincaré, lys présidents des
Chambres, les préfets de la Seine et de po-
lice, tes présidents du Conseil municipal et
du Conseil général, etc.
3 h, 1/2. —Arrivée au ministère des affai-
res étrangères, où le roi et la reine demeu-
reront pendant leur séjour.
4 heures. — Les souverains rendront visite
à l’Elysée à M. et Mme Poincaré.
5 heures. — Réception à l’Hôtel de Ville.
8 heures. — Dîner de gala à l’Elysée. Des
toasts y seront prononcés par le président et
par le roi.
10 h. 1/2. — Soirée artistique.
Dimanche 17 mai.—11 heures du matin. —
Réception par les souverains au ministère
des affaires étrangères des membres de ia
colonie danoise.
12 h. 1/2. — Déjeuner à l’hôtel de la léga-
tion, avenue d’Amin.
3 heures. — Les souverains, accompagnés
de M. et de Mme Poincaré, assisteront aux.
courses de Loogchamp.
8 heures. — Diuer aux Affaires étrangères,
offert en l’honneur des^ souverains par le
président du. Conseil, ministre des affaires
étrangères.
Lundi 18 mai.— 9 h. 10 du matin. — Départ
de Paris pour Versailles par la gare des In-
valides.
Le Général Huerta
sera-t-il dépossédé ?
On assure que les médiateurs envisagent
comme moyens de régler l’ensemble du
problème mexicain, les mesures suivantes :
la élimination du général Huerta ; 2» établis-
sement d’un gouvernement provisoire dans
lequel le général Huerta et les constitution-
nalistes seraient représentés.
Le gouvernement provisoire serait compo-
sé de cinq membres dont deux nommés par
le général Huerta, deux par les constitution-
nalistes, et le cinquième par les médiateurs.
Ceux-ci pensent que ce serait là le seul
moyen de rétablir la paix, en donnant satis-
faction à la fois aux factions mexicaines et
aux Etats-Dais. M. Casasas, ambassadeur à
Washington, serait désigné pour être prési-
dent de ce gouvernement provisoire.
L’Intransigeance des Constitutionnalistes
El Paso (Texas), 13 mai.
L’iutran«igeance des constitutionnalistes
menacerait de faire échouer le pian de mé-
diation. Ils ne se Contenteraient pas de l’éli-
mination éventuelle du président Ilaerta, ils
voudraient voir écarter complètement ses
partisans du gouvernement provisoire de
transaction. Autrement, le plan des média-
teurs leur paraîtrait inacceptable.
M. Pesquiero, agent du général Carranza, a
déclaré :
« Nous ne pouvons envisager qu’ane vic-
toire complète des réformes pour lesquelles
nous combattons.
» Nous avons battu Huerta à chaque ren-
contre. Pourquoi abandonnerions-nons cet
avantage, alors que le triomphe des idées
pour lesquelles nous luttons apparaît très
prochain?» .
Les intentions des Etats-Unis
Washington, 13 mai.
Malgré la pression dû parti militaire, au-
cun nouvel envoi de troupes n’a été tait, et
M. Wilson déclare à qui veut l’entendre qu’il
fera tout pour éviter l’expédition de Mexico.
Dans les milieux diplomatiques, on sem-
ble redouter par contre la marche de Pan-
cho Villa sur Mexico, qui peut y déchaîner le
massacre et lé pillage.
fli CONSEIL ilüffll
Séance du dL3 mai 1914
Présidence dLe M. GÉNESTAL, Maire
UNE SÉANCE MOUVEMENTÉE
Ü. propos du Service des Bâtiments Communaux
LENDEMAIN D’ÉLECTIONS LÉGISLATIVES
Acquisition d’un Hôtel rue du Lycée
COLONIE DE VACANCES A LA FORÊT DE MONTGEON
La séance du Conseii municipal tenue hier
soir/— bien que i’ou fût en séance ordi-
naire, et que par conséquent un certain
nombre des « Questions et Propositions »
fussent prévues — paraissait devoir être re-
lativement courte et très calme. Il n’en a
pas été ainsi. On comptait en effet sans un
certain parti pris qui cependant est toujours
latent. Et, à un certain moment, la dis-
cussion a pris un caractère d’âpreté inconnn
jusqu’ici au sein de notre Assemblée commu-
nale,. tant certains interpéllateurs avaient
pris vivement à partie l’honorable adjoint
M. Valentin, cbargé des bâtiments commu-
naux — et tant les passions politiques de
certains membres da Conseil se sont ensuite
donné carrière à propos d’ane interpellation
sur un incident électoral.
*
« *
L’appel nominal faiteonstater tout d’abord
la présence de M. Génestal, maire ; de MM.
Morgand, Serrurier, Dr Vigné, Badoureau et
Valentin, adjoints; de MM. Bricka, Lang,
Langlois, Beurrier, Basset, Déiiot, Grenier-
Lemarchand, Masqueher, ’ Auger, Durand-
Viel, Brot, Encontre, Masselin, Coty, de
Grandrnaison, Lenormand, Cherfils, Le Cha-
pelain, Salacrou, Dero, Begoueu-Denieaux,
Coulon, Meyer, Allan.
Nomination de Secrétaires
M. Génestal, maire, prie le Conseil de vou-
loir bien désigner deux de ses membres pour
remplir les fonctions de secrétaire et de se-
crétaire-adjoint, pendant la 2» session ordi-
naire et jusqu’à l’ouverture de la 3* session.
Ces fonctions ont été remp'ies, pendant
le précédent trimestre par MM. Chsrfils et
Coty. Toas deux sont de nouveau nommés
aux fonctions de secrétaire et de secrétaire
adjoint.
Affaires diverses, — Renvois à
v Commissions
L'Administration prie le Conseil de ren-
voyer à l’examan de la Commission des- Fi-
nances les affaires ci-après :
Le budget supplémentaire de l’exercice
1914. Le projet de budget pour 1915 du Labo-
ratoire municipal ; la répartition des sub-
ventions de 1914 aux Sociétés diverses ; l’éta-
blissement * d’un tarif réduit, au Muséum
d’Histoire naturelle, pour la visite les jours-
payants.
Il en est ainsi ordonné.
Communications
L’Administration tait au Conseil un cer-
tain nombre de communications dont les
principales sont les suivantes :
Pétition de l’Amicale de la Police
Le bureau de ce groupement fait valoir
que la suppression du service payé du
gardiennage a pour effet de réduire sen-
siblement ie montant des sommes recueil,
lies par le service rétribué. '
En échange de cette diminution,lès agents
demandent an Conseil d’attribuer à l’Ami-
cale une somme de 6,000 francs.
A cette somme viendrait s’ajouter une co-
tisation nouvelle des sociétaires pour équili-
brer la dépense de frais pharmaceutiques
s’élevant annueilé tient à 15,000 francs.
La pétiiiiion est renvoyée à la Commis-
sion des finances.
Décès de M. Alphonse Lamolte
M. le maire fait part an Conseil dn décés
de M: Alphonse Lamotte, directeur du Musée
et de l’Ecole municipale des Beaux-Arts.
Il fait un vif éloge du défunt dont le talent
a honoré sa ville natale et dont le dévoue-
ment a porté à un très haut développement
notre Ecole des Beaux-Arts. M. Lamotte a
été en outro le principal artisan de l’agran-
dissement de notre Musée.
M. le mairé tient à rendre cet hommage
mérité à la mémoire de notre concitoyen et
il exprime à la famille les sentiments de
condoléances de l’Administration munici-
pale.
Sur la proposition de M. le maire, le
Conseil décide qae l’inhamation sera faits
aux frais de la ville.
Acquisition d’en Immeuble
Rue du Lycée, s° 56
M. Génestal. maire, fait ensuite ia commu-
nication suivante :
Certains services municipaux sont à l’étroit
dins l’Hôtel de Ville et l’on se .trouve dans
l’impossibilité de leur procurer tes locaux
dont iis auraient besoin pour leur agrandis-
sement. Dé plus, l'Administration reçoit très
fréquemment, de la- part des Sociétés, des*.
demandes de salles auxquelles il est impos-
sible de donner satisfaction, faute de place
disponible à la mairie.
• Cette situation ne peut évidemment que
s aggraver avec le temps ; aussi, pour y re-
médier dans.une certaine m.ëSuic, J’Atliui-
nistration a-t-elieern devoir envisager ^ac-
quisition d’un hôtel sis au Havre, rue do
Lycée, n» 56, actuellement à vendre et qui
avait tait l'objet, en janvier dernier, d’une
adjudication infructueuse et dont la mise â
prix était de 120,000 francs.
A cet effet, et en raison de l’urgence, elle
-» demandé a la Commission des finances de
vouloir bien l’autoriser à entrer en pour-
parlers avec M« HasSelroann, notaire, en
l’étude duquel ladite adjudication a en lieu,
Cette autorisation lui a été accordée, «n
même temps qu’une visite de t'immeuble
par les Commissions des batiments et de»
Finances était décidée.
Cette visite a permis de se rendre compte
de l’importance de l’immeuble dont it s'agit,
ainsi que du parfait état d’entretien dan»
lequel il se trouve.
Edifiée en pierres de taille et brrqnes, cette
construction comporte trois étages, et un
jardin y est attenant. Le tout a une super-
ficie de 776 mètres carrés.
Le prix demandé par Me Hassolmann, no-
taire, et qui est de 80,000 francs, a para très
modéré, étant donné la situation de l'im-
meuble, ses vastes proportions et ia beauté
de certains aménagements intérieurs. Avec
l’autorisation de la Commission des Finan-
ces, dit M. le Mair», nous avons signé la
promesse de vente qui nous a été consentie,
et nous venons vous prier de ratifier cette
acquisition.
NOUÎ vous demandons également de voter,
pour faire face à la dépense principale et
permettre le paiement des finis d’acte et
d'enregistrement, un crédit de 90,000 francs,
qui sera prélevé sur les fonds libres de l’exer-
cice courant.
Dernière Heure
PARI8, TROIS HEURES MATIN
DÉPÊCHES COMMERCIALES
METAUX
LONDRES, 13 Mai, Dépêche de 4 h. 30
ÏOA COURS HAUSSE HAÏSSE
CUIVRE -
Comptant.) .fl. 163 2/6 -/- J/6
J mois 163 {2/6 -/- 2/4
ETAIN '
Comptant.., t
i mois..... Ca ■ 1155 j/e j/e -/-
rait
comptant.. caijne t M/6 1 % d -/-
mois.,.. ) tfit/9 tu A -/-
Prix compares avec ceux do la deuxième Bourse
du U mai 19H.
NEW-YORK, 13 MAI
Cotwn* t mat, baisse 9 points ; juillet,
baisse. 5 points ; octobre, baisse 3 points;
Janvier, baisse i point. — A peine soutenu.
Cale* i b iisse 5 à 8 points.
NEW-YORK, 13 MAI
' su m Î. niciinr
Cuivré Standard disp. 13 75 13 60
- juin ........... 13 75 13 60
Amalgamai. Cop... 72 5 8 : 72 1 2
*er 15 25 15 25
CHICAGO. 13 MAI
C. DO iOUB Q. PRBGBD
Blé sur Juillet 86 3/8 85 S/8
— Septembre 85 3,8 Si 5/8
Mats sur Juillet..., 66»/» 65 3 4
— Septembrè 65 »/» 64 3/4
Sftifidou toi. Juillet.... io 02 10 01
*■ Septembre J 10 U 1 19 JO
Uns Entrevue entre M. Poincaré
et le Roi d’Italie
ROME. — Le bruit court que M. Poincaré
et le roi d’Italie se rencontreraient en sep-
tembre ou octobre, en Piémont.
LA PRISE DE TAZA
Les Pertes
LIMOGES. — La France militaire annonce que
l’ofiieièr tué au combat livré ie 10 mai à Taza
par la colonne dn générai Gouraud est le
lieutenant de cavalerie Mazel, né le 7 avril
1878, et qui était passé depuis peu dans le
service des renseignements au Maroc.
La Situation
OUDJDA. — La situation demeure excel-
lente.
Le calme règne dans toute la région de
Taza.
Les soumissions ne cessent d’afRaer.
Un Miad (délégation) des notables des Ti-
malou, des Meknassa et des Beni-Ourian
dont les tribus n’avaient pas pris part à l'ac-
tion du 10 mai, s’est présenté au général
Baumgarten qui a accordé l'aman.
Les Beni-Bouguitoun et les Ait Cheil, en
totalité, ont envoyé des représentants pour
faire leur soumission.
Une amende da gaerre leur a été infligée.
i,es colonnes Baumgarten et Gouraud sont
reliées par la télégraphié sans fil.
Il semble probable que te mouvement en
avant du générai Banmgarten sera retardé
de quelques jours jusqu’à ce que ia situation
soit complètement éclaircie du côté de
l'Oued Amelil.
Un convoi de 1,600 cLameaax est arrivé à
Taza..
M. POINCARE DANS LA SOMME
Le président de la République avait pro-
mis à la députation de la Somme d’aller re-
mettre lui-même à la ville de Pérenne la
croix de la Légion-d’Honneur qui lui fut
conférée en commémoration de la brillante
conduite de ses habitants, lors de ia guerre
de 1870 Cette visite, retardée par la période
électorale, aura lien très vraisemblablement
le dimanche 12 juillet. Le voyage de M. Ray-
mond Poincaré dans la Somme compren-
dra également une visite à Montdidier.
- -a» '
CHUTE GRAVE D’UN AVIATEUR
REIMS. — Hier après-midi, à l’aérodrome
de la Champage, le pilote Le Hageur procé-
dait à des essais d’entraînement sur un mo >
noplan quand, au départ, par suite d’une
fausse manoeuvre du gouvernail de profon-
deur, l'appareil s’éleva brusquement de
quelques mètres, puis retomba lourdement
sur le sol en se retournant complètement.
On retira i’aviatéur des débris de son ap-
pareil. Sérieusement blessé, il fat transporté
dans une clinique de Reims, où son état a
été jugé très grave.
On redoute en effet une fracture du crâne.
FERMETURE D’UN ÉTABLISSEMENT
CONGRÉGANISTE
On communique la note suivante :
Le ministère de l’intérieur a invité le pré-
fet du Nord à notifur au supérieur de 1 éta-
blissement des trères des Ecoles chrétiennes,
situé à Annapes, sa décision de fermeture de
cet établissement.
Cet établissement avait été toléré, en atten-
dant que les opérations de liquidation per-
roettènt l'hospitalisation régulière des frères <
âgés ou infirmes, mais il a été reconnu que
cet établissement n’avait pas exclusivement
le caractère d’une maison de retraite et qu’il
servait en réalité à favoriser un échange
continue! de congréganistes entre la Belgi-
que et la France.
C’est ainsi que les deux congréganistes ar-
rêtés dimanche dernier à Lille pour avoir
voté dans plusieurs bureaux avec différentes
cartes d’électeurs, venaient de l'établisse-
ment d’Annappes où iis avaient reçu de
leur supérieur les instructions nécessaires.
Un délai d’an mois a été accordé pour ia
fermeture.
Les frères âgés ou infirmes pourront être
hospitalisés dans les nombreux établisse-
ments que la Congrégation possède et dont
l’existence a été jusqu’à présent tolérée.
TUÉ PAR UNE AUTOMOBILE
. Hier matin, en face du numéro 79 de l’a-
venue des Champs-Elysées, l’automobile
144-G-9, de la Compagnie générale, a heurté
et tué sur le coup un homme de 55 ans en-
viron qui était porteur de deux enveloppes
au nom de Hirtchy, 17, quai de Grenelle,
Le corps a été transporté aa poste du
Grand Palais. M. Parnet, commissaire de po-
lice, procède à une enquête.
LE MYSTÈRE DE LA GRAND’PALUD
BREST. — Le fermier Bonnefoy, habitant
la Grand’Paiud, dont la première déposition
constitua, on s’en souvient, nne lourde
charge contre l’ingénieur Pierre, s’est ré-
tracte.
M. Bonnefoy avait en effet déclaré avoir
vu, le 30 décembre, à onze heures da malin,
MM.Gadiou et Pierre quitter ensemble i’asine
et sp diriger vers le Moulin.
Le fermiqp a reconnu hier devant le juge
d’instruction qu’il avait fait erreur sur la
date. Le 30 décembre il avait quitté la
Grand’Palud à 9 heures du matin pour se
rendre à Landerneau et il n’était rentré que
vers 2 heures.
EXPLOSION D’UNE MINE
NICE.— Par suite d’une .explosion de mine
dans le souterrain de Braus, actuellement
en construction sur la ligne Nica-Goni, an
jmvrier & été tué et quatre , autres fclessés.
NOUVELLE DEMENTIE
BREST. — Le bruit a coaru qu’une épidé-
mie de méningite cérébro-spinale s’était dé-
clarée à bord de l’Armorique, navire-école
des mousses, >
Cette nouvelle est inexacte.
La semaine passée, un mousse est mort
d une méningite simple. Des mesures pré-
ventives ont été immédiatement prises par
le service de santé.
Un certain nombre dé mousses indisposés,
furent mis en observation à l’hôpital mari-
time, mais ils vont maintenant regagner
leur bord.
QUATORZE HOMMES NOYÉS
LONDRES. — Le vapeur TarrethiU, de New-
castle, a chaviré hier matin.
Le mécanicien en chef à été sauvé, mais
on croit que quatorze hommes de l'équipage
ont péri.
MARGATE. — Un navire de guerre a débar-
qué ici le capitaine du TurrethtU qu'il avait
trouvé en Manche, cramponné à une épave.
UNE RÉFORME ANGLAISE
LONDRES. — La Chambre des Communes a
voté tes articles du bili abolissant le privi-
lège qui permettait à un même électeur de
voter dans plusieurs circonscriptions lors
d’une même élection.
L’EMPEREUR ALLEMAND
ET LA LORRAINE
METZ. — L’empereur a envoyé de Wiesba-
den au président du district de la Lorraine
un télégramme dans lequel i! déclare avoir
été reçu et salué en tous lieux par les habi-
tants de l'Alsace-Lorraine de la manière la
pins amicale. Cette manifestation de senti-
ments patriotiques et de fidèle attachement
lui a causé une .vive satisfaction, et il en ex-
prime chaleureusement sa reconnaissance à
la population.
UN CAMION AUTOMOBILE DERAPE SUR
UN DÉTACHEMENT D’INFANTERIE
Un lourd camion automobile, coudait par
le chauffeur Auclair, a dérajyé hier matin,
boulevard Ney, au moment où il dépassait
un détachement d’infanterie.
Le chauffeur Auclair a eu le poignet brisé
et a dû abandonner le volant, si bien qae sa
voiture a foncé sur les soldats, dont un,
nommé Jean Bouchet, vingt ans, a été gra-
vement blessé. On l’a transporté a l’hôpital
militaire, tandis qae le chauffeur Auclair
était conduit à Lariboisière,
Le Conflit Mexico-Américain
La canonnade continue
WASHINGTON. — L’amiral M^yo annoncé
que la canonnade a repris mardi soir à Tam-
pico et qu’elle a été très violente.
Les constitutionnalistes comptaient s'em-
parer de la ville hier mercredi.
L’ETAT DE SANTÉ DE L’EMPEREUR
D'AUTRICHE-HONGRIE
VIENNE. — L’empereur, dont l’état contt
nue â être satisfaisant, a tenu hier ses récep
tions habituelles.
»■ * —
LA RIVALITÉ AMERICAINE
ET ALLEMANDE A HAIT.
NEW YORK. — Le gouvernement haïtien dé
ment que t’accord soit fait avec le groupa
allemand sur l’emprunt projeté et le contrôle
qu’il doit comporter.
Le gouvernement des. Etats-Unis exerce
nne vive pression sur les banques américai-
nes pour qu’elles se substituent au gr. upc
allemand en fournissant l'ênfprnnt avec les
garanties d'un contrôlé américain.
Administrateur • Délégué - Gérant
O. RANDOLET
Uaislstralios, Impressions al Mme», TEL. 10.17
85, Rue Fontanelle,. 35
Adresse Télégraphique : RANDOLET Havre
Le Petit Havre
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Seorétaire Général : TH. VALLÉE
Rédaction, 35, rue Fonteneile - Tél. 7.60
AU HAVRE..... BUREAU DU JOURNAL, 112, bout* de Strasoourg.
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L» PETIT HAVRE est désigné pour les Annonces Judiciaires il légales
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La Vie Artistique et Littéraire
PEINTURES
Si l’on mettait bout A bout toutes les toi-
les peintes qui sont actuellement réunies
au Grand Palais et qui représentent ce
qu’il est convenu d’appeler le Salon, on
pourrait constituer un tapis long de plu-
sieurs kilomètres, saisissante image de la
vitalité de la peinture.
Comme cette exposition n’est encore
qu’une sélection tout à fait privilégiée, qu’il
y a, par notre pays, bien d’autres pinceaux
qui étendent, bon an mal an, de la couleur
sur de la toile tendue ; comme il apparaît
nettement que la multiplicité des écoles'et
des esthétiques a encore accru le nombre de
ces artistes ou supposés tels, et que, d’autre
part, les audaces les plus bariolées s’expo-
sent aujourd’hui librement, il est plus que
jamais de toute évidence que le tableau de-
vrait être aujourd’hui plus répandu que les
cailloux sur la route.
La population française étant loin de
l'accroître en pareilles proportions, le jour
viendra où elle subira le fâcheux effet éco-
nomique d’une surproduction intensive. Et
l’art aura logiquement toutes les peines du
monde à nourrir son homme. Il a déjà beau-
coup de difficultés, dans la grande majorité
de la famille artistique, à l’empêchcr de
mourir de faim.
— Vous ne faites 4jue des portraits, de-
mandait-on un jour à uu fervent de la pa-
lette dont l’idéal s’encadre parfois de belle
humeur ironique.
— Que des portraits î
— Et que preuéz-vous pour faire un
portrait ?
— Mes pinceaux et mes tubes.
— J’entends: quel prix demandez-vous?
■— Oh ! c’est différent. Dix-huit mille
francs.
— Dix-huit mille francs I Peste t Mais
alors, vous devez être très riche ?
— Pas encore. Je n’en ai jamais fait.
' Voilà les terribles effets de la concur-
rence ; la conséquence de la ruée fabuleuse
de tant de talents méconnus dans l’arène de
l’Art inconstant et cruel.
Le « Prenez garde à la peinture I » devrait
être une de ces hères devises que le coeur
des mères porterait au fond de ses plus
chers replis. Elles l’en sortirait aux heures
critiques pour exposer à l'enfant prodigue
d’illusions ce,que cache d’amertumes et de
détresses la noble carrière artistique lors-
que le talent, la chance et, mieux que cela
encore, quelques bonnes relations dans
le monde, ne viennent pas s’en mêler un
peu.
A moins... à moins que le jeune esprit
ne soit vraiment un novateur, et que résolu
à tout inventer pour percer quand même, il
n’ait à-sa disposition la haute originalité
qui stupéfie et force l’admiration des foules
moutonnières.
C’est de celte initiative révolutionnaire
que sont sorties toutes les charentonesques
fantaisies de ces derniers temps, la fonda-
tion des nouvelles petites chapelles où se
célèbre sous les formes les plus imprévues,
le culte des esthétiques, les cénacles du
Doigt dans l’oeil et les serres chaudes de
ridéalrestauré.
C’est à ce désir ardent de s’affirmer mal-
gré 1 tout et n’importe comment, que .sont
dus les élans hardis et les conceptions
inédites qui doivent ramener l’Art spolié
par la convention aux sources vives de la
Beauté.
Car,notez-le bien, c’est au nom de la pure
et souveraine Beauté que nos peintres
d’avant-garde continuent de nous montrer
des études de nu d’un vert cadavérique, des
yeux dëplorablement atteints de strabisme
et des mains en forme de râteaux.
Ces délicats saboteurs de la Nature, qui
pourtant ne leur veut point de mal, non
contents d’altérer la couleur ont pris plai-
sir à déformer les lignes. Ils ont fait entrer
l’ovale harmonieux d’un visage dans la ri-
gueur implacable d’un carré, la souplesse
d’un torse dans l’exigence géométrique
d’un cube.
Et c’est au nom de la Beauté, de la Logi-
que, de la Science, de l’Art, du Bon sens
que se sont dressés les écoles cubistes, fu-
turistes, cérébristes, et autres clans en
« istes », sans parler des autogobistes ni des
« fumistes » en mal d’invention.
Ne les raillons point cependant. Rcmer-
cions-lès plutôt de leur ingéniosité créa-
trice et désordonnée.
Ces novateurs font, somme toute, besogne
utile. Leurs excès mômes provoquent la
réaction salutaire qui ramène les esprits
vers un domaine de sagesse et de raison où
l’Art, pour séduire et laisser quelque chose
dans i’âme, n’a pas besoin d’emprunter les
folles outrances ou d'accomplir des exer-
cices burlesques.
Accueillons plutôt avec une indulgence
reconnaissante ce renverseur d’idoles an-
ciennes qui nous prépare, sans s’en douter,
la renaissance prochaine par laquelle l’Art,
tout en évoluant, retrouvera sa sincérité,
sa foi, sa probité. Le temps fera l’oeuvre.
En attendant, l'apôtre éphémère pour-
suivra sa noble tâche.
Il lui suffira, dès lors, de produire, des
horreurs, de faire hurler les couleurs, de
jeter un défi tapageur au dessin. L’effet
sera atteint. La célébrité viendra, et comme
il y a toujours une part d’ironie dans le
destin des hommes, avec la célébrité, par-
fois, la fortune.
Peu importent les railleries de la galerie
pourvu qu’il « vende » et continue de bien
vivre de sou bluff.
C’est de lui le grand tableau placé dans
le vestibule de l’hôtel Machin : une indé-
cente lîëbâüchc de jaunes et de verts.
— Qu’est-ce que cela représente ? de-
mandait-on un jour à la petite bonne de
service.
— Pourrais pas vous dire, Monsieur, y
pas longtemps que je suis dans la maison;!
ALBEHT-HERRENSCHMIDT.
Les Manoeuvres navales
dans la Méditerranée
Les manoeuvres navales vont commencer.
Précédant le gros de l’armée navaie, les es-
cadrilles de torpilleurs ont quitté leur mnmi-
lage hier matin, de 8 heures à 9 heures.
Ont également appareillé, la première es-
cadre de ligne et la première division de
l'escadre légère qui doivent constituer le
parti À. Celui-ci se rend directement à Bi-
zerte.
Dans la matinée, sont également parties la
deuxième escadre de ligne, la deuxième di-
vision de l'escadre légère qui composeront
le parti R (ennemi). Cé parti va prendre ses
dispositions à la mer, afin de se trouver à
25 milles à l’Est de Port-Mahon le 15 mai, à
g heures du matin.
A l’ouverture des hostilités, le parti A sera
dirigé par le contre-amiral Lacaze, le parti B
par le contre-amiral Tracou.
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
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(Immeuble de (HOTEL TERMINUS)
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L'Actualité Photographique
L’HOTEL PARTICULIER, RUE DU LYCÉE, 56
dont le Conseil a voté hier soir l’acquisition
P oto et Cliché Petit Havn
LES
SOUVERAINS DANOIS
£n France
Poursuivant lenr voyage de couronnne-
ment, le roi Christian X et la reine de Da-
nemark arriveront bientôt en France. Leur
peuple vers qui vont logiquement nos sym-
pathies, est de moeurs austères et de goûts
simples; ia rue de la Paix où l’avenue de
l’Opéra, qui ne l’ont point parmi leurs
clients les plus fastueux, ne se croiront donc
pas tenues de dresser, eu leur honneur, des
portiques lumineux et des arcs de triomphe.
Mais le coeur y sera elles Vivats éclateront,
sincères, — comme ils ont éclaté, il ÿ-a quel-;
ques années, pour Frédéric VIII —partout
où nos hôtes se moutreront à une foule à la
fois déférente et familière.
La direction da protocole a arrêté le pro-
gramme de cette visite. Le voici en détail :
Samedi'fa mâi:**— Ê S'heurés/ arf ivéë"Ses
souverains à la gare du Bois de Boulogne, où
ils seront reçus par le président de ia Répu-
blique. et Mme Poincaré, lys présidents des
Chambres, les préfets de la Seine et de po-
lice, tes présidents du Conseil municipal et
du Conseil général, etc.
3 h, 1/2. —Arrivée au ministère des affai-
res étrangères, où le roi et la reine demeu-
reront pendant leur séjour.
4 heures. — Les souverains rendront visite
à l’Elysée à M. et Mme Poincaré.
5 heures. — Réception à l’Hôtel de Ville.
8 heures. — Dîner de gala à l’Elysée. Des
toasts y seront prononcés par le président et
par le roi.
10 h. 1/2. — Soirée artistique.
Dimanche 17 mai.—11 heures du matin. —
Réception par les souverains au ministère
des affaires étrangères des membres de ia
colonie danoise.
12 h. 1/2. — Déjeuner à l’hôtel de la léga-
tion, avenue d’Amin.
3 heures. — Les souverains, accompagnés
de M. et de Mme Poincaré, assisteront aux.
courses de Loogchamp.
8 heures. — Diuer aux Affaires étrangères,
offert en l’honneur des^ souverains par le
président du. Conseil, ministre des affaires
étrangères.
Lundi 18 mai.— 9 h. 10 du matin. — Départ
de Paris pour Versailles par la gare des In-
valides.
Le Général Huerta
sera-t-il dépossédé ?
On assure que les médiateurs envisagent
comme moyens de régler l’ensemble du
problème mexicain, les mesures suivantes :
la élimination du général Huerta ; 2» établis-
sement d’un gouvernement provisoire dans
lequel le général Huerta et les constitution-
nalistes seraient représentés.
Le gouvernement provisoire serait compo-
sé de cinq membres dont deux nommés par
le général Huerta, deux par les constitution-
nalistes, et le cinquième par les médiateurs.
Ceux-ci pensent que ce serait là le seul
moyen de rétablir la paix, en donnant satis-
faction à la fois aux factions mexicaines et
aux Etats-Dais. M. Casasas, ambassadeur à
Washington, serait désigné pour être prési-
dent de ce gouvernement provisoire.
L’Intransigeance des Constitutionnalistes
El Paso (Texas), 13 mai.
L’iutran«igeance des constitutionnalistes
menacerait de faire échouer le pian de mé-
diation. Ils ne se Contenteraient pas de l’éli-
mination éventuelle du président Ilaerta, ils
voudraient voir écarter complètement ses
partisans du gouvernement provisoire de
transaction. Autrement, le plan des média-
teurs leur paraîtrait inacceptable.
M. Pesquiero, agent du général Carranza, a
déclaré :
« Nous ne pouvons envisager qu’ane vic-
toire complète des réformes pour lesquelles
nous combattons.
» Nous avons battu Huerta à chaque ren-
contre. Pourquoi abandonnerions-nons cet
avantage, alors que le triomphe des idées
pour lesquelles nous luttons apparaît très
prochain?» .
Les intentions des Etats-Unis
Washington, 13 mai.
Malgré la pression dû parti militaire, au-
cun nouvel envoi de troupes n’a été tait, et
M. Wilson déclare à qui veut l’entendre qu’il
fera tout pour éviter l’expédition de Mexico.
Dans les milieux diplomatiques, on sem-
ble redouter par contre la marche de Pan-
cho Villa sur Mexico, qui peut y déchaîner le
massacre et lé pillage.
fli CONSEIL ilüffll
Séance du dL3 mai 1914
Présidence dLe M. GÉNESTAL, Maire
UNE SÉANCE MOUVEMENTÉE
Ü. propos du Service des Bâtiments Communaux
LENDEMAIN D’ÉLECTIONS LÉGISLATIVES
Acquisition d’un Hôtel rue du Lycée
COLONIE DE VACANCES A LA FORÊT DE MONTGEON
La séance du Conseii municipal tenue hier
soir/— bien que i’ou fût en séance ordi-
naire, et que par conséquent un certain
nombre des « Questions et Propositions »
fussent prévues — paraissait devoir être re-
lativement courte et très calme. Il n’en a
pas été ainsi. On comptait en effet sans un
certain parti pris qui cependant est toujours
latent. Et, à un certain moment, la dis-
cussion a pris un caractère d’âpreté inconnn
jusqu’ici au sein de notre Assemblée commu-
nale,. tant certains interpéllateurs avaient
pris vivement à partie l’honorable adjoint
M. Valentin, cbargé des bâtiments commu-
naux — et tant les passions politiques de
certains membres da Conseil se sont ensuite
donné carrière à propos d’ane interpellation
sur un incident électoral.
*
« *
L’appel nominal faiteonstater tout d’abord
la présence de M. Génestal, maire ; de MM.
Morgand, Serrurier, Dr Vigné, Badoureau et
Valentin, adjoints; de MM. Bricka, Lang,
Langlois, Beurrier, Basset, Déiiot, Grenier-
Lemarchand, Masqueher, ’ Auger, Durand-
Viel, Brot, Encontre, Masselin, Coty, de
Grandrnaison, Lenormand, Cherfils, Le Cha-
pelain, Salacrou, Dero, Begoueu-Denieaux,
Coulon, Meyer, Allan.
Nomination de Secrétaires
M. Génestal, maire, prie le Conseil de vou-
loir bien désigner deux de ses membres pour
remplir les fonctions de secrétaire et de se-
crétaire-adjoint, pendant la 2» session ordi-
naire et jusqu’à l’ouverture de la 3* session.
Ces fonctions ont été remp'ies, pendant
le précédent trimestre par MM. Chsrfils et
Coty. Toas deux sont de nouveau nommés
aux fonctions de secrétaire et de secrétaire
adjoint.
Affaires diverses, — Renvois à
v Commissions
L'Administration prie le Conseil de ren-
voyer à l’examan de la Commission des- Fi-
nances les affaires ci-après :
Le budget supplémentaire de l’exercice
1914. Le projet de budget pour 1915 du Labo-
ratoire municipal ; la répartition des sub-
ventions de 1914 aux Sociétés diverses ; l’éta-
blissement * d’un tarif réduit, au Muséum
d’Histoire naturelle, pour la visite les jours-
payants.
Il en est ainsi ordonné.
Communications
L’Administration tait au Conseil un cer-
tain nombre de communications dont les
principales sont les suivantes :
Pétition de l’Amicale de la Police
Le bureau de ce groupement fait valoir
que la suppression du service payé du
gardiennage a pour effet de réduire sen-
siblement ie montant des sommes recueil,
lies par le service rétribué. '
En échange de cette diminution,lès agents
demandent an Conseil d’attribuer à l’Ami-
cale une somme de 6,000 francs.
A cette somme viendrait s’ajouter une co-
tisation nouvelle des sociétaires pour équili-
brer la dépense de frais pharmaceutiques
s’élevant annueilé tient à 15,000 francs.
La pétiiiiion est renvoyée à la Commis-
sion des finances.
Décès de M. Alphonse Lamolte
M. le maire fait part an Conseil dn décés
de M: Alphonse Lamotte, directeur du Musée
et de l’Ecole municipale des Beaux-Arts.
Il fait un vif éloge du défunt dont le talent
a honoré sa ville natale et dont le dévoue-
ment a porté à un très haut développement
notre Ecole des Beaux-Arts. M. Lamotte a
été en outro le principal artisan de l’agran-
dissement de notre Musée.
M. le mairé tient à rendre cet hommage
mérité à la mémoire de notre concitoyen et
il exprime à la famille les sentiments de
condoléances de l’Administration munici-
pale.
Sur la proposition de M. le maire, le
Conseil décide qae l’inhamation sera faits
aux frais de la ville.
Acquisition d’en Immeuble
Rue du Lycée, s° 56
M. Génestal. maire, fait ensuite ia commu-
nication suivante :
Certains services municipaux sont à l’étroit
dins l’Hôtel de Ville et l’on se .trouve dans
l’impossibilité de leur procurer tes locaux
dont iis auraient besoin pour leur agrandis-
sement. Dé plus, l'Administration reçoit très
fréquemment, de la- part des Sociétés, des*.
demandes de salles auxquelles il est impos-
sible de donner satisfaction, faute de place
disponible à la mairie.
• Cette situation ne peut évidemment que
s aggraver avec le temps ; aussi, pour y re-
médier dans.une certaine m.ëSuic, J’Atliui-
nistration a-t-elieern devoir envisager ^ac-
quisition d’un hôtel sis au Havre, rue do
Lycée, n» 56, actuellement à vendre et qui
avait tait l'objet, en janvier dernier, d’une
adjudication infructueuse et dont la mise â
prix était de 120,000 francs.
A cet effet, et en raison de l’urgence, elle
-» demandé a la Commission des finances de
vouloir bien l’autoriser à entrer en pour-
parlers avec M« HasSelroann, notaire, en
l’étude duquel ladite adjudication a en lieu,
Cette autorisation lui a été accordée, «n
même temps qu’une visite de t'immeuble
par les Commissions des batiments et de»
Finances était décidée.
Cette visite a permis de se rendre compte
de l’importance de l’immeuble dont it s'agit,
ainsi que du parfait état d’entretien dan»
lequel il se trouve.
Edifiée en pierres de taille et brrqnes, cette
construction comporte trois étages, et un
jardin y est attenant. Le tout a une super-
ficie de 776 mètres carrés.
Le prix demandé par Me Hassolmann, no-
taire, et qui est de 80,000 francs, a para très
modéré, étant donné la situation de l'im-
meuble, ses vastes proportions et ia beauté
de certains aménagements intérieurs. Avec
l’autorisation de la Commission des Finan-
ces, dit M. le Mair», nous avons signé la
promesse de vente qui nous a été consentie,
et nous venons vous prier de ratifier cette
acquisition.
NOUÎ vous demandons également de voter,
pour faire face à la dépense principale et
permettre le paiement des finis d’acte et
d'enregistrement, un crédit de 90,000 francs,
qui sera prélevé sur les fonds libres de l’exer-
cice courant.
Dernière Heure
PARI8, TROIS HEURES MATIN
DÉPÊCHES COMMERCIALES
METAUX
LONDRES, 13 Mai, Dépêche de 4 h. 30
ÏOA COURS HAUSSE HAÏSSE
CUIVRE -
Comptant.) .fl. 163 2/6 -/- J/6
J mois 163 {2/6 -/- 2/4
ETAIN '
Comptant.., t
i mois..... Ca ■ 1155 j/e j/e -/-
rait
comptant.. caijne t M/6 1 % d -/-
mois.,.. ) tfit/9 tu A -/-
Prix compares avec ceux do la deuxième Bourse
du U mai 19H.
NEW-YORK, 13 MAI
Cotwn* t mat, baisse 9 points ; juillet,
baisse. 5 points ; octobre, baisse 3 points;
Janvier, baisse i point. — A peine soutenu.
Cale* i b iisse 5 à 8 points.
NEW-YORK, 13 MAI
' su m Î. niciinr
Cuivré Standard disp. 13 75 13 60
- juin ........... 13 75 13 60
Amalgamai. Cop... 72 5 8 : 72 1 2
*er 15 25 15 25
CHICAGO. 13 MAI
C. DO iOUB Q. PRBGBD
Blé sur Juillet 86 3/8 85 S/8
— Septembre 85 3,8 Si 5/8
Mats sur Juillet..., 66»/» 65 3 4
— Septembrè 65 »/» 64 3/4
Sftifidou toi. Juillet.... io 02 10 01
*■ Septembre J 10 U 1 19 JO
Uns Entrevue entre M. Poincaré
et le Roi d’Italie
ROME. — Le bruit court que M. Poincaré
et le roi d’Italie se rencontreraient en sep-
tembre ou octobre, en Piémont.
LA PRISE DE TAZA
Les Pertes
LIMOGES. — La France militaire annonce que
l’ofiieièr tué au combat livré ie 10 mai à Taza
par la colonne dn générai Gouraud est le
lieutenant de cavalerie Mazel, né le 7 avril
1878, et qui était passé depuis peu dans le
service des renseignements au Maroc.
La Situation
OUDJDA. — La situation demeure excel-
lente.
Le calme règne dans toute la région de
Taza.
Les soumissions ne cessent d’afRaer.
Un Miad (délégation) des notables des Ti-
malou, des Meknassa et des Beni-Ourian
dont les tribus n’avaient pas pris part à l'ac-
tion du 10 mai, s’est présenté au général
Baumgarten qui a accordé l'aman.
Les Beni-Bouguitoun et les Ait Cheil, en
totalité, ont envoyé des représentants pour
faire leur soumission.
Une amende da gaerre leur a été infligée.
i,es colonnes Baumgarten et Gouraud sont
reliées par la télégraphié sans fil.
Il semble probable que te mouvement en
avant du générai Banmgarten sera retardé
de quelques jours jusqu’à ce que ia situation
soit complètement éclaircie du côté de
l'Oued Amelil.
Un convoi de 1,600 cLameaax est arrivé à
Taza..
M. POINCARE DANS LA SOMME
Le président de la République avait pro-
mis à la députation de la Somme d’aller re-
mettre lui-même à la ville de Pérenne la
croix de la Légion-d’Honneur qui lui fut
conférée en commémoration de la brillante
conduite de ses habitants, lors de ia guerre
de 1870 Cette visite, retardée par la période
électorale, aura lien très vraisemblablement
le dimanche 12 juillet. Le voyage de M. Ray-
mond Poincaré dans la Somme compren-
dra également une visite à Montdidier.
- -a» '
CHUTE GRAVE D’UN AVIATEUR
REIMS. — Hier après-midi, à l’aérodrome
de la Champage, le pilote Le Hageur procé-
dait à des essais d’entraînement sur un mo >
noplan quand, au départ, par suite d’une
fausse manoeuvre du gouvernail de profon-
deur, l'appareil s’éleva brusquement de
quelques mètres, puis retomba lourdement
sur le sol en se retournant complètement.
On retira i’aviatéur des débris de son ap-
pareil. Sérieusement blessé, il fat transporté
dans une clinique de Reims, où son état a
été jugé très grave.
On redoute en effet une fracture du crâne.
FERMETURE D’UN ÉTABLISSEMENT
CONGRÉGANISTE
On communique la note suivante :
Le ministère de l’intérieur a invité le pré-
fet du Nord à notifur au supérieur de 1 éta-
blissement des trères des Ecoles chrétiennes,
situé à Annapes, sa décision de fermeture de
cet établissement.
Cet établissement avait été toléré, en atten-
dant que les opérations de liquidation per-
roettènt l'hospitalisation régulière des frères <
âgés ou infirmes, mais il a été reconnu que
cet établissement n’avait pas exclusivement
le caractère d’une maison de retraite et qu’il
servait en réalité à favoriser un échange
continue! de congréganistes entre la Belgi-
que et la France.
C’est ainsi que les deux congréganistes ar-
rêtés dimanche dernier à Lille pour avoir
voté dans plusieurs bureaux avec différentes
cartes d’électeurs, venaient de l'établisse-
ment d’Annappes où iis avaient reçu de
leur supérieur les instructions nécessaires.
Un délai d’an mois a été accordé pour ia
fermeture.
Les frères âgés ou infirmes pourront être
hospitalisés dans les nombreux établisse-
ments que la Congrégation possède et dont
l’existence a été jusqu’à présent tolérée.
TUÉ PAR UNE AUTOMOBILE
. Hier matin, en face du numéro 79 de l’a-
venue des Champs-Elysées, l’automobile
144-G-9, de la Compagnie générale, a heurté
et tué sur le coup un homme de 55 ans en-
viron qui était porteur de deux enveloppes
au nom de Hirtchy, 17, quai de Grenelle,
Le corps a été transporté aa poste du
Grand Palais. M. Parnet, commissaire de po-
lice, procède à une enquête.
LE MYSTÈRE DE LA GRAND’PALUD
BREST. — Le fermier Bonnefoy, habitant
la Grand’Paiud, dont la première déposition
constitua, on s’en souvient, nne lourde
charge contre l’ingénieur Pierre, s’est ré-
tracte.
M. Bonnefoy avait en effet déclaré avoir
vu, le 30 décembre, à onze heures da malin,
MM.Gadiou et Pierre quitter ensemble i’asine
et sp diriger vers le Moulin.
Le fermiqp a reconnu hier devant le juge
d’instruction qu’il avait fait erreur sur la
date. Le 30 décembre il avait quitté la
Grand’Palud à 9 heures du matin pour se
rendre à Landerneau et il n’était rentré que
vers 2 heures.
EXPLOSION D’UNE MINE
NICE.— Par suite d’une .explosion de mine
dans le souterrain de Braus, actuellement
en construction sur la ligne Nica-Goni, an
jmvrier & été tué et quatre , autres fclessés.
NOUVELLE DEMENTIE
BREST. — Le bruit a coaru qu’une épidé-
mie de méningite cérébro-spinale s’était dé-
clarée à bord de l’Armorique, navire-école
des mousses, >
Cette nouvelle est inexacte.
La semaine passée, un mousse est mort
d une méningite simple. Des mesures pré-
ventives ont été immédiatement prises par
le service de santé.
Un certain nombre dé mousses indisposés,
furent mis en observation à l’hôpital mari-
time, mais ils vont maintenant regagner
leur bord.
QUATORZE HOMMES NOYÉS
LONDRES. — Le vapeur TarrethiU, de New-
castle, a chaviré hier matin.
Le mécanicien en chef à été sauvé, mais
on croit que quatorze hommes de l'équipage
ont péri.
MARGATE. — Un navire de guerre a débar-
qué ici le capitaine du TurrethtU qu'il avait
trouvé en Manche, cramponné à une épave.
UNE RÉFORME ANGLAISE
LONDRES. — La Chambre des Communes a
voté tes articles du bili abolissant le privi-
lège qui permettait à un même électeur de
voter dans plusieurs circonscriptions lors
d’une même élection.
L’EMPEREUR ALLEMAND
ET LA LORRAINE
METZ. — L’empereur a envoyé de Wiesba-
den au président du district de la Lorraine
un télégramme dans lequel i! déclare avoir
été reçu et salué en tous lieux par les habi-
tants de l'Alsace-Lorraine de la manière la
pins amicale. Cette manifestation de senti-
ments patriotiques et de fidèle attachement
lui a causé une .vive satisfaction, et il en ex-
prime chaleureusement sa reconnaissance à
la population.
UN CAMION AUTOMOBILE DERAPE SUR
UN DÉTACHEMENT D’INFANTERIE
Un lourd camion automobile, coudait par
le chauffeur Auclair, a dérajyé hier matin,
boulevard Ney, au moment où il dépassait
un détachement d’infanterie.
Le chauffeur Auclair a eu le poignet brisé
et a dû abandonner le volant, si bien qae sa
voiture a foncé sur les soldats, dont un,
nommé Jean Bouchet, vingt ans, a été gra-
vement blessé. On l’a transporté a l’hôpital
militaire, tandis qae le chauffeur Auclair
était conduit à Lariboisière,
Le Conflit Mexico-Américain
La canonnade continue
WASHINGTON. — L’amiral M^yo annoncé
que la canonnade a repris mardi soir à Tam-
pico et qu’elle a été très violente.
Les constitutionnalistes comptaient s'em-
parer de la ville hier mercredi.
L’ETAT DE SANTÉ DE L’EMPEREUR
D'AUTRICHE-HONGRIE
VIENNE. — L’empereur, dont l’état contt
nue â être satisfaisant, a tenu hier ses récep
tions habituelles.
»■ * —
LA RIVALITÉ AMERICAINE
ET ALLEMANDE A HAIT.
NEW YORK. — Le gouvernement haïtien dé
ment que t’accord soit fait avec le groupa
allemand sur l’emprunt projeté et le contrôle
qu’il doit comporter.
Le gouvernement des. Etats-Unis exerce
nne vive pression sur les banques américai-
nes pour qu’elles se substituent au gr. upc
allemand en fournissant l'ênfprnnt avec les
garanties d'un contrôlé américain.
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