Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1914-05-01
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 mai 1914 01 mai 1914
Description : 1914/05/01 (A34,N11955). 1914/05/01 (A34,N11955).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k172121s
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/12/2020
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Le Petit Havre
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VARIÉTÉS POLITIQUES
LES ÉLECTIONS
en NonBandie
S’il est trop tôt pour apprécier la vérita-
ble signification des élections dans l’en-
semble du pays, il est possible par contre
de voir les résultats qu’elles ont donnés
dans notre Normandie
Ce qui frappe tout d’abord, c’est l’énor-
me proportion des élections acquises au
premier tour. Sur 33 sièges à pourvoir,
dans nos cinq départements, 29 sont dès
maintenant pourvus. Il n’y a que quatre
ballottages, dont trois dans des centres
urbains (Rouen lr«, Caen lre, Elbeuf). Le
Normand, surtout le rural qui aime cepen-
dant les nuances, ne goûte guère les com-
plications électorales. Il préfère les batailles
vite finies, après quoi il retourne aux cho-
ses sérieuses, c’est-à-dire à ses champs, à
ses pommiers ou (de l’autre côté de l’eau) à
son aUmbic.
Ce qui frappe ensuite, c’est l’absence
presque complète de changemement dans la
personne des élus. Dans l’Eure et dans la
Manche, tous les députés sortants sont re-
nommés ; dans l’Orne, la députation est in-
changée, exception faite pour ML Bansart
des Bois, de Mortagne, qui ne se représen-
tait pas ; dans le Calvados, en dehors du
ballottage de Caen (1H), où M. Chérori
n’avait pas été remplacé depuis son élection
au Sénat, les six députés sortants sont réé-
lus ; dans la Seine-Inférieure enfin, Elbeuf
et Rouen (lre) mis à part, les neuf autres
circonscriptions ne changent pas de titu-
laires.
Il y a là une nouvelle illustration d’un
sentiment bien normand, la crainte des fi-
gures nouvelles, Rattachement aux hommes
qu’on connaît, qu’on a éprouvés, en qui on
a confiance et qui n’ont pas démérité. Cer-
tains mettent cette manière de voir sur le
compte de la routine : nous l’appellerons
plus justement de la fidélité. Le Normand
est un fidèle qui aime organiser sa vie, ses
idées, ses relations pour longtemps et au-
qftl le moindre changement, même dans
l’ordre politique, produit l’effet désagréable
d’un déménagement.
Et cela fait comprendre pourquoi, dans
notre province, les campagnes de doctrines,
les croisades politiques pour les idées sont
si difficiles. Quand on vient dire au paysan
normand : « Votre député fait une mauvaise
politique, changez-le », on s’expose cou-
ramment à des réponses comme celle-ci :
« Mais il nè m’a rien fait. C’est un brave
homme. Cela lui ferai tdela peinel » C'est
avec ce même raisonnement que dix minis-
tères successifs ont maintenu M. Dujardin-
Beaumetz au sous-secrétariat d’Etat des
Beaux-Arts: « 11 en mourrait », répondait-on
à'ceux qui proposaient de le débarquer. En
Normandie, lès bonnes gens pensent sou-
vent de même,,à propos de « leur député ».
Il en résulte qu’à l’exception des villes,
la politique pure ne joue presque qu’un
rôle secondaire dans les consultations élec-
torales normandes. Je vois de véritables
partis au Havre, à Rouen, à Elbeuf, à Cher-
bourg. A Caen, le terrain est beaucoup
1 plus fuyant. Mais, s’il me faut chercher des
S majorités politiques de principes ailleurs
que dans les circonscriptions urbaines, je
n’en trouve guère que dans les deux cir-
1 conscriptions d’Evreux, c’est-à-dire aux
confins de la Beauce et de l’Ile de France,
dans une région qui, à vrai dire, n’est plus
■qu’à peine la Normandie.
Nos campagnes en somme jugent les cho- i
ses d’un point de vue qui n’est pas du tout
celui des organisations de partis. La politi-
que du reste n’en est pas absente, mais il
y a une « manière » normande qu’il ‘ faut
connaître et qu’il faut avoir si l’on veut y
réussir,
D’abord on a horreur des coteries qui
prétendent « foire marcher » les gens au
nom d’une discipline, quelle qu’elle soit.
Le Normand a la passion de l’indépendance,
et il la pousse jusqu’au point de devenir
ombrageux vis-à-vis de ceux qui veulent
l’embrigader. Le « préfet à poigne » a tou-
jours fait fiasco chez noujs.
Ensuite (et ce fait est à mon avis trop
peu connu), la Normandie, qui a horreur
de la Révolution et du sectarisme d’extrê-
me-gauche, est à peine moins hostile au
cléricalisme agressif. Elle s’était jadis ral-
liée à la Révolution française et elle a tou-
jours été violemment opposée à la Restau-
ration légitimiste. Si toutes ses sympathies
ont été au gouvernement de Juillet et à
l’Empire, c’est parce que le premier était
libéral et le second conservateur.
Il n’y-a aucune raison pour qu’elle ne
donne tout son appui à une Republique,
même démocratique, pourvu que cette Ré-
publique soit intelligente, dépourvue d’es-
prit sectaire et dévouée à la cause de l’or-
dre, dans le sens gouvernemental de ce
mot.
« Mais il n’y a aucun changement de per-
sonnes, dira-t-on, par conséquent pas de pro-
grès à gauche ! » C’est mal connaître les
Normandsetmême les députés normands que
de parler ainsi. Nul, mieux qu’eux, ne sait
s’adapter aux Situations. Le champ où leurs
électeurs les autorisent à se mouvoir est
très large. Ce ne sont pas des Vendéens ou
des Angevins, issus de la coalition du pres-
bytère et du château, mais des hommes
modernes, absolument capables de s’ouvrir
aux nécessaires progrès.
Toutes les grandes villes normandes sont
depuis longtemps acquises à la République.
Mais la politique républicaine ne doit nul-
lement renoncer à trouver, dans nos .milieux
ruraux eux-mêmes, un important appoint
et un précieux appui.
ANDRÉ SIEGFRIED.
“ Tableau Politique
de la Fiance de l’Ouest ”
Nous avons annoncé que M. André Sieg-
fried s’était vu décerner, par la Société de
Gsograpme de Pari» ei par la Société de
Géographie Commerciale de Paris, deux mé-
dailles pour son très important ouvrage :
Tableau politique de la France de l’Ouest sous la
Troisième République.
Ce livre qui a obtenu, dans toute la presse,
le plus vif succès, emprunte aux circons-
tances actuelles un intérêt tout particulier.
Nous eu avons ici même précisé la mé-
thode et nous en avoue donné une complète
analyse, il nous rostora, dans un dernier
article, à en dégager les conclusions géné-
rales.
En attendant les résultats définitifs de la
présente consultation nationale après le
scrutin de ballottage, il est intéressant de
noter que les conclusions de l'excellent ou-
vrage de M. André Siegfried se trouvent sin-
gulièrement confirmées par les résultats
connus jusqu’ici.
Et il apparaît clairement que M. André
Siegfried n'a pas seulement enrichi la géo-
graphie et l’histoire politique de notre pays
d'an ouvrage remarquable, mais quil a
aussi ouvert à ces sciences un horizon mou-
veau.
TH. V.
NOTRE PREMIÈRE PIGE
il m ■■ O .
LXJ3STDI
La Vie (Eommerciaïe et Maritime.
Par H. HOLLAENBER.
3SAE.A.13JDI
Bulletin de l’Etranger.
Par André SIEGFRIED.
3SAEERGB.EIDI
Questions Législatives.
Par Th. VALLÉE.
1 Le Port et la Ville.
2 1 (Avec Cliché;
Par A. PETIT.
JEUDI
| La Vie Artistique et Littéraire.
Par ALBERT-HSRRENSCHMIDT.
VEISTPiREPI
Variétés Economiques et Politiques.
Par André SIEGFRIED.
*• |
SAMEDI
Questions Sociales.
Par F. POLET. ,
DIMANCHE
Maires Municipales.
Par Th. VALLÉE.
Chroniques fîavraises.
(Avec Cr’chê)
Par ALBERT-HERRENSCHMIDT.
y' ) politique et les principaux faits de l’actualité seront commentés, au
Î jour, par notre rédacteur en chef J.-J, CASPAR-JORDÀN.
>s lecteurs trouveront, à leur place habituelle, les Par-ci, Par-là de notre
ira leur ALBERT-HERRENSGHMIDT, ut re repurrdge sera assure, comme
passé, par nos rédacteurs GEO. MALHERBE et M- HATTENVILLE.
LES AFFAIRES D'ORIENT
En Albanie
Celligné, 30 avril. (
Des bandes albanaises ont attaqué sur
trois points, près de Diakovina, des postes
monténégrins qni le3 ont repoussées.
Le gouvernement monténégrin a reçu avis
de nouveaux préparatifs albanais et il s’est
adressé aux grandes puissances pour obtenir
leur intervention.
L’oeuvre de la Mission Française
en Grèce
Athènes, 30 avril.
Dans le rapport général que prépare le roi
sur les campagnes récentes, un chapitre
spécial sera consacré à l'oeuvre de la mis-J
sion française qui a instruit, équipé et armé,
plus de 120,000 hommes, qui a permis dé ¬
mettre des troupes fraîches en campagne
contre les Bulgares et a assuré les services
de santé et d’intendance.
FiouyelIes_Folifiqnes
L’Abbé Lemire candidat
aux Elections municipales
Le Conseil d Etat ayant récemment annulé
les dernières élections municipales d’Haze-
brouck et de nouvelles élections devant alors
avoir lieu dans quelques semaines, les amis
de M. l’abbé Lemire, réélu député dimanche,
ont décidé de former une liste. M. l’abbé Le-
mire se présenterait à leur tête.
Aux élections du 5 mai 1912, une liste libé-
rale avait obtenu un nombre de voix oscil-
lant entre i,420 et 1,790. Or, l’abbé Lemire,
qui avait formé une liste de fortune quatre
jours avant les élections, avait obtenu 1,438
voix.
NOTRE PROGRAMME
Nous avons reçu la semaine dernière
la lettre suivante dont nous garantis-
sons l'authenticité :
de votre journal ; depuis quinze jours
vous nous « barbez », il faut dire le
mot, avec vos élections. S. V. P., don-
nez-nous des nouvelles de Paris, ' du
monde entier, des feuilletons, enfin ce
que vous voudrez, excepté politique !... »
’ Le verbe « barber » n’est pas encore
accepté par le dictionnaire de l’Acadé-
mie et nous nous excusons de l’avoir
reproduit en passant ; mais, à part
cela, nous devons bien reconnaître que
les élections avaient tellement altéré
la physionomie de notre journal que
nos correspondants n’avaient pas com-
plètement tort de se plaindre.
Heureusement, les élections sont un
mal qui ne dure qu’un temps ; nous
voici au Premier Mai et, sans vouloir
faire une révolution, nous en profite-
rons pour essayer de nous renouveler
et donner satisfaction à nos « lecteurs
i assidus », à ceux qui nous ont écrit-et
aux autres aussi l
Nous publions d’autre part le tableau
des principales rubriques qui paraî-
tront désormais à jour fixe dans notre
première page ; nous aimons à croire
que cette périodicité régulière sera
agréable à nos lecteurs qui pourront
ainsi suivre facilement les sujets qui
■ les intéressent.
Nous ferons « encore » de la poli-
tique, et nous espérons que nos cor-
respondants occasionnels ne nous en
voudront pas trop ; mais nous^ne fe-
rons pas que cela.
D'abord, nous nous occuperons de
notre ville et de notre port, car nous
considérons comme notre premier de-
voir de partager -des préoccupations
quotidiennes de nos concitoyens et de
travailler pour notre cité.
Nos rubriques «Affairesmunicipales.
—.La Vie Commerciale et Maritime.—
Le Port et la Ville. — Chroniques Ha-
vraises » porteront, comme leurs noms
1 l’indiquent suffisamment, les reflets de
tous les aspects de notre vie havraise.
En dehors de notre première page,
nous’ continuerons à donneY tous nos
soins à la Chronique locale, mixcomn-
TÏÏUTïlClpClL et d6
la Chambre de Commerce et spéciale-
ment aux affaires maritimes.
Nous n’oublierons pas que « notre
avenir est sur l’eau » selon une parole
fameuse que nous pouvons nous appro-
prier et notre journal tiendra à hon-
neur d’être toujours l’organe du
« Havre-Transatlantique ».
Sans jamais perdre de vue notre ci-
té, nous élargirons ensuite notre hori-
zon çt nous nous sentirons citoyens de
France et du monde à travers des ru-
briques telles que celles-ci : « Ques-
tions législatives — Questions socia-
les— Variétés économiques et politi-
ques — Bulletin de l’Etranger », ru-
briques qui seront suivies de toU$ fes
documents et nouvelles que nous pu-
blions au fur et à mesure des événe-
ments.
Enfin, nous n’oublions pas q^e nos
correspondants cités tout à l’heure nous
ont réclamé de la pâture pour l’esprit,
sous forme de feuilletons ; nous leur
promettons de faire désormais paraî-
tre régulièrement ceux que nous pu-
blions ; mais nous tenons à faire mieux
encore : notre rubrique « La Vie ar-
tistique ét littéraire » nous associera
au mouvement intellectuel de notre
temps où l’art s’unit à tout.
On ne peut pas « contenter tout le
monde et son père », mais nous espé-
rons donner ainsi satisfaction à quel-
ques légitimes désirs de nos lecteurs,
tout en restant attachés auxfortes tra-
ditions qui ont donné à notre journal
l’autorité dont il jouit.
CASPAU-JORDAN.
Les Evénements du Mexique
Le Président Huerta francophile
Mexico, 30 avril.
Le président Huerta a reçu hier le repré-
sentant de la France et s’est loné de l’attitnde
de la colonie française an Mexique.
Pour marquer sa sympathie pour la
France, le president a annoncé qp’if suppri-
mait la fête du 5 mai, dans laquelle les Mexi-
cains commémorent la reprise de Pnebla sur
les Français.
Le Président Huerta et la Médiation
La Vera-Gruz, 30 avril.
Le président Huerta a déclaré à un des di-
plomates européens accrédités à Mexico
qu’il acceptait la médiation à ces deux con-
ditions : 1° que l’honneur mexicain serait
sauf dans le reglement de l’incident de Tam-
pico ; 2° que les Américains abandonnent tes
ports de la VeraHruz et de Salina Gruz.
Le général Haerta a donné à entendre que
la médiation ne devait porter que sur l’inci-
dent de Tampico, mais non point snr l’en-,
semble du problème mexicain et notamment
sur les questions politiqnes intérieures.
L’opiniou de la majorité des membres do
Cabinet mexicain est que la retraite du pré-
sident Haerta serait le sent remède à la si-
tuation ; mais personne n’ohe en parler an
dictateur.
Le Président Wilson
et les Constitutionnalistes
Washington, 30 avril.
Après une conférence avec M. Bryan, le
docteur Tapper, qui joue le rôle officieux de
représentant du président Wilson pour les
rapports avec les constitutionnalistes, a té-
légraphié à Chihuahua aux généraux Car-
ranza et Villa des félicitations pour « leur
coopération avec les Etats Unis et la bra-
voure avec laquelle ils luttent contre l’usur-
pateur ». Ce télégramme les invite à conti-
nuer à défendre « leur glorieuse cause ». Ii
est signé par le docteur Tapper et M. Shep-
pard, sénateur dn Texas.
Les Insurgés acceptent la Médiation
Washington, 30 avril.
Le généraLCarranza, ARfif des insurgés, a
notine ahx nations qui ont offert leur média-
tion qu’il acceptait leurs bons otnes»
était prêt à entrer en négociations avec^
elles.
L’évacuation de la prison de San-Juan
La Vera-Gruz, 30 avril.
L’amiral Fietcher a donné l’ordre d’éva-
cuer la forteresse de San-Juan, l’état sani-
taire de la garnison étant exécrable depuis
fort longtemps.
Le capitaine de frégate Stickney, inspec-
teur des ports et des douanes, avait fait nue
inspection de cette forteresse qui sert éga-
lement do prison et c’est après avoir reçu
son rapport que l’amiral donna l'ordre d’é-
vacuer les lieux.
11 y a, parait-il beaucoup de cellules au
niveau de la mer et, à la marée montante,
les malheureux prisonniers étaient trempés.
D'autres cellules sont si petites que les pri-
sonniers ne peuvent pas se coucher de tout
leur long. On a découvert également d’an-
ciens instrnments de torture qui portaient
les traces d’un récent usage.
Les prisonniers libérés faisaient p’tiê à
voir. Beaucoup d’entre eux étaient à moitié
aveugles par suite de leur long internement
dans la demi-obscurité, d’autres avaient &
peu près perdu la raison.
Ceux de ces malheureux qui étaient en
état de le faire s’empressèrent de remer-
cier le commandant Stickney qui les avait
libérés.
Dernière Heure
PARIS, TROIS HEURES MATIN
DÉPÊCHES COMMERCIALES
METAUX
LONDRES, 30 Avril. Dépêche de 4 h. 30
TON COURS HAUSSE BAISSE
; CUIVRE
Comptant.. ferme. 164 2/6 2/6 -/-
3 mois *64 5/— 2/6 -/-
ETAIN
Comptant . 11®6 18/- -/- 15/-
3 mois ,acUe 1163 10/- -/- 15/-
FER
: Comptant. .1 caime * é -/-
k mois ... î C i 51/40 % 2 K d
i Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
r< Bu 29 avril 1914.
I NEW-YORli, 30 AVRIL
[l î'oioen» t mai, baisse 4 -points ; juillet,
b baisse 9 points ; octobre, baisse 9 points ;
| Janvier, baisse 7 points, i— Soutenu.
I Cafés i baisse 1 point à hausse 1 point.
NBW-YOSï, 30 AVRIL
1 g. ■ 1 "" " •' IH "
. H ion i. msutu
I tut vue Standard iisp. 13 73 13 62
1 mai L,. 13 75 i3 62
1 âmal||aiuati Coài... 72 3/,8 71 7 8
■" CHICAGO. 30 AVRIL
■ C. DD JOUR G. PRECFD
Blé sur Mal..,.,.. 917/8 913/4
I — ...... Juillet.... 86 »'» 8S 3/4
■ Mais sur..... Mai 63 3/4 63 i/8
■ BSE ..... Juillet..,. 64 1-2 64 »/»
■,-JgAindoux sur. Mai 9 92 9 85
f =_ Juillet,.,., 40 07 40-
M. POINCARÉ EN VILLÉGIATURE
MÈNTON — Le président de la République
a visité Menton'& pied.
Reconnu à diverses reprises, le président a
été très acclamé.
MM. NOULENS ET RENOULT A ALGER
ALGER.— M. Noulens, ministre de la guer-
re, et M. René Renoult, ministre des finan-
ces, sont arrivés à Alger hier après-midi.
Ils ont été reçus par le gouverneur géné-
ral, le préfet, lo général Moinier.
Après la présentation des autorités civiles
et militaires, les ministres ont visité la ville.
Un diner intimé a eu lien hier soir chez
M. Lutaud.
- ■■ —
L’INTÉRIM DU FINISTÈRE
DES FINANCES
M. Bienvenu-Martin, garde des sceaux, est
chargé de l’intérim du m.—stère des fi-ian-,
ces p'T.'-a' t l'absence de M. René R--niait,
qui vient as quitter Paris pour sa rendre en
Algérie.
L’AFFAIRE CADIOU
BREST. — Bossard, l’ancien gardien de
l’nsine de la Grand’Palnd, à la'suite' de ses
déclarations relatives à l’assassinat ae M.
Cadiou, avait été incarcéré. Il avait été puni
de cellule à la suite d’excentricités.
Il avait fait savoir hier àn procureur de la
République qu’il pouvait donner de non-,
veaux renseignements snr le crime. 4,
Amené devant le juge d’idstruction, il a
protesté de son innocence.
M. Bidard de la Noë l’a fait reconduire en
prison.
Accident à M 1
de F « Ernest-Renan »
Trois Morts
TOULON. — Hier après-midi, un accident
s’est produit à bord du croiseur cuirassé
Emest-Renan.
Au moment où ce bâtiment allait prendre
son mouillage, un canot à vapeur monté par
plusieurs hommes fut mis à l’eau, mais par
scite d’une fausse manoeuvre, une chaîne se
brisa et les marins furent précipites à la
mer. ’ ... v
Cinq d’entre eux dont un second-maître
qui a eu un doigt coupé, ont été sauvés,
mais les autres coulèrent à pic. Leurs cada-
vres n’ont pu encore être retrouvés.
Les victimes sont les nommés Louis Gaim-
berteau, quartier-maître mécanicien, né à
Bordeaux ; Edouard Corbin, chauffeur bre-
veté, né à Nantes, et Henri SU pbao, matelot,
né à Cherbourg. Tous trois étaient âgés de
23 ans.
Les recherches continuent pour retrouver
les corps des disparus.
Une enquête est ouverte pour établir les
causes de cet accident.
TOULON. — On donne la version suivante à
propos de l’accident de l'Ernest-Renan :
Vers deux heures et demie de l’après-
midi, au moment où le croisenr cuirassé ar-
rivait au mouillage, le commandant ordon-
na >.i mise à l’eau d’un cahot à vapeur pour
faciliter le mouiliage du bâtiment sur un
coffre, mais comme le croiseur avait encore
conservé une certaine vitesse, eela fit
échouer la manoeuvre. En effet quand l’em-
barcation dans laquelle se trouvaient les
hait hommes toacha l’eau, la chaîne se rai-
dit et le croc ne se déclancha pas. L’embar-
cation fat traînée par le travers et se rem-
plit d’ean.
Les bâtiments ont tons mis leur pavillon
en berne» «
LA DIRECTION DE L’ODÉON
M. Viviani, ministre de l’instruction publi-
que, vient de déléguer M. Paul Gavault
comme directeur de l’Odéon.
La nomination officielle sera signée la se-
maine prochaine lorsque 18 cahier des char-
ges aura été modifié et lorsque les garanties
d’ordre financier exigées par le ministre au-
ront été données.
L’AFFAIRE CALMETTE
On sait qu’au cours de ses interrogatoires,
Mme Caillaux avait mis en cause le , si-
dent Monnier à qui elle avait demande une
consultation sur la marche à suivre pour
arrêter la campagne du Figaro.
M. Boucard s’est rendu auprès de M,. Mon-
nier pour lui faire préciser cè point dé l'ins-
truction.
Le* président çn Trib-yn.! civil a déclaré
que lorsque Mm3 GaiHaux p| demanda's’il
y avait quelque u-Oyen d’arrêter le cours de
la campagne du Figaro, il lui répondit que
la chose lui semblait impossible en fait com-
me en droit.
M. Monnier a ajoutéqn’il n’avait pas voulu
s'aventurer à prendre parti sur ie fond du
conflit ni à formuler nne opinion quelcon-
que sur la camoagne incriminée, aussi se
cantonna-t-il strictement sur la question de
droit,
M. Monniei 1 a nié avoir dit à Mme Caillaux
qa'il n’y avait qu’à se défendre avec ses pro-
pres moyens.
Un éditeur parisien est venu déclarer à-M.
Boucard, juge d’instruction, q >n ie 16 mars,il
avait rencontré Mme Cailloux au Crédit
Lyonnais vers 4 heures.
ACCIDENT MORTEL
BEZIERS. — Un camion sur lequel le nom-
mé Auguste Bataille, homme de peine, avait
chargé le matériel ayant servi aux élections
de dimanche dernier ayant versé, Betaill©
reçut sur le corps tout ie chargement dn ca-
mion. „
L’infortuné, blessé grièvement, est décédé
hier matin» t
LE CRIME DU BOULEVARD MAGENTA
L’assassin de Mme Combe qui a été tnée,
hier après-midi, dans la loge n° 48, du bou-
levard Magenta, est un nommé Gilotti.
Il était entré cans la logo sous prétexte de
demander un r nseignement futile. C’est
alors qu’il se pré,.!, ” c * ” -J Combe, puis
vida les tiroirs et s’empara ue la correspon-
(JanCA
Mme Combe remplaçait la concierge, Mme
Oudoul, qui était sortie pour faire des achats.
IMPORTANT MOUVEMENT GRÉVISTE
A ROUBAIX
ROUBAIX. — La grève des teinturiers, qui
durait depuis une semaine, s’est généralisée.
Tous iss établissements de la ville et des en-
viron» chôment.
Les ouvriers réclament une augmentation
de leurs salaires.
Les charpentiers et les menuisiers de Rou-
baix se ( nt également mis en grève.
Ils réclament aussi une augmentation de
salaires. , . . _ -
Les 73 ouvriers de l’usine a gaz de Rou-
baix, qui réclament un salaire quotidien de
5 francs pour les manoeuvres, ont abandon-
né hier leur travail.
RUPTURE D’UN ÉCHAFAUDAGE
Un Ouvrier tué ; un gravement blessé
Hier après-midi, à la suite de la 'rupture
d’un échafaudage installé au sixième étage
d’un immeuble si i 6, rue Alexandre-Da-
mas, à Paris, trois ouvriers peintres ont ôté
précipités sur le sol.
L’un d’eux a été tué sur le coup; on
ignore son identité.
Lesautres se nomment Georges Ravaud,
16 ans, demeurant rue du Chemin-Vert, et
Emile Ravaud, "43 ans, père du précédent.
Georges Ravaud a été transporté dans un
état désespéré à l’hôpital Saint-Antoine.
Son père a pu en tombant s’accrocher au
rebord d’une fenêtre du troisième étage et
n’a pas été blessé,
M. Barthélémy, commissaire de police, a
ouvert use euouête»
Le Conflit Mexico-Américain
Un Appel aux Puissances Européennes
NEW-YORK. — OïLaffirme de source autori-
sée que les puissances médiatrices ont de-
mandé aux puissances européennes do faci-
liter lenr médiation.
L’appel qu’elles ont adressé ne demanda
pas d'indiquer an président Wilson 1 con-
ditions qui assureraient le succès de leur
médiation.
LE TRÉSOR DE GUERRE ALLEMAND
BERLIN.— Les journaux disent que le» im-
pôts extraordinaires pour assurer le fonc-
tionnement des lois militaires, produiront i
Berlin et dans les communes de la banlieue,
143 millions de marks,. ce qui permettrait
d’évaluer le rendement total pour l’empire à
une somme sensiblement supérieure an
milliard que l’on escomptait.
A PROPOS DE L’INCIDENT DE METZ
METZ. — Le Courrier de Metz qui a -parlé
de l’incident surven#entre l’officier aviateur
Weitzel et trois lorrains samedi dernier,
maintient aujourd'hui entièrement sa pre-
mière version contre les démentis officieux.
Il complète par de nouveaux détails la'
scène qui s’est passée dans le bar et il ajoute
que le lieutenant Weitzel a présenté ses
excuses aux trois lorrains insultés et que
ceux-ci ont du se rendre devant le conseil
d’honneur chargé de l’enquête sur cette
affaire. . .
ON TROUVE
LE PETIT HAYRE à Paris
i II LI1HSIH1E IHTEBHfiTIQKSLE
flOS,
Administrateur - Délégué - Gérant
O. RANDOLET
tMnistratien, Impressions et Assosces, TEL. 10.17
85, Rue Fontenelle, 85
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Le Petit Havre
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RÉDACTEUR EN CHEF
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Secrétaire Général : TH. VALLÉE
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AU HAVRE..... BUREAU DU JOURNAL, 112, boul* de Strasoourg.
( L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
A PARIS .. j seul* chargée de recevoir les Annonces pour
( le Journal.
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Le Havre, la Seine-Inférieure, l’Eure,? ^ 2*0 O Fr # S Ff.
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On s'abonne également. SANS FRAIS, dans tous les Bureaux de Poste de France
VARIÉTÉS POLITIQUES
LES ÉLECTIONS
en NonBandie
S’il est trop tôt pour apprécier la vérita-
ble signification des élections dans l’en-
semble du pays, il est possible par contre
de voir les résultats qu’elles ont donnés
dans notre Normandie
Ce qui frappe tout d’abord, c’est l’énor-
me proportion des élections acquises au
premier tour. Sur 33 sièges à pourvoir,
dans nos cinq départements, 29 sont dès
maintenant pourvus. Il n’y a que quatre
ballottages, dont trois dans des centres
urbains (Rouen lr«, Caen lre, Elbeuf). Le
Normand, surtout le rural qui aime cepen-
dant les nuances, ne goûte guère les com-
plications électorales. Il préfère les batailles
vite finies, après quoi il retourne aux cho-
ses sérieuses, c’est-à-dire à ses champs, à
ses pommiers ou (de l’autre côté de l’eau) à
son aUmbic.
Ce qui frappe ensuite, c’est l’absence
presque complète de changemement dans la
personne des élus. Dans l’Eure et dans la
Manche, tous les députés sortants sont re-
nommés ; dans l’Orne, la députation est in-
changée, exception faite pour ML Bansart
des Bois, de Mortagne, qui ne se représen-
tait pas ; dans le Calvados, en dehors du
ballottage de Caen (1H), où M. Chérori
n’avait pas été remplacé depuis son élection
au Sénat, les six députés sortants sont réé-
lus ; dans la Seine-Inférieure enfin, Elbeuf
et Rouen (lre) mis à part, les neuf autres
circonscriptions ne changent pas de titu-
laires.
Il y a là une nouvelle illustration d’un
sentiment bien normand, la crainte des fi-
gures nouvelles, Rattachement aux hommes
qu’on connaît, qu’on a éprouvés, en qui on
a confiance et qui n’ont pas démérité. Cer-
tains mettent cette manière de voir sur le
compte de la routine : nous l’appellerons
plus justement de la fidélité. Le Normand
est un fidèle qui aime organiser sa vie, ses
idées, ses relations pour longtemps et au-
qftl le moindre changement, même dans
l’ordre politique, produit l’effet désagréable
d’un déménagement.
Et cela fait comprendre pourquoi, dans
notre province, les campagnes de doctrines,
les croisades politiques pour les idées sont
si difficiles. Quand on vient dire au paysan
normand : « Votre député fait une mauvaise
politique, changez-le », on s’expose cou-
ramment à des réponses comme celle-ci :
« Mais il nè m’a rien fait. C’est un brave
homme. Cela lui ferai tdela peinel » C'est
avec ce même raisonnement que dix minis-
tères successifs ont maintenu M. Dujardin-
Beaumetz au sous-secrétariat d’Etat des
Beaux-Arts: « 11 en mourrait », répondait-on
à'ceux qui proposaient de le débarquer. En
Normandie, lès bonnes gens pensent sou-
vent de même,,à propos de « leur député ».
Il en résulte qu’à l’exception des villes,
la politique pure ne joue presque qu’un
rôle secondaire dans les consultations élec-
torales normandes. Je vois de véritables
partis au Havre, à Rouen, à Elbeuf, à Cher-
bourg. A Caen, le terrain est beaucoup
1 plus fuyant. Mais, s’il me faut chercher des
S majorités politiques de principes ailleurs
que dans les circonscriptions urbaines, je
n’en trouve guère que dans les deux cir-
1 conscriptions d’Evreux, c’est-à-dire aux
confins de la Beauce et de l’Ile de France,
dans une région qui, à vrai dire, n’est plus
■qu’à peine la Normandie.
Nos campagnes en somme jugent les cho- i
ses d’un point de vue qui n’est pas du tout
celui des organisations de partis. La politi-
que du reste n’en est pas absente, mais il
y a une « manière » normande qu’il ‘ faut
connaître et qu’il faut avoir si l’on veut y
réussir,
D’abord on a horreur des coteries qui
prétendent « foire marcher » les gens au
nom d’une discipline, quelle qu’elle soit.
Le Normand a la passion de l’indépendance,
et il la pousse jusqu’au point de devenir
ombrageux vis-à-vis de ceux qui veulent
l’embrigader. Le « préfet à poigne » a tou-
jours fait fiasco chez noujs.
Ensuite (et ce fait est à mon avis trop
peu connu), la Normandie, qui a horreur
de la Révolution et du sectarisme d’extrê-
me-gauche, est à peine moins hostile au
cléricalisme agressif. Elle s’était jadis ral-
liée à la Révolution française et elle a tou-
jours été violemment opposée à la Restau-
ration légitimiste. Si toutes ses sympathies
ont été au gouvernement de Juillet et à
l’Empire, c’est parce que le premier était
libéral et le second conservateur.
Il n’y-a aucune raison pour qu’elle ne
donne tout son appui à une Republique,
même démocratique, pourvu que cette Ré-
publique soit intelligente, dépourvue d’es-
prit sectaire et dévouée à la cause de l’or-
dre, dans le sens gouvernemental de ce
mot.
« Mais il n’y a aucun changement de per-
sonnes, dira-t-on, par conséquent pas de pro-
grès à gauche ! » C’est mal connaître les
Normandsetmême les députés normands que
de parler ainsi. Nul, mieux qu’eux, ne sait
s’adapter aux Situations. Le champ où leurs
électeurs les autorisent à se mouvoir est
très large. Ce ne sont pas des Vendéens ou
des Angevins, issus de la coalition du pres-
bytère et du château, mais des hommes
modernes, absolument capables de s’ouvrir
aux nécessaires progrès.
Toutes les grandes villes normandes sont
depuis longtemps acquises à la République.
Mais la politique républicaine ne doit nul-
lement renoncer à trouver, dans nos .milieux
ruraux eux-mêmes, un important appoint
et un précieux appui.
ANDRÉ SIEGFRIED.
“ Tableau Politique
de la Fiance de l’Ouest ”
Nous avons annoncé que M. André Sieg-
fried s’était vu décerner, par la Société de
Gsograpme de Pari» ei par la Société de
Géographie Commerciale de Paris, deux mé-
dailles pour son très important ouvrage :
Tableau politique de la France de l’Ouest sous la
Troisième République.
Ce livre qui a obtenu, dans toute la presse,
le plus vif succès, emprunte aux circons-
tances actuelles un intérêt tout particulier.
Nous eu avons ici même précisé la mé-
thode et nous en avoue donné une complète
analyse, il nous rostora, dans un dernier
article, à en dégager les conclusions géné-
rales.
En attendant les résultats définitifs de la
présente consultation nationale après le
scrutin de ballottage, il est intéressant de
noter que les conclusions de l'excellent ou-
vrage de M. André Siegfried se trouvent sin-
gulièrement confirmées par les résultats
connus jusqu’ici.
Et il apparaît clairement que M. André
Siegfried n'a pas seulement enrichi la géo-
graphie et l’histoire politique de notre pays
d'an ouvrage remarquable, mais quil a
aussi ouvert à ces sciences un horizon mou-
veau.
TH. V.
NOTRE PREMIÈRE PIGE
il m ■■ O .
LXJ3STDI
La Vie (Eommerciaïe et Maritime.
Par H. HOLLAENBER.
3SAE.A.13JDI
Bulletin de l’Etranger.
Par André SIEGFRIED.
3SAEERGB.EIDI
Questions Législatives.
Par Th. VALLÉE.
1 Le Port et la Ville.
2 1 (Avec Cliché;
Par A. PETIT.
JEUDI
| La Vie Artistique et Littéraire.
Par ALBERT-HSRRENSCHMIDT.
VEISTPiREPI
Variétés Economiques et Politiques.
Par André SIEGFRIED.
*• |
SAMEDI
Questions Sociales.
Par F. POLET. ,
DIMANCHE
Maires Municipales.
Par Th. VALLÉE.
Chroniques fîavraises.
(Avec Cr’chê)
Par ALBERT-HERRENSCHMIDT.
y' ) politique et les principaux faits de l’actualité seront commentés, au
Î jour, par notre rédacteur en chef J.-J, CASPAR-JORDÀN.
>s lecteurs trouveront, à leur place habituelle, les Par-ci, Par-là de notre
ira leur ALBERT-HERRENSGHMIDT, ut re repurrdge sera assure, comme
passé, par nos rédacteurs GEO. MALHERBE et M- HATTENVILLE.
LES AFFAIRES D'ORIENT
En Albanie
Celligné, 30 avril. (
Des bandes albanaises ont attaqué sur
trois points, près de Diakovina, des postes
monténégrins qni le3 ont repoussées.
Le gouvernement monténégrin a reçu avis
de nouveaux préparatifs albanais et il s’est
adressé aux grandes puissances pour obtenir
leur intervention.
L’oeuvre de la Mission Française
en Grèce
Athènes, 30 avril.
Dans le rapport général que prépare le roi
sur les campagnes récentes, un chapitre
spécial sera consacré à l'oeuvre de la mis-J
sion française qui a instruit, équipé et armé,
plus de 120,000 hommes, qui a permis dé ¬
mettre des troupes fraîches en campagne
contre les Bulgares et a assuré les services
de santé et d’intendance.
FiouyelIes_Folifiqnes
L’Abbé Lemire candidat
aux Elections municipales
Le Conseil d Etat ayant récemment annulé
les dernières élections municipales d’Haze-
brouck et de nouvelles élections devant alors
avoir lieu dans quelques semaines, les amis
de M. l’abbé Lemire, réélu député dimanche,
ont décidé de former une liste. M. l’abbé Le-
mire se présenterait à leur tête.
Aux élections du 5 mai 1912, une liste libé-
rale avait obtenu un nombre de voix oscil-
lant entre i,420 et 1,790. Or, l’abbé Lemire,
qui avait formé une liste de fortune quatre
jours avant les élections, avait obtenu 1,438
voix.
NOTRE PROGRAMME
Nous avons reçu la semaine dernière
la lettre suivante dont nous garantis-
sons l'authenticité :
vous nous « barbez », il faut dire le
mot, avec vos élections. S. V. P., don-
nez-nous des nouvelles de Paris, ' du
monde entier, des feuilletons, enfin ce
que vous voudrez, excepté
’ Le verbe « barber » n’est pas encore
accepté par le dictionnaire de l’Acadé-
mie et nous nous excusons de l’avoir
reproduit en passant ; mais, à part
cela, nous devons bien reconnaître que
les élections avaient tellement altéré
la physionomie de notre journal que
nos correspondants n’avaient pas com-
plètement tort de se plaindre.
Heureusement, les élections sont un
mal qui ne dure qu’un temps ; nous
voici au Premier Mai et, sans vouloir
faire une révolution, nous en profite-
rons pour essayer de nous renouveler
et donner satisfaction à nos « lecteurs
i assidus », à ceux qui nous ont écrit-et
aux autres aussi l
Nous publions d’autre part le tableau
des principales rubriques qui paraî-
tront désormais à jour fixe dans notre
première page ; nous aimons à croire
que cette périodicité régulière sera
agréable à nos lecteurs qui pourront
ainsi suivre facilement les sujets qui
■ les intéressent.
Nous ferons « encore » de la poli-
tique, et nous espérons que nos cor-
respondants occasionnels ne nous en
voudront pas trop ; mais nous^ne fe-
rons pas que cela.
D'abord, nous nous occuperons de
notre ville et de notre port, car nous
considérons comme notre premier de-
voir de partager -des préoccupations
quotidiennes de nos concitoyens et de
travailler pour notre cité.
Nos rubriques «Affairesmunicipales.
—.La Vie Commerciale et Maritime.—
Le Port et la Ville. — Chroniques Ha-
vraises » porteront, comme leurs noms
1 l’indiquent suffisamment, les reflets de
tous les aspects de notre vie havraise.
En dehors de notre première page,
nous’ continuerons à donneY tous nos
soins à la Chronique locale, mixcomn-
TÏÏUTïlClpClL et d6
la Chambre de Commerce et spéciale-
ment aux affaires maritimes.
Nous n’oublierons pas que « notre
avenir est sur l’eau » selon une parole
fameuse que nous pouvons nous appro-
prier et notre journal tiendra à hon-
neur d’être toujours l’organe du
« Havre-Transatlantique ».
Sans jamais perdre de vue notre ci-
té, nous élargirons ensuite notre hori-
zon çt nous nous sentirons citoyens de
France et du monde à travers des ru-
briques telles que celles-ci : « Ques-
tions législatives — Questions socia-
les— Variétés économiques et politi-
ques — Bulletin de l’Etranger », ru-
briques qui seront suivies de toU$ fes
documents et nouvelles que nous pu-
blions au fur et à mesure des événe-
ments.
Enfin, nous n’oublions pas q^e nos
correspondants cités tout à l’heure nous
ont réclamé de la pâture pour l’esprit,
sous forme de feuilletons ; nous leur
promettons de faire désormais paraî-
tre régulièrement ceux que nous pu-
blions ; mais nous tenons à faire mieux
encore : notre rubrique « La Vie ar-
tistique ét littéraire » nous associera
au mouvement intellectuel de notre
temps où l’art s’unit à tout.
On ne peut pas « contenter tout le
monde et son père », mais nous espé-
rons donner ainsi satisfaction à quel-
ques légitimes désirs de nos lecteurs,
tout en restant attachés auxfortes tra-
ditions qui ont donné à notre journal
l’autorité dont il jouit.
CASPAU-JORDAN.
Les Evénements du Mexique
Le Président Huerta francophile
Mexico, 30 avril.
Le président Huerta a reçu hier le repré-
sentant de la France et s’est loné de l’attitnde
de la colonie française an Mexique.
Pour marquer sa sympathie pour la
France, le president a annoncé qp’if suppri-
mait la fête du 5 mai, dans laquelle les Mexi-
cains commémorent la reprise de Pnebla sur
les Français.
Le Président Huerta et la Médiation
La Vera-Gruz, 30 avril.
Le président Huerta a déclaré à un des di-
plomates européens accrédités à Mexico
qu’il acceptait la médiation à ces deux con-
ditions : 1° que l’honneur mexicain serait
sauf dans le reglement de l’incident de Tam-
pico ; 2° que les Américains abandonnent tes
ports de la VeraHruz et de Salina Gruz.
Le général Haerta a donné à entendre que
la médiation ne devait porter que sur l’inci-
dent de Tampico, mais non point snr l’en-,
semble du problème mexicain et notamment
sur les questions politiqnes intérieures.
L’opiniou de la majorité des membres do
Cabinet mexicain est que la retraite du pré-
sident Haerta serait le sent remède à la si-
tuation ; mais personne n’ohe en parler an
dictateur.
Le Président Wilson
et les Constitutionnalistes
Washington, 30 avril.
Après une conférence avec M. Bryan, le
docteur Tapper, qui joue le rôle officieux de
représentant du président Wilson pour les
rapports avec les constitutionnalistes, a té-
légraphié à Chihuahua aux généraux Car-
ranza et Villa des félicitations pour « leur
coopération avec les Etats Unis et la bra-
voure avec laquelle ils luttent contre l’usur-
pateur ». Ce télégramme les invite à conti-
nuer à défendre « leur glorieuse cause ». Ii
est signé par le docteur Tapper et M. Shep-
pard, sénateur dn Texas.
Les Insurgés acceptent la Médiation
Washington, 30 avril.
Le généraLCarranza, ARfif des insurgés, a
notine ahx nations qui ont offert leur média-
tion qu’il acceptait leurs bons otnes»
était prêt à entrer en négociations avec^
elles.
L’évacuation de la prison de San-Juan
La Vera-Gruz, 30 avril.
L’amiral Fietcher a donné l’ordre d’éva-
cuer la forteresse de San-Juan, l’état sani-
taire de la garnison étant exécrable depuis
fort longtemps.
Le capitaine de frégate Stickney, inspec-
teur des ports et des douanes, avait fait nue
inspection de cette forteresse qui sert éga-
lement do prison et c’est après avoir reçu
son rapport que l’amiral donna l'ordre d’é-
vacuer les lieux.
11 y a, parait-il beaucoup de cellules au
niveau de la mer et, à la marée montante,
les malheureux prisonniers étaient trempés.
D'autres cellules sont si petites que les pri-
sonniers ne peuvent pas se coucher de tout
leur long. On a découvert également d’an-
ciens instrnments de torture qui portaient
les traces d’un récent usage.
Les prisonniers libérés faisaient p’tiê à
voir. Beaucoup d’entre eux étaient à moitié
aveugles par suite de leur long internement
dans la demi-obscurité, d’autres avaient &
peu près perdu la raison.
Ceux de ces malheureux qui étaient en
état de le faire s’empressèrent de remer-
cier le commandant Stickney qui les avait
libérés.
Dernière Heure
PARIS, TROIS HEURES MATIN
DÉPÊCHES COMMERCIALES
METAUX
LONDRES, 30 Avril. Dépêche de 4 h. 30
TON COURS HAUSSE BAISSE
; CUIVRE
Comptant.. ferme. 164 2/6 2/6 -/-
3 mois *64 5/— 2/6 -/-
ETAIN
Comptant . 11®6 18/- -/- 15/-
3 mois ,acUe 1163 10/- -/- 15/-
FER
: Comptant. .1 caime * é -/-
k mois ... î C i 51/40 % 2 K d
i Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
r< Bu 29 avril 1914.
I NEW-YORli, 30 AVRIL
[l î'oioen» t mai, baisse 4 -points ; juillet,
b baisse 9 points ; octobre, baisse 9 points ;
| Janvier, baisse 7 points, i— Soutenu.
I Cafés i baisse 1 point à hausse 1 point.
NBW-YOSï, 30 AVRIL
1 g. ■ 1 "" " •' IH "
. H ion i. msutu
I tut vue Standard iisp. 13 73 13 62
1 mai L,. 13 75 i3 62
1 âmal||aiuati Coài... 72 3/,8 71 7 8
■" CHICAGO. 30 AVRIL
■ C. DD JOUR G. PRECFD
Blé sur Mal..,.,.. 917/8 913/4
I — ...... Juillet.... 86 »'» 8S 3/4
■ Mais sur..... Mai 63 3/4 63 i/8
■ BSE ..... Juillet..,. 64 1-2 64 »/»
■,-JgAindoux sur. Mai 9 92 9 85
f =_ Juillet,.,., 40 07 40-
M. POINCARÉ EN VILLÉGIATURE
MÈNTON — Le président de la République
a visité Menton'& pied.
Reconnu à diverses reprises, le président a
été très acclamé.
MM. NOULENS ET RENOULT A ALGER
ALGER.— M. Noulens, ministre de la guer-
re, et M. René Renoult, ministre des finan-
ces, sont arrivés à Alger hier après-midi.
Ils ont été reçus par le gouverneur géné-
ral, le préfet, lo général Moinier.
Après la présentation des autorités civiles
et militaires, les ministres ont visité la ville.
Un diner intimé a eu lien hier soir chez
M. Lutaud.
- ■■ —
L’INTÉRIM DU FINISTÈRE
DES FINANCES
M. Bienvenu-Martin, garde des sceaux, est
chargé de l’intérim du m.—stère des fi-ian-,
ces p'T.'-a' t l'absence de M. René R--niait,
qui vient as quitter Paris pour sa rendre en
Algérie.
L’AFFAIRE CADIOU
BREST. — Bossard, l’ancien gardien de
l’nsine de la Grand’Palnd, à la'suite' de ses
déclarations relatives à l’assassinat ae M.
Cadiou, avait été incarcéré. Il avait été puni
de cellule à la suite d’excentricités.
Il avait fait savoir hier àn procureur de la
République qu’il pouvait donner de non-,
veaux renseignements snr le crime. 4,
Amené devant le juge d’idstruction, il a
protesté de son innocence.
M. Bidard de la Noë l’a fait reconduire en
prison.
Accident à M 1
de F « Ernest-Renan »
Trois Morts
TOULON. — Hier après-midi, un accident
s’est produit à bord du croiseur cuirassé
Emest-Renan.
Au moment où ce bâtiment allait prendre
son mouillage, un canot à vapeur monté par
plusieurs hommes fut mis à l’eau, mais par
scite d’une fausse manoeuvre, une chaîne se
brisa et les marins furent précipites à la
mer. ’ ... v
Cinq d’entre eux dont un second-maître
qui a eu un doigt coupé, ont été sauvés,
mais les autres coulèrent à pic. Leurs cada-
vres n’ont pu encore être retrouvés.
Les victimes sont les nommés Louis Gaim-
berteau, quartier-maître mécanicien, né à
Bordeaux ; Edouard Corbin, chauffeur bre-
veté, né à Nantes, et Henri SU pbao, matelot,
né à Cherbourg. Tous trois étaient âgés de
23 ans.
Les recherches continuent pour retrouver
les corps des disparus.
Une enquête est ouverte pour établir les
causes de cet accident.
TOULON. — On donne la version suivante à
propos de l’accident de l'Ernest-Renan :
Vers deux heures et demie de l’après-
midi, au moment où le croisenr cuirassé ar-
rivait au mouillage, le commandant ordon-
na >.i mise à l’eau d’un cahot à vapeur pour
faciliter le mouiliage du bâtiment sur un
coffre, mais comme le croiseur avait encore
conservé une certaine vitesse, eela fit
échouer la manoeuvre. En effet quand l’em-
barcation dans laquelle se trouvaient les
hait hommes toacha l’eau, la chaîne se rai-
dit et le croc ne se déclancha pas. L’embar-
cation fat traînée par le travers et se rem-
plit d’ean.
Les bâtiments ont tons mis leur pavillon
en berne» «
LA DIRECTION DE L’ODÉON
M. Viviani, ministre de l’instruction publi-
que, vient de déléguer M. Paul Gavault
comme directeur de l’Odéon.
La nomination officielle sera signée la se-
maine prochaine lorsque 18 cahier des char-
ges aura été modifié et lorsque les garanties
d’ordre financier exigées par le ministre au-
ront été données.
L’AFFAIRE CALMETTE
On sait qu’au cours de ses interrogatoires,
Mme Caillaux avait mis en cause le , si-
dent Monnier à qui elle avait demande une
consultation sur la marche à suivre pour
arrêter la campagne du Figaro.
M. Boucard s’est rendu auprès de M,. Mon-
nier pour lui faire préciser cè point dé l'ins-
truction.
Le* président çn Trib-yn.! civil a déclaré
que lorsque Mm3 GaiHaux p| demanda's’il
y avait quelque u-Oyen d’arrêter le cours de
la campagne du Figaro, il lui répondit que
la chose lui semblait impossible en fait com-
me en droit.
M. Monnier a ajoutéqn’il n’avait pas voulu
s'aventurer à prendre parti sur ie fond du
conflit ni à formuler nne opinion quelcon-
que sur la camoagne incriminée, aussi se
cantonna-t-il strictement sur la question de
droit,
M. Monniei 1 a nié avoir dit à Mme Caillaux
qa'il n’y avait qu’à se défendre avec ses pro-
pres moyens.
Un éditeur parisien est venu déclarer à-M.
Boucard, juge d’instruction, q >n ie 16 mars,il
avait rencontré Mme Cailloux au Crédit
Lyonnais vers 4 heures.
ACCIDENT MORTEL
BEZIERS. — Un camion sur lequel le nom-
mé Auguste Bataille, homme de peine, avait
chargé le matériel ayant servi aux élections
de dimanche dernier ayant versé, Betaill©
reçut sur le corps tout ie chargement dn ca-
mion. „
L’infortuné, blessé grièvement, est décédé
hier matin» t
LE CRIME DU BOULEVARD MAGENTA
L’assassin de Mme Combe qui a été tnée,
hier après-midi, dans la loge n° 48, du bou-
levard Magenta, est un nommé Gilotti.
Il était entré cans la logo sous prétexte de
demander un r nseignement futile. C’est
alors qu’il se pré,.!, ” c * ” -J Combe, puis
vida les tiroirs et s’empara ue la correspon-
(JanCA
Mme Combe remplaçait la concierge, Mme
Oudoul, qui était sortie pour faire des achats.
IMPORTANT MOUVEMENT GRÉVISTE
A ROUBAIX
ROUBAIX. — La grève des teinturiers, qui
durait depuis une semaine, s’est généralisée.
Tous iss établissements de la ville et des en-
viron» chôment.
Les ouvriers réclament une augmentation
de leurs salaires.
Les charpentiers et les menuisiers de Rou-
baix se ( nt également mis en grève.
Ils réclament aussi une augmentation de
salaires. , . . _ -
Les 73 ouvriers de l’usine a gaz de Rou-
baix, qui réclament un salaire quotidien de
5 francs pour les manoeuvres, ont abandon-
né hier leur travail.
RUPTURE D’UN ÉCHAFAUDAGE
Un Ouvrier tué ; un gravement blessé
Hier après-midi, à la suite de la 'rupture
d’un échafaudage installé au sixième étage
d’un immeuble si i 6, rue Alexandre-Da-
mas, à Paris, trois ouvriers peintres ont ôté
précipités sur le sol.
L’un d’eux a été tué sur le coup; on
ignore son identité.
Lesautres se nomment Georges Ravaud,
16 ans, demeurant rue du Chemin-Vert, et
Emile Ravaud, "43 ans, père du précédent.
Georges Ravaud a été transporté dans un
état désespéré à l’hôpital Saint-Antoine.
Son père a pu en tombant s’accrocher au
rebord d’une fenêtre du troisième étage et
n’a pas été blessé,
M. Barthélémy, commissaire de police, a
ouvert use euouête»
Le Conflit Mexico-Américain
Un Appel aux Puissances Européennes
NEW-YORK. — OïLaffirme de source autori-
sée que les puissances médiatrices ont de-
mandé aux puissances européennes do faci-
liter lenr médiation.
L’appel qu’elles ont adressé ne demanda
pas d'indiquer an président Wilson 1 con-
ditions qui assureraient le succès de leur
médiation.
LE TRÉSOR DE GUERRE ALLEMAND
BERLIN.— Les journaux disent que le» im-
pôts extraordinaires pour assurer le fonc-
tionnement des lois militaires, produiront i
Berlin et dans les communes de la banlieue,
143 millions de marks,. ce qui permettrait
d’évaluer le rendement total pour l’empire à
une somme sensiblement supérieure an
milliard que l’on escomptait.
A PROPOS DE L’INCIDENT DE METZ
METZ. — Le Courrier de Metz qui a -parlé
de l’incident surven#entre l’officier aviateur
Weitzel et trois lorrains samedi dernier,
maintient aujourd'hui entièrement sa pre-
mière version contre les démentis officieux.
Il complète par de nouveaux détails la'
scène qui s’est passée dans le bar et il ajoute
que le lieutenant Weitzel a présenté ses
excuses aux trois lorrains insultés et que
ceux-ci ont du se rendre devant le conseil
d’honneur chargé de l’enquête sur cette
affaire. . .
ON TROUVE
LE PETIT HAYRE à Paris
i II LI1HSIH1E IHTEBHfiTIQKSLE
flOS,
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