Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1914-04-21
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 21 avril 1914 21 avril 1914
Description : 1914/04/21 (A34,N11946). 1914/04/21 (A34,N11946).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k172111f
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/12/2020
54" *«« — S* H,!M» (g Pages) g Centimes — IBWIOiy PD MATIN •—• 5 Cenfiww (G Pages) Hardi ?i Avril 4114
Adoeinislrüleuf. Délégué - Gérant
O. RANDOLEf
AMolsirâtion. ImpressîoBs et Annonces, TÉL. lOiî
£5, Bue Fontanelle, 35
Adressa Télégraphique : EANDOLET Havre
Le Petit Havre
ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
Il 11 WPIPBÏÏiarilHrHrueM IW X .U. WfimJHIk a —
RÉDACTEUR EN CHEF
3.-J. CASPAR - JORDAN
Téléphone t 14.80
Bsorétaire Général : TH. VALLÉE
Rédaction, 35, rue Fontanelle -Tél. 7.6C
j AU HAVRE.a... BUREAU DU JOURNAL, 112, bouW de Strasoourg.
( L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
A PARIS........ < seule chargée de recevoir les Annonces pour
- . ( le Journal.
ABONNEMENTS TROIS MOIS. SIX MOIS UN AN
j Le Havre, la Seine-Inférieure, l’Eure . _ „ „ _ _ „
| l’Oise et la Somme , 4 SW 9 »•
1 Autres Départements.......... »
I Union Postale io » eo Fr. -5.0 »
II On s'abonne également, SANS FRAIS, dans tous les Bureaux de Posta do Front»
ÉLECTIONS LÉGISLATIVES
S>u SG Avril £914:
CANDIDATS RÉPUBLICAINS DE GAUCHE
1» Circonscription d.u ïïavre
JULES SIEGFRIED
ANCIEN MINISTRE
DÉPUTÉ SORTANT
£&*■ Circonscription du Havre
PAUL CLOAREC
OFFICIER DE LA LÉGION-D’HONNEUR
.A. INT GIEIT OFFICIER. DE 3SAEA.RHSTE
S« Circonscription du Havre
GEORGES BUREAU
IDÈFTJTÉ? SORTANT
Présides! tf'Honneur de la Société (TEticouragemenf à l'Agriculture de l'Arrondissement do Havre
Proton de Foi do H. Paol CLOAREC
- Officier de la Légion d’honneur
Ancien Officier de Marine •* . . -
Professeur à l’École des Sciences Politiques
D'uisraorr RÉFUBLICAIITE
Mes Chers Concitoyens,
f La réunion de tous tes Comités républicains de gauche de la deuxième Circon-
ïfcrlpilon m’a fait l’honneur de m’offrir la candidature aux prochaines Elections législa-
tives, ^n m’affirmant que cette candidature était la plus capable de réaliser l’union des
républicains,
Demeuré en dehors des querelles locales, je ne suis, en effet, cependant pas un
éîrangevpour beaucoup d’entre TOUS, puisque je fais chaque année au Havre un séjour
I^olougé> motivé spécialement par diverses manifestations nationales, et par l’étude des
questtensintéressant le port et lés marins.
Ciest surce terrain élevé d’nnion républicaine que je veux rester et que je conti-
nuerai à me tenir si vous m’envoyez au Parlement.
Connaissant-vos intérêts, c’est avec toute l’ardeur dont je me sens capable que je
me vouerai à leur défense avec i’espoir d’y mieux réussir qu’un homme surtout préoc-
çupé-de saper le régime gouvernemental et de susciter sans cesse des difficultés aux
Ministres de la République. Il est bien entendu que je n’attaque pas l’homme privé,
ftiais uniquement les idées qn’il représente. L’honnêteté et l’honorabilité n’ont rien à
yoir avec les. opinions politiques. ■
Nous altens nous trouver en présence de problèmes qui méritent la plus sérieuse
attention et au sujet desquels nos adversaires s’efforcent de créer une panique que rien
ne-justifiewEes-problèmes, il suffit de les envisager avec sang-froid, et seuls des hom-
mes dont lesopinions et le caractère soieiit une garantie contre les menées réaction-
naires ou les utopies révolutionnaires, peuvent les résoudre dans l’ordie et dans la paix
républicaine.
« S’il est quelques électeurs que leur extrême modération fasse hésiter, nous leur
rappellerons que,'voter pour un homme de la droite, c’est compromettre les conquêtes
démocratiques déjà réalisées, mais c’est aussi contribuer à jeter le trouble dans 1e
pays, obliger les gouvernements républicains à se défendre contre.des attaques inces-
santes.
S’il est. d’autre part, dés républicains épris de solutions plus accentuées que celles
que jç leur propose de soutenir, ils se souviendront de la nécessité de -faire le sacrifice
de certaines préférences pour vaincre la réaction.
Je fais donc appel à tous lés républicains,* c’est-p-dire à tous les hommes épris de
plus de liberté et de plus de justice sociale contre le représentant du Conservatisme
réactionnaire. Vous ne vous laisserez pas^égarer par telle ou telle étiquette qu’il estime
plus habile de prendre pour faire illusion.
Au point de vue politique s
La neutralité religieuse de l’Etat, condition essentielle de tonte liberté de penser,
la défense de l’école laïque, restent les bases de tout programme répu-
blicain. C’est par un étrange abus que nos adversaires ont détourné lë mot « libéral »
de son sens, afin de profiter de la sympathie qu’il inspire. La liberté qu’ils demandent,
c’est celle de continuer à opprimer les consciences des autres comme ils l’ont fait au
coursées siècles. Ce n’est pas ainsi que nous comprenons la liberté. Respectueux de
tontes les croyances, nous voulons que la religion demeure une affaire privée et n’em-
piète pas sur le domaine de l’Etat.
; peux questions essentielles sont aujourd’hui au premier plan : la question
militaire et la question fiscale.
La France républicaine est pacifique parce qu’elle est elle-même maîtresse de ses
destinées, mais nous avons à nos portes des voisins chez lesquels la seule volonté du
.Souverain peut déchaîner la guerre, soit pour faire diversion à des difficultés
intérieures, soit sous la pression des partis nationalistes et réactionnaires qui dominent
à saCour.
; A la/soile d’une série de-provocations, ce souverain voisin a brusquement accru
. Jes.effectifsde son armée et pr is des mesures agressives. L’immense majorité des répu-
blicains a reconnu la nécessité dtane-prolongation du service-militaire pour mettre notre
paysA l’abri cLAme-attaque brusquée; tandis que les uns demandaient 30 mois, lès
autre» 36 mois* la.majoritô s’est ralliée 4 un service dit décroîs Ans, qui n’est en réalité
qne»de*32 mois, Si nous ne tenonecompte ni des voix de droite ni des voix d’extrême-
gauche^212 députés%i^uiBlrof8.ansest>,Mèr-encoEe> MM. Donmergue, président du Conseil, Noulens,
ministre de la guerre, Maginot, sous-secrétaire d’Etat, proclamaient la nécessité de ,
fflamtenir cette Ici,
i Assurément, la charge est lourde, et ce n’est pas de gaieté de coeur que les républi-
cains l’ont imposée au pays (dès que les circonstances le permettront, ils
chercheront à la réduire) ; mais nous ne voulons pas revoir tes horreurs d’une
invasion comme celle de 4870, due à la négligence du régime impérial, et nous sayons
que nous n’aurons la paix que si nous sommes assez forts pour décourager les tentatives
d’agression. Tous les citoyens ont aecepté virilement cette charge parce qu’ils ont com-
pris que la première condition de toute liberté, c’est notre indépendance nationale.
-, ;Ées réactionnaires, pour lesquels tout prétexte est bon pour essayer de créer de
1 agitation ou de diviser les républicains, ont voulu présenter cette loi comme un
désaveu de la loi de 1905 qui, la première, a réalisé en France l’ahsokie égalité du
service militaire. Nous n’avons rien renié, et l'égalité absolue est restée ia tsse de la
loi de 1913. *
L effort militaire que nous impose T Allemagne réactionnaire pour notre défense,
i occupation du Maroc devenue nécessaire pour ne pas laisser les Allemands s'installer
a la porte de notre Algérie, l’application des lois sociales dont tous les républicains
approuvent le principe, nous obligent à faire un effort financier considérable: cet
effort exige des mpdiffestions dans l’assiette de nos impôts. (Nous voulons qu© c©s
modifications réalisent une répartition plus équitable en établissant une
progression d’après les fortunes, de façon à dégrever les petits et à faire
payer l’impôt à1a fortune acquise.) Mais le souci de réaliser cette répartition
■ équitable ne doit pas nous faire perdre de vue la nécessité de respecter le secret des
affaires et l’inviolabilité de notre foyer. Je repousserai donc toute proposition basée sur
une déclaration contrôlée de leur fortune par les contribuables, convaincu qu’il existe
d’autres moyens d'établir la justice fiscale.
,, La réforme électorale reste encore à l’ordre du jour, Il me paraît nécessaire
d en finir avec cette cause de discorde entre les républicains, en adoptant une mesure
transactionnel le a ui donne satisfaction à la fois aux principes de justice invoqués par
les proportionnalistes et aux objections des majoritaires. Il existe des systèmes répon-
dant à ce double objectif et j’en ai moi-même proposé un réceriiment,
Celte réforme électorale doit être le point de départ d’une réforme administrative
dont tous les républicains sentent la nécessité ; cette réforme ne peut être faite que par
des républicains sincères qu'on ne puisse suspecter d’arrière-pensées rétrogrades, mo-
narchistes ou impérialistes.
Au point <5o vue économique :
Je me suis spécialement consacré depuis de longues années aux études économi-
ques dont le but est de développer la richesse nationale ; je continuerai à en faire
1 objet principal de mes préoccupations ; je n’ai pas besoin d’ajouter que tes questions
maritimes me sont familières et d’insister sur l’intérêt que je leur porte.
Je mettrai naturellement au service exclusif du port du Havre mon activité et
* expérience que j’ai acquise dans l'étude constante que je fais depuis douze ans de tous
les ports français et étrangers.
I. ^es sujets principaux qui s’imposent à l’heure présente à notre attention sont : la
stricte surveillance du budget, la réorganisation des services publics sur des principes
industriels, les économies, l’amortissement de la Dette publique que nous ont léguée
les-régimes antérieurs, l’organisation commerciale et industrielle comportant la défense
au petit commerce et une plus juste répartition des patentes, les écoles professionnelles,
les écoles d agriculture, l’apprentissage, la Continuation de la réorganisation de la ma-
rae marchande à laquelle j’ai déjà quelque peu contribué, l’aménagement de nos ports,
©n particulier de celui du Havre, encore en retard sur ses concurrents sur bien
des points; le développement de notrejeommereg intérieur et extérieur, l’étude des mar- ;
chés mondiaux, notamment au profit de notre grande métropole commerciale du Havre;
l’extension de nos moyens de transport par routes, par voies ferrées, par eau, en parti- !
culier le doublement de la voie ferrée vers Paris et la création de cette ligue vers le I
Sud depuis si longtemps à l’étude.
Ce n’est pas seulement par des paroles, mais par des actes que j’entends travailler
a la solution de toutes ces questions.
L’Agriculture, étant la première mamelle de la France, mérite une attention que
je ne lui marchanderai pas. Je m’attacherai à tous les moyens de favoriser son essor, à
tirer parti dans notre circonscription des nombreuses lois que la République a établies
pour favoriser l’Agriculture, notamment celles qui concernent le crédit aux Coopérati-
ves, aux Mutuelles agricoles et aux particuliers, les assurances, ia constitution du bien
de famille insaisissable.
La République, qui a loujours travaillé pour la terre, vient encore de la dégrever
de SO millions, il y a quelques jours.
Je m’attacherai aussi à obtenir une solution du problème de la plus-value des terres I
affermées, problème que j’ai spécialement étudié avec celui de la propriété commerciale I
qui lui est connexe.
Au point de vue social s j
Sous l’Ancien Régime, le sort des travailleurs de la Campagne et de la Ville étai |
si misérable que nos pères ont fait la Révolution qui a établi l’égalité civile et nous i
a tous affranchis.
Qui donc voudrait revenir à l’état de choses disparu ? Mais dans notre pays, libéré I
par la République^ la lutte des classes n’a-plus de raison d’être puisque les" classes |
n’existent plus depuis 1789; désormais je vois le progrès social dans l’emente~_ëmrê I
4e Gapital et le Travail, dans l’accession de tous à la propriété rurale ou industrielle. I
Répugnant l’égoïsme réactionnaire et le désordre révolutionnaire que rien ne jus- {
tifie dans un pays libre tel que le nôtre et qui, se suscitant l’un l’autre, n’amènent que T
des haines et des ruines, je pense que l’avenir est à l’organisation syndicale profession- (
neile, qui multiplie la puissance de production des travailleurs de la Campagne ou I
de l’atelier et qui, dans les vastes entreprises, permet seule de maintenir la paix sociale I
en rendant possible la discussion précise des intérêts entre les employeurs et les em- j
ployés, et de sauvegarder les droits de chacun.
Les mesures propres à améliorer le sort des employés de commerce et à les protéger I
contre l’invasion des employés étrangers feront aussi l’objet de ma sollicitude.
Je m’attacherai à développer les lois de crédit populaire, d'habitations à bon marché,
l’assistance aux familles nombreuses. I
L'Etat se doit à lui-même d’être patron modèle, je veillerai donc à ce que les fonc-
tionnaires soient traités avec toute la sollicitude à laquelle ils ont droit.
Les lois sociales sont l’honneur de la République, aussi sont-elles les plus combat-
tues par les réactionnaires. Certains d’entr’eux se sont mis en tête récem-
ment de faire sur ce point de la surenchère pour s'attirer les sympathies des
travailleurs. Ceux-ci ne se laisseront pas prendre, il leur suffira de se rappeler la longue
résistance des réactionnaires lorsqu’ils étaient au Pouvoir sous la Royauté ou sous
l’Empiré pour comprendre où sont leurs amis.
Certaines des lois sociales sont incomplètes ou imparfaites parce qu’elles sont des
nouveautés pour lesquelles on manquait d’expérience, mais il n’est pas un républicain
qui n’en approuve le principe, et désormais l’expérience permettra de rectifier les
erreurs commises. Nous devons, je crois, dans ce but, faire appel au coiieours pré-
cieux de la Mutualité, oeuvre essentiellement démocratique et française.
Mes chers Concitoyens,
Convaincu que les grandes lignes de ce programme répondent à vos aspirations e t
au sérieux de votre caractère, je ne' vous ferai pas de vaines promesses. Les preuves
d’activité et d’énergte que j’ai déjà données au cours de mon existence vous sont un sûr
garant de la conscience avec laquelle je défendrai vos intérêts et ceux de la République.
C’est donc avec confiance que je compte sur vous, comme vous pouvez compter sur
moi.
Paul CLOAREC
Candidat d’Union Républicaine, v-
Voir là Dernière Heure
en Deuxième Page
Frôlai fis Foi fie M, Georges BURMi!
DÉPUTÉ SORTANT
président d Honneur de la Société d’Encouragement à VAgriculture
de l’Arrondissement du Havre
x5’Tj3srioisr R'ÉFTTTRT ,TQ A TTCTF;
/ ■ §91|*
Mes Chers Concitoyens,
J Depuis' quatre années que j’ai l’honneur de vous représenter à la Chambre, j’ai dé-
I fendu avec toutèiTJon activité et toute mon énergie les intérêts de notre belle circons-
I cription. J’ai fait toiït ^e qui m’était possible pour me rendre digne de votre estime et
de votre confiance. -
Je fais, de nouveau, appel 8 vos suffrages, afin de me dévouer, dans l’avenir, com-
| me par le passé, aux besoins de notrç agriculture, de notre commerce, de notre
industrie et de notre marine. L’expérience que j’ai acquise facilitera mes efforts.
Je veux la prospérité dês affaires, pour que chacun profite largement de son travail.
Les Petits Commerçants'savent que j’ai adhéré au programme économique
commun des groupements commerciaux, industriels et agricoles de la région, eu faveur
du commerce de détail. Iis savent aussi que j’ai déposé une proposition de loi ayant
pour but d’étendre à l’achalandage ia reconnaissance de la propriété commerciale.
Les ouvriers savent qu’ils auront toujours en moi un ami franc et résolu, prêt i
voter les lois humanitaires, protectrices du travail et de la famille.
Les modestes fonctionnairss et agents de l’Etat me verront aussi toujours &
l’oeuvre pour soutenir leurs revendications légitimes.
Mes Chers Concitoyens,
le veux une République sage et réformatrice. La justice égale pour tous.
La dernière Chambre a voté le dégrèvement de la terre. La prochaine devra changer
[ les bases de notre système fiscal qui ne sont plus en rapport avec le revenu réel dés
contribuables, supprimer l’impôt anti-démocratique des portes et fenêtres et reviser les
patentes.
Je collaborerai à rétablissement d’un régime fiscal nouveau répartissent plus équi-
tablement les charges, tout en respectant le secret des affaires et la liberté du foyer.
Je demanderai un large dégrèvement en faveur des familles nombreuses.
Je considère, comme vous, qu’il importe d’apporter des simplifications dans le
fonctionnement des services publics, et de les contraindre à réaliser des économies. Or»
j’ai constaté que le droit de contrôle parlementaire sur les dépenses de ces divers servi-
ces est plus théorique que réel. Je proposerai les mesures législatives propres à en as
surer l’exercice.
Je demanderai que soit interdit le cumul du mandat parlementaire et de fonctions
quelconques dans les administrations financières.
Je demanderai également que tes^qppgls au crédit public soient réglementés, de
. telle manière que la petite épargne soit-efficacement protégée.
Je suis partisan de la réduction du nombre des députés. Je ne puis admettre que
certains d’entre eux représentent par exempte-trois mffte-électeurs, alors que d’autres
en représentent vingt mille. Je vêlerai une réfbrme du scrutin, po&r^ra fës ^conscrip-
tions électorales comprennent autant que possible un nombre sensiblement égal
d’électeurs. .-
Je veux l’union de tous les vrais républicains contre les partis de Désordre et de
Réaetion.
Le respect de toutes tes croyances religieuses ou philosophiques.
La liberté de l’enseignement et la neutralité de l’Etat garantissant la liberté de
tous.
Des encouragements constants à la mutualité et à la prévoyance. * '
L’organisatjon de l’enseignement professionnel.
Je veux que la France ait une année et une marine fortes et puissantes, qui la
mettent à l’abri de toute menace. J’ai fait momdevoir à cet égard. Je continuerai à le
-faire en m’inspirant des circonstauce»4nternationale,s. Nous avons tous à coeur la gran
deur morale et la défense de notre chère Patrie.
Républicains, unissez-vous pour faire triompher, une fois de plus,
Pldée Républicaine.
VIVE LA FRANCE ! VIVE LA RÉPUBLIQUE !
Georgeis Ï5TJHKA U
Député Sortant
PRÉSIDENT D’HOKMEUR DE L» SOCIÉTÉ D’ENCOURUGEMÉfiT A L’ICRICULTÜRF
DE L'ARRONDISSEMENT DU HAVRE
ÉLECTIONS LÉGISLATIVES
jri-e Circonscription fin Havre
RÉUNION PUBLIQUE
Une réunion publique aura lieu aujour-
d’hui mardi, 21 avril, à 8 h. 3/4. à la Salle
des Fêtes de REure, rue Dumont-d’Ur-
viiie.
M. Jules Siegfried exposera son pro-
gramme.
Les cartes d’électeurs seront exigées à
l’entrée.
Circonscription ttu Slavre
Les Réunions de M. P. Cloarec
Candidat d’Union républicaine
Etainhns, Epretot, Saint-Romain, sont les
trois étapes qu’a faites hier M. Paul Cloareo
pour exposer son programme. Partout, les
déclarations si nettement républicaines et si
franchement démocratiques du candidat ont
été saluées des applaudissements unanimes
des auditeurs. L’ruée républicaine a triom-
phé, hier, dans ces commanes. Ce triomphe
sera affirmé de la façon la plus éclatante di-
manche prochain t
A Etainlius
Soixante électeurs s’étaient groupés autour
! de M. Larray, adjoint au maire, président de
[ séance, et deM. Erao, assesseur, pour accla-
mer ia candidature de M. Paul Cloarec.
Le candidat exposa son programme, s’ap-
pliqua à démontrer l’oeuvre bienfaisante de
la République en faveur de ('agriculture, et
! jeta un rapide coup d'oeil sur ce qu’il restait
a faire pour assurer ia prospérité toujours
croissante du sol de France, donner aux tra-
vailleurs de ce sol le plus de bien être, et
; permettre une plus grande exportation des
< produits agricoles.
Lesétecteurs présents adoptèrent à Pana
nimité l’ordre dû» jhnr en faveur de la can-
didature deM, Paul Cloarec et s’engagèrent
à faire triompher ia République, sur son
noOEL.ie2ô ayriLorochstifi, .«âi
A Epretot
M Lecat présida ia réunion d’Èpre’oî, oû
35 électeurs écoutèrent avec la plus grande
attention la conférence, au cours de laquelle
M. Paul Cloarec exposa son programme,
programme de liberté, de neutralité et de
justice sociale. Le candidat montra à ses au-
diteurs le caractère politique spécial de cha-
que candidat et déclara que tons devaient
écarter de leur vote le candidat de droite et
le candidat d’extrême-gauche, l’un parce
qu’il était l’héritier des idees des régimes
heureusement disparus, l’autre parce qu’il
se faisait l'apôtre ae réformes irréalisables,
au moins dans ia tonne qu’il les présente.
Le candidat dit ensuite quelles étaient ses
idées personnelles et demande aux électeurs
de prouver leur entière adhésion à ces prin-
cipes en votant en masse, dimanche pro-
chain, pour assurer non pas tant son succès
personnel, que le triomphe de la vérité et
de la justice.
La séance fut levée aux cris répétés de
« Vive la République t *
A Saint-Romain ,
A huit heures et demie, cent électeurs de
Sauititomain étaient assemblés à l'hôtel
Habille. 4L îe docteur Fidel, conseiller mu-
nicipal, fbt élu président et MM. Benoist et
Gand, assesseurs.
Dans sou.numéro fin 3 avril dernier, dé-
clare tout d’abord M. Cloarec, La Libre Pa-
rafe annonçait que plusieurs de ses rédac-
teurs étaient candidats aux élections législa-
tives du 26 avril prochain. Parmi ces noms,
est celui de M. Georges Ancel. Cette infor-
mation de ce journal dont les Opinions sont
connues de tous, situe les opinions vérita-
bles du candidat de droite.
M. Cloarec définit ensuite ia liberté, telle
que la comprennent etia venlentles républi-
cains, et narra les luttes des Français à tra-
vers les siècles, ponr conquérir cette liberté
et supprimer ies privilèges.
Le candidat dévoila les sophismes du can-
didat socialiste sur le capital, et démolit ses
arguments contre la loi de trois ans. M. Lar-
tigue affirme, sans cesse, qne le ministère
acmel est un adversaire irréductible de cette
loi. M. Cloarec, pour démentir cette affirma*-
tion, donna lecture des déclarations faites
en faveur de cette réforme par M. Gaston
Doumergne, président du Conseil, dans son
discours de Souilla© ; par M. Fernand David;
ministre des travaux publics, dans sa proe
fession de toi ans électeurs de Saint-Julien
(Savoie).uurM. Lebrun, ministre des Go
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j AU HAVRE.a... BUREAU DU JOURNAL, 112, bouW de Strasoourg.
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Mes Chers Concitoyens,
f La réunion de tous tes Comités républicains de gauche de la deuxième Circon-
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tives, ^n m’affirmant que cette candidature était la plus capable de réaliser l’union des
républicains,
Demeuré en dehors des querelles locales, je ne suis, en effet, cependant pas un
éîrangevpour beaucoup d’entre TOUS, puisque je fais chaque année au Havre un séjour
I^olougé> motivé spécialement par diverses manifestations nationales, et par l’étude des
questtensintéressant le port et lés marins.
Ciest surce terrain élevé d’nnion républicaine que je veux rester et que je conti-
nuerai à me tenir si vous m’envoyez au Parlement.
Connaissant-vos intérêts, c’est avec toute l’ardeur dont je me sens capable que je
me vouerai à leur défense avec i’espoir d’y mieux réussir qu’un homme surtout préoc-
çupé-de saper le régime gouvernemental et de susciter sans cesse des difficultés aux
Ministres de la République. Il est bien entendu que je n’attaque pas l’homme privé,
ftiais uniquement les idées qn’il représente. L’honnêteté et l’honorabilité n’ont rien à
yoir avec les. opinions politiques. ■
Nous altens nous trouver en présence de problèmes qui méritent la plus sérieuse
attention et au sujet desquels nos adversaires s’efforcent de créer une panique que rien
ne-justifiewEes-problèmes, il suffit de les envisager avec sang-froid, et seuls des hom-
mes dont lesopinions et le caractère soieiit une garantie contre les menées réaction-
naires ou les utopies révolutionnaires, peuvent les résoudre dans l’ordie et dans la paix
républicaine.
« S’il est quelques électeurs que leur extrême modération fasse hésiter, nous leur
rappellerons que,'voter pour un homme de la droite, c’est compromettre les conquêtes
démocratiques déjà réalisées, mais c’est aussi contribuer à jeter le trouble dans 1e
pays, obliger les gouvernements républicains à se défendre contre.des attaques inces-
santes.
S’il est. d’autre part, dés républicains épris de solutions plus accentuées que celles
que jç leur propose de soutenir, ils se souviendront de la nécessité de -faire le sacrifice
de certaines préférences pour vaincre la réaction.
Je fais donc appel à tous lés républicains,* c’est-p-dire à tous les hommes épris de
plus de liberté et de plus de justice sociale contre le représentant du Conservatisme
réactionnaire. Vous ne vous laisserez pas^égarer par telle ou telle étiquette qu’il estime
plus habile de prendre pour faire illusion.
Au point de vue politique s
La neutralité religieuse de l’Etat, condition essentielle de tonte liberté de penser,
la défense de l’école laïque, restent les bases de tout programme répu-
blicain. C’est par un étrange abus que nos adversaires ont détourné lë mot « libéral »
de son sens, afin de profiter de la sympathie qu’il inspire. La liberté qu’ils demandent,
c’est celle de continuer à opprimer les consciences des autres comme ils l’ont fait au
coursées siècles. Ce n’est pas ainsi que nous comprenons la liberté. Respectueux de
tontes les croyances, nous voulons que la religion demeure une affaire privée et n’em-
piète pas sur le domaine de l’Etat.
; peux questions essentielles sont aujourd’hui au premier plan : la question
militaire et la question fiscale.
La France républicaine est pacifique parce qu’elle est elle-même maîtresse de ses
destinées, mais nous avons à nos portes des voisins chez lesquels la seule volonté du
.Souverain peut déchaîner la guerre, soit pour faire diversion à des difficultés
intérieures, soit sous la pression des partis nationalistes et réactionnaires qui dominent
à saCour.
; A la/soile d’une série de-provocations, ce souverain voisin a brusquement accru
. Jes.effectifsde son armée et pr is des mesures agressives. L’immense majorité des répu-
blicains a reconnu la nécessité dtane-prolongation du service-militaire pour mettre notre
paysA l’abri cLAme-attaque brusquée; tandis que les uns demandaient 30 mois, lès
autre» 36 mois* la.majoritô s’est ralliée 4 un service dit décroîs Ans, qui n’est en réalité
qne»de*32 mois, Si nous ne tenonecompte ni des voix de droite ni des voix d’extrême-
gauche^212 députés
ministre de la guerre, Maginot, sous-secrétaire d’Etat, proclamaient la nécessité de ,
fflamtenir cette Ici,
i Assurément, la charge est lourde, et ce n’est pas de gaieté de coeur que les républi-
cains l’ont imposée au pays (dès que les circonstances le permettront, ils
chercheront à la réduire) ; mais nous ne voulons pas revoir tes horreurs d’une
invasion comme celle de 4870, due à la négligence du régime impérial, et nous sayons
que nous n’aurons la paix que si nous sommes assez forts pour décourager les tentatives
d’agression. Tous les citoyens ont aecepté virilement cette charge parce qu’ils ont com-
pris que la première condition de toute liberté, c’est notre indépendance nationale.
-, ;Ées réactionnaires, pour lesquels tout prétexte est bon pour essayer de créer de
1 agitation ou de diviser les républicains, ont voulu présenter cette loi comme un
désaveu de la loi de 1905 qui, la première, a réalisé en France l’ahsokie égalité du
service militaire. Nous n’avons rien renié, et l'égalité absolue est restée ia tsse de la
loi de 1913. *
L effort militaire que nous impose T Allemagne réactionnaire pour notre défense,
i occupation du Maroc devenue nécessaire pour ne pas laisser les Allemands s'installer
a la porte de notre Algérie, l’application des lois sociales dont tous les républicains
approuvent le principe, nous obligent à faire un effort financier considérable: cet
effort exige des mpdiffestions dans l’assiette de nos impôts. (Nous voulons qu© c©s
modifications réalisent une répartition plus équitable en établissant une
progression d’après les fortunes, de façon à dégrever les petits et à faire
payer l’impôt à1a fortune acquise.) Mais le souci de réaliser cette répartition
■ équitable ne doit pas nous faire perdre de vue la nécessité de respecter le secret des
affaires et l’inviolabilité de notre foyer. Je repousserai donc toute proposition basée sur
une déclaration contrôlée de leur fortune par les contribuables, convaincu qu’il existe
d’autres moyens d'établir la justice fiscale.
,, La réforme électorale reste encore à l’ordre du jour, Il me paraît nécessaire
d en finir avec cette cause de discorde entre les républicains, en adoptant une mesure
transactionnel le a ui donne satisfaction à la fois aux principes de justice invoqués par
les proportionnalistes et aux objections des majoritaires. Il existe des systèmes répon-
dant à ce double objectif et j’en ai moi-même proposé un réceriiment,
Celte réforme électorale doit être le point de départ d’une réforme administrative
dont tous les républicains sentent la nécessité ; cette réforme ne peut être faite que par
des républicains sincères qu'on ne puisse suspecter d’arrière-pensées rétrogrades, mo-
narchistes ou impérialistes.
Au point <5o vue économique :
Je me suis spécialement consacré depuis de longues années aux études économi-
ques dont le but est de développer la richesse nationale ; je continuerai à en faire
1 objet principal de mes préoccupations ; je n’ai pas besoin d’ajouter que tes questions
maritimes me sont familières et d’insister sur l’intérêt que je leur porte.
Je mettrai naturellement au service exclusif du port du Havre mon activité et
* expérience que j’ai acquise dans l'étude constante que je fais depuis douze ans de tous
les ports français et étrangers.
I. ^es sujets principaux qui s’imposent à l’heure présente à notre attention sont : la
stricte surveillance du budget, la réorganisation des services publics sur des principes
industriels, les économies, l’amortissement de la Dette publique que nous ont léguée
les-régimes antérieurs, l’organisation commerciale et industrielle comportant la défense
au petit commerce et une plus juste répartition des patentes, les écoles professionnelles,
les écoles d agriculture, l’apprentissage, la Continuation de la réorganisation de la ma-
rae marchande à laquelle j’ai déjà quelque peu contribué, l’aménagement de nos ports,
©n particulier de celui du Havre, encore en retard sur ses concurrents sur bien
des points; le développement de notrejeommereg intérieur et extérieur, l’étude des mar- ;
chés mondiaux, notamment au profit de notre grande métropole commerciale du Havre;
l’extension de nos moyens de transport par routes, par voies ferrées, par eau, en parti- !
culier le doublement de la voie ferrée vers Paris et la création de cette ligue vers le I
Sud depuis si longtemps à l’étude.
Ce n’est pas seulement par des paroles, mais par des actes que j’entends travailler
a la solution de toutes ces questions.
L’Agriculture, étant la première mamelle de la France, mérite une attention que
je ne lui marchanderai pas. Je m’attacherai à tous les moyens de favoriser son essor, à
tirer parti dans notre circonscription des nombreuses lois que la République a établies
pour favoriser l’Agriculture, notamment celles qui concernent le crédit aux Coopérati-
ves, aux Mutuelles agricoles et aux particuliers, les assurances, ia constitution du bien
de famille insaisissable.
La République, qui a loujours travaillé pour la terre, vient encore de la dégrever
de SO millions, il y a quelques jours.
Je m’attacherai aussi à obtenir une solution du problème de la plus-value des terres I
affermées, problème que j’ai spécialement étudié avec celui de la propriété commerciale I
qui lui est connexe.
Au point de vue social s j
Sous l’Ancien Régime, le sort des travailleurs de la Campagne et de la Ville étai |
si misérable que nos pères ont fait la Révolution qui a établi l’égalité civile et nous i
a tous affranchis.
Qui donc voudrait revenir à l’état de choses disparu ? Mais dans notre pays, libéré I
par la République^ la lutte des classes n’a-plus de raison d’être puisque les" classes |
n’existent plus depuis 1789; désormais je vois le progrès social dans l’emente~_ëmrê I
4e Gapital et le Travail, dans l’accession de tous à la propriété rurale ou industrielle. I
Répugnant l’égoïsme réactionnaire et le désordre révolutionnaire que rien ne jus- {
tifie dans un pays libre tel que le nôtre et qui, se suscitant l’un l’autre, n’amènent que T
des haines et des ruines, je pense que l’avenir est à l’organisation syndicale profession- (
neile, qui multiplie la puissance de production des travailleurs de la Campagne ou I
de l’atelier et qui, dans les vastes entreprises, permet seule de maintenir la paix sociale I
en rendant possible la discussion précise des intérêts entre les employeurs et les em- j
ployés, et de sauvegarder les droits de chacun.
Les mesures propres à améliorer le sort des employés de commerce et à les protéger I
contre l’invasion des employés étrangers feront aussi l’objet de ma sollicitude.
Je m’attacherai à développer les lois de crédit populaire, d'habitations à bon marché,
l’assistance aux familles nombreuses. I
L'Etat se doit à lui-même d’être patron modèle, je veillerai donc à ce que les fonc-
tionnaires soient traités avec toute la sollicitude à laquelle ils ont droit.
Les lois sociales sont l’honneur de la République, aussi sont-elles les plus combat-
tues par les réactionnaires. Certains d’entr’eux se sont mis en tête récem-
ment de faire sur ce point de la surenchère pour s'attirer les sympathies des
travailleurs. Ceux-ci ne se laisseront pas prendre, il leur suffira de se rappeler la longue
résistance des réactionnaires lorsqu’ils étaient au Pouvoir sous la Royauté ou sous
l’Empiré pour comprendre où sont leurs amis.
Certaines des lois sociales sont incomplètes ou imparfaites parce qu’elles sont des
nouveautés pour lesquelles on manquait d’expérience, mais il n’est pas un républicain
qui n’en approuve le principe, et désormais l’expérience permettra de rectifier les
erreurs commises. Nous devons, je crois, dans ce but, faire appel au coiieours pré-
cieux de la Mutualité, oeuvre essentiellement démocratique et française.
Mes chers Concitoyens,
Convaincu que les grandes lignes de ce programme répondent à vos aspirations e t
au sérieux de votre caractère, je ne' vous ferai pas de vaines promesses. Les preuves
d’activité et d’énergte que j’ai déjà données au cours de mon existence vous sont un sûr
garant de la conscience avec laquelle je défendrai vos intérêts et ceux de la République.
C’est donc avec confiance que je compte sur vous, comme vous pouvez compter sur
moi.
Paul CLOAREC
Candidat d’Union Républicaine, v-
Voir là Dernière Heure
en Deuxième Page
Frôlai fis Foi fie M, Georges BURMi!
DÉPUTÉ SORTANT
président d Honneur de la Société d’Encouragement à VAgriculture
de l’Arrondissement du Havre
x5’Tj3srioisr R'ÉFTTTRT ,TQ A TTCTF;
/ ■ §91|*
Mes Chers Concitoyens,
J Depuis' quatre années que j’ai l’honneur de vous représenter à la Chambre, j’ai dé-
I fendu avec toutèiTJon activité et toute mon énergie les intérêts de notre belle circons-
I cription. J’ai fait toiït ^e qui m’était possible pour me rendre digne de votre estime et
de votre confiance. -
Je fais, de nouveau, appel 8 vos suffrages, afin de me dévouer, dans l’avenir, com-
| me par le passé, aux besoins de notrç agriculture, de notre commerce, de notre
industrie et de notre marine. L’expérience que j’ai acquise facilitera mes efforts.
Je veux la prospérité dês affaires, pour que chacun profite largement de son travail.
Les Petits Commerçants'savent que j’ai adhéré au programme économique
commun des groupements commerciaux, industriels et agricoles de la région, eu faveur
du commerce de détail. Iis savent aussi que j’ai déposé une proposition de loi ayant
pour but d’étendre à l’achalandage ia reconnaissance de la propriété commerciale.
Les ouvriers savent qu’ils auront toujours en moi un ami franc et résolu, prêt i
voter les lois humanitaires, protectrices du travail et de la famille.
Les modestes fonctionnairss et agents de l’Etat me verront aussi toujours &
l’oeuvre pour soutenir leurs revendications légitimes.
Mes Chers Concitoyens,
le veux une République sage et réformatrice. La justice égale pour tous.
La dernière Chambre a voté le dégrèvement de la terre. La prochaine devra changer
[ les bases de notre système fiscal qui ne sont plus en rapport avec le revenu réel dés
contribuables, supprimer l’impôt anti-démocratique des portes et fenêtres et reviser les
patentes.
Je collaborerai à rétablissement d’un régime fiscal nouveau répartissent plus équi-
tablement les charges, tout en respectant le secret des affaires et la liberté du foyer.
Je demanderai un large dégrèvement en faveur des familles nombreuses.
Je considère, comme vous, qu’il importe d’apporter des simplifications dans le
fonctionnement des services publics, et de les contraindre à réaliser des économies. Or»
j’ai constaté que le droit de contrôle parlementaire sur les dépenses de ces divers servi-
ces est plus théorique que réel. Je proposerai les mesures législatives propres à en as
surer l’exercice.
Je demanderai que soit interdit le cumul du mandat parlementaire et de fonctions
quelconques dans les administrations financières.
Je demanderai également que tes^qppgls au crédit public soient réglementés, de
. telle manière que la petite épargne soit-efficacement protégée.
Je suis partisan de la réduction du nombre des députés. Je ne puis admettre que
certains d’entre eux représentent par exempte-trois mffte-électeurs, alors que d’autres
en représentent vingt mille. Je vêlerai une réfbrme du scrutin, po&r^ra fës ^conscrip-
tions électorales comprennent autant que possible un nombre sensiblement égal
d’électeurs. .-
Je veux l’union de tous les vrais républicains contre les partis de Désordre et de
Réaetion.
Le respect de toutes tes croyances religieuses ou philosophiques.
La liberté de l’enseignement et la neutralité de l’Etat garantissant la liberté de
tous.
Des encouragements constants à la mutualité et à la prévoyance. * '
L’organisatjon de l’enseignement professionnel.
Je veux que la France ait une année et une marine fortes et puissantes, qui la
mettent à l’abri de toute menace. J’ai fait momdevoir à cet égard. Je continuerai à le
-faire en m’inspirant des circonstauce»4nternationale,s. Nous avons tous à coeur la gran
deur morale et la défense de notre chère Patrie.
Républicains, unissez-vous pour faire triompher, une fois de plus,
Pldée Républicaine.
VIVE LA FRANCE ! VIVE LA RÉPUBLIQUE !
Georgeis Ï5TJHKA U
Député Sortant
PRÉSIDENT D’HOKMEUR DE L» SOCIÉTÉ D’ENCOURUGEMÉfiT A L’ICRICULTÜRF
DE L'ARRONDISSEMENT DU HAVRE
ÉLECTIONS LÉGISLATIVES
jri-e Circonscription fin Havre
RÉUNION PUBLIQUE
Une réunion publique aura lieu aujour-
d’hui mardi, 21 avril, à 8 h. 3/4. à la Salle
des Fêtes de REure, rue Dumont-d’Ur-
viiie.
M. Jules Siegfried exposera son pro-
gramme.
Les cartes d’électeurs seront exigées à
l’entrée.
Circonscription ttu Slavre
Les Réunions de M. P. Cloarec
Candidat d’Union républicaine
Etainhns, Epretot, Saint-Romain, sont les
trois étapes qu’a faites hier M. Paul Cloareo
pour exposer son programme. Partout, les
déclarations si nettement républicaines et si
franchement démocratiques du candidat ont
été saluées des applaudissements unanimes
des auditeurs. L’ruée républicaine a triom-
phé, hier, dans ces commanes. Ce triomphe
sera affirmé de la façon la plus éclatante di-
manche prochain t
A Etainlius
Soixante électeurs s’étaient groupés autour
! de M. Larray, adjoint au maire, président de
[ séance, et deM. Erao, assesseur, pour accla-
mer ia candidature de M. Paul Cloarec.
Le candidat exposa son programme, s’ap-
pliqua à démontrer l’oeuvre bienfaisante de
la République en faveur de ('agriculture, et
! jeta un rapide coup d'oeil sur ce qu’il restait
a faire pour assurer ia prospérité toujours
croissante du sol de France, donner aux tra-
vailleurs de ce sol le plus de bien être, et
; permettre une plus grande exportation des
< produits agricoles.
Lesétecteurs présents adoptèrent à Pana
nimité l’ordre dû» jhnr en faveur de la can-
didature deM, Paul Cloarec et s’engagèrent
à faire triompher ia République, sur son
noOEL.ie2ô ayriLorochstifi, .«âi
A Epretot
M Lecat présida ia réunion d’Èpre’oî, oû
35 électeurs écoutèrent avec la plus grande
attention la conférence, au cours de laquelle
M. Paul Cloarec exposa son programme,
programme de liberté, de neutralité et de
justice sociale. Le candidat montra à ses au-
diteurs le caractère politique spécial de cha-
que candidat et déclara que tons devaient
écarter de leur vote le candidat de droite et
le candidat d’extrême-gauche, l’un parce
qu’il était l’héritier des idees des régimes
heureusement disparus, l’autre parce qu’il
se faisait l'apôtre ae réformes irréalisables,
au moins dans ia tonne qu’il les présente.
Le candidat dit ensuite quelles étaient ses
idées personnelles et demande aux électeurs
de prouver leur entière adhésion à ces prin-
cipes en votant en masse, dimanche pro-
chain, pour assurer non pas tant son succès
personnel, que le triomphe de la vérité et
de la justice.
La séance fut levée aux cris répétés de
« Vive la République t *
A Saint-Romain ,
A huit heures et demie, cent électeurs de
Sauititomain étaient assemblés à l'hôtel
Habille. 4L îe docteur Fidel, conseiller mu-
nicipal, fbt élu président et MM. Benoist et
Gand, assesseurs.
Dans sou.numéro fin 3 avril dernier, dé-
clare tout d’abord M. Cloarec, La Libre Pa-
rafe annonçait que plusieurs de ses rédac-
teurs étaient candidats aux élections législa-
tives du 26 avril prochain. Parmi ces noms,
est celui de M. Georges Ancel. Cette infor-
mation de ce journal dont les Opinions sont
connues de tous, situe les opinions vérita-
bles du candidat de droite.
M. Cloarec définit ensuite ia liberté, telle
que la comprennent etia venlentles républi-
cains, et narra les luttes des Français à tra-
vers les siècles, ponr conquérir cette liberté
et supprimer ies privilèges.
Le candidat dévoila les sophismes du can-
didat socialiste sur le capital, et démolit ses
arguments contre la loi de trois ans. M. Lar-
tigue affirme, sans cesse, qne le ministère
acmel est un adversaire irréductible de cette
loi. M. Cloarec, pour démentir cette affirma*-
tion, donna lecture des déclarations faites
en faveur de cette réforme par M. Gaston
Doumergne, président du Conseil, dans son
discours de Souilla© ; par M. Fernand David;
ministre des travaux publics, dans sa proe
fession de toi ans électeurs de Saint-Julien
(Savoie).uurM. Lebrun, ministre des Go
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