Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1914-04-15
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 15 avril 1914 15 avril 1914
Description : 1914/04/15 (A34,N11940). 1914/04/15 (A34,N11940).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
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Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/12/2020
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LES TUYAUX PAIiLElMTASRES
DE
M. Jules SIEGFRIED
pencisirut la, dernière légrisla,tTJ.re
n
1911 -1913
.La seconde année de la législature qui
vient de se terminer fut, pour M. Jules
Siegfried, des plus actives, et ses interven-
tions aussi bien à la tribune qu’auprès des
pouvoirs publics furent nombreuses.
La mauvaise récolte des céréales en 1910
jet la grande sécheresse de l’été 1911 avaient
eu pour conséquence un renchérissement
général des denrées alimentaires. Cepen-
dant la récolte des blés, en cette dernière
année, avait permis de Axer le prix de la
farine à des cours moyens et de maintenir
le prix du pain aux environs de 35 centi-
mes le kilogramme. Mais, en ce qui con-
cerne la viande, les cours devinrent tout à
fait exagérés et des plaintes s’étaient éle-
vées de toutes parts contre la cherté de la
vie.
M. Jules Siegfried estima qn’il était né-
cessaire d’agir en vue d’obtenir une dimi-
nution du prix de la viande. C’est dans ce
sentiment qu’il déposa une proposition de
loi ayant pour but de diminuer les droits
de douane sur les viandes de mouton et sur
les lards salés d’Amérique. II demanda, en
outre, l’abrogation des décrets qui exigent
l’adhérence de la fressure lors de l’impor-
tation des moutons frigorifiés, mesure quL
n’a été édictée que pour empêcher toute
importation. M. Jules Siegfried préconisa
également l’organisation de magasins frigo-
rifiques dans les principaux ports de mer
et dans les halles des grandes villes, — ce
qui permettrait, en ayant des navires et des
wagons frigorifiques, de transporter non !
seulement des viandes, mais encore du
^poisson et des fruits et de les livrer à'la
consommation en des conditions excellen-
ts de prix et de qualité.
La proposition de M. Jules Siegfried fut
examinée par la Commission des Douanes
et défendue par son auteur; mais le minis-
tre de l’agriculture, n’ayant en vue que l’in-
térêt exclusif des agriculteurs, lui fit oppo-
sition —et la majorité protectionniste de la
Commission des douanes fut de son avis.
-Dans l’ordre des questions économiques,
le Parlement était saisi d’une convention
commerciale avec le Japon, convention ‘
ayant pour but de développer les échanges
entre les deux pays. M. Jules Siegfried fut
chargé d’un rapport sur cette question par
la Commission des douanes et, sur sa pro-
position, la nouvelle convention fut votée.
D’après cette conventiop, le Japon faisait
des concessions importantes sur son tarif
général en ce qui concernait 22 articles
français ; par contre, la France lui accordait
son tarif minimum. D’autre part, les res-
sortissants des deux nations sont traités
désormais sur la base d’une complète ré-
ciprocité, et les Français résidant au Japon
ont le droit d’y commercer en toute liberté
et d’y acquérir des propriétés. Dans son
rapport très documenté, M. Jules Siegfried
faisait valoir tous les avantages de cette
convention—et combien les jeunes français,
désireux de se créer une situation dans le
: commerce, seraient bien avisés en allant
s’établir en ce pays de grand avenir.
Une autre question était à l’ordre du jour
au commencement de cette deuxième année
de législature : celle du Crédit au Petit
commerce et aux artisans. M. Jules Sieg-
fried s’en préoccupait vivement. II en en-
tretint ses électeurs dans une réunion qui
eut lieu le 3 décembre 1911 au Grand
Cercle Républicain. Il disait : « L'occasion
est excellente pour résoudre cette question,
car le gouvernement a le droit, cette année,
de reviser la convention relative à la Ban-
que de France. Il a obtenu qu’elle lui ac-
corderait une nouvelle avance de 20 mil-
lions sans intérêts, contre certains avanta-
ges concernant l’établissement de nouvel-
les succursales. L’avance ainsi consentie
pourrait servir à l’organisation de Banques
populaires ou de Sociétés de crédit mu-
tuel. » *
Et dans la séance du 12 février 1912, M.
Jules Siegfried déposait une proposition de
loi concernant l’organisation, sur çes ba-
ses, du Crédit au Petit Commerce et à la
Petite industrie et la constitution d’une
banque destinée à encourager le dévelop-
pement, à faciliter le crédit du commerce
français d’exportation, et à commanditer
les Français désireux de s’établir à l’étran-
ger.
Ce projet amendé par la Commission a
été voté dans une des dernières séances de
la législature.
Au cours de l’examen du Projet de loi
portant fixation du Budget général de
l’exercice 1912, M. Jules Siegfried fut ame-
né à prendre la parole, à la tribune de la
Chambre, au sujet des articles 8 et sui-
vants. Il s’agissait de la fixation des droits ,
sur les marchés à terme ou à livrer des
marchandises. M. Jules Siegfried ne put
obtenir la disjonction qu’il demandait; mais
il eut gain de cause pour l’exemption des
affaires à livrer. De plas, la rédaction nou-
velle de l’article 8 fut infiniment meilleure
que la rédaction primitive.
D’autre part, M. de Monzie avait soumis
à la Chambre une disposition additionnelle
tendant à restreindre aux seuls marchés à
livrer sur marchandise, réalisés dans les
Bourses de commerce, le bénéfice de la loi
du 28 mars 1885 qui ne permet pas d’oppo-
ser, dans ces marchés, l’exception de jeu.
M. de Monzie, sur les instances de M. Jules
Siegfried, accepta la disjonction de cette
disposition additionnelle qui fut renvoyée
à la Commission du budget.
M. Jules Siegfried, avec plusieurs de ses
collègues, avait déposé une Proposition de
loi tendant à prolonger, dans des conditions
particulières, la compensation d’armement,
instituée par l’article 8 de la loi du 19 avril
1906, au profit des navires à voiles cons-
truits sous le régime delà loi du 30 jan-
vier 1893.
Dans sa séance du 28 décembre 1911, sur
un rapport de M. Guernier, député d’Ille-
et-Vilaine, au nom de ia Commission de la
marine, la Chambre adopta la proposition
de M. Jules Siegfried, et cette heureuse so-
lution fut accueillie avec la plus vive satis-
faction _par toute notre population maritime.
Ainsi donc, la Chambre votait la prolon-
gation de la compensation d’armement de
3 centimes pour les grands voiliers jusqu’à
l’âge de 17 ans.
M. Jules Siegfried avait demandé 5 cen-
times de compensation et 20 ans d’âge. Le
gouvernement ne voulut point consentir à
aller jusque-là. Du moins, le résultat ob-
tenu était-il des plus appréciables, particu-
lièrement pour les marins puisque, suivant
une condition nouvelle, la compensation
d’armement était désormais subordonnée à
cette clause : que les équipages seraient
payés au taux le plus élevé et pratiqué cou-
ramment dans les ports français.
M. Charles Guernier, dans son rapport,
faisait d’ailleurs ressortir, en termes excel-
lents, les heureux résultats de la proposi-
tion Jules Siegfried. II s’exprimait en ces
termes :
« La Commission, entrant pleinement,
au regard des officiers et des équipages,
dans les intentions du législateur de 1906,
et principalement guidée par le désir d’é-
viter au prolétariat maritime de nouveaux
et douloureux chômages, ne pouvait qu’ac-
cepter de faire sienne ia proposition de M.’
Siegfried.
> Si les armateurs sont tenus d’assurer
partout, dès maintenant, à leurs équipages,.
le taux de salaire le plus élevé, si, en ou- ]
tre, ils ne peuvent, quoi qu’il arrive, le
faire descendre, si enfin ils sont obligés de
le relever dès que les salaires se trouvent
communément améliorés, — et cela, pour
les récalcitrants, sous peine de perdre la
compensation d’armement pour l’armement
correspondant, il y aura amélioration du
sort des travailleurs de la mer, en même
temps qu’une assurance de continuité et de
progrès éminemment profitable au bon ac-
cord entre eux et les armateurs, aussi bien
qu’à la paix sociale. »
Dans la séance du 20 février 1912, la
Chambre discutait deux interpellations :
l’Une do M. Paul Aubriot, « sur les mesu-
res que le Gouvernement entend prendre
pour protéger les locataires pauvres et
chargés de famille contre les exigences des
propriétaires » ; l’autre, de M. Lucien Voi-
jin, « sur l’élévation des loyers d’habita-
tion ».
M. Jules Siegfried qui, dès longtemps,
s’était particulièrement intéressé à la ques-
tion et qui fut, voilà plus de quarante-cinq
ans, l’un des propagandistes les plus con-
vaincus des Habitations à bon marché, in-
tervint dans le débat. '
Il prononça à la tribune de la Chambre,
un très remarquable discours, en suite du-
quel l’ordre du jour qu’il présentait, d’ac-
cord avec M. Honnorat, fut voté à une très
imposante majorité.
Cet ordre du jour était ainsi conçu :
« La Chambre, reconnaissant la néces-
sité qu’il y a à résoudre à bref délai les di-
vers problèmes que soulève le développe-
ment des centres urbains, approuve la dé-
claration du gouvernement, confirme la
proposition de M. Charles Dumont, décide
de discuter prochainement la proposition
de loi sur l’expropriation pour cause d’in-
salubrité publique ainsi que les divers prb-
jets relatifs aux habitations à bon marché,
— et passe à l’ordre du jour. »
Il convient de rappeler ici que M. Jules
Siegfried était lui-même l’auteur de pro-
positions de lois relatives aux Habitations
à bon marché et à l’Expropriation pour
cause d’insalubrité publique. De ces ques-
tions nous parlerons dans un prochain arti-
cle.
TH. VALLÉE.
(A suivre)
POLITIQUE ET POÉSIE
Sans médire de la politique, on peut
reconnaître qu’elle n'est pas accoutu-
mée à marcher de pair avec la poésie;
il faudrait pour cela qu’elle s’élevât
trop haut et on ne manquerait pas de
l’accuser d’être dans les nuées t Aussi
bien, la plupart des poètes ou littéra-
teurs qui se sont fourvoyés dans la
politique n'y ont-ils guère ou pas du
tout réussi.
Les exemples les plus brillants mê-
me, ceux de Lamartine et de Victor-
Hugo, ne sont pas encourageants, vus
de près. Sans> doute, l'un et l’autre
ont prononcé les discours les plus
beaux et ont été acclamés par des
Joules admiratives et enthousiastes.
Triais ce ne fut qu'un éclat passager.
Aux dernières élections générales aux-
quelles voulut participer Lamartine,
en 1849. Pas tin département ne l’ac-
cepta comme candidat, alors que na-
guère douze départements l’avaient
élu, et il ne, put rentrer à la Législa-
tive que par une élection complémen-
taire. Quanta Victor-Hugo, de retour
de l’exil, après une brillante élection
à l’Assemblée Nationale, il Jut bientôt
contraint par l’opposition de donner
sa démission et c’est seulement en 18 j6
qu’il put rentrer au Parlement comme
sénateur, pour jouer un rôle désormais
effacé.
Beaucoup d’autres écrivains, parmi
les plus grands, qui s’essayèrent à la
politique Jurent purement et simple-
ment blackboulés ; tel Jut le cas de
Balzac, Alexandre Damas père, Re-
nan, sans parler d’Alphonse Karr
qui fut cependant un des précurseurs
de la polémiqué moderne, en vers, il
est vrai, à en juger par ce quatrain
dèjinitij sur son concurrent :
Le comité Morlot
Présidé par Morlot *||
Sur l’avis de Morlot
A proposé Morlot.
C’était « poétique » et spirituel ;
M. Jean Richepin, poète presque na-
tional, vient d’inaugurer un autre
genre de polémique que, j’aime à le
croire, on ne suivra pas dans notre
pays.
Jaloux de la gloire de M. Maurice
Barrés, qui, d’ailleurs, se révèle plutôt
comme un écrivain des moeurs politi-
ques que comme un homme politique,
M. Jean Richepin se présente à la dé-
putation’, on le sait, dans l’arrondis-
sement de Vervins. Si nous en croyons
J'ËcIair, û se présente en poète, a car
c’est Vêtre, de croire que l’ordre poli-
tique peut avoir quelque noblesse ».
« On le lui montrera tout à l’heure »,
ajoute notre confrère dans le compte-
rendu de la désormais fameuse réu-
nion électorale d’avant-hier, mais il
se trompe, car c’est le « poète » lui-
même qui nous Ta montré.
La réunion était contradictoire, et
dans la violence des passions déchaî-
nées, ni M. Jean Richepin, ni son ad-
versaire M. Ceccaldi, député, ne pu-
rent se faire entendre ; aussi jurent-
ils réduits à une contradiction mimée.
A un certain moment, notre poète
irascible se laissa aller à un acte que
je suis personnellement incapable de
décrire et dont je trouve dans le Jour-
nal la définition la plus atténuée :
« Le poète, qui connaît tous les argots,
même celui des gestes, esquissa une
ÉLECTIONS LÉGISLATIVES
Du 86 Avril 1914
CANDIDATS RÉPUBLICAINS DE GAUCHE
A» Circonscription du XXa-rre
JULES SIEGFRIED
-AJSTCilLEBï MINISTRE
DÉPUTÉ SORTANT
S« Circonscription du Havre
PAUL CLÔAREC
CAPITAINE DE FRÉGATE DE RÉSERVE
Ancien Directeur de la a Ligue Maritime »
Circonscription du Havre
GEORGES BUREAU
DÉPUTÉ SOP.TA.3STT
mimique hardie que connaissent bien
tous les soldats et qui signifie le mé-
pris le plus caractérisé. »
Ainsi, d’un seul coup, sous le vernis
de l’académicien pour femmes du mon-
de et du conférencier pour jeunes
filles, a réapparu le « romanichel »
auteur de la Chanson des Gueux et des
Blasphèmes et encore ne fait-il pas
honneur à ces rudes mais éloquents
poèmes.
Sans doute, là où d’autres ont échoué
en essayant-d’élever la politique à la
hauteur de la poésie, M. Jean Richepin
pensait-il réussir en rabaissant, en sa
personne, la poésie au niveau de la po-
litique la plus basse.
Rien que nous n’ayons, certes, aucu-
ne raison pour souhaiter le succès de
son adversaire, nous ne saurions re-
gretter que ce poète qui déshonorerait
la politique soit renvoyé sous peu dans
les salons où l’on voudra bien le rece-
voir encore, après cela.
CASPAR-JORDAN.
L’Incident entre les Etats-Unis
et le Mexique
Le cabinet mexicain, câble-t-on de N»w-
York, a délibéré sur la demande de satisfac-
tion qui lui a été adressée par le gouverne-
ment américain au sujet de l’arrestation de j
marins de la canonnière Dolphin à Tampico.
Les ministres se sont trouvés d’accord ponr
reconnaître que ie salut collectif au drapeau
américain était incompatible avec le senti-
ment de la dignité nationale mexicaine. De
son côté, le gouvernement de Washington
estime qu’il lai est impossible de renoncer,
sans nuire lui-même à son prestige extérieur
à la réclamation qu’il a formulée pour met-
tre fin à Pincideut. L’affaire, qui est assez dé-
licate, nécessite encore un échange de vues.
LE VOYAGE DE M. POINCARÉ
En Rn^fiie
Le programme de la visite de M. Raymond
Poincaré vient d’être arreté dans tous ses
détails.
M. Poincaré arrivera à bord du Condé,
qu’escorteront deux torpilleurs, à Gronstadt,
où il sera salué par les canons de tous le*
bâtiments de la flotte de la mer Baltique. L1
Condé ira se mettre à l’ancre en face de Pé»
lerhof, où il sera rejoint par le yacht impé-
rial Alexandra, ayant à bord le Tsar, qui ira
souhaiter la bienvenue au Président a bo d
du Condé. M. Poincaré se fera conduire en-
suite à bord de l‘Alexandra et se rendra avec
le Tsar à Peterhof, d'où l’empereur et sou
hôte seront conduits en voiture découverte
aa palais impérial. A six heures du soir aura
lieu un dîDer de gala, au cours duquel se-
ront échangés des toasts politiques.
Le lendemain, ie Président assistera à une
grande revue des troupes au camp de Kras-
noié-Selo, à un déjeuner de gala, à une re-
traite et à une représentation de gala au
théâtre de Krasnoie-Selo. Le troisième jour,
M. Poincaré recevra, à Saint-Petersbourg,
des représentants de la colonie française à
l’ambassade de France, visitera plusieurs
établissements de bienfaisance français,
ainsi qne l'une des grandes églises de la ca-
pitale, déposera une couronne sur la tombe
de l'Empereur Alexandre III et recevra ia
corps diplomatique • au Palais d'IIivec. Le
soir, un diner de gala aura lieu à l’ambassa-
de de France.
Le quatrième jour, M. Poincaré retournera
à Gronstadt, où un diner de gala sera donné
Si bord du Condé. Ce dîner terminé, le Presi-
dent fera ses adieux au Tsar et ie Coudé lève-
ra l’ancre.
ION TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
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; LOMIHRS, 14 Avril. Dépêche de 4 h. 30
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Comptant . ; * 166 2/6 -/- 42/6
8 mois..... fdlWe * 168 -/- ./- 42,6
FER
Comptant .,j mlme * 50/10J4 -/- 3 y3 A
t mots.... ) *81/3 -/- Bkd
: Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
lu 9 avril 014.
NEW-YORK, 14 AVRIL
Cotons i mai, baisse 22 points ; juillet,
puisse 9 points ; octobre, baisse 9 points ;
janvier, baisse 9 points. — Soutenu.
Calée t baisse 6 à il points.
NEW- YORK, 14 AVRIL
t. H J0j» t. K1CI1UT
Cuivre Standard disp. 13 85 14 05
— mai 13 85 14 05
Anialgamat. Cep©.. 73 1 2 75 »/»
ffer 17 4K iK «K
, CHICAGO, 14 AVRIL
G. DU JOUR C. PRBCBD
Blé sur Mal 92 1 t gi 1/4
•••••• Juillet.... 86 6/8 66 1 8
Mais sur..«. Mai 67 6 8 67 l 8 i
, — juillet,.,. 68 5 8 66 1 4;
famdouxsar. Mai....... 1047 10 so
' — Juillet u *0 65 1079
LE RENFLOUEMENT D’UN TORPILLEUR
TOULON. — Le télégraphe du Lavandou an-
nonce que les efforts des vapeurs de la di-
rection des mouvements du port de Toulon
ont réussi hier après-midi à renflouer le tor-
pilleur 358 qui avait été coulé le 1er avril au
cours d’exercices.
Le torpilleur qui a reçu des avaries, a ôté
remorqué jusqu à Toulon.
Tw ■ Il ■ ——ei
NAUFRAGE D’UN VAPEUR
LONDRES.— Selon une dépêche de Browhead
au Lloyd, le vapeur Mayium a transmis le
radioteiégramme suivant qu’il reçut du va-
peur Russia.
« Le vapeur Minnesota allant de Londres à
Philadelphie a signalé le il avril que la bri-
gantine française Sainte-Anne a brûlé par
49°20 deriatitude Nord et 16®50 de longitude
Ouest.
» Le Minnesota a recueilli les 2i hommes
composant l’équipage dn vapeur naufragé ».
L’ATTENTAT CONTRE LE
CURÉ DE SAINT-MAXENT
AMIENS. — Les récherches entreprises an
sujet de l’attentat Ûont fat victime jeudi der-
nier l’abbé Desachy, curé de Saint-Maxent,
ont repris hier.
La police a recueilli divers renseignements
sur la femme inconnue qui vint récemment
passer la soirée à Saint-Maxent et qu’on vit
se promener longuement autour du presby-
tère.
On incline â croire que l’intérêt plutôt que
ta vengeance a été ie mobile du crime.
Après qu’il eût été frappé, le prêtre fit ap-
peler son notaire et aurait fait un nouveau
testament.
Les médecins ont tenu une nouvelle con-
sultation. Ils ont examiné la plaie consécu-
tive à l’opération de la laparatomie ; iis
avaient redouté une péritonite, mais tout
danger est maintenant écarté.
Le curé de Saint-Maxent a été longuement
interrogé. Il a déclaré de nouveau ue pas
avoir reconnu son meurtrier.
CONGRÈS DE LA POLICE JUDICIAIRE
MONTE-CARLO.— Le prince de Monaco a as-
siste à l’ouverture du premier Congrès de la
police judiciaire.
M. Larnaude, doyen de la Faculté de droit
de Paris, a été nommé président do Congrès
qui doit s’occuper de la solution de diverses
questions, notamment l’amélioration du ré-
gime signaiétique, de la création d’un casier
central international et de l’unification de la
procédure d’extradition.
UNE AFFAIRE D’ESCROQUERIE
M. Coulant, juge d’instruction, vient de
renvoyer devant le Tribunal correctionnel
un agent çL’aflaires nommé Less du Peysson,
actuellement en iuite, et qui est l’objet de
plusieurs plaintes en escroquerie.
• /
OUVRIERS ENSEVELIS
LORIENT. — Hier soir, sur un chantier de
construction du nouveau port en eau pro-
fonde, des ouvriers travaillaient sur un ter-
rain rocheux quand, soudain, une conpe de
rochers et de sable d’une dizaine de mètres
cubes s’effondra sur les terrassiers dont plu-
sieurs furent ensevelis.
Les ingénieurs dirigèrent Immédiatement
les secours, mais les travaux forent longs et
pénibles, malgré toute l’activité des équipes.
On retira tout d’abord le cadavre ae l’ou-
vrier Julien Nivet, 44 ans, père de trois en-
tants et celui de Jean Danlgo, 50 ans, veuf
sans enfants, mais seul soutien de sa vieille t
mère infirme.
Peu après on dégageait,l'ouvrier Pierre
Nestour, 20 ans, qui était pris sous un bloc
et avait été grièvement blessé.
Le sous-préfet, M. Guiüemand qui s’est
rendu sur Tes lieux de l’accident a tait distri-
buer des secours aux familles des victimes.
ASSASSINÉ PENDANT SON SOMMEIL
LA TREMBLADE. — M. Laiond, 47 ans, père
de cinq enfants, a été assassiné la nuit der-
nière, pendant son sommeil.
Il a été frappé de sept coups de hache à la
tête.
Le Parquet de Marennes et la brigade mo-
bile ont ouvert une enquête.
CONDAMNATION D’UN ESCROC
La 9e chambre vient de condamner à 4
mois de prison ie nommé Lonis Combe, 29
ans, ancien secrétaire du commissariat de
police da quartier Saint-Fargeau qui avait
profité de ses fonctions pour commettre de
nombreuses escroqueries.
UN ITALIEN MEURT AU SERVICE
ANTHROPOMÉTRIQUE
GRENOBLE. — La police de Grenoble a ar-
rête hier à la gare un italien nommé David
Busio, 63 ans, recherché en vertu d’un man-
dat d’arrêt du Parquet de Nice, pour abus
de confiance.
Conduit au service anthropométrique, Bu-
sio est mort au moment où l’on prenait ses
empreintes digitales ; il venait de succomber
à une embolie.
REMISE EN LIBERTÉ
i BEIMS.— L’un des deux allemands qui, ces
jours derniers avaient été arrêtés par la po-
lice rémoise au moment où ils voulaient
obliger au cavalier dai6« dragons à déserter,
le nommé Wafferboos Cunéo, a été remis eu
liberté, hier matin.
Il a quitté la ville, accompagné de son
père qui l’a aussitôt dirigé sur Stuttgard où
il va faire sa soumission au régiment nu’il a
Jéserté ayant de venir en France,
UN TERRIBLE DRAME
SAINTES.— A la suite de l’intervention dn
garde champêtre dans une discussion qu’il
avait avec un de ses voisins, Raymond Ber-
nard, 40 ans, terrassier, à Chantemerle, a
tiré lundi soir, un coup de fusil sur le garde
qui ne fut pas atteint mais dont le chapeau ï
tomba troué par la charge.
Raymond se précipita alors sur sa victime
et à coups de crosse, lui fractura deux côtes.
Une heure plus tard, effrayé des consé-
quences de son acte, Raymond Bernard se
suicida sur la route de Dompierre en se ti-
rant un coup de feu dans ia bouche,
La mort a été instantanée.
LA^GRÈVE DES CHEMINOTS ITALIENS!
ROME, — La grève des cheminots semble
conjurée.
LES AFFAIRES D’ORIENT
En Albanie
DURAZZO. — Les Albanais arrivant dans Os-
trosuo, dans le villayet de Kossovo, rappor-
tent que les désordres de ces derniers temps
ont eu ponr origine les exigences des Alba-
nais au sujet du régime scolaire.
Les Albanais, en effet, demandaient que
l’enseignement soit tait en langue albanaise,
alors que les Serbes réclamaient l’enseigne-
ment en langue serbe. C’est à cette occasion
que les désordres ont éclaté.
La question de la révision
constitutionnelle en Serbie
BELGRADE. — M. Pachitch, président du
Conseil, a convoqué les leaders du parti
jeune-radical et les a informés que le gou-
vernement serbe avait décidé de faire pro-
céder en janvier 1915, à des élections pour
une Assemblée nationale, qui serait chargée
d’étudier les modifications à apporter à la
loi constitutionnelle de la Serbie.
Les représentants des jeunes-radicaux ont
déclaré au président du Conseil qu’ils pre-
naient acte dè ses paroles, sous réservé d'en
référer au comité da lear parti. -j
Les chefs des autres groupes politiques ont
été convoqués dans le même but, pour au-
jourd'hui, par le président du Conseil.
La fntnre Assemblée nationale se réuni-
rait eu mars 1915.
ÉRUPTION VOLCANIQUE
BUDAPEST. — Hier soir, à DiesvesentmaP
ten, prés de Magyarsarosd, une éruption de
gaz sonterrains d’un caractère volcanique
s’est produite.
Elle était accompagnée de bruits sourds.
Les gaz se sont enflammés et ont formé
une colonne de feu très haute qui a peu à
peu diminué d’intensité.
Plusieurs bâtiments ont été incendiés.
Le sol présente en plusieurs endroits des
crevasses assez profondes.
DERNIÈRE HEURE SPORTIVE
Le Rallye Aérien de Monaco
De Bruxelles à Marseille en aéroplane
MARSEILLE. — L’aviateur Garros, venant de
Biuxeües est arrivé hier après-midi à 4 h. 48.
L’aviataur Verrier, venant de Pézenas, est
arrivé à 4 h. 4’.
Tous deux partiront aujourd’hui pour Mo-
naco.
Les arrivées â Monaco
MONACO. — L’aviateur Mailard a terminé le
rallye en arrivant à Monaco à 4 heures.
Rénaux, avec un passager, est arrivé à
3 h. 30.
Match de Boxe entre Carpentier et l’ama-
teur Mitchell
Hier soir a eu lien un match de boxe entra
le champion français Carpentier et l’ama-
teur anglais Mitchell.
On sait que M. Mitchell avait parié qu’il
résisterait à Carpentier un peu pius long-
temps que ne l’avait frit Bombardier Wells à
Londres.
Carpentier a battu son adversaire au pre-
mier round, mais le corabit ayant duré
quatre-vingt quinze secondes, c’est-à-dire
on peu plus d'un demi-round, M. Mitchell «
donc gagné son pari.
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