Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1914-03-20
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 20 mars 1914 20 mars 1914
Description : 1914/03/20 (A34,N11914). 1914/03/20 (A34,N11914).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1720797
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/01/2021
34“ Année — ff U,314 (€5 Pages) 5 Centimes — EDITION HP MW—S fonftmes (jS Pages) Vendredi 20 Mars <914
Administrateur * Délégué - Gérant
Q. RANDOLET
Adresser tout ce qui .concerne l’Administration
U H. 0. RANDOLET
35, Rue FonteneUe, 35
Adresse Télégraphique : RANDOLET Havre
AûiEimstration, Impressions et Annonces, TEL. 10.17
Le Petit Havre
ORGANE REPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Le plus tort Tirage des Journaux de la Région
ÜSt..
REDACTION
Adresser tout oe qui oonoerne la Rèdaotlon
35, Rue Fontenelle, 35
TÉLÉPHONE t IV" T.OO
ANNONCES
AU HAVRE,.. „ BUREAU DU JOURNAL, 112, boul* de Strasoourg.
{ L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
A PARIS .....,i. < seule chargée de recevoir les Annonces pour
( le Journal.
Le PETIT HAVRE est désigné pour les Annonces Judiciaires et légales
ABONNEMENTS TBOIS Mois Six Mois UN AN
Le Havre, la Seine-Inférieure, l’Eure, 1 * 5Q 9 ^
l’Oise et la Somme ,...)
Autres Départements 1 © Fr. fl SO S3 *
Union Postale 1*0 . ao Fr. 4,0 »
On s’abonne également, SANS FRAIS, dans tous les Bureaux de Poste de France
Dernière Heure
/ -
PARIS, TROIS HEURES MATIN
DEPECHES COMMERCIALES
DVCETA.TJS0
LONDRES. 19 Mars. Dépêche de 4 h. 30
1 TON COURS HAUSSE BAISSE
CUIVRE - -
ïomptant. caljie * «4 2/6 -/- 1 7/#
{mois...,. *64 12/6 -/- 6/3
ETAIN
Qompiant . *173 7/6 -/- 17/6
3 mois ca,me * 176 7/6 -/- 11/6
FER
Comptant .. t 60'6 -/- 2 d
Bmols.... / *61/1 X -/- I*d
Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
du <8 mars 1 mi.
NEW-YORK, 19 MARS
Cotons t mars, hausse 5 points ; mai,
inchange; juillet, baisse 2 points ; octobre,
hausse 1 point. — Faible,
Calés i baisse 21 à 22 points.
NEW-YORK, 19 MARS
. u ion . niGiiiNT
Cuivre Standard disp. 14 — 14 —
— avril......-.,. 14— 14 —
Anmlaamat, Cou... 78 1 8 ,75 i/8
Fer 18 2S 15 —
CHICAGO. 19 MARS
G. îtr .OOR -c. PRRCRH
Blé sur Mal ' 93 7 8 93 l'8
- ...... Juillet..;. 89»» 88 S/8
Haïs sur Mai 69 7 8 f8 8
— Juillet.... 69 6 8 68 1/2
Saindoux sur. Mai.. .... iü 83 10 82
Juillet.... il ÔS il —
L’ÀFFA.! RËJIOCIIETTE
La Commission du Sénat
La Commission du Sénat a procédé à l’é-
lection de son bureau.
Ont été élus : président, M. Ribot ; secré-
taire, M. Poulie.
Les membres élus par chaque bureau ont
fait d’abord connaître l’opinion respective de
leur bureau. Tous les commissaires, à l’ex-
ception de M. Théodore Girard qui s'est
prononcé en faveur du statu q»o, ont déclaré
qu’ils étaient partisans des pouvoirs à don-
nera ta Commission et qui permettront à
cei'e-ci de poursuivre efficacement son
oeu vre.
Puis, le garde des sceaux s’est rendu de-
vant la Commission, et, mis au courant de
l’opmion de la majorité des commissaires, il
a lait tes déclarations suivantes : >
« Le gouvernement est, en principe, favo-
rable à la proposition voiee par la Chambre;
il estime que des pouvoirs judiciaires doi-
vent èire donnes à la commission d’enquête.
» Toutefois, désireux de voir aboutir au
pins tôt la loi et d’eviter une discussion pro-
longée devant le Sénat, le gouvernement est
tout disposé à entrer dans les vues de la
commission, laquelle est d’avis que ces pou-
voirs soient limites. Mais, le gou versement
y met les conditions suivantes, à savoir‘.que
l'on fournira à la commission d’enquête les
tnoyeusd’obliger tes personnes citées à ve-
nir déposer et à le faire sous la foi du ser-
ment pour qu’une sanction penale paisse
être prononcée contre les faax témoins. »
Le garde des sceaux s’est retiré.
La commission à la suite d’une discussion
l laquelle ont pris part tous les membres de
la commission, a précisé les grandes lignes
du texte à proposer au Sénat.
Elle a décide de rédiger un texte général
S’appliquant à toutes les commissions parle-
mentaires qui pourraient è re nommées.
Les personnes régulièrement citées de-
vront compiraitre sons peine d’une amende
de 100 à ! 000 fr., le téaioin defaillant pou-
vant en outre, être contraint par corps. Ces
sanctions de contrainte n’interviendront que
par l’intermediaire de l’autorité judiciaire,
le tribunal correctionnel étant saisi.
Le faux témo goage sera puni comme en
matière de faux civil (2 à 8 ans de prison).
Un procès-verbal seradresséet sera transmis
à l’autorité judiciaire, les peines encourues
devant è re prononcées par la juridiction du
tribunal de droit commun.
M. Trouillot a été chargé du rapport.
La Commission s’est ajournée à aujour-
d’hui, une heure, de façon que le dépôt du
rapport puisse être fait au débat de la
Béance.
La discussion immédiate sera demandée.
Deux Lettres de M. Mords
II. Mnnis avait adressé avant-hier soir à M.
Gaston Doumergue une lettre de démission
dans laquelle il disait :
« Nos adversaires me poursuivent de leurs
intrigues dans le but d’aueinure ie cabinet
le ne veux pas me prêter à cette manoeuvre
qui gêne votre marche et l’embarrasse d’at-
taques dont je relève seul.
» D’autre part, j’ai besoin de mon entière
liberté pour me defendre. ».
Hier matin, M. Monis a confirmé cette let-
tre dans les termes suivants : ,
« Mon cber président,
» Comme je l’avais prévu, ma situation de
ministre est une gêne pour ma defen e. Je
l’ai éprouvé à la séance d’av.ant hier, le
viensdoncconfirmermaletti.edu 18 mars
en vous priant d’accepter ma démission.
Cordialement,
» Signé : MONIS. »
M. Doumergue a répondu à M. Monis qn’il
s’inclinait devant cette décision dout il com-
prend les motifs et il l’a assuré en son nom
et au-nom de ses collègues, de tons ses re-
grets et de sa très vive et sincère amitié.
La succession de Monis
On confirme que ia démission de M. Mo-
llis a bien un caractère définitif.
Quel que soit le résultat auquel aboutira
la Commission d’enq< ête, M. Monis ne re-
viendra pas ao ministère de la marine.
M. Doumergue n'a fait encore aucune ou-
verture pour la succession de M. Monis.
On avait tout d’abord envisagé l’éventua-
lité de la nominaiion comme ministre de la
marine de M. Lebrun, déjà charge de l’inté-
rim, mais M. Lebrun se déclare très attache
à ses attribuions actuelles et il entend res-
ter à la tête du ministère des colonies.
D’autre part, le president du Conseil es-
time que M. Monis étant sénateur, c’est à un
membre du Sénat qu’il convient de s’adres-
ser pour combler la vacance qai vient de se
produire dans le Cabinet.
C’est vraisemblablement aujourd’hui que
M. Gaston Doumergue arrêtera sou choix.
Plusieurs noms ont été mis en avant : ce
sont cenx de MM. Peytral, sénateur des Bou-
ches-du-Rhône, et Gauthier, sénateur de
l’Aude, qui paraissent devoir être particu-
lièrement retenus.
Toutefois, nous le répétons, M. Gaston
Doumergue n’a pressenti aucun homme po-
litique A ce sujet.
LES CONSEILS GÉNÉRAUX
L’ouverture de la session d’avril des
Conseils généraux est reportée au lundi 18
mai avec la duree, légale de quinze jours.
LA PROMOTION DES OFFICIERS
LIMOGES.— La France Militaire dit que le
ministre de la guerre a décidé que le règle-
ment d’après lequel tout officier promu à un
grade quelconque ne doit pas, eu principe,
être maintenu dans le corps auquel il appar-
tient au moment de sa promotion, sera ri-
goureusement appliqué.
LES PERMISSIONS
LIMOGES. — La France Militaire annonce
que le ministre de la guerre vient de rappe-
ler aux commandants de corps d'armée que
pendant la période des têtes il ne doit être
accordé que des permissions d’an moins 7 à
8 jours, ae manière que ces permissions
constituent pour ceux qui les obtiennent an
véritable repos.
Comme ie nombre des hommes pouvant
être simultanément absents n’est pas limité
pendant la période de quinze jours allant du
dimanche qui précède Pâques au dimanche
qui suit ceue fête, il sera loisible aux chefs
de corps pendant cette période d’envoyer
dans leurs familles, en deux sériés un nom-
bre d’hommes assez élevé.
Les permissions demeureront, bien en-
tendu, subordonnées aux nécessités du ser-
vice et de ia discipline.
VOTES DE NOS SÉNATEURS
Scrutin sur l'amendement Linituliac.
Tous les sénateurs de la Seine-Inférieure
ont voté pour.
MANIFESTATIONS A PARIS
Au quartier Latin, un monome d’etudiants
a parcouru ia plupart des rues en conspuant
M. Caillaux.
Sur certains points, la police a dû disper-
ser les manifestants.
On ne signale pas d’arre3tations.
LA CATASTROPHE DE MELUN
MELUN — Dans son réquisitoire, le pro-
cureur estime que les responsabilités soat
indiscutables ; il demande avec energie que
les prévenus ne bénéficient pas de la loi de
sursis.
Le défenseur de Dumaine affirme que son
client a eu le vertige et il réclame pour iui
l'indulgence du tribunal.
La suite de i’audieuce a été renvoyée à
samedi matin.
PERTE D’UN BATEAU DE PÊCHE
PIULIPPEMLLE. — Par suite ue la tempête,
le baieau de pêche Charlemagne, monte par
le patron Caiazo et ses quatre fils a fait nau-
frage à Fil fi la.
Le pat'On et trois de ses fils se sont noyés;
le quatrième a été recueilli inanimé par des
indigènes qui l’out transporté à Pbilippeviile
où on lui a donné des soins.
LE GÉNÉRAL LYAUTEY AU MAROC
TANGER — Le général Lyautey est arrivé ;
il a eie reçu par les autorités, les notabilités
et les agents diplomatiques russe et espagnol.
INCIDENT A LA CHAMBRE
DES COMMUNES
LONDRES. — A la Chambre des communes,
M. Bonar Law, chef de l’opposition, a déposé
un ordre du jour de censure à l'adresse du
Gouvernement, demandant à ia Chambre ue
condamner le gouvernement pour la poli-
tique qu’il a suivie dans la question du
Home Bule.
M. Asquith a déclaré que le Gouvernement
ne se départira pas de son piojet du Home
Raie.
M. Devlin qualifie l’attitude de l’Ulster,
dans la question du Home Raie, de masca-
rade et de taux semblant.
Un violent tumulte se produit alors.
EMBARCATION COULÉE
PAR UN TORPILLEUR
PHIUPPEVILLE. — Le torpilleur ôS-T a eu
une c<qui a coulé immédiatement.
Huit personnes ont été sauvées ; 6 cada-
vres ont été retrouves jusqu’à présent.
*
* #
VENISE. — C’est un petit vapeur de la Cora-
pigmeue navigation municipale de Smta
Ëusabeua de Endo étayant à bord 80 person-
nes environ qui a eu une collision avec ie
torpilleurs 56-T.
Le vapeur atteint par le flanc a coulé.
La plus grande partie des passigers se
sont noyés. Oa a opéré quelques sauvetages.
Les six cadavres qui ont été retrouvés ont
été transportés à l'hôpital Santa-Anna.
Parmi eux figure celui du vice-consul de
Russie, M. Mort inski.
Les autorités se sont rendues sur les lieux
du sinistre.
Le nombre des victimes s’élèverait à 80 en-
viron, '
ÉLECTION AU CONSEIL GÉNÉRAL DU 4~ CANTON
P. - 'Vfofr :
Scrutin de Ballottage du 22 Mars 1914
UNION DES GAUCHES DES 6 CANTONS DU HAVRE
(Sections du 4« Canton et de Graville-Sainte-Honorine)
G DEBREUILLE
Ancien Conseiller Municipal de Gravifle
Membre de la Commission Sanitaire de l’Arrondissement du Havre
CANDIDAT RÉPUBLICAIN DE GAUCHE
LA FIN D’UN PARTI
La Démocratie Havraise d’hier a annoncé
que « ses deux amis » MM. Déliot et Ray-
mond Fauve! se désistaient en faveur du
candidat socialiste unifié, M. Lartigue.
Ainsi les radicaux socialistes soutien-
dront dimanche le candidat socialiste uni-
fié 1 Ainsi le Comité radical socialiste de
l’arrondissement du Havre, présidé par
l’honorable M. Lang, qui au nom des droits
du propriétaire s’opposait à la cession de la
rue du Perrey, donnera son estampille offi-
■ cielle à un adversaire déclaré de la pro-
priété individuelle.
Ainsi M. Léon Meyer, président de la Fé-
dération des Sociétés de préparation mili-
taire, donnera son très puissant concours à
un antimilitariste.
Ainsi des radicanx arrondissementiers
qui faisaient de la répudiation du quotient
une condition formelle de leur appui sou-
tiendront un proportionnalité qui pour la
circonstance n’en parlera pas.
Voilà la situation électorale du quatriè-
me canton.
Voilà ou en est £ l’heure actuelle le pré-
tendu parti radical socialiste havrais.
Peut-on, en effet, appeler cela un parti ?
Pent-on donner le nom de parti politique
à cette organisation électorale qui n’a plus
de programme, qui n’a plus de principes,
qui u’a plus d’idées, qui n’a plus de cons-
cience, qui hier n’avait plus guère d’éleo*
teurs, et qui aujourd’hui n’a même plus de
candidat.
Examinez sa situation et vous n’y
voyez plus rien de ce qui constitue un
parti. Vous n’y voÿez-plus que des rancu- |
nés personnelles, des jalôuâies mesquines
ou grotesques. C’est la fin lamentable de
ce qui fut au Havre un parti organisé. •
Heureusément, nous voulons le croire, la •
situation est unique ; elle est particulière ]
au Havre. Eh bien, il faut en finir ; que les 1
électeurs conduits par de mauvais ber-
gers, se resaisissent, qu’ils examinent froi-
dement où les conduiront de pareilles pali-
nodies.
C’est à eux que nous nous adressons. ,
C’est à leur bon sens et non à leurs pas- j
sions que nous faisons appel. C’est à leur j
jugement que nous soumettons cette situa- j
lion lamentable. Quant à nous, nous res-
tons fidèles à notre programme républicain,
à ce programme que défendent si coura-
geusement à Paris, pour les élections séna-
toriales, les Sleeg et Deloncle :
Loi de trois ans.
Impôt sur ie revenu sans déclaration.
Représentation Proportionnelle.
Dans ce pays, et particulièrement en
Normandie, on aime les situations claires
et nettes, et cette alliance de ploutocrates
démagogues et de révolutionnaires, de pré-
tendus patriotes et d’antimilitaristes, de
propriétaires et de collectivistes sera ré-
pudiée par les électeurs au jugement'droit
et sain qui constituent l’immense majorité
des électeurs du 4° Cauton.
ŸvH.
ifl. L3RTI0UE jugé par ffl BÉLIOT
ÉLECTEURS DU t CANTON I
Voici ce que vous disait M. Ch. Déliot au
mois d’août 1913 :
« Vous m’avez donné une immense majo-
rité contre le citoyen Lartigue, socialiste
unifié et antipatriote Voyez quelle
responsabilité vous auriez si, grâce
à vous, pour ia première fois au Ha-
vre, un révolutionnaire antipatriote
pénétrait au Conseil d’arrondisse-
ment. »
« Je continuerai à défendre vos intérêts
et votre politique sans compromission d'au-
cune sorte avec les droites et les révolution-
naires. »
« Tel j’ai été dans le passé, tel je demeu-
rerai dans l’avenir. »
CH. DEUOT, (Démocratie Havraise,
n° du 7 août 1913).
« L’antre candidat, le citoyen Lartigue,
un jeune employé des postes, arrivé au Ha-
vre récemment, attend un avancement qui
l’obligera à vous quitter dans quelque
temps.
Son seul titre est d’être membre du Parti
socialiste collectiviste révolutionnaire et
antipatrîote.
» Certes, pour obtenir vos voix il se dé-
fendra d’être antipatriole ; mais ce qu’il ne
peut nier c’est qu’il est affilié à ia G. G. T.
dont on connaît les intentions malveillantes
en cas de mobilisation... Le citoyen Larti-
gue ue connaît rien aux intérêts du 4e Can-
ton. »
Ch. DÉLIOT (Démocratie Havraise,
10 août 1913).
Voici ce que vous dit M. Ch. Déliot au
au mois de mars 1014 :
« Je prie les électeurs qui m’ont honoré
de leurs suffrages de vouloir bien les repor-
ter dimanche prochain sur le nom du
citoyen Lartigue. » 1
CH. DÉLIOT, (Démocratie Havraise,
du 19 mars 19141.
/ /
-i
\ y *- , J
Et maintenant, citoyens, comparez et jugez 1
Croyez-vous qu’on puisse se moquer plus effrontément des électeurs î
En est il parmi vous qui puissent encore être les dupes des combinaisons toujours
changeantes des patrons de M. Déliot î v
En est-il qui puissent encore se laisser mener par ces politiciens qui voudraient
disposer de leurs électeurs comme de leur propriété ?
Non ; tous en ont assez de ces alliances tour à tour nouées et dénouées, de ces
pactes inavoués parce qu’inavouables ; tous sout écoeurés de cette cuisine qui met le
corps électoral à toutes les sauces.
Libre à M. Déliot d’exécuter toutes les pirouettes qu’on lui demande. Les élec-
teurs du 4e Canton, eux, entendent rester fidèles à leurs convictions.
M. Déliot peut en reniant ses déclarations et ses engagements d’hier s’enfoncer
encore plus avant dans le discrédit où il a sombré ; il ne pourra obtenir que les Répu-
blicains du 4e canton, dociles à ses injonctions, donnent leurs suffrages au candidat d’un
Parti qui prêche les funestes doctrines du collectivisme révolutionnaire et de l’antimi-
litarisme.
Le 4e Canton les répudiera à nouveau en faisant dimanche prochain, triompher
la candidature franche et loyale du parfait républicain ef de l’ardeut patriote qu’est ie
citoyen
O. DEBREUILLE
L’Union des Gauches des six Gantons du Barre
(Sections du 4° Canton et de Graville-Sainte-Honorine)
FOOTBALL RUGBY
LE CHAMPIONNAT DE FRANCE
[«e Havre Athletic Club, Champion de Hante Normandie et de
l’Atlantique, rencontrera dimanche, à San vie, l’Aviron Bayonnais
Champion de France.
Paoto AVBERT Cliché Petit Bavtê
L’EQUIPE DE L'AVIRON BAYONNAIS
Donnons aujourd’hui le programme exact
de. la réunion au cours de laquelle doit se
disputer dimanche prochain la dernière ren-
contre de la poule finale du championnat
de France, entre le H. A. C. et 1 Aviron
Bavonnais.
fout d’abord les portes ouvriront & midi ;
les entrées se feront par la ferme (entrée
habituel è) et par la rue du Général-Hoche,
la première à gauche après l’église de San-
vic, derrière les tribunes, ceite entrée est
surtout prévue pour permettre l'aqcès du
terrain aux voitures et automobiles.
A 1 h. i/2, l’équipe seconde -du H. A. C.
rencojitrera en lever de rideau une équipe
du fravre Hugby Club.
Voici la composition des deux quinze :
H. A. C. — Arrière : Arnaud ; trois-quarts :
Grevel, Toudic, Moutard, Por.ath ; demis :
lane, Fauvel ; avants : Blondel, Lep a, Vau-
douttt (cap.), Varin, Bridant, J. Goïcadan,
• Bricka, M. E:oy.
H. R. C. — Arrière : Ballanger ; trois-
quarts : R. Ribeii, Descoudras, Fontanier,
Chardine ; dirais : mêlée ; Léger ; ouver-
ture : E. Salesse ; avants : Terny, Loison*
Beiloc, Dubnc, Cal mette, Carpentier (cap.),
Bobée, Lamnré.
Arbitre : M. Chausson.
La rencontre H AC-Aviron Bayonnais com-
mencera à 3 heures précises. Nous donnons
ci-après ia formation de chaque équipe :
Il AC. — Arrière : Dacasse ; trois-quarts :
Engelbach, Favrel, J. Gardet, Guerout ;• dftrr
mis ; mêlée, Gorce; ouverture, Lew.itf (oup.jf;
avants ; Nerbeuf, Boivin, A. Favrel, Baer,
Gir.trdet, P. Coïcadan, Ttnel, Allen.
Aviron Bayonnais. — Arrière : Bascou ;
trois-quarts, Labaste, Lasserre (iot.), Fnuil-
lassara, Poeydebasque (int.) ; demis : rué ée,
Hedembai^ht (int.) ; ouverture, Chatead ;
avants : Domarcq, J. Forgues, F. Forgues,
int. (cap.), Lissalde, Schang, Forlis, Igumitz,
Vigneau.
C’est M. Gondouin, l’arbitre bien connu da
Comité de Paris, qui a été chargé par l’Union
de l’arbitrage de cette rencontre qui, de ce
fait, est assurée de ia plus grande régala-
rité.
L’AFFAIREJOCHETTE
U DËJIISSION DE N. MONIS
M. Monis, ministre de la marine, à la veille
d’ê re convoqué par la commission d’en-
quête sur l’dffure Rochette, a donné; ainsi
qu’on l’a vu dans le compte rendu du Con-
seil des ministres, sa démission de membre
du cabinet. Il n’assistait pas à la séance que
le Conseil a tenue hier matin à l’Elysée. Il
avait fait connaître sa détermination avant
le Conseil à M. Doumergue, qui a pu en in-
. former ses collègues.
A l’issue da Conseil, M. Doumergue a reçu
au ministère des affaires étrangères M. Mo-
nis, qui lui a remis sa lettre de démission.
.Dans cette.lettre, très brève, M, Monis expli-
que qu’en te retirant il a vouin se réserver,
dans les circonstances présentes, son en-
tière liberté d’action.
Oa affirme que la retraite de M. Monis est
définitive et qu’il sera pourvu incessamment
à sou remplacement. Dans ce cas, son suc-
cesseur à ia marine serait vraisemblable-
ment M. Lebrun, qui serait lui-même rem-
placé par un nouveau titulaire.
La Commission d'Eaquête
Il a été procédé hier dans les bureaux de
la Chambre, à l'élection de quatre membres
de ia Commission d'enquête sur l'affaire Ro-
chette, afin de pourvoir aux sièges vacants.
Ont été élus :
M. Maurice Barrés, en remplacement de
M. Jacquier, devenu sous-secrétaire d’Etat.
M. Georges Bonnefous, en remplacement
de M. Ribière, élu sénateur.
M. Laurent, du Nord, en remplacement de
M. Ménard, décédé.
M. Bouyssou, des Landes, en remplace-
ment ue M. Reveillaud, élu sénateur.
La Commission, ainsi complétée, s’est réu-
nie pour régler l’ordre de ses travaux.
Le procès-verbal de la Commision d'enquête
Voici le prpcès-rerbal de la séance tenue
par la Commission d’enquête :
« La Commission d’enquête sur l’affaire
Rochette a décidé de siéger tous les jours,
matin et soir, à l’exception du dimanche.
» Une invitation pressante a été adressée
par le bureau à tous les membres d’assister
aux réunions et de se libérer des engage-
ments qu’ils avaient pu prendre antérieure-
ment.
» M. Jaurès a communiqué aux membres
de la Commisviou une lettre dans laquelle
M. Monis demande à être entendu dès l’ou-
verture des travaux.
» La Commission, résolue à aboutir le
plus tôt, a voté la résolution suivante :
» La Commission, résolue à aboutir le
plus tôt possible, a décidé decomraencerdès
demain les auditions, sauf à revenir avec les
pouvoirs accrus qu’elle espère du Sénat con-
firmant l»s votes de la Chambre, snr les
points où elle n’aurait pu obtenir d abord
les précisions et les certitudes nécessai es. »
La Commissiou a décide de convoquer au-
jourd’hui vendredi M. Monis, M. Caillaux,
M. Fabre, procureur générai et M. Bidault
de i’isle, président de ia chambre des appels
correctionnels.
""S
nomies_roiiîipes
Conseil des Ministres
Les ministres et sous-secrétaires d’Eiat se
sont réunis hie/ matin, à l’Elysée, sous ht
présidence de M. Raymond Poincaré.
Le président da Conseil a informé ses col-
lègues que M. Monis, ministre de la marine,
avait donné sa démission afin d’avoir toute
sa liberté d’action pour se rendre devant la
Commission parlementaire d'enquête.
M Lebrun, ministre des colonies, a été
chargé de l’intérim da ministère de la ma-
rine.
Le Projet d’impôt sur le Revenu
et la Loi de Finances
Le ministre des finances a entretenu ie
Conseil de diverses questions que soulèvent,
au Sénat, la discussion en conrsdu projet de
l’impôt sur le revenu, et à la Chambre celle
de la loi de finances qui commencera de-
main.
Don au Musée du Louvre
Le ministre de l’instruction publique a fait
savoir au Conseil que la marquise Arconati-
Visconti fait don au musée du Louvre de sa
collection de'peintures, sculptures, meubles
et objets d’art du moyen âge, de ia Renais-
sance et du XVIIIe siècle.
Promotion d’Officiers généraux
Le ministre de la guerre a soumis aa Con-
seil une promotion d’officiers généraux.
La Fédération des Gauches
Le Comité directeur de la Fédération des
Gauches s’est réuni hier matin au lieu ordi-
naire dé ses séances, sous ia présidence de
M. Aristide Briand.
Le Comité a continué l’examen commencé
dans ses précédentes réunions de la situa-
tion électorale dans lus diverses circonscrip-
tions. Cet examen sera terminé ia semaine
prochaine.
Trois réunions de propagande républicai-
ne organisées par la Fédération auront lied
dimanche prochain à Soissons, Castelsarra-
sin et Barcelonnette. MM. Millerand ei Léon
Bèrard se rendront à Soissons, MM. Landry
et Marc Fraissinet à Castelsarrasin, MM. H m-
ry Chérou et Honnorat à Barcelonnefe. Une
autre réunion aura lieu à Tours je 29 mars, *
La prochaine séance du Comité se tiendra
mardi prochain.
L’Abbé Lemire
sera-t-il excommunié 1
L’évêque de Lille, M. Cuarost est actuelle-
ment à Borne. Les journaux religieux sesonl
empresses de nous faire savoir que le papa
n’avait cessé, au cours de différents entre-
tiens, de féliciter chaudemeut le nouveau
prélat de l'ardeur qu’il apporte à la défense
des libertés religieuses et de la lutte qu’il
soutient contre certaines difficultés d’ordre
intérieur dans son diocèse.
Mais ce que les journaux ne disent pas,
c’est que l’évêque de Lille ne perd pas uns
.occasion, soit auprès de P eX, soit auprès de
son entourage, pour obtenir, et aa plus vite,
Administrateur * Délégué - Gérant
Q. RANDOLET
Adresser tout ce qui .concerne l’Administration
U H. 0. RANDOLET
35, Rue FonteneUe, 35
Adresse Télégraphique : RANDOLET Havre
AûiEimstration, Impressions et Annonces, TEL. 10.17
Le Petit Havre
ORGANE REPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Le plus tort Tirage des Journaux de la Région
ÜSt..
REDACTION
Adresser tout oe qui oonoerne la Rèdaotlon
35, Rue Fontenelle, 35
TÉLÉPHONE t IV" T.OO
ANNONCES
AU HAVRE,.. „ BUREAU DU JOURNAL, 112, boul* de Strasoourg.
{ L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
A PARIS .....,i. < seule chargée de recevoir les Annonces pour
( le Journal.
Le PETIT HAVRE est désigné pour les Annonces Judiciaires et légales
ABONNEMENTS TBOIS Mois Six Mois UN AN
Le Havre, la Seine-Inférieure, l’Eure, 1 * 5Q 9 ^
l’Oise et la Somme ,...)
Autres Départements 1 © Fr. fl SO S3 *
Union Postale 1*0 . ao Fr. 4,0 »
On s’abonne également, SANS FRAIS, dans tous les Bureaux de Poste de France
Dernière Heure
/ -
PARIS, TROIS HEURES MATIN
DEPECHES COMMERCIALES
DVCETA.TJS0
LONDRES. 19 Mars. Dépêche de 4 h. 30
1 TON COURS HAUSSE BAISSE
CUIVRE - -
ïomptant. caljie * «4 2/6 -/- 1 7/#
{mois...,. *64 12/6 -/- 6/3
ETAIN
Qompiant . *173 7/6 -/- 17/6
3 mois ca,me * 176 7/6 -/- 11/6
FER
Comptant .. t 60'6 -/- 2 d
Bmols.... / *61/1 X -/- I*d
Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
du <8 mars 1 mi.
NEW-YORK, 19 MARS
Cotons t mars, hausse 5 points ; mai,
inchange; juillet, baisse 2 points ; octobre,
hausse 1 point. — Faible,
Calés i baisse 21 à 22 points.
NEW-YORK, 19 MARS
. u ion . niGiiiNT
Cuivre Standard disp. 14 — 14 —
— avril......-.,. 14— 14 —
Anmlaamat, Cou... 78 1 8 ,75 i/8
Fer 18 2S 15 —
CHICAGO. 19 MARS
G. îtr .OOR -c. PRRCRH
Blé sur Mal ' 93 7 8 93 l'8
- ...... Juillet..;. 89»» 88 S/8
Haïs sur Mai 69 7 8 f8 8
— Juillet.... 69 6 8 68 1/2
Saindoux sur. Mai.. .... iü 83 10 82
Juillet.... il ÔS il —
L’ÀFFA.! RËJIOCIIETTE
La Commission du Sénat
La Commission du Sénat a procédé à l’é-
lection de son bureau.
Ont été élus : président, M. Ribot ; secré-
taire, M. Poulie.
Les membres élus par chaque bureau ont
fait d’abord connaître l’opinion respective de
leur bureau. Tous les commissaires, à l’ex-
ception de M. Théodore Girard qui s'est
prononcé en faveur du statu q»o, ont déclaré
qu’ils étaient partisans des pouvoirs à don-
nera ta Commission et qui permettront à
cei'e-ci de poursuivre efficacement son
oeu vre.
Puis, le garde des sceaux s’est rendu de-
vant la Commission, et, mis au courant de
l’opmion de la majorité des commissaires, il
a lait tes déclarations suivantes : >
« Le gouvernement est, en principe, favo-
rable à la proposition voiee par la Chambre;
il estime que des pouvoirs judiciaires doi-
vent èire donnes à la commission d’enquête.
» Toutefois, désireux de voir aboutir au
pins tôt la loi et d’eviter une discussion pro-
longée devant le Sénat, le gouvernement est
tout disposé à entrer dans les vues de la
commission, laquelle est d’avis que ces pou-
voirs soient limites. Mais, le gou versement
y met les conditions suivantes, à savoir‘.que
l'on fournira à la commission d’enquête les
tnoyeusd’obliger tes personnes citées à ve-
nir déposer et à le faire sous la foi du ser-
ment pour qu’une sanction penale paisse
être prononcée contre les faax témoins. »
Le garde des sceaux s’est retiré.
La commission à la suite d’une discussion
l laquelle ont pris part tous les membres de
la commission, a précisé les grandes lignes
du texte à proposer au Sénat.
Elle a décide de rédiger un texte général
S’appliquant à toutes les commissions parle-
mentaires qui pourraient è re nommées.
Les personnes régulièrement citées de-
vront compiraitre sons peine d’une amende
de 100 à ! 000 fr., le téaioin defaillant pou-
vant en outre, être contraint par corps. Ces
sanctions de contrainte n’interviendront que
par l’intermediaire de l’autorité judiciaire,
le tribunal correctionnel étant saisi.
Le faux témo goage sera puni comme en
matière de faux civil (2 à 8 ans de prison).
Un procès-verbal seradresséet sera transmis
à l’autorité judiciaire, les peines encourues
devant è re prononcées par la juridiction du
tribunal de droit commun.
M. Trouillot a été chargé du rapport.
La Commission s’est ajournée à aujour-
d’hui, une heure, de façon que le dépôt du
rapport puisse être fait au débat de la
Béance.
La discussion immédiate sera demandée.
Deux Lettres de M. Mords
II. Mnnis avait adressé avant-hier soir à M.
Gaston Doumergue une lettre de démission
dans laquelle il disait :
« Nos adversaires me poursuivent de leurs
intrigues dans le but d’aueinure ie cabinet
le ne veux pas me prêter à cette manoeuvre
qui gêne votre marche et l’embarrasse d’at-
taques dont je relève seul.
» D’autre part, j’ai besoin de mon entière
liberté pour me defendre. ».
Hier matin, M. Monis a confirmé cette let-
tre dans les termes suivants : ,
« Mon cber président,
» Comme je l’avais prévu, ma situation de
ministre est une gêne pour ma defen e. Je
l’ai éprouvé à la séance d’av.ant hier, le
viensdoncconfirmermaletti.edu 18 mars
en vous priant d’accepter ma démission.
Cordialement,
» Signé : MONIS. »
M. Doumergue a répondu à M. Monis qn’il
s’inclinait devant cette décision dout il com-
prend les motifs et il l’a assuré en son nom
et au-nom de ses collègues, de tons ses re-
grets et de sa très vive et sincère amitié.
La succession de Monis
On confirme que ia démission de M. Mo-
llis a bien un caractère définitif.
Quel que soit le résultat auquel aboutira
la Commission d’enq< ête, M. Monis ne re-
viendra pas ao ministère de la marine.
M. Doumergue n'a fait encore aucune ou-
verture pour la succession de M. Monis.
On avait tout d’abord envisagé l’éventua-
lité de la nominaiion comme ministre de la
marine de M. Lebrun, déjà charge de l’inté-
rim, mais M. Lebrun se déclare très attache
à ses attribuions actuelles et il entend res-
ter à la tête du ministère des colonies.
D’autre part, le president du Conseil es-
time que M. Monis étant sénateur, c’est à un
membre du Sénat qu’il convient de s’adres-
ser pour combler la vacance qai vient de se
produire dans le Cabinet.
C’est vraisemblablement aujourd’hui que
M. Gaston Doumergue arrêtera sou choix.
Plusieurs noms ont été mis en avant : ce
sont cenx de MM. Peytral, sénateur des Bou-
ches-du-Rhône, et Gauthier, sénateur de
l’Aude, qui paraissent devoir être particu-
lièrement retenus.
Toutefois, nous le répétons, M. Gaston
Doumergue n’a pressenti aucun homme po-
litique A ce sujet.
LES CONSEILS GÉNÉRAUX
L’ouverture de la session d’avril des
Conseils généraux est reportée au lundi 18
mai avec la duree, légale de quinze jours.
LA PROMOTION DES OFFICIERS
LIMOGES.— La France Militaire dit que le
ministre de la guerre a décidé que le règle-
ment d’après lequel tout officier promu à un
grade quelconque ne doit pas, eu principe,
être maintenu dans le corps auquel il appar-
tient au moment de sa promotion, sera ri-
goureusement appliqué.
LES PERMISSIONS
LIMOGES. — La France Militaire annonce
que le ministre de la guerre vient de rappe-
ler aux commandants de corps d'armée que
pendant la période des têtes il ne doit être
accordé que des permissions d’an moins 7 à
8 jours, ae manière que ces permissions
constituent pour ceux qui les obtiennent an
véritable repos.
Comme ie nombre des hommes pouvant
être simultanément absents n’est pas limité
pendant la période de quinze jours allant du
dimanche qui précède Pâques au dimanche
qui suit ceue fête, il sera loisible aux chefs
de corps pendant cette période d’envoyer
dans leurs familles, en deux sériés un nom-
bre d’hommes assez élevé.
Les permissions demeureront, bien en-
tendu, subordonnées aux nécessités du ser-
vice et de ia discipline.
VOTES DE NOS SÉNATEURS
Scrutin sur l'amendement Linituliac.
Tous les sénateurs de la Seine-Inférieure
ont voté pour.
MANIFESTATIONS A PARIS
Au quartier Latin, un monome d’etudiants
a parcouru ia plupart des rues en conspuant
M. Caillaux.
Sur certains points, la police a dû disper-
ser les manifestants.
On ne signale pas d’arre3tations.
LA CATASTROPHE DE MELUN
MELUN — Dans son réquisitoire, le pro-
cureur estime que les responsabilités soat
indiscutables ; il demande avec energie que
les prévenus ne bénéficient pas de la loi de
sursis.
Le défenseur de Dumaine affirme que son
client a eu le vertige et il réclame pour iui
l'indulgence du tribunal.
La suite de i’audieuce a été renvoyée à
samedi matin.
PERTE D’UN BATEAU DE PÊCHE
PIULIPPEMLLE. — Par suite ue la tempête,
le baieau de pêche Charlemagne, monte par
le patron Caiazo et ses quatre fils a fait nau-
frage à Fil fi la.
Le pat'On et trois de ses fils se sont noyés;
le quatrième a été recueilli inanimé par des
indigènes qui l’out transporté à Pbilippeviile
où on lui a donné des soins.
LE GÉNÉRAL LYAUTEY AU MAROC
TANGER — Le général Lyautey est arrivé ;
il a eie reçu par les autorités, les notabilités
et les agents diplomatiques russe et espagnol.
INCIDENT A LA CHAMBRE
DES COMMUNES
LONDRES. — A la Chambre des communes,
M. Bonar Law, chef de l’opposition, a déposé
un ordre du jour de censure à l'adresse du
Gouvernement, demandant à ia Chambre ue
condamner le gouvernement pour la poli-
tique qu’il a suivie dans la question du
Home Bule.
M. Asquith a déclaré que le Gouvernement
ne se départira pas de son piojet du Home
Raie.
M. Devlin qualifie l’attitude de l’Ulster,
dans la question du Home Raie, de masca-
rade et de taux semblant.
Un violent tumulte se produit alors.
EMBARCATION COULÉE
PAR UN TORPILLEUR
PHIUPPEVILLE. — Le torpilleur ôS-T a eu
une c<
Huit personnes ont été sauvées ; 6 cada-
vres ont été retrouves jusqu’à présent.
*
* #
VENISE. — C’est un petit vapeur de la Cora-
pigmeue navigation municipale de Smta
Ëusabeua de Endo étayant à bord 80 person-
nes environ qui a eu une collision avec ie
torpilleurs 56-T.
Le vapeur atteint par le flanc a coulé.
La plus grande partie des passigers se
sont noyés. Oa a opéré quelques sauvetages.
Les six cadavres qui ont été retrouvés ont
été transportés à l'hôpital Santa-Anna.
Parmi eux figure celui du vice-consul de
Russie, M. Mort inski.
Les autorités se sont rendues sur les lieux
du sinistre.
Le nombre des victimes s’élèverait à 80 en-
viron, '
ÉLECTION AU CONSEIL GÉNÉRAL DU 4~ CANTON
P. - 'Vfofr :
Scrutin de Ballottage du 22 Mars 1914
UNION DES GAUCHES DES 6 CANTONS DU HAVRE
(Sections du 4« Canton et de Graville-Sainte-Honorine)
G DEBREUILLE
Ancien Conseiller Municipal de Gravifle
Membre de la Commission Sanitaire de l’Arrondissement du Havre
CANDIDAT RÉPUBLICAIN DE GAUCHE
LA FIN D’UN PARTI
La Démocratie Havraise d’hier a annoncé
que « ses deux amis » MM. Déliot et Ray-
mond Fauve! se désistaient en faveur du
candidat socialiste unifié, M. Lartigue.
Ainsi les radicaux socialistes soutien-
dront dimanche le candidat socialiste uni-
fié 1 Ainsi le Comité radical socialiste de
l’arrondissement du Havre, présidé par
l’honorable M. Lang, qui au nom des droits
du propriétaire s’opposait à la cession de la
rue du Perrey, donnera son estampille offi-
■ cielle à un adversaire déclaré de la pro-
priété individuelle.
Ainsi M. Léon Meyer, président de la Fé-
dération des Sociétés de préparation mili-
taire, donnera son très puissant concours à
un antimilitariste.
Ainsi des radicanx arrondissementiers
qui faisaient de la répudiation du quotient
une condition formelle de leur appui sou-
tiendront un proportionnalité qui pour la
circonstance n’en parlera pas.
Voilà la situation électorale du quatriè-
me canton.
Voilà ou en est £ l’heure actuelle le pré-
tendu parti radical socialiste havrais.
Peut-on, en effet, appeler cela un parti ?
Pent-on donner le nom de parti politique
à cette organisation électorale qui n’a plus
de programme, qui n’a plus de principes,
qui u’a plus d’idées, qui n’a plus de cons-
cience, qui hier n’avait plus guère d’éleo*
teurs, et qui aujourd’hui n’a même plus de
candidat.
Examinez sa situation et vous n’y
voyez plus rien de ce qui constitue un
parti. Vous n’y voÿez-plus que des rancu- |
nés personnelles, des jalôuâies mesquines
ou grotesques. C’est la fin lamentable de
ce qui fut au Havre un parti organisé. •
Heureusément, nous voulons le croire, la •
situation est unique ; elle est particulière ]
au Havre. Eh bien, il faut en finir ; que les 1
électeurs conduits par de mauvais ber-
gers, se resaisissent, qu’ils examinent froi-
dement où les conduiront de pareilles pali-
nodies.
C’est à eux que nous nous adressons. ,
C’est à leur bon sens et non à leurs pas- j
sions que nous faisons appel. C’est à leur j
jugement que nous soumettons cette situa- j
lion lamentable. Quant à nous, nous res-
tons fidèles à notre programme républicain,
à ce programme que défendent si coura-
geusement à Paris, pour les élections séna-
toriales, les Sleeg et Deloncle :
Loi de trois ans.
Impôt sur ie revenu sans déclaration.
Représentation Proportionnelle.
Dans ce pays, et particulièrement en
Normandie, on aime les situations claires
et nettes, et cette alliance de ploutocrates
démagogues et de révolutionnaires, de pré-
tendus patriotes et d’antimilitaristes, de
propriétaires et de collectivistes sera ré-
pudiée par les électeurs au jugement'droit
et sain qui constituent l’immense majorité
des électeurs du 4° Cauton.
ŸvH.
ifl. L3RTI0UE jugé par ffl BÉLIOT
ÉLECTEURS DU t CANTON I
Voici ce que vous disait M. Ch. Déliot au
mois d’août 1913 :
« Vous m’avez donné une immense majo-
rité contre le citoyen Lartigue, socialiste
unifié et antipatriote Voyez quelle
responsabilité vous auriez si, grâce
à vous, pour ia première fois au Ha-
vre, un révolutionnaire antipatriote
pénétrait au Conseil d’arrondisse-
ment. »
« Je continuerai à défendre vos intérêts
et votre politique sans compromission d'au-
cune sorte avec les droites et les révolution-
naires. »
« Tel j’ai été dans le passé, tel je demeu-
rerai dans l’avenir. »
CH. DEUOT, (Démocratie Havraise,
n° du 7 août 1913).
« L’antre candidat, le citoyen Lartigue,
un jeune employé des postes, arrivé au Ha-
vre récemment, attend un avancement qui
l’obligera à vous quitter dans quelque
temps.
Son seul titre est d’être membre du Parti
socialiste collectiviste révolutionnaire et
antipatrîote.
» Certes, pour obtenir vos voix il se dé-
fendra d’être antipatriole ; mais ce qu’il ne
peut nier c’est qu’il est affilié à ia G. G. T.
dont on connaît les intentions malveillantes
en cas de mobilisation... Le citoyen Larti-
gue ue connaît rien aux intérêts du 4e Can-
ton. »
Ch. DÉLIOT (Démocratie Havraise,
10 août 1913).
Voici ce que vous dit M. Ch. Déliot au
au mois de mars 1014 :
« Je prie les électeurs qui m’ont honoré
de leurs suffrages de vouloir bien les repor-
ter dimanche prochain sur le nom du
citoyen Lartigue. » 1
CH. DÉLIOT, (Démocratie Havraise,
du 19 mars 19141.
/ /
-i
\ y *- , J
Et maintenant, citoyens, comparez et jugez 1
Croyez-vous qu’on puisse se moquer plus effrontément des électeurs î
En est il parmi vous qui puissent encore être les dupes des combinaisons toujours
changeantes des patrons de M. Déliot î v
En est-il qui puissent encore se laisser mener par ces politiciens qui voudraient
disposer de leurs électeurs comme de leur propriété ?
Non ; tous en ont assez de ces alliances tour à tour nouées et dénouées, de ces
pactes inavoués parce qu’inavouables ; tous sout écoeurés de cette cuisine qui met le
corps électoral à toutes les sauces.
Libre à M. Déliot d’exécuter toutes les pirouettes qu’on lui demande. Les élec-
teurs du 4e Canton, eux, entendent rester fidèles à leurs convictions.
M. Déliot peut en reniant ses déclarations et ses engagements d’hier s’enfoncer
encore plus avant dans le discrédit où il a sombré ; il ne pourra obtenir que les Répu-
blicains du 4e canton, dociles à ses injonctions, donnent leurs suffrages au candidat d’un
Parti qui prêche les funestes doctrines du collectivisme révolutionnaire et de l’antimi-
litarisme.
Le 4e Canton les répudiera à nouveau en faisant dimanche prochain, triompher
la candidature franche et loyale du parfait républicain ef de l’ardeut patriote qu’est ie
citoyen
O. DEBREUILLE
L’Union des Gauches des six Gantons du Barre
(Sections du 4° Canton et de Graville-Sainte-Honorine)
FOOTBALL RUGBY
LE CHAMPIONNAT DE FRANCE
[«e Havre Athletic Club, Champion de Hante Normandie et de
l’Atlantique, rencontrera dimanche, à San vie, l’Aviron Bayonnais
Champion de France.
Paoto AVBERT Cliché Petit Bavtê
L’EQUIPE DE L'AVIRON BAYONNAIS
Donnons aujourd’hui le programme exact
de. la réunion au cours de laquelle doit se
disputer dimanche prochain la dernière ren-
contre de la poule finale du championnat
de France, entre le H. A. C. et 1 Aviron
Bavonnais.
fout d’abord les portes ouvriront & midi ;
les entrées se feront par la ferme (entrée
habituel è) et par la rue du Général-Hoche,
la première à gauche après l’église de San-
vic, derrière les tribunes, ceite entrée est
surtout prévue pour permettre l'aqcès du
terrain aux voitures et automobiles.
A 1 h. i/2, l’équipe seconde -du H. A. C.
rencojitrera en lever de rideau une équipe
du fravre Hugby Club.
Voici la composition des deux quinze :
H. A. C. — Arrière : Arnaud ; trois-quarts :
Grevel, Toudic, Moutard, Por.ath ; demis :
lane, Fauvel ; avants : Blondel, Lep a, Vau-
douttt (cap.), Varin, Bridant, J. Goïcadan,
• Bricka, M. E:oy.
H. R. C. — Arrière : Ballanger ; trois-
quarts : R. Ribeii, Descoudras, Fontanier,
Chardine ; dirais : mêlée ; Léger ; ouver-
ture : E. Salesse ; avants : Terny, Loison*
Beiloc, Dubnc, Cal mette, Carpentier (cap.),
Bobée, Lamnré.
Arbitre : M. Chausson.
La rencontre H AC-Aviron Bayonnais com-
mencera à 3 heures précises. Nous donnons
ci-après ia formation de chaque équipe :
Il AC. — Arrière : Dacasse ; trois-quarts :
Engelbach, Favrel, J. Gardet, Guerout ;• dftrr
mis ; mêlée, Gorce; ouverture, Lew.itf (oup.jf;
avants ; Nerbeuf, Boivin, A. Favrel, Baer,
Gir.trdet, P. Coïcadan, Ttnel, Allen.
Aviron Bayonnais. — Arrière : Bascou ;
trois-quarts, Labaste, Lasserre (iot.), Fnuil-
lassara, Poeydebasque (int.) ; demis : rué ée,
Hedembai^ht (int.) ; ouverture, Chatead ;
avants : Domarcq, J. Forgues, F. Forgues,
int. (cap.), Lissalde, Schang, Forlis, Igumitz,
Vigneau.
C’est M. Gondouin, l’arbitre bien connu da
Comité de Paris, qui a été chargé par l’Union
de l’arbitrage de cette rencontre qui, de ce
fait, est assurée de ia plus grande régala-
rité.
L’AFFAIREJOCHETTE
U DËJIISSION DE N. MONIS
M. Monis, ministre de la marine, à la veille
d’ê re convoqué par la commission d’en-
quête sur l’dffure Rochette, a donné; ainsi
qu’on l’a vu dans le compte rendu du Con-
seil des ministres, sa démission de membre
du cabinet. Il n’assistait pas à la séance que
le Conseil a tenue hier matin à l’Elysée. Il
avait fait connaître sa détermination avant
le Conseil à M. Doumergue, qui a pu en in-
. former ses collègues.
A l’issue da Conseil, M. Doumergue a reçu
au ministère des affaires étrangères M. Mo-
nis, qui lui a remis sa lettre de démission.
.Dans cette.lettre, très brève, M, Monis expli-
que qu’en te retirant il a vouin se réserver,
dans les circonstances présentes, son en-
tière liberté d’action.
Oa affirme que la retraite de M. Monis est
définitive et qu’il sera pourvu incessamment
à sou remplacement. Dans ce cas, son suc-
cesseur à ia marine serait vraisemblable-
ment M. Lebrun, qui serait lui-même rem-
placé par un nouveau titulaire.
La Commission d'Eaquête
Il a été procédé hier dans les bureaux de
la Chambre, à l'élection de quatre membres
de ia Commission d'enquête sur l'affaire Ro-
chette, afin de pourvoir aux sièges vacants.
Ont été élus :
M. Maurice Barrés, en remplacement de
M. Jacquier, devenu sous-secrétaire d’Etat.
M. Georges Bonnefous, en remplacement
de M. Ribière, élu sénateur.
M. Laurent, du Nord, en remplacement de
M. Ménard, décédé.
M. Bouyssou, des Landes, en remplace-
ment ue M. Reveillaud, élu sénateur.
La Commission, ainsi complétée, s’est réu-
nie pour régler l’ordre de ses travaux.
Le procès-verbal de la Commision d'enquête
Voici le prpcès-rerbal de la séance tenue
par la Commission d’enquête :
« La Commission d’enquête sur l’affaire
Rochette a décidé de siéger tous les jours,
matin et soir, à l’exception du dimanche.
» Une invitation pressante a été adressée
par le bureau à tous les membres d’assister
aux réunions et de se libérer des engage-
ments qu’ils avaient pu prendre antérieure-
ment.
» M. Jaurès a communiqué aux membres
de la Commisviou une lettre dans laquelle
M. Monis demande à être entendu dès l’ou-
verture des travaux.
» La Commission, résolue à aboutir le
plus tôt, a voté la résolution suivante :
» La Commission, résolue à aboutir le
plus tôt possible, a décidé decomraencerdès
demain les auditions, sauf à revenir avec les
pouvoirs accrus qu’elle espère du Sénat con-
firmant l»s votes de la Chambre, snr les
points où elle n’aurait pu obtenir d abord
les précisions et les certitudes nécessai es. »
La Commissiou a décide de convoquer au-
jourd’hui vendredi M. Monis, M. Caillaux,
M. Fabre, procureur générai et M. Bidault
de i’isle, président de ia chambre des appels
correctionnels.
""S
nomies_roiiîipes
Conseil des Ministres
Les ministres et sous-secrétaires d’Eiat se
sont réunis hie/ matin, à l’Elysée, sous ht
présidence de M. Raymond Poincaré.
Le président da Conseil a informé ses col-
lègues que M. Monis, ministre de la marine,
avait donné sa démission afin d’avoir toute
sa liberté d’action pour se rendre devant la
Commission parlementaire d'enquête.
M Lebrun, ministre des colonies, a été
chargé de l’intérim da ministère de la ma-
rine.
Le Projet d’impôt sur le Revenu
et la Loi de Finances
Le ministre des finances a entretenu ie
Conseil de diverses questions que soulèvent,
au Sénat, la discussion en conrsdu projet de
l’impôt sur le revenu, et à la Chambre celle
de la loi de finances qui commencera de-
main.
Don au Musée du Louvre
Le ministre de l’instruction publique a fait
savoir au Conseil que la marquise Arconati-
Visconti fait don au musée du Louvre de sa
collection de'peintures, sculptures, meubles
et objets d’art du moyen âge, de ia Renais-
sance et du XVIIIe siècle.
Promotion d’Officiers généraux
Le ministre de la guerre a soumis aa Con-
seil une promotion d’officiers généraux.
La Fédération des Gauches
Le Comité directeur de la Fédération des
Gauches s’est réuni hier matin au lieu ordi-
naire dé ses séances, sous ia présidence de
M. Aristide Briand.
Le Comité a continué l’examen commencé
dans ses précédentes réunions de la situa-
tion électorale dans lus diverses circonscrip-
tions. Cet examen sera terminé ia semaine
prochaine.
Trois réunions de propagande républicai-
ne organisées par la Fédération auront lied
dimanche prochain à Soissons, Castelsarra-
sin et Barcelonnette. MM. Millerand ei Léon
Bèrard se rendront à Soissons, MM. Landry
et Marc Fraissinet à Castelsarrasin, MM. H m-
ry Chérou et Honnorat à Barcelonnefe. Une
autre réunion aura lieu à Tours je 29 mars, *
La prochaine séance du Comité se tiendra
mardi prochain.
L’Abbé Lemire
sera-t-il excommunié 1
L’évêque de Lille, M. Cuarost est actuelle-
ment à Borne. Les journaux religieux sesonl
empresses de nous faire savoir que le papa
n’avait cessé, au cours de différents entre-
tiens, de féliciter chaudemeut le nouveau
prélat de l'ardeur qu’il apporte à la défense
des libertés religieuses et de la lutte qu’il
soutient contre certaines difficultés d’ordre
intérieur dans son diocèse.
Mais ce que les journaux ne disent pas,
c’est que l’évêque de Lille ne perd pas uns
.occasion, soit auprès de P eX, soit auprès de
son entourage, pour obtenir, et aa plus vite,
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.92%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.92%.
- Auteurs similaires Fénoux Hippolyte Fénoux Hippolyte /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Fénoux Hippolyte" or dc.contributor adj "Fénoux Hippolyte")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/6
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k1720797/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k1720797/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k1720797/f1.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k1720797
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k1720797