Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1914-03-07
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 mars 1914 07 mars 1914
Description : 1914/03/07 (A34,N11901). 1914/03/07 (A34,N11901).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k172066r
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/12/2020
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Le Petit Havre
ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
RÉDACTION
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35, Rue Fontenelle, 35
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( L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
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( le Journal.
Le PETIT HA VUE est désigné pour tes Annonces Judiciaires et légales
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Le Havre, la Seine-Inférieure, l’Eure,f « _ _ _ __ _ „ _
l’Oise et la Somme .\ 4 50 ° Fr-
Autres Départements.,...;.'.. G Fr. Il SO SÎSS »
Union Postale |fl.O » so Fr. -a© »
On s'abonne également. SANS FRAIS, dans tous les Bureaux de Poste de France
ÉLECTION Aü CONSEIL GÉNÉRAL DU 4“ CANTON
Scrutin du Dimanche 15 Mars 1914
UNION DES GAUCHES DES 6 CANTONS DU HAVRE
(Sections du 4e Canton et de Graville-Sainte-Honorine)
G DEBREUILLE
Ancien Conseiller Municipal de ‘Gravide
Membre de la Commission Sanitaire de l’Arrondissement du Havre
CANDIDAT RÉPUBLICAIN DE GAUCHE
Dernière Heure §
PARIS, TROIS HEURES MATIN
f • • • • • • ■
DÉPÊCHES COMMERCIALES
METAUX
' LONDRES, 6 Mars, Déptche de 4 h. 30
TON COURS HAUSSR BAISSE
CUIVRE
Comptant.., cal;ne 164 B/- -/- S/6
3 mois ! 164 tt/6 -/- 2/6
ETAIN
Comptant . £ 172 17/6 -/- 22/6
3 mois irrégul. 1174 î/8 37,#
FER
Comptant ..ï ca,m0 £80/6 -/-
8 mois.... ) £81/1 % -/- -/-
Prix comparés aveo ceux de la deuxième Bourse
du 6 mars ini.
NEW-YORK, 6 MARS
Cotons a mars, inchangé ; mai, baisse
T pouna ; juillet, baisse 9 points ; octobre,
baisse 6 points. — Calme.
Cafés t baisse 7 à 9 points.
NEW-YORK, 0 MARS
. H ion matin
Cuivre Standard disp. 13 75 13 87
— avril 13 75 13 87
Ainalgamat. Cop,.. 72 3/4 74 »/»
Fer 15 — iS —
CHICAGO, 0 MARS
c. i»r .OIÎR c. PRRCBD
Blé snr Mai 93 t g 92 3 4
- Juillet.... 88 1/8 87 7/8
Maïs sur Mai 67 »/» 66 3 4
— juillet....' 66 1/8 66 ( 8
Saindoux sur. Mai....... 10 80 10 70
- Juillet.... 11 02 10 37
A L’ÉLYSÉE
Le président de ta République a reçu hier
Que délégation venue l’inviter à faire un
voyage dans les Alpes, an cours de cet été.
M. Poincaré a accepté de faire ce voyage
eu mois d’août, à son retour de Russie.
LE GÉNÉRAL LYAUTEY~A MADRID"
Le président du Conseil, M. Dato, a an-
noncé que ie général Lyautey arrivera à
Madrid landi prochain et que le haut-com-
missaire espagnol au Maroc, ie général Ma-
rina, ira également à Madrid pour conférer
avec iui.
M. D4o a ajouté textuellement : « Ces
conférences tendront à resserer les rap-
ports entre les deux peuples chargés d’une
action commune an Maroc et à établir un
contact et nn appui réciproques entre les
deux armées qui ont pour mission de dé-
fendre la cause de la civilisation et du pro-
grès ».
D’autre part, le roi Alphonse XIII a invité
le général Lyautey à rester à Madrid jusqu’à
la fin de la semaine pour assister à la céré-
monie dé prestation au serment an drapeau
par les recrues, qui doit avoir lieu à Madrid,
samedi 14.
LES SOCIALISTES UNIFIÉS ET LA R.P.
Les socialistes unifies se sont réunis hier
dans la journée, en vue d’apposer la signa-
ture des membres dn Groupe sur le mani-
feste du Groupe de la R. P.
Plusieurs membres du Parti unifié ont fait
des objections à propos de cette signature.
Finalement, la majorité l’a emporté et ie
manifeste a été signé par tous les membres
du Parti.
Toutefois, il a été convenu qu’on publie-
rait an autre manifeste pour expliquer pour-
quoi le Groupe plaçait au second pian la
R P. et au premier plan le retour à la loi
militaire de deux ans.
UNE AFFAIRE D’ESCROQUERIE
M. Paru, commissaire de police, a arrêté
les nommés Baumann et Hoilenger, diri-
geant à Paris, pour le compte d’un certain
Klostermanu et sa maîtresse Mlle Deckerer,
une entreprise an moyen de laquelle, sous
prétexte d’étudier et de faire aboutir leurs
inventions, ils soutiraient des sommes im-
portantes à des inventeurs.
Des mandats d’àrrestation ont été lancés
contre Klostermann et sa maîtresse qui se
trouvent actuellement en Suisse.
Les escroqueries commues atteignent an
million de francs.
ÉBOULEMENT DANS UNE MINE
SAINT KÏIENNE. — Un ébouleuient s’est pro-
duit dans une mine à la Massardière près de
Terre-Noire.
Un ouvrier a été tué.
LES AVEUX D’UN DÉVOYÉ
M. Bérard, fils de l’amiral de ce nom, ar-
rê 6 pour avoir écoulé des pièces anglaises
qu il dorait, a déclaré qn’à la suite de cha-
grins, il s’était adonné à des stupéfiants qui
l’incitaient à commettre des délits.
L’inculpe sera soumis à un examen men-
tal.
L’ASSASSINAT DE M. CADIOU
BREST. — D’accord avec Me Henri Robert
qni est chargé de la détense de l’ingeoieur
Pierre, Me Feillard, avocat conseil, va faire
opposition à l’ordonnance du juge d’instruc-
tion Bidard de la Noê, rejetant la demande
de mise en liberté provisoire de l’ingénienr.
La Chambre des mises en accusation de la
Cour d’appel de Rennes devra statuer sur
cette opposition.
BREST. — La police de la brigade mobile
serait sur la trace de la personne mysté-
rieuse qui a adressé nne lettre anonyme an
docteur Paul avant la contre auptosie, indi-
quant au médecin de chercher dans la nu-
iflae du cadavre de M. Gadiou,
CONGRÈS DE CHEMINOTS
LE MANS.— Hier s’est ouvert le Congrès
des cheminots républicains.
M. Colas, président, a demandé la nationa-
lisation des chemins de ter.
- - TES JIMEMENïT ÉJl'ROUMANIE :
BUCAREST. — Le roi a ouvert hier la ses-
sion parlementaire au milieu des acclama-
tions. II a lu nn message dans lequel il
constate l’action bienfaisante de la pacifica-
tion de la Ronmarie. Il déclare que les be-
soins de i’armée nécessitent de nouvelles
améliorations.
LES DROITS DE PÉAGE
DANS LE CANAL DE PANAMA
WASHINGTON. — La Commission du com-
merce de la Chambre des représentants s’est
prononcée en faveur du projet abrogeant
l’exemption pour les cabotenrs de la marine
américaine des droits de péage dans le canal
de Panama.
■BBBBBBBBBBnBHSEaBBnBBanBSBBBBMHBnaBBBBn
BULLETIN_M1LITAIRE
Le Canon de campagne
à grande portée
Jusqu’à présent notre artillerie lourde de
campagne était dépourvue de canons à tir
rapide à grande portée. Grâce à l’activité de
la direction et de l’inspection technique de
l’artilieri8, cette lacune importante va être
enfin comblée.
Le Temps se dit en effet en mesure d’an-
noncer la mise en service très prochaine dn
canon de 105 long, modèle 1913. Le projet
de loi relatif à l’organisation de régiments
d’artillerie lourde vient à son lienre. 11 est
même urgent qu’il soit voté.
Le nouveau canon a été construit sur les
plans d’an materiel de 106ram. 7, étudié
pour la Russie. Ses principales qualités sont
donc, à très pen de choses près, celles de ce
dernier materiel.
Le canon de 105 modèle 1913 lance un pro-
jectile d’environ 16 kilos et demi à une vi-
tesse initiale de 570 mètres. Ces conditions
de tir lui assurent sous l'inclinaison maxi-
mum permise par l’affût, une portée nettement
supérieure à iO kilomètres.
Le matériel est à tir rapide, bien que le
projectile soit chargé avant la douille, à cau-
se du poids relativement grand.
Le pointage est obtenn an moyen d’one
lunette panoramique, grâce à laque le le
pointeur peut prendre, sans se retourner,
un point de mire en arrière quand l’hori-
zon est borné en avant par des crêtes de
bois, des villages, etc., derrière lesquels on
se masque aux vues de i ennemi.
L’aflût à bêche de crosse peut être pointé
en direction, une fois la bêche enfoncée
dans le sol, par conhssement sur l’essien
comme noire affût de 75.
Dans le tir, l’affût reste immobile ; c’est
le canon qui recule sur lui d’un peu plus
d un mètre, et est ramené à sa position
initiale par an récupérateur à air com-
primé.
Enfin les servants sont très bien abrités
par d’excellents boucliers.
Malgré tous ces perfectionnements et la
puissance élevée de la bouche à feu, le
poids de la pièce en batterie ne dépasse pas
2.300 kilos, et celai de la voiture attelée
2600.
Le matériel est d’ailleurs muni de brico-
les pour faciliter ses déplacements à bras
d’hommes.
Ce non vean canon peut être avantageuse-
ment comparé an canon allemand analogue
de 105.
ON TROUVE
JE PETIT HAVRE à Paris
i la LIBRAIRIE INTERNATIONALE
108, me SalnS-Lazape, 109
(Immeuble ée l'HOTEL TEHHIHHP
Le Rôle de la Mutualité
; Il faut revenir sur la belle manifestation
. mutualiste du Trocadéro. Le président de
i la République, M. Raymond Poincaré, et le
président de la Chambre, M. Paul Descha-
nel, en ont souligné la haute portée avec
autorité et éloquence. L’éloge qu’ils ont
fait de la Mutualité doit être répété partout
et à tous car il éveille les plus nobles ins-
tincts de générosité, tend à relever la di-
gnité humaine et incite à pratiquer la soli-
darité sociale.
Aucune occasion ne doit être négligée
quand il s’agit de faire de la propagande eu
faveur de la Mutualité. On ne soutiendra
jamais trop cette oeuvre créée, développée
et consolidée par l’initiative privée. Elle pro-
cure, sans humiliation, plus de sécurité à cha-
cun,donne le goûtde l’action et élargit l’hori-
zon des plus infortunés. Aussi les sociétés
qui se sont fondées pour grouper la foule des
adeptes représentent-elles dans l’Etat une
puissance colossale, qui grandit tous les
jours. « Mais, comme le disait M. Poincaré,
l’Etat sait qu’il n’a pas à les redouter. » Au
contraire t II sait qu’elles sont ses collabo-
ratrices et qu’étrangères aux luttes des
partis elles consacrent leur énergie à la
recherche persévérante du bien public.
Elles ont su, en effet, sans sortir du droit
chemin sur lequel elles progressent, ajou-
ter d’autres services à ceux qu’elles ren-
daient par leur fonctionnement et leur
objet même. Elles ont collaboré loyalement
à des oeuvres imbues du même souci de
bienfaisance sociale.
M. Paul Deschanel, parlant des voies ou-
vertes à leur activité, a rappelé fort à
propos les résultats dus à leur intervention
dans le grand débat engagé devant le pu-
blic et au Parlement sur les retraites ou-
vrières. Il a également indiqué quelles sont
les questions essentielles restées en sus-
pens.
Le contrôle auquel restent assujettis les
mutualistes ne les gênent certes pas. Us
savent qu’ils ont devant eux une Adminis-
tration admirablement probe qui est la
force de la France ; ils reconnaissent que
c’est dans leur propre intérêt qu’elle s’ef-
force, très légitùpement d’ailleurs, d'as-
treindre les nré.vAvània à co OIOSMU. «..»■ w :
Dituaes d ordre et de régularité qui la ca-
ractérise. Leurs sociétés, loin de se sous-
traire à cette tutelle nécessaire, y rendent
donc hommage et ne demandent qu’à s’y
soumettre.
Seulement, comme l’a fait remarquer M.
Deschanel, « elles ont poussé, si vous me
permettez l’expression, en quelque sorte à
travers les fentes d’une législation incom-
plète et vieillie ; elles ont grandi, par la
vaillance de quelques hommes, comme ces
belles forêts des continents neufs, sur les
terres vierges. Elles ne demandent pas
mieux que de tracer maintenant, à travers
ces belles forêts, des jardins à la française,
d’émonder çà et là leurs branches folies et
de se mettre à l’alignement ; mais encore
faut-il qu’on les y aide un peu ; encore
faut-il que, tout eu leur prodiguant les
bons conseils, on ne leur ôte pas en même
temps les moyens de les réaliser. »
C’est un voeu qui est cher aux mutua-
listes car, malgré toute sa vigilance, le lé-
gislateur n’a pu, à la suite de ses interven-
tions — le plus souvent sollicitées — éviter
de faire naître quelques embarras.
A propos des retraites ouvrières dont se
sont occupés ceux qui s’attachent à la dif-
fusion des assurances sociales, il a surgi
des difficultés portant sur les caisses auto-
nomes. L’administration des finances ba-
sant ses exigences sur une rédaction i m-
précise, refuse à ces caisses le taux accordé
aux sociétés pour leurs allocations.
« Et puis, a dit encore M. Deschanel, au
nom de la Fédération des sociétés de retraite,
la vieille conception du « fonds commun » de
1852 (époque où ce fonds était composé uni-
quement de ressources extraordinaires) en
consacre l’inaliénabilité. Or, on ne fait pas
des retraites avec des « intérêts », et le lé-
gislateur l’a si bien compris, qu’il a fondé
toutes les retraites ouvrières de 1910 sur
l’aliénation du capital. Remplissant la mê-
me fonction, nous demandons à jouir du
même régime. Et c’est pour cela que, d’ac-
cord avec MM. Puech et Jules Siegfried,
j’avais déposé notre proposition relative à
l’aliénabilité partielle du fonds commun. »
Cette initiative aura sans doute pour effet
de provoquer une solution favorable puis-
que le ministre du travail a lui-même dit
qu’il faut que le débat prenne fin et qu’un
accord sur ce point intervienne à brève
échéance.
Les mutualistes ont encore envisagé
dans quelles conditions ils pouvaient se-
conder la législation des habitations à bon '
marché. Certes les lois du 23 décembre i
1912 et du 21 mars 1913 leur en fournissent i
le moyen en leur permettant d’emprunter à 1
l'Etat des sommes de 2 0/0 pour les prêter '
ensuite, au taux de 2.25 0/0, à leurs socié- i
taires, mais un texte de loi de 1898 les oblige, <
pour consentir ces prêts, à réunir une as- J
semblée générale extraordinaire composée
de la moitié au moins des sociétaires. « C’est, :
a insisté M. Deschanel, une condition ir- <
réalisable pour les grandes Sociétés de re- !
traites dont les adhérents sont répartis sur
tous les points du pays ». De ce fait une i
demande d’abaissement du quorum doit être
formulée. ,
Le problème de l’assurance^iûvalidité Ji
' F3
sollicite également l’attention des mu-
tualistes. Mais c’est là une grosse question
exigeant des études approfondies avant
d’être mise au point. Un projet de loi ayant
été déposé par M. Henry Chéron, alors qu’il
était ministre du travail et de la Prévoyan-
ce sociale, le terrain de discussion est tout
trouvé et il n’eât pas douteux que les mu-
tualités s’appliqueront à organiser, dans
leur sphère, les services de l’assurance
contre l’invalidité,
Ils auront, c’est certain, de rudes obs-
tacles à abattre avant de continuer leur
marche en avant. Mais on peut avoir la con-
viction que, dans la mesure des possibili-
tés, l’Etat fera tout pour stimuler les con-
cours généreux qui s’offrent à IuL M. Poin-
caré en a donné la preuve eu assurant aux
propagandistes « la sincère gratitude du
gouvernement de la République ». Ces
paroles leur seront une juste récompense
et ils y puiseront de nouvelles forces pour
augmenter le nombre et l’efficacité des
bienfaits de la Mutualité.
H. HOLLAÊNDER,
ÉTRANGER
ITALIE
A la Recherche du Testament
du Cardinal Rampolla
Il y a quelques jours, la police de Rome
arrêtait Peppino, le valet de chambre de con-
fiance da défont cardinal Rampolla qui
s'était rendu coupable de vols d’objets appar-
tenant à son ancien maître. Celte arresta-
tion produisit nne grosse émotion, en raison
de la disparition du dernier testament da
cardinal, lequel testament on recherche en-
core.
Une perquisition opérée dans la cham-
bre de Peppino a donné des résultats inat-
tendus.
Des renseignements qui transpirent, il ré-
sulte eu effet que l’ancien valet de chambre
qui. quelques jours avant son arrestation,
déclarait ne pas avoir de quoi vivre, possé-
dait chez lui, en plus de 700 francs en or,
nne obligation de 1;000 francs à son nom qni
lui avait été donnée par an proche parent
dn cardinal, pins des documents qne le
magistrat estime particuliérement intéres-
sants.
LE PARLEMENT
Impressions de Sisnee
lM mu GOMUwrorajjn rAancuus*)
Paris, 6 mars.
Depuis qu’elle s’est attelée au budget, la
Chambre a supprimé les affectations spécia-
les qu’elle avait données à certaines séances
de chaque semaine. Elle n’a conservé que les
après-midi du vendredi, consacrées par le
règlement à la discussion des interpellations
et les matinées du même jour, réservées aux
lois sociales.
Ce matin, elle a mis le point final au pro-
jet d’organisation de l’enseignement profes-
sionnel agricole et abordé une autre ques-
tion, également fort intéressante, celle du
crédit au petit et au moyen commerce, à la
petite et à la moyenne industrie et aux asso-
ciations ouvrières de production, ques> >on
qui a fait l’objet d’une propostion de M.
Chaaiet, d’une autre de M. Jules Siegfried, et
d’un projet présenté par le gouvernement.
Seul, M. Chaaiet a parlé aujourd’hui.
Quand il eût terminé, l’horloge marquait
midi et ta suite du débat dut être renvoyée à
huitaine.
L’après-midi, c’est l'interpellation de M.
Lacour sur l’exploitation des lignes Sud-
Atlantique qui figurait au programme.
A diverses reprises déjà cette affaire est
venue devant la Chambre.
Il ÿ a peu de temps encore elle donnait
lieu à nne discussion extrêmement vive sou-
levée par M. Sembat. D’après les on-dit, le
débat d’aujourd’hui promettait d’être au
moins aussi agité, car on devait mettre per-
sonnellement en cause M. filiaux.
Il n’en a rien été M. Tournade a bien dit,
incidemment, qne la main do ministre des
finances n’était pas étrangère aux nouveaux
accords, mais cette allusion n’a pas été reie-
vee par M. Caiilanx.
L’interpellateur, M. Lacour,avait d’ailleurs
fait preuve d’une grande modération de
langage, se bornant à demander, en sa qua-
lité de membre de la Commission des postes,
pourquoi la Chambre n’a pas été appelée à
se prononcer sur les modifications apportées
au contrat primitif et les nouveaux accords
concins avec la Compagnie Transatlantique.
M. Ajam, sous-secretaire d’Etat de la ma-
rine marchande, a répondu que le gouver-
nement n’avait tait qu’user de son droit en
signant les nouveaux accords qui, seuls,
pouvaient assurer l’exploitation de lignes
dont l’abandon eut été faneste à notre com-
merce d’exportation.
La même thèse avait été défendue par M.
Chanot qui, élargissant le débat, s’était fait
IVloquent défenseur des inscrits maritimes,
des mécaniciens, dont la situation est si
digne d’intérêt et avait adjuré la Chambre
de prendre enfin les mesures nécessaires
pour détendre, pour développer cet orga-
nisme si important de la vie nationale qu’est
la marine marchande. .
De son côté, M. Joseph Thierry a pleine-
ment approuvé les nouveaux accords, dont
il a reconnu à la fois l’urgence et ta néces-
sité. La parole autorisée de l’ancien ministre
des travaux publics a été d'un grand poids
dans le débat et, après son intervention, on
fût certainement voté si les anciens sous-
secrétaires d’Etat, M. Chaumet et M. de Mou-
sie, n’avaient tenu à s’expliquer sur la part
qu’ils ont prise à cette affaire.
Quant à M. Sembat, qui s’est élevé contre
es subventions de l’Etat, telles qn’elles sont
données actuellement, son discours n’a fait 1
jue prolonger inutilement le débat. Depuis i
ongtemps la cause était entendue.
Au Luxembourg, on a volé les derniers 1
irticles du projet réglementant l’affichage
slecioral et abordé l’examen du projet rela- |
il à U surveillance des établissements de
fienfaisance privée.
Mardi, le Sénat remettra snr le tapis la
'éiorme électorale.
T. H.
Voir le compte rendu des débats parle-
ucataires eu 3* page,
ÉLECTION AU CONSEIL GÉNÉRAL
Scrutin du 15 Mars 1914
m wmrnm DP ~Ï CAITOI
CITOYENS,
Les dernières élections qui ont en lien dans notre 4e Canton ont clairement dé-
montré que la grande majorité des électeurs aurait souhaité •d'autres candidatures que
celles qui étaient présentées.
Jamais en effet le nombre des abstentions n’avait atteint dans notre canton une
pareille proportion 1
Aux élections an Conseil d’arrondissemnt dn 10 août dernier, sur 10,975 électeurs
inscrits, 3,59 fl ont voté et 9.40 41 se «ont absteniu.
Dimanche dernier encore, à l’élection municipale complémentaire de Graville, snr
4,003 inscrits il y a eu seulement 1,535 votants contre 2,468 abstentionnistes.
N’est-ce pas la preuve irréfutable que notre population laborieuse est lasse et
écoeurée d’une certaine politique, toute personnelle, qui n'a multiplié les belles
promesses que pour aboutir au pire gâchis ?
Le su ffrage universel nons a ainsi fait nn devoir de soumettre à vos suffrages une
candidature qni puisse enfin répondre aux voeux du corps électoral.
Sinon la situation eût été a pen près identique à celle en présence de laquelle vous
vous trouviez à l'élection cantonale d’août 1910 :
M. Lartigue est à nouveau le candidat du Parti Socialiste Unifié. Son programme
n’est donc pas le vôtre et il n’a pu il y a quelques mois recueillir un nombre de suffra-
ges relativement important que parce qu’il bénéficiait du discrédit (profond dans lequel
était déjà tombé son concurrent.
Deux frères ennemis, MM. Ch. Déltot et Raymond Fauvel se disputent l’héritage de
M. Valentino dont ils ont été tour à tour les auxiliaires et les adversaires.
A M. Déliot vous avez au mois d’août dernier signifié un congé formel : conseiller
d’arrondissement sortant, n’ayant qu’un concurrent socialiste il recueillait péniblement
au 2e tour 1.821 voix sur 10.975 inscrits T Porsqu’en dépit d’un tel verdict il
s’obstine encore, vous lui montrerez le 15 mars prochain que si son attitude et ses
amitiés politiques oût souvent varié, votre opinion à son égard n’a pas changé.
Quant à son allié d’hier et antagoniste d’aujourd’hui, M. le D' Raymond Fauvel,
il nous suffit d’ajouter que complètement étranger à notre 4e Canton, il n’est à aucun ti-
tre qualifié pour en devenir le représentant. \ .
En face de ces deux candidats, derniers continuateurs d’une politique brouil-
lonne dont les Républicains sincères et éclairés se sont successivement détournés, il
nous a paru nécessaire de présenter un candidat qui fût exempt des compromissions dont
ils sont entachés.
Les Comités de gauche de Graville et du Havre réunis ont à l’unanimité porté
leur croix sur le citoyen Debreuille ; loin d’avoir comme tant d’autres sollicité cette
candidature, Debreuille ne l’a acceptée que sur les instances pressantes et réitérées de
ses amis républicains qui lui ont montré que c’était pour lui le devoir.
Le citoyen G. UIÏ,»,E, ancien conseiller municipal de Graville,
établi commerçant en cette ville depuis bientôt 18 années, vivant au centre
—A—-.*». ......... Jwvla.rJjinart d’an Ira VAllg Pt estimé H P. tons CeUX QUi le COU— _
naissent, sans distinction de parti.
Homme sérieux et probe, consciencieux et travailleur, il n’a rien de ces politi-
ciens de métier qui ne vous demandent un mandat électif que pour s’en faire uu marche-
pied.
Démocrate de coeur, il sera, pour les modestes travailleurs de toutes catégories,* un
ami désintéressé et un défenseur dévoué, — soucieux de les servir et non de s’en
servir.
Républicain convaincu et militant, Debreuille qui, lui, n’a jamais dévié du droit
chemin/estime que la première préoccupation de tout Républicain digne de ce nom doit
être de concourir à l’amélioration réelle et vraiment pratique du sort de ces classes labo-
rieuses si éprouvées actuellement par la crise de la vie chère.
Indépendant de toutes les coteries, adversaire de toutes les agitations stériles>
Debreuille veut l’union et la concorde de tous les bons citoyens, sous l’égide de la Ré-
publique, en vue de la réalisation des réformes économiques et sociales dont a besoin le
monde du travail.
ÉLECTEURS,
Le programme du Républicain irréprochable qu’est le citoyen Debreuille est
celui de la majorité d’entre vous.
Sa personnalité vous est connue ; il n’aura pas besoin d’aller quémander des
suffrages de porte en porte ni d’ajouter encore de nouveaux discours à tous ceux dont
les beaux parleurs ont comblé à l’excès notre 4« Canton.
Sans vaines déclamations nous faisons simplement appel à votre clairvoyance et
à votre bon sens.
Voulez-vous, pour défendre vos intérêts et vos idées, un des vôtres,
qui reste au milieu de vous, qui soit toujours prêt à entendre vos justes
doléances et vos légitimes revendications ?
Voulez-vous un représentant qui soit vraiment digne de votre con-
fiance, qui fasse au Conseil général moins de bruit que de besogne utile
et sérieuse ?
Allez au scrutin du 15 mars prochain, pour affirmer votre volonté par votre bul-
letin de vote en faisant triompher dès le 1er tour la candidature républicaine de
Gr. DEBREUILLE
Vive la République ! Vive le 4e Canton du Havre ! Vive Graville-Sainte-Honorine !
Union des Gauches des Six Gantons du Havre
(Sections du 4e Canton et de Graville-Sainte-Honorine)
Comité Républicain Radical et Radical-
Socialiste de Graville-Sainte-Honorine
Le Comité Républicain Radical et Radi-
cal-Socialiste de Graville-Sainte-Honorine
a voté, dans sa dernière séance, l’ordre du
jour suivant, acclamant la candidature G.
Debreuille aux élections du Conseil Gé-
néral :
« Le Comité Républicain Radical et Radi-
cal-Socialiste de Graville-Sainte-Honorine,
résolu à défendre énergiquement les inté-
rêts du 4e canton, ainsi que les idées répu-
blicaines laïques et démocratiques, décide
à l’unanimité d’offrir la candidature pour le
Conseil général au citoyen G. Debreuille,
pharmacien, membre de la Commission Sa-
nitaire de l’arrondissement du Havre, an-
cien conseiller municipal, dont il s’engage
à assurer le succès au scrutin du 15 mars
prochain.
» il se sépare aux cris de : Vive la Répu-
blique laïque, démocratique et sociale I
» Vive le 4® Canton I
» Vive Graville-Sainte-Honorine t »
Réunion Electorale
M. le docteur Raymond Fauvel, candidat
radical-socialiste an Conseil général, dans
le 4» canton du Havre, avait organisé hier
soir une réunion publique et contradictoire
qui s’est tenue dans la salle du premier
étage du Cercle Franklin. La salle était com-
ble. Or M. le docteur Raymond Fauvel accom-
plissait ainsi ses débuts, an Havre du moins,
dans la carrière politique. Iis ne furent pas
heureux, puisqu’il a réussi seulement à faire
voter un ordre du jour en faveur.. .de son
concurrent socialiste unifié, le citoyen Lar-
tigue.
Le bureau àyant été éln par l’assemblée,
Bt composé des citoyens Le Bosquin, pré-
iident ; Lechelle et Costil, assesseurs, la pa-
role fut donnée au citoyen Raymond
fauvel.
Le citoyen Fanvel rappelle d’abord qne
ion père le docteur S. Fauvel fut, pendant
ie longues années, conseiller général du
t» Canton. Lorsque ie docteur Valentino se
irésenta pour iui succéder, comme il parais-
lait devoir réunir sur son nom tous les ré-
mblicains, ie docteur Raymond Fauvel s’ef-
faça et voulut demeurer simple combattant
lans le parti radical-socialiste.
Il se présente aujourd'hui parce qu’il est
l’une nuance pins accentuée que le citoyen
)àliot, également candidat radical-socialiste,
lyant en outçe devant lui, comme adver-
isiies, les citoyens Debreuille, candidat ré-
tu blicain de gauche et le citoyen Lartigue,
iocia liste unifié.
Après ra court préambule, l’orateur abord*
Adminislralenr - Délégué - Gérant
O. RANDOLET
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ÉLECTION Aü CONSEIL GÉNÉRAL DU 4“ CANTON
Scrutin du Dimanche 15 Mars 1914
UNION DES GAUCHES DES 6 CANTONS DU HAVRE
(Sections du 4e Canton et de Graville-Sainte-Honorine)
G DEBREUILLE
Ancien Conseiller Municipal de ‘Gravide
Membre de la Commission Sanitaire de l’Arrondissement du Havre
CANDIDAT RÉPUBLICAIN DE GAUCHE
Dernière Heure §
PARIS, TROIS HEURES MATIN
f • • • • • • ■
DÉPÊCHES COMMERCIALES
METAUX
' LONDRES, 6 Mars, Déptche de 4 h. 30
TON COURS HAUSSR BAISSE
CUIVRE
Comptant.., cal;ne 164 B/- -/- S/6
3 mois ! 164 tt/6 -/- 2/6
ETAIN
Comptant . £ 172 17/6 -/- 22/6
3 mois irrégul. 1174 î/8 37,#
FER
Comptant ..ï ca,m0 £80/6 -/-
8 mois.... ) £81/1 % -/- -/-
Prix comparés aveo ceux de la deuxième Bourse
du 6 mars ini.
NEW-YORK, 6 MARS
Cotons a mars, inchangé ; mai, baisse
T pouna ; juillet, baisse 9 points ; octobre,
baisse 6 points. — Calme.
Cafés t baisse 7 à 9 points.
NEW-YORK, 0 MARS
. H ion matin
Cuivre Standard disp. 13 75 13 87
— avril 13 75 13 87
Ainalgamat. Cop,.. 72 3/4 74 »/»
Fer 15 — iS —
CHICAGO, 0 MARS
c. i»r .OIÎR c. PRRCBD
Blé snr Mai 93 t g 92 3 4
- Juillet.... 88 1/8 87 7/8
Maïs sur Mai 67 »/» 66 3 4
— juillet....' 66 1/8 66 ( 8
Saindoux sur. Mai....... 10 80 10 70
- Juillet.... 11 02 10 37
A L’ÉLYSÉE
Le président de ta République a reçu hier
Que délégation venue l’inviter à faire un
voyage dans les Alpes, an cours de cet été.
M. Poincaré a accepté de faire ce voyage
eu mois d’août, à son retour de Russie.
LE GÉNÉRAL LYAUTEY~A MADRID"
Le président du Conseil, M. Dato, a an-
noncé que ie général Lyautey arrivera à
Madrid landi prochain et que le haut-com-
missaire espagnol au Maroc, ie général Ma-
rina, ira également à Madrid pour conférer
avec iui.
M. D4o a ajouté textuellement : « Ces
conférences tendront à resserer les rap-
ports entre les deux peuples chargés d’une
action commune an Maroc et à établir un
contact et nn appui réciproques entre les
deux armées qui ont pour mission de dé-
fendre la cause de la civilisation et du pro-
grès ».
D’autre part, le roi Alphonse XIII a invité
le général Lyautey à rester à Madrid jusqu’à
la fin de la semaine pour assister à la céré-
monie dé prestation au serment an drapeau
par les recrues, qui doit avoir lieu à Madrid,
samedi 14.
LES SOCIALISTES UNIFIÉS ET LA R.P.
Les socialistes unifies se sont réunis hier
dans la journée, en vue d’apposer la signa-
ture des membres dn Groupe sur le mani-
feste du Groupe de la R. P.
Plusieurs membres du Parti unifié ont fait
des objections à propos de cette signature.
Finalement, la majorité l’a emporté et ie
manifeste a été signé par tous les membres
du Parti.
Toutefois, il a été convenu qu’on publie-
rait an autre manifeste pour expliquer pour-
quoi le Groupe plaçait au second pian la
R P. et au premier plan le retour à la loi
militaire de deux ans.
UNE AFFAIRE D’ESCROQUERIE
M. Paru, commissaire de police, a arrêté
les nommés Baumann et Hoilenger, diri-
geant à Paris, pour le compte d’un certain
Klostermanu et sa maîtresse Mlle Deckerer,
une entreprise an moyen de laquelle, sous
prétexte d’étudier et de faire aboutir leurs
inventions, ils soutiraient des sommes im-
portantes à des inventeurs.
Des mandats d’àrrestation ont été lancés
contre Klostermann et sa maîtresse qui se
trouvent actuellement en Suisse.
Les escroqueries commues atteignent an
million de francs.
ÉBOULEMENT DANS UNE MINE
SAINT KÏIENNE. — Un ébouleuient s’est pro-
duit dans une mine à la Massardière près de
Terre-Noire.
Un ouvrier a été tué.
LES AVEUX D’UN DÉVOYÉ
M. Bérard, fils de l’amiral de ce nom, ar-
rê 6 pour avoir écoulé des pièces anglaises
qu il dorait, a déclaré qn’à la suite de cha-
grins, il s’était adonné à des stupéfiants qui
l’incitaient à commettre des délits.
L’inculpe sera soumis à un examen men-
tal.
L’ASSASSINAT DE M. CADIOU
BREST. — D’accord avec Me Henri Robert
qni est chargé de la détense de l’ingeoieur
Pierre, Me Feillard, avocat conseil, va faire
opposition à l’ordonnance du juge d’instruc-
tion Bidard de la Noê, rejetant la demande
de mise en liberté provisoire de l’ingénienr.
La Chambre des mises en accusation de la
Cour d’appel de Rennes devra statuer sur
cette opposition.
BREST. — La police de la brigade mobile
serait sur la trace de la personne mysté-
rieuse qui a adressé nne lettre anonyme an
docteur Paul avant la contre auptosie, indi-
quant au médecin de chercher dans la nu-
iflae du cadavre de M. Gadiou,
CONGRÈS DE CHEMINOTS
LE MANS.— Hier s’est ouvert le Congrès
des cheminots républicains.
M. Colas, président, a demandé la nationa-
lisation des chemins de ter.
- - TES JIMEMENïT ÉJl'ROUMANIE :
BUCAREST. — Le roi a ouvert hier la ses-
sion parlementaire au milieu des acclama-
tions. II a lu nn message dans lequel il
constate l’action bienfaisante de la pacifica-
tion de la Ronmarie. Il déclare que les be-
soins de i’armée nécessitent de nouvelles
améliorations.
LES DROITS DE PÉAGE
DANS LE CANAL DE PANAMA
WASHINGTON. — La Commission du com-
merce de la Chambre des représentants s’est
prononcée en faveur du projet abrogeant
l’exemption pour les cabotenrs de la marine
américaine des droits de péage dans le canal
de Panama.
■BBBBBBBBBBnBHSEaBBnBBanBSBBBBMHBnaBBBBn
BULLETIN_M1LITAIRE
Le Canon de campagne
à grande portée
Jusqu’à présent notre artillerie lourde de
campagne était dépourvue de canons à tir
rapide à grande portée. Grâce à l’activité de
la direction et de l’inspection technique de
l’artilieri8, cette lacune importante va être
enfin comblée.
Le Temps se dit en effet en mesure d’an-
noncer la mise en service très prochaine dn
canon de 105 long, modèle 1913. Le projet
de loi relatif à l’organisation de régiments
d’artillerie lourde vient à son lienre. 11 est
même urgent qu’il soit voté.
Le nouveau canon a été construit sur les
plans d’an materiel de 106ram. 7, étudié
pour la Russie. Ses principales qualités sont
donc, à très pen de choses près, celles de ce
dernier materiel.
Le canon de 105 modèle 1913 lance un pro-
jectile d’environ 16 kilos et demi à une vi-
tesse initiale de 570 mètres. Ces conditions
de tir lui assurent sous l'inclinaison maxi-
mum permise par l’affût, une portée nettement
supérieure à iO kilomètres.
Le matériel est à tir rapide, bien que le
projectile soit chargé avant la douille, à cau-
se du poids relativement grand.
Le pointage est obtenn an moyen d’one
lunette panoramique, grâce à laque le le
pointeur peut prendre, sans se retourner,
un point de mire en arrière quand l’hori-
zon est borné en avant par des crêtes de
bois, des villages, etc., derrière lesquels on
se masque aux vues de i ennemi.
L’aflût à bêche de crosse peut être pointé
en direction, une fois la bêche enfoncée
dans le sol, par conhssement sur l’essien
comme noire affût de 75.
Dans le tir, l’affût reste immobile ; c’est
le canon qui recule sur lui d’un peu plus
d un mètre, et est ramené à sa position
initiale par an récupérateur à air com-
primé.
Enfin les servants sont très bien abrités
par d’excellents boucliers.
Malgré tous ces perfectionnements et la
puissance élevée de la bouche à feu, le
poids de la pièce en batterie ne dépasse pas
2.300 kilos, et celai de la voiture attelée
2600.
Le matériel est d’ailleurs muni de brico-
les pour faciliter ses déplacements à bras
d’hommes.
Ce non vean canon peut être avantageuse-
ment comparé an canon allemand analogue
de 105.
ON TROUVE
JE PETIT HAVRE à Paris
i la LIBRAIRIE INTERNATIONALE
108, me SalnS-Lazape, 109
(Immeuble ée l'HOTEL TEHHIHHP
Le Rôle de la Mutualité
; Il faut revenir sur la belle manifestation
. mutualiste du Trocadéro. Le président de
i la République, M. Raymond Poincaré, et le
président de la Chambre, M. Paul Descha-
nel, en ont souligné la haute portée avec
autorité et éloquence. L’éloge qu’ils ont
fait de la Mutualité doit être répété partout
et à tous car il éveille les plus nobles ins-
tincts de générosité, tend à relever la di-
gnité humaine et incite à pratiquer la soli-
darité sociale.
Aucune occasion ne doit être négligée
quand il s’agit de faire de la propagande eu
faveur de la Mutualité. On ne soutiendra
jamais trop cette oeuvre créée, développée
et consolidée par l’initiative privée. Elle pro-
cure, sans humiliation, plus de sécurité à cha-
cun,donne le goûtde l’action et élargit l’hori-
zon des plus infortunés. Aussi les sociétés
qui se sont fondées pour grouper la foule des
adeptes représentent-elles dans l’Etat une
puissance colossale, qui grandit tous les
jours. « Mais, comme le disait M. Poincaré,
l’Etat sait qu’il n’a pas à les redouter. » Au
contraire t II sait qu’elles sont ses collabo-
ratrices et qu’étrangères aux luttes des
partis elles consacrent leur énergie à la
recherche persévérante du bien public.
Elles ont su, en effet, sans sortir du droit
chemin sur lequel elles progressent, ajou-
ter d’autres services à ceux qu’elles ren-
daient par leur fonctionnement et leur
objet même. Elles ont collaboré loyalement
à des oeuvres imbues du même souci de
bienfaisance sociale.
M. Paul Deschanel, parlant des voies ou-
vertes à leur activité, a rappelé fort à
propos les résultats dus à leur intervention
dans le grand débat engagé devant le pu-
blic et au Parlement sur les retraites ou-
vrières. Il a également indiqué quelles sont
les questions essentielles restées en sus-
pens.
Le contrôle auquel restent assujettis les
mutualistes ne les gênent certes pas. Us
savent qu’ils ont devant eux une Adminis-
tration admirablement probe qui est la
force de la France ; ils reconnaissent que
c’est dans leur propre intérêt qu’elle s’ef-
force, très légitùpement d’ailleurs, d'as-
treindre les nré.vAvània à co OIOSMU. «..»■ w :
Dituaes d ordre et de régularité qui la ca-
ractérise. Leurs sociétés, loin de se sous-
traire à cette tutelle nécessaire, y rendent
donc hommage et ne demandent qu’à s’y
soumettre.
Seulement, comme l’a fait remarquer M.
Deschanel, « elles ont poussé, si vous me
permettez l’expression, en quelque sorte à
travers les fentes d’une législation incom-
plète et vieillie ; elles ont grandi, par la
vaillance de quelques hommes, comme ces
belles forêts des continents neufs, sur les
terres vierges. Elles ne demandent pas
mieux que de tracer maintenant, à travers
ces belles forêts, des jardins à la française,
d’émonder çà et là leurs branches folies et
de se mettre à l’alignement ; mais encore
faut-il qu’on les y aide un peu ; encore
faut-il que, tout eu leur prodiguant les
bons conseils, on ne leur ôte pas en même
temps les moyens de les réaliser. »
C’est un voeu qui est cher aux mutua-
listes car, malgré toute sa vigilance, le lé-
gislateur n’a pu, à la suite de ses interven-
tions — le plus souvent sollicitées — éviter
de faire naître quelques embarras.
A propos des retraites ouvrières dont se
sont occupés ceux qui s’attachent à la dif-
fusion des assurances sociales, il a surgi
des difficultés portant sur les caisses auto-
nomes. L’administration des finances ba-
sant ses exigences sur une rédaction i m-
précise, refuse à ces caisses le taux accordé
aux sociétés pour leurs allocations.
« Et puis, a dit encore M. Deschanel, au
nom de la Fédération des sociétés de retraite,
la vieille conception du « fonds commun » de
1852 (époque où ce fonds était composé uni-
quement de ressources extraordinaires) en
consacre l’inaliénabilité. Or, on ne fait pas
des retraites avec des « intérêts », et le lé-
gislateur l’a si bien compris, qu’il a fondé
toutes les retraites ouvrières de 1910 sur
l’aliénation du capital. Remplissant la mê-
me fonction, nous demandons à jouir du
même régime. Et c’est pour cela que, d’ac-
cord avec MM. Puech et Jules Siegfried,
j’avais déposé notre proposition relative à
l’aliénabilité partielle du fonds commun. »
Cette initiative aura sans doute pour effet
de provoquer une solution favorable puis-
que le ministre du travail a lui-même dit
qu’il faut que le débat prenne fin et qu’un
accord sur ce point intervienne à brève
échéance.
Les mutualistes ont encore envisagé
dans quelles conditions ils pouvaient se-
conder la législation des habitations à bon '
marché. Certes les lois du 23 décembre i
1912 et du 21 mars 1913 leur en fournissent i
le moyen en leur permettant d’emprunter à 1
l'Etat des sommes de 2 0/0 pour les prêter '
ensuite, au taux de 2.25 0/0, à leurs socié- i
taires, mais un texte de loi de 1898 les oblige, <
pour consentir ces prêts, à réunir une as- J
semblée générale extraordinaire composée
de la moitié au moins des sociétaires. « C’est, :
a insisté M. Deschanel, une condition ir- <
réalisable pour les grandes Sociétés de re- !
traites dont les adhérents sont répartis sur
tous les points du pays ». De ce fait une i
demande d’abaissement du quorum doit être
formulée. ,
Le problème de l’assurance^iûvalidité Ji
' F3
sollicite également l’attention des mu-
tualistes. Mais c’est là une grosse question
exigeant des études approfondies avant
d’être mise au point. Un projet de loi ayant
été déposé par M. Henry Chéron, alors qu’il
était ministre du travail et de la Prévoyan-
ce sociale, le terrain de discussion est tout
trouvé et il n’eât pas douteux que les mu-
tualités s’appliqueront à organiser, dans
leur sphère, les services de l’assurance
contre l’invalidité,
Ils auront, c’est certain, de rudes obs-
tacles à abattre avant de continuer leur
marche en avant. Mais on peut avoir la con-
viction que, dans la mesure des possibili-
tés, l’Etat fera tout pour stimuler les con-
cours généreux qui s’offrent à IuL M. Poin-
caré en a donné la preuve eu assurant aux
propagandistes « la sincère gratitude du
gouvernement de la République ». Ces
paroles leur seront une juste récompense
et ils y puiseront de nouvelles forces pour
augmenter le nombre et l’efficacité des
bienfaits de la Mutualité.
H. HOLLAÊNDER,
ÉTRANGER
ITALIE
A la Recherche du Testament
du Cardinal Rampolla
Il y a quelques jours, la police de Rome
arrêtait Peppino, le valet de chambre de con-
fiance da défont cardinal Rampolla qui
s'était rendu coupable de vols d’objets appar-
tenant à son ancien maître. Celte arresta-
tion produisit nne grosse émotion, en raison
de la disparition du dernier testament da
cardinal, lequel testament on recherche en-
core.
Une perquisition opérée dans la cham-
bre de Peppino a donné des résultats inat-
tendus.
Des renseignements qui transpirent, il ré-
sulte eu effet que l’ancien valet de chambre
qui. quelques jours avant son arrestation,
déclarait ne pas avoir de quoi vivre, possé-
dait chez lui, en plus de 700 francs en or,
nne obligation de 1;000 francs à son nom qni
lui avait été donnée par an proche parent
dn cardinal, pins des documents qne le
magistrat estime particuliérement intéres-
sants.
LE PARLEMENT
Impressions de Sisnee
lM mu GOMUwrorajjn rAancuus*)
Paris, 6 mars.
Depuis qu’elle s’est attelée au budget, la
Chambre a supprimé les affectations spécia-
les qu’elle avait données à certaines séances
de chaque semaine. Elle n’a conservé que les
après-midi du vendredi, consacrées par le
règlement à la discussion des interpellations
et les matinées du même jour, réservées aux
lois sociales.
Ce matin, elle a mis le point final au pro-
jet d’organisation de l’enseignement profes-
sionnel agricole et abordé une autre ques-
tion, également fort intéressante, celle du
crédit au petit et au moyen commerce, à la
petite et à la moyenne industrie et aux asso-
ciations ouvrières de production, ques> >on
qui a fait l’objet d’une propostion de M.
Chaaiet, d’une autre de M. Jules Siegfried, et
d’un projet présenté par le gouvernement.
Seul, M. Chaaiet a parlé aujourd’hui.
Quand il eût terminé, l’horloge marquait
midi et ta suite du débat dut être renvoyée à
huitaine.
L’après-midi, c’est l'interpellation de M.
Lacour sur l’exploitation des lignes Sud-
Atlantique qui figurait au programme.
A diverses reprises déjà cette affaire est
venue devant la Chambre.
Il ÿ a peu de temps encore elle donnait
lieu à nne discussion extrêmement vive sou-
levée par M. Sembat. D’après les on-dit, le
débat d’aujourd’hui promettait d’être au
moins aussi agité, car on devait mettre per-
sonnellement en cause M. filiaux.
Il n’en a rien été M. Tournade a bien dit,
incidemment, qne la main do ministre des
finances n’était pas étrangère aux nouveaux
accords, mais cette allusion n’a pas été reie-
vee par M. Caiilanx.
L’interpellateur, M. Lacour,avait d’ailleurs
fait preuve d’une grande modération de
langage, se bornant à demander, en sa qua-
lité de membre de la Commission des postes,
pourquoi la Chambre n’a pas été appelée à
se prononcer sur les modifications apportées
au contrat primitif et les nouveaux accords
concins avec la Compagnie Transatlantique.
M. Ajam, sous-secretaire d’Etat de la ma-
rine marchande, a répondu que le gouver-
nement n’avait tait qu’user de son droit en
signant les nouveaux accords qui, seuls,
pouvaient assurer l’exploitation de lignes
dont l’abandon eut été faneste à notre com-
merce d’exportation.
La même thèse avait été défendue par M.
Chanot qui, élargissant le débat, s’était fait
IVloquent défenseur des inscrits maritimes,
des mécaniciens, dont la situation est si
digne d’intérêt et avait adjuré la Chambre
de prendre enfin les mesures nécessaires
pour détendre, pour développer cet orga-
nisme si important de la vie nationale qu’est
la marine marchande. .
De son côté, M. Joseph Thierry a pleine-
ment approuvé les nouveaux accords, dont
il a reconnu à la fois l’urgence et ta néces-
sité. La parole autorisée de l’ancien ministre
des travaux publics a été d'un grand poids
dans le débat et, après son intervention, on
fût certainement voté si les anciens sous-
secrétaires d’Etat, M. Chaumet et M. de Mou-
sie, n’avaient tenu à s’expliquer sur la part
qu’ils ont prise à cette affaire.
Quant à M. Sembat, qui s’est élevé contre
es subventions de l’Etat, telles qn’elles sont
données actuellement, son discours n’a fait 1
jue prolonger inutilement le débat. Depuis i
ongtemps la cause était entendue.
Au Luxembourg, on a volé les derniers 1
irticles du projet réglementant l’affichage
slecioral et abordé l’examen du projet rela- |
il à U surveillance des établissements de
fienfaisance privée.
Mardi, le Sénat remettra snr le tapis la
'éiorme électorale.
T. H.
Voir le compte rendu des débats parle-
ucataires eu 3* page,
ÉLECTION AU CONSEIL GÉNÉRAL
Scrutin du 15 Mars 1914
m wmrnm DP ~Ï CAITOI
CITOYENS,
Les dernières élections qui ont en lien dans notre 4e Canton ont clairement dé-
montré que la grande majorité des électeurs aurait souhaité •d'autres candidatures que
celles qui étaient présentées.
Jamais en effet le nombre des abstentions n’avait atteint dans notre canton une
pareille proportion 1
Aux élections an Conseil d’arrondissemnt dn 10 août dernier, sur 10,975 électeurs
inscrits, 3,59 fl ont voté et 9.40 41 se «ont absteniu.
Dimanche dernier encore, à l’élection municipale complémentaire de Graville, snr
4,003 inscrits il y a eu seulement 1,535 votants contre 2,468 abstentionnistes.
N’est-ce pas la preuve irréfutable que notre population laborieuse est lasse et
écoeurée d’une certaine politique, toute personnelle, qui n'a multiplié les belles
promesses que pour aboutir au pire gâchis ?
Le su ffrage universel nons a ainsi fait nn devoir de soumettre à vos suffrages une
candidature qni puisse enfin répondre aux voeux du corps électoral.
Sinon la situation eût été a pen près identique à celle en présence de laquelle vous
vous trouviez à l'élection cantonale d’août 1910 :
M. Lartigue est à nouveau le candidat du Parti Socialiste Unifié. Son programme
n’est donc pas le vôtre et il n’a pu il y a quelques mois recueillir un nombre de suffra-
ges relativement important que parce qu’il bénéficiait du discrédit (profond dans lequel
était déjà tombé son concurrent.
Deux frères ennemis, MM. Ch. Déltot et Raymond Fauvel se disputent l’héritage de
M. Valentino dont ils ont été tour à tour les auxiliaires et les adversaires.
A M. Déliot vous avez au mois d’août dernier signifié un congé formel : conseiller
d’arrondissement sortant, n’ayant qu’un concurrent socialiste il recueillait péniblement
au 2e tour 1.821 voix sur 10.975 inscrits T Porsqu’en dépit d’un tel verdict il
s’obstine encore, vous lui montrerez le 15 mars prochain que si son attitude et ses
amitiés politiques oût souvent varié, votre opinion à son égard n’a pas changé.
Quant à son allié d’hier et antagoniste d’aujourd’hui, M. le D' Raymond Fauvel,
il nous suffit d’ajouter que complètement étranger à notre 4e Canton, il n’est à aucun ti-
tre qualifié pour en devenir le représentant. \ .
En face de ces deux candidats, derniers continuateurs d’une politique brouil-
lonne dont les Républicains sincères et éclairés se sont successivement détournés, il
nous a paru nécessaire de présenter un candidat qui fût exempt des compromissions dont
ils sont entachés.
Les Comités de gauche de Graville et du Havre réunis ont à l’unanimité porté
leur croix sur le citoyen Debreuille ; loin d’avoir comme tant d’autres sollicité cette
candidature, Debreuille ne l’a acceptée que sur les instances pressantes et réitérées de
ses amis républicains qui lui ont montré que c’était pour lui le devoir.
Le citoyen G. UIÏ,»,E, ancien conseiller municipal de Graville,
établi commerçant en cette ville depuis bientôt 18 années, vivant au centre
—A—-.*». ......... Jwvla.rJjinart d’an Ira VAllg Pt estimé H P. tons CeUX QUi le COU— _
naissent, sans distinction de parti.
Homme sérieux et probe, consciencieux et travailleur, il n’a rien de ces politi-
ciens de métier qui ne vous demandent un mandat électif que pour s’en faire uu marche-
pied.
Démocrate de coeur, il sera, pour les modestes travailleurs de toutes catégories,* un
ami désintéressé et un défenseur dévoué, — soucieux de les servir et non de s’en
servir.
Républicain convaincu et militant, Debreuille qui, lui, n’a jamais dévié du droit
chemin/estime que la première préoccupation de tout Républicain digne de ce nom doit
être de concourir à l’amélioration réelle et vraiment pratique du sort de ces classes labo-
rieuses si éprouvées actuellement par la crise de la vie chère.
Indépendant de toutes les coteries, adversaire de toutes les agitations stériles>
Debreuille veut l’union et la concorde de tous les bons citoyens, sous l’égide de la Ré-
publique, en vue de la réalisation des réformes économiques et sociales dont a besoin le
monde du travail.
ÉLECTEURS,
Le programme du Républicain irréprochable qu’est le citoyen Debreuille est
celui de la majorité d’entre vous.
Sa personnalité vous est connue ; il n’aura pas besoin d’aller quémander des
suffrages de porte en porte ni d’ajouter encore de nouveaux discours à tous ceux dont
les beaux parleurs ont comblé à l’excès notre 4« Canton.
Sans vaines déclamations nous faisons simplement appel à votre clairvoyance et
à votre bon sens.
Voulez-vous, pour défendre vos intérêts et vos idées, un des vôtres,
qui reste au milieu de vous, qui soit toujours prêt à entendre vos justes
doléances et vos légitimes revendications ?
Voulez-vous un représentant qui soit vraiment digne de votre con-
fiance, qui fasse au Conseil général moins de bruit que de besogne utile
et sérieuse ?
Allez au scrutin du 15 mars prochain, pour affirmer votre volonté par votre bul-
letin de vote en faisant triompher dès le 1er tour la candidature républicaine de
Gr. DEBREUILLE
Vive la République ! Vive le 4e Canton du Havre ! Vive Graville-Sainte-Honorine !
Union des Gauches des Six Gantons du Havre
(Sections du 4e Canton et de Graville-Sainte-Honorine)
Comité Républicain Radical et Radical-
Socialiste de Graville-Sainte-Honorine
Le Comité Républicain Radical et Radi-
cal-Socialiste de Graville-Sainte-Honorine
a voté, dans sa dernière séance, l’ordre du
jour suivant, acclamant la candidature G.
Debreuille aux élections du Conseil Gé-
néral :
« Le Comité Républicain Radical et Radi-
cal-Socialiste de Graville-Sainte-Honorine,
résolu à défendre énergiquement les inté-
rêts du 4e canton, ainsi que les idées répu-
blicaines laïques et démocratiques, décide
à l’unanimité d’offrir la candidature pour le
Conseil général au citoyen G. Debreuille,
pharmacien, membre de la Commission Sa-
nitaire de l’arrondissement du Havre, an-
cien conseiller municipal, dont il s’engage
à assurer le succès au scrutin du 15 mars
prochain.
» il se sépare aux cris de : Vive la Répu-
blique laïque, démocratique et sociale I
» Vive le 4® Canton I
» Vive Graville-Sainte-Honorine t »
Réunion Electorale
M. le docteur Raymond Fauvel, candidat
radical-socialiste an Conseil général, dans
le 4» canton du Havre, avait organisé hier
soir une réunion publique et contradictoire
qui s’est tenue dans la salle du premier
étage du Cercle Franklin. La salle était com-
ble. Or M. le docteur Raymond Fauvel accom-
plissait ainsi ses débuts, an Havre du moins,
dans la carrière politique. Iis ne furent pas
heureux, puisqu’il a réussi seulement à faire
voter un ordre du jour en faveur.. .de son
concurrent socialiste unifié, le citoyen Lar-
tigue.
Le bureau àyant été éln par l’assemblée,
Bt composé des citoyens Le Bosquin, pré-
iident ; Lechelle et Costil, assesseurs, la pa-
role fut donnée au citoyen Raymond
fauvel.
Le citoyen Fanvel rappelle d’abord qne
ion père le docteur S. Fauvel fut, pendant
ie longues années, conseiller général du
t» Canton. Lorsque ie docteur Valentino se
irésenta pour iui succéder, comme il parais-
lait devoir réunir sur son nom tous les ré-
mblicains, ie docteur Raymond Fauvel s’ef-
faça et voulut demeurer simple combattant
lans le parti radical-socialiste.
Il se présente aujourd'hui parce qu’il est
l’une nuance pins accentuée que le citoyen
)àliot, également candidat radical-socialiste,
lyant en outçe devant lui, comme adver-
isiies, les citoyens Debreuille, candidat ré-
tu blicain de gauche et le citoyen Lartigue,
iocia liste unifié.
Après ra court préambule, l’orateur abord*
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