Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1913-09-14
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 14 septembre 1913 14 septembre 1913
Description : 1913/09/14 (A33,N11749). 1913/09/14 (A33,N11749).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t526378277
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
33“ Année
N* 11,749
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oargscsnenescne
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EDWION DU MATIN
5 Centimes
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Dimanche 14 Septembre 1943
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ELECTION SENATORIALE
du 21 Septembre 19A:
H. le Docteur BEAL
Conse ille r Général d'Argueil
Secrétaire d u Conseil Général
CANDIDAT DES RÉPUBLICAINS DE GAUCHE
Paris, trois heures matin
DÉPÊCHES COMMERCIALES
NEW-YORK, 13 SEPTEMBRE
Cotons : octobre, hausse 11 points ; dé-
zembre, hausse 13 points ; janvier, hausse
13 points ; mars, hausse 41 points.
Cafés t baisse 3 points à hausse 3 points.
NEW-YORK, 13 SEPTEMBRE
Cuivre Standard disp.
— novembre ....
Amalgamat. Cop...
Fer
H J0UB
79 1/4
.. PEICZDINT
46 50
46 50
78 7/8
46 —
CHICAGO. 13 SEPTEMBRE
—
C. OÜ JOUR
C. PRECED
Blé sur......
Septembre
88 4 8
87 5/8
Décembre.
90 7 8
90 3 4
Mais sur
Septembre
73 7 8
75 1 4
2 . _ - . .
Décembre.
74 5 8
72 1/4
Saindoux sar.
Septembre
11 07
11 17
Décembre.
10 80
10 90
LE VOYAGE PRESIDENTIEL
CAHORS. — Dans sa réponse an maire de
Cahors, M. Poincaré a dit notamment qu’il
avait rencontré partout le même dévouement
à la République et les mêmes sentiments
patriotiques.
« Je les ai retrouvés plus vibrants encore,
a-t-il ajouté, dans la ville qui a donné le jour
à Gambetta, le grand républicain et le grand
patriote dont le souvenir plane sur voire
cité ».
- Le président appose ensuite sa signature
sur le registre des délibérations du Conseil
municipal, puis, à la demande du maire, M.
et Mme Poincaré consentent à paraître au
balcon.
Une immense et enthousiaste acclamation
s’élève et dure plusieurs minutes.
Cahors. — Le dîner offert à la Préfecture
par le Conseil général comprenait une cen
taine de couverts.
Les convives étaient répartis en trois ta
bles.
Au dessert, le président du Conseil général
a prononcé un toast auquel M. Poincaré a
répondu.
Après le banquet, le préfet, M. Ceccaldi, a
conduit M. et Mme Poincaré ainsi que M. et
Mme Klotz dans les jardins de la préfecture
qui étaient illuminés.
Ils ont assisté, du haut d’une terrasse, à
une fêle vénitienne sur le Lot.
LA MUNICIPALITÉ CHERBOURGEOISE
QUITTE SOUTHAMPTON
SOUTHAMPTON.— Le maire de Cherbourg et
les membres de la municipalité cherbour-
geoise, qui ont passé trois jours à South-
ampton. sont repartis hier à bord du vapeur
américain Saint-Louis.
LA COUPE POMMERY
BERLIN. — L'aviateur Seguin concourant
pour la Coupe Pommery était parti hier ma
tin d’Issy-les-Moulineaux.
L’aviateur a atterri à 4 h. 30 à Johan-
nisthal.
Il compte repartir aujourd’hui pour la
Russie.
MOUVEMENT JUDICIAIRE
M. Guillot, procureur de la République
près le Tribunal de première instance de
Dieppe, est nommé procareur commissaire
du gouvernement près le Tribunal de Casa
blanca.
L'AVIATEUR FRIEDRICH
Friedrich
arrivé à
Londres. — L'aviateur allemand
venant d'Issy-les-Moulineaux, est
H en don.
L'aviateur avait atterri avec son
M. Efrich, aux Barraques, près de
passager,
Calais, à
i h. 45 et avait repris son vol vers 4 heures
pour gagner Douvres, puis Hendon.
LES GRÈVES A OUBLIS
Dublin — La situation devient très sérieu-
se à Dublin.
La grève commence à faire sentir ses ef
fets ; le prix des denrées alimentaires s’élè-
te sensiblement.
LE CONGRES DES
SOCIALISTES ALLEMANDS
Berlin. — Le 22e Congrès national du parti
socialiste allemand s’ouvrira aujourd’hui à
léna.
450 délégués environ y assisteront.
L'ordre du jour prévoit notamment des
débats sur la grève générale et sur l'attitude
des députés qui ont voté au Reichstag les im
pôts pour la loi militaire.
Enfin, le Congrès aura à pourvoir au rem
placement de Bebel au Comité central -
CHUTE MORTELLE D’UN AVIATEUR
Bucarest. Hier après-midi, l’aviateur
roumain Aurèle Valaicu a fait une chute
avec son appareil dans la commune de Ba-
nesti, située dans le district de Prahova, et
s’est tué.
UNE MAIRIE DYNAMITÉE
Cerbère. — L’alcade de Tones télégraphié
qu'u ne cartouche de dynamite a été déposée
contre un des murs de la mairie et a fait
explosion.
Les dégâts sont importants.
Le percepteur qui se trouvait à peu de
distance du lieu de l’explosion n’a pas été
blessé.
NOUVELLES MANIFESTATIONS
A BARCELONE
Barcelone, — Plusieurs groupes d’em-
ployes de commerce ont renouvelé leurs
manifestations.
Ils ont brisé à coups de pierres les vitrines
d’une dizaine de magasins.
La police est intervenue et a dispersé
manifestants.
les
Un grand nombre d’arrestations ont
opérées.
été
CHINE ET JAPON
Pékin. — Le gouvernement chinois a
ac-
cepté dans leur totalité les demandes formu
lées il y a deux jours par le Japon.
De Brive à Dehors
Le président de la République a visité hier
le Lot.
Des arrêts sont prévus à Souillac, Roca-
. madour, le château de Montai, où sera servi
! le déjeuner, Saint-Céré, Saiat-Géry et enfin
, Cahors.
MM. Klotz, ministre de l’intérieur, et de
Monzie, sous-secrétaire d’Etat à la marine
! marchande et député de Cahors, font partie
du cortège, ainsi que les députés et sénateurs
du département.
Le cortège, après avoir fait le tour de
Brive par les anciens remparts, entre dans
la vallée de Planchetorte, où se trouvent
les premières grottes et les premières ca
vernes, dans lesquelles ont été faites des
1 découvertes si intéressantes au point de
vue de la préhistoire, et qui, pendant les
guerres de religion, servirent alternative
ment de refuge aux catholiques et aux hu
guenots.
A Noailles, on pénètre dans la région des
Causses, si différente par son aspect, sa con
formation, son sol et son sous-sol, de celle
du Bas-Limousin.
A Nespouls, our la limite de la Corrèze et
du Lot, le docteur Lachaud fait assister le
président et Mme Poincaré à un spectacle
peu banal, qui, jusqu’à ce jour, n’avait pas
figure dans le programme des voyageurs
officiels, d’une truie à la rechercha de
truffes.
On offre à Mme Poincaré, dans une cor
beille de verdure, les truffes ainsi recueillies
et l’on se remet en marche.
Oa arrive à Souillac à 9 h. 25.
La petite ville de Souillac est tout en fête.
Ses habitants endimanchés, se pressent dans
les rues et acclament le président à sa des
cente d’automobile.
M. Poincaré est salué par M. Malvy, député
du Lot, et le père d ce dernier, maire de
Souillac. Des brassées de fleurs sont offertes
aux visiteurs.
Souillac offre au touriste le spectacle de
ruines pittoresques. On aperçoit plusieurs
maisons qui datent du quatorzième siècle et
son église, de style byzantin, est un monu
ment fort bien conservé qui a été construit
à la fin du douzième siècle sur les ruines
d’un monastère fondé en 692.
Après avoir quitté Souillac et traversé la
Dordogne, le cortège est passé devant le châ
teau de Pinsac, fièrement campé sur un ro
cher à pic qui surplombe la rivière. Cet an
cien château, dont la silhouette pittoresque
se découpe sur le ciel, domine un site d’une
admirable beaute, un parc superbe l’entoore
où des arcs de triomphe surcharges de guir
landes et de fleurs ont été dressés et décorés
de banderoles qui souhaitent au président
et à Mme Poincaré une chaleureuse bienve
nue. - ,
Par Pinsac et Calès, la caravane officielle
arrive à 10 h. 4/2, avec un retard d’un
quart d’heure sur l’horaire, à Rocamadour,
où le président de la République a mis pied
à terre pour recevoir les hommages de la
municipalité et les ovations de la pop da
tion ; il fallait aussi jouir de l’admirable
coup d’œil d’un site quasi féerique, point de
vue majestueux d’où l’on domine une splen
dide vallée, dans un cadre artistique, peuplé
de vestiges qui remontent jusqu’au douziè
me siècle.
On s’éloigne rapidement de Rocamadour
et l’on gagne Gramat.
A midi et demie on arrive au château de
Montai, qui date de la Renaissance Dans la
cour intérieure on remarque sept bustes
dontl’an représente Anvalric de Montai et
un autre Jehanne de Balzac qui fit construire
le château.
Jadis, au-dessus du fronton de la porte
d’entrée se trouvait cette inscription : « Plus
d’espoir ». Le maire de Montai explique au
président que les historiens ne sont pas d’ac
cord sur la signification de cette inscription.
Les uns prétendent que Rose de Montai,
fiancée à un chevalier, se tua en se jetant
par une croisée du château, parce qu’elle
venait d’être abandonnée ; d’autres préten
dent que ce fut Jehanne de Balzac, inconso-
) lable de la mort de «oa fils aîné, tué Dendant I
les guerres d’Italie, qui fit graver l’inscrip
tion.
Le château avait subi de graves détériora
tion, quand il fut acheté, il y a quelques an
nées, par M. Fenaille, un amateur éclairé
qui l’a fait restaurer et vient de l’offrir à
l’État.
Le déjeuner est servi au château.
Le president de la République arrive à
Cahors à cinq heures.
Le maire de Cahors. M. Darquier, l'accueil-
le dans les termes suivants :
Monsieur le président.
Sur le seuil de cette vieille cité, au pied de cette
barbacane qu’enlevait, en un sanglant et furieux
assaut, voilà plus de trois siècles, Henri IV, le
dernier chef de l’Etat, qui nous ait honoré de sa
visite, j’éprouve quelque fierté de vous exprimer,
ainsi qu’à Mme Poincaré, au nom de la ville de
Cahors. une très respectueuse bienvenue.
La population que j’administre se réjouit de
vous re cevoir, de vous fêter, Monsieur le prési
dent, et elle aura à cœur de vous prouver ben-
dant votre court séjour les sentiments de pr fond
respect, mais aussi de cordiale affection qu’elle
éprouve pour vous et pour Mme Poincaré, que je
prie d’agréer ici l’expression de notre vive gra i-
tude puisqu’elle s'impose, a-vos côiés, de dures
fatigues dans l’intérêt de notre région.
Soyez assuré, Monsieur le président, que vous
avez conquis le cœur du Quercy, comme celui du
Limousin, et si nos Cadurciens, comme les Lor
rains vos compatriotes, ont la manifestation dis
crète et d’une timidité mélangée de déférence, ne
doutez pas un instant qu’ils n’éprouvent Une joie
très vive de vous voir, M. le pr sident, à la pre-
mie e piace, parce qu’ils savent que vous possé
dez au même degré les trois qualités qui font les
grands citoyens ; l’intelligence, l’énergie, la bon
té. Et votre visite aura ce résultat que, au plus
profond de nos cœurs de Cadurciens, deux noms
seront désormais gravés, unissant la Lorraine et
le Quercy, symbolisant pour nous le dévoue
ment a la patrie et à la République : Gambetta,
Poincaré.
Je vous prie. Monsieur le président, d’accepter
comme uu bommaze du Conseil municipal de la
ville de Cahors. l’Histoire de notre Quercy par un
savant historien du siecie dernier. Guillaume La
coste, en même temps que ce, coffre du seizième
siècle qui la contient, et dont nous serions heu
reux qu’il pût vous faire quelque plaisir ainsi qu’à
Mme Poincaré.
Quelques instants plus tard, le président
de la République se rend à l’Hôtel de Ville
où le maire, M. Darquier, en recevant M.
Poincaré s’exprime ainsi :
Monsieur le Président,
J’ai l’hooneur de vous présenter le Conseil mu
nicipal. et la très grande satisfaction de vous dire
qu’il est unanime sent républicain, et profondé
ment dévoué aux principes laïques et dé nocrati-
ques, bases inébranlables de notre République
C’est unaniment aussi qu’il s’est réjoui d’avoir
l’honneur de vous recevoir, et c’est en son nom
tout entier que je vous exprime, Monsieur le Pré
sident. toute notre reconnaissance et notre pro
fond dévouement.
La journée du 13 septembre restera gravée dans
notre souvenir, d’une manière ineffaçable ; mais
le Conseil municipal serai heureux q -e vous
vouliez bien signer la délibération sur noire re
gistre pour qu’une trace indélébile reste de votre
visite dans nos archives.
le discours du rO Constantin
La Publication des Discours à
Berlin
À ce que l’on pretend à Berlin dans des
milieux informés, la publication des textes
des discours de l’empereur et du roi Cons-
tantin est due à l’initiative du cabinet mili
taire allemand. Le roi Constantin ne croyait
pas que les paroles prononcées samedi der
nier à la gare d’Anhalt, à Berlin, seraient
rendues publiques Elles n’ont été en effet
communiquées à la presse que le lundi sui
vant par l’intermédiaire de l’office des affaires
étrangères.
Le bruit fait autour de cette publication a
ému l’opinion et la presse allemandes. On
s’est demande s’il n’eût pis mieux valu lais
ser aux paroles échangées leur caractère in
time, et certains organes considèrent com
me une faute la communication faite à la
presse.
La chancellerie impériale répond à ces cri
tiques dans une dépêche officieuse de la Ga
zette de Cologne par la défense suivante :
Si on n’avait pis publié ces discours, dit le cor
respondant berlinois de la Gazette de Cologne, ils
ne seraient tout de même pas restes secrets ; on
en aurait fait paraître un comate rendu inexact
dans la presse II -tait nécessaire de les commu
niquer directement au public. Personne ne pou-
vsit supposer que les paroles du roi Constantin
donneraient lie u en Fraace a de tels malentendus
et à une aussi violente campagne Personne ne
pouvait prévoir cette explosion. Il n’est pas néces
saire de répéter que ces discours n’avaient au
cune portée politique ; c’élait la constatation d’un
fait militaire et que le peuple ademant ava t le
droil de cooneître. Le gouvernement grec a fait
tout ce qui depesdaitde lui pour corriger la fausse
interprétation de ces paroles.
.—.— —
BULLETIN MILITAIRE
Les Grandes Manœuvres
du Sud-Ouest
C’était hier la grande journée des manœu
vres.
Le général Chômer a donné les ordres sui
vants : trois divisions, les 31 e , 32 e et 33 e par
tant à 6 heures du matin du front Cox-Colo-
gne Touget passeront la Gimone pour atta
quer surCasteron,Tournecoupe et Cadeillan.
La 34e division, qui doit se portera Gimont
par une marche de nuit, se tiendra prêle à
envelopper la droite ennemie. La sixième di
vision de cavalerie couvrira la 34 e division et
participera à son attaque.
De son côté, le genéral Pau donnait les
instructions suivantes :
Les quatre divisions de droite, division co-
loniale, 23 e . 24 e et 36 e divisions franchiront
la ligue G mai -Manvezin-Saint-Sauvy, à cinq
heures pour attaquer Cox, la Réole, Colog ve
et Saint-Tric. La division de gauche, la 35 e ,
formant avec la brigade provisoire de cava
lerie un organe de manœuvre, marchera en
échelons.
Le genéral Pan, estimant que l'ennemi est
reconnu, se borne à 'aire surveiller par le
dirigeable à sa di position l’aile par laquelle
on manœuvre ; il met à la disposition des
commandants de corps d’armée une notab e
partie des avions pour l’exploration appro-
-=========================-==============
T
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
a h HIBRAIRIE IMTERMATIOHALE
108, rue St-Lnzare, 109
(Immeuble do i’HOTEL TER HH NUS)
chée et pour la recherche des positions défi
lées de l'artillerie.
On voit que l’idée des deux chefs de parti
est bien caractérisée : l'offensive toujours de
part et d’autre.
L’armee du général Chômer n’a pas pu
franchir la Gimone, car l’armée du Sud
l’avait franchie avant elle ; cette opération
du général Pau faite à une heure aussi ma
tinale a jeté un peu de surprise dans le
camp au verse. L’armée du général Chômer
ne s’y attendait vas et a dû subir une atta
que que lui a imposée son adversaire à 40
heures du matin.
La direction des manœuvres sera transfé
rée aujourd’hui à partir de 5 heures du
matin, de Castelsarrasin à Grenade-sur-Ga-
ronne.
INFORMATIONS
L’Obligation du Timbre-Quittance
L’Administration des finances a été ame-
née à constater, à maintes reprises, la non-
apposition du timbre-quittance sur des fac-
tures acquittées soit au moyen de la men
tion « payé comptant », soit au moyen d’une
griffe ou cachet.
Elle rappelle que, d’après l'article 48 de la
loi du 23 août 1871, tous les titres, de quel
que nature qu is soient, signés ou non si
gnés, qui emportent libération ou décharge,
tels que factures, mémoires, quittances, re-
cus, etc., doivent être soumis au droit de
timbre de dix centimes dès lors qu’il s’agit
d'une somme supérieure à dix francs ; ce
droit est d’ailleurs exigible, suivant une ju
risprudence constante, même pour les paie
ments de moins de dix francs, si ces paie
ments sont versés à titre d’acomptes ou de
soldes définitifs sur des créances excédant le
chiffre de dix francs.
L’omission de cette formalité rend le créan
cier qui delivre la quittance passible d une
amende de 62 fr. 50, amende qu'il est tenu
de supporter pe sonne llement et sans recours.
L’Administration des fi nances se propose
non seulement de renouveler auprès de ses
agents les instructions qu’elle leur a déjà
adressées, mais de prendre en outre des dis
positions nouvelles en vue d’assuret la recherche
et la répression des fiaud-s qui, surtout dans
l’industrie hôtelière, sont devenues intoléra
bles.
Ede croit, en conséquence, devoir mettre
le public et plus particulièrement les com-
merçints, hôteliers et restaurateurs, en gar
de contre les infractions aux dispositions ci-
dessus rappelées, infractions qu’elle est ré
solue à réprimer avec la plus grande sévé
rité et pour lesquelles elle ne consentira plus à
l’avenir aucune remise ni ‘réduction.
OBSEK& VATO! asE DE PARIS
Paris, 43 septembre, 44 h. 15.
Extrêmes barométrtemes 762 millim. * Bel
fort, 760 millim * Dunkerque.
Pression basse Ouest Europe, minimum Breta
gne.
Temps probable : Vent des régions Sud, temps
assez chaud, pluies orageuses.
A midi..
A Minuit
(Centre ae la
MABOMITEI
750
748
VlUei
IRxom
+ 19
. ---------- -
Journée du Dimanche 14 Septembre 1913
Le Havre.
Au LOCAL DU LA « SoCITÉ DES NAGEURS DE NOR
MANDIE » — A 8 heures. Courses de S ci taires et
Epreuves réservées aux Sipeurs-Pomp ers.
SALLE Franklin. — A U b i/i. Concert de la
« Société des Etablissemen’s Desmarais ». — A
20 h. Banquet, Hôtel du ■ Cheval Bai ».
Quartier Thiers. — Fête Foraine.
Casino-Mari E-CNHISTINE — Adieux des troupes
d‘o,erette et d’opéra-romique.
THÉATRE-CIRQUE Omnia. — En matinée et soirée
reprewrniations 'lU Cinemstographe Pathé.
Cinéma-Gaumont. — Matinée et soirée.
KURSAAL-CINEMA. — En matinee et soirée, séan
ces de Cinéma.
FoLIEs-BERGRRE. — En soirée, Concert et At
tractions.
Grands Taverne.— Académie de billard, grands
concerts.
BRASSERIR Universelle. — Apéritif-concert et
soirée musicale
Café Guillaume-Tell. — De il b. 1/2 à 23 h. 4/2
Concerts artistiques
Bleville. — Association amicale des Anciens
Elèves de l’école de Garçons. — De 10 heures a
mis et de 2 à 5 heures, continuation du grand
Concours public ae tir.
— A 10 h. Conseil municipal.
Harfleur — Festival de musique et Fête aéros-
tatique.
Montivilliers. — Fête Sainte-Croix.
Cuverviiie-en-Caax. — Fête de la « Stem-
brèche;
Bretteville. — Fête patrona'e.
Gerviile — A 3 h. 1/2, inauguration de la
Salle des Fêtes.
Conseil Général de la Seine-lnférieura
LE RAPPORT DE M. LE PRÉFTT
M. le préfet vient de faire adresser à MM.
le conseillers généraux le rapport qu’il doit
déposer sur le bureau de l’Assemblée dépar-
tementale qui se réunira, pour sa deuxième
session ordinaire de 4913,1e lundi 22 septem
bre.
De ce document, nous extrayons les ren
seignements suivants intéressant notre ré
gion.
La première partie est consacrée au budget.
La seconde comprend les rapports relaufs
aux diverses questions sur lesquels le Con
seil général aura à délibérer. Enfin la troi
sième partie comprend les rapports présen-
tes par les chefs de service sur la situation
de leurs services respectifs.
Le Projet de Budget de 1914
Le projet de budget pour l’année 4914 a
été dresse par M. le préfet en tenant compte,
u’une part, des résultats connus de l’exer
cice 1912, et, d’autre part, des besoins nor
maux des divers services départementaux.
Y sont compris les différents crédits et aug
mentations de crédits votés au cours de la
dernière session pour le service des bâti
ments et mobiliers départementaux dont le
total s’élève à 103 625 fr. 51.
Y est également inscrit, en exécution de
la délibération du Conseil du 47 avril 1913,
un crédit de25,000 francs pour indemnités de
cherté de vie aux employés de la préfecture
et des sous-préfectures.
La situation de la Caisse départementale
des retraites a permis à M. le préfet de pro
poser de maintenir à 40,000 francs pour 1914
la subvention accordée chique année à cet
établissement, mais il est à prévoir que, par
suite des liquidations de pensions qui seront
soumises à cette session, elle devra être aug
mentée pour 1915.
Les dépenses du service des enfants assis
tés sont prévues pour un total de 1 705,000
francs contre 4,545,000 francs en 1913 ; les
augmentations proposées à divers articles
do ce chapitre s’élèvent à 215,500 francs dont
160,000 francs pour l’Ecole professionnelle
dep riementale deMont-aux-Malades qui doit
ouvrir en janvier prochain ; les diminutions
proposées atteignant le chiffre de 55,500 tr.,
l’augmentation demandée se trouve rame,
née a 160,000 fr. sur lesquels 45,000 tr. figu
rent déjà au budget supplémentaire de 1913.
Les augmentations et diminutions prévues
pour ce service sont basées sur les résultats
de l’exercice précédent et sur ceux prévus
pour l’exercice courant. La charge du dépar
tement pour l'exercice 1914 est de 691 600
francs, représentant le produit d'une impo
sition de 4 c. 906.
En ce qui concerne le service de l’assis
tance medicale gratuite, M. le préfet a dû,
par suite de l’accroissement constant du
nombre des inscrits sur les listes d’assistan
ce, prévoir une dépense supérieure de
405,000 francs à celle de l’exercice en cours.
Le total des prévisions pour 4914 s’élève par
swite au chiffre de 684,000 francs dont
289,050 francs à la charge du Département
(y compris 12,300 francs pour frais d’admi
nistration et frais de rapatriement de mala-
des) représentant une imposition de 2 c. 05.
Pour la même raison, il a été prevu, pour
le service de l’assistance aux vieillards, aux
infirmes et aux incurables, une augmenta-
tion de 200 000 francs. Sur la somme totale
de 3,790,000 francs à laquelle s’élèvent les
dépenses prévues pour ce service, le Dépar-
tement aura à supporter une charge de
852,824 francs, représentant le produit d’une
imposition de 6 c. 05.
La situation financière de l’Etablissement
départemental d’assistance de Grugny n’a
pas permis de vous proposer de réduire la
subvention allouée à cet établissement.
En raison de l’augmentation du nombre
d’édifices classés par l’Etat, le crédit destiné
aux subventions pour l’entretien des édifices
classés comme monuments historiques est
porté de 9,400 fr. à 45 000 fr.
Le crédit concernant le service des épizoo
ties doit être relevé de 25 000 fr. à 30,000 fr.
par suite de l’augmentation du nombre des
employés du service, des avances de classe
du personnel et de la participation projetée
du département aux dépenses de tuberculi
nation et de vaccination anticharbonneuse.
Un projet établi par les ingénieurs de la
4e section de la navigation de la Seine pré
voit une dépense de 6,800 fr. pour le rem
placement de la palee d’acco-*tage du large
de la-cale de Port-Jérôme qui menace ruine.
Le produit des taxes téléphoniques à en
caisser par le département étant évalué à
750,000 fr. pour l’exercice 1914, il est prévu
dans le budget un crédit de 232 234 fr. 38
pour remboursement du solde de l’emprunt
de 2,700,000 fr.
La différence, soit 517,765 fr. 62, est affec
tée au remboursement d'une partie de l’em
prunt de 2 000.000 autorisé par délibération
du 45 avril dernier pour l’éiabiissement de
nouvelles ligues téléphoniques. Il est égale
ment, prévu, en vue des avances à faire à
l’Etat, un crédit de 834 316 fr. représentant
le solde (34,316 fr.) restant à réaliser sur
l’emprunt de 2,700 000 fr. et l’emploi d’une
fraction (800 000 fr.) de l’emprunt de deux
millions de francs.
Dans la séance du 6 octobre 1911, le Con
seil général a exprime le désir d’affecter les
disponibilités qui pourraient exister sur les
centimes extraordinaires au paiement d’a
comptes sur les subventions allouées aux
Chambres de commerce du Hivre et de
Ro en pour les travaux autorises par la loi
du 44 février 1909.
M. le préfet a pu, dans ses propositions
budgétaires pour 1914, faire état d’une dis
ponibilité de 300,000 francs qui, ajoutée aux
4 600,000 francs représentant la première
fraction d’un emprunt de 8 000,000 fr. dont
le vote est demandé, permettra d’allouer à
ces Chambres de commerce un deuxième
acompte de 1,900 000 fr.
Par suite du relèvement important dont
bénéficient les crédits concernant les diver
ses branches de l’assistance publique ou les
services et de l'incorporation de crédit rela
tifs aux engagements antérieurs pris par le
Conseil général, le nombre total des centi
mes départementaux à imposer dans les rô
les de 1914 sera de 68 c. 624 contre 66 c. 303
imposés en 1913, soit une augmentation de
2c. 319, provenant pour 2 c. 15 de l’aug
mentation des dépenses annuelles et perma-
nent-s et pour 0 c. 169 de la mise en recou
vrement de l’imposition spéciale votée pour
le service de l’emprunt de 498,000 fr. auto
risé par décret du 28 décembre 1899 pour
travaux d’intérêt départemental.
A cette augmentation de 2 c. 319 viendra
s’ajouter une imposition de 3 centimes envi
ron (jour permettre, à partir du 1 er janvier
prochain, l’application de la loi sur l’assis
tance aux familles nombreuses.
Aux termes de l’article de la loi du 14 juil
let. 1913, sont obligatoires pour le départe
ment, dans les conditions des articles 60 et
64 de la loi du 10 août 1871 :
40 Les dépenses résultant des allocations
accordées aux chefs de famille et aux fem-
mes privées de ressources se trouvant dans
les conditions prévues par la loi* et ayant le
domicile de secours départemental ;
2° Les frais d’administration et de contrôle
départemental du service ;
3° Les subventions à allouer aux commu
nes par application de l’article de la loi.
La charge du département pour ch service
pourra s’élever approximativement à 480,000
francs.
M. le Préfet appelle tout particulièrement
l’attention du Conseil général sur l’augmen
tation coastante des dépenses nouvelles et
permanentes et, comme le fait remarquer
M. Acher dans son rapport sur le budget de
1913, sur la nécessité d’apporter la plus
grande prudence dans la gestion des finances
départementales.
(A suivre).
Conseil Municipal du Adavre
Réunion du Conseil municipal à l’Hôtel de
Ville, salle des Conférences, mercredi prochain
17 septembre, à 8 h, 112 du soir.
Colonies Scolaires de Vacances
UNE FÊTE ENFANTINE
À LA COLONIE DE MONTGEON
La création dé la Colonie scolaire de Mont,
geon. préconisée par le Comité de l’OEavre
havraise des Colonies de Vacances comme
complément nécessaire de la Colonie de
Grosfys, a été réalisée il y quatre ans.
Ehe a pour but essentiel de prendre quo
tidiennement les entants les moins chetfs
inscrits à la Caisse des Ecoles pour les sous
traire aux dangers de la rue, en leur procu
rant, pendant les vacances, des journées de
grand air et de culture physique.
La Colonie de Montgeon compte actuelle
ment 600 pupilles, dont 400 garçons et 200
fillettes de nos écoles communales.
Les loisirs de ces entants sont occupés à
des promenades, à des exercices de gymnas
tique rationnelle, à différents jeux et sports.
Nous dirons du reste l’excellente organisa-
tion de cette Colonie de Montgeon, et les
heureux résultats obtenus.
Aujourd’hui, nous rappellerons qu’une
fête scolaire est organisée, sous le patronage
du Comité de l’Œuvre des Colonies de Va
cances et qu’elle aura lieu à la forêt de
Montgeon, mardi prochain.
La Municipalité, les membres du Conseil
municipal, les délégués cantonaux, les diffé-
rentes personnalités qui s’intéressent à cette
Œuvre des Colonies et les souscripteurs ont
été invités. Le programme, dont les diff-ren-
tes attractions sont dues aux jeunes pupilles
eux-mêmes, est plein d’interét.
Nous y voyons figurer, pour les garçons :
un concours de tir ; des courses d’ensemble
en trois séries ; des courses individuelles ;
des concours de saut et de lancement de
poids.
Les jeunes écolières exposeront les travaux
exécutes par elles, avec les seules ressources
que leur offre la forêt : concours de jardins,
de constructions originales et d’objets de
fantaisie façonnés avec des branchiges, des
mousses et des feuillages, — et aussi, elles
présenteront des travaux de couture et de
tricot confectionnés pendant leurs heures de
repos.
Des chœurs et des rondes seront chantés
et exécutes par les jeunes filles.
Cette jolie fête scolaire sera pleine d’at
traits et de nombreux prix seront les récom
penses méritées par l’initiative et l’activité
dont témoignent les jeunes écoliers jusque
dans leurs jeux, si profitables à leur déve
loppement physique et intellectuel.
Dans la Magistrature
Nous avons annonce hier que M. Bonne,
procureur de la République près le Tribunal
de première instance du H ivre, est nommé
conseiller à la Cour d’appel de Paris.
M. B inné est né le 7 octobre 1858 à Bar-le-
Duc. Il se fit inscrire au barreau et fut reçu
docteur en droit. En 1883 il était nommé
substitut à Sedan et, l'annee suivante, pas
sait en la même qualité au Mans.
Procureur de la République à VesouI, le
6 août 1886. puis à Besançon, le 24 avril 1891,
il fut nommé avocat général le 8 octobre
1895 et procureur de la République au Ha
vre, le 15 mars 1901.
Officier d’Academie, M. Bonne se voyait
decemer le 10 août 1911, la croix de cheva-
lier de la Légion-d'Honneur.
M. Bonne laisse au Havre un excellent
souvenir et nos concitoyens qui l’ont ap
proché applaudiront à sont avancement tout
en regretant son départ.
M. Bonne est remplacé dans notre ville par
M. B-angrand, avocat général près la Cour
d’Appel d’Agen. Avocat, docteur en droit et
officier d’académie, M. Léon Ban grand est né
à Aiguillon (Lot-et-Garonne), le 1 er août 1852.
Substitut à Lombez le 5 avril 1879, à Ca-
hors le 16 octobre 1880, il fut nomme pre-
careur à Anch le 20 octobre 1883, à Mont
pellier le 24 février 1888 et à Moulins le 1
mai 1892.
Avocat général à Grenoble le 18 juillet
1899, il passa en la même qualité à Agen le
34 juillet 1901.
Au moment où il va prendre possession de
ses hautes fonctions, nous adressons à
M. Beaugrand nos plus vifs souhaits de bien-
venue»
Lycée de Jeunes Filles
La rentrée des classes aura lieu le mer
credi fer octobre.
Mme la Directrice est à la disposition des
familles tous les jours, le dimanche excepté
de 40 heures à midi. Elle recevra, en outre,
de 2 heures à 4 heures, à partir du 26 sep-
tembre.
Un cours de latin sera fait au lycée dès la
rentrée. Les anciennes élèves qui le désire
ront seront autorisées à le suivre.
La classe enfantine reçoit les petits gar-
çons de 5 à 7 ans.
Un pensionnat situé rue de la Paix, no 4,
est agrée par le Ministère pour recevoir les
internes du lycée.
Nominations
M. l’ingénieur principal Paiget, chef du
service d« la surveillance de la marine mii-
taire au Havre, a été affecte au port de hO:
rient, où il devra prendre son service le 20
septembre 1913..
M. l’ingénieur en chef de 2 e classe Hendlé,
précédemment désigné pour Marseille et nou
installé, a été désigné pour continuer ses Ser-
vices en qualité de chef du service de la SUP-
veillance au Havre, où il devra être rendu
le 15 septembre 1943.
A la Foire Thiers
Matinée offerte aux Enfants des Ecoles
Les établissements Flavigny et Vaxelaire
frères offriront gratuitement, le mercredi 1
courant, plusieurs séances ciné mategra D
ques aux enfants des écoles, avec Ms Ctol
sis spécialement pour eux.
Une audition musicale par les FeOWs sera
donnée dans l’etablissement de MM. Vaxe-
laire frères.
La fête sera augmentée par une attraction
du même genre donnée par M. Camors pour
la première fois au Havre.
Prière à MM. les directeurs et à Mmes les
directrices de vouloir bien faire conn.ître à
M. Philippe, 36, rue du Champ-de-Forre, la
nombre d’enfants qu’ils pensent faire prCD
ter de cette rejouissance, afin de prendre fe
dispositions necessaires.
Cette invitation s’adresse également aux
groupements de Sainte-Adresse, Sanvic, Blé*
ville, Graville, Harfleur, etc.
Réunon à 2 h. 1/2, place Thiers.
N* 11,749
(S Pages)
oargscsnenescne
3 Centimes
EDWION DU MATIN
5 Centimes
O Pages)
Dimanche 14 Septembre 1943
HSS
Administrateur • Délégué
Adresser tout ce qui concerne l'Administration
e M. O. RANDOLET •
35, Rue Fontenelle, 35
Adresse Télégraphique : RANDOLET Havre
Administration, Impressions et Annonces. KL 10.47
0 Petit Havre
AU HAVRE
A PARIS.
ANNONCES
Bureau du Journal, 112, bould de Strasbourg.
! L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
seule chargée de recevoir les Annonces pour
le Journal.
ORGANE REPUBLICAIN DEMOCRATIQUE
Rédacteur en Chef. Gérant
HIPPOLYTE FÉNOUX
Auresser tout ce Qui concerne la Redactios
a M. HIPPOLYTE FÉNOUX
85, Rue Fontenelle, 35
TÉLÉPHONE : Rédaction, No 7.60
wam— ------------- - ....
Le PETIT HA VRE est désigne pour les Annonces judiciaires et légales
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
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Le Havre, la Seine-Inférieure, l’Eure
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ELECTION SENATORIALE
du 21 Septembre 19A:
H. le Docteur BEAL
Conse ille r Général d'Argueil
Secrétaire d u Conseil Général
CANDIDAT DES RÉPUBLICAINS DE GAUCHE
Paris, trois heures matin
DÉPÊCHES COMMERCIALES
NEW-YORK, 13 SEPTEMBRE
Cotons : octobre, hausse 11 points ; dé-
zembre, hausse 13 points ; janvier, hausse
13 points ; mars, hausse 41 points.
Cafés t baisse 3 points à hausse 3 points.
NEW-YORK, 13 SEPTEMBRE
Cuivre Standard disp.
— novembre ....
Amalgamat. Cop...
Fer
H J0UB
79 1/4
.. PEICZDINT
46 50
46 50
78 7/8
46 —
CHICAGO. 13 SEPTEMBRE
—
C. OÜ JOUR
C. PRECED
Blé sur......
Septembre
88 4 8
87 5/8
Décembre.
90 7 8
90 3 4
Mais sur
Septembre
73 7 8
75 1 4
2 . _ - . .
Décembre.
74 5 8
72 1/4
Saindoux sar.
Septembre
11 07
11 17
Décembre.
10 80
10 90
LE VOYAGE PRESIDENTIEL
CAHORS. — Dans sa réponse an maire de
Cahors, M. Poincaré a dit notamment qu’il
avait rencontré partout le même dévouement
à la République et les mêmes sentiments
patriotiques.
« Je les ai retrouvés plus vibrants encore,
a-t-il ajouté, dans la ville qui a donné le jour
à Gambetta, le grand républicain et le grand
patriote dont le souvenir plane sur voire
cité ».
- Le président appose ensuite sa signature
sur le registre des délibérations du Conseil
municipal, puis, à la demande du maire, M.
et Mme Poincaré consentent à paraître au
balcon.
Une immense et enthousiaste acclamation
s’élève et dure plusieurs minutes.
Cahors. — Le dîner offert à la Préfecture
par le Conseil général comprenait une cen
taine de couverts.
Les convives étaient répartis en trois ta
bles.
Au dessert, le président du Conseil général
a prononcé un toast auquel M. Poincaré a
répondu.
Après le banquet, le préfet, M. Ceccaldi, a
conduit M. et Mme Poincaré ainsi que M. et
Mme Klotz dans les jardins de la préfecture
qui étaient illuminés.
Ils ont assisté, du haut d’une terrasse, à
une fêle vénitienne sur le Lot.
LA MUNICIPALITÉ CHERBOURGEOISE
QUITTE SOUTHAMPTON
SOUTHAMPTON.— Le maire de Cherbourg et
les membres de la municipalité cherbour-
geoise, qui ont passé trois jours à South-
ampton. sont repartis hier à bord du vapeur
américain Saint-Louis.
LA COUPE POMMERY
BERLIN. — L'aviateur Seguin concourant
pour la Coupe Pommery était parti hier ma
tin d’Issy-les-Moulineaux.
L’aviateur a atterri à 4 h. 30 à Johan-
nisthal.
Il compte repartir aujourd’hui pour la
Russie.
MOUVEMENT JUDICIAIRE
M. Guillot, procureur de la République
près le Tribunal de première instance de
Dieppe, est nommé procareur commissaire
du gouvernement près le Tribunal de Casa
blanca.
L'AVIATEUR FRIEDRICH
Friedrich
arrivé à
Londres. — L'aviateur allemand
venant d'Issy-les-Moulineaux, est
H en don.
L'aviateur avait atterri avec son
M. Efrich, aux Barraques, près de
passager,
Calais, à
i h. 45 et avait repris son vol vers 4 heures
pour gagner Douvres, puis Hendon.
LES GRÈVES A OUBLIS
Dublin — La situation devient très sérieu-
se à Dublin.
La grève commence à faire sentir ses ef
fets ; le prix des denrées alimentaires s’élè-
te sensiblement.
LE CONGRES DES
SOCIALISTES ALLEMANDS
Berlin. — Le 22e Congrès national du parti
socialiste allemand s’ouvrira aujourd’hui à
léna.
450 délégués environ y assisteront.
L'ordre du jour prévoit notamment des
débats sur la grève générale et sur l'attitude
des députés qui ont voté au Reichstag les im
pôts pour la loi militaire.
Enfin, le Congrès aura à pourvoir au rem
placement de Bebel au Comité central -
CHUTE MORTELLE D’UN AVIATEUR
Bucarest. Hier après-midi, l’aviateur
roumain Aurèle Valaicu a fait une chute
avec son appareil dans la commune de Ba-
nesti, située dans le district de Prahova, et
s’est tué.
UNE MAIRIE DYNAMITÉE
Cerbère. — L’alcade de Tones télégraphié
qu'u ne cartouche de dynamite a été déposée
contre un des murs de la mairie et a fait
explosion.
Les dégâts sont importants.
Le percepteur qui se trouvait à peu de
distance du lieu de l’explosion n’a pas été
blessé.
NOUVELLES MANIFESTATIONS
A BARCELONE
Barcelone, — Plusieurs groupes d’em-
ployes de commerce ont renouvelé leurs
manifestations.
Ils ont brisé à coups de pierres les vitrines
d’une dizaine de magasins.
La police est intervenue et a dispersé
manifestants.
les
Un grand nombre d’arrestations ont
opérées.
été
CHINE ET JAPON
Pékin. — Le gouvernement chinois a
ac-
cepté dans leur totalité les demandes formu
lées il y a deux jours par le Japon.
De Brive à Dehors
Le président de la République a visité hier
le Lot.
Des arrêts sont prévus à Souillac, Roca-
. madour, le château de Montai, où sera servi
! le déjeuner, Saint-Céré, Saiat-Géry et enfin
, Cahors.
MM. Klotz, ministre de l’intérieur, et de
Monzie, sous-secrétaire d’Etat à la marine
! marchande et député de Cahors, font partie
du cortège, ainsi que les députés et sénateurs
du département.
Le cortège, après avoir fait le tour de
Brive par les anciens remparts, entre dans
la vallée de Planchetorte, où se trouvent
les premières grottes et les premières ca
vernes, dans lesquelles ont été faites des
1 découvertes si intéressantes au point de
vue de la préhistoire, et qui, pendant les
guerres de religion, servirent alternative
ment de refuge aux catholiques et aux hu
guenots.
A Noailles, on pénètre dans la région des
Causses, si différente par son aspect, sa con
formation, son sol et son sous-sol, de celle
du Bas-Limousin.
A Nespouls, our la limite de la Corrèze et
du Lot, le docteur Lachaud fait assister le
président et Mme Poincaré à un spectacle
peu banal, qui, jusqu’à ce jour, n’avait pas
figure dans le programme des voyageurs
officiels, d’une truie à la rechercha de
truffes.
On offre à Mme Poincaré, dans une cor
beille de verdure, les truffes ainsi recueillies
et l’on se remet en marche.
Oa arrive à Souillac à 9 h. 25.
La petite ville de Souillac est tout en fête.
Ses habitants endimanchés, se pressent dans
les rues et acclament le président à sa des
cente d’automobile.
M. Poincaré est salué par M. Malvy, député
du Lot, et le père d ce dernier, maire de
Souillac. Des brassées de fleurs sont offertes
aux visiteurs.
Souillac offre au touriste le spectacle de
ruines pittoresques. On aperçoit plusieurs
maisons qui datent du quatorzième siècle et
son église, de style byzantin, est un monu
ment fort bien conservé qui a été construit
à la fin du douzième siècle sur les ruines
d’un monastère fondé en 692.
Après avoir quitté Souillac et traversé la
Dordogne, le cortège est passé devant le châ
teau de Pinsac, fièrement campé sur un ro
cher à pic qui surplombe la rivière. Cet an
cien château, dont la silhouette pittoresque
se découpe sur le ciel, domine un site d’une
admirable beaute, un parc superbe l’entoore
où des arcs de triomphe surcharges de guir
landes et de fleurs ont été dressés et décorés
de banderoles qui souhaitent au président
et à Mme Poincaré une chaleureuse bienve
nue. - ,
Par Pinsac et Calès, la caravane officielle
arrive à 10 h. 4/2, avec un retard d’un
quart d’heure sur l’horaire, à Rocamadour,
où le président de la République a mis pied
à terre pour recevoir les hommages de la
municipalité et les ovations de la pop da
tion ; il fallait aussi jouir de l’admirable
coup d’œil d’un site quasi féerique, point de
vue majestueux d’où l’on domine une splen
dide vallée, dans un cadre artistique, peuplé
de vestiges qui remontent jusqu’au douziè
me siècle.
On s’éloigne rapidement de Rocamadour
et l’on gagne Gramat.
A midi et demie on arrive au château de
Montai, qui date de la Renaissance Dans la
cour intérieure on remarque sept bustes
dontl’an représente Anvalric de Montai et
un autre Jehanne de Balzac qui fit construire
le château.
Jadis, au-dessus du fronton de la porte
d’entrée se trouvait cette inscription : « Plus
d’espoir ». Le maire de Montai explique au
président que les historiens ne sont pas d’ac
cord sur la signification de cette inscription.
Les uns prétendent que Rose de Montai,
fiancée à un chevalier, se tua en se jetant
par une croisée du château, parce qu’elle
venait d’être abandonnée ; d’autres préten
dent que ce fut Jehanne de Balzac, inconso-
) lable de la mort de «oa fils aîné, tué Dendant I
les guerres d’Italie, qui fit graver l’inscrip
tion.
Le château avait subi de graves détériora
tion, quand il fut acheté, il y a quelques an
nées, par M. Fenaille, un amateur éclairé
qui l’a fait restaurer et vient de l’offrir à
l’État.
Le déjeuner est servi au château.
Le president de la République arrive à
Cahors à cinq heures.
Le maire de Cahors. M. Darquier, l'accueil-
le dans les termes suivants :
Monsieur le président.
Sur le seuil de cette vieille cité, au pied de cette
barbacane qu’enlevait, en un sanglant et furieux
assaut, voilà plus de trois siècles, Henri IV, le
dernier chef de l’Etat, qui nous ait honoré de sa
visite, j’éprouve quelque fierté de vous exprimer,
ainsi qu’à Mme Poincaré, au nom de la ville de
Cahors. une très respectueuse bienvenue.
La population que j’administre se réjouit de
vous re cevoir, de vous fêter, Monsieur le prési
dent, et elle aura à cœur de vous prouver ben-
dant votre court séjour les sentiments de pr fond
respect, mais aussi de cordiale affection qu’elle
éprouve pour vous et pour Mme Poincaré, que je
prie d’agréer ici l’expression de notre vive gra i-
tude puisqu’elle s'impose, a-vos côiés, de dures
fatigues dans l’intérêt de notre région.
Soyez assuré, Monsieur le président, que vous
avez conquis le cœur du Quercy, comme celui du
Limousin, et si nos Cadurciens, comme les Lor
rains vos compatriotes, ont la manifestation dis
crète et d’une timidité mélangée de déférence, ne
doutez pas un instant qu’ils n’éprouvent Une joie
très vive de vous voir, M. le pr sident, à la pre-
mie e piace, parce qu’ils savent que vous possé
dez au même degré les trois qualités qui font les
grands citoyens ; l’intelligence, l’énergie, la bon
té. Et votre visite aura ce résultat que, au plus
profond de nos cœurs de Cadurciens, deux noms
seront désormais gravés, unissant la Lorraine et
le Quercy, symbolisant pour nous le dévoue
ment a la patrie et à la République : Gambetta,
Poincaré.
Je vous prie. Monsieur le président, d’accepter
comme uu bommaze du Conseil municipal de la
ville de Cahors. l’Histoire de notre Quercy par un
savant historien du siecie dernier. Guillaume La
coste, en même temps que ce, coffre du seizième
siècle qui la contient, et dont nous serions heu
reux qu’il pût vous faire quelque plaisir ainsi qu’à
Mme Poincaré.
Quelques instants plus tard, le président
de la République se rend à l’Hôtel de Ville
où le maire, M. Darquier, en recevant M.
Poincaré s’exprime ainsi :
Monsieur le Président,
J’ai l’hooneur de vous présenter le Conseil mu
nicipal. et la très grande satisfaction de vous dire
qu’il est unanime sent républicain, et profondé
ment dévoué aux principes laïques et dé nocrati-
ques, bases inébranlables de notre République
C’est unaniment aussi qu’il s’est réjoui d’avoir
l’honneur de vous recevoir, et c’est en son nom
tout entier que je vous exprime, Monsieur le Pré
sident. toute notre reconnaissance et notre pro
fond dévouement.
La journée du 13 septembre restera gravée dans
notre souvenir, d’une manière ineffaçable ; mais
le Conseil municipal serai heureux q -e vous
vouliez bien signer la délibération sur noire re
gistre pour qu’une trace indélébile reste de votre
visite dans nos archives.
le discours du rO Constantin
La Publication des Discours à
Berlin
À ce que l’on pretend à Berlin dans des
milieux informés, la publication des textes
des discours de l’empereur et du roi Cons-
tantin est due à l’initiative du cabinet mili
taire allemand. Le roi Constantin ne croyait
pas que les paroles prononcées samedi der
nier à la gare d’Anhalt, à Berlin, seraient
rendues publiques Elles n’ont été en effet
communiquées à la presse que le lundi sui
vant par l’intermédiaire de l’office des affaires
étrangères.
Le bruit fait autour de cette publication a
ému l’opinion et la presse allemandes. On
s’est demande s’il n’eût pis mieux valu lais
ser aux paroles échangées leur caractère in
time, et certains organes considèrent com
me une faute la communication faite à la
presse.
La chancellerie impériale répond à ces cri
tiques dans une dépêche officieuse de la Ga
zette de Cologne par la défense suivante :
Si on n’avait pis publié ces discours, dit le cor
respondant berlinois de la Gazette de Cologne, ils
ne seraient tout de même pas restes secrets ; on
en aurait fait paraître un comate rendu inexact
dans la presse II -tait nécessaire de les commu
niquer directement au public. Personne ne pou-
vsit supposer que les paroles du roi Constantin
donneraient lie u en Fraace a de tels malentendus
et à une aussi violente campagne Personne ne
pouvait prévoir cette explosion. Il n’est pas néces
saire de répéter que ces discours n’avaient au
cune portée politique ; c’élait la constatation d’un
fait militaire et que le peuple ademant ava t le
droil de cooneître. Le gouvernement grec a fait
tout ce qui depesdaitde lui pour corriger la fausse
interprétation de ces paroles.
.—.— —
BULLETIN MILITAIRE
Les Grandes Manœuvres
du Sud-Ouest
C’était hier la grande journée des manœu
vres.
Le général Chômer a donné les ordres sui
vants : trois divisions, les 31 e , 32 e et 33 e par
tant à 6 heures du matin du front Cox-Colo-
gne Touget passeront la Gimone pour atta
quer surCasteron,Tournecoupe et Cadeillan.
La 34e division, qui doit se portera Gimont
par une marche de nuit, se tiendra prêle à
envelopper la droite ennemie. La sixième di
vision de cavalerie couvrira la 34 e division et
participera à son attaque.
De son côté, le genéral Pau donnait les
instructions suivantes :
Les quatre divisions de droite, division co-
loniale, 23 e . 24 e et 36 e divisions franchiront
la ligue G mai -Manvezin-Saint-Sauvy, à cinq
heures pour attaquer Cox, la Réole, Colog ve
et Saint-Tric. La division de gauche, la 35 e ,
formant avec la brigade provisoire de cava
lerie un organe de manœuvre, marchera en
échelons.
Le genéral Pan, estimant que l'ennemi est
reconnu, se borne à 'aire surveiller par le
dirigeable à sa di position l’aile par laquelle
on manœuvre ; il met à la disposition des
commandants de corps d’armée une notab e
partie des avions pour l’exploration appro-
-=========================-==============
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ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
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108, rue St-Lnzare, 109
(Immeuble do i’HOTEL TER HH NUS)
chée et pour la recherche des positions défi
lées de l'artillerie.
On voit que l’idée des deux chefs de parti
est bien caractérisée : l'offensive toujours de
part et d’autre.
L’armee du général Chômer n’a pas pu
franchir la Gimone, car l’armée du Sud
l’avait franchie avant elle ; cette opération
du général Pau faite à une heure aussi ma
tinale a jeté un peu de surprise dans le
camp au verse. L’armée du général Chômer
ne s’y attendait vas et a dû subir une atta
que que lui a imposée son adversaire à 40
heures du matin.
La direction des manœuvres sera transfé
rée aujourd’hui à partir de 5 heures du
matin, de Castelsarrasin à Grenade-sur-Ga-
ronne.
INFORMATIONS
L’Obligation du Timbre-Quittance
L’Administration des finances a été ame-
née à constater, à maintes reprises, la non-
apposition du timbre-quittance sur des fac-
tures acquittées soit au moyen de la men
tion « payé comptant », soit au moyen d’une
griffe ou cachet.
Elle rappelle que, d’après l'article 48 de la
loi du 23 août 1871, tous les titres, de quel
que nature qu is soient, signés ou non si
gnés, qui emportent libération ou décharge,
tels que factures, mémoires, quittances, re-
cus, etc., doivent être soumis au droit de
timbre de dix centimes dès lors qu’il s’agit
d'une somme supérieure à dix francs ; ce
droit est d’ailleurs exigible, suivant une ju
risprudence constante, même pour les paie
ments de moins de dix francs, si ces paie
ments sont versés à titre d’acomptes ou de
soldes définitifs sur des créances excédant le
chiffre de dix francs.
L’omission de cette formalité rend le créan
cier qui delivre la quittance passible d une
amende de 62 fr. 50, amende qu'il est tenu
de supporter pe sonne llement et sans recours.
L’Administration des fi nances se propose
non seulement de renouveler auprès de ses
agents les instructions qu’elle leur a déjà
adressées, mais de prendre en outre des dis
positions nouvelles en vue d’assuret la recherche
et la répression des fiaud-s qui, surtout dans
l’industrie hôtelière, sont devenues intoléra
bles.
Ede croit, en conséquence, devoir mettre
le public et plus particulièrement les com-
merçints, hôteliers et restaurateurs, en gar
de contre les infractions aux dispositions ci-
dessus rappelées, infractions qu’elle est ré
solue à réprimer avec la plus grande sévé
rité et pour lesquelles elle ne consentira plus à
l’avenir aucune remise ni ‘réduction.
OBSEK& VATO! asE DE PARIS
Paris, 43 septembre, 44 h. 15.
Extrêmes barométrtemes 762 millim. * Bel
fort, 760 millim * Dunkerque.
Pression basse Ouest Europe, minimum Breta
gne.
Temps probable : Vent des régions Sud, temps
assez chaud, pluies orageuses.
A midi..
A Minuit
(Centre ae la
MABOMITEI
750
748
VlUei
IRxom
+ 19
. ---------- -
Journée du Dimanche 14 Septembre 1913
Le Havre.
Au LOCAL DU LA « SoCITÉ DES NAGEURS DE NOR
MANDIE » — A 8 heures. Courses de S ci taires et
Epreuves réservées aux Sipeurs-Pomp ers.
SALLE Franklin. — A U b i/i. Concert de la
« Société des Etablissemen’s Desmarais ». — A
20 h. Banquet, Hôtel du ■ Cheval Bai ».
Quartier Thiers. — Fête Foraine.
Casino-Mari E-CNHISTINE — Adieux des troupes
d‘o,erette et d’opéra-romique.
THÉATRE-CIRQUE Omnia. — En matinée et soirée
reprewrniations 'lU Cinemstographe Pathé.
Cinéma-Gaumont. — Matinée et soirée.
KURSAAL-CINEMA. — En matinee et soirée, séan
ces de Cinéma.
FoLIEs-BERGRRE. — En soirée, Concert et At
tractions.
Grands Taverne.— Académie de billard, grands
concerts.
BRASSERIR Universelle. — Apéritif-concert et
soirée musicale
Café Guillaume-Tell. — De il b. 1/2 à 23 h. 4/2
Concerts artistiques
Bleville. — Association amicale des Anciens
Elèves de l’école de Garçons. — De 10 heures a
mis et de 2 à 5 heures, continuation du grand
Concours public ae tir.
— A 10 h. Conseil municipal.
Harfleur — Festival de musique et Fête aéros-
tatique.
Montivilliers. — Fête Sainte-Croix.
Cuverviiie-en-Caax. — Fête de la « Stem-
brèche;
Bretteville. — Fête patrona'e.
Gerviile — A 3 h. 1/2, inauguration de la
Salle des Fêtes.
Conseil Général de la Seine-lnférieura
LE RAPPORT DE M. LE PRÉFTT
M. le préfet vient de faire adresser à MM.
le conseillers généraux le rapport qu’il doit
déposer sur le bureau de l’Assemblée dépar-
tementale qui se réunira, pour sa deuxième
session ordinaire de 4913,1e lundi 22 septem
bre.
De ce document, nous extrayons les ren
seignements suivants intéressant notre ré
gion.
La première partie est consacrée au budget.
La seconde comprend les rapports relaufs
aux diverses questions sur lesquels le Con
seil général aura à délibérer. Enfin la troi
sième partie comprend les rapports présen-
tes par les chefs de service sur la situation
de leurs services respectifs.
Le Projet de Budget de 1914
Le projet de budget pour l’année 4914 a
été dresse par M. le préfet en tenant compte,
u’une part, des résultats connus de l’exer
cice 1912, et, d’autre part, des besoins nor
maux des divers services départementaux.
Y sont compris les différents crédits et aug
mentations de crédits votés au cours de la
dernière session pour le service des bâti
ments et mobiliers départementaux dont le
total s’élève à 103 625 fr. 51.
Y est également inscrit, en exécution de
la délibération du Conseil du 47 avril 1913,
un crédit de25,000 francs pour indemnités de
cherté de vie aux employés de la préfecture
et des sous-préfectures.
La situation de la Caisse départementale
des retraites a permis à M. le préfet de pro
poser de maintenir à 40,000 francs pour 1914
la subvention accordée chique année à cet
établissement, mais il est à prévoir que, par
suite des liquidations de pensions qui seront
soumises à cette session, elle devra être aug
mentée pour 1915.
Les dépenses du service des enfants assis
tés sont prévues pour un total de 1 705,000
francs contre 4,545,000 francs en 1913 ; les
augmentations proposées à divers articles
do ce chapitre s’élèvent à 215,500 francs dont
160,000 francs pour l’Ecole professionnelle
dep riementale deMont-aux-Malades qui doit
ouvrir en janvier prochain ; les diminutions
proposées atteignant le chiffre de 55,500 tr.,
l’augmentation demandée se trouve rame,
née a 160,000 fr. sur lesquels 45,000 tr. figu
rent déjà au budget supplémentaire de 1913.
Les augmentations et diminutions prévues
pour ce service sont basées sur les résultats
de l’exercice précédent et sur ceux prévus
pour l’exercice courant. La charge du dépar
tement pour l'exercice 1914 est de 691 600
francs, représentant le produit d'une impo
sition de 4 c. 906.
En ce qui concerne le service de l’assis
tance medicale gratuite, M. le préfet a dû,
par suite de l’accroissement constant du
nombre des inscrits sur les listes d’assistan
ce, prévoir une dépense supérieure de
405,000 francs à celle de l’exercice en cours.
Le total des prévisions pour 4914 s’élève par
swite au chiffre de 684,000 francs dont
289,050 francs à la charge du Département
(y compris 12,300 francs pour frais d’admi
nistration et frais de rapatriement de mala-
des) représentant une imposition de 2 c. 05.
Pour la même raison, il a été prevu, pour
le service de l’assistance aux vieillards, aux
infirmes et aux incurables, une augmenta-
tion de 200 000 francs. Sur la somme totale
de 3,790,000 francs à laquelle s’élèvent les
dépenses prévues pour ce service, le Dépar-
tement aura à supporter une charge de
852,824 francs, représentant le produit d’une
imposition de 6 c. 05.
La situation financière de l’Etablissement
départemental d’assistance de Grugny n’a
pas permis de vous proposer de réduire la
subvention allouée à cet établissement.
En raison de l’augmentation du nombre
d’édifices classés par l’Etat, le crédit destiné
aux subventions pour l’entretien des édifices
classés comme monuments historiques est
porté de 9,400 fr. à 45 000 fr.
Le crédit concernant le service des épizoo
ties doit être relevé de 25 000 fr. à 30,000 fr.
par suite de l’augmentation du nombre des
employés du service, des avances de classe
du personnel et de la participation projetée
du département aux dépenses de tuberculi
nation et de vaccination anticharbonneuse.
Un projet établi par les ingénieurs de la
4e section de la navigation de la Seine pré
voit une dépense de 6,800 fr. pour le rem
placement de la palee d’acco-*tage du large
de la-cale de Port-Jérôme qui menace ruine.
Le produit des taxes téléphoniques à en
caisser par le département étant évalué à
750,000 fr. pour l’exercice 1914, il est prévu
dans le budget un crédit de 232 234 fr. 38
pour remboursement du solde de l’emprunt
de 2,700,000 fr.
La différence, soit 517,765 fr. 62, est affec
tée au remboursement d'une partie de l’em
prunt de 2 000.000 autorisé par délibération
du 45 avril dernier pour l’éiabiissement de
nouvelles ligues téléphoniques. Il est égale
ment, prévu, en vue des avances à faire à
l’Etat, un crédit de 834 316 fr. représentant
le solde (34,316 fr.) restant à réaliser sur
l’emprunt de 2,700 000 fr. et l’emploi d’une
fraction (800 000 fr.) de l’emprunt de deux
millions de francs.
Dans la séance du 6 octobre 1911, le Con
seil général a exprime le désir d’affecter les
disponibilités qui pourraient exister sur les
centimes extraordinaires au paiement d’a
comptes sur les subventions allouées aux
Chambres de commerce du Hivre et de
Ro en pour les travaux autorises par la loi
du 44 février 1909.
M. le préfet a pu, dans ses propositions
budgétaires pour 1914, faire état d’une dis
ponibilité de 300,000 francs qui, ajoutée aux
4 600,000 francs représentant la première
fraction d’un emprunt de 8 000,000 fr. dont
le vote est demandé, permettra d’allouer à
ces Chambres de commerce un deuxième
acompte de 1,900 000 fr.
Par suite du relèvement important dont
bénéficient les crédits concernant les diver
ses branches de l’assistance publique ou les
services et de l'incorporation de crédit rela
tifs aux engagements antérieurs pris par le
Conseil général, le nombre total des centi
mes départementaux à imposer dans les rô
les de 1914 sera de 68 c. 624 contre 66 c. 303
imposés en 1913, soit une augmentation de
2c. 319, provenant pour 2 c. 15 de l’aug
mentation des dépenses annuelles et perma-
nent-s et pour 0 c. 169 de la mise en recou
vrement de l’imposition spéciale votée pour
le service de l’emprunt de 498,000 fr. auto
risé par décret du 28 décembre 1899 pour
travaux d’intérêt départemental.
A cette augmentation de 2 c. 319 viendra
s’ajouter une imposition de 3 centimes envi
ron (jour permettre, à partir du 1 er janvier
prochain, l’application de la loi sur l’assis
tance aux familles nombreuses.
Aux termes de l’article de la loi du 14 juil
let. 1913, sont obligatoires pour le départe
ment, dans les conditions des articles 60 et
64 de la loi du 10 août 1871 :
40 Les dépenses résultant des allocations
accordées aux chefs de famille et aux fem-
mes privées de ressources se trouvant dans
les conditions prévues par la loi* et ayant le
domicile de secours départemental ;
2° Les frais d’administration et de contrôle
départemental du service ;
3° Les subventions à allouer aux commu
nes par application de l’article de la loi.
La charge du département pour ch service
pourra s’élever approximativement à 480,000
francs.
M. le Préfet appelle tout particulièrement
l’attention du Conseil général sur l’augmen
tation coastante des dépenses nouvelles et
permanentes et, comme le fait remarquer
M. Acher dans son rapport sur le budget de
1913, sur la nécessité d’apporter la plus
grande prudence dans la gestion des finances
départementales.
(A suivre).
Conseil Municipal du Adavre
Réunion du Conseil municipal à l’Hôtel de
Ville, salle des Conférences, mercredi prochain
17 septembre, à 8 h, 112 du soir.
Colonies Scolaires de Vacances
UNE FÊTE ENFANTINE
À LA COLONIE DE MONTGEON
La création dé la Colonie scolaire de Mont,
geon. préconisée par le Comité de l’OEavre
havraise des Colonies de Vacances comme
complément nécessaire de la Colonie de
Grosfys, a été réalisée il y quatre ans.
Ehe a pour but essentiel de prendre quo
tidiennement les entants les moins chetfs
inscrits à la Caisse des Ecoles pour les sous
traire aux dangers de la rue, en leur procu
rant, pendant les vacances, des journées de
grand air et de culture physique.
La Colonie de Montgeon compte actuelle
ment 600 pupilles, dont 400 garçons et 200
fillettes de nos écoles communales.
Les loisirs de ces entants sont occupés à
des promenades, à des exercices de gymnas
tique rationnelle, à différents jeux et sports.
Nous dirons du reste l’excellente organisa-
tion de cette Colonie de Montgeon, et les
heureux résultats obtenus.
Aujourd’hui, nous rappellerons qu’une
fête scolaire est organisée, sous le patronage
du Comité de l’Œuvre des Colonies de Va
cances et qu’elle aura lieu à la forêt de
Montgeon, mardi prochain.
La Municipalité, les membres du Conseil
municipal, les délégués cantonaux, les diffé-
rentes personnalités qui s’intéressent à cette
Œuvre des Colonies et les souscripteurs ont
été invités. Le programme, dont les diff-ren-
tes attractions sont dues aux jeunes pupilles
eux-mêmes, est plein d’interét.
Nous y voyons figurer, pour les garçons :
un concours de tir ; des courses d’ensemble
en trois séries ; des courses individuelles ;
des concours de saut et de lancement de
poids.
Les jeunes écolières exposeront les travaux
exécutes par elles, avec les seules ressources
que leur offre la forêt : concours de jardins,
de constructions originales et d’objets de
fantaisie façonnés avec des branchiges, des
mousses et des feuillages, — et aussi, elles
présenteront des travaux de couture et de
tricot confectionnés pendant leurs heures de
repos.
Des chœurs et des rondes seront chantés
et exécutes par les jeunes filles.
Cette jolie fête scolaire sera pleine d’at
traits et de nombreux prix seront les récom
penses méritées par l’initiative et l’activité
dont témoignent les jeunes écoliers jusque
dans leurs jeux, si profitables à leur déve
loppement physique et intellectuel.
Dans la Magistrature
Nous avons annonce hier que M. Bonne,
procureur de la République près le Tribunal
de première instance du H ivre, est nommé
conseiller à la Cour d’appel de Paris.
M. B inné est né le 7 octobre 1858 à Bar-le-
Duc. Il se fit inscrire au barreau et fut reçu
docteur en droit. En 1883 il était nommé
substitut à Sedan et, l'annee suivante, pas
sait en la même qualité au Mans.
Procureur de la République à VesouI, le
6 août 1886. puis à Besançon, le 24 avril 1891,
il fut nommé avocat général le 8 octobre
1895 et procureur de la République au Ha
vre, le 15 mars 1901.
Officier d’Academie, M. Bonne se voyait
decemer le 10 août 1911, la croix de cheva-
lier de la Légion-d'Honneur.
M. Bonne laisse au Havre un excellent
souvenir et nos concitoyens qui l’ont ap
proché applaudiront à sont avancement tout
en regretant son départ.
M. Bonne est remplacé dans notre ville par
M. B-angrand, avocat général près la Cour
d’Appel d’Agen. Avocat, docteur en droit et
officier d’académie, M. Léon Ban grand est né
à Aiguillon (Lot-et-Garonne), le 1 er août 1852.
Substitut à Lombez le 5 avril 1879, à Ca-
hors le 16 octobre 1880, il fut nomme pre-
careur à Anch le 20 octobre 1883, à Mont
pellier le 24 février 1888 et à Moulins le 1
mai 1892.
Avocat général à Grenoble le 18 juillet
1899, il passa en la même qualité à Agen le
34 juillet 1901.
Au moment où il va prendre possession de
ses hautes fonctions, nous adressons à
M. Beaugrand nos plus vifs souhaits de bien-
venue»
Lycée de Jeunes Filles
La rentrée des classes aura lieu le mer
credi fer octobre.
Mme la Directrice est à la disposition des
familles tous les jours, le dimanche excepté
de 40 heures à midi. Elle recevra, en outre,
de 2 heures à 4 heures, à partir du 26 sep-
tembre.
Un cours de latin sera fait au lycée dès la
rentrée. Les anciennes élèves qui le désire
ront seront autorisées à le suivre.
La classe enfantine reçoit les petits gar-
çons de 5 à 7 ans.
Un pensionnat situé rue de la Paix, no 4,
est agrée par le Ministère pour recevoir les
internes du lycée.
Nominations
M. l’ingénieur principal Paiget, chef du
service d« la surveillance de la marine mii-
taire au Havre, a été affecte au port de hO:
rient, où il devra prendre son service le 20
septembre 1913..
M. l’ingénieur en chef de 2 e classe Hendlé,
précédemment désigné pour Marseille et nou
installé, a été désigné pour continuer ses Ser-
vices en qualité de chef du service de la SUP-
veillance au Havre, où il devra être rendu
le 15 septembre 1943.
A la Foire Thiers
Matinée offerte aux Enfants des Ecoles
Les établissements Flavigny et Vaxelaire
frères offriront gratuitement, le mercredi 1
courant, plusieurs séances ciné mategra D
ques aux enfants des écoles, avec Ms Ctol
sis spécialement pour eux.
Une audition musicale par les FeOWs sera
donnée dans l’etablissement de MM. Vaxe-
laire frères.
La fête sera augmentée par une attraction
du même genre donnée par M. Camors pour
la première fois au Havre.
Prière à MM. les directeurs et à Mmes les
directrices de vouloir bien faire conn.ître à
M. Philippe, 36, rue du Champ-de-Forre, la
nombre d’enfants qu’ils pensent faire prCD
ter de cette rejouissance, afin de prendre fe
dispositions necessaires.
Cette invitation s’adresse également aux
groupements de Sainte-Adresse, Sanvic, Blé*
ville, Graville, Harfleur, etc.
Réunon à 2 h. 1/2, place Thiers.
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