Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1913-09-06
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 septembre 1913 06 septembre 1913
Description : 1913/09/06 (A33,N11741). 1913/09/06 (A33,N11741).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
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Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t52637819p
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
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Samedi | Septembre 4943
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Le Petit Havre
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AU HAVRE.
A PARIS
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L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
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le Journal.
Le PETIT HA VRE est désigne pour les Annonces judiciaires et légales
ORGANE REPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
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Un ab
1 6 Fr
g Dernière Heure |
PARIS, TROIS HEURES MATIN
LE
Statut des Fonctionnaires
AU MUSÉUM
**************
DEPECHES COMMERCIALES
METAUX
LONDRES, 5 Septembre, Dépêche de 4 h. 30
CUIVRE
Comptant .
TON
COURS
HAUSSE
BAISSE
soutenu
£ 73 12/6
11/6
3 mois
£ 73 -/-
10/-
ETAIN
Comptant .
£ 195 -/-
3/10
3 mois.....
calme
£ 194 -J-
3/-
FER
Comptant
calme
£55/9
3 d
3 mois.... '
£56/7 %
-f-
< % d
Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
du 4 s plembre 1^3.
ENTRETIEN DE
MM. BARTHOU ET PICHON ET DU
GÉNÉRAL LYAUTEY •
M. Barthou, président du Conseil, et M.
Pichon, ministre des affaires étrangères, ont
eu hier après-midi, au quai d’Orsay, un long
entretien avec le général Lyautey, arrivé de
Rabat le matin même.
Ils doivent avoir mardi prochain une nou
velle conversation avec notre résident géné
ral au Maroc.
AÉRONAUTIQUE MILITAIRE
Buc. — Le capitaine Barès et M. Girod, dé
pute, ont terminé leur randonnée aérienne
et ont atterri à Buc hier matin, à 10 heu
res 10, venant de Cosne et de Montargis.
Le général Hirschauer, inspecteur de
l’aéronautique militaire, qui avait suivi avec
un intérêt très marqué le superbe voyage
des deux aviateurs, avait fait mettre à leur
disposition, pour leur arrivée a Buc, une
automobile afin de les ramener à Ver
sailles.
Le général Hirschauer s’est félicité qu’un
de ses pilotes, le capitaine B très, ait conduit
si brillamment pareil voyage au milieu de
Uni de difficultés.
L’appareil des deux aviateurs a en effet
volé par tous les temps et dans les contrées
les plus diverses ; il a franchi, avec une sû
reté admirable, des passages très dangereux.
M. Girod va rédiger un rapport qui sera
prochainement adressé au ministre de la
guerre.
Il portera, croit-on, sur les points princi
paux suivants : Conditions générales d’obser
vations en aéoraplane ; visibilité à différen
tes hauteurs ; invulnérabilité des pilotes et
des passagers par les balles et les obus ; dan
ger des projectiles sur le haubannage, le fu
selage et sur l’hélice ; services des aéropla
nes à l’armée ; difficultés restant à vaincre
pour la fidélité du moteur.
En même temps, M. Girod renouvellera sa
demande d’interpellation sur l’aéronautique
militaire qu'il avait déposée l'an dernier,
avec M. Millevoye, et qui n’a pas encore pu
être discutée.
Il compte ainsi déterminer exactement de
vant la Chambre la situation actuelle de no
tre cinquième arme.
Par l’experiende personnelle qu’il vient de
faire, M. Girod reconnaît que l'aviation mili
taire est réellement bien partie ; il ne tarit
pas d’éloges sur le pilote, capitaine Barès
L’amitié qui les unissait tous deux à l’école
Saint-Cyr (M. Girod est ancien officier demis
sionnaire), n’a fait que se fortifier par les
dangers partagés en commun et par ce
voyage qui marque un circuit de deux mille
kilomètres.
L’ASSOCIATION INTERNATIONALE
CONTRE LE CHOMAGE
GAND. — Hier s’est ouverte, sous la prési
dence de M. Léon Bourgeois, l’assemblée gé
nérale de ‘Association internationale contre
le chômage. La France a délégué, pour sui
vre les travaux du Congrès, MM. Fontaine,
Paulet et Verne.
Dans son allocution, M. Bourgeois a fait
ressortir le rôle de pacification sociale et hu
manitaire de rassemblée contre le chômage,
et il l’a félicitée des résultats obtenus a Gand.
L’assemblée a longuement discuté les con-
clusions du rapport sur l’enquête internatio
nale sur le placement et en a voté les deux
premiers paragraphes, le troisième étant ré
serve pour la séance d’aujourd’hui. Ils peu
vent se résumer comme suit :
L’état du placement est presque partout
peu satisfaisant. L’éparpillement des organi
sations et la diversité des méthodes d’admi
nistration ne permet pas d’obtenir une vue
d’ensemble sur la situation du marché do
travail à un moment donné. Pour prévenir
le chômage dans la mesure du possible, par
«ne observation continue et une organisa
tion méthodique du marché du travail, il
faudrait tout un ensemble de bureaux de
placement neutres accessibles à tous.
UN COLLÈGE INCENDIÉ DANS
LA BANLIEUE DE LONDRES
Londres. — Le feu a éclaté au Dulwich
• College, grand lycée de la banlieue Sud-Est
de Londres.
On aurait trouvé un certain nombre de
bidons d’essence et des bougies dans un ré
duit voisin de l’incendie, ce qui donne à
croire que ce sinistre serait l’œuvre des suf-
fragettes.
1 Le feu a été rapidement éteint.
Les dégâts ne sont pas importants.
NOUVEAUX DÉSORDRES A BARCELONE
Nombreux Blessés
Cerbère. — On mande de Barcelone que
de nouveaux désordres ont éclaté.
Les agents ont chargé pendant une heure
dans les rues contre les employés de com
merce.
Deux agents et quarante manifestants ont
été blessés.
NEW-YORK, 5 SEPTEMBRE
Cotons : octobre, baisse 40 points : dé
cembre, baisse 35 points ; janvier, baisse
36 points ; mars, baisse 35 points. Fiévreux.
Cales : hausse 6 à 9 points.
NEW-YORK, 8 SEPTEMBRE
Cuivre Standard disp.
— novembre ....
Amalgamat. Cop...
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V. PRZCZDCAT
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75 7/8
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16 —
CHICAGO, 5 SEPTEMBRE
Blé sur
Maïs sur
Saindoux sur.
Septembre
Décembre.
Septembre
Décembre.
Septembre
Décembre.
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3 8
5 8
1 4
5/8
30
25
UNE COLLISION DE TRAINS
Un Chauffeur tué
CHARLEVILLE. — Une collision s’est pro
duite hier en gare de Braux, entre deux
trains de marchandises.
Un chauffeur a été tué.
=== -= h —
CONFERENCE INTERPARLEMENTAIRE
DE LA HaYE
La Haye. — La conférence interparlemen
taire a renouvelé le vœu que les gouverne
ments préparent sans délai la convocation
d’une troisième conférence de la paix.
La prochaine conférence se réunira à
Stockholm.
LES TROUBLES DE DUBLIN
Dublin. — L'excitation augmente à Dublin
parce que de nombreux ouvriers des Docks
ne se sont pas mis en grève hier, pour de
vancer la menace des patrons de déclarer un
a lock out ».
Des patrouilles de police à cheval circulent
aux environs des Docks.
On craint de nouveaux troubles à la tom
bée de la nuit.
Nouvelles Politiques
La Visite de M. Poincaré à Limoges
Le président de la République, ainsi que
nous l’avons dit, quittera Paris lundi, à
10 h. 45, pour se rendre à Châteauroux, où
commencera le long voyage qui doit durer
jusqu’au samedi 20 septembre.
Salué à la gare de Limoges par le bureau
de la Fédération des Syndicats d’initiative du
Centre, le bureau du Conseil général, le
bureau de la Chambre de commerce, et par
les sénateurs et députés du département, M.
Poincaré se rendra directement à la Préfec
ture où il recevra un certain nombre de
délégations ; il assistera ensuite à un dîner
offert par le Conseil général.
Le lendemain matin, à huit heures et de
mie, le chef de l’Etat se rendra en automo
bile à Saint-Junien d’où il reviendra vers
onze heures afin d’assister au banquet, dit
banquet des maires, qui sera donné en son
honneur au manège léna par le Conseil gé
néral et la Chambre de commerce. Des dis-
cours seront prononcés par le président du
Conseil général, le président de la Chambre
de commerce, le doyen des maires de la
Haute Vienne, M. Jean Codet, sénateur, aux
quels le president répondra.
Dans l’après midi M. Poincaré assistera au
défilé des Sociétés locales, visitera la Cham
bre de Commerce, l’hôpital, le musée céra
mique, la fabrique Haviland ; il rentrera
ensuite à la préfecture où sera servi un dî
ner intime. C’est le lendemain matin, à
7 h. 45, que le président de la République
quittera Limoges pour commencer son voya
ge en automobile dans la région.
M.Bérard, sous-secrétaire d Etat des beaux-
arts. accompagnera le chef de l’Etat à Li
moges.
M. Raymond Poincaré, qui parcourra au
cours de ce voyage le Limousin, la Marche,
le Périgord, le Quercy, la Gascogne et la
Guyenne, s’arrêtera dans les villes suivan
tes : Eymootiers, Bourganeuf, Guéret, Au-
basson, la Courtine, Bort, Lapleau, Argentât,
Tulle, Uzerches, Brive. Soulliac, Saint-Gery,
Cahors, Bourdon, Domme. Sarlat, Périgueux,
Riberac, Birgerac, Agen, Toulouse, Montau-
ban et Bordeaux.
La partie du voyage que le cortège prési
dentiel effectuera en automobile durera du
9 au 15 septembre et comprendra une dis
tance de 1,119 kilomètres.
Les commissaires divisionnaires, nouvel-
lement installés à Pari-, ont été reçus mer
credi par M. Hennion, préfet de police.
Celui-ci les a entretenus de ses projets à
l’égard de l’Association des gardiens de la
paix dont ils sont les chefs directs. Il a
déclaré que, dans une pareille question,
son premier devoir était de s’inspirer de la
loi, — et on ne peut opposer, à l'heure ac
tuelle, aucun texte à la fondation d’une
Association —, puis de l’attitude des pou
voirs publics. Or l’Association des gardiens
de la paix ayant été jusqu’ici tolérée en fait,
elle doit être considérée comme légale, jus
qu’au jour où le Parlement examinera le
Statut des fonctionnaires. D’ailleurs, elle
devra, d’ici là, se rentermer dans ses pro
pres statuts et ne porter aucune atteinte à
la discipline.
Certains journaux considèrent cette thèse
de M. Hennion comme très « hasardée ».
Ils y voient comme une critique de l’atti
tude des pouvoirs publics et du Parlement
depuis que s'est posée la question des Asso
ciations de fonctionnaires ; ils estiment
que tolérance n’est point équivalent de
légalité ; ils se demandent par quels moyens
M. Hennion est assuré de maintenir, com
me il l’a promis, l’Association dans les
limites de ses statuts, à savoir : la mutuali
té, les questions professionnelles et d’ordre
général. Certes le préfet de police est bien
résolu à ne point reculer devant les sanc
tions individuelles ou collectives qu’il ju
gera nécessaires, mais les pourrait-il ap
pliquer le jour où l'Association, qu’il a dé
clarée légale, se dresserait contre lui ?
Quelques-unes de ces remarques ne man
quent pas d’une certaine vérité et d’une
certaine logique. Notons, toutefois, que M.
Hennion ne reconnaît la légalité de l’Asso
ciation que tout et autant qu’elle se tiendra
dans les limites indiquées.
Et puis, comment M. Hennion aurait-il
bien pu exprimer des réserves sur l’exis
tence même de l’Association ?
Sans doute un arrêt de la Cour de cassa
tion du 27 juin 1885 restreignait le droit de
se syndiquer aux patrons, ouvriers et sala
riés de l’industrie, de l’agriculture et du
commerce, à l’exclusion de toutes les autres
professions.Mais depuis la loi de 1901 sur les
Associations, cet arrêt est tombé en désué
tude ; il est devenu caduc aussi bien que
la distinction établie, en mai 1894, par un
ordre du jour de la Chambre, entre les fonc
tionnaires de gestion et les fonctionnaires
d’autorité.
Et c’est ici qu’après les inconvénients
d'une omission commise par les pouvoirs
publics, lors du vote de la loi sur les Asso
ciations, apparaît de nouveau la nécessité
d’un Statut que l’on n’a cessé de réclamer
et qui fixerait, de façon précise, les droits
et aussi les devoirs des fonctionnaires.
Il n’est pas de question plus urgente,
puisqu’elle intéresse au plus haut point la
bonne marche des services publics. Et faute
de l’avoir résolue, bien des conflits regret
tables se sont élevés, bien des malentendus
se sont produits qui auraient été évités.
Th. Vallée.
Quartier Thiers. — Fête Saint-Michel.
CASINO-MARIE-CHRISTINE. — En matinée et en
soirve. Représentations théâtrales — Cafe-Terrasse
concert symphonique.
THÉATRE-CIRQUE Omnia. — En matinée et soirée
représentations du Cinématographe Pathé.
Kursaal-Cinema. — En matinée et soirée, séan
ces de Cinéma.
FOLIES-BERGÉRE. — En matinée et en soirée.
Représentations artistiques
GRANDE TAVERNE. — Académie de billard, grands
concerts.
Brasserie Universelle. — Apéritif-concert et
soirée musicale.
Café Guillaume-Tell. — De 17 h. 1/2 à 23 h. 1/1
Concerts artistiques
Bléville. — Association amicale des Anciens
Elèves de l’école de Ga'çons. — De 10 heures à
midi et de 2 à 5 heures, continuation du grand
Concours public ae tir.
Graville-Sainte-Honorine. — Fêle patro
nale au quartier des Acacias.
Rolleville. — Fête Saint-Louis.
Angerville-POrcber. — Cortège fleuri.
Goderville. — A 12 h. 1/2. Banquet en l’hon
neur de M Jouen.
g Lillebonne — Cour Albert Lkcoq. — Grand
S Concours de Boules.
ÉLECTION SÉNATORIALE
du 21 Septembre
M. LE D" BEAL
Conseiller Général d’Argueil
Secrétaire du Conseil Général
Candidat des Républicains de Gauche
INFORMATIONS
L’Incident des Téléphones
Retour de Ministres à
M. Louis Barthou, président
est arrivé, hier matin, à la gare
8 h. 50.
M. Léon Barthou, son chef
Paris
du Conseil,
de l’Est, à
de cabinet,,
était venu le chercher à sa descente du
train.
M. Klotz, ministre de l’intérieur, est ren
tré, hier après-midi, venant d’Evian.
Le Nouveau Tarif Douanier
Américain
On télégraphie de Washington, 5 sep
tembre :
La France, la Grande-Bretagne, l’Allema
gne, l’Italie, l’Autriche, l’Espagne, la Suède,
la Norvège, le Danemark, la Belgique, les
Pays-Bas ont protesté contre l’introduction
dans le nouveau tarif douanier américain de
la clause qui prévoit une détaxe de 5 0/0 en
faveur des marchandises importées à bord
de navires américains. Ces États déclarent
qu’il y a là une violation des traités exis
tants.
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
à la LIARAIRIE IHTERHATIONALE
108, rue Saint-Lazare, 108
(Immeuble de l'HOTEL TERMIHUSJ
Le Ministère du Commerce
a ouvert une Enquête
Nous avons annoncé hier que cinq télépho
nistes allaient être traduites devant le Con
seil de discipline pour fautes graves dans
leur service. En l’espèce, ces dames ne sont
accusées de rien moins que d’avoir privé cer
tains abonnés de communications et d’avoir
intercepté des conversations de courtiers à la
Bourse du Commerce dont elles auraient fait
bénéficier d’autres personnes.
Ces accusations graves sont confirmées par
differents témoignages.
L’émotion du public et des employés des
P. T. T. a été bien vive en apprenant les ré
vélations des journaux. L’Administration
elle-même s’est émue. Le sous-secretariat
des postes a communiqué la note suivante :
Divers journaux ont annoncé que plusieurs da
mes téléphonistes avaient gravement manqué à
leurs devoirs piofessionnels.
Une enquête est ouverte et, s’il y a lieu, des
sancions immédiates seront prises en attendant
l’intervention du Conseil de discipline.
Il s’agit, en tout cas, de faits isolés qui ne sau
raient compromettre en rien la confiance que mé
rite, dans son ensemble, le personnel si dévoué
des P. T. T.
L’enquête dont il est question ci-dessus est
ouverte depuis un certain temps. Elle ne
manquera pas, sans doute, de faire touie la
lumière sur les faits qui sont révélés à la
Bourse du Commerce.
Ce qu’on dit à la Bourse
Les téléphonistes incriminées ont agi à
l’instigation et au profit d’un certain M.
Y...
Plusieurs maisons ont été lésées par les
agissements deM. Y..., M. Bloch-David, en
tre autres, un des négociants les plus im
portants de Paris, a été victime très fréquem
ment des agissements de son concurrent in
délicat. Tantôt on répondait : « pas libre » à
ses demandes de communication ; d’autres
fois, lorsqu’il s’étonnait de n’avoir pas en
core la communication qu’il avait demandée
avec tel ou tel marché de province, on lui
répondait qu’il avait lui-même réclamé l’an-
nulation de cette communication. Aussi le
dossier de plaintes dont il a saisi l’adminis-
tration est-H volumineux.
Nous avons annoncé que les collections de
notre Muséum d’histoire naturelle viennent
de s’enrichir d’un nouveau pensionnaire.
C’est un gorille femelle qui a été envoyé
vivant de la Côte Occidentale d’Afrique et
qui est mort le lendemain de son arrivée.
Cet animal qui constitue un superbe spé=
Un autre courtier en grains, et non des
moindres, était fréquemment victime de la
petite machination suivante : Ses correspon
dants des departements lui signalaient qu’ils
l’avaient vainement appelé au téléphone
pour lui transmettre un ordre ou lui donner
un renseignement urgent. Or, vérification
faite, à l’heure indiquée par le correspon
dant, ces lignes téléphoniques n’étaient pas
occupées.
Une autre maison, enfin, s’était parfaite-
ment rendu compte qu’un tiers entrait in
dûment dans ses conversations téléphoni
ques avec ses clients.
D’une interview de M. Boverat, président
du Syndicat général de la Bourse du Com
merce, — interview prise par un de nos con
frères du Temps :
Il convient d’abord de noter qu’en ma qualité
de président du Syndicat, je ne suis saisi d’aucune
plainte officielle. Tout ce que je sais de l’affaire
qui nous préoccupe, je l’ai appris par la voie des
journaux.
J’ai donc été informé de cette manière qu’un
important négociant en grains, M Bloch-David,
rencontrait depuis longtemps des difficultés extra
ordinaires pour obtenir les communications télé
phoniques urgentes dont il avait besoin. Il se
heurtait, paraît-il, à une mauvaise volonté évi
dente de la pari des téléphonistes. En outre, M.
Bloch-David se serait rendu compte que les com
munications qu’il pouvait obtenir devaient être
interceptées, pui que les affaires qu'il pouvait
traiter par téléphone étaient connues.
M. Bloch David, je vous le répété, n’a pas saisi
notre Syndicat de sa plainte. Il s’est adressé à
l’administration des postes. Mais comme les pre
miers résultats connus de l’enquête ouverte par
cette administration mirent en cause une person-
ne appartenant, a notre Syndicat, j’ai estimé ne
pas pouvoir me désintéresser de l’affaire
J’ai donc convoqué a mon bureau, pour ce ma
lin vendredi, la personnalité en question, un cour
tier que je ne puis nommer, puisque dans l’état
actuel des choses il n’y a a sa charge que des
présomptions.
Ce courtier est venu spontanément à mon bu
reau jeudi soir. Je l’ai invité a me fournir les
explications qu’il jugerait utiles, et c’est alors
une défense très ardente qu’il m’a présentée. Il
m’a affirmé n’avoir jamais employé vis-à-vis d’au
cun de ses conférés de la Bourse de commerce,
les moyens réprehensifs d’informations qui lui
sont reproches. Quant a la facilité avec laquelle il
obtenait lui-même ses communications téléphoni
ques, il l’explique par ses bonnes re ations avec
le personnel de» postes ; il se défend d’ailleurs
d’avoir tente de corrompre les fonctionnaires mis
en cause.
J’ajoute qu’un seul fait, à ma connaissance, est
à la charge du courtier en question. Il est d’ail
leurs sans grande importance. Voici plus d’un an,
étant à Paris, il demanda pour la Bourse de com
merce et obtint une communication sut une ligne
interurbaine, ce qui est interdit. Le chef télépho-
niste de la Bourse de commerce refusa d’accorder
cette communication. Le fait est, vous le voyez,
sans gravité et la seule conclusion qu’il permette
est que certains membres du personnel des pos
tes se montraient trop favorablement disposés à
l’égard de celui qu’on accuse aujourd’hui de cho
ses graves.
L’accusation est elle parfaitement justifiée ? Je
l’ignore et c’est à l’enquête officielle qu’il appar
tient d’établir ce point. Je refuse personnellement
de porter un jugement prématuré, mais si le cour
tier soupçonné est reconnu coupable, il sera non
pas « démissionné » comme on l’a dit, de notre
syndicat, mais radié sans autre forme de procès.
Nous punirons ainsi non pas des manœuvres de
Bourse qui n’ont jamais pu avoir la moindre con
séquence sur les cours des m rchandises, mais
des procédés inadmissibles vis-à-vis des confrères.
Le courtier visé ci-dessus par M. Boverat
serait M. Robert Lamblin, courtier en grains,
demeurant rue de Surène.
Le Collier est-il retrouvé ?
Le fameux collier de perles — dont la dis
parition entre Paris et Londres a donné lieu
à tant de récits et de commentaires qui ont
parfois le ton des histoires de brigands — se
rait retrouvé. Le Matin racontait longuement
hier comment M Price,de la Compagnie d'as
surances le « Lloyd », ayant reçu la visite de
deux Français de Londres qui lui proposè
rent de lui rapporter le collier contre verse
ment de la prime de 250,000 francs, avait
réussi à faire arrêter cinq individus, sur
une place de Londres, au moment où ils at-
Photo et Cliché Petit Bavrs
cimen de la faune de ces régions a été
natu-
ralisé par les soins de M. L. Giraudet, l’ha
bile préparateur de notre Musum.
Comme on le voit. Il se présente dans une
attitude qui fait valoir son importante mus
culatures
tendaient l’arrivée d’un « fourgue », c’est-à-
dire un recéleur, qui leur avait fixé rendez-
vous là.
Ce « fourgue » serait un commerçant pa
risien connaissant parfaitement le collier ;
M. Price avait obtenu qu’il jouât ce rôle sin
gulier et il s’était rendu à Londres pour
cela. Au cours de mystérieuses entrevues
avec les voleurs, le faux «fourgue» leur
aurait déjà acheté pour 200,000 francs, deux
des perles du collier, la plus grosse et la
plus belle. Es ces perles auraient été recon
nues par M. Max Mayer, le propriétaire du
collier.
Le rapport de l’inspecteur de la Sûreté
française, M. Parris, chargé de suivre à Lon
dres l’affaire du collier, est parvenu hier
matin à la préfecture de police, entre les
mains de M. Mouton, chef de la police judi
ciaire.
Ce rapport confirme sur certains points le
réoit du Matin, moins l’allure dramatique
donnée au récit. Il en résulte simplement
qu’au cours d’une entrevue très pacifique
qu’eut l’intermédiaire qui joua le rôle ne re
céleur interlope avec les cinq individus ar
rêtés ensuite, deux des perles du collier fu
rent cédées au commerçant parisien au prix
de cent mille francs — et non deux cent
mille, comme on l’a prétendu— par l’un
des inculpés, James Lockett. Mais les autres
perles du collier n’ont pas, à l’heure ac
tuelle, été retrouvées.
Les cinq individus seront poursuivis pour
détention d’objets volés en attendant qu
leur degré de culpabilité dans le vol même
soit établi. Ajoutons qu’on ne sait encore si
l’employé des postes complice du vol es
Anglais ou Français. On croit toutefois qu’il
appartient à l’administration anglaise.
BULLETIN MILITAIRE
Une escadre russe à Brest
Le préfet maritime de B est est avisé
qu’une escadre russe arrivera à Brest proba
blement le 19 septembre et qu’elle séjourne
ra plusieurs jours. Elle est composée du
croiseur Rurik. battant pavillon de l’amiral
Essen, des cuirassés Cesarevitch, Slava, Empe
reur Paul-E r , Andrei-Pezvami, des croiseurs
Cromoboi, Baïan elAmualMakarof,etdes tor-
pilleurs d’escadre General-Kondratenkp, Po-
granitchnik. Ochotnik, Sibirski-Strejetok et un
transport Riga.
OBSERVATOIRE DE PARIS
Paris, 5 septembre, 11 h. 15.
Extrêmes barométriques : 767 millim. à Tou
louse, 760 millim. s Nancy.
Pression élevée Ouest et Nord Europe.
Temps probable : Vent variable, nuageux,aver
ses, température normale.
AU BIAVXEE
A
A
midi..
Minuit
(Centre de
MAROKITEI
763
761
la ville)
IIRuoIm
+ 21
- 19 %
Journée du Dimanche 7 Septembre 1913
Lo Havre.
Au Local de la « Société des Nageurs de Nor
mandie».— A 14 h. Fête de natation. Concert.
Salle Franklin. — A Al h. 4/2. Matinée dan-
santé et tirage de la tombola de la société « Le
Foyer ».
| Hier vendredi, 5 septembre, a eu lieu à
| l’Hôtel de France, à Rouen, une impor
tante réunion d’électeurs sénatoriaux de
| droit, à laquelle avaient été convoqués
vingt-neuf conseillers généraux et vingt-
neuf conseillers d’arrondissement.
M. Génestal, maire du Havre, fut dési
gné comme président de la réunion et MM.
Nibelle et Maillard lui furent adjoints com
me membres du bureau.
L’assemblée examina successivement les
diverses candidatures qui furent posées de
vant elle..
Après une longue discussion, à laquelle
prirent part la plupart des membres pré
sents, il fut décidé que le principe de la re-,
présentation des arrondissements ayant tou
jours été soutenus jusqu’à ce jour, il était
nécessaire de demander au corps électoral
sénatorial qu’un siège fût donné à l’arron
dissement de Neufchâtel qui, depuis long
temps, est privé d’un représentant à la
Chambre Haute.
En effet, les arrondissements de Rouen,
Dieppe, Le Havre et d’Yvetot, ont mainte
nant leur sénateur. Seul l’arrondissement
de Neufchâtel n’a pas au Sénat le représen
tant auquel il a droit par son importance
économique aussi bien que par le nombre
de ses habitants.
La candidature de M. le Dr Béal, con
seiller général d’Argueil et secrétaire du
Conseil général, a été présentée à la réunion
par tous les conseillers généraux et conseil
lers d’arrondissement présents de l’arron
dissement de Neufchâtel.
Sur la proposition de M. Genestal, il a
été procédé au scrutin secret.
M. le Dr Béal a réuni l’unanimité des
suffrages.
Il a donc été proclamé candidat des répu
blicains de gauche à l’élection sénatoriale
du 21 septembre.
M. le Dr Béal, en présence de l’unanimi
té des suffrages, a remercié vivement ses
collègues et a accepté la candidature au
nom des intérêts de l’arrondissement de
Neufchâtel aussi bien que dans l’intérêt du
parti républicain de la Seme-Inférieure.
M. Genestal, avant de lever la séance, a
adressé un appel chaleureux à tous les ré
publicains réunis dans la salle, et les a in
vités à faire tous leurs efforts pour faire
triompher la candidature républicaine du
sympathique conseiller général de l’arron-
dissement de Neufchâtel.
■ — -s -=
Agent-voyer d’Arrondissement
M. Marie-Paul Guillou, agent-voyer canto
nal, chef de bureau de l’agent-voyer d’arron
dissement du Havre. est appelé à exercer les
fonctions d’agent-voyer d’arrondissement à
Dieppe, en remplacement de M. Delabost,
qui prend sa retraite, et est nommé agent-
voyer d’arrondissement honoraire.
Ingénieur des Arts et Manufactures, précé
demment attaché au bureau d’études des
Chemins de fer d’intérêt local de la Seine-
Inférieure, M. Paul Guillou a exercé les
fonctions d’agent-voyer à Valmont, d’où il
fut appelé, il y a deux ans pour diriger les
bureaux du service vicinal du Havre.
Nous adressons à ce distingué fonction-
naire nos sincères félicitations.
Dans les P. T. T.
Par arrêté du ministre du commerce, de
l’industrie, des postes et des télégraphes en
date des 8 et 9 août 1913. ont été nommés
surnuméraires, au bureau principal du Ha
vre pour l’emploi de commis, les postulants
dont les noms suivent :
MM. Combret, Verdeil, Leguillerm, Bau-
meister, Vasselon, Casamajor et Godefroy-
Exportation de Pommes de Terre
en Argentine
Le gouvernement argentin ayant pris des
mesures spéciales pour empêcher l’introduc-
tion de pommes de terre contaminées, une
délégation composée de M. Julio A. Bolla,
ingénieur agronome, chef de mission, et
MM. Benjamin Sastre et Fernando Luna,
vient d’arriver dans notre ville.
M. l’ingénieur B. Sastre sera chargé de
l’inspection dans le port du Havre et se
tiendra à la disposition des intéressés au
consulat de la Republique Argentine.
La Françe se trouve favorisée en ce sens
R* 11,741
(O Pages)
B Centimes
EDITION DU MUR
S Centimes
(€ Pages)
Samedi | Septembre 4943
Administrateur- Délégué
O. RANDOLET
Adresser tout ce qui concerne l’Administration
a M. O. RANDOLET
35, Rue Fontenelle, 35'
Adresse Télégraphique ; RANDOLET Havre
Administration, Impressions et Annoncas. TEL 10.17
Le Petit Havre
Rédaeteur en Chef. Gérant
HIPPOLYTE FENOUX
Adresser tout ce qui concerne la Redaction
a M. HIPPOLYTE FRNOUY
35, Rue Fontenelle, 35
TÉLÉPHONE ; Rédaction, No 7.60
AU HAVRE.
A PARIS
«SS
ANNONGEs
Bureau du Journal, 112, boni 4 de Strasbourg.
L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
seule chargée de recevoir les Annonces pour
le Journal.
Le PETIT HA VRE est désigne pour les Annonces judiciaires et légales
ORGANE REPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Le plus fort Tirage des Journaux
ABONNEMENTS
» Havre, la Seine-Inférieure, l’Eure 4
9£6r — 2a C.
Autres Départements
U nion Postale
Trou Mots Sx mois
» Fr.
On s'abonne e^aiament, SANS FRfiS, dans tous les Bureaux
Un ab
1 6 Fr
g Dernière Heure |
PARIS, TROIS HEURES MATIN
LE
Statut des Fonctionnaires
AU MUSÉUM
**************
DEPECHES COMMERCIALES
METAUX
LONDRES, 5 Septembre, Dépêche de 4 h. 30
CUIVRE
Comptant .
TON
COURS
HAUSSE
BAISSE
soutenu
£ 73 12/6
11/6
3 mois
£ 73 -/-
10/-
ETAIN
Comptant .
£ 195 -/-
3/10
3 mois.....
calme
£ 194 -J-
3/-
FER
Comptant
calme
£55/9
3 d
3 mois.... '
£56/7 %
-f-
< % d
Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
du 4 s plembre 1^3.
ENTRETIEN DE
MM. BARTHOU ET PICHON ET DU
GÉNÉRAL LYAUTEY •
M. Barthou, président du Conseil, et M.
Pichon, ministre des affaires étrangères, ont
eu hier après-midi, au quai d’Orsay, un long
entretien avec le général Lyautey, arrivé de
Rabat le matin même.
Ils doivent avoir mardi prochain une nou
velle conversation avec notre résident géné
ral au Maroc.
AÉRONAUTIQUE MILITAIRE
Buc. — Le capitaine Barès et M. Girod, dé
pute, ont terminé leur randonnée aérienne
et ont atterri à Buc hier matin, à 10 heu
res 10, venant de Cosne et de Montargis.
Le général Hirschauer, inspecteur de
l’aéronautique militaire, qui avait suivi avec
un intérêt très marqué le superbe voyage
des deux aviateurs, avait fait mettre à leur
disposition, pour leur arrivée a Buc, une
automobile afin de les ramener à Ver
sailles.
Le général Hirschauer s’est félicité qu’un
de ses pilotes, le capitaine B très, ait conduit
si brillamment pareil voyage au milieu de
Uni de difficultés.
L’appareil des deux aviateurs a en effet
volé par tous les temps et dans les contrées
les plus diverses ; il a franchi, avec une sû
reté admirable, des passages très dangereux.
M. Girod va rédiger un rapport qui sera
prochainement adressé au ministre de la
guerre.
Il portera, croit-on, sur les points princi
paux suivants : Conditions générales d’obser
vations en aéoraplane ; visibilité à différen
tes hauteurs ; invulnérabilité des pilotes et
des passagers par les balles et les obus ; dan
ger des projectiles sur le haubannage, le fu
selage et sur l’hélice ; services des aéropla
nes à l’armée ; difficultés restant à vaincre
pour la fidélité du moteur.
En même temps, M. Girod renouvellera sa
demande d’interpellation sur l’aéronautique
militaire qu'il avait déposée l'an dernier,
avec M. Millevoye, et qui n’a pas encore pu
être discutée.
Il compte ainsi déterminer exactement de
vant la Chambre la situation actuelle de no
tre cinquième arme.
Par l’experiende personnelle qu’il vient de
faire, M. Girod reconnaît que l'aviation mili
taire est réellement bien partie ; il ne tarit
pas d’éloges sur le pilote, capitaine Barès
L’amitié qui les unissait tous deux à l’école
Saint-Cyr (M. Girod est ancien officier demis
sionnaire), n’a fait que se fortifier par les
dangers partagés en commun et par ce
voyage qui marque un circuit de deux mille
kilomètres.
L’ASSOCIATION INTERNATIONALE
CONTRE LE CHOMAGE
GAND. — Hier s’est ouverte, sous la prési
dence de M. Léon Bourgeois, l’assemblée gé
nérale de ‘Association internationale contre
le chômage. La France a délégué, pour sui
vre les travaux du Congrès, MM. Fontaine,
Paulet et Verne.
Dans son allocution, M. Bourgeois a fait
ressortir le rôle de pacification sociale et hu
manitaire de rassemblée contre le chômage,
et il l’a félicitée des résultats obtenus a Gand.
L’assemblée a longuement discuté les con-
clusions du rapport sur l’enquête internatio
nale sur le placement et en a voté les deux
premiers paragraphes, le troisième étant ré
serve pour la séance d’aujourd’hui. Ils peu
vent se résumer comme suit :
L’état du placement est presque partout
peu satisfaisant. L’éparpillement des organi
sations et la diversité des méthodes d’admi
nistration ne permet pas d’obtenir une vue
d’ensemble sur la situation du marché do
travail à un moment donné. Pour prévenir
le chômage dans la mesure du possible, par
«ne observation continue et une organisa
tion méthodique du marché du travail, il
faudrait tout un ensemble de bureaux de
placement neutres accessibles à tous.
UN COLLÈGE INCENDIÉ DANS
LA BANLIEUE DE LONDRES
Londres. — Le feu a éclaté au Dulwich
• College, grand lycée de la banlieue Sud-Est
de Londres.
On aurait trouvé un certain nombre de
bidons d’essence et des bougies dans un ré
duit voisin de l’incendie, ce qui donne à
croire que ce sinistre serait l’œuvre des suf-
fragettes.
1 Le feu a été rapidement éteint.
Les dégâts ne sont pas importants.
NOUVEAUX DÉSORDRES A BARCELONE
Nombreux Blessés
Cerbère. — On mande de Barcelone que
de nouveaux désordres ont éclaté.
Les agents ont chargé pendant une heure
dans les rues contre les employés de com
merce.
Deux agents et quarante manifestants ont
été blessés.
NEW-YORK, 5 SEPTEMBRE
Cotons : octobre, baisse 40 points : dé
cembre, baisse 35 points ; janvier, baisse
36 points ; mars, baisse 35 points. Fiévreux.
Cales : hausse 6 à 9 points.
NEW-YORK, 8 SEPTEMBRE
Cuivre Standard disp.
— novembre ....
Amalgamat. Cop...
Fer
.’w JOUE
V. PRZCZDCAT
16 50
15 40
16 50
15 75
77 3/8
75 7/8
16 -
16 —
CHICAGO, 5 SEPTEMBRE
Blé sur
Maïs sur
Saindoux sur.
Septembre
Décembre.
Septembre
Décembre.
Septembre
Décembre.
c OUR
88 5/8
92 B »
76 5 8
73 »/»
H 35
11 20
89
92
77
73
11
il
3 8
5 8
1 4
5/8
30
25
UNE COLLISION DE TRAINS
Un Chauffeur tué
CHARLEVILLE. — Une collision s’est pro
duite hier en gare de Braux, entre deux
trains de marchandises.
Un chauffeur a été tué.
=== -= h —
CONFERENCE INTERPARLEMENTAIRE
DE LA HaYE
La Haye. — La conférence interparlemen
taire a renouvelé le vœu que les gouverne
ments préparent sans délai la convocation
d’une troisième conférence de la paix.
La prochaine conférence se réunira à
Stockholm.
LES TROUBLES DE DUBLIN
Dublin. — L'excitation augmente à Dublin
parce que de nombreux ouvriers des Docks
ne se sont pas mis en grève hier, pour de
vancer la menace des patrons de déclarer un
a lock out ».
Des patrouilles de police à cheval circulent
aux environs des Docks.
On craint de nouveaux troubles à la tom
bée de la nuit.
Nouvelles Politiques
La Visite de M. Poincaré à Limoges
Le président de la République, ainsi que
nous l’avons dit, quittera Paris lundi, à
10 h. 45, pour se rendre à Châteauroux, où
commencera le long voyage qui doit durer
jusqu’au samedi 20 septembre.
Salué à la gare de Limoges par le bureau
de la Fédération des Syndicats d’initiative du
Centre, le bureau du Conseil général, le
bureau de la Chambre de commerce, et par
les sénateurs et députés du département, M.
Poincaré se rendra directement à la Préfec
ture où il recevra un certain nombre de
délégations ; il assistera ensuite à un dîner
offert par le Conseil général.
Le lendemain matin, à huit heures et de
mie, le chef de l’Etat se rendra en automo
bile à Saint-Junien d’où il reviendra vers
onze heures afin d’assister au banquet, dit
banquet des maires, qui sera donné en son
honneur au manège léna par le Conseil gé
néral et la Chambre de commerce. Des dis-
cours seront prononcés par le président du
Conseil général, le président de la Chambre
de commerce, le doyen des maires de la
Haute Vienne, M. Jean Codet, sénateur, aux
quels le president répondra.
Dans l’après midi M. Poincaré assistera au
défilé des Sociétés locales, visitera la Cham
bre de Commerce, l’hôpital, le musée céra
mique, la fabrique Haviland ; il rentrera
ensuite à la préfecture où sera servi un dî
ner intime. C’est le lendemain matin, à
7 h. 45, que le président de la République
quittera Limoges pour commencer son voya
ge en automobile dans la région.
M.Bérard, sous-secrétaire d Etat des beaux-
arts. accompagnera le chef de l’Etat à Li
moges.
M. Raymond Poincaré, qui parcourra au
cours de ce voyage le Limousin, la Marche,
le Périgord, le Quercy, la Gascogne et la
Guyenne, s’arrêtera dans les villes suivan
tes : Eymootiers, Bourganeuf, Guéret, Au-
basson, la Courtine, Bort, Lapleau, Argentât,
Tulle, Uzerches, Brive. Soulliac, Saint-Gery,
Cahors, Bourdon, Domme. Sarlat, Périgueux,
Riberac, Birgerac, Agen, Toulouse, Montau-
ban et Bordeaux.
La partie du voyage que le cortège prési
dentiel effectuera en automobile durera du
9 au 15 septembre et comprendra une dis
tance de 1,119 kilomètres.
Les commissaires divisionnaires, nouvel-
lement installés à Pari-, ont été reçus mer
credi par M. Hennion, préfet de police.
Celui-ci les a entretenus de ses projets à
l’égard de l’Association des gardiens de la
paix dont ils sont les chefs directs. Il a
déclaré que, dans une pareille question,
son premier devoir était de s’inspirer de la
loi, — et on ne peut opposer, à l'heure ac
tuelle, aucun texte à la fondation d’une
Association —, puis de l’attitude des pou
voirs publics. Or l’Association des gardiens
de la paix ayant été jusqu’ici tolérée en fait,
elle doit être considérée comme légale, jus
qu’au jour où le Parlement examinera le
Statut des fonctionnaires. D’ailleurs, elle
devra, d’ici là, se rentermer dans ses pro
pres statuts et ne porter aucune atteinte à
la discipline.
Certains journaux considèrent cette thèse
de M. Hennion comme très « hasardée ».
Ils y voient comme une critique de l’atti
tude des pouvoirs publics et du Parlement
depuis que s'est posée la question des Asso
ciations de fonctionnaires ; ils estiment
que tolérance n’est point équivalent de
légalité ; ils se demandent par quels moyens
M. Hennion est assuré de maintenir, com
me il l’a promis, l’Association dans les
limites de ses statuts, à savoir : la mutuali
té, les questions professionnelles et d’ordre
général. Certes le préfet de police est bien
résolu à ne point reculer devant les sanc
tions individuelles ou collectives qu’il ju
gera nécessaires, mais les pourrait-il ap
pliquer le jour où l'Association, qu’il a dé
clarée légale, se dresserait contre lui ?
Quelques-unes de ces remarques ne man
quent pas d’une certaine vérité et d’une
certaine logique. Notons, toutefois, que M.
Hennion ne reconnaît la légalité de l’Asso
ciation que tout et autant qu’elle se tiendra
dans les limites indiquées.
Et puis, comment M. Hennion aurait-il
bien pu exprimer des réserves sur l’exis
tence même de l’Association ?
Sans doute un arrêt de la Cour de cassa
tion du 27 juin 1885 restreignait le droit de
se syndiquer aux patrons, ouvriers et sala
riés de l’industrie, de l’agriculture et du
commerce, à l’exclusion de toutes les autres
professions.Mais depuis la loi de 1901 sur les
Associations, cet arrêt est tombé en désué
tude ; il est devenu caduc aussi bien que
la distinction établie, en mai 1894, par un
ordre du jour de la Chambre, entre les fonc
tionnaires de gestion et les fonctionnaires
d’autorité.
Et c’est ici qu’après les inconvénients
d'une omission commise par les pouvoirs
publics, lors du vote de la loi sur les Asso
ciations, apparaît de nouveau la nécessité
d’un Statut que l’on n’a cessé de réclamer
et qui fixerait, de façon précise, les droits
et aussi les devoirs des fonctionnaires.
Il n’est pas de question plus urgente,
puisqu’elle intéresse au plus haut point la
bonne marche des services publics. Et faute
de l’avoir résolue, bien des conflits regret
tables se sont élevés, bien des malentendus
se sont produits qui auraient été évités.
Th. Vallée.
Quartier Thiers. — Fête Saint-Michel.
CASINO-MARIE-CHRISTINE. — En matinée et en
soirve. Représentations théâtrales — Cafe-Terrasse
concert symphonique.
THÉATRE-CIRQUE Omnia. — En matinée et soirée
représentations du Cinématographe Pathé.
Kursaal-Cinema. — En matinée et soirée, séan
ces de Cinéma.
FOLIES-BERGÉRE. — En matinée et en soirée.
Représentations artistiques
GRANDE TAVERNE. — Académie de billard, grands
concerts.
Brasserie Universelle. — Apéritif-concert et
soirée musicale.
Café Guillaume-Tell. — De 17 h. 1/2 à 23 h. 1/1
Concerts artistiques
Bléville. — Association amicale des Anciens
Elèves de l’école de Ga'çons. — De 10 heures à
midi et de 2 à 5 heures, continuation du grand
Concours public ae tir.
Graville-Sainte-Honorine. — Fêle patro
nale au quartier des Acacias.
Rolleville. — Fête Saint-Louis.
Angerville-POrcber. — Cortège fleuri.
Goderville. — A 12 h. 1/2. Banquet en l’hon
neur de M Jouen.
g Lillebonne — Cour Albert Lkcoq. — Grand
S Concours de Boules.
ÉLECTION SÉNATORIALE
du 21 Septembre
M. LE D" BEAL
Conseiller Général d’Argueil
Secrétaire du Conseil Général
Candidat des Républicains de Gauche
INFORMATIONS
L’Incident des Téléphones
Retour de Ministres à
M. Louis Barthou, président
est arrivé, hier matin, à la gare
8 h. 50.
M. Léon Barthou, son chef
Paris
du Conseil,
de l’Est, à
de cabinet,,
était venu le chercher à sa descente du
train.
M. Klotz, ministre de l’intérieur, est ren
tré, hier après-midi, venant d’Evian.
Le Nouveau Tarif Douanier
Américain
On télégraphie de Washington, 5 sep
tembre :
La France, la Grande-Bretagne, l’Allema
gne, l’Italie, l’Autriche, l’Espagne, la Suède,
la Norvège, le Danemark, la Belgique, les
Pays-Bas ont protesté contre l’introduction
dans le nouveau tarif douanier américain de
la clause qui prévoit une détaxe de 5 0/0 en
faveur des marchandises importées à bord
de navires américains. Ces États déclarent
qu’il y a là une violation des traités exis
tants.
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
à la LIARAIRIE IHTERHATIONALE
108, rue Saint-Lazare, 108
(Immeuble de l'HOTEL TERMIHUSJ
Le Ministère du Commerce
a ouvert une Enquête
Nous avons annoncé hier que cinq télépho
nistes allaient être traduites devant le Con
seil de discipline pour fautes graves dans
leur service. En l’espèce, ces dames ne sont
accusées de rien moins que d’avoir privé cer
tains abonnés de communications et d’avoir
intercepté des conversations de courtiers à la
Bourse du Commerce dont elles auraient fait
bénéficier d’autres personnes.
Ces accusations graves sont confirmées par
differents témoignages.
L’émotion du public et des employés des
P. T. T. a été bien vive en apprenant les ré
vélations des journaux. L’Administration
elle-même s’est émue. Le sous-secretariat
des postes a communiqué la note suivante :
Divers journaux ont annoncé que plusieurs da
mes téléphonistes avaient gravement manqué à
leurs devoirs piofessionnels.
Une enquête est ouverte et, s’il y a lieu, des
sancions immédiates seront prises en attendant
l’intervention du Conseil de discipline.
Il s’agit, en tout cas, de faits isolés qui ne sau
raient compromettre en rien la confiance que mé
rite, dans son ensemble, le personnel si dévoué
des P. T. T.
L’enquête dont il est question ci-dessus est
ouverte depuis un certain temps. Elle ne
manquera pas, sans doute, de faire touie la
lumière sur les faits qui sont révélés à la
Bourse du Commerce.
Ce qu’on dit à la Bourse
Les téléphonistes incriminées ont agi à
l’instigation et au profit d’un certain M.
Y...
Plusieurs maisons ont été lésées par les
agissements deM. Y..., M. Bloch-David, en
tre autres, un des négociants les plus im
portants de Paris, a été victime très fréquem
ment des agissements de son concurrent in
délicat. Tantôt on répondait : « pas libre » à
ses demandes de communication ; d’autres
fois, lorsqu’il s’étonnait de n’avoir pas en
core la communication qu’il avait demandée
avec tel ou tel marché de province, on lui
répondait qu’il avait lui-même réclamé l’an-
nulation de cette communication. Aussi le
dossier de plaintes dont il a saisi l’adminis-
tration est-H volumineux.
Nous avons annoncé que les collections de
notre Muséum d’histoire naturelle viennent
de s’enrichir d’un nouveau pensionnaire.
C’est un gorille femelle qui a été envoyé
vivant de la Côte Occidentale d’Afrique et
qui est mort le lendemain de son arrivée.
Cet animal qui constitue un superbe spé=
Un autre courtier en grains, et non des
moindres, était fréquemment victime de la
petite machination suivante : Ses correspon
dants des departements lui signalaient qu’ils
l’avaient vainement appelé au téléphone
pour lui transmettre un ordre ou lui donner
un renseignement urgent. Or, vérification
faite, à l’heure indiquée par le correspon
dant, ces lignes téléphoniques n’étaient pas
occupées.
Une autre maison, enfin, s’était parfaite-
ment rendu compte qu’un tiers entrait in
dûment dans ses conversations téléphoni
ques avec ses clients.
D’une interview de M. Boverat, président
du Syndicat général de la Bourse du Com
merce, — interview prise par un de nos con
frères du Temps :
Il convient d’abord de noter qu’en ma qualité
de président du Syndicat, je ne suis saisi d’aucune
plainte officielle. Tout ce que je sais de l’affaire
qui nous préoccupe, je l’ai appris par la voie des
journaux.
J’ai donc été informé de cette manière qu’un
important négociant en grains, M Bloch-David,
rencontrait depuis longtemps des difficultés extra
ordinaires pour obtenir les communications télé
phoniques urgentes dont il avait besoin. Il se
heurtait, paraît-il, à une mauvaise volonté évi
dente de la pari des téléphonistes. En outre, M.
Bloch-David se serait rendu compte que les com
munications qu’il pouvait obtenir devaient être
interceptées, pui que les affaires qu'il pouvait
traiter par téléphone étaient connues.
M. Bloch David, je vous le répété, n’a pas saisi
notre Syndicat de sa plainte. Il s’est adressé à
l’administration des postes. Mais comme les pre
miers résultats connus de l’enquête ouverte par
cette administration mirent en cause une person-
ne appartenant, a notre Syndicat, j’ai estimé ne
pas pouvoir me désintéresser de l’affaire
J’ai donc convoqué a mon bureau, pour ce ma
lin vendredi, la personnalité en question, un cour
tier que je ne puis nommer, puisque dans l’état
actuel des choses il n’y a a sa charge que des
présomptions.
Ce courtier est venu spontanément à mon bu
reau jeudi soir. Je l’ai invité a me fournir les
explications qu’il jugerait utiles, et c’est alors
une défense très ardente qu’il m’a présentée. Il
m’a affirmé n’avoir jamais employé vis-à-vis d’au
cun de ses conférés de la Bourse de commerce,
les moyens réprehensifs d’informations qui lui
sont reproches. Quant a la facilité avec laquelle il
obtenait lui-même ses communications téléphoni
ques, il l’explique par ses bonnes re ations avec
le personnel de» postes ; il se défend d’ailleurs
d’avoir tente de corrompre les fonctionnaires mis
en cause.
J’ajoute qu’un seul fait, à ma connaissance, est
à la charge du courtier en question. Il est d’ail
leurs sans grande importance. Voici plus d’un an,
étant à Paris, il demanda pour la Bourse de com
merce et obtint une communication sut une ligne
interurbaine, ce qui est interdit. Le chef télépho-
niste de la Bourse de commerce refusa d’accorder
cette communication. Le fait est, vous le voyez,
sans gravité et la seule conclusion qu’il permette
est que certains membres du personnel des pos
tes se montraient trop favorablement disposés à
l’égard de celui qu’on accuse aujourd’hui de cho
ses graves.
L’accusation est elle parfaitement justifiée ? Je
l’ignore et c’est à l’enquête officielle qu’il appar
tient d’établir ce point. Je refuse personnellement
de porter un jugement prématuré, mais si le cour
tier soupçonné est reconnu coupable, il sera non
pas « démissionné » comme on l’a dit, de notre
syndicat, mais radié sans autre forme de procès.
Nous punirons ainsi non pas des manœuvres de
Bourse qui n’ont jamais pu avoir la moindre con
séquence sur les cours des m rchandises, mais
des procédés inadmissibles vis-à-vis des confrères.
Le courtier visé ci-dessus par M. Boverat
serait M. Robert Lamblin, courtier en grains,
demeurant rue de Surène.
Le Collier est-il retrouvé ?
Le fameux collier de perles — dont la dis
parition entre Paris et Londres a donné lieu
à tant de récits et de commentaires qui ont
parfois le ton des histoires de brigands — se
rait retrouvé. Le Matin racontait longuement
hier comment M Price,de la Compagnie d'as
surances le « Lloyd », ayant reçu la visite de
deux Français de Londres qui lui proposè
rent de lui rapporter le collier contre verse
ment de la prime de 250,000 francs, avait
réussi à faire arrêter cinq individus, sur
une place de Londres, au moment où ils at-
Photo et Cliché Petit Bavrs
cimen de la faune de ces régions a été
natu-
ralisé par les soins de M. L. Giraudet, l’ha
bile préparateur de notre Musum.
Comme on le voit. Il se présente dans une
attitude qui fait valoir son importante mus
culatures
tendaient l’arrivée d’un « fourgue », c’est-à-
dire un recéleur, qui leur avait fixé rendez-
vous là.
Ce « fourgue » serait un commerçant pa
risien connaissant parfaitement le collier ;
M. Price avait obtenu qu’il jouât ce rôle sin
gulier et il s’était rendu à Londres pour
cela. Au cours de mystérieuses entrevues
avec les voleurs, le faux «fourgue» leur
aurait déjà acheté pour 200,000 francs, deux
des perles du collier, la plus grosse et la
plus belle. Es ces perles auraient été recon
nues par M. Max Mayer, le propriétaire du
collier.
Le rapport de l’inspecteur de la Sûreté
française, M. Parris, chargé de suivre à Lon
dres l’affaire du collier, est parvenu hier
matin à la préfecture de police, entre les
mains de M. Mouton, chef de la police judi
ciaire.
Ce rapport confirme sur certains points le
réoit du Matin, moins l’allure dramatique
donnée au récit. Il en résulte simplement
qu’au cours d’une entrevue très pacifique
qu’eut l’intermédiaire qui joua le rôle ne re
céleur interlope avec les cinq individus ar
rêtés ensuite, deux des perles du collier fu
rent cédées au commerçant parisien au prix
de cent mille francs — et non deux cent
mille, comme on l’a prétendu— par l’un
des inculpés, James Lockett. Mais les autres
perles du collier n’ont pas, à l’heure ac
tuelle, été retrouvées.
Les cinq individus seront poursuivis pour
détention d’objets volés en attendant qu
leur degré de culpabilité dans le vol même
soit établi. Ajoutons qu’on ne sait encore si
l’employé des postes complice du vol es
Anglais ou Français. On croit toutefois qu’il
appartient à l’administration anglaise.
BULLETIN MILITAIRE
Une escadre russe à Brest
Le préfet maritime de B est est avisé
qu’une escadre russe arrivera à Brest proba
blement le 19 septembre et qu’elle séjourne
ra plusieurs jours. Elle est composée du
croiseur Rurik. battant pavillon de l’amiral
Essen, des cuirassés Cesarevitch, Slava, Empe
reur Paul-E r , Andrei-Pezvami, des croiseurs
Cromoboi, Baïan elAmualMakarof,etdes tor-
pilleurs d’escadre General-Kondratenkp, Po-
granitchnik. Ochotnik, Sibirski-Strejetok et un
transport Riga.
OBSERVATOIRE DE PARIS
Paris, 5 septembre, 11 h. 15.
Extrêmes barométriques : 767 millim. à Tou
louse, 760 millim. s Nancy.
Pression élevée Ouest et Nord Europe.
Temps probable : Vent variable, nuageux,aver
ses, température normale.
AU BIAVXEE
A
A
midi..
Minuit
(Centre de
MAROKITEI
763
761
la ville)
IIRuoIm
+ 21
- 19 %
Journée du Dimanche 7 Septembre 1913
Lo Havre.
Au Local de la « Société des Nageurs de Nor
mandie».— A 14 h. Fête de natation. Concert.
Salle Franklin. — A Al h. 4/2. Matinée dan-
santé et tirage de la tombola de la société « Le
Foyer ».
| Hier vendredi, 5 septembre, a eu lieu à
| l’Hôtel de France, à Rouen, une impor
tante réunion d’électeurs sénatoriaux de
| droit, à laquelle avaient été convoqués
vingt-neuf conseillers généraux et vingt-
neuf conseillers d’arrondissement.
M. Génestal, maire du Havre, fut dési
gné comme président de la réunion et MM.
Nibelle et Maillard lui furent adjoints com
me membres du bureau.
L’assemblée examina successivement les
diverses candidatures qui furent posées de
vant elle..
Après une longue discussion, à laquelle
prirent part la plupart des membres pré
sents, il fut décidé que le principe de la re-,
présentation des arrondissements ayant tou
jours été soutenus jusqu’à ce jour, il était
nécessaire de demander au corps électoral
sénatorial qu’un siège fût donné à l’arron
dissement de Neufchâtel qui, depuis long
temps, est privé d’un représentant à la
Chambre Haute.
En effet, les arrondissements de Rouen,
Dieppe, Le Havre et d’Yvetot, ont mainte
nant leur sénateur. Seul l’arrondissement
de Neufchâtel n’a pas au Sénat le représen
tant auquel il a droit par son importance
économique aussi bien que par le nombre
de ses habitants.
La candidature de M. le Dr Béal, con
seiller général d’Argueil et secrétaire du
Conseil général, a été présentée à la réunion
par tous les conseillers généraux et conseil
lers d’arrondissement présents de l’arron
dissement de Neufchâtel.
Sur la proposition de M. Genestal, il a
été procédé au scrutin secret.
M. le Dr Béal a réuni l’unanimité des
suffrages.
Il a donc été proclamé candidat des répu
blicains de gauche à l’élection sénatoriale
du 21 septembre.
M. le Dr Béal, en présence de l’unanimi
té des suffrages, a remercié vivement ses
collègues et a accepté la candidature au
nom des intérêts de l’arrondissement de
Neufchâtel aussi bien que dans l’intérêt du
parti républicain de la Seme-Inférieure.
M. Genestal, avant de lever la séance, a
adressé un appel chaleureux à tous les ré
publicains réunis dans la salle, et les a in
vités à faire tous leurs efforts pour faire
triompher la candidature républicaine du
sympathique conseiller général de l’arron-
dissement de Neufchâtel.
■ — -s -=
Agent-voyer d’Arrondissement
M. Marie-Paul Guillou, agent-voyer canto
nal, chef de bureau de l’agent-voyer d’arron
dissement du Havre. est appelé à exercer les
fonctions d’agent-voyer d’arrondissement à
Dieppe, en remplacement de M. Delabost,
qui prend sa retraite, et est nommé agent-
voyer d’arrondissement honoraire.
Ingénieur des Arts et Manufactures, précé
demment attaché au bureau d’études des
Chemins de fer d’intérêt local de la Seine-
Inférieure, M. Paul Guillou a exercé les
fonctions d’agent-voyer à Valmont, d’où il
fut appelé, il y a deux ans pour diriger les
bureaux du service vicinal du Havre.
Nous adressons à ce distingué fonction-
naire nos sincères félicitations.
Dans les P. T. T.
Par arrêté du ministre du commerce, de
l’industrie, des postes et des télégraphes en
date des 8 et 9 août 1913. ont été nommés
surnuméraires, au bureau principal du Ha
vre pour l’emploi de commis, les postulants
dont les noms suivent :
MM. Combret, Verdeil, Leguillerm, Bau-
meister, Vasselon, Casamajor et Godefroy-
Exportation de Pommes de Terre
en Argentine
Le gouvernement argentin ayant pris des
mesures spéciales pour empêcher l’introduc-
tion de pommes de terre contaminées, une
délégation composée de M. Julio A. Bolla,
ingénieur agronome, chef de mission, et
MM. Benjamin Sastre et Fernando Luna,
vient d’arriver dans notre ville.
M. l’ingénieur B. Sastre sera chargé de
l’inspection dans le port du Havre et se
tiendra à la disposition des intéressés au
consulat de la Republique Argentine.
La Françe se trouve favorisée en ce sens
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