Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1913-08-26
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 26 août 1913 26 août 1913
Description : 1913/08/26 (A33,N11730). 1913/08/26 (A33,N11730).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
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Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t52637808w
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
55" Annee - N 41,730
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(G Pages,
5 Centimes
EDITION DU MATIN
S Cenfimes
(6 Pages)
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Mardi 26 Août 1943
Petit Hav
ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
Rédacteur en Chef. Gérant
HIPPOLYTE FÉNOUX
Auresser tout ce quI concerne la Rédaction
a M. HIPPOLYTE FÉNoUX
85, Rue Fontenelle, 35
TÉLÉPHONE • Rédaction, No 7.60
| Dernière Heure i
PARIS, TROIS HEURES MATIN
LE DISCOURS
DEPECHES COMMERCIALES
METAUX
LONDRES, 25 Août, Dépêche de 4 h. 30
NEW-YORK, 25 AOUT
Cotons : août, hausse 26 points ; octobre,
hausse 22 points ; décembre, hausse 23 points ;
mars, hausse 27 points. — Très soutenu.
Calés : hausse 9 à 16 points.
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Comptant .
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NEW-YORK, 23 AOUT
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73 3 4
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CHICAGO. 25 AOUT
Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
lu 22 août 143.
Blé sur
Maïs sur...’*
Saindoux sur.
Septembre
87 1/8
Décembre.
93 3 8
Septembre
72 7 8
Décembre.
68 3/8
Septembre
41 42
Janvier...
40 80
c. PRECED
86 7/8
90 3/8
72 3/8
68 < 8
41 20
40 83
». PRXCADIAT
14 73
15 12
73 4 8
14 87
M. DELCASSÉ A PARIS
M. Pichon, ministre des affaires étrangè-
es, a reçu hier après-midi M. Delcasse, am-
bassadeur de France à Saint-Pétersbourg,
vec qui il a eu un entretien.
M. Delcassé ne fait que traverser Paris,
-------
CONSEILS GÉNÉRAUX
Nancy. — M. Lebrun, vice-président de la
Chambre, a été réélu president du Conseil
général de Meurthe-et-Moselle.
Quimper. — M. Louppe a été réélu prési
dent du Conseil général.
DIJON. — Le Conseil général a émis le vœu
que la loi sur les retraites ouvrières soit
simplifiée et que les femmes puissent jouir
des mêmes avantages que les hommes en ce
qui concerne les retraites facultatives.
EXÉQUATUR
L’exéquatur est accordé à M. Jarriez Perez
U Acevedo, consul de Cuba, au Havre.
LA COUPE GORDON-BENNETT
Dans la rennion qu’il a tenue hier après-
midi» le comité de direction de l’Aéro-Club a
nommé M. Édouard Surcout commissaire
général de la Coupe Gordon-Bennett, qui
ura lieu aux Tuileries le 12 octobre pro-
sain.
LE VOYAGE DE
d L’ADJUDANT-VINCENOT B
Albi. — Le dirigeable Adjudant-Vincenot,
paru d’Issy-les-Moulineaux dans la matinée,
1 atterri hier après-midi, à 5 heures, sans
incident.
On sait que le dirigeable doit participer
lux grandes manœuvres d’armée.
FIN DE GRÈVE
à la suite d’une entrevue qu’ils ont eue
hier après-midi avec les patrons, les tueurs
hippophagiques ont accepté les conditions
Êreposées par les patrons, soit une augmen-
ition de 25 centimes, par tête de cheval.
La rentrée aux abattoirs a été ensuite dé-
sidée.
LE DÉPART DU CINQ-MATS
“ LA FRANCE " EST RETARDÉ
Bordeaux. — Le voilier à cinq mâts La-
T^ranCe, construit récemment et qui devait
prendre la mer hier pour ses essais de mo
teur, n’a pu partir par suite de la grève de
l’équipage du pont.
Une trentaine d’hommes ont mis sac à
terre, réclamant une augmentation de sa
laires.
Les revendications des grévistes ont été
transmises par le capitaine aux armateurs
à Rouen.
L’AGITATION DANS L’AUBE
, Troyes. — Le Syndicat viticole de Balnot-
sur-Laignes a voté un ordre du jour protes
tant contre le refus du Parlement d’ouvrir
.un débat sur la question viticole et invitant
là Municipalité à démissionner.
Le Comité de Vorgny convoque les vigne
rons pour le 27 ; il demandera également la
démission de la Municipalité.
DUEL ENTRE CAVALIERS
DU 1" HUSSARDS
Béziers. — Deux simples cavaliers du 1 er
(hussards s’étant colletés dans la cour du
quartier, ont reçu l’ordre de leur chef de se
rencontrer en duel.
{ A la première reprise, un des deux com-
battants blessa son adversaire au bras.
2 Cette blessure mit fin au combat.
UN EMPLOLÉ IN DÉLICAT
/ Une somme de 420,000 francs en titres et
1,200 francs en espèces a été soustraite hier
? M. Rabourdel, commissionnaire, 16, place
des Vosges, par un de ses employés nommé
(acques Grunbert, âgé de 22 ans, qui est en
tuite.
La Sûreté rechercha le voleur.
LE SCANDALE D’ARGENTEUIL
• Versailles. — Hier soir, vers 4 heures, le
parquet de Versailles a tait arrêter Mme
Boissière, femme du commissaire de sur-
veillance à la gare d’Argenteuil ; elle est in
culpée dans les escroqueries et les tentatives
de chantage reprochées à son mari.
LE SCANDALE POLICIER
DU 5e ARRONDISSEMENT
Entendu hier après-midi par M. Bouchar-
don, juge d’instruction, au sujet des inci
dents qui motivent l’enquête ouverte contre
quatre agents en bourgeois du 5e arrondisse
ment, M. Garnier, secrétaire du commissa
riat du quartier de la Sorbonne, a déclaré
avoir eu connaissance des agissements de
ses agents par des agents en uniforme, mais
n’y avoir pas attaché d’importance, attri
buant ce propos à la rivalité qui existe entre
ces deux sortes d'agents.
Il questionna néanmoins les agents au su
jet des affaires Thumereau, Clet, Lequien et
Rosenfeld, mais il n’obtint que des réponses
évasives.
Clet, Lequien et Rosenfeld, entendus en
suite, ont protesté énergiquement de leur
innocence ; ils ont même donné l’emploi de
leur temps pendant les nuits des prétendus
vols.
Ces indications seront contrôlées.
DRAME PASSIONNEL
Toulon. — Au moment de la rentrée des
ouvriers du port, une fille Anaïs Gueit lança
un bol de vitriol sur son amant nomme Mar-
tel qui l’avait trompée.
Martel et sept autres ouvriers du port qui
se trouvaient près de lui ont été grièvement
brûlés par le corrosif.
Ils ont dû être transportés à l’hôpital.
Anaïs Gueit a été arrêtée.
DE DEAUVILLE A ISSY-LES-
MOULINEAUX EH AÉROPLANE
Issy-les-Moulineaux. — L’aviateur Garros,
parti de Beau vide à 6 h. 10, est arrivé à Issy-
les-Moulineaux à 8 h. 10.
===--9- - ===
LE TOUR DE L’ANGLETERRE
EH HYDRAVION
Londres. — L’aviateur Hawker a été, par
suite de ratés de son moteur, obligé d’atter
rir à six heures du soir près du port de
Siaham ; il a repris son vol une heure plus
tard.
L’hydravion a été aperçu à la hauteur de
l’embouchure de la Tynn.
GRÈVE DE PEINTRES
Londres. — Plus de dix mille peintres sont
actuellement en grève.
Sept cents électriciens du bureau central
des postes ont décidé de ne pas reprendre le
travail tant que les non syndiques ne seront
pas renvoyés ; les autres menacent égale
ment de faire grève.
La grève s’étend de façon sensible, on
craint qu’elle ne s’étende à deux cent mille
ouvriers du bâtiment.
LE CABINET HOLLANDAIS
La Haye. — D’après las journaux du soir,
le nouveau cabinet libéral serait composé
comme suit :
Présidence du Conseil et intérieur, M. Cort
van der Linden ;
Affaires étrangères, M. Loudon, ministre
des Pays-Bas à Washington ;
Justice, M. Ont ;
Marine, M. Rambonnet ;
Finances, M. Bertling, directeur de l’En-
registrement ;
Travaux publics, M. Lely, ancien ministre
de l'agriculture ;
Commerce, professeur Treub, ancien
puté ;
Colonies, M. Pleyte, ancien avocat
Indes.
dé-
des
eccdr===-===
TRAGIQUE PARTIE DE CANOT
Stockholm. — Dimanche soir, à 9 heures,
près de Noretelge, un torpilleur a abordé
un bateau automobile dont les neuf occu-
pants sont tombés à l’eau.
Un homme et deux femmes se sont noyés,
les autres passagers ont pu être sauvés.
LA MISSION FRANÇAISE EH RUSSIE
Saint PÉTERSBOURG. — Le général Joffre et
la mission Irançaise sont partis pour Moscou,
par train spécial.
LES OBSÈQUES DE L’AVIATEUR
DE MONTAIENT
< Les obsèques de l’aviateur de Montaient
; auront Heu jeudi.
! L’inhumationaura lieu vraisemblablement
à Forges-les-Eaux.
Mme Métivier doit arriver à Rouen pour
B’occuper du transfert du corps de son
maria ' A
LES GRÈVES EN ESPAGNE
Barcelone. — 41 tissages ont repris le tra
vail hier matin avec 610 hommes, 1,297 fem-
mes et 245 entants.
L’AVIATEUR LETORT EST DISPARU
Saint-Pétersbourg. — L’Aéro Club impé
rial est depuis hier matin sans nouvelles de
l'aviateur Letort que l’on croyait devoir ve
nir en Russie.
Il a fait effectuer, dans le rayon qu’aurait
pu suivre l’aviatenr, des recherches
n’ont donné aucun résultat
M. Stephen Pichon, ministre des affaires
étrangères, a prononcé dimanche, à Lons-
le-Saunier, un discours dans lequel il a
tenu à exposer quel avait été le rôle de no
tre diplomatie pendant la crise balka
nique.
Et ses déclarations sont particulière
ment intéressantes à souligner, au lende
main de la signature de la paix de Buca
rest, qui vient de mettre fin à la seconde
guerre orientale. Si certaines questions,
en effet, restent encore à régler, elles ne
paraissent plus de nature à mettre les re
lations des grandes puissances à une épreu
ve critique, et tout porte à croire que nous
touchons au terme de la crise, aussi grave
pour les Etats belligérants que pour les
puissances.
« Cette crise, a dit le ministre, a été
grave pour tous les pays, non seulement
pour ceux qui avaient remis leur sort à la
fortune des armes et qui se livraient avec
acharnement de sanglants combats, mais
aussi pour les nations qui, craignant en
quelque sorte d’être entraînées à leur tour
dans des aventures guerrières, voyaient
leur prospérité compromise par les incerti
tudes et l’instabilité qui pesaient sur toutes
les œuvres du travail.
» Les affaires financières, économiques,
industrielles et commerciales ont été entra
vées, paralysées, parfois arrêtées. Les inté
rêts matériels ont beaucoup souffert. Au
jourd’hui, l’on sent un besoin universel de
retrouver, dans une paix assurée et dans
l’équilibre des forces qui, par leur contre
poids nous garantissent contre les possibili
tés de rupture ou les initiatives téméraires,
la confiance et la sécurité nécessaires pour
rendre au crédit son essor et réparer les
maux causés par les conséquences de la
guerre.
» Aucun pays n’y est plus intéressé que
le nôtre, parce qu’il n’en est aucun qui,
plus que lui, vive de ses productions, de
J con travail, àc 000 chungos vt do la ri-
chesse de son marché. Il n’y en a pas non
plus qui ait à subvenir à plus de charges
pour se mettre à l’abri des surprises et
faire respecter dans les conseils de l’Eu
rope le rôle qui convient à sa situation, à
ses traditions, à son histoire, à son indé
pendance et à sa dignité. »
Ce rôle, que la diplomatie française s’est
assigné durant toute la crise, elle l’a rem
pli avec toute l’autorité que lui donnait la
double préoccupation de rester fidèle à ses
amitiés et à son alliance, et de s’efforcer
toujours de les faire concourir à l’action
concertée de l’Europe en vue de la cessa
tion des hostilités entre les Etats balkani
ques et du maintien de la paix entre les
grandes puissances.
Et M. Pichon s’est attaché à démontrer
que « nous avons travaillé de la sorte, avec
toute l’efficacité qu’on devait attendre de
notre intervention toujours prudente et
modérée, à conjurer les éventualités dan
gereuses que faisaient craindre les compli
cations toujours renaissantes du conflit,
qui se poursuivait, se renouvelait et s’ag
gravait dans les Balkans, au point de faire
succéder une guerre entre armées alliées à
celle qu’elles venaient de soutenir en com
mun contre l’unique adversaire. »
Et puisque ce travail a abouti à des solu
tions, imparfaites encore, mais suffisantes
néanmoins étant donné qu’elles se tradui
sent par le rétablissement de la paix, c’est
à très juste titre que notre ministre des af
faires étrangères a revendiqué pour notre
pays une part importante dans celle heu
reuse solution.
« La France peut envisager ces résultats
avec une légitime satisfaction, dit le Temps.
Deux guerres se sont succédé dans les
Balkans. Un chapitre capital de la question
d’Orient est clos sans que le conflit euro
péen, dont on nous prédisait depuis long
temps que ces événements redoutés, seraient
l’occasion inévitable, se soit produit : et
l’alliance avec la Russie, qui, d’après cer
tains, ne devait pas résister à cette épreuve
pour laquelle elle n’avait pas été conçue à
l’origine, a non seulement servi au règle
ment pacifique du problème oriental, mais
elle a démontré aussi sa solidité et sa sou
plesse. Le rôle important que, en union
étroite avec Saint-Pétersbourg et Londres,
nous avons assumé dans le rétablissement
de la paix balkanique, notre action « que
nous nous sommes efforcés de faire concou
rir avec l’action concertée de l’Europe en
vue de la cessation des hostilités et du
maintien de la paix entre les puissances »
nous ont valu en outre de la plupart des
belligérants d’hier de sincères et vifs té
moignages de reconnaissance ».
M. Pichon a répondu dans son exposé à
ceux qui reprochent à la diplomatie fran
çaise de s’être laissé guider dans ces affai
res par « le sentiment plus que par le sens
des contingences et des réalités politi
ques ». Il ne croit pas que nous soyons du
pes dans l’avenir de nos sympathies. « Le
sentiment, dit-il, qu’on le veuille ou non,
a sa part en toutes choses, et dans les cal
culs de la diplomatie comme en tout. Mais
c’est se tromper gravement que de supposer
qu’il ait été la règle de notre conduite. Nous
nzyonsnas de décen lions à craindre, parce.
que nous n'avens rien construit que sur des
réalités. »
Il résulte de cet exposé clair et méthodi
que que notre situation diplomatique est
sortie grandie des événements de ces dix
derniers mois. Ce résultat a été obtenu en
fortifiant à la fois nos alliances et nos ami
tiés. Ce retour en arrière nous trace ainsi
la voie pour l’avenir. L’alliance avec la
Russie, qui date de vingt ans, et l’Entente
cordiale, qui atteindra bientôt sa dixième
année, nous ont montré ce qu’on peut at
tendre d’elles. Leur loyale et constante
pratique ont donné des résultats que nous
pouvons enregistrer avec fierté. C’est en
conservant la même attitude que nous
pourrons dans l’avenir envisager la paix
durable qui rétablira la confiance et la
sécurité dont M. Pichon a montré la néces-
dans un pays qui, comme le nôtre, a besoin
de toute l’activité de ses producteurs et
de toute la richesse de son marché pour
supporter les charges que lui impose 1 obli
gation de faire respecter son indépendance
et sa dignité.
En terminant, le ministre des affaires
-étrangères a parlé de l’avenir avec optimis
me, prévoyant la fin de tous les orages qui
ont, ces derniers temps, assombri le ciel
européen, et l'avènement de temps plus fa
vorables à la vie économique.
Et, sans doute, y a-t-il lieu d’accorder
confiance à sa parole et d’attendre l’arrivée
de cette paix durable, réalisée « dans
l'équilibre des forces qui, par leur contre
poids, nous garantissent contre les possi
bilités de rupture ou les initiatives témé
raires. »
F. POLET.
LES AFFAIRES D’ORIEMT
Les Négociations Turoo-Bulgares
Constantinople, 25 août
Il est assez difficile de donner des préci
sions sur le résultat présent des pourparlers
que M. Natchevitch poursuit avec la Subli
me-Porte.
Il semble que le gouvernement de Sofia,
après avoir laissé M. Natche vitab -orU"
pen an fro— ----- uupiiliatique, C‘est-a-
dire sans pouvoirs ni instructions formelles,
se demande — aujourd’hui que son repré
sentant est à même de lui soumettre des pro
positions intéressantes de la Porte — s’il
doit lâcher la proie pour l’ombre; s’il doit
insister dans son intransigeance au sujet
d’Andrinopie en s’appuyant sur le traité de
Londres et l’apparente volonté des puissan
ces, avec l’espoir d’une intervention décisive ;
ou s’il doit, en se rendant compte par les
multiples indices du manque de conviction
desdites grandes puissances (départ du tsar
pour la Crimée, départ de M. Sazonow, dé
part des ambassadeurs de Saint-Pétersbourg,
absence de réponses fermes de Berlin, de
Rome, de Vienne, au sujet du boycottage
financier), accepter les propositions tur
ques qui ont l’avantage des réalités : amé
liorations territoriales, arrangeme d finan
cier avantageux et peut-être même accord
durable.
On comprend que le gouvernement de
Sofia soit hésitant, mais si on en croit des in
formations d excellente source, de Saint Pé-
tersbourg et de Vienne, où le désir d’accord
amiable paraît aujourd’hui assez vif, vien
nent à Sofia (les conseils discrets de plus
compter sur l’arrangement direct avecCons-
tantinople que sur une intervention dont
les modalités sont extrêmement difficiles.
Il faut donc croire que dans ces conditions
M. Natchevitch finira par recevoir les pou
voirs qu’on lui marchandait jusqu’ici et que
l’ère des négociations officielles s’ouvrira in-
cessamment.
Les Négociations turoo-greoques
Berlin, 25 août.
On mande de Constantinople à la Gazette
de Cologne que le Conseil des ministres turc
s’est déclaré prêt à accorder tous les droits
des capitulations aux Grecs,si la Grèce libère
immédiatement sans conditions les 47,000
prisonniers qu'elle détient et qui seraient
envoyés en Thrace ou en Arménie.
La ratification du traité de Bucarest
Bucarest, 25 août.
L’échange des ratifications du traité de
paix de Bucarest aura lieu aujourd'hui au
ministère des affaires étrangères.
M. Majoresco représentera la Roumanie,
M. Diamantopoulos, la Grève, M. Ristitch, la
Serbie et le Monténégro, et M. Radef, la Bul
garie.
La délégation macédonienne à Vienne
Vienne, 25 août.
Le comte Berchtold recevra aujourd’hui la
délégation des Macédoniens bulgares,arrivée
à Vienne la semaine dernière. La délégation
se rendra ensuite à Saint-Pétersbourg.
Les rapports serbo-autrichlens
Bucarest, 25 août.
Les effets de la politique conciliante du
prince de Farstenberg telle qu’elle s’est ma
nifestée à Bucarest en marge des négocia
tions de paix se font sentir ici, et il est cer
tain qu’on cherche à Belgrade, comme on
l’avait déjà fait d’ailleurs en octobre dernier,
au commencement de la crise balkanique, à
arriver à un modus vivendi aussi satisfaisant
que possible avec le gouvernement de
Vienne.
L’Occupation de la Macédoine bulgare
Sofia, 25 août.
Afin d’éviter toute rencontre entre les trou
pes des avant-gardes turques et les troupes
bulgares qui vont occuper les territoires de
Macédoine que le traité de Bucarest a recon
nus à la Bulgarie, c’est par la voie de Nevro-
kop que se dirigent les contingents bulgares.
On a reçu ici l’assurance que les troupes
grecques qui sont encore massées sur le
cours du Nexos faciliteront la marche des
troupes bulgares. D’ailleurs l’attitude très
loyale du gouvernement grec et la complai
sance qu’il a mise pour répondre à la de
mande du gouvernement bulgare concer
nant le retard apporté dans l’évacuation iont
venser qu’aucun incident ne se produira.
La Situation en Turquie tuerait une rupture de la convention, une
Constantinople, 25 août. | mise hors la société.
Toutes les troupes disponibles à Constant- l organisation de sanctions efficaces,
nople vont être envoyées en Thrace • toutes morales ou matérielles, et 5 e juridictions in‘
les troupes disponibles en Asie-Mineure se- ternationales permettant d assurer l’exécu-
ront dirigées sur la frontière russe d’Ar- n, des lois internationales.
ménie. | De ces conditions, les trois premières sont
On croit à Constantinople cne es nccan sea hs ées depuis 1889 entre vingt-six Etats,
COS vont faire pïochaSenî’unF Œe & 07 tre.o us.les.E tats civilises. Un
démarché pour demander à la Porte d’éva- P--de droieS formée et le Code inter-
cuer le territoire situé à l’Ouest de la ligne nalionala dejà défini un grand nombre de
de Midia et de désarmer. & règles juridiques qui en constituent les veri-
s tCDiOs ButLutS.
L ezode des populations en Grèce 1 „ Et, à une réception officielle de l’Elysée,
ci» " a» 1 parlant au nom du corps diplomatique, le
r . Salonique, 25 août. | regretté comte Tornieiii pouvait dire il v «
Les populations grecques et musulmanes J déjà quelques années :
deererogsrcedfs.ave Balgares sovsiprent Des problèmes que la science elle-même
evnportant ce qU ’ eUeS penven? et detrutanl aYgol„Rons“nGQESnases.sordezsna"zové
. Ces émigrés, chrétiens et musulmans, sont K an patrimoine commun
Srités pzSzbsqszeebcn1Ouo7NSsen8Ms8n&"a E’a pu
Pzs.LORLeSECs mesures possibles pour assu- sa demBures stériles. Ce spectacle, do
le,nombre. desrem-
La fidélité des Epirotes peosagos“pta“un aveher ceFtark“&bguçens
Athênes, 25 août, j et de paix. »
Une délégation des habitants de Koritza La Société des nations est créée. — Elle est
est arrivée a Athènes ; elle est allée rendre | bien vivante.
visite a M. Venizelos et lui a exprimé sa con
fiance et sa joie à la suite de la décision de
l’Europe d’organiser un plébiscite qui éta
blira la majorité grecque ; elle a déclaré
qu’en tout cas ils étaient décidés à mourir
FTRANG
plutôt que de devenir Albanais.
L'ocoupation d Xanthi par les Bulgares
Athènes, 23 août.
SUISSE
Ouverture des lignes du Lælschberg
On mande de Lugano :
On confirme l’occupation de Xanthi par ! La direction du Lœtschberg a proposé dé-
les Bulgares à la suite de la signature du finitivement au Conseil fédéral de fixer au
protocole. 1 18 septembre prochain l'ouverture des ligne?
Les Bulgares ont salué le drapeau grec du réseau complet.
qui avait été amené par les autorités grec- 1
ques. | - T "
Une partie de la population est passée en
territoire grec.
----== = -====----=-9= =o-==--=--==- ।
LE CONGRÈS DE LS PAIX
Le XX e Congrès de la Paix s’est réuni à La
ITALIE
Un Tunnel s'effondre
Un grave accident s’est produit hier me,
tin sur la ligne en construction de Cosonza à
Prola.
Un tunnel s’est effondré, ensevelissant
sous les débris neuf ouvriers. Deux furent
tués net et sept blessés.
Haye, au milieu de l'enthousiasme général ; 1 “ ——
les congressistes' sont partout l’objet de ma- i ai i FMIGNE
nifestations sympathiques, et l’idée pacifiste, |
on dénit des événements balkaniques, s’im- ! Le deuxième procès Krupp
pose au monde avec une uTUU thaquc jour i est ajourné indéiinimem
plus grande. . On apprend que M. Brandi, dont le nom
Cependant des esprits malfaisants ou bor- | fut si souvent prononcé lors du dernier prô
nés, s efforcent de dénaturer, de ridiculiser | cès Krupp, et qui devait constituer le princi-
la pensée des pacifistes. Aussi ne pouvons- 1 pal témoin dans le procès civil, est grave-
nous résister au désir de reproduire les pa- | ment malade. La maison Krupp a accordé a
ges que vient d’écrire M. Léon Bourgeois | M. Brandt un congé de longue durée et l’an-
pour les Annales : 1 cien représentant berlinois a, sur l’avis des
« Quel a été véritablement l’objet de nos médecins, pris pension dans un sanatorium,
conférences passées; quel sera l’objet de | où il doit séjourner plusieurs mois.
nos conférences futures ? | La date des débats reste donc indétermi-
» Tout d’abord, faut-il le répéter, ce n’est | née et, d’autre part, la fœglwhe Rundschau
point le désarmement des nations; ce n’est apprend qu’on n’a pas réuni, a l’heure ac-
pas même la limitation des armements, I tualle, des preuves suffisantes pour justifier
puisque cette question a été préalablement ! des poursuites contre le comité de direction
et expressément exclue, par les puissances, 1 de la maison Krupp.
du programme de nos délibérations. | Il semble ressortir clairement de tout cela
» Ce ne pouvait pas être davantage, com- I que le deuxième procès Krupp est renvoyé
me certains ont paru s’y attendre, l’institu- | aux calendes grecques et c’est dommage,
tion directe, immédiate de la paix univer- | car il promettait d être fort intéressant.
• ■ • 1 M. von Metzen, qui fournit au député
Liebknecht les documents sur lesquels ce-
lui-ci basa son accusation, est actuellement
en Italie, et il ne manifeste nullement l’in-
tention de revenir en Allemagne.
selle. La paix est le but vers lequel les peu
ples s’acheminent et vers lequel, à La Hiye,
nous avons aussi voulu marcher, — maison
ne décrète pas la paix universelle. Et, pour
nous rapprocher de la paix, nous savions
bien que la route véritable n’était pas celle
du désarmemement, qui semble courte | Un discours de Guillaume 11
mais que barr ent d'infranchissables ohsta: I Des fêtes commémoratives des campagnes
clos, mais bien Celle du Droit, longue, arue i « 1019 t or iaa hipr matin 3 Ka'ain
et rude, mais qui seule peut conduire au | dans 1é temple qui fut édifié il y a cinquante
Dut, x » • *• - -j- - . . . ! ans par le roi Louis de Bavière. Le prince
. » C est 1 organisation juridique de la, vie régent Louis de Bavière évoqua en un long
internationale qui a été i objet réel de tous | discours le sens de ces fêtes anniversaires de
nos travaux. Le désarmement progressif se. 1 1813 que toute l'Allemagne célèbre cette an-
ra la conséquence d un état de paix de plus L’empereur Guillaume II prit ensuite la
en plus stable ; mais le seul moyen d'arri- aw. f "
ver à cet état de stabilité dans la paix, c'est P—°
« Au nom des princes de l'empire, dit-il,
et des bourgmestres ici présents, j’exprime
à Votre Altesse Royale, nos très chaleureux
remerciements. Grâce à Votre Altesse Royale
l’établissement du droit et le respect assuré
de ce droit entre les États. »
Il y a dès maintenant, dans l’ordre écono
mique, une vie internationale d’une inten
sité singulière.
Les intérêts industriels, agricoles, commer
ciaux, financiers, des divers pays, se pénè
trent tellement, leur réseau resserre telle
ment ses mailles qu'il existe en fait une com
munauté économique universelle. Mais cette
communauté n’est point constituée suivant
les règles du droit ; c’est un marché qui
obéit aux seules lois de la concurrence, où
la chance, l’audace, la force sont les condi
tions du succès. Est-il possible de s’élever
de cette communauté de fait à une commu
nauté d’un ordre supérieur, de constituer
entre les nations qui la composent un en
semble de liens de droit qu’elles acceptent
également et qui forment entre elles une So
ciété véritable ? Et si cet état de droit par
vient à s’établir et à durer entre les Etats, ne
sera-ce pas par la même l’établissement d’un
état de paix — et de paix réelle et profonde,
de paix vraie, puisque, nous l'avons dit bien
souvent et nous ne cesserons de le redire, la
paix sans droit n’est pas, ne peut jamais être
vraiment la paix !
Ne nous arrêtons pas aux polémiques. Ele
vons-nous au-dessus d’elles, pour considérer
dans leur ensemble les problèmes posés par
les Conférences de La Haye. —- Tâchons de
bien voir ce qu’ils ont de vraiment nouveau,
ce qu’ils ont donné déjà de résultats heu
reux, et ce qu’ils peuvent promettre pour
l’avenir.
Le but de la Conférence de La Haye est,
nous venons de le dire, l’organisation juri
dique de la vie internationale, la formation
d’une Société de droit entre les nations.
Pour que cette Société pût naître et pût
vivre, il fallait réunir les conditions suivan- '
tes : ,
lo Le consentement universel des Etats a
l’établissement d’un système juridique inter-
national.
20 L’acceptation par tous d’une meme con
ception du droit commun à tous, d’un
même lien entre grands et petits, tous
égaux dans le consentement et dans la res
ponsabilité. . .
3® L’application précise et détaillée de ces
principes, successivement à tous les do
maines des relations internationales, do
maine de la paix comme de la guerre, — et,
en même temps, la codification d un cer
tain nombre d’obligations réciproques, les
unes, encore morales et conditionnelles, les
autres, sans conditions ni réserves, vraiment
uridioces et dont la non exécution consti-
nous venons de passer dans le temple com
mémoratif des campagnes de 1813 bâti par
votre grand-père, une heure émouvante et
sainte. Lorsque Votre Altesse Royale a re
tracé devant nos yeux le tableau de ces lut
tes héroïques, il nous a semblé entendre au
tour de nous le battement des ailes d’airain
de ces glorieuses années de notre histoire.
» Où pourrions-nous avoir plus profondé*
ment conscience de la grandeur de ces guer-
res ? Ne voyons-nous pas revivre ici sur les
plaques d’airain et de marbre de ces murs,
le souvenir de nos ancêtres et celui de l’ar-
dent patriotisme du roi Louis [er de Bavière.
Votre Altesse Royale a trouvé des paro-
émouvantes pour nous expliquer le sens
profond des défaites de 1813 qu’on célèbre
cette année partout où des Allemands sa
trouvent réunis.
» Ces fêtes sont pour notre génération une
leçon que nous avons apprise au cours de
notre histoire au prix d’un sang bien pré
cieux. Ces fêtes nous enseignent que notre
force réside dans notre unité et dans notrs
union, et qu'un peuple qui veut s’affirmer à
une haute place ne doit jamais relâcher son
effort. / , . ,
» L’enthousiasme de la population qui
nous a accueillis aujourd’hui sur les bords
du Danube, montre combien le sentiment
patriotique a, en Allemagne, de racines pro
fondes et quels liens étroits unissent à cette
heure le peuple allemand et ses princes. .
» En conviant ici les princes de l’empire
et les représentants des villes libres et des
cités hanséatiques. Votre Altesee Royale
fait de cette cérémonie ane fête pour toute
l’Allemagne.
» C’est avec reconnaissance que nous nous
rappellerons toujours les heures que nous
avons passées ici. Nous offrons notre prière
à Dieu pour qu’il bénisse Votre Altesse
Royale. »
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
à la LIBRAIRIE ITERMNTIONALE
s ©S, rue St-Lazare, 108
(Immeuble de E HOTEL TERMINUS)
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(G Pages,
5 Centimes
EDITION DU MATIN
S Cenfimes
(6 Pages)
Administrateur - Délégué
O. RANDOLET
Adresser tout ce qui concerne l’Administratics
8 M. 0. RANDOLET
35, Rue Fontenelle, 35
Adresse Télégraphique : RANDOLET Havre
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Mardi 26 Août 1943
Petit Hav
ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
Rédacteur en Chef. Gérant
HIPPOLYTE FÉNOUX
Auresser tout ce quI concerne la Rédaction
a M. HIPPOLYTE FÉNoUX
85, Rue Fontenelle, 35
TÉLÉPHONE • Rédaction, No 7.60
| Dernière Heure i
PARIS, TROIS HEURES MATIN
LE DISCOURS
DEPECHES COMMERCIALES
METAUX
LONDRES, 25 Août, Dépêche de 4 h. 30
NEW-YORK, 25 AOUT
Cotons : août, hausse 26 points ; octobre,
hausse 22 points ; décembre, hausse 23 points ;
mars, hausse 27 points. — Très soutenu.
Calés : hausse 9 à 16 points.
TON
COURS
CUIVRE
lomptant ..
4 mois
ETAIN
Comptant .
8 mois...;.
FER
■lomptant ..
J mois....
HAUSSE
BAISSE
NEW-YORK, 23 AOUT
ferme
ferme
scutenu
£ 69 10/-
£ 69 10/-
£ 187 18/-
£ 187 -/-
£ 54/4 %
g 53/3
20/-
20/-
Cuivre Standard disp.
— septembre....
Amaigamat. Coe...
Fer
î. K t0U8
16 —
16 —
73 3 4
15 87
CHICAGO. 25 AOUT
Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
lu 22 août 143.
Blé sur
Maïs sur...’*
Saindoux sur.
Septembre
87 1/8
Décembre.
93 3 8
Septembre
72 7 8
Décembre.
68 3/8
Septembre
41 42
Janvier...
40 80
c. PRECED
86 7/8
90 3/8
72 3/8
68 < 8
41 20
40 83
». PRXCADIAT
14 73
15 12
73 4 8
14 87
M. DELCASSÉ A PARIS
M. Pichon, ministre des affaires étrangè-
es, a reçu hier après-midi M. Delcasse, am-
bassadeur de France à Saint-Pétersbourg,
vec qui il a eu un entretien.
M. Delcassé ne fait que traverser Paris,
-------
CONSEILS GÉNÉRAUX
Nancy. — M. Lebrun, vice-président de la
Chambre, a été réélu president du Conseil
général de Meurthe-et-Moselle.
Quimper. — M. Louppe a été réélu prési
dent du Conseil général.
DIJON. — Le Conseil général a émis le vœu
que la loi sur les retraites ouvrières soit
simplifiée et que les femmes puissent jouir
des mêmes avantages que les hommes en ce
qui concerne les retraites facultatives.
EXÉQUATUR
L’exéquatur est accordé à M. Jarriez Perez
U Acevedo, consul de Cuba, au Havre.
LA COUPE GORDON-BENNETT
Dans la rennion qu’il a tenue hier après-
midi» le comité de direction de l’Aéro-Club a
nommé M. Édouard Surcout commissaire
général de la Coupe Gordon-Bennett, qui
ura lieu aux Tuileries le 12 octobre pro-
sain.
LE VOYAGE DE
d L’ADJUDANT-VINCENOT B
Albi. — Le dirigeable Adjudant-Vincenot,
paru d’Issy-les-Moulineaux dans la matinée,
1 atterri hier après-midi, à 5 heures, sans
incident.
On sait que le dirigeable doit participer
lux grandes manœuvres d’armée.
FIN DE GRÈVE
à la suite d’une entrevue qu’ils ont eue
hier après-midi avec les patrons, les tueurs
hippophagiques ont accepté les conditions
Êreposées par les patrons, soit une augmen-
ition de 25 centimes, par tête de cheval.
La rentrée aux abattoirs a été ensuite dé-
sidée.
LE DÉPART DU CINQ-MATS
“ LA FRANCE " EST RETARDÉ
Bordeaux. — Le voilier à cinq mâts La-
T^ranCe, construit récemment et qui devait
prendre la mer hier pour ses essais de mo
teur, n’a pu partir par suite de la grève de
l’équipage du pont.
Une trentaine d’hommes ont mis sac à
terre, réclamant une augmentation de sa
laires.
Les revendications des grévistes ont été
transmises par le capitaine aux armateurs
à Rouen.
L’AGITATION DANS L’AUBE
, Troyes. — Le Syndicat viticole de Balnot-
sur-Laignes a voté un ordre du jour protes
tant contre le refus du Parlement d’ouvrir
.un débat sur la question viticole et invitant
là Municipalité à démissionner.
Le Comité de Vorgny convoque les vigne
rons pour le 27 ; il demandera également la
démission de la Municipalité.
DUEL ENTRE CAVALIERS
DU 1" HUSSARDS
Béziers. — Deux simples cavaliers du 1 er
(hussards s’étant colletés dans la cour du
quartier, ont reçu l’ordre de leur chef de se
rencontrer en duel.
{ A la première reprise, un des deux com-
battants blessa son adversaire au bras.
2 Cette blessure mit fin au combat.
UN EMPLOLÉ IN DÉLICAT
/ Une somme de 420,000 francs en titres et
1,200 francs en espèces a été soustraite hier
? M. Rabourdel, commissionnaire, 16, place
des Vosges, par un de ses employés nommé
(acques Grunbert, âgé de 22 ans, qui est en
tuite.
La Sûreté rechercha le voleur.
LE SCANDALE D’ARGENTEUIL
• Versailles. — Hier soir, vers 4 heures, le
parquet de Versailles a tait arrêter Mme
Boissière, femme du commissaire de sur-
veillance à la gare d’Argenteuil ; elle est in
culpée dans les escroqueries et les tentatives
de chantage reprochées à son mari.
LE SCANDALE POLICIER
DU 5e ARRONDISSEMENT
Entendu hier après-midi par M. Bouchar-
don, juge d’instruction, au sujet des inci
dents qui motivent l’enquête ouverte contre
quatre agents en bourgeois du 5e arrondisse
ment, M. Garnier, secrétaire du commissa
riat du quartier de la Sorbonne, a déclaré
avoir eu connaissance des agissements de
ses agents par des agents en uniforme, mais
n’y avoir pas attaché d’importance, attri
buant ce propos à la rivalité qui existe entre
ces deux sortes d'agents.
Il questionna néanmoins les agents au su
jet des affaires Thumereau, Clet, Lequien et
Rosenfeld, mais il n’obtint que des réponses
évasives.
Clet, Lequien et Rosenfeld, entendus en
suite, ont protesté énergiquement de leur
innocence ; ils ont même donné l’emploi de
leur temps pendant les nuits des prétendus
vols.
Ces indications seront contrôlées.
DRAME PASSIONNEL
Toulon. — Au moment de la rentrée des
ouvriers du port, une fille Anaïs Gueit lança
un bol de vitriol sur son amant nomme Mar-
tel qui l’avait trompée.
Martel et sept autres ouvriers du port qui
se trouvaient près de lui ont été grièvement
brûlés par le corrosif.
Ils ont dû être transportés à l’hôpital.
Anaïs Gueit a été arrêtée.
DE DEAUVILLE A ISSY-LES-
MOULINEAUX EH AÉROPLANE
Issy-les-Moulineaux. — L’aviateur Garros,
parti de Beau vide à 6 h. 10, est arrivé à Issy-
les-Moulineaux à 8 h. 10.
===--9- - ===
LE TOUR DE L’ANGLETERRE
EH HYDRAVION
Londres. — L’aviateur Hawker a été, par
suite de ratés de son moteur, obligé d’atter
rir à six heures du soir près du port de
Siaham ; il a repris son vol une heure plus
tard.
L’hydravion a été aperçu à la hauteur de
l’embouchure de la Tynn.
GRÈVE DE PEINTRES
Londres. — Plus de dix mille peintres sont
actuellement en grève.
Sept cents électriciens du bureau central
des postes ont décidé de ne pas reprendre le
travail tant que les non syndiques ne seront
pas renvoyés ; les autres menacent égale
ment de faire grève.
La grève s’étend de façon sensible, on
craint qu’elle ne s’étende à deux cent mille
ouvriers du bâtiment.
LE CABINET HOLLANDAIS
La Haye. — D’après las journaux du soir,
le nouveau cabinet libéral serait composé
comme suit :
Présidence du Conseil et intérieur, M. Cort
van der Linden ;
Affaires étrangères, M. Loudon, ministre
des Pays-Bas à Washington ;
Justice, M. Ont ;
Marine, M. Rambonnet ;
Finances, M. Bertling, directeur de l’En-
registrement ;
Travaux publics, M. Lely, ancien ministre
de l'agriculture ;
Commerce, professeur Treub, ancien
puté ;
Colonies, M. Pleyte, ancien avocat
Indes.
dé-
des
eccdr===-===
TRAGIQUE PARTIE DE CANOT
Stockholm. — Dimanche soir, à 9 heures,
près de Noretelge, un torpilleur a abordé
un bateau automobile dont les neuf occu-
pants sont tombés à l’eau.
Un homme et deux femmes se sont noyés,
les autres passagers ont pu être sauvés.
LA MISSION FRANÇAISE EH RUSSIE
Saint PÉTERSBOURG. — Le général Joffre et
la mission Irançaise sont partis pour Moscou,
par train spécial.
LES OBSÈQUES DE L’AVIATEUR
DE MONTAIENT
< Les obsèques de l’aviateur de Montaient
; auront Heu jeudi.
! L’inhumationaura lieu vraisemblablement
à Forges-les-Eaux.
Mme Métivier doit arriver à Rouen pour
B’occuper du transfert du corps de son
maria ' A
LES GRÈVES EN ESPAGNE
Barcelone. — 41 tissages ont repris le tra
vail hier matin avec 610 hommes, 1,297 fem-
mes et 245 entants.
L’AVIATEUR LETORT EST DISPARU
Saint-Pétersbourg. — L’Aéro Club impé
rial est depuis hier matin sans nouvelles de
l'aviateur Letort que l’on croyait devoir ve
nir en Russie.
Il a fait effectuer, dans le rayon qu’aurait
pu suivre l’aviatenr, des recherches
n’ont donné aucun résultat
M. Stephen Pichon, ministre des affaires
étrangères, a prononcé dimanche, à Lons-
le-Saunier, un discours dans lequel il a
tenu à exposer quel avait été le rôle de no
tre diplomatie pendant la crise balka
nique.
Et ses déclarations sont particulière
ment intéressantes à souligner, au lende
main de la signature de la paix de Buca
rest, qui vient de mettre fin à la seconde
guerre orientale. Si certaines questions,
en effet, restent encore à régler, elles ne
paraissent plus de nature à mettre les re
lations des grandes puissances à une épreu
ve critique, et tout porte à croire que nous
touchons au terme de la crise, aussi grave
pour les Etats belligérants que pour les
puissances.
« Cette crise, a dit le ministre, a été
grave pour tous les pays, non seulement
pour ceux qui avaient remis leur sort à la
fortune des armes et qui se livraient avec
acharnement de sanglants combats, mais
aussi pour les nations qui, craignant en
quelque sorte d’être entraînées à leur tour
dans des aventures guerrières, voyaient
leur prospérité compromise par les incerti
tudes et l’instabilité qui pesaient sur toutes
les œuvres du travail.
» Les affaires financières, économiques,
industrielles et commerciales ont été entra
vées, paralysées, parfois arrêtées. Les inté
rêts matériels ont beaucoup souffert. Au
jourd’hui, l’on sent un besoin universel de
retrouver, dans une paix assurée et dans
l’équilibre des forces qui, par leur contre
poids nous garantissent contre les possibili
tés de rupture ou les initiatives téméraires,
la confiance et la sécurité nécessaires pour
rendre au crédit son essor et réparer les
maux causés par les conséquences de la
guerre.
» Aucun pays n’y est plus intéressé que
le nôtre, parce qu’il n’en est aucun qui,
plus que lui, vive de ses productions, de
J con travail, àc 000 chungos vt do la ri-
chesse de son marché. Il n’y en a pas non
plus qui ait à subvenir à plus de charges
pour se mettre à l’abri des surprises et
faire respecter dans les conseils de l’Eu
rope le rôle qui convient à sa situation, à
ses traditions, à son histoire, à son indé
pendance et à sa dignité. »
Ce rôle, que la diplomatie française s’est
assigné durant toute la crise, elle l’a rem
pli avec toute l’autorité que lui donnait la
double préoccupation de rester fidèle à ses
amitiés et à son alliance, et de s’efforcer
toujours de les faire concourir à l’action
concertée de l’Europe en vue de la cessa
tion des hostilités entre les Etats balkani
ques et du maintien de la paix entre les
grandes puissances.
Et M. Pichon s’est attaché à démontrer
que « nous avons travaillé de la sorte, avec
toute l’efficacité qu’on devait attendre de
notre intervention toujours prudente et
modérée, à conjurer les éventualités dan
gereuses que faisaient craindre les compli
cations toujours renaissantes du conflit,
qui se poursuivait, se renouvelait et s’ag
gravait dans les Balkans, au point de faire
succéder une guerre entre armées alliées à
celle qu’elles venaient de soutenir en com
mun contre l’unique adversaire. »
Et puisque ce travail a abouti à des solu
tions, imparfaites encore, mais suffisantes
néanmoins étant donné qu’elles se tradui
sent par le rétablissement de la paix, c’est
à très juste titre que notre ministre des af
faires étrangères a revendiqué pour notre
pays une part importante dans celle heu
reuse solution.
« La France peut envisager ces résultats
avec une légitime satisfaction, dit le Temps.
Deux guerres se sont succédé dans les
Balkans. Un chapitre capital de la question
d’Orient est clos sans que le conflit euro
péen, dont on nous prédisait depuis long
temps que ces événements redoutés, seraient
l’occasion inévitable, se soit produit : et
l’alliance avec la Russie, qui, d’après cer
tains, ne devait pas résister à cette épreuve
pour laquelle elle n’avait pas été conçue à
l’origine, a non seulement servi au règle
ment pacifique du problème oriental, mais
elle a démontré aussi sa solidité et sa sou
plesse. Le rôle important que, en union
étroite avec Saint-Pétersbourg et Londres,
nous avons assumé dans le rétablissement
de la paix balkanique, notre action « que
nous nous sommes efforcés de faire concou
rir avec l’action concertée de l’Europe en
vue de la cessation des hostilités et du
maintien de la paix entre les puissances »
nous ont valu en outre de la plupart des
belligérants d’hier de sincères et vifs té
moignages de reconnaissance ».
M. Pichon a répondu dans son exposé à
ceux qui reprochent à la diplomatie fran
çaise de s’être laissé guider dans ces affai
res par « le sentiment plus que par le sens
des contingences et des réalités politi
ques ». Il ne croit pas que nous soyons du
pes dans l’avenir de nos sympathies. « Le
sentiment, dit-il, qu’on le veuille ou non,
a sa part en toutes choses, et dans les cal
culs de la diplomatie comme en tout. Mais
c’est se tromper gravement que de supposer
qu’il ait été la règle de notre conduite. Nous
nzyonsnas de décen lions à craindre, parce.
que nous n'avens rien construit que sur des
réalités. »
Il résulte de cet exposé clair et méthodi
que que notre situation diplomatique est
sortie grandie des événements de ces dix
derniers mois. Ce résultat a été obtenu en
fortifiant à la fois nos alliances et nos ami
tiés. Ce retour en arrière nous trace ainsi
la voie pour l’avenir. L’alliance avec la
Russie, qui date de vingt ans, et l’Entente
cordiale, qui atteindra bientôt sa dixième
année, nous ont montré ce qu’on peut at
tendre d’elles. Leur loyale et constante
pratique ont donné des résultats que nous
pouvons enregistrer avec fierté. C’est en
conservant la même attitude que nous
pourrons dans l’avenir envisager la paix
durable qui rétablira la confiance et la
sécurité dont M. Pichon a montré la néces-
dans un pays qui, comme le nôtre, a besoin
de toute l’activité de ses producteurs et
de toute la richesse de son marché pour
supporter les charges que lui impose 1 obli
gation de faire respecter son indépendance
et sa dignité.
En terminant, le ministre des affaires
-étrangères a parlé de l’avenir avec optimis
me, prévoyant la fin de tous les orages qui
ont, ces derniers temps, assombri le ciel
européen, et l'avènement de temps plus fa
vorables à la vie économique.
Et, sans doute, y a-t-il lieu d’accorder
confiance à sa parole et d’attendre l’arrivée
de cette paix durable, réalisée « dans
l'équilibre des forces qui, par leur contre
poids, nous garantissent contre les possi
bilités de rupture ou les initiatives témé
raires. »
F. POLET.
LES AFFAIRES D’ORIEMT
Les Négociations Turoo-Bulgares
Constantinople, 25 août
Il est assez difficile de donner des préci
sions sur le résultat présent des pourparlers
que M. Natchevitch poursuit avec la Subli
me-Porte.
Il semble que le gouvernement de Sofia,
après avoir laissé M. Natche vitab -orU"
pen an fro— ----- uupiiliatique, C‘est-a-
dire sans pouvoirs ni instructions formelles,
se demande — aujourd’hui que son repré
sentant est à même de lui soumettre des pro
positions intéressantes de la Porte — s’il
doit lâcher la proie pour l’ombre; s’il doit
insister dans son intransigeance au sujet
d’Andrinopie en s’appuyant sur le traité de
Londres et l’apparente volonté des puissan
ces, avec l’espoir d’une intervention décisive ;
ou s’il doit, en se rendant compte par les
multiples indices du manque de conviction
desdites grandes puissances (départ du tsar
pour la Crimée, départ de M. Sazonow, dé
part des ambassadeurs de Saint-Pétersbourg,
absence de réponses fermes de Berlin, de
Rome, de Vienne, au sujet du boycottage
financier), accepter les propositions tur
ques qui ont l’avantage des réalités : amé
liorations territoriales, arrangeme d finan
cier avantageux et peut-être même accord
durable.
On comprend que le gouvernement de
Sofia soit hésitant, mais si on en croit des in
formations d excellente source, de Saint Pé-
tersbourg et de Vienne, où le désir d’accord
amiable paraît aujourd’hui assez vif, vien
nent à Sofia (les conseils discrets de plus
compter sur l’arrangement direct avecCons-
tantinople que sur une intervention dont
les modalités sont extrêmement difficiles.
Il faut donc croire que dans ces conditions
M. Natchevitch finira par recevoir les pou
voirs qu’on lui marchandait jusqu’ici et que
l’ère des négociations officielles s’ouvrira in-
cessamment.
Les Négociations turoo-greoques
Berlin, 25 août.
On mande de Constantinople à la Gazette
de Cologne que le Conseil des ministres turc
s’est déclaré prêt à accorder tous les droits
des capitulations aux Grecs,si la Grèce libère
immédiatement sans conditions les 47,000
prisonniers qu'elle détient et qui seraient
envoyés en Thrace ou en Arménie.
La ratification du traité de Bucarest
Bucarest, 25 août.
L’échange des ratifications du traité de
paix de Bucarest aura lieu aujourd'hui au
ministère des affaires étrangères.
M. Majoresco représentera la Roumanie,
M. Diamantopoulos, la Grève, M. Ristitch, la
Serbie et le Monténégro, et M. Radef, la Bul
garie.
La délégation macédonienne à Vienne
Vienne, 25 août.
Le comte Berchtold recevra aujourd’hui la
délégation des Macédoniens bulgares,arrivée
à Vienne la semaine dernière. La délégation
se rendra ensuite à Saint-Pétersbourg.
Les rapports serbo-autrichlens
Bucarest, 25 août.
Les effets de la politique conciliante du
prince de Farstenberg telle qu’elle s’est ma
nifestée à Bucarest en marge des négocia
tions de paix se font sentir ici, et il est cer
tain qu’on cherche à Belgrade, comme on
l’avait déjà fait d’ailleurs en octobre dernier,
au commencement de la crise balkanique, à
arriver à un modus vivendi aussi satisfaisant
que possible avec le gouvernement de
Vienne.
L’Occupation de la Macédoine bulgare
Sofia, 25 août.
Afin d’éviter toute rencontre entre les trou
pes des avant-gardes turques et les troupes
bulgares qui vont occuper les territoires de
Macédoine que le traité de Bucarest a recon
nus à la Bulgarie, c’est par la voie de Nevro-
kop que se dirigent les contingents bulgares.
On a reçu ici l’assurance que les troupes
grecques qui sont encore massées sur le
cours du Nexos faciliteront la marche des
troupes bulgares. D’ailleurs l’attitude très
loyale du gouvernement grec et la complai
sance qu’il a mise pour répondre à la de
mande du gouvernement bulgare concer
nant le retard apporté dans l’évacuation iont
venser qu’aucun incident ne se produira.
La Situation en Turquie tuerait une rupture de la convention, une
Constantinople, 25 août. | mise hors la société.
Toutes les troupes disponibles à Constant- l organisation de sanctions efficaces,
nople vont être envoyées en Thrace • toutes morales ou matérielles, et 5 e juridictions in‘
les troupes disponibles en Asie-Mineure se- ternationales permettant d assurer l’exécu-
ront dirigées sur la frontière russe d’Ar- n, des lois internationales.
ménie. | De ces conditions, les trois premières sont
On croit à Constantinople cne es nccan sea hs ées depuis 1889 entre vingt-six Etats,
COS vont faire pïochaSenî’unF Œe & 07 tre.o us.les.E tats civilises. Un
démarché pour demander à la Porte d’éva- P--de droieS formée et le Code inter-
cuer le territoire situé à l’Ouest de la ligne nalionala dejà défini un grand nombre de
de Midia et de désarmer. & règles juridiques qui en constituent les veri-
s tCDiOs ButLutS.
L ezode des populations en Grèce 1 „ Et, à une réception officielle de l’Elysée,
ci» " a» 1 parlant au nom du corps diplomatique, le
r . Salonique, 25 août. | regretté comte Tornieiii pouvait dire il v «
Les populations grecques et musulmanes J déjà quelques années :
deererogsrcedfs.ave Balgares sovsiprent Des problèmes que la science elle-même
evnportant ce qU ’ eUeS penven? et detrutanl aYgol„Rons“nGQESnases.sordezsna"zové
. Ces émigrés, chrétiens et musulmans, sont K an patrimoine commun
Srités pzSzbsqszeebcn1Ouo7NSsen8Ms8n&"a E’a pu
Pzs.LORLeSECs mesures possibles pour assu- sa demBures stériles. Ce spectacle, do
le,nombre. desrem-
La fidélité des Epirotes peosagos“pta“un aveher ceFtark“&bguçens
Athênes, 25 août, j et de paix. »
Une délégation des habitants de Koritza La Société des nations est créée. — Elle est
est arrivée a Athènes ; elle est allée rendre | bien vivante.
visite a M. Venizelos et lui a exprimé sa con
fiance et sa joie à la suite de la décision de
l’Europe d’organiser un plébiscite qui éta
blira la majorité grecque ; elle a déclaré
qu’en tout cas ils étaient décidés à mourir
FTRANG
plutôt que de devenir Albanais.
L'ocoupation d Xanthi par les Bulgares
Athènes, 23 août.
SUISSE
Ouverture des lignes du Lælschberg
On mande de Lugano :
On confirme l’occupation de Xanthi par ! La direction du Lœtschberg a proposé dé-
les Bulgares à la suite de la signature du finitivement au Conseil fédéral de fixer au
protocole. 1 18 septembre prochain l'ouverture des ligne?
Les Bulgares ont salué le drapeau grec du réseau complet.
qui avait été amené par les autorités grec- 1
ques. | - T "
Une partie de la population est passée en
territoire grec.
----== = -====----=-9= =o-==--=--==- ।
LE CONGRÈS DE LS PAIX
Le XX e Congrès de la Paix s’est réuni à La
ITALIE
Un Tunnel s'effondre
Un grave accident s’est produit hier me,
tin sur la ligne en construction de Cosonza à
Prola.
Un tunnel s’est effondré, ensevelissant
sous les débris neuf ouvriers. Deux furent
tués net et sept blessés.
Haye, au milieu de l'enthousiasme général ; 1 “ ——
les congressistes' sont partout l’objet de ma- i ai i FMIGNE
nifestations sympathiques, et l’idée pacifiste, |
on dénit des événements balkaniques, s’im- ! Le deuxième procès Krupp
pose au monde avec une uTUU thaquc jour i est ajourné indéiinimem
plus grande. . On apprend que M. Brandi, dont le nom
Cependant des esprits malfaisants ou bor- | fut si souvent prononcé lors du dernier prô
nés, s efforcent de dénaturer, de ridiculiser | cès Krupp, et qui devait constituer le princi-
la pensée des pacifistes. Aussi ne pouvons- 1 pal témoin dans le procès civil, est grave-
nous résister au désir de reproduire les pa- | ment malade. La maison Krupp a accordé a
ges que vient d’écrire M. Léon Bourgeois | M. Brandt un congé de longue durée et l’an-
pour les Annales : 1 cien représentant berlinois a, sur l’avis des
« Quel a été véritablement l’objet de nos médecins, pris pension dans un sanatorium,
conférences passées; quel sera l’objet de | où il doit séjourner plusieurs mois.
nos conférences futures ? | La date des débats reste donc indétermi-
» Tout d’abord, faut-il le répéter, ce n’est | née et, d’autre part, la fœglwhe Rundschau
point le désarmement des nations; ce n’est apprend qu’on n’a pas réuni, a l’heure ac-
pas même la limitation des armements, I tualle, des preuves suffisantes pour justifier
puisque cette question a été préalablement ! des poursuites contre le comité de direction
et expressément exclue, par les puissances, 1 de la maison Krupp.
du programme de nos délibérations. | Il semble ressortir clairement de tout cela
» Ce ne pouvait pas être davantage, com- I que le deuxième procès Krupp est renvoyé
me certains ont paru s’y attendre, l’institu- | aux calendes grecques et c’est dommage,
tion directe, immédiate de la paix univer- | car il promettait d être fort intéressant.
• ■ • 1 M. von Metzen, qui fournit au député
Liebknecht les documents sur lesquels ce-
lui-ci basa son accusation, est actuellement
en Italie, et il ne manifeste nullement l’in-
tention de revenir en Allemagne.
selle. La paix est le but vers lequel les peu
ples s’acheminent et vers lequel, à La Hiye,
nous avons aussi voulu marcher, — maison
ne décrète pas la paix universelle. Et, pour
nous rapprocher de la paix, nous savions
bien que la route véritable n’était pas celle
du désarmemement, qui semble courte | Un discours de Guillaume 11
mais que barr ent d'infranchissables ohsta: I Des fêtes commémoratives des campagnes
clos, mais bien Celle du Droit, longue, arue i « 1019 t or iaa hipr matin 3 Ka'ain
et rude, mais qui seule peut conduire au | dans 1é temple qui fut édifié il y a cinquante
Dut, x » • *• - -j- - . . . ! ans par le roi Louis de Bavière. Le prince
. » C est 1 organisation juridique de la, vie régent Louis de Bavière évoqua en un long
internationale qui a été i objet réel de tous | discours le sens de ces fêtes anniversaires de
nos travaux. Le désarmement progressif se. 1 1813 que toute l'Allemagne célèbre cette an-
ra la conséquence d un état de paix de plus L’empereur Guillaume II prit ensuite la
en plus stable ; mais le seul moyen d'arri- aw. f "
ver à cet état de stabilité dans la paix, c'est P—°
« Au nom des princes de l'empire, dit-il,
et des bourgmestres ici présents, j’exprime
à Votre Altesse Royale, nos très chaleureux
remerciements. Grâce à Votre Altesse Royale
l’établissement du droit et le respect assuré
de ce droit entre les États. »
Il y a dès maintenant, dans l’ordre écono
mique, une vie internationale d’une inten
sité singulière.
Les intérêts industriels, agricoles, commer
ciaux, financiers, des divers pays, se pénè
trent tellement, leur réseau resserre telle
ment ses mailles qu'il existe en fait une com
munauté économique universelle. Mais cette
communauté n’est point constituée suivant
les règles du droit ; c’est un marché qui
obéit aux seules lois de la concurrence, où
la chance, l’audace, la force sont les condi
tions du succès. Est-il possible de s’élever
de cette communauté de fait à une commu
nauté d’un ordre supérieur, de constituer
entre les nations qui la composent un en
semble de liens de droit qu’elles acceptent
également et qui forment entre elles une So
ciété véritable ? Et si cet état de droit par
vient à s’établir et à durer entre les Etats, ne
sera-ce pas par la même l’établissement d’un
état de paix — et de paix réelle et profonde,
de paix vraie, puisque, nous l'avons dit bien
souvent et nous ne cesserons de le redire, la
paix sans droit n’est pas, ne peut jamais être
vraiment la paix !
Ne nous arrêtons pas aux polémiques. Ele
vons-nous au-dessus d’elles, pour considérer
dans leur ensemble les problèmes posés par
les Conférences de La Haye. —- Tâchons de
bien voir ce qu’ils ont de vraiment nouveau,
ce qu’ils ont donné déjà de résultats heu
reux, et ce qu’ils peuvent promettre pour
l’avenir.
Le but de la Conférence de La Haye est,
nous venons de le dire, l’organisation juri
dique de la vie internationale, la formation
d’une Société de droit entre les nations.
Pour que cette Société pût naître et pût
vivre, il fallait réunir les conditions suivan- '
tes : ,
lo Le consentement universel des Etats a
l’établissement d’un système juridique inter-
national.
20 L’acceptation par tous d’une meme con
ception du droit commun à tous, d’un
même lien entre grands et petits, tous
égaux dans le consentement et dans la res
ponsabilité. . .
3® L’application précise et détaillée de ces
principes, successivement à tous les do
maines des relations internationales, do
maine de la paix comme de la guerre, — et,
en même temps, la codification d un cer
tain nombre d’obligations réciproques, les
unes, encore morales et conditionnelles, les
autres, sans conditions ni réserves, vraiment
uridioces et dont la non exécution consti-
nous venons de passer dans le temple com
mémoratif des campagnes de 1813 bâti par
votre grand-père, une heure émouvante et
sainte. Lorsque Votre Altesse Royale a re
tracé devant nos yeux le tableau de ces lut
tes héroïques, il nous a semblé entendre au
tour de nous le battement des ailes d’airain
de ces glorieuses années de notre histoire.
» Où pourrions-nous avoir plus profondé*
ment conscience de la grandeur de ces guer-
res ? Ne voyons-nous pas revivre ici sur les
plaques d’airain et de marbre de ces murs,
le souvenir de nos ancêtres et celui de l’ar-
dent patriotisme du roi Louis [er de Bavière.
Votre Altesse Royale a trouvé des paro-
émouvantes pour nous expliquer le sens
profond des défaites de 1813 qu’on célèbre
cette année partout où des Allemands sa
trouvent réunis.
» Ces fêtes sont pour notre génération une
leçon que nous avons apprise au cours de
notre histoire au prix d’un sang bien pré
cieux. Ces fêtes nous enseignent que notre
force réside dans notre unité et dans notrs
union, et qu'un peuple qui veut s’affirmer à
une haute place ne doit jamais relâcher son
effort. / , . ,
» L’enthousiasme de la population qui
nous a accueillis aujourd’hui sur les bords
du Danube, montre combien le sentiment
patriotique a, en Allemagne, de racines pro
fondes et quels liens étroits unissent à cette
heure le peuple allemand et ses princes. .
» En conviant ici les princes de l’empire
et les représentants des villes libres et des
cités hanséatiques. Votre Altesee Royale
fait de cette cérémonie ane fête pour toute
l’Allemagne.
» C’est avec reconnaissance que nous nous
rappellerons toujours les heures que nous
avons passées ici. Nous offrons notre prière
à Dieu pour qu’il bénisse Votre Altesse
Royale. »
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
à la LIBRAIRIE ITERMNTIONALE
s ©S, rue St-Lazare, 108
(Immeuble de E HOTEL TERMINUS)
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