Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1913-08-07
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 août 1913 07 août 1913
Description : 1913/08/07 (A33,N11711). 1913/08/07 (A33,N11711).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t526377890
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
35* Année
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N 11,701
(6 Pages)
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Administrateur * Délégué
pr ere
owortnrie
Jeudi 7 Août 1915
Adresser tout ce qui concerne l’Administration
fi M. O. RANDOLET
35, Rue Fontenelle, 85
Adresse Télégraphique : RANDOLET Havro
Administration, Impressions st Annonces. Tli. 10.47
Le Petit Havre
AU HAVRE
PARIS.
Rédacteur en Chef. Gérant
HIPPOLYTE FÉNOUX
Auresser tout ce qui concerne la Redaction
à M. HIPPOLYTE FÉNOUX
85, Rue Fontenelle, 35
TÉLÉPHONE J Rédaction, No 7.60
ANNONGES
Bureau du Journal» 118, bould de Strasbourg.
( L'AGENOK HAVAS, 8, place de la Bourse, eut
y seule chargée de recevoir les Annonces pour
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Le PETIT HA VRE est désigné pour les Annonces jadtc tairas et légales
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SmRE
Elections Cantonales du 10 Août
CRUTII DE BALLOTTAGE
Au Conseil Général
PREMIER CANTON
F rEdéric
Conseiller général sortant
Candidat Républicain
bulgare part de la cote 1325 à la frontière
bulgare-macédonienne laissant le long des
hauteurs de Malesch jusqu’aux sources de la
Breganitza, puis, s’infléchissant vers l’Ouest,
contourne les environs de la ville de Strou
mitza, à plusieurs kilomètres au Nord-Ouest
de la ville, traverse la rivière Stroumitza,
oblique vers l’Est en suivant la ligne de faîte
de la chaîne de Malesch jusqu'à Klatch, au
Nord de Doiran. formant ainsi une forte « S »
à l’envers. De Klatch, la ligne suit la ligne de
faîte du Wrundi, puis du Busdagh et enfin la
ligne de partage des eaux du Karasu, d’où
elle descend à gauche de Xanith, pour rejoin
dre le premier coude de la rivière Karasu qui
forme alors jusqu’à la mer Egée la frontière
nouvelle.
Là Loi Militàiro hu Sénat
Le Principe de la
Loi de 3 Ansestvoté
LE TRAGIQUE INCENDIE D’UNE ROULOTTE
P
Au Conseil d’Arrondissement
DEUXIÈME CANTON
E N E
CONSEILLER SORTANT
Candidat du Comité Républicain Démocratique du 2® Canton
Dans le 4 e Canton, le Citoyen Déliot, Radical-Socialiste, reste en
ballottage avec le Citoyen Lartigue, Socialiste unifié
jà
. Par ministère d’huissier, nous recevons la lettre
Suivante i
Le Havre le 6 août 1913.
A Monsieur H. Fénoux,
thar Rédacteur en chef-gérant
s du « Petit Havre »
-
Monsieur le Rédacteur en chef et
(cher confrère.
Dans votre numéro du dimanche 3
août 1913 vous avez publié un article
intitulé « LeS Cabrioles des frères
Meyer > qui me confère le droit de ré
ponse dans les conditions et formes
prescrites par la loi.
. Je ne vous causerai point de vos ap
préciations sur mon caractère et sur
ma personne comme tout ce qui se
passe au « Petit Havre ». Ces appré
ciations ont déjà maintes fois varié et
dans votre maison, il n’y a jamais rien
de définitif.
Je veux répondre simplement à vo
tre interprétation de mon rôle dans la
politique Havraise électorale.
Il est exact que j’ai soutenu en 1893,
M. Denis Guillot candidat du parti ra
dical et radical socialiste contre M. Ju
les Siegfried alors Méliniste.
Il est exact que j’ai soutenu en 1896
aux élections municipales la liste Ra
dicale Marais-Acher contre la liste du
a Petit Havre > qui se réclamait du
parti opportuniste.
Il est exact aussi que j’ai soutenu en
1902, M. Jules Siegfried et ce après
une longue conversation avec M. Wal-
deck-Rousseau, qui d'ailleurs m’avait
mis en garde contre la fragilité des
opinions politiques de M. Siegfried.
Mais dès cette époque j’avais pris le
soin da déclarer que bien que M. Sieg
fried ne fut pas des nôtres mais il était
de notre devoir de le soutenir contre
M. Rispal nationaliste et un socialiste
révolutionnaire.
Il est encore exact que j’ai en 1906
soutenu M. Jules Siegfried devenu
combiste contre M. Clément, progres
siste.
En ce qui concerne le troisième can
ton vous me permettrez de ne pas ré
pondre à vos critiques des campagnes
électorales que j’y aimenées, d’ailleurs
du moins pour celles de 1907 de con-
cert avec vous, les électeurs républi
cains à trois reprises et hier encore
par plus de 1,700 vois: ont ratifié ma
conduite.
Sur les deux autres points de votre
article, je dois vous donner les plus
formels démentis.
Il est faux que j’aie fait venir le ci
toyen Alcide Delmont au Havre, j’ai
au contraire écrit dans la « Démocratie
Havraise », qu’il ne recueillerait pas
plus de mille voix.
Il est faux que mon frère ait pour
suivi l’objectif d’une Mairie Meyer.il a
au contraire, et vous le savez bien, dé
claré lui-même dans le cabinet de M.
le Sous-Préfet en présence de M. Bre-
let, préfet de la Seine-Inférieure et
devant vingt personnes, pour la plu
part des élus, qu’il n'éiait pas candidat
à la Mairie.
Vous le voyez, ma ligne de conduite
politique a toujours été et en tout
temps parfaitement droite pour l’Union
Républicaine et pour le parti Radical
et Radical socialiste.
Ce n’est pas ma faute à moi s’il n’en
a pas toujours été de même au « Petit
Havre » et si depuis trente ans que
M. Siegfried en est l’inspirateur il ait
été tour à tour Boulangiste et anti
Boulangiste, nationaliste et antina
tionaliste, anti-Dreyfusard et Dreyfu
sard, Méliniste et Combiste, etc...
D'ailleurs depuis trente ans il n’a
cessé d’être ministériel et presque
toutes les nuances politiques ont, de
puis cette époque, passé au gouverne
ment.
Je suis d’ailleurs convaincu qu'après
la grande victoire radicale socialiste
remportée hier dans le pays tout en
tier, le « Petit Havre » ne saurait tar
der à redevenir radical.
Le journal « Le Temps » l’a écrit, le
parti de l’alliance démocratique est un
parti dont le seul programme est de
« voler au secours de la Victoire ».
Veuillez agréer, Monsieur le Rédac
teur en chef et cher confrère, l’assu
rance de mes sentiments distingués.
Edmond Meyer,
Directeur de la
« Démocratie Havraise »
CHICAGO. 6 AOUT
Paris, trois heures matin
Blé sur
Mais sur
Saindoux sur.
Septembre
Décembre.
Septembre
Décembre.
Septembre
Décembre.
c. DU JOUR
86 3 8
90 3 8
70 3 8
67 w/»
11 40
10 72
C. PRECED
86 1/8
90 1 8
69 18
65 3/4
11 42
10 72
DÉPÊCHES COMMERCIALES
/ METAUX
À LONDRES, 6 Août. Dépêche de 4 h. 30
LES AFFAIRES D'ORIENT
LA MONNAIE DE NICKEL
V Officiel publie une loi portant retrait des
mon aies de billon en circulation et leur
remplacement par des monnaies de nickel
perforées.
L'AVIATEUR JANOIR
Berlin. — L’aviateur français Janoir, parti
hier matin d’Issy-les-Moulineaux, est arrivé
hier soir à 7 h. 43 à Johanisthal, après avoir
fait deux escales en cours de route.
L'AFFAIRE DEPERDUSSIN
Me André Hesse, rentré à Paris, a eu hier
après-midi, une entrevue à la prison de la
Santé avec M. Deperdussin.
Il a trouvé le constructeur très abattu.
VIOLENT ORAGE
NEVERS. == Un violent orage a éclaté
tout le departement de la Nievre.
La grêle est tombée abondamment, ue-
traisant les récoltes dans plusieurs cantons.
De nombreux animaux qui se trouvaient
dans les prés ont été foudroyés.
La foudre a mis le feu dans plusieurs mai
sons ; elle est également tombée sur l'église
de Montigny, occasionnant de sérieux dégâts
à la voûte et au clocher de l’édifice ; tous les
vitraux ont en outre été brisés.
sur
dé ¬
LE CRIME DE NEUILLY
Deux individus ont été arrêtés hier après-
midi à Paris, boulevard Barbès.
On les soupçonne d’avoir participé au cri
me de Neailly.
Après interrogatoire, ils ont été consignés
au service de la sûreté.
M. Legrand a décidé de faire vérifier à la
première heure certains alibis invoqués par
les individus en question.
LA DÉLÉGATION FRANÇAISE EN RUSSIE
SAINT-PÉTERSBOURG. — La délégation mili
taire française a assisté hier à une grande
revue d’artillerie aux environs de Longa,
près de Saint-Pétersbourg.
LES GRÈVES A BARCELONE
Barcelone. — Le gouverneur a soumis hier
après-midi à une délégation de grévistes,June
formule conciliatrice proposée par le minis
tre de l’intérieur.
La délégation s’est réservée de consulter
les ouvriers avant de répondre.
Elle a néanmoins promis une réponse
pour le lendemain.
AU MAROC
Un Soulèvement contre les Espagnols
Tanger, 6 août. Tetuan, 5 août. — On
annonce que les négociations engagées avec
les chefs de la harka ont échoué.
Les chefs ont déclaré que toute la région
est soulevée contre les Espagnols.
GFea
Nouvelles de la Chambre
La Clôture de la Session
On sait que la Chambre s’était ajournée en
attendant que le Sénat ait achevé la discus
sion de la loi militaire.
Elle est convoquée pour vendredi, ce qui
permet de prévoir la fin prochaine de la ses
sion.
Voici, d’ailleurs, la note communiquée a
ce sujet :
Conformément au mandat qu’il avait reçu de
ses collègues, le président de la Chambre vient
de fixer la prochaine séance à vendredi, deux
heures.
L’ordre du jour transmis par dépêche à tous les
députés porte : Communication du Gouverne
ment.
AT
TON
| COIVRE
Comptant ..
3 mois !
( ETAIN
; calme;-
; Comptant..
mois
ï ferme
FER
Comptant ••/soutenu
3 mois
COURS
HAUSSE
BAISSE
2 67 40/-
-/-
7/6
£ 67 10/-
-f-
7/6
e 188 -/-
60/-
e 487 15/-
55/-
-/-
s 55/-
-f-
-/-
£56/-
-f-
. -/-
La paix sera signée ce matin
i Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
du 5 août 1913.
NEW-YORK, 6 AOUT
Cotens c août, hausse 11 points; octobre,
hausse 15 points ; décembre, hausse 14 points ;
mars, hausse 13 points. — Soutenu.
Talés s baisse 3 à 10 points.
i NEW-YORK, 6 AOUT
Tuivre Standard disp.
— septembre....
Amalganat. Cop...
Fer "asaesaa ~~»
c. DU lant
44 37
14 37
70 3/4
{K 27
c. PRICZDEXT
14 37
14 37
71 1/2
15 37
Bucarest. — De l’envoyé spécial d’Eavas.
— La paix a été conclue verbalement.
Elle sera signée ce matin, à onze heures.
Stroumitza est attribuée à la Bulgarie et
(a991. 2 . Cr2AA
La démobilisation sera également signée
aujourd’hui.
Comment l'Aooord s’est fait
Bucarest. — Pendant la séance plénière,
après que les Serbes et les Bulgares se furent
mis d’accord, l’accord ne pouvant se faire
entre les Grecs et les Bulgares, M. Venizelos
se retranchant strictement derrière les ins
tructions qu’il avait reçues, le général rou
main Coanda proposa une légère rectifica
tion de frontière.
L’accord se fit enfin.
A sept heures et demie, M. Majoresco,
réunissait en séance plénière tous les délé
gués et leur annonçait l’heureux résultat des
travaux de la conférence.
La Nouvelle frontière Bulgare
Bucarest, de l'envoyé spécial d’Havas. —
La nouvelle frontière serbo-bulgare et greCO-
ANGLETERRE
On reparle du tunnel sous la Manche^
M. Asquith a reçu mardi matin une délé-
galion de tous les groupes de la Chambre des
communes, conduite par M. Arthur Fell,
venue pour parler au premier ministre en
faveur de la construction d’un tunnel sous
la Manche, entre la France et l’Angleterre.
L’amitié de l’Angleterre et de la France est
assurée, dit M. Fell, et l’assertion que nous
pourrions craindre une invasion des Fran
çais est indigne de nous. .
M. Asquith répondit que l’attention du
gouvernement était déjà portée sur cette
question, mais qu’il ne lui était pas possible
de donner une réponse définitive pour le
moment. Voici le passage le plus saillant des
déclarations du premier ministre. , .
Vous demandez au gouvernement d agir
contrairement à une décision maintenue
pendant un quart de siècle. Il est évident
que c’est une chose qu’on ne peut faire à
la légère ; mais j’admets qu’il y a des fac
teurs nouveaux, et l’un d’eux — peut-être
le plus gros d’espoir, et à certains points de
vue le plus important — c’est l’établissement
sur une base solide et, je le crois, inébranla
ble, de notre amitié avec la France.
Eviderment, l’ennemi éventuel qu’appre-
hendaient lord Wolseley et ceux qui parta
geaient ses vues, l’ennemi possible dont la
puissance d’agression pouvait être augmen
tée par le tunnel, c’était la France. La pos
sibilité d’avoir cet ennemi a disparu, grâce
aux excellentes et cordiales relations que de
puis l’accord de 1904, c’est-à-dire depuis près
de dix ans, nous avons maintenues entre les
deux pays.
En terminant, M. Asquith a promis aux
MM. Charles Debierre et Edouard Her-
riot ont essayé, avant-hier, à la Chambre-
Haute, de mettre en déroute la loi militaire
de trois ans. « Je vais essayer, disait M.
Herriot, de monter à l’assaut du Sénat, à la
française et de forcer vos retranchements. »
Ni l’un ni l’autre n’ont pu réussir dans leur
: entreprise.
M. Debierre développait un contre-pro
jet, d’ailleurs insoutenable, basé sur le ser
vice de trente-deux mois avec incorpora
tion de la classe par tiers, ce qui eut trans
formé l’armée en une école continuelle. Sa
proposition a eu le sort quelle méritait: elle
a été repoussée à mains levées.
M. Herriot, lui, reprenait en somme le
projet Messimy-Paul-Boncour, sur lequel
s’étaient rejetés, à la Chambre, les radicaux-
socialistes adversaires du gouvernement.
Mais l'intervention du général Pau, celle de
M. Boudenoot, celle du général Legrand,
ont rendu la tâche de M. Herriot singuliè -
ment difficile. Le contre-projet qu'il défen
dait a été repoussé par 202 voix contre 76.
La Lanterne ne pardonne pas à M. Herriot
le ton très mesuré qu'il a su garder pendam
le débat, et elle le morigène : « Le Sénat,
dit-elle, attendait un discours énergique,
vigoureux, passionné même... Vous avez
voulu désarmer nos adversaires ; vous avez
déçu vos amis. »
Or ce sont là reproches tout à fait super
flus. M. Herriot aurait pu changer sa ma-
nière que le résultat eût été le même. Con-
tre la logique de la thèse soutenue par le
gouvernement et par la Commission de l’ar
mée, tous les sophismes des adversaires de
la loi de trois ans devaient fatalement se
briser.
On l’avait bien pressenti, dès la séance
de vendredi dernier, après l’excellent dis
cours du général Pau.
N’est-ce pas l'Humanité elle-même qui
écrivait avant-hier, dans un sentiment
qu’on ne saurait taxer de partialité : «Le
général a apporté au Sénat, en un discours
sobre, vigoureux, tout militaire, les argu
ments des « compétences ». Il faut recon
naître que, cette fois, il y a là au moins
une pensée nette et clairement exprimée.
Une fois rejetée l’idée que les socialistes se
font de la défense nationale, convenons d'ail
leurs qu'il est difficile de résister aux raisons
du général. En particulier, il nous semble-
qu’il a répondu de façon décisive aux parti
sans de la rallonge, aux radicaux qui, entre
nous et les réactionnaires, n'osaient choisir et
proposaient le système bâtard des 30 et 32
mois. »
L’épithète « réactionnaires » mise à part,
— puisque, pour les socialistes unifiés,
quiconque n’est pas révolutionnaire ne peut
être que réactionnaire, — il faut avouer
que le journal de M. Jaurès a joliment bien
dit leur fait à ceux qui, en haine du minis
tère Barthou, ont fait une opposition irré
ductible à la loi de trois ans.
Cette loi, votée par la Chambre, ils ont
eu l’aplomb, eux aussi, de la qualifier de
loi réactionnaire, et, dans leurs polémi
ques, ils continuent de l’appeler ainsi.
Pour démentir cette audacieuse asser
tion, il suffit de se rapporter aux chiffres
de la statistique publiée par le Radical, or
gane du parti. On y verra que, dans le
scrutin du 19 juillet, la majorité du parti
radical a donné son adhésion à l’ensemble
de la loi de trois ans.
En effet, votèrent pour :
47 radicaux socialistes et 83 membres de
la gauche radicale que préside M. Cail-
taux.
Votèrent contre :
86 radicaux socialistes et 19 membres de
la gauche radicale.
Au total, 132 membres du « parti radi
cal » approuvèrent la loi, 103 refusèrent de
s’y rallier.
Etau Sénat, dans la journée d’hier, des
votes décisifs ont eu lieu, puisque l’article
18 fixant à trois ans le service actif et que
l’article 6, comportant l’incorporation à
vingt ans. ont été votés.
Ceux qui en avaient appelé de la Cham
bre des députés à la Chambre haute ver
ront celle-ci voter à son tour l’ensemble de
la loi de trois ans, et cette fois à une im
mense majorité. Voulez-vous croire qu’ils
n’en continueront pas moins à dire que
cette loi est une loi réactionnaire ?
Th. Vallée.
BULLETIN MILITAIRE
A la Frontière
Rencontre d'un Bataillon fi ançais et d'un
Bataillon allemand
Au cours d’une marche manœuvre à la
frontière, vers le Hohneck, près de Remire-
mont; le 5e bataillon de chasseurs s’est
trouvé soudain en face d’un bataillon du
171e régi ment de Colmar. Celui-ci a rendu
les honneurs, que le 15 e chasseurs lui a
rendus. , , , —
Le commandant Duchet a salué du sabre
l’officier du 171e.
Les Français ont ensuite dénié pendant
que les Allemands tiraient des salves avec,
leurs pièces de montagne. .. . ,
De nombreux touristes, qui étaient prC
délégués d’examiner avec soin les arguments gones.Ont ete profondement impressionnés.
présentés par eux» 4
Photo et Cliché Petit Havre
CE QUI RESTE DU LOGIS ROULANT
LLa petite Odette MIassif, seule survivante des trois enfants
(Voir l'article en Chronique locale)
LE PARLEMENT
Impressions de Séance
(oA xeza connNFONDANT PARTIGGLIA).
Paris, 6 août.
Le Sénat, dans cette discussion de la loi
militaire, aura fait preuve d'un esprit poli
tique, d’un patriotisme éclairé auxquels il
n’est que juste de rendre hommage.
A la Chambre, le débat, surchargé d’in-
nombrables amendements, noyé sous un
flot de paroles inutiles et sans cesse retardé
par l’implacable obstruction des socialistes,
par les manœuvres des adversaires du cabi
net, avait duré des mois.
Au Luxembourg, quelques séances auront
suffi pour le mener à bien. Cependant, au
cun des points essentiels du projet n’aura
été laissé dans l’ombre.
Toutes les opinions en présence ont eu
des défenseurs, mais, au lieu de recommen
cer éternellement les mêmes discours, un
seul orateur, deux au plus, ont pris la pa
role sur chacune d’elles, sans compter, bien
entendu, les ministres, le rapporteur et les
commissaires du gouvernement ; aussi, la
discussion a-t-elle marché rondement.
Ce matin, par exemple, l’article 18, fixant
à trois ans la durée du service actif, et les
cinq premiers articles ont été votés en un
tour de main, si bien que, tout de suite, on
arriva à l’importante question de l’appel à
vingt ans.
C’est sur ce point que devait se produire
l’intervention, depuis longtemps annoncée,
de M. Clemenceau.
Dès le premier jour, l’ancien président du
Conseil avait pris position en faveur du ser-
vice de trois ans et, loin de combattre la loi
nouvelle, il avait plutôt une tendance à la
trouver insuffisante. Il aurait souhaité, par
exemple, que la classe libérable fût mainte
nue sous les drapeaux et qu’on n’eût pasire-
cours à l’appel anticipé de la classe 1913,
qualifié par lui d’expédient politique, de
mesure fâcheuse arrachée à la faiblesse du
gouvernement.
C’est cette thèse que M. Clémenceau — 18
tigre, comme on l’appelle — a développée
avec son éloquence incisive et primesautiere
mais sans, pourtant s’engager à tond. Cette
fois, le tigre avait à demi rentré ses griffes.
M. Barthou, dans sa réponse, déploya les
inépuisables ressources de son souple et vi
goureux talent. Le président du Conseil, lon
guement applaudi par la Haute-Assemblée,
s’éleva, on peut le dire, à des hauteurs qu il
n’avait pas atteintes jusqu’ici et, dans cette
lutte émouvante, fit toucher les deux épau
les à son redoutable adversaire.
M Clemenceau, en effet, ne réussit à grou
per que 48 voix contre l'appel à 20 ans, 48
voix sur 293 votants... .
L’après-midi, un autre débat, très impor
tant aussi, s’engagea sur la question des allo
cations aux soutiens de famille. Sur ce point,
la Commission des finances était en désac
cord avec la Commission de l’armée et le
Gouvernement. .
Effrayée des conséquences financières que
peut entraîner le texte de la Chambre, elle
proposait de réduire l’allocation de 1 fr. 20 à
1 franc, avec limitation à 10 0/0 du contin-
6 Défendue par M. Milliès-Lacroix et le pré-
sident de la Commission des finances, M.
Bienvenu-Martin, cette proposition fut com
battue tour à tour par M. Doumer, par le
ministre des finances, et repoussée finale
ment, après une éloquente adjuration du
président du Conseil, par une majorité de
200 voix, la même qui, le matin, avait con
sacré la défaite de M. Clémenceau...
Demain, on examinera les derniers arti
cles du projet, mais, dès maintenant, 1SS
certain que ia loi sera votée par le Sénat
sans l’ombre d’une modifcalgu.
T, H,
SENAT
Séances du 6 Août
(Séance du matin)
La séance est ouverte à 9 h. 45, sous la pré
sidence de M. ANTONIN DUBOST, président.
Le Sénat adopte le projet de loi ayant pour ob-
jet l’amélioration du port de Rouen et reprend
l’examen de la loi de trois ans.
LA LOI DE TROIS ANS
La durée du Service actif
L’article 18, qui comporte le service actif de/
trois ans, est mis en discussion le premier.
M. de TRÉVENEUC a la parole.
Il estime que la dignité du sénal s’oppose a ce ,
qu’une loi si importante sorte de ses délibérations ’
sans avoir subi les retouches indispensables. Il
demande le rejet, sur l’article 18, de l’amendement
Vincent, qui supprime toute possibilité d’allége
ment, de renvoi éventuel de la troisième classe,
avec comme contre-partie la création d’un courant
suffisant de rengagements.
Après intervention de mm. DOUMER, de LAS-
cases et de m. barthou, président du Conseil,
le premier paragraphe de l’article 16 (amendement
Vincent) est adopté.
Le paragraphe 2 ^fixation à trois ans de la du
rée du servies actif) est également adapté, ainsi
que le troisième paragraphe et l’ensemble de l’ar
ticle 18.
On revient à l’article premier qui est adopté.
L’article 2 est, après une observation du COM-
te d’alsace, adopié. Il en est de même des ar
ticles 3 et 4. L’article 5, qui permet aux fonction
naires de compter le temps passé sous tes dra
peaux pour le calcul de la retraite, donne lieu à
des amendements de mm. CHABERT, louis
blanc et NÈGRE, qui sont disjoints et renvoyés
a la commission de l’armée. L’article, après des
observations déni. GUILLIER, est adopté.
L’incorporation à vingt ans
L’article 6 comporte l’incorporation à vingt ans.
le DOCTEUR LABBÉ dit que la commission de
l’armee a adopté à l’unanimité le principe de l’in-.
corporation à vingt ans. L’orateur expose les rai
sons pour lesquelles elle s’est décidée. Les jeu
nes gens de vingt ans bien choisis sont tout à fait
aptes au service militaire qui a sur leur dévelop
pement physique de très heureux effets. L’orateur
demande seulement que dans les conseils de ré
vision et examens médicaux on applique aux clas
ses à incorporer les méthodes rigoureuses sui
vies à l’égard des engagés.
M. CLEMENCEAU monte à la tribune.
Je suis partisan de la loi de trois ans, dit-il. Je
l’ai votée tout à l’heure. On ne m’accusera pas
d’obtruction. Mais le gouvernement me permeltro
de lui d re que quelque hâte que l’on montre pour
voter la loi, le Sénat ne peut pas abdiquer SoE
droit d’examen. ,
J’ai voté la loi de 1905, et comme président du
Conseil, j’ai réduit les périodes des réservistes.. -
Mais il y a des moments où tout citoyen prens
ses responsabilités intérieures au risque de
désavouer ses votes. C’est ce que j’ai fait. (Applau
dissements.) _
On m’a reproché de voter avec la réaction. Dans
cette question, il n’y a que des Français. (Vifs ap
plaudissements.) , ..
Le régime de l’incorporation à 20 ans a été im
provisec à la Chambre.
Je suis partisan de l’incorporation à 20 ans, mais
il ne faut pas l’improviser. La question, à mon
avis, n’a pas été assez étudiée Ni en 1889, ni en
1905, on n’y a songé,, parce que le service de
santé v a toujours été opposé. Or, l’opinion de Ce
service présentée a la Chambre est que 1 incorpo
ration à 20 ans est contraire à l’intérêt de l’armée,
a cause de là morbidité qui en résulterait.
m. ETIENNE : Il y a deux autres rapports posté
rieurs a celui auquel vous failes allusion.
M CLEMENCEAU : Il n’empêche que la 101 Ss
une improvisation. On improvise des votes. ua
n’improvise pas des mesures d’organisation. ,
Socialement, je crois que l incorporation a 20
ans est une excellente mesure, mais j demande
qelle soit étudiée davantage. . _
Le gouvernement l‘a acceptée pour des raisons
d’ordre politique II a incorporé à 20 ans pour li
bérer la classe de 1910. Cette mesure est dont
une deuxième improvisation. Je ne vous deman
de que de rester conséquents avec vous-mêmes.
Le résultat le plus grave de votre décision:
c’est qu’elle porte atteinte à l’instruction des nom
"Rus allons avoir deux classes de recrues, der
cadres insuffisants pour les deux clas ses nt
• l'instruction ne pourra se faire ensembe.
On aadiny a une période dangereuse ; mais
ee ue —
N 11,701
(6 Pages)
% Centimes
CDITION 00HATIN — S Centimes
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(€ Pages)
Administrateur * Délégué
pr ere
owortnrie
Jeudi 7 Août 1915
Adresser tout ce qui concerne l’Administration
fi M. O. RANDOLET
35, Rue Fontenelle, 85
Adresse Télégraphique : RANDOLET Havro
Administration, Impressions st Annonces. Tli. 10.47
Le Petit Havre
AU HAVRE
PARIS.
Rédacteur en Chef. Gérant
HIPPOLYTE FÉNOUX
Auresser tout ce qui concerne la Redaction
à M. HIPPOLYTE FÉNOUX
85, Rue Fontenelle, 35
TÉLÉPHONE J Rédaction, No 7.60
ANNONGES
Bureau du Journal» 118, bould de Strasbourg.
( L'AGENOK HAVAS, 8, place de la Bourse, eut
y seule chargée de recevoir les Annonces pour
( le Journal.
Le PETIT HA VRE est désigné pour les Annonces jadtc tairas et légales
ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
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Le Havee, la Seine-Inférieure, l’Eure,
l’Oise et la Somme
Autres Départements.
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SmRE
Elections Cantonales du 10 Août
CRUTII DE BALLOTTAGE
Au Conseil Général
PREMIER CANTON
F rEdéric
Conseiller général sortant
Candidat Républicain
bulgare part de la cote 1325 à la frontière
bulgare-macédonienne laissant le long des
hauteurs de Malesch jusqu’aux sources de la
Breganitza, puis, s’infléchissant vers l’Ouest,
contourne les environs de la ville de Strou
mitza, à plusieurs kilomètres au Nord-Ouest
de la ville, traverse la rivière Stroumitza,
oblique vers l’Est en suivant la ligne de faîte
de la chaîne de Malesch jusqu'à Klatch, au
Nord de Doiran. formant ainsi une forte « S »
à l’envers. De Klatch, la ligne suit la ligne de
faîte du Wrundi, puis du Busdagh et enfin la
ligne de partage des eaux du Karasu, d’où
elle descend à gauche de Xanith, pour rejoin
dre le premier coude de la rivière Karasu qui
forme alors jusqu’à la mer Egée la frontière
nouvelle.
Là Loi Militàiro hu Sénat
Le Principe de la
Loi de 3 Ansestvoté
LE TRAGIQUE INCENDIE D’UNE ROULOTTE
P
Au Conseil d’Arrondissement
DEUXIÈME CANTON
E N E
CONSEILLER SORTANT
Candidat du Comité Républicain Démocratique du 2® Canton
Dans le 4 e Canton, le Citoyen Déliot, Radical-Socialiste, reste en
ballottage avec le Citoyen Lartigue, Socialiste unifié
jà
. Par ministère d’huissier, nous recevons la lettre
Suivante i
Le Havre le 6 août 1913.
A Monsieur H. Fénoux,
thar Rédacteur en chef-gérant
s du « Petit Havre »
-
Monsieur le Rédacteur en chef et
(cher confrère.
Dans votre numéro du dimanche 3
août 1913 vous avez publié un article
intitulé « LeS Cabrioles des frères
Meyer > qui me confère le droit de ré
ponse dans les conditions et formes
prescrites par la loi.
. Je ne vous causerai point de vos ap
préciations sur mon caractère et sur
ma personne comme tout ce qui se
passe au « Petit Havre ». Ces appré
ciations ont déjà maintes fois varié et
dans votre maison, il n’y a jamais rien
de définitif.
Je veux répondre simplement à vo
tre interprétation de mon rôle dans la
politique Havraise électorale.
Il est exact que j’ai soutenu en 1893,
M. Denis Guillot candidat du parti ra
dical et radical socialiste contre M. Ju
les Siegfried alors Méliniste.
Il est exact que j’ai soutenu en 1896
aux élections municipales la liste Ra
dicale Marais-Acher contre la liste du
a Petit Havre > qui se réclamait du
parti opportuniste.
Il est exact aussi que j’ai soutenu en
1902, M. Jules Siegfried et ce après
une longue conversation avec M. Wal-
deck-Rousseau, qui d'ailleurs m’avait
mis en garde contre la fragilité des
opinions politiques de M. Siegfried.
Mais dès cette époque j’avais pris le
soin da déclarer que bien que M. Sieg
fried ne fut pas des nôtres mais il était
de notre devoir de le soutenir contre
M. Rispal nationaliste et un socialiste
révolutionnaire.
Il est encore exact que j’ai en 1906
soutenu M. Jules Siegfried devenu
combiste contre M. Clément, progres
siste.
En ce qui concerne le troisième can
ton vous me permettrez de ne pas ré
pondre à vos critiques des campagnes
électorales que j’y aimenées, d’ailleurs
du moins pour celles de 1907 de con-
cert avec vous, les électeurs républi
cains à trois reprises et hier encore
par plus de 1,700 vois: ont ratifié ma
conduite.
Sur les deux autres points de votre
article, je dois vous donner les plus
formels démentis.
Il est faux que j’aie fait venir le ci
toyen Alcide Delmont au Havre, j’ai
au contraire écrit dans la « Démocratie
Havraise », qu’il ne recueillerait pas
plus de mille voix.
Il est faux que mon frère ait pour
suivi l’objectif d’une Mairie Meyer.il a
au contraire, et vous le savez bien, dé
claré lui-même dans le cabinet de M.
le Sous-Préfet en présence de M. Bre-
let, préfet de la Seine-Inférieure et
devant vingt personnes, pour la plu
part des élus, qu’il n'éiait pas candidat
à la Mairie.
Vous le voyez, ma ligne de conduite
politique a toujours été et en tout
temps parfaitement droite pour l’Union
Républicaine et pour le parti Radical
et Radical socialiste.
Ce n’est pas ma faute à moi s’il n’en
a pas toujours été de même au « Petit
Havre » et si depuis trente ans que
M. Siegfried en est l’inspirateur il ait
été tour à tour Boulangiste et anti
Boulangiste, nationaliste et antina
tionaliste, anti-Dreyfusard et Dreyfu
sard, Méliniste et Combiste, etc...
D'ailleurs depuis trente ans il n’a
cessé d’être ministériel et presque
toutes les nuances politiques ont, de
puis cette époque, passé au gouverne
ment.
Je suis d’ailleurs convaincu qu'après
la grande victoire radicale socialiste
remportée hier dans le pays tout en
tier, le « Petit Havre » ne saurait tar
der à redevenir radical.
Le journal « Le Temps » l’a écrit, le
parti de l’alliance démocratique est un
parti dont le seul programme est de
« voler au secours de la Victoire ».
Veuillez agréer, Monsieur le Rédac
teur en chef et cher confrère, l’assu
rance de mes sentiments distingués.
Edmond Meyer,
Directeur de la
« Démocratie Havraise »
CHICAGO. 6 AOUT
Paris, trois heures matin
Blé sur
Mais sur
Saindoux sur.
Septembre
Décembre.
Septembre
Décembre.
Septembre
Décembre.
c. DU JOUR
86 3 8
90 3 8
70 3 8
67 w/»
11 40
10 72
C. PRECED
86 1/8
90 1 8
69 18
65 3/4
11 42
10 72
DÉPÊCHES COMMERCIALES
/ METAUX
À LONDRES, 6 Août. Dépêche de 4 h. 30
LES AFFAIRES D'ORIENT
LA MONNAIE DE NICKEL
V Officiel publie une loi portant retrait des
mon aies de billon en circulation et leur
remplacement par des monnaies de nickel
perforées.
L'AVIATEUR JANOIR
Berlin. — L’aviateur français Janoir, parti
hier matin d’Issy-les-Moulineaux, est arrivé
hier soir à 7 h. 43 à Johanisthal, après avoir
fait deux escales en cours de route.
L'AFFAIRE DEPERDUSSIN
Me André Hesse, rentré à Paris, a eu hier
après-midi, une entrevue à la prison de la
Santé avec M. Deperdussin.
Il a trouvé le constructeur très abattu.
VIOLENT ORAGE
NEVERS. == Un violent orage a éclaté
tout le departement de la Nievre.
La grêle est tombée abondamment, ue-
traisant les récoltes dans plusieurs cantons.
De nombreux animaux qui se trouvaient
dans les prés ont été foudroyés.
La foudre a mis le feu dans plusieurs mai
sons ; elle est également tombée sur l'église
de Montigny, occasionnant de sérieux dégâts
à la voûte et au clocher de l’édifice ; tous les
vitraux ont en outre été brisés.
sur
dé ¬
LE CRIME DE NEUILLY
Deux individus ont été arrêtés hier après-
midi à Paris, boulevard Barbès.
On les soupçonne d’avoir participé au cri
me de Neailly.
Après interrogatoire, ils ont été consignés
au service de la sûreté.
M. Legrand a décidé de faire vérifier à la
première heure certains alibis invoqués par
les individus en question.
LA DÉLÉGATION FRANÇAISE EN RUSSIE
SAINT-PÉTERSBOURG. — La délégation mili
taire française a assisté hier à une grande
revue d’artillerie aux environs de Longa,
près de Saint-Pétersbourg.
LES GRÈVES A BARCELONE
Barcelone. — Le gouverneur a soumis hier
après-midi à une délégation de grévistes,June
formule conciliatrice proposée par le minis
tre de l’intérieur.
La délégation s’est réservée de consulter
les ouvriers avant de répondre.
Elle a néanmoins promis une réponse
pour le lendemain.
AU MAROC
Un Soulèvement contre les Espagnols
Tanger, 6 août. Tetuan, 5 août. — On
annonce que les négociations engagées avec
les chefs de la harka ont échoué.
Les chefs ont déclaré que toute la région
est soulevée contre les Espagnols.
GFea
Nouvelles de la Chambre
La Clôture de la Session
On sait que la Chambre s’était ajournée en
attendant que le Sénat ait achevé la discus
sion de la loi militaire.
Elle est convoquée pour vendredi, ce qui
permet de prévoir la fin prochaine de la ses
sion.
Voici, d’ailleurs, la note communiquée a
ce sujet :
Conformément au mandat qu’il avait reçu de
ses collègues, le président de la Chambre vient
de fixer la prochaine séance à vendredi, deux
heures.
L’ordre du jour transmis par dépêche à tous les
députés porte : Communication du Gouverne
ment.
AT
TON
| COIVRE
Comptant ..
3 mois !
( ETAIN
; calme;-
; Comptant..
mois
ï ferme
FER
Comptant ••/soutenu
3 mois
COURS
HAUSSE
BAISSE
2 67 40/-
-/-
7/6
£ 67 10/-
-f-
7/6
e 188 -/-
60/-
e 487 15/-
55/-
-/-
s 55/-
-f-
-/-
£56/-
-f-
. -/-
La paix sera signée ce matin
i Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
du 5 août 1913.
NEW-YORK, 6 AOUT
Cotens c août, hausse 11 points; octobre,
hausse 15 points ; décembre, hausse 14 points ;
mars, hausse 13 points. — Soutenu.
Talés s baisse 3 à 10 points.
i NEW-YORK, 6 AOUT
Tuivre Standard disp.
— septembre....
Amalganat. Cop...
Fer "asaesaa ~~»
c. DU lant
44 37
14 37
70 3/4
{K 27
c. PRICZDEXT
14 37
14 37
71 1/2
15 37
Bucarest. — De l’envoyé spécial d’Eavas.
— La paix a été conclue verbalement.
Elle sera signée ce matin, à onze heures.
Stroumitza est attribuée à la Bulgarie et
(a991. 2 . Cr2AA
La démobilisation sera également signée
aujourd’hui.
Comment l'Aooord s’est fait
Bucarest. — Pendant la séance plénière,
après que les Serbes et les Bulgares se furent
mis d’accord, l’accord ne pouvant se faire
entre les Grecs et les Bulgares, M. Venizelos
se retranchant strictement derrière les ins
tructions qu’il avait reçues, le général rou
main Coanda proposa une légère rectifica
tion de frontière.
L’accord se fit enfin.
A sept heures et demie, M. Majoresco,
réunissait en séance plénière tous les délé
gués et leur annonçait l’heureux résultat des
travaux de la conférence.
La Nouvelle frontière Bulgare
Bucarest, de l'envoyé spécial d’Havas. —
La nouvelle frontière serbo-bulgare et greCO-
ANGLETERRE
On reparle du tunnel sous la Manche^
M. Asquith a reçu mardi matin une délé-
galion de tous les groupes de la Chambre des
communes, conduite par M. Arthur Fell,
venue pour parler au premier ministre en
faveur de la construction d’un tunnel sous
la Manche, entre la France et l’Angleterre.
L’amitié de l’Angleterre et de la France est
assurée, dit M. Fell, et l’assertion que nous
pourrions craindre une invasion des Fran
çais est indigne de nous. .
M. Asquith répondit que l’attention du
gouvernement était déjà portée sur cette
question, mais qu’il ne lui était pas possible
de donner une réponse définitive pour le
moment. Voici le passage le plus saillant des
déclarations du premier ministre. , .
Vous demandez au gouvernement d agir
contrairement à une décision maintenue
pendant un quart de siècle. Il est évident
que c’est une chose qu’on ne peut faire à
la légère ; mais j’admets qu’il y a des fac
teurs nouveaux, et l’un d’eux — peut-être
le plus gros d’espoir, et à certains points de
vue le plus important — c’est l’établissement
sur une base solide et, je le crois, inébranla
ble, de notre amitié avec la France.
Eviderment, l’ennemi éventuel qu’appre-
hendaient lord Wolseley et ceux qui parta
geaient ses vues, l’ennemi possible dont la
puissance d’agression pouvait être augmen
tée par le tunnel, c’était la France. La pos
sibilité d’avoir cet ennemi a disparu, grâce
aux excellentes et cordiales relations que de
puis l’accord de 1904, c’est-à-dire depuis près
de dix ans, nous avons maintenues entre les
deux pays.
En terminant, M. Asquith a promis aux
MM. Charles Debierre et Edouard Her-
riot ont essayé, avant-hier, à la Chambre-
Haute, de mettre en déroute la loi militaire
de trois ans. « Je vais essayer, disait M.
Herriot, de monter à l’assaut du Sénat, à la
française et de forcer vos retranchements. »
Ni l’un ni l’autre n’ont pu réussir dans leur
: entreprise.
M. Debierre développait un contre-pro
jet, d’ailleurs insoutenable, basé sur le ser
vice de trente-deux mois avec incorpora
tion de la classe par tiers, ce qui eut trans
formé l’armée en une école continuelle. Sa
proposition a eu le sort quelle méritait: elle
a été repoussée à mains levées.
M. Herriot, lui, reprenait en somme le
projet Messimy-Paul-Boncour, sur lequel
s’étaient rejetés, à la Chambre, les radicaux-
socialistes adversaires du gouvernement.
Mais l'intervention du général Pau, celle de
M. Boudenoot, celle du général Legrand,
ont rendu la tâche de M. Herriot singuliè -
ment difficile. Le contre-projet qu'il défen
dait a été repoussé par 202 voix contre 76.
La Lanterne ne pardonne pas à M. Herriot
le ton très mesuré qu'il a su garder pendam
le débat, et elle le morigène : « Le Sénat,
dit-elle, attendait un discours énergique,
vigoureux, passionné même... Vous avez
voulu désarmer nos adversaires ; vous avez
déçu vos amis. »
Or ce sont là reproches tout à fait super
flus. M. Herriot aurait pu changer sa ma-
nière que le résultat eût été le même. Con-
tre la logique de la thèse soutenue par le
gouvernement et par la Commission de l’ar
mée, tous les sophismes des adversaires de
la loi de trois ans devaient fatalement se
briser.
On l’avait bien pressenti, dès la séance
de vendredi dernier, après l’excellent dis
cours du général Pau.
N’est-ce pas l'Humanité elle-même qui
écrivait avant-hier, dans un sentiment
qu’on ne saurait taxer de partialité : «Le
général a apporté au Sénat, en un discours
sobre, vigoureux, tout militaire, les argu
ments des « compétences ». Il faut recon
naître que, cette fois, il y a là au moins
une pensée nette et clairement exprimée.
Une fois rejetée l’idée que les socialistes se
font de la défense nationale, convenons d'ail
leurs qu'il est difficile de résister aux raisons
du général. En particulier, il nous semble-
qu’il a répondu de façon décisive aux parti
sans de la rallonge, aux radicaux qui, entre
nous et les réactionnaires, n'osaient choisir et
proposaient le système bâtard des 30 et 32
mois. »
L’épithète « réactionnaires » mise à part,
— puisque, pour les socialistes unifiés,
quiconque n’est pas révolutionnaire ne peut
être que réactionnaire, — il faut avouer
que le journal de M. Jaurès a joliment bien
dit leur fait à ceux qui, en haine du minis
tère Barthou, ont fait une opposition irré
ductible à la loi de trois ans.
Cette loi, votée par la Chambre, ils ont
eu l’aplomb, eux aussi, de la qualifier de
loi réactionnaire, et, dans leurs polémi
ques, ils continuent de l’appeler ainsi.
Pour démentir cette audacieuse asser
tion, il suffit de se rapporter aux chiffres
de la statistique publiée par le Radical, or
gane du parti. On y verra que, dans le
scrutin du 19 juillet, la majorité du parti
radical a donné son adhésion à l’ensemble
de la loi de trois ans.
En effet, votèrent pour :
47 radicaux socialistes et 83 membres de
la gauche radicale que préside M. Cail-
taux.
Votèrent contre :
86 radicaux socialistes et 19 membres de
la gauche radicale.
Au total, 132 membres du « parti radi
cal » approuvèrent la loi, 103 refusèrent de
s’y rallier.
Etau Sénat, dans la journée d’hier, des
votes décisifs ont eu lieu, puisque l’article
18 fixant à trois ans le service actif et que
l’article 6, comportant l’incorporation à
vingt ans. ont été votés.
Ceux qui en avaient appelé de la Cham
bre des députés à la Chambre haute ver
ront celle-ci voter à son tour l’ensemble de
la loi de trois ans, et cette fois à une im
mense majorité. Voulez-vous croire qu’ils
n’en continueront pas moins à dire que
cette loi est une loi réactionnaire ?
Th. Vallée.
BULLETIN MILITAIRE
A la Frontière
Rencontre d'un Bataillon fi ançais et d'un
Bataillon allemand
Au cours d’une marche manœuvre à la
frontière, vers le Hohneck, près de Remire-
mont; le 5e bataillon de chasseurs s’est
trouvé soudain en face d’un bataillon du
171e régi ment de Colmar. Celui-ci a rendu
les honneurs, que le 15 e chasseurs lui a
rendus. , , , —
Le commandant Duchet a salué du sabre
l’officier du 171e.
Les Français ont ensuite dénié pendant
que les Allemands tiraient des salves avec,
leurs pièces de montagne. .. . ,
De nombreux touristes, qui étaient prC
délégués d’examiner avec soin les arguments gones.Ont ete profondement impressionnés.
présentés par eux» 4
Photo et Cliché Petit Havre
CE QUI RESTE DU LOGIS ROULANT
LLa petite Odette MIassif, seule survivante des trois enfants
(Voir l'article en Chronique locale)
LE PARLEMENT
Impressions de Séance
(oA xeza connNFONDANT PARTIGGLIA).
Paris, 6 août.
Le Sénat, dans cette discussion de la loi
militaire, aura fait preuve d'un esprit poli
tique, d’un patriotisme éclairé auxquels il
n’est que juste de rendre hommage.
A la Chambre, le débat, surchargé d’in-
nombrables amendements, noyé sous un
flot de paroles inutiles et sans cesse retardé
par l’implacable obstruction des socialistes,
par les manœuvres des adversaires du cabi
net, avait duré des mois.
Au Luxembourg, quelques séances auront
suffi pour le mener à bien. Cependant, au
cun des points essentiels du projet n’aura
été laissé dans l’ombre.
Toutes les opinions en présence ont eu
des défenseurs, mais, au lieu de recommen
cer éternellement les mêmes discours, un
seul orateur, deux au plus, ont pris la pa
role sur chacune d’elles, sans compter, bien
entendu, les ministres, le rapporteur et les
commissaires du gouvernement ; aussi, la
discussion a-t-elle marché rondement.
Ce matin, par exemple, l’article 18, fixant
à trois ans la durée du service actif, et les
cinq premiers articles ont été votés en un
tour de main, si bien que, tout de suite, on
arriva à l’importante question de l’appel à
vingt ans.
C’est sur ce point que devait se produire
l’intervention, depuis longtemps annoncée,
de M. Clemenceau.
Dès le premier jour, l’ancien président du
Conseil avait pris position en faveur du ser-
vice de trois ans et, loin de combattre la loi
nouvelle, il avait plutôt une tendance à la
trouver insuffisante. Il aurait souhaité, par
exemple, que la classe libérable fût mainte
nue sous les drapeaux et qu’on n’eût pasire-
cours à l’appel anticipé de la classe 1913,
qualifié par lui d’expédient politique, de
mesure fâcheuse arrachée à la faiblesse du
gouvernement.
C’est cette thèse que M. Clémenceau — 18
tigre, comme on l’appelle — a développée
avec son éloquence incisive et primesautiere
mais sans, pourtant s’engager à tond. Cette
fois, le tigre avait à demi rentré ses griffes.
M. Barthou, dans sa réponse, déploya les
inépuisables ressources de son souple et vi
goureux talent. Le président du Conseil, lon
guement applaudi par la Haute-Assemblée,
s’éleva, on peut le dire, à des hauteurs qu il
n’avait pas atteintes jusqu’ici et, dans cette
lutte émouvante, fit toucher les deux épau
les à son redoutable adversaire.
M Clemenceau, en effet, ne réussit à grou
per que 48 voix contre l'appel à 20 ans, 48
voix sur 293 votants... .
L’après-midi, un autre débat, très impor
tant aussi, s’engagea sur la question des allo
cations aux soutiens de famille. Sur ce point,
la Commission des finances était en désac
cord avec la Commission de l’armée et le
Gouvernement. .
Effrayée des conséquences financières que
peut entraîner le texte de la Chambre, elle
proposait de réduire l’allocation de 1 fr. 20 à
1 franc, avec limitation à 10 0/0 du contin-
6 Défendue par M. Milliès-Lacroix et le pré-
sident de la Commission des finances, M.
Bienvenu-Martin, cette proposition fut com
battue tour à tour par M. Doumer, par le
ministre des finances, et repoussée finale
ment, après une éloquente adjuration du
président du Conseil, par une majorité de
200 voix, la même qui, le matin, avait con
sacré la défaite de M. Clémenceau...
Demain, on examinera les derniers arti
cles du projet, mais, dès maintenant, 1SS
certain que ia loi sera votée par le Sénat
sans l’ombre d’une modifcalgu.
T, H,
SENAT
Séances du 6 Août
(Séance du matin)
La séance est ouverte à 9 h. 45, sous la pré
sidence de M. ANTONIN DUBOST, président.
Le Sénat adopte le projet de loi ayant pour ob-
jet l’amélioration du port de Rouen et reprend
l’examen de la loi de trois ans.
LA LOI DE TROIS ANS
La durée du Service actif
L’article 18, qui comporte le service actif de/
trois ans, est mis en discussion le premier.
M. de TRÉVENEUC a la parole.
Il estime que la dignité du sénal s’oppose a ce ,
qu’une loi si importante sorte de ses délibérations ’
sans avoir subi les retouches indispensables. Il
demande le rejet, sur l’article 18, de l’amendement
Vincent, qui supprime toute possibilité d’allége
ment, de renvoi éventuel de la troisième classe,
avec comme contre-partie la création d’un courant
suffisant de rengagements.
Après intervention de mm. DOUMER, de LAS-
cases et de m. barthou, président du Conseil,
le premier paragraphe de l’article 16 (amendement
Vincent) est adopté.
Le paragraphe 2 ^fixation à trois ans de la du
rée du servies actif) est également adapté, ainsi
que le troisième paragraphe et l’ensemble de l’ar
ticle 18.
On revient à l’article premier qui est adopté.
L’article 2 est, après une observation du COM-
te d’alsace, adopié. Il en est de même des ar
ticles 3 et 4. L’article 5, qui permet aux fonction
naires de compter le temps passé sous tes dra
peaux pour le calcul de la retraite, donne lieu à
des amendements de mm. CHABERT, louis
blanc et NÈGRE, qui sont disjoints et renvoyés
a la commission de l’armée. L’article, après des
observations déni. GUILLIER, est adopté.
L’incorporation à vingt ans
L’article 6 comporte l’incorporation à vingt ans.
le DOCTEUR LABBÉ dit que la commission de
l’armee a adopté à l’unanimité le principe de l’in-.
corporation à vingt ans. L’orateur expose les rai
sons pour lesquelles elle s’est décidée. Les jeu
nes gens de vingt ans bien choisis sont tout à fait
aptes au service militaire qui a sur leur dévelop
pement physique de très heureux effets. L’orateur
demande seulement que dans les conseils de ré
vision et examens médicaux on applique aux clas
ses à incorporer les méthodes rigoureuses sui
vies à l’égard des engagés.
M. CLEMENCEAU monte à la tribune.
Je suis partisan de la loi de trois ans, dit-il. Je
l’ai votée tout à l’heure. On ne m’accusera pas
d’obtruction. Mais le gouvernement me permeltro
de lui d re que quelque hâte que l’on montre pour
voter la loi, le Sénat ne peut pas abdiquer SoE
droit d’examen. ,
J’ai voté la loi de 1905, et comme président du
Conseil, j’ai réduit les périodes des réservistes.. -
Mais il y a des moments où tout citoyen prens
ses responsabilités intérieures au risque de
désavouer ses votes. C’est ce que j’ai fait. (Applau
dissements.) _
On m’a reproché de voter avec la réaction. Dans
cette question, il n’y a que des Français. (Vifs ap
plaudissements.) , ..
Le régime de l’incorporation à 20 ans a été im
provisec à la Chambre.
Je suis partisan de l’incorporation à 20 ans, mais
il ne faut pas l’improviser. La question, à mon
avis, n’a pas été assez étudiée Ni en 1889, ni en
1905, on n’y a songé,, parce que le service de
santé v a toujours été opposé. Or, l’opinion de Ce
service présentée a la Chambre est que 1 incorpo
ration à 20 ans est contraire à l’intérêt de l’armée,
a cause de là morbidité qui en résulterait.
m. ETIENNE : Il y a deux autres rapports posté
rieurs a celui auquel vous failes allusion.
M CLEMENCEAU : Il n’empêche que la 101 Ss
une improvisation. On improvise des votes. ua
n’improvise pas des mesures d’organisation. ,
Socialement, je crois que l incorporation a 20
ans est une excellente mesure, mais j demande
qelle soit étudiée davantage. . _
Le gouvernement l‘a acceptée pour des raisons
d’ordre politique II a incorporé à 20 ans pour li
bérer la classe de 1910. Cette mesure est dont
une deuxième improvisation. Je ne vous deman
de que de rester conséquents avec vous-mêmes.
Le résultat le plus grave de votre décision:
c’est qu’elle porte atteinte à l’instruction des nom
"Rus allons avoir deux classes de recrues, der
cadres insuffisants pour les deux clas ses nt
• l'instruction ne pourra se faire ensembe.
On aadiny a une période dangereuse ; mais
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