Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1913-08-05
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 août 1913 05 août 1913
Description : 1913/08/05 (A33,N11709). 1913/08/05 (A33,N11709).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t526377875
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
33= Année = N 11,709
Administrateur- Déléguë
AU HAVRE
A PARIS.
Pans, trois heures matin
DÉPÊCHES COMMERCIALES
NEW-YORK, 4 AOUT
Adresser tout ce qui concerne F Administration
à M. O. RANDOLET
35, Rue Fontenelle, 35
Adresse Télé, phique : RANDOLET Havre
Administration, Impressions St Annonces, TBL 10.47
)
(e Pages)
5 Uentimes — EDITION DU IÀ W - 5 Centimes
(6 Pagesy
Mardi 5 Aoit 1943
#3
Le Petit Havre
AN NON CES
Bureau du Journal, 112, bouH de Strasbourg.
( L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
3 seule chargée de recevoir les Annonces pour
( le Journal.
Le PETIT HAVRE est désigné pour les Annonces judiciaires et légales
Cotens s août, hausse 8 points; octobre,
baisse 4 points ; décembre, baisse 7 points ;
bars, baisse 9 points. — Soutenu.
Calés » baisse 30 à 34 points.
NEW-YORK, 4 AOUT
uivre Standard disp.
— octobre
Amalgamat. Cop...
Fer
s. >o jocs
14 37
14 37
70 7/8
15 37
c. PRICZDIKT
14 37
14 67
69 1/4
15 37
CHICAGO, 4 AOUT
T
9lé sur
Septembre
Décembre.
C. DU JOUR
87 12
91 1/8
C. PREGED
88 »/»
91 1/2
Haïs sur
Septembre
Décembre.
69 5 8
65 3 8
69 1/2
66 4/2
Saindoux sur.
Septembre
Décembre.
11 32
10 65
11 50
10 72
lis ELECTIONS CANTONALES
Les Résultats
filer soir, à 8 heures, les dépêches de l'A-
fnce Havas, rectifications faites, indiquaient
.446 résultats.
Sont élus : conservateurs et libéraux, 189;
progressistes, 136 ; réoublicains de gauche,
radicaux socialistes et républicains socialis-
560 ; socialistes unifiés, 43 ; ballottages, 118
Les conservateurs et libéraux gagnent 9
sièges et en perdent 47 ; les progressistes ga
gnent 22 sièges et en perdent 39 ; les répu
blicains, radicaux, radicaux-socialistes et ré
publicains socialistes en gagnent 83 et en
perdent 35 ; les socialistes unifiés en gagnent
13 et en perdent 6.
74 sénateurs et 165 députés appartenaient
à la série sortante.
Les résultats des cantons du Châtelet, dans
le Cher et de Toulouse-Sud n’ont pas été pro-
clamés.
Il y a eu abstention complète des électeurs
des cantons de Rochefort-Nord et Rochefort-
Sud.
Statistique du Ministère
de l’Intérieur
A 8 heures, le ministère de l’intérieur a
Communiqué la statistique suivante :
4,432 résultats connus sur 1,451. — 422 bal
lottages.
. Les réactionnaires et les nationalistes ga
gnent 5 sièges et en perdent 55 ; les progres
sistes de droite en gagnent 6 et en perdent
45 ; les progressistes de gauche en gagnent
12 et en perdent 19; les républicains de gau
che en gagnent 45 et en perdent 29 ; les ra-
dicaux et radicaux-socialistes en gagnent 77
et en perdent 35 ; les républicains socialis
tes en gagnent 8 et en perdent 6 ; les socia
listes unifiés en gagnent 13 et en perdent 7.
LES AFFAIRES D’ORIENT
Les Turcs à Andrinople
CONSTANTINOPLE. — On assure que l’armée
M fait le serment de rester à tout prix à An-
drinople.
M. THIERRY A ORANGE
- Orange. — M. Joseph Thierry, ministre
des travaux publics, est arrivé à Orange à
5 heures.
La population lui a fait un accueil sympa
thique.
, Le ministre s’est rendu au banquet qui lui
était offert par la Municipalité.
' Anjourd’hui, M. Thierry ira saluer à Seu-
gnan le grand entomologiste Fabre.
LA RORGANISATION DE LA POLICE
PARISIENNE
Le préfet de police vient de prendre des
dispositions pour la réorganisation de la po
lice.
La direction des recherches est supprimée,
il est créé une direction de la police judi
ciaire et un service de renseignements géné-
raux et des jeux.
M. Hamard, directeur des recherches, est
admis à faire valoir ses droits à la retraite.
On annonce qu’il sera nommé officier de la
Légion d’honneur dans la prochaine promo-
son de ‘intérieur.
L’AFFAIRE DU COLLIER
€ L’enquête de la Sûreté relativement à
l’affaire du collier est close.
i- D’après le rapport de M. Niclausse, le vol
n‘a pu être commis en France.
LE PROCÈS KRUPP
r Berlin. — L’audition des témoins est ter-
minee. Le ministère public réclame pour le
lieutenant Tillien une peine de 9 mois de
prison et la destitution ; pour le lieutenant
Schleudes, 8 mois de prison et la dégrada
tion ; pour le lieutenant Hinst, 9 mois de
prison et la destitution ; pour Schmitt, 6
mois de prison ; pour Droese, 3 mois de pri
son ; pour le lieutenant Hoege, 3 mois de
■forteresse sans la destitution ; pour Pfeiffer,
un an de prison et la destitution.
Les avocats prennent la parole ; ils décla
rent que leurs clients méritent tout au plus
des peines disciplinaires ou de forteresse. .
Les plaidoiries continueront aujourd hui,
le jugement sera vraisemblablement rendu
dans l’après-midi.
GRÈVE GÉNÉRALE A BARCELONE
i Cerbère. — On mande de Barcelone que
la grève générale a été décidée pour le mois
d'août.
( Les autorités prennent d’importantes me-
gures de orécantion.
ORGANE REPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
EBRFEE= Geas
Le Billet de Banque
en temps de Guerre
Les observateurs les moins attentifs ont
remarqué cet hiver (pour en avoir été per
sonnellement gênés) la rareté de l’or en cir
culation : les banques, sans refuser absolu
ment d’en donner, ne l’accordaient qu’avec
une extrême parcimonie, et le public devait
se contenter de billets ou s’encombrer
d’écus. Cette situation a duré tant que des
craintes de guerre ont effrayé l’opinion ;
elle a pris fin peu à peu quand la paix eu
ropéenne a paru pratiquement garantie
contre tout accident immédiat. Nous avons
dû constater de la sorte que notre régime
monétaire, quelque puissant qu’il soit,
n’est pas absolument à l’abri des grandes
vicissitudes internationales.
Si l’or était rare en effet, c’est parce que
des gens timorés, craignant une déprécia
tion éventuelle du billet, prenaient leurs
précautions en accumulant chez eux du
métal : il y avait dans ce fait le prodrome à
peine indiqué, quelque chose comme la
velléité d’une panique. Aussi me paraît-il
intéressant de chercher quel serait, en
temps de guerre, le degré de résistance que
notre billet de banque opposerait à la dé
préciation : tout ce qui concerne les conflits
armés possibles est, hélas, d’actualité !
Le billet de banque français est certaine
ment le mieux gagé qui soit au monde. On
connaît les conditions de solidité d’un bil
let de banque : la première, on pourrait
dire la seule, c’est que le public soit assuré
de pouvoir, à tout moment, l’échanger con
tre de l’or. S’il en est ainsi, toute différence
entre le papier et la monnaie disparaît.
Le problème qui se pose à la Banque de
France est donc un peu le même qui se
pose aux banques de dépôts : il s’agit d’être
en mesure, à toute réquisition, de rem
bourser immédiatement,soit les dépôts, soit
les billets : et il faut pour cela — c’est évi
demment la première condition, la condition
essentielle — un actif liquide ou bien ai
sément et rapidement réalisable. Le crédit
ne reste absolument intact qu’autant que
cette liquidité de l’actif persiste. Or, la
Banque de France et les meilleures de nos
banques de dépôts sont, en temps de paix,
dans une situation telle que cette réalisa
tion leur est toujours possible. Le public le
sait, et c’est pourquoi il a confiance : il sait
que les dépôts du Crédit Lyonnais par
exemple sont représentés par un portefeuile
qui pourrait sans peine être réescompté à
la Banque de France ; et il sait que la cir
culation de cette dernière a pour contre
partie, soit un portefeuille soigneusement
trié d’effets à trois signatures, soit surtout
une encaisse pratiquement inépuisable.
Aussi, en période normale, ne viendra-t-il
jamais à l’idée de qui que ce soit de refuser
un billet de banque.
Nous n’avons donc qu’à regarder autour
de nous, en France, pour voir ce qu’est un
billet sérieux, au crédit incontesté. Mais les
conditions mêmes que nous venons d’énu-
mérer laissent justement imaginer par
quelles fissures la défiance, en cas de guer
re, pourrait se glisser. Tout ce qui mena
cerait l’encaisse, tout ce qui diminuerait la
qualité ou la liquidité du portefeuille appa
raîtrait du même coup — et légitimement
— comme un danger pour le billet.
Sans avoir particulièrement en vue la
France, envisageons quelques-unes des cir
constances les plus dangereuses, dans l’état
de guerre, pour la sécurité de la monnaie
fiduciaire d’un pays. Il ne faudrait pas par
exemple que des sorties d’or excessives se
produisissent vers l’étranger : sans doute la
banque défendra son trésor, mais elle n’y
réussira pas toujours ; ainsi, le paiement
d’une indemnité de guerre par le vaincu
ne manquera pas d’avoir sa répercussion
sur l’encaisse et par conséquent sur le bil
let. Il ne faudrait pas non plus (et je me
hâte de dire que pour la France cette hypo
thèse est invraisemblable) que le porte
feuille de la Banque se trouvât impossible
à réaliser. Il ne faudrait surtout pas (com
bien de banques d’émission ont péri par
là ! ) que la Banque se trouvât amenée, de
gré ou de force, à prêter à l’Etat des som
mes si considérables et à terme peut-être
si incertain qu’une notable, même une
grosse partie de son actif fût en fait immo
bilisé. Je ne parle même pas du cours
forcé, éventualité probable, qui, suppri
mant pour le porteur tout espoir immédiat
de remboursement ne peut manquer de
provoquer dans le public quelque nervo
sité.
Voilà donc plusieurs circonstances sus
ceptibles de menacer le crédit du billet.
Elles peuvent se produire, même en pleine
paix, dans plus d’un pays économiquement
déséquilibré, aux finances mal tenues. Est-
il besoin de dire que la France ne court au
cun risque pareil, tant qu’elle ne sera pas
entraînée dans une grande guerre ? Suivant
le mot de M. Neymarck, « nous sommes cré
diteurs partout, débiteurs nulle part » ;
notre balance commerciale (en apparence
défavorable si l’on n’envisage que les ex
portations et les importations) est en réalité
merveilleusement à notre avantage, de telle
sorte que l’or afflue presque automatique
ment dans nos caisses. D’un autre côté, le
portefeuille de notre banque d’émission et
celui de nos meilleures bangues de dépôts.
méritent d’être classés parmi les plus soli
des qui soient. Enfin, le Parlement a su
comprendre (du moins jusqu’aujourd’hui)
que le crédit de la Banque de France sera
d’autant plus fort qu’il sera plus distinct
de celui de l’Etat. Nous sommes par consé
quent préservés des accidents qui ont plus
d’une fois conduit à des crises fatales les
« pays à finances avariées ».
Mais il reste le cas d’une guerre, et là
malheureusement les risques sont si énor
mes, l’imprévu devient si effrayant, que
les crédits les plus indiscutés cessent d’être
à l’abri des contestations. Cet hiver, les
gens qui collectionnaient les louis d’or
pensaient évidemment que, si la France en
trait en conflit avec l’Allemagne, le billet
de banque ne conserverait pas sa valeur
nominale, que l’or resterait le seul instru
ment de paiement garanti contre toute dé
préciation.
Ces pessimistes avaient-ils raison ? Je
voudrais, dans deux autres articles, étudier
d’une part ce qui s'est passé à cet égard en
1870, et d’autre part analyser quelles ris
ques véritables une guerre éventuelle pour
rait faire courir demain à la stabilité de
notre billet.
Celui-ci, malgré l’ordre de M. Parisi, pour
suivit sa route. Alors une scène tragique
eut lieu ; les malfaiteurs tirèrent plusieurs
coups de fusil en blessant les quatre voya
geurs.
, M. Parisi fils, âgé de 31 ans, fut atteint à
l’épaule droite et en plusieurs parties du
corps. Sa femme fat, elle aussi, grièvement
blessée à la tête.
Les malfaiteurs ayant malgré tout manqué
leur coup (leur intention étant vraisembla
blement de dévaliser les voyageurs), pri
rent la fuite à travers les champs et ne pu
rent être arrêtés. M. Parisi fut immédiate
ment transporté à l'hôpital. On désespère de
le sauver.
—-—.—"—— 1—-----
LES AFFAIRES D'ORIEMT
André Siegfried
Les Élections Cantonales du 3 Août
L’agence Havas communique au sujet des 1,433
résultats connus sur 1,450 la statistique suivante :
Sont élus :
Conservateurs et libéraux
Progressistes
Républicains,radicaux, radicaux so
cialistes et républicains socia
listes
Socialistes unifiés
Ballottages
La prolongation de l’armistice est décidée
Bucarest, 4 août.
La conférence des délégués, sur la propo
sition de son président M. Majoresco, a pro
longé de trois jours la suspension d’armes.
Elle s’est ensuite ajournée jusqu’à demain
après-midi.
Négociations Turco-Bulgares
Constantinople, 4 août, 6 h. matin.
Les négociations entre la Turquie et la
Bulgarie paraissent se faire de jour en jour
plus actives.
On annonce aujourd’hui queM. Natche-
vitch a demandé l’autorisation de faire venir
un secrétaire de Sofia.
Il semble que dans les milieux du comité
on fonde quelque espoir sur cette négocia
tion.
On paraît croire qu’il serait possible que la
Bulgarie, en échange de l’alliance de la Tur
quie, renonçât à Andrinople sous certaines
conditions.
187
131
960
41
114
Les conservateurs et libéraux gagnent 9
sièges et en perdent 48.
Les progressistes en gagnent 19 et en per
dent 37.
Les républicains radicaux, radicaux socia
listes et républicains socialistes en gagnent
85 et en perdent 32.
Les socialistes unifiés en gagnent 11 et en
perdent 7.
M. Joseph. Thierry en Vaucluse- ‘
M. Joseph Thierry, ministre des travaux
publics, est arrivé hier matin à Avignon. Il a
été reçu à la gare par les autorités, par M.
Guérin, sénateur, et par les quatre députés
de Vaucluse.
A 9 heures, ont eu lieu à la préfecture les
réceptions officielles.
A midi, le ministre a assisté à un grand
banquet donné en son honneur par la
Municipalité dans la belle cour d’honneur
du lycee.
M. J. Thierry a, dans un discours très ap
plaudi, célébré cet admirable pays du Vau
cluse « où la nature et les évocations de
l’histoire réunissent tant de poétique splen
deur ». Il s’agit aujourd’hui de mettre en
valeur toutes ces beautés et d’attirer les tou
ristes dans le Vaucluse.
Le ministre rappelle ce qui a été réalisé en
Suisse, en Allemagne et en Autriche, grâce
à l’initiative des Sociétés sportives et des
Syndicats d’initiative et il conseille aux Vau-
clusiens de s’inspirer de ces exemples.
--- —--- -g---------- -----
ETRANG]
Di
ALLEMAGNE
Le Procès Krupp
La quatrième journée du procès Tilian et
consorts sera peut-être la dernière ; c’est du
moins l’espoir qu’exprime, au début de la
séance, le président.
Mme Brandt continue de faire des difficul
tés pour comparaître. Son médecin atteste
qu’elle peut venir à Berlin, mais seulement
en automobile.
Le tribunal estime que, lorsqu’il s'agit de
faire la lumière, il ne faut pas être regar-
l'aller quérir Mme
dant et donne l’ordre d‘
Brandt en automobile.
Le lieutenant Hoge fait alors, par l’inter
médiaire de son défenseur, la déclaration
suivante :
« Je n’ai nullement l’intention de me dis
culper. C’est bien moi qui ai fourni les don
nées contenues dans cinq rapports secrets.
Je conviens avoir transgressé des ordres di
rects ; la portée de mes actes m’a échappé. »
La discussion s’engage ensuite sur un rap
port qui, de l’avis des experts, n’a pu être
établi qu’au ministère de la guerre.
Le huis clos est prononcé pour une durée
de vingt minutes, mais il se prolonge une
heure et demie.
Le juge d’instruction qui a opéré la saisie
des documents suspects déclare que, selon
sa conviction, l’usine Krupp a été prise à
l'improviste par la descente de police qui a
eu lieu chez elle, et qu’aucun document in
téressant n’a pu échapper à la saisie. Il ajou
te que le témoin Brandt lui a fait l’impres
sion d’un homme qui a eu des égarements
mais qui aime la vérité et entend dire, une
bonne fois, tout ce qu’il a sur le cœur.
Chute mortelle d’un aviateur
L'élève aviateur allemand Brooks, qui
avait fait une chute dimanche soir sur 1 aé
rodrome de Johannistal, a succombé hier
matin vers neuf heures, à une déchirure du
foie.
ITALIE
Des Bandits italiens imitent Bonnot...
Une agression sensationnelle, qui s’est
produite en plein jour, à quelques kilomè
tres de la capitale de l’Italie, a provoqué une
impression énorme dans le public et dans la
presse. ..
Une automobile, dans laquelle se trouvait
la famille du banquier Parisi-Perrone, gros
actionnaire des Aciéries de Terni et de la
maison Ansaldo, de Gênes, se rendant à
10 h. 1/2 du matin à Anzio, a été 1 objet
d’une agression pendant qu’elle traversait
la campagne romaine. .
A dix kilomètres de Anzio, plusieurs indi
vidus masqués, cachés derrière une haie et
armés de fusils, sommèrent le chaufeur de
s’arrêter.
Dans les milieux di
ues cette con-
ception paraît singulièrement aventurée.
La Turquie et les Etats balkaniques
Constantinople, 4 août
Par l’entremise d’une ambassade, la Porte
a notifié à la Grèce que le gouvernement
ottoman a décidé de restituer tous les ba
teaux marchands hellènes retenus à Cons
tantinople avant la guerre et de permettre
aux bateaux restés en Russie de traverser
les détroits.
M. Natchevitch a eu cet après-midi une
longue entrevue avec le grand vizir.
La Porte a invité la Grèce à désigner un
expert qui fera partie de la commission ins
tituée à Constantinople pour constater si les
bateaux hellènes saisis ont été détériorés.
. -------
La Mission militaire française en Russie
i Saint-Pétersbourg, 4 août.
La mission est partie de Krasnoïé-Sélo ce
matin par train spécial, à 8 h. 50, pour Pé-
terhof, où elle sera reçue par l’empereur, à
10 heures, bien qu’il y ait aujourd’hui une
fête de famille chez l’empereur.
La mission a été présentée à l’empereur,
au grand palais de Peterhof.
L’empereur a d’abord reçu le général Jof-
fre, puis M. Delcasséa été introduit dans la
salle où se trouvaient les seize membres de
la délégation.
L’empereur a adressé la parole à chacun
d’eux, puis il s’est retiré vers 11 heures.
A trois heures, la mission se rendra à la
forteresse Pierre-et-Paul déposer une gerbe
de fleurs sur la tombe de l’empereur Alexan
dre III.
Les journaux publient des articles extrê
mement sympathiques.
Le Novoié Vrémia, en particulier, dit que la
nation russe tout entière s’associe aux paro
les et aux vœux du grand-duc.
INFORMATIONS
Un incident aux Obsèques
) d’un Maire
Notre confrère le Temps annonçait avant-
hier soir qu’un pénible incident s’était pro
duit aux obsèques de M. Egbert Abadie,
conseiller général et maire du Theil (Orne).
Voici les faits :
M. Abadie était, en Normandie, un des
chefs du parti laïque. Après sa mort, sa fa
mille demanda pour lui un enterrement reli
gieux. Le curé doyen du Theil n’opposa au
cune objection. La cérémonie fut fixée.
Or après la messe et avant l’absoute, le
curé prit la parole. Le défunt, exposa-t-il,
avait voué ses forces «à combattre les curés »,
dont sa famille quêtait maintenant le minis
tère. Divorcé,il avait vécu d’abord « contre
les lois de l’église » pour épouser ensuite
« civilement » sa femme. Et cela était dit de
vant la malheureuse veuve qui se trouvait
dans l’église même.
À ces mots, le préfet de l’Orne et le sous-
préfet de Mortagne sortirent de l’église, par
mi l’émoi général. La population ne s’expli
que pas l’attitude du curé qui, jusqu’à ce
jour, ne se mêlait nullement de politique
et, passait pour être un prêtre courtois et
tolérant. _
Une Collection
estimée huit millions
M 6 Lair-Dubreuil, commissaire - priseur,
s’est rendu à Lyon pour estimer la collection
artistique de teuM. Edouard Aynard, député
du Rhône, qui compte des chefs-d’œuvre
inestimables, parmi lesquels des primiefs
de Corneille, un Rembrandt de 500,000
francs, un Ruysdaël de 230,000 francs, une
galerie de peintres du quatorzième au dix-
septième siècle, puis des meubles, des ivoi
res, des bijoux anciens, des œuvres de Chi-
nard et de Jean Carriès, etc.
Il faut citer comme hors de pair de vieilles
tapisseries estimées 1 million, et trois chefs-
d’œuvre italiens de Jacopo della Guercia,
d’Agostino de Duccio et de Donatello.
Cette collection, qui représente 8 millions,
va partir pour Paris, où elle verra le feu des
enchères cet hiver.
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
à la LIDAAIRIE ITERMIATIOHRLE
108, rue Sain@-Lazare, 108
(Immeuble ds l’HOTEL TERMINUS)
Rédacteur en Chef. Gérant
HIPPOLYTE FÉNOUX
Adresser tout ce qui concerne la Redaction
a M. HIPPOLYTE FÉNOUX
85, Rue Fontenelle, 35
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ABONNEMENTS
TROIS Mois
Six Mois
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Le Havre, la Seine-Inférieure, l’Eure,
l’Oise et la Somme
a 50
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1 2 Bo
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SAx=renoscessses ansr z
PAR-CI, PAR-LA
Billet
Pour le petit Bonhomme qui ne fut
pas nommé.
Entre nous, la main sur la conscience, vous
i’Iusionnez vous beaucoup, mon jeune ami, sur
le résultat de cette journée ?
Il y a des choses qui révèlent, par avance,
leur part de fatalité et limitent le champ
l'imprévu.
Mais il flottait par la salle pavoisée tant
joie et tant de bienveillance, il y avait sur
table tant de beaux livres dorés ceinturés
de
de
la
de
ruban rose que vous vous êtes pris, malgré
tout, à espérer, à croire un instant à la possi
bilité d'un miracle.
Il faisait très chaud. Des Messieurs, sur l’es
trade, pompaient à coups de mouchoir la sueur
qui s’engouffrait par l’entonnoir de leur faux-
col. Un habit surmonté d’une cravate blanche
parla longuement ; et je vous observai, mon
petit ami. Vous l’écoutiez avec une humilité va
guement inquiète.
Lorsqu’il eut fini et qu’il se rassit, après un
salut à son auditoire, vous fûtes des premiers à
l’applaudir. Il avait exprimé de belles pensées.
Il avait dit la noblesse de l’effort, la dignité du
devoir, l’accomplissement absolu de la tâche
qui hausse les esprits et forme les cœurs. Il
avait aussi parlé de la joie des vacances, joie
d’autant meilleure qu’elle fut bien gagnée. Et
vos mains battirent avec enthousiasme.
Il vous sembla qu’en ces instants solennels,
votre étourderie passée, votre insouciance et,
ma foi, je risque le mot, votre paresse, faisaient
amende honorable et se repentaient dans une
grande et mémorable résolution, un ferme en
gagement pris devant l’avenir...
Hélas ! Vous savez comment tourna la pauvre
aventure, et dans quelle débâcle finit pour vous
une cérémonie qui s’était ouverte par des chants
de victoire...
Pas même une petite nomination, un pauvre
accessit de charité, une mention insignifiante.
Vous avez vu partir l’un après l’autre les beaux
livres dorés, ceinturés de rose, sans qu’en ce
festin de librairie rutilante vous ayez été invite
à ramasser des miettes...
Et pourtant, des attentions délicieusement
touchantes et maternelles vous avaient fait
friser, mon jeune ami. Un artiste avait trans
formé vos mèches revêches et rudes en volutes
blondes qui faisaient penser aux copeaux jaillis
d’un rabot de menuisier.
Alors vous êtes sorti le cœur gros et l’âme
très triste. Mais comme vous êtes déjà un petit-
homme, vous vous êtes mis comme tous les
hommes à jouer la comédie. Vous qui aviez
envie de pleurer, vous vous êtes mis à rire et à
bouffonner. Vous avez raillé le « prix d’hon
neur », ridiculisé l’accessit de a morale ». Et
comme vous aviez à ce moment la forte im
pression des légitimes récompenses, vous avez
dit à un camarade de bredouille rencontré
dans le désordre de la sortie :
— Nous frappons pas, mon vieux. Y aura
toujours des injustices ! »
ALBERT-HERRENSCNMIDT.
========-=====-=====
LES DISTRIBUTIONS DE PRIX
Hier ont commencé les séances de distri
bution de prix aux élèves des écoles primai
res communales.
Elles ont eu lieu, le matin, à l’école Jean-
Macé, pour l’école de garçons rue Augustin-
Normand et l’école de filles de la rue Emile-
Renouf, sous la présidence de M. F. Acher,
conseiller général ; à la Salle des Fêtes de la
rue Dumont-d’Urville, pour l’école de gar
çons de la rue Amiral-Courbet et l’école de
filles rue Beaumarchais, sous la présidence
de M. J. Jennequin, adjoint au maire du Ha
vre ; à la salle Franklin, sous la présidence
de M. Ch. Deliot, conseiller d’arrondisse
ment, pour les écoles de garçons des rues
Clovis, Dumé-d’Aplemont, les écoles de filles
des rues Demidof et de Normandie et les
deux écoles de la Douane.
D’autres distributions ont eu lieu l’après-
midi dans les mêmes endroits pour les éco
les de la rue Emile Zola et de la Mailleraye,
sous la présidence deM.le Dr Vigné, adjoint,
pour les écoles des rues de Fleuras et Gus-
tave-Brindeau, sous la présidence de M. Ser-
rurier, adjoint; pour les écoles des rues
Massillon, de la rue de l’Observatoire et de
la rue de Zurich, sous la présidence de M.
Valentin, adjoint au maire.
Le nombre des distributions ne nous per
met pas de publier les differents discours
prononcés au cours de ces cérémonies.
Aux écoles de la rue Amiral-Courbet et de
la rue Beaumarchais, M. Jennequin a traité
la question de la neutralité scolaire à pro
pos de croyances métaphysiques et reli
gieuses. , ,
Une courte citation montrera dans quel
esprit large et libéral il a compris et recom
mandé la neutralité :
L’affirmation comme la négation des croyances
apparaissent bien comme une violation de la neu-
tralilé scolaire. Doit-on en conclure qu’il faille les
passer sous silence, comme si elles étaient une
opinion négligeable ou une de ces fantaisies éphé
mères, dont la trame est à peine visible dans la
vie des individus ou des peuples ?
Mille fois non, à mon sens !
Si l’enseignement dogmatique et sa contre-par
tie la négation doctrinale, ne paraissent point a
leur place dans nos écoles publiques, pourquoi
l’instituteur, amené fatalement, à propos de mo
rale ou d’histoire, à p-rlerdes croyances, ne pour
rait-il point les exposer sommairement, tout en
mentionnant qu’elles font l’objet des controverses
des penseurs ?
Le respect de toutes les croyances ou incroyan
ces et non une prélérition puérile, dont notre
école publique serait, à coup sûr, affaiblie, voilà
à mon sens le principe raisonnablement entendu
de la neutralité scolaire ! ,
Une certaine presse, plus soucieuse de tapage
due de vérité, représente bien nos instituteurs
comme la violant sans cesse ; mais jamais repro-
che ne fut moins justifié, particulièrement au Ha-
vre où le plus petit écart de langage de la part
de nos instituteurs et institutrices ne nous a ja
mais été signalé. Il était bon que cela lut dit, ne
serait-ce que pour faire justice de certaines légen-
des»
De son côté, aux écoles de la rue de Fleu-
rus et de la rueGustave-Brindeaus.M. Serra!
rier, dans un discours tout paternel, g’est
contenté de donner aux enfants quelques
conseils que lui suggéraient son expérience
et les souvenirs de sa carrière d’éducateur.
Il leur a surtout recommandé d’inspirer
leur vie par des sentiments de bonté et de
tolérance :
La bonté, mes chers enfants, a-t-il dit, est une
fleur précieuse, dont le parfum embaume le cœur
de ceux qui font preuve à l’égard de leurs sem
blables d’une constante bienveillance. Cullivez-la
donc et perfectionnez-vous, si je puis ainsi par
ler, dans le domaine de la bonté. Mais ne soyez
pas seulement affectueux vis-a-vis de vos se-
niables ; étendez votre bienveillance à tous les
êtres qui vous entourent, à ceux que l’on a appe
lés avec juste raison nos frères inférieurs et qui,
trop souvent, en échange de leur affection et do
leur fidélité, ne reçoivent des hommes que de
mauvais traitements.
Dans le même ordre d’idées, l’orateur re
commanda les Sociétés scolaires de secours
mutuels où doit se faire l’apprentissage de
la solidarité :
Vous avez pu constater combien précieuse était
l’aide mutuelle et le bien que peuvent faire ceux
qui mettent en commun, dans un but d’assistance
et de prévoyance, leur bonne volonté. N'avez-
vous pas, sous la haute et avisée direction de
M. l’inspecteur primaire, contribue à la prospérité
de cette œuvre nouvelle qui vient d’être fondée
dans notre ville par M. Risson, — je veux parler
de la « Feuille d’Etain » — et qui, avec la collabo
ration des maîtres et des enfants, a déjà donné de
surprenants résultats.
Nous commençons ci-dessous la publica-
tion des palmarès.
Ecole de Garçons rue Augustin-Normand
(Directeur M a. TIRANT)
COURS MOYEN
4' Classe.— 1 T ‘ Année A. (professeur M. Vas-
seuri : Prix d’ensemble : 1 er prix, Mallet; 2\ Qui-
del ; 3*, Lampérier ; 4 e , Tanneau ; ô’, Legris ; 6»,
Tacbat ; 7 e , Gohier ; 8% Delanney; 9% Lefebvre:
10» Petit.
3 e Classe. — ir Année B. (prof. M. H.Caubrère):
1 er prix, Demeulin; 2\ Lesout ; 3’, Baptiste; 4%
Mahé ; 5 e , Favrie ; 6°, Cevaer; 7 e , Gaubrière ; 8%
Donnet ; 9°, Auvray ; 10% Dubuisson
2* Classe.— 2* Année, (prof. M. Legentil): 1«
prix, Aubin'; 2e, Lavenu ; 3’, Le Moan ; i», Mont-
cuit; Se, Rouliez; 6», Delahaye; 7% Fossey; 8%
Recher ; 9», Lepiller ; 10% Guéret.
COURS SUPÉRIEUR
ir Classe, (prof. M. L. Gaubrière)': 4er prix,
Hairon ; 2», Hébert ; 3% Lagalie ; 4e, Denise ; 5%
Gorfdir; 6% Gozic; 7% Lemierre; 8% Barbey; 9%
Kerbrat ; 10% Dalançon.
CERTIFICAT D’ÉTUDES PRIMAIRES
Liste des 37 élèves ayant obtenu le certificat en
1913 :
Auguste Abrard. Marcel Adam, Marcel Aubin,
Eugène Barbey, Xavier Barthélemy, Jean Beau
vais, Robert Boisgard, Charles Coliignon, Georger
Corfdir, Lucien Gozic, Marcel Dalançon, Emile De
nise, Raymond Dorenlot, André Fauvel, Georges
Fauvel, Fernand Ferron, Bernard Fréger, Ernest
Gréverie, Charles Guilbert, René Hairon, Léon
Hébert, Jean Herrou, Yves Kerbrat, Jean Le Duc,
Georges Lemierre, Lucien Lerouzés, Pierre L’Hos-
tis, Jean Loray, Jules Mariole. Emile Mutel, Louis
Perdrieux, Jules Pinon, Georges Richer, Jules
Salomon, Maurice Sévère, René Sorieul, René
Thieulent.
LIVRETS DE CAISSE D’ÉPARGNE
Offerts par b Caisse des Ecoles aux meilleurs
élèves ayant obtenu le certificat d’études : Hairos
et Hébert, chacun 10 fr.— Denise et Lagalie, cha
cun 3 fr.
Offert par le Syndicat des Brasseurs de cidre;
Dalançon, 27 fr.
Off- rts par le Comité du 14 Juillet, quartier du
Perrey : Corfdir, Cozic, Lemierre et Barbey, cha
cun 5 fr.
Offerts par M. Masselin, conseiller d’arrondisse
ment ; Kerbrat, Freger, Pinon, Collignon, cha
cun 5 fr.
Offerts par le Comité du 14 Juillet (Halle au
Poisson) : Charles Guilbert,. André Fauvel, Jean
Herron et Jules Salomon, chacun 5 fr.
3 bourses de cantine de 20 fr. chacune, attri
buées par le Comité du 14 Juillet (Perrey) : Gas
ton Demeulun, Marcelin Cozic et Jean Cevaer.
PRIX D'HONNEUR
Médaille de bronze offerte par la Ville du Havr(
à l'éléve sortant avec le n B 1 : Hairon.
École de Garçons rue Emile-Zola
(Directeur : m. DAVRIL)
Elèves ayant obtenu le plus de nominations :
COURS préparatoire
iO e Classe.— Bardel, Duflo, Leparmentier, Bo
quet, Robe, Leboucher, Erard, Potel.
99 Classe.— Le Duey, Colette, Pelfresne, Money
ron, Mézerey, Palmade, Lanaud, Marie.
COURS ÉLÉMENTAIRE
8* Classe.— 1” année : Lemoine, Holay, Quique-
melle, Pioger, Barbier, Voisard, Confais, Salle, -
Redelsperger.
7e Classe. — Gorges, Quédeville, Mouchard!
Bourhis, Sébire, Fauvel, Evrard, Mauffre, Tho-
mas.
6 e Classe.— 2e année : Marfin,Talidec, Cavelier,
Pierre, Prêteux, Duchâteau, Quédeville, Delacroix,
Brument.
5 e i lasse.— Fleury, Sébire, Latourte, Lecoinir
Sénécal, Guillou, Lemelle, Lechat, Delhomme.
COURS MOYEN
4' Classe.— {ro année : J. Bouteleux, Poinsot,
Loriot, Hervieux, Le Bihan, Vincent, Bourgui
gnon, Gomond, Forget, Gantais.
3 e Classe.— David, M. Legay, Feillolay, Colom,
Châtel, Mutel, Hémet, Bazile, Dérenne, Jourdan.
20 Classe.— 2e année : Blondel, Leiêtu, Fribou-
let, Lefèvre, Prévost, Bastardie, Conard, L. Mc
hieu. Mille, Boisse.
COURS SUPÉRIEUR
{ro Classe.— Voisin, Poret, Eponville, Martin,
Donnet, Le Masson, Buris,Lasvergnas, Bouteleux*
Romain.
CERTIFICAT D’ÉTUDES PRIMAIRES
session d’octobre : M. Chameil.
Session de juin : Adam, Balot, Bellenger, Ber
thou, Biondet, Boulard, Brébant, Bures, Chédru,
Cloarec, Collignon, Conan, Danel, Danger, Dela-
have, Donnet, Dubois, Eaz, Eponville, Esnault
Friboulet, Goument, Hémet, Holay, Patteur, Le-
cerf, Lechevalier, Lefevre, Legrand, Le Masson,
Manin, Masserot, Méheux, Perdriel, Pigeon, Poret
Prévost, Robert, Savoie, Seigneur, Tissier, Ulf
Vallée, Voisin.
LIVRETS DE CAISSE D’ÉPARGNE
Offerts parla Caisse des Ecoles : M. Poret et R
Hoff, chacun 10 fr.; M. Legay et J. Bouteleux,
chacun 5 fr.
Offerts par M. le docteur Vigué, adjoint au mar
re, président de l’Association des anciens élèves
et amis de l’école rue Emile-Zola : H. Châtel et G
Bourguignon, chacun 5 fr.
Offerts par l’Association des anciens élèves et
amis de l’école rue Émile-Zola : G. Pigeon et R
Danel, chacun 5 fr.
Offerts par le Comité des fêtes du quartier det
Halles Centrales : R. Martin, G. Donnet, R. Boute-
leux,G. Legrand, M. Méheux, E. Lefèvre, cha
cun 5 fr.
PRIX D’HONNEUR
Médaille d’argent grand module offerte par If
Ville du Havre à l’élève sortant avec le n° 1 1
Gaston Voisin.
École de Garçons rue Amiral-Courbet
(Directeur : M. e. BEAUCAMP)
Résultats des examens :
CERTIFICAT D'ÉTUDES PRIMAIRES
Les 51 élèves dont les noms suivent ont obtent
ce diplôme aux sessions de <912 et 1913 :
Robert Andersen, R. Atinault, A. Anhée. M. Ba?
Administrateur- Déléguë
AU HAVRE
A PARIS.
Pans, trois heures matin
DÉPÊCHES COMMERCIALES
NEW-YORK, 4 AOUT
Adresser tout ce qui concerne F Administration
à M. O. RANDOLET
35, Rue Fontenelle, 35
Adresse Télé, phique : RANDOLET Havre
Administration, Impressions St Annonces, TBL 10.47
)
(e Pages)
5 Uentimes — EDITION DU IÀ W - 5 Centimes
(6 Pagesy
Mardi 5 Aoit 1943
#3
Le Petit Havre
AN NON CES
Bureau du Journal, 112, bouH de Strasbourg.
( L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
3 seule chargée de recevoir les Annonces pour
( le Journal.
Le PETIT HAVRE est désigné pour les Annonces judiciaires et légales
Cotens s août, hausse 8 points; octobre,
baisse 4 points ; décembre, baisse 7 points ;
bars, baisse 9 points. — Soutenu.
Calés » baisse 30 à 34 points.
NEW-YORK, 4 AOUT
uivre Standard disp.
— octobre
Amalgamat. Cop...
Fer
s. >o jocs
14 37
14 37
70 7/8
15 37
c. PRICZDIKT
14 37
14 67
69 1/4
15 37
CHICAGO, 4 AOUT
T
9lé sur
Septembre
Décembre.
C. DU JOUR
87 12
91 1/8
C. PREGED
88 »/»
91 1/2
Haïs sur
Septembre
Décembre.
69 5 8
65 3 8
69 1/2
66 4/2
Saindoux sur.
Septembre
Décembre.
11 32
10 65
11 50
10 72
lis ELECTIONS CANTONALES
Les Résultats
filer soir, à 8 heures, les dépêches de l'A-
fnce Havas, rectifications faites, indiquaient
.446 résultats.
Sont élus : conservateurs et libéraux, 189;
progressistes, 136 ; réoublicains de gauche,
radicaux socialistes et républicains socialis-
560 ; socialistes unifiés, 43 ; ballottages, 118
Les conservateurs et libéraux gagnent 9
sièges et en perdent 47 ; les progressistes ga
gnent 22 sièges et en perdent 39 ; les répu
blicains, radicaux, radicaux-socialistes et ré
publicains socialistes en gagnent 83 et en
perdent 35 ; les socialistes unifiés en gagnent
13 et en perdent 6.
74 sénateurs et 165 députés appartenaient
à la série sortante.
Les résultats des cantons du Châtelet, dans
le Cher et de Toulouse-Sud n’ont pas été pro-
clamés.
Il y a eu abstention complète des électeurs
des cantons de Rochefort-Nord et Rochefort-
Sud.
Statistique du Ministère
de l’Intérieur
A 8 heures, le ministère de l’intérieur a
Communiqué la statistique suivante :
4,432 résultats connus sur 1,451. — 422 bal
lottages.
. Les réactionnaires et les nationalistes ga
gnent 5 sièges et en perdent 55 ; les progres
sistes de droite en gagnent 6 et en perdent
45 ; les progressistes de gauche en gagnent
12 et en perdent 19; les républicains de gau
che en gagnent 45 et en perdent 29 ; les ra-
dicaux et radicaux-socialistes en gagnent 77
et en perdent 35 ; les républicains socialis
tes en gagnent 8 et en perdent 6 ; les socia
listes unifiés en gagnent 13 et en perdent 7.
LES AFFAIRES D’ORIENT
Les Turcs à Andrinople
CONSTANTINOPLE. — On assure que l’armée
M fait le serment de rester à tout prix à An-
drinople.
M. THIERRY A ORANGE
- Orange. — M. Joseph Thierry, ministre
des travaux publics, est arrivé à Orange à
5 heures.
La population lui a fait un accueil sympa
thique.
, Le ministre s’est rendu au banquet qui lui
était offert par la Municipalité.
' Anjourd’hui, M. Thierry ira saluer à Seu-
gnan le grand entomologiste Fabre.
LA RORGANISATION DE LA POLICE
PARISIENNE
Le préfet de police vient de prendre des
dispositions pour la réorganisation de la po
lice.
La direction des recherches est supprimée,
il est créé une direction de la police judi
ciaire et un service de renseignements géné-
raux et des jeux.
M. Hamard, directeur des recherches, est
admis à faire valoir ses droits à la retraite.
On annonce qu’il sera nommé officier de la
Légion d’honneur dans la prochaine promo-
son de ‘intérieur.
L’AFFAIRE DU COLLIER
€ L’enquête de la Sûreté relativement à
l’affaire du collier est close.
i- D’après le rapport de M. Niclausse, le vol
n‘a pu être commis en France.
LE PROCÈS KRUPP
r Berlin. — L’audition des témoins est ter-
minee. Le ministère public réclame pour le
lieutenant Tillien une peine de 9 mois de
prison et la destitution ; pour le lieutenant
Schleudes, 8 mois de prison et la dégrada
tion ; pour le lieutenant Hinst, 9 mois de
prison et la destitution ; pour Schmitt, 6
mois de prison ; pour Droese, 3 mois de pri
son ; pour le lieutenant Hoege, 3 mois de
■forteresse sans la destitution ; pour Pfeiffer,
un an de prison et la destitution.
Les avocats prennent la parole ; ils décla
rent que leurs clients méritent tout au plus
des peines disciplinaires ou de forteresse. .
Les plaidoiries continueront aujourd hui,
le jugement sera vraisemblablement rendu
dans l’après-midi.
GRÈVE GÉNÉRALE A BARCELONE
i Cerbère. — On mande de Barcelone que
la grève générale a été décidée pour le mois
d'août.
( Les autorités prennent d’importantes me-
gures de orécantion.
ORGANE REPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
EBRFEE= Geas
Le Billet de Banque
en temps de Guerre
Les observateurs les moins attentifs ont
remarqué cet hiver (pour en avoir été per
sonnellement gênés) la rareté de l’or en cir
culation : les banques, sans refuser absolu
ment d’en donner, ne l’accordaient qu’avec
une extrême parcimonie, et le public devait
se contenter de billets ou s’encombrer
d’écus. Cette situation a duré tant que des
craintes de guerre ont effrayé l’opinion ;
elle a pris fin peu à peu quand la paix eu
ropéenne a paru pratiquement garantie
contre tout accident immédiat. Nous avons
dû constater de la sorte que notre régime
monétaire, quelque puissant qu’il soit,
n’est pas absolument à l’abri des grandes
vicissitudes internationales.
Si l’or était rare en effet, c’est parce que
des gens timorés, craignant une déprécia
tion éventuelle du billet, prenaient leurs
précautions en accumulant chez eux du
métal : il y avait dans ce fait le prodrome à
peine indiqué, quelque chose comme la
velléité d’une panique. Aussi me paraît-il
intéressant de chercher quel serait, en
temps de guerre, le degré de résistance que
notre billet de banque opposerait à la dé
préciation : tout ce qui concerne les conflits
armés possibles est, hélas, d’actualité !
Le billet de banque français est certaine
ment le mieux gagé qui soit au monde. On
connaît les conditions de solidité d’un bil
let de banque : la première, on pourrait
dire la seule, c’est que le public soit assuré
de pouvoir, à tout moment, l’échanger con
tre de l’or. S’il en est ainsi, toute différence
entre le papier et la monnaie disparaît.
Le problème qui se pose à la Banque de
France est donc un peu le même qui se
pose aux banques de dépôts : il s’agit d’être
en mesure, à toute réquisition, de rem
bourser immédiatement,soit les dépôts, soit
les billets : et il faut pour cela — c’est évi
demment la première condition, la condition
essentielle — un actif liquide ou bien ai
sément et rapidement réalisable. Le crédit
ne reste absolument intact qu’autant que
cette liquidité de l’actif persiste. Or, la
Banque de France et les meilleures de nos
banques de dépôts sont, en temps de paix,
dans une situation telle que cette réalisa
tion leur est toujours possible. Le public le
sait, et c’est pourquoi il a confiance : il sait
que les dépôts du Crédit Lyonnais par
exemple sont représentés par un portefeuile
qui pourrait sans peine être réescompté à
la Banque de France ; et il sait que la cir
culation de cette dernière a pour contre
partie, soit un portefeuille soigneusement
trié d’effets à trois signatures, soit surtout
une encaisse pratiquement inépuisable.
Aussi, en période normale, ne viendra-t-il
jamais à l’idée de qui que ce soit de refuser
un billet de banque.
Nous n’avons donc qu’à regarder autour
de nous, en France, pour voir ce qu’est un
billet sérieux, au crédit incontesté. Mais les
conditions mêmes que nous venons d’énu-
mérer laissent justement imaginer par
quelles fissures la défiance, en cas de guer
re, pourrait se glisser. Tout ce qui mena
cerait l’encaisse, tout ce qui diminuerait la
qualité ou la liquidité du portefeuille appa
raîtrait du même coup — et légitimement
— comme un danger pour le billet.
Sans avoir particulièrement en vue la
France, envisageons quelques-unes des cir
constances les plus dangereuses, dans l’état
de guerre, pour la sécurité de la monnaie
fiduciaire d’un pays. Il ne faudrait pas par
exemple que des sorties d’or excessives se
produisissent vers l’étranger : sans doute la
banque défendra son trésor, mais elle n’y
réussira pas toujours ; ainsi, le paiement
d’une indemnité de guerre par le vaincu
ne manquera pas d’avoir sa répercussion
sur l’encaisse et par conséquent sur le bil
let. Il ne faudrait pas non plus (et je me
hâte de dire que pour la France cette hypo
thèse est invraisemblable) que le porte
feuille de la Banque se trouvât impossible
à réaliser. Il ne faudrait surtout pas (com
bien de banques d’émission ont péri par
là ! ) que la Banque se trouvât amenée, de
gré ou de force, à prêter à l’Etat des som
mes si considérables et à terme peut-être
si incertain qu’une notable, même une
grosse partie de son actif fût en fait immo
bilisé. Je ne parle même pas du cours
forcé, éventualité probable, qui, suppri
mant pour le porteur tout espoir immédiat
de remboursement ne peut manquer de
provoquer dans le public quelque nervo
sité.
Voilà donc plusieurs circonstances sus
ceptibles de menacer le crédit du billet.
Elles peuvent se produire, même en pleine
paix, dans plus d’un pays économiquement
déséquilibré, aux finances mal tenues. Est-
il besoin de dire que la France ne court au
cun risque pareil, tant qu’elle ne sera pas
entraînée dans une grande guerre ? Suivant
le mot de M. Neymarck, « nous sommes cré
diteurs partout, débiteurs nulle part » ;
notre balance commerciale (en apparence
défavorable si l’on n’envisage que les ex
portations et les importations) est en réalité
merveilleusement à notre avantage, de telle
sorte que l’or afflue presque automatique
ment dans nos caisses. D’un autre côté, le
portefeuille de notre banque d’émission et
celui de nos meilleures bangues de dépôts.
méritent d’être classés parmi les plus soli
des qui soient. Enfin, le Parlement a su
comprendre (du moins jusqu’aujourd’hui)
que le crédit de la Banque de France sera
d’autant plus fort qu’il sera plus distinct
de celui de l’Etat. Nous sommes par consé
quent préservés des accidents qui ont plus
d’une fois conduit à des crises fatales les
« pays à finances avariées ».
Mais il reste le cas d’une guerre, et là
malheureusement les risques sont si énor
mes, l’imprévu devient si effrayant, que
les crédits les plus indiscutés cessent d’être
à l’abri des contestations. Cet hiver, les
gens qui collectionnaient les louis d’or
pensaient évidemment que, si la France en
trait en conflit avec l’Allemagne, le billet
de banque ne conserverait pas sa valeur
nominale, que l’or resterait le seul instru
ment de paiement garanti contre toute dé
préciation.
Ces pessimistes avaient-ils raison ? Je
voudrais, dans deux autres articles, étudier
d’une part ce qui s'est passé à cet égard en
1870, et d’autre part analyser quelles ris
ques véritables une guerre éventuelle pour
rait faire courir demain à la stabilité de
notre billet.
Celui-ci, malgré l’ordre de M. Parisi, pour
suivit sa route. Alors une scène tragique
eut lieu ; les malfaiteurs tirèrent plusieurs
coups de fusil en blessant les quatre voya
geurs.
, M. Parisi fils, âgé de 31 ans, fut atteint à
l’épaule droite et en plusieurs parties du
corps. Sa femme fat, elle aussi, grièvement
blessée à la tête.
Les malfaiteurs ayant malgré tout manqué
leur coup (leur intention étant vraisembla
blement de dévaliser les voyageurs), pri
rent la fuite à travers les champs et ne pu
rent être arrêtés. M. Parisi fut immédiate
ment transporté à l'hôpital. On désespère de
le sauver.
—-—.—"—— 1—-----
LES AFFAIRES D'ORIEMT
André Siegfried
Les Élections Cantonales du 3 Août
L’agence Havas communique au sujet des 1,433
résultats connus sur 1,450 la statistique suivante :
Sont élus :
Conservateurs et libéraux
Progressistes
Républicains,radicaux, radicaux so
cialistes et républicains socia
listes
Socialistes unifiés
Ballottages
La prolongation de l’armistice est décidée
Bucarest, 4 août.
La conférence des délégués, sur la propo
sition de son président M. Majoresco, a pro
longé de trois jours la suspension d’armes.
Elle s’est ensuite ajournée jusqu’à demain
après-midi.
Négociations Turco-Bulgares
Constantinople, 4 août, 6 h. matin.
Les négociations entre la Turquie et la
Bulgarie paraissent se faire de jour en jour
plus actives.
On annonce aujourd’hui queM. Natche-
vitch a demandé l’autorisation de faire venir
un secrétaire de Sofia.
Il semble que dans les milieux du comité
on fonde quelque espoir sur cette négocia
tion.
On paraît croire qu’il serait possible que la
Bulgarie, en échange de l’alliance de la Tur
quie, renonçât à Andrinople sous certaines
conditions.
187
131
960
41
114
Les conservateurs et libéraux gagnent 9
sièges et en perdent 48.
Les progressistes en gagnent 19 et en per
dent 37.
Les républicains radicaux, radicaux socia
listes et républicains socialistes en gagnent
85 et en perdent 32.
Les socialistes unifiés en gagnent 11 et en
perdent 7.
M. Joseph. Thierry en Vaucluse- ‘
M. Joseph Thierry, ministre des travaux
publics, est arrivé hier matin à Avignon. Il a
été reçu à la gare par les autorités, par M.
Guérin, sénateur, et par les quatre députés
de Vaucluse.
A 9 heures, ont eu lieu à la préfecture les
réceptions officielles.
A midi, le ministre a assisté à un grand
banquet donné en son honneur par la
Municipalité dans la belle cour d’honneur
du lycee.
M. J. Thierry a, dans un discours très ap
plaudi, célébré cet admirable pays du Vau
cluse « où la nature et les évocations de
l’histoire réunissent tant de poétique splen
deur ». Il s’agit aujourd’hui de mettre en
valeur toutes ces beautés et d’attirer les tou
ristes dans le Vaucluse.
Le ministre rappelle ce qui a été réalisé en
Suisse, en Allemagne et en Autriche, grâce
à l’initiative des Sociétés sportives et des
Syndicats d’initiative et il conseille aux Vau-
clusiens de s’inspirer de ces exemples.
--- —--- -g---------- -----
ETRANG]
Di
ALLEMAGNE
Le Procès Krupp
La quatrième journée du procès Tilian et
consorts sera peut-être la dernière ; c’est du
moins l’espoir qu’exprime, au début de la
séance, le président.
Mme Brandt continue de faire des difficul
tés pour comparaître. Son médecin atteste
qu’elle peut venir à Berlin, mais seulement
en automobile.
Le tribunal estime que, lorsqu’il s'agit de
faire la lumière, il ne faut pas être regar-
l'aller quérir Mme
dant et donne l’ordre d‘
Brandt en automobile.
Le lieutenant Hoge fait alors, par l’inter
médiaire de son défenseur, la déclaration
suivante :
« Je n’ai nullement l’intention de me dis
culper. C’est bien moi qui ai fourni les don
nées contenues dans cinq rapports secrets.
Je conviens avoir transgressé des ordres di
rects ; la portée de mes actes m’a échappé. »
La discussion s’engage ensuite sur un rap
port qui, de l’avis des experts, n’a pu être
établi qu’au ministère de la guerre.
Le huis clos est prononcé pour une durée
de vingt minutes, mais il se prolonge une
heure et demie.
Le juge d’instruction qui a opéré la saisie
des documents suspects déclare que, selon
sa conviction, l’usine Krupp a été prise à
l'improviste par la descente de police qui a
eu lieu chez elle, et qu’aucun document in
téressant n’a pu échapper à la saisie. Il ajou
te que le témoin Brandt lui a fait l’impres
sion d’un homme qui a eu des égarements
mais qui aime la vérité et entend dire, une
bonne fois, tout ce qu’il a sur le cœur.
Chute mortelle d’un aviateur
L'élève aviateur allemand Brooks, qui
avait fait une chute dimanche soir sur 1 aé
rodrome de Johannistal, a succombé hier
matin vers neuf heures, à une déchirure du
foie.
ITALIE
Des Bandits italiens imitent Bonnot...
Une agression sensationnelle, qui s’est
produite en plein jour, à quelques kilomè
tres de la capitale de l’Italie, a provoqué une
impression énorme dans le public et dans la
presse. ..
Une automobile, dans laquelle se trouvait
la famille du banquier Parisi-Perrone, gros
actionnaire des Aciéries de Terni et de la
maison Ansaldo, de Gênes, se rendant à
10 h. 1/2 du matin à Anzio, a été 1 objet
d’une agression pendant qu’elle traversait
la campagne romaine. .
A dix kilomètres de Anzio, plusieurs indi
vidus masqués, cachés derrière une haie et
armés de fusils, sommèrent le chaufeur de
s’arrêter.
Dans les milieux di
ues cette con-
ception paraît singulièrement aventurée.
La Turquie et les Etats balkaniques
Constantinople, 4 août
Par l’entremise d’une ambassade, la Porte
a notifié à la Grèce que le gouvernement
ottoman a décidé de restituer tous les ba
teaux marchands hellènes retenus à Cons
tantinople avant la guerre et de permettre
aux bateaux restés en Russie de traverser
les détroits.
M. Natchevitch a eu cet après-midi une
longue entrevue avec le grand vizir.
La Porte a invité la Grèce à désigner un
expert qui fera partie de la commission ins
tituée à Constantinople pour constater si les
bateaux hellènes saisis ont été détériorés.
. -------
La Mission militaire française en Russie
i Saint-Pétersbourg, 4 août.
La mission est partie de Krasnoïé-Sélo ce
matin par train spécial, à 8 h. 50, pour Pé-
terhof, où elle sera reçue par l’empereur, à
10 heures, bien qu’il y ait aujourd’hui une
fête de famille chez l’empereur.
La mission a été présentée à l’empereur,
au grand palais de Peterhof.
L’empereur a d’abord reçu le général Jof-
fre, puis M. Delcasséa été introduit dans la
salle où se trouvaient les seize membres de
la délégation.
L’empereur a adressé la parole à chacun
d’eux, puis il s’est retiré vers 11 heures.
A trois heures, la mission se rendra à la
forteresse Pierre-et-Paul déposer une gerbe
de fleurs sur la tombe de l’empereur Alexan
dre III.
Les journaux publient des articles extrê
mement sympathiques.
Le Novoié Vrémia, en particulier, dit que la
nation russe tout entière s’associe aux paro
les et aux vœux du grand-duc.
INFORMATIONS
Un incident aux Obsèques
) d’un Maire
Notre confrère le Temps annonçait avant-
hier soir qu’un pénible incident s’était pro
duit aux obsèques de M. Egbert Abadie,
conseiller général et maire du Theil (Orne).
Voici les faits :
M. Abadie était, en Normandie, un des
chefs du parti laïque. Après sa mort, sa fa
mille demanda pour lui un enterrement reli
gieux. Le curé doyen du Theil n’opposa au
cune objection. La cérémonie fut fixée.
Or après la messe et avant l’absoute, le
curé prit la parole. Le défunt, exposa-t-il,
avait voué ses forces «à combattre les curés »,
dont sa famille quêtait maintenant le minis
tère. Divorcé,il avait vécu d’abord « contre
les lois de l’église » pour épouser ensuite
« civilement » sa femme. Et cela était dit de
vant la malheureuse veuve qui se trouvait
dans l’église même.
À ces mots, le préfet de l’Orne et le sous-
préfet de Mortagne sortirent de l’église, par
mi l’émoi général. La population ne s’expli
que pas l’attitude du curé qui, jusqu’à ce
jour, ne se mêlait nullement de politique
et, passait pour être un prêtre courtois et
tolérant. _
Une Collection
estimée huit millions
M 6 Lair-Dubreuil, commissaire - priseur,
s’est rendu à Lyon pour estimer la collection
artistique de teuM. Edouard Aynard, député
du Rhône, qui compte des chefs-d’œuvre
inestimables, parmi lesquels des primiefs
de Corneille, un Rembrandt de 500,000
francs, un Ruysdaël de 230,000 francs, une
galerie de peintres du quatorzième au dix-
septième siècle, puis des meubles, des ivoi
res, des bijoux anciens, des œuvres de Chi-
nard et de Jean Carriès, etc.
Il faut citer comme hors de pair de vieilles
tapisseries estimées 1 million, et trois chefs-
d’œuvre italiens de Jacopo della Guercia,
d’Agostino de Duccio et de Donatello.
Cette collection, qui représente 8 millions,
va partir pour Paris, où elle verra le feu des
enchères cet hiver.
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
à la LIDAAIRIE ITERMIATIOHRLE
108, rue Sain@-Lazare, 108
(Immeuble ds l’HOTEL TERMINUS)
Rédacteur en Chef. Gérant
HIPPOLYTE FÉNOUX
Adresser tout ce qui concerne la Redaction
a M. HIPPOLYTE FÉNOUX
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PAR-CI, PAR-LA
Billet
Pour le petit Bonhomme qui ne fut
pas nommé.
Entre nous, la main sur la conscience, vous
i’Iusionnez vous beaucoup, mon jeune ami, sur
le résultat de cette journée ?
Il y a des choses qui révèlent, par avance,
leur part de fatalité et limitent le champ
l'imprévu.
Mais il flottait par la salle pavoisée tant
joie et tant de bienveillance, il y avait sur
table tant de beaux livres dorés ceinturés
de
de
la
de
ruban rose que vous vous êtes pris, malgré
tout, à espérer, à croire un instant à la possi
bilité d'un miracle.
Il faisait très chaud. Des Messieurs, sur l’es
trade, pompaient à coups de mouchoir la sueur
qui s’engouffrait par l’entonnoir de leur faux-
col. Un habit surmonté d’une cravate blanche
parla longuement ; et je vous observai, mon
petit ami. Vous l’écoutiez avec une humilité va
guement inquiète.
Lorsqu’il eut fini et qu’il se rassit, après un
salut à son auditoire, vous fûtes des premiers à
l’applaudir. Il avait exprimé de belles pensées.
Il avait dit la noblesse de l’effort, la dignité du
devoir, l’accomplissement absolu de la tâche
qui hausse les esprits et forme les cœurs. Il
avait aussi parlé de la joie des vacances, joie
d’autant meilleure qu’elle fut bien gagnée. Et
vos mains battirent avec enthousiasme.
Il vous sembla qu’en ces instants solennels,
votre étourderie passée, votre insouciance et,
ma foi, je risque le mot, votre paresse, faisaient
amende honorable et se repentaient dans une
grande et mémorable résolution, un ferme en
gagement pris devant l’avenir...
Hélas ! Vous savez comment tourna la pauvre
aventure, et dans quelle débâcle finit pour vous
une cérémonie qui s’était ouverte par des chants
de victoire...
Pas même une petite nomination, un pauvre
accessit de charité, une mention insignifiante.
Vous avez vu partir l’un après l’autre les beaux
livres dorés, ceinturés de rose, sans qu’en ce
festin de librairie rutilante vous ayez été invite
à ramasser des miettes...
Et pourtant, des attentions délicieusement
touchantes et maternelles vous avaient fait
friser, mon jeune ami. Un artiste avait trans
formé vos mèches revêches et rudes en volutes
blondes qui faisaient penser aux copeaux jaillis
d’un rabot de menuisier.
Alors vous êtes sorti le cœur gros et l’âme
très triste. Mais comme vous êtes déjà un petit-
homme, vous vous êtes mis comme tous les
hommes à jouer la comédie. Vous qui aviez
envie de pleurer, vous vous êtes mis à rire et à
bouffonner. Vous avez raillé le « prix d’hon
neur », ridiculisé l’accessit de a morale ». Et
comme vous aviez à ce moment la forte im
pression des légitimes récompenses, vous avez
dit à un camarade de bredouille rencontré
dans le désordre de la sortie :
— Nous frappons pas, mon vieux. Y aura
toujours des injustices ! »
ALBERT-HERRENSCNMIDT.
========-=====-=====
LES DISTRIBUTIONS DE PRIX
Hier ont commencé les séances de distri
bution de prix aux élèves des écoles primai
res communales.
Elles ont eu lieu, le matin, à l’école Jean-
Macé, pour l’école de garçons rue Augustin-
Normand et l’école de filles de la rue Emile-
Renouf, sous la présidence de M. F. Acher,
conseiller général ; à la Salle des Fêtes de la
rue Dumont-d’Urville, pour l’école de gar
çons de la rue Amiral-Courbet et l’école de
filles rue Beaumarchais, sous la présidence
de M. J. Jennequin, adjoint au maire du Ha
vre ; à la salle Franklin, sous la présidence
de M. Ch. Deliot, conseiller d’arrondisse
ment, pour les écoles de garçons des rues
Clovis, Dumé-d’Aplemont, les écoles de filles
des rues Demidof et de Normandie et les
deux écoles de la Douane.
D’autres distributions ont eu lieu l’après-
midi dans les mêmes endroits pour les éco
les de la rue Emile Zola et de la Mailleraye,
sous la présidence deM.le Dr Vigné, adjoint,
pour les écoles des rues de Fleuras et Gus-
tave-Brindeau, sous la présidence de M. Ser-
rurier, adjoint; pour les écoles des rues
Massillon, de la rue de l’Observatoire et de
la rue de Zurich, sous la présidence de M.
Valentin, adjoint au maire.
Le nombre des distributions ne nous per
met pas de publier les differents discours
prononcés au cours de ces cérémonies.
Aux écoles de la rue Amiral-Courbet et de
la rue Beaumarchais, M. Jennequin a traité
la question de la neutralité scolaire à pro
pos de croyances métaphysiques et reli
gieuses. , ,
Une courte citation montrera dans quel
esprit large et libéral il a compris et recom
mandé la neutralité :
L’affirmation comme la négation des croyances
apparaissent bien comme une violation de la neu-
tralilé scolaire. Doit-on en conclure qu’il faille les
passer sous silence, comme si elles étaient une
opinion négligeable ou une de ces fantaisies éphé
mères, dont la trame est à peine visible dans la
vie des individus ou des peuples ?
Mille fois non, à mon sens !
Si l’enseignement dogmatique et sa contre-par
tie la négation doctrinale, ne paraissent point a
leur place dans nos écoles publiques, pourquoi
l’instituteur, amené fatalement, à propos de mo
rale ou d’histoire, à p-rlerdes croyances, ne pour
rait-il point les exposer sommairement, tout en
mentionnant qu’elles font l’objet des controverses
des penseurs ?
Le respect de toutes les croyances ou incroyan
ces et non une prélérition puérile, dont notre
école publique serait, à coup sûr, affaiblie, voilà
à mon sens le principe raisonnablement entendu
de la neutralité scolaire ! ,
Une certaine presse, plus soucieuse de tapage
due de vérité, représente bien nos instituteurs
comme la violant sans cesse ; mais jamais repro-
che ne fut moins justifié, particulièrement au Ha-
vre où le plus petit écart de langage de la part
de nos instituteurs et institutrices ne nous a ja
mais été signalé. Il était bon que cela lut dit, ne
serait-ce que pour faire justice de certaines légen-
des»
De son côté, aux écoles de la rue de Fleu-
rus et de la rueGustave-Brindeaus.M. Serra!
rier, dans un discours tout paternel, g’est
contenté de donner aux enfants quelques
conseils que lui suggéraient son expérience
et les souvenirs de sa carrière d’éducateur.
Il leur a surtout recommandé d’inspirer
leur vie par des sentiments de bonté et de
tolérance :
La bonté, mes chers enfants, a-t-il dit, est une
fleur précieuse, dont le parfum embaume le cœur
de ceux qui font preuve à l’égard de leurs sem
blables d’une constante bienveillance. Cullivez-la
donc et perfectionnez-vous, si je puis ainsi par
ler, dans le domaine de la bonté. Mais ne soyez
pas seulement affectueux vis-a-vis de vos se-
niables ; étendez votre bienveillance à tous les
êtres qui vous entourent, à ceux que l’on a appe
lés avec juste raison nos frères inférieurs et qui,
trop souvent, en échange de leur affection et do
leur fidélité, ne reçoivent des hommes que de
mauvais traitements.
Dans le même ordre d’idées, l’orateur re
commanda les Sociétés scolaires de secours
mutuels où doit se faire l’apprentissage de
la solidarité :
Vous avez pu constater combien précieuse était
l’aide mutuelle et le bien que peuvent faire ceux
qui mettent en commun, dans un but d’assistance
et de prévoyance, leur bonne volonté. N'avez-
vous pas, sous la haute et avisée direction de
M. l’inspecteur primaire, contribue à la prospérité
de cette œuvre nouvelle qui vient d’être fondée
dans notre ville par M. Risson, — je veux parler
de la « Feuille d’Etain » — et qui, avec la collabo
ration des maîtres et des enfants, a déjà donné de
surprenants résultats.
Nous commençons ci-dessous la publica-
tion des palmarès.
Ecole de Garçons rue Augustin-Normand
(Directeur M a. TIRANT)
COURS MOYEN
4' Classe.— 1 T ‘ Année A. (professeur M. Vas-
seuri : Prix d’ensemble : 1 er prix, Mallet; 2\ Qui-
del ; 3*, Lampérier ; 4 e , Tanneau ; ô’, Legris ; 6»,
Tacbat ; 7 e , Gohier ; 8% Delanney; 9% Lefebvre:
10» Petit.
3 e Classe. — ir Année B. (prof. M. H.Caubrère):
1 er prix, Demeulin; 2\ Lesout ; 3’, Baptiste; 4%
Mahé ; 5 e , Favrie ; 6°, Cevaer; 7 e , Gaubrière ; 8%
Donnet ; 9°, Auvray ; 10% Dubuisson
2* Classe.— 2* Année, (prof. M. Legentil): 1«
prix, Aubin'; 2e, Lavenu ; 3’, Le Moan ; i», Mont-
cuit; Se, Rouliez; 6», Delahaye; 7% Fossey; 8%
Recher ; 9», Lepiller ; 10% Guéret.
COURS SUPÉRIEUR
ir Classe, (prof. M. L. Gaubrière)': 4er prix,
Hairon ; 2», Hébert ; 3% Lagalie ; 4e, Denise ; 5%
Gorfdir; 6% Gozic; 7% Lemierre; 8% Barbey; 9%
Kerbrat ; 10% Dalançon.
CERTIFICAT D’ÉTUDES PRIMAIRES
Liste des 37 élèves ayant obtenu le certificat en
1913 :
Auguste Abrard. Marcel Adam, Marcel Aubin,
Eugène Barbey, Xavier Barthélemy, Jean Beau
vais, Robert Boisgard, Charles Coliignon, Georger
Corfdir, Lucien Gozic, Marcel Dalançon, Emile De
nise, Raymond Dorenlot, André Fauvel, Georges
Fauvel, Fernand Ferron, Bernard Fréger, Ernest
Gréverie, Charles Guilbert, René Hairon, Léon
Hébert, Jean Herrou, Yves Kerbrat, Jean Le Duc,
Georges Lemierre, Lucien Lerouzés, Pierre L’Hos-
tis, Jean Loray, Jules Mariole. Emile Mutel, Louis
Perdrieux, Jules Pinon, Georges Richer, Jules
Salomon, Maurice Sévère, René Sorieul, René
Thieulent.
LIVRETS DE CAISSE D’ÉPARGNE
Offerts par b Caisse des Ecoles aux meilleurs
élèves ayant obtenu le certificat d’études : Hairos
et Hébert, chacun 10 fr.— Denise et Lagalie, cha
cun 3 fr.
Offert par le Syndicat des Brasseurs de cidre;
Dalançon, 27 fr.
Off- rts par le Comité du 14 Juillet, quartier du
Perrey : Corfdir, Cozic, Lemierre et Barbey, cha
cun 5 fr.
Offerts par M. Masselin, conseiller d’arrondisse
ment ; Kerbrat, Freger, Pinon, Collignon, cha
cun 5 fr.
Offerts par le Comité du 14 Juillet (Halle au
Poisson) : Charles Guilbert,. André Fauvel, Jean
Herron et Jules Salomon, chacun 5 fr.
3 bourses de cantine de 20 fr. chacune, attri
buées par le Comité du 14 Juillet (Perrey) : Gas
ton Demeulun, Marcelin Cozic et Jean Cevaer.
PRIX D'HONNEUR
Médaille de bronze offerte par la Ville du Havr(
à l'éléve sortant avec le n B 1 : Hairon.
École de Garçons rue Emile-Zola
(Directeur : m. DAVRIL)
Elèves ayant obtenu le plus de nominations :
COURS préparatoire
iO e Classe.— Bardel, Duflo, Leparmentier, Bo
quet, Robe, Leboucher, Erard, Potel.
99 Classe.— Le Duey, Colette, Pelfresne, Money
ron, Mézerey, Palmade, Lanaud, Marie.
COURS ÉLÉMENTAIRE
8* Classe.— 1” année : Lemoine, Holay, Quique-
melle, Pioger, Barbier, Voisard, Confais, Salle, -
Redelsperger.
7e Classe. — Gorges, Quédeville, Mouchard!
Bourhis, Sébire, Fauvel, Evrard, Mauffre, Tho-
mas.
6 e Classe.— 2e année : Marfin,Talidec, Cavelier,
Pierre, Prêteux, Duchâteau, Quédeville, Delacroix,
Brument.
5 e i lasse.— Fleury, Sébire, Latourte, Lecoinir
Sénécal, Guillou, Lemelle, Lechat, Delhomme.
COURS MOYEN
4' Classe.— {ro année : J. Bouteleux, Poinsot,
Loriot, Hervieux, Le Bihan, Vincent, Bourgui
gnon, Gomond, Forget, Gantais.
3 e Classe.— David, M. Legay, Feillolay, Colom,
Châtel, Mutel, Hémet, Bazile, Dérenne, Jourdan.
20 Classe.— 2e année : Blondel, Leiêtu, Fribou-
let, Lefèvre, Prévost, Bastardie, Conard, L. Mc
hieu. Mille, Boisse.
COURS SUPÉRIEUR
{ro Classe.— Voisin, Poret, Eponville, Martin,
Donnet, Le Masson, Buris,Lasvergnas, Bouteleux*
Romain.
CERTIFICAT D’ÉTUDES PRIMAIRES
session d’octobre : M. Chameil.
Session de juin : Adam, Balot, Bellenger, Ber
thou, Biondet, Boulard, Brébant, Bures, Chédru,
Cloarec, Collignon, Conan, Danel, Danger, Dela-
have, Donnet, Dubois, Eaz, Eponville, Esnault
Friboulet, Goument, Hémet, Holay, Patteur, Le-
cerf, Lechevalier, Lefevre, Legrand, Le Masson,
Manin, Masserot, Méheux, Perdriel, Pigeon, Poret
Prévost, Robert, Savoie, Seigneur, Tissier, Ulf
Vallée, Voisin.
LIVRETS DE CAISSE D’ÉPARGNE
Offerts parla Caisse des Ecoles : M. Poret et R
Hoff, chacun 10 fr.; M. Legay et J. Bouteleux,
chacun 5 fr.
Offerts par M. le docteur Vigué, adjoint au mar
re, président de l’Association des anciens élèves
et amis de l’école rue Emile-Zola : H. Châtel et G
Bourguignon, chacun 5 fr.
Offerts par l’Association des anciens élèves et
amis de l’école rue Émile-Zola : G. Pigeon et R
Danel, chacun 5 fr.
Offerts par le Comité des fêtes du quartier det
Halles Centrales : R. Martin, G. Donnet, R. Boute-
leux,G. Legrand, M. Méheux, E. Lefèvre, cha
cun 5 fr.
PRIX D’HONNEUR
Médaille d’argent grand module offerte par If
Ville du Havre à l’élève sortant avec le n° 1 1
Gaston Voisin.
École de Garçons rue Amiral-Courbet
(Directeur : M. e. BEAUCAMP)
Résultats des examens :
CERTIFICAT D'ÉTUDES PRIMAIRES
Les 51 élèves dont les noms suivent ont obtent
ce diplôme aux sessions de <912 et 1913 :
Robert Andersen, R. Atinault, A. Anhée. M. Ba?
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