Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1913-08-02
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 02 août 1913 02 août 1913
Description : 1913/08/02 (A33,N11706). 1913/08/02 (A33,N11706).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t52637784x
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
53” Année — N 44,706
(C Pages)
HW
Movetns
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O. RANDOLET
Adresser tout ce sul concerne l'Administration
e M. O. RANDOLET
8b, Rue Fontanelle, 35
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Adiintstrattan, Imprasetons 81 Aununtes m1 10.47
(6 Pages)
Ragsussseggnencscsna
Samedi 2 Aont 1943
AU HAVRE.
. A PARIS
Le Petit Havre
= x aret nsencoaan
ANNONCES
Bureau du Journal, 112, boula de Strasbourg.
! L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
seule chargée de recevoir les Annonces pour
le Journal.
te PETIT HA VUE est désigné pour les Annonces judiciaires et légales
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ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
oassetgys
itetseeveroncrda--
MR
Elections Cantonales du 3 Août
Au Conseil Général
< PREMIER CANTON
SIXIÈME CANTON
Au Conseil d’Arrondissement
DEUXIÈME
CANTON
Maire du Mavre
CONSEILLER GÉNÉRAL SORTANT
Candidat des Comités Républicains de Gauche du 6e Canton
F PÉDÉRIC
CONSEILLER GÉNÉRAL SORTANT
Candidat Républicain
SORTANT
Démocratique du 2 e Canton
- CONSEILLER
Candidat du Comité Républicain
A TOUS LES ÉLECTEURS
feste de la Démocratie Havraise, nous y
trouvons encore bien d’autres choses sur
prenantes.
Nous ne nous arrêterons pas, bien en
tendu, aux éloges hyperboliques dont elle
accable ses candidats. Pour les mieux « met
tre sur le trône » — suivant l’expression
du financier du bon La Fontaine au pauvre
? savetier, — elle use d'un moyen parfaite
ment simple. Et ce moyen consiste à dire
que, dans toutes les assemblées dont ils ont
fait partie, ils ont tout fait. Tandis que
leurs adversaires : M. Acher par exemple
ou M. Coty, auraient tout négligé. C’est le
comble de l’accaparement.
Mais le comble aussi de l’aplomb, c’est
venir prétendre d’abord que nos candidats
posent leur candidature contre ceux de la
Démocratie — alors que,précisément,ce sont
MM. Masselin et Lang qui s’élèvent contre
MM. Acher et Coty, conseillers sortants.
Et le comble de l’audace, c’est de décla
rer sans vergogne que le succès des candi
dats sortants serait le triomphe de la plus
immorale des compromissions.
Ils sont bien venus à se proclamer hom
mes d’ordre, pondérés et patriotes ardents
ceux qui, n’ayant jamais eu qu’une attitude
d’opposition oblique contre les réformes:
militaires reconnues indispensables, ont eu
naguère sur leur liste de candidats munici
paux des syndicalistes révolutionnaires et
antimilitaristes avérés qui, d’ailleurs, se
proclament tels aujourd’hui en réunions
publiques I
Si nous considérons nos candidats et les
leurs, où donc se rencontrent les sentiments
d’ordre et de pondération, où les patriotes
ardents ; — et de quel côté, s’il vous plaît,
les compromissions immorales 2
trative, du temps qu’il était adjoint, ne fut
pas exempte de certaines erreurs dont les
effets sont encore ressentis.
Dans le Deuxième Canton, M. René Coty,
qui eut l’attitude la plus nette,la plus loyale,
la plus vaillante en regard de certaine co
terie qui le voulait accabler, — mais qui ne
saurait tout de même avoir l’outrecuidance,
de représenter à elle seule le parti républi
cain, — M. Coty, disons nous, dont on con
naît la sincérité et l’ardeur des sentiments
politiques, l’activité et la vive intelligence,
a contre lui M. Lang, homme excellent.
Mais tout le monde le sait bien. Pour faire
phisir à MM. Meyer, voici M. Lang en cette
posture singulière et mitoyenne d’être tout
à la fois candidat par persuasion et militant
malgré lui...
Ainsi, dans ces deux cantons, le devoir
de tous les républicains d’ordre et de pro
grès, le devoir de tous les républicains pa
triotes, — et qui ne veulent point que
s’exerce sur eux une hégémonie pesante,
exigeante, tracassière, — le devoir de tous
ceux qui apprécient les services incontes
tables rendus par les citoyens Acher et Coty
est de voter pour ces deux candidats.
En leur renouvelant leur confiance, ils
s’assureront, au Conseil général et au Con
seil d'arrondissement, la continuation d’une
représentation excellente au sein de ces as
semblées.
Rédacteur es Chef. Gérant
HIPPoLYTE FENOUX
Adresser tout ce qui concerne la Redaction
a M. HIPPOLYTE FÉNOUI
85. Rue Fontenelle, 35
TÉLÉPHONE : Rédaction. N® 7 60
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Trois Mois Six Mots Un A*
Le Havre, la Seine-Inférieure. l’Eurn )
l’Oise et la Somme
Autres Départements... j
Union Postale
On s’abonne egalement, Sél/S iS, dans tous iss Bureaux de Po ste se ' , ,r . 1
CONDAMNATION AUX TRAVAUX FORCES
CHARLEVILLE — La Cour d’assisee i al de
condamner a dix ans de réciusion le nom
mé Chariier, d Sedan, âge de 20 ans, qui
avait viole sa sœur agée de 14 ans.
Paris, trois heures matin
DÉPÊCHES COMMERCIALES
UN ACQUITTEMENT
Chambéry. — La femme bevalier, de Bo-
zel, incnipee d'avoir tué ses deux enfants
âgés de 3 et 2 ans, en les noyani,vient dêre
acquiltée par la Cour d'assises.
AVIS IMPORTANT
Nour rappelons à nos amis Républicains que le scrutin pour les Elections cantonales
s’ouvrira demain à 7 heures du matin.
Que tous fassent leur devoir civique à cette époque de l’année où les absents sont
particulièrement nombreux.
Qu'ils se rappellent que même sans concurrent, un candidat ne peut être élu au 1 er tour
que s'il a obtenu le quart des inscrits.
ta situation étant ce qu’elle est. les cau
ses en étant déterminées et les responsabi
lités en étant établies, il nous reste à résu
mer d’un mot les mérites des divers can
didats.
Dans le Premier Canton, M. Acher dont
on connaît la valeur comme conseiller gé
néral et l’autorité qu’il a acquise au sein
de l’assemblée départementale, a contre
lui M. Masselin, dont la carrière adminis-
Dans le Sixième Canton, les électeurs ré
publicains ont été heureux de voir l’hono
rable M. Génestal se rendre aux instances
de ses amis.
M. Génestal donnait ainsi une preuve
nouvelle de son inlassable dévouement
aux intérêts particuliers de ce Canton et
aux intérêts généraux de notre Ville qu’il
représente avec tant d’autorité et tant de
distinction au sein de notre assemblée dé
partementale.
Il demeure entre tous, parmi nous, le
républicain éprouvé, loyal, sincèrement
patriote, véritablement épris de tous les
progrès.
Il convient donc que la manifestation
faite sur son nom soit digne à la fois des
électeurs et de l’élu qui est entouré de tant
de sincères, affectueuses et reconnaissantes
sympathies.
LES ÉLECTIONS CANTONALES
Les Elections Cantonales, qui vont avoir
lieu demain dimanche, se présentent, au
Havre, en des conditions différentes de cel
les de 1907.
Naguère, et c’était le cas des élections
de 1907, tous les partis républicains, à l'ex-
clusion des socialistes unifiés, marchaient
d’un commun accord contre les partis de
droite.
Sans doute, des divergences de vues
pouvaient exister entre ces différents grou
pes : Républicains démocrates, radicaux
ou radicaux-sociaiistes. Mais ils étaient
unis dans un même sentiment de défense
républicaine et laïque ; ils souhaitaient
également la réalisation du progrès social.
Depuis, certains radicaux-socialistes ont
voulu tout absorber.
Intolérants et exclusifs, ils ont rabaissé
leur idéal à une pol itique-de clientèle, pro
fitable à eux-mêmes et à leurs amis. Hors
de leur clan, pas de salut.
Et on les a vus lancer l’excommunication
majeure contre les meilleurs de leur parti,
parce que ceux-là ne voulaient point obéir
à des injonctions tyranniques.
Cela s’est produit, non seulement dans le
monde parlementaire et non seulement à
Paris, mais aussi en des milieux moins vas
tes : en province un peu partout, et au Ha
vre même.
Dans la réunion de la rue Dauphine,
jeudi soir, — où il a tenu tête victorieuse
ment à une obstruction systématique et où
il a décidé une imposante majorité en sa
faveur, — le citoyen René Coty a retracé
toutes les puases de cette querelle cher
chée, en notre ville. par certains radicaux-
socialistes, à certains de leurs amis et à
ceux qui avaient, peu de temps aupara
vant, défendu de concert les idées républi
caines menacées par la coalition réaction
naire.
Ce fut d’abord au Conseil municipal, en
1009, où ils reprochèrent à M. Génestal qui
venait d’être nommé maire à l’unanimité,
d’avoir consenti à ce qu’un banquet fût
offert conjointement par le Conseil et la
Chambre de Commerce au président Fal-
lières.
Et pourquoi, direz-vous, leur grande co
lère ? Simplement parce que les membres
de la Chambre de Commerce n’ont pas, pa
raît-il, pour la plupart, les opinions du
Comité radical et radical-socialiste.
Et c’est ainsi que ces radicaux intolé
rants faisaient passer leurs rancunes per
sonnelles et mesquines au-dessus des senti
ments de la plus élémentaire courtoisie,
puisque nos deux Assemblées communale
et commerciale, de même qu’elles sont
unies par un commun dévouement à la
Cité, s’unissaient dans un même sentiment
de loyalisme envers le chef de l’État.
En 1910, les mêmes radicaux-socialistes,
groupés autour de la personnalité de MM.
Meyer, après avoir adopté la candidature
législative de l’honorable M. Jules Sieg
fried. suscitaient contre lui la candidature
d’un avocat totalement inconnu au Havre,
M. Alcide Delmont.
Enfin, à la veille des élections munioipa-
les, le Comité Meyer ayant formulé des exi
gences excessives, la rupture définitive se.
produisit entre le Comité Meyer et l’Union
des républicains de gauche.
Ce sont là des faits évidents, indéniables
et que n’a pas contestés M. Edouard Lang,
coreligionnaire politique de MM. Meyer,
■ puisqu’il a déclaré expressément, jeudi
soir, en réunion publique de la rue Dau
phine : « Nos amis avaient peut-être des
■ exigences outrées ; je ne leur ai pas tou
jours donné raison. Et peu après : « Je
i ne crois pas que le Comité radical ait eu
raison de combattre le citoyen Siegfried ».
que M. Edouard Lang estime d’ailleurs être
un « excellent député ».
Or, vous entendez bien que le journal de
MM. Meyer — moins catégorique vraiment,
mais plus subtil que M. Edouard Lang, —
ne commet point de ces aveux.
Il se donne bien garde d’accuser ces exi
gences intolérables, qui ont eu le résultat
que l’on connaît.
Mais il découvre, contre le Comité radi
cal-socialiste et ses candidats, on ne sait
quelles" combinaisons allant de l’extrême
| droite à l’extrême gauche, — ce qui fera
bien rire l’Action Libérale et les Socialistes
unifiés.
Il prétend enfin que le parti radical et ra
dical-socialiste représente les deux tiers de
notre population républicaine, — ce qui
est tout simplement un a bluff » extraordi
naire.
Mous le prouvons :
Aux dernières Élections législatives, où
les différents partis se sont comptés sur les
noms de candidats représentant exactement
leurs opinions politiques, nous voyons en
effet :
Dans le 1 er canton : M. Jules Siegfried,
républicain démocrate, obtenir 1.456 voix
au premier tour, contre 245 à M. Delmont,
radical-socialiste.
Dans le 2e canton : M. Jules Siegfried,
obtenir 1.166 voix, contre 179 à M. Delmont.
Dans le 3 8 canton : M. Jules Siegfried
obtenir 1.434 voix, contre 650 à M. Del
mont.
Mais, dira-t-on, M. Alcide Delmont n’eut
point toutes les voix radicales.
D’accord. Mais cela prouve précisément
que la tyrannie d’un certain petit clan fut
jugée intolérable par nombre de ses amis
politiques eux-mêmes, — et qu’ils ne vou
laient point entendre la Démocratie Ha-
vraise, leur disant : « Le citoyen Delmont
est le candidat du parti radical et radical-
socialiste ».
Si nous continuons la lecture du mani-
----- " --- ----------
Nous avons reçu avec prière d’insérer l’appel suivant que nous nous empressons de
publier :
• AUX EMPLOYÉS DE COMMERCE
CAMARADES !
Depuis 5 ans qu’il est au Conseil municipal, M. Eilouard Lang, propriétaire des.
Quatre-Nations, n’a pas manqué aucune occasion de combattre la loi sur le repos
hebdomadaire.
Il est donc l’adversaire déterminé de notre corporation.
A notre tour de combattre de toutes nos forces sa candida.ure.
C’est le devoir de tous les employés de commerce, conscients de leurs intérêts pro
fessionnels.
C’est aussi notre devoir de nous rappeler que M. René COTY s’est fait avec notre
ami Langlois le défenseur toujours victorieux de notre repos du dimanche.
TRA AILLEURS DE TOUTES CATEGORIES
Nous faisons appel à votre esprit de solidarité.
Notre revendication est d’ailleurs celle de beaucoup d’entre vous.
Nous demandons a goûter notre repos avec notre famille.
M. Lang s’est toujours opposé à une mesure aussi juste et aussi humaine.
Pas un démocrate ns Ma voter pour M. Lang.
UN GROUPE D’EMPLOYÉS.
COMMERÇANTS DU2 CANTON
N’oubliez pas que le citoyen Lang est le candidat du groupe Meyer avec
lequel il est lié par les plus puissantes attaches.
N’oubliez pas que quelles que soient ses tendances personnelles, il obéit au mot
d’ordre du Comité Radical-Socialiste.
N’oubliez pas qu’il s’est docilement associé aux pratiques de surenchère éleo-
torale et d'intrigues politiques de ses parrains.
C’est ainsi qu’il est un des sept qui ont voté contre la motion Coty proposant que le
Conseil Municipal ne perde pas son temps en des discussions politiques étrangères aux
affaires municipales.
C’est ainsi qu'il a accepté, aux dernières élections municipales, un programme sur
lequel figurait le fameux « bluff » du Rachat des Docks, dont les socialistes eux-
mêmes reconnaissent l’impossibilité évidente.
C’est ainsi qu’il a consenti à figurer sur la liste Meyer en compagnie de Syndica
listes révolutionnaires tels que le « camarade » LeBosquain qui, hier, se proclamait
ANTIMILITARISTE.
Pas un seul commerçant sérieux, pas un homme d’ordre ne doit donner son vote au
porte-drapeau de ces politiciens brouillons!
Votez tous pour René
conseiller d'arrondisse:
ment sortant, dont les votes et l’attitude nous ont toujours donné satisfaction.
Un Groupe de Commerçants Havrais.
LE VOYAGE Dü GENERAL JOFFRE
Le général Joftre. che. d’état-major géné
ral, a quitté Paris hier matin pour se rendre
avec son état-major particulier aux grandes
manœuvres russes.
Ou sait que depuis quelques années il est
d’usage que chaque année alternativement
le chef d'etat- major général de l'armée fran
çaise ou russe se rende aux grandes manœu
vres de la nation amie et alliee.
L’an dernier, le général Kaulbars, chef
d’état-major de l’armée russe, était venu en
France ; cette année, le général coffre, se
end en Russie.
F
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Parts
| i li LIOMAIRIE ITEHMATIOHALE
108, rue Saint-Lazare, 108
(Imm&übto de FtiOTÉL TEBHDNUS1
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METAUX
LONDRES, 1or Août, Dépêche de 4 h. 30
CUIVRE
TON
COURS
HAUSSE
BAISSE
Comptant..
ferme
* 67 7/6
-/-
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3 mois
£ 67 7/6
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ETAIN
Comptant..)
ferme
4 i84 -/- '
50/-
3 mois
£ 184 10/-
50/-
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Comptant..
calme
£85/-
1 d
V-
3 mois.... ;
£ 55/10 %
-/-
-/-
Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
du 31 juillet 1913.
L’AFFAIRE KRUPP
TERLIN. — Le témoin Brandt refuse de ré-
poudre à la question suivante :
« Les représentants d'autres maisons ont.
ils également essaye de fréquenter les anto-
rites en vue d'obtenir des informations ? »
Pfeifter proteste énergiquement de son in-
nocence.
Mme Brandt est ensuite entendue.
La séance continue, mais le huis-clos est
prononcé.
La suite des débats est renvoyée au lende
main
Les journaux disent que l'empereur Guil-
laome se fait adresser à bord du Hohen.
zoirrn, par service spécial, un compterendu
dü procès Krupp.
NEW-YORK, 1 er AOUT
Cotons : août, hausse 8 points; octobre,
hausse 12 points ; décembre,hausse 14 points ;
mars, hausse 13 points. — A peine Soutenu.
Calés t baisse 10 à 16 points.
NEW-YORK, 1er AOUT
Cuivre Standard disp.
— octobre
A mnlgamat. Cog...
Fer
14 37
14 67
69 3 8
15 37
CHICAGO. 1 er AOUT
Blé sur
Mais sur
Saindoux sur.
Septembre
Décembre.
Septembre
Décembre.
Septembre
Décembre.
87
90
68
7
4
8
8
8
64 7 i
11 67
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Blottis’
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15
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3 4
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85 7 8
69 4 4
65 7/8
11 45
55
Ssceonnssssossna
LES AFFAIRES D'ORIENT
La Marche des Turcs
CONSTANTINOPLE. — Il se confirme que les
éclaireurs iures sont revenus en territoire
turc et ont occupé les postes de l’ancienne
frontière.
Les visites du prince héritier de Turquie
Constantinople — Le prince heritier, avec
une suite nombreuse, s’est rendu à Musta-
pha-Pacha et à K rk-Kilissé.
La population et ‘armée lui ont fait une
réception enthousiaste.
Les Revendications des Alliés
Bucarest. — Dans la discussion ds con-
ditions qui a commencé hier, on est resté
fidèle au principe fondamental que les alliés
présenteraient en bloc leurs conditions.
Bucarest. — Dans leurs revendications, les
allies demandent comme frontière le cours
de la Strouma, à partir de l’ancienne fron
t-ère bulgaro-turque, jusqu’à Sarbdère. De
là, la frontière gagne le mont Tchengel jus
qu’à Tragarz, pour se diriger au Nord et au
Noro-Est jusque près de Kuslar. Elle va de ce
point jusqu’à Kordjala ; descendant alors
vers le Sud, elle aboutit à la mer Egée, à
3 kilomètres à l’Est de Makri.
La Bulgarie dot renoncer à toute préten
tion sur toutes les îles de la mer Egée.
Les Négoclations
Vienne — Le G^ notctzer Tablait apprend
que MM. Venizelos etT ntchef sont d’accord
pour laisser Cavaia à la Grece. ta Bulgarie
acceptant d’autres compensations.
On mande de Constantinople à la Corres
pondance Sud Slave que le gouvernement,
dans le cas où il serait forcé de ceder à l’Eu
rope sur la question d’Audrinople, craint le
retour de l’armée dans la capitale et préparé
pour la défense de celle-Ci, une seconde ar
mée déjà forte de 32.000 hommes.
Conférence des Ambassadeurs
LONDRES. — La conférence des ambassa-
deui s s’est reunie hier après-midi au Foreign
Office, sous la présidence de Sir Edward
Grey.
La conférence a discuté les questions de
la frontière Sud de l’Albanie et des îles de la
met Egee.
Une solution va être proposée aux puis
sances.
LES AFFAIRES DU MAROC
Les Espagnols au Maroc
Madrid. — Le ministere des affaires étran-
pères a déclare qu'il était officiel que l'Alle-
magne ait refusé toute protection à Raisuli.
LE VOYAGE
DLS SOUVERAINS ESPAGNOLS
Le roi et la reine d'Espagne suât arrivés à
Paris hier soir par la gare du Nord à 6 h. 15.
Les souverains qui se sont fait conduire en
automobile dans un grand hôtel de la rue de
Rivoli, sont allés dîner au Bois de Boulogne.
VOITURET AMPONN ÉE PAR UN EXPRESS
Chartres. — Le garde-barrière du passage
à niveau près de la gare de Courtelain, ne se
souvenant plus que l’express 704 qui ne
passe que trois fois par semaine, allait arri
ver, ouvrit la barrière à M. Thirouard, culti
vateur, qui se trouvait en voiture en compa
gnie de son berger, M. Douvreau.
A peine la voiture était-elle engagée sur la
voie que l’express arrivait et culbutait le
véhicule. , , „
M. Thirouard a été tué sur le coup ; M.
Douvreau a été grièvement Blessé.
Le cheval n'a en aucun mal.
UN BATEAU-LAVOIR COULE A PIC
Genève. — Hier soir, un b t au aro a
sombre subitement dans le Rhône par suite
d’une importante voie d’eau.
Des secours ont été immédiatement orga
nises et l’on est parvenu à sauver plusieurs
des lavandières qui se trouvaient sur le ba
teau.
Une heure après l’accident, on a retiré
trois cadavres du fleuve.
L'ÉTAT DE SANTÉ DU PRÉSIDENT
• DE ARRIAGA
Lisbonne. — L'état du president de la Re-
pubiique, M. Manoel de Arriaga, s'est ame-
fiore ; il semble maintenant que tout danger
immédiat soit écarté.
------1 -
VOYAGE AÉRIEN
Berlin. — Paru de Berlin, l’aviateur Schler
est, seion le Butiner Tagblall reparti hier ma
tin de Schemnitz pour Budapest.
LA RÉVOLUTION EN CHINE
Hong Kong — Le general Huang Schal
Kouang, à la tête de troupes loyalistes du
Kouang-Si, marche sur Canton.
Le gouverneur de Canton a envoyé des
troupes pour arrêter sa marche.
LE PARLEMENT
Impressions de Sésooe
(as xozAB GORA MSFONDANT raanCOLSA)
Parts, 4er août.
Le Sénat, décidément, est une belle Assem-
blee. A la Chambre, la discussion de la 10:
militaire avait duré des meis entiers. Au
Luxembourg, elle se déroule à une allure
accélérée rappelant Celle des chasseurs al
pins, presque au pas gymnastique...
Trois orateurs ont parlé ce matin, M d'Es-
tournelles de Constant, dont les utopies pa-
Giflâtes ont soulevé, à diverses reprises, des
murmures et des protestations, M. M njin
et M Flaissières. Ancien officier d'infanterie,
attache jadis au cabinet du général Thibeli-
din, M. Maujan a vigoureusement défendu
la loi et conclu sans réserves au rétablisse-
ment du service de trois ans.
Quant à M. Flaissières, il a exposé devant
le Sénat les doctrines socialiste- que M Jat:
rès et ses amis ont tant de lois developpees
au Palais-Bourbon.
L'après-midi, c’est un ancien ministre de
la guerre, le général Mercier, qui rouvrit le
feu. Inutile, n'est-ce pas de dre quelle these
il défendit ?
M. Gaudin de Vil laine vint ensuite formu
ler certaines critiques contre la loi, qu’il vo
tera néanmoins, puis, M. Etienne prit la pa
rôle. Après le magistral discours p onooce
hier par le général Pau et si justement ac
clame, la tâche qui incombait au ministre
de la guerre était moins lourde à remplir.
Il n'avait pas, en effet, à revenir sur les
questions techniques et pouvait s’en tenir
aux arguments d’ordre général. [/honora
ble M. Etenne pour-défendre la loi, trouva
de chaleureux accents et c’est avec émotion
communicative qu’il fit appel à la bovnevo-
lonte, à la conscience, au patriotisme de la
haute assemblée.
On l’applaudit vigoureusement, comme
on Spplandit, peu après, l’éloquent rappor
teur, M. Doumer, qui démontra jusqu à
l’évidence, l'imperieuse nécessité de voter la
loi dans le plus court délai possible et, sur
tout, sans modifications. .
D’autres orateurs parlèrent encore, rivali
sant d'ailleurs de brièveté; quelques-uns
renoncèrent à la parole et. sHr 1e coup de
six heures du soir, la clôture de la discus
sion générale était prononcée. Il n avait
fabn pour l'epuiser, que deux après-midi et
une mat 1 é» Mardi, on abordera les articles.
T. H-
SENAT
Séances du ier Août
(Séance du matin
La séance est ouverte à 9 h. <5, «ous la pré
sidence de M. ANTONIN DUROST.
On adopte le projet de loi relatif à l’acqulsitior
de a forêt d’Eu, par expropristion.
LA LOI DE TROIS ANS
NA. D’ESTOURNELLES DE CONSTANT a la p&-
TOje viens, dit-II, apporter ma protestation contre
le p.ojet de loi qu’on Deus demande de voter,
bien qu’on déctare que le Sénat a son siège fait et
so prépare à ratifler le vote de la Chambre. les
yeûi fermés. (Protestations sur de nombreux
bases.)
Certes, nous voulons tous une armée assez ET
te pour décourager toure agression. mais Cette
armée, sous peine de devenir un fardeau, doit
être en rapport avec nos ressources en nommes
“AouSfe"Voulenspas désarmer. Nous voulons.
(C Pages)
HW
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Démocratique du 2 e Canton
- CONSEILLER
Candidat du Comité Républicain
A TOUS LES ÉLECTEURS
feste de la Démocratie Havraise, nous y
trouvons encore bien d’autres choses sur
prenantes.
Nous ne nous arrêterons pas, bien en
tendu, aux éloges hyperboliques dont elle
accable ses candidats. Pour les mieux « met
tre sur le trône » — suivant l’expression
du financier du bon La Fontaine au pauvre
? savetier, — elle use d'un moyen parfaite
ment simple. Et ce moyen consiste à dire
que, dans toutes les assemblées dont ils ont
fait partie, ils ont tout fait. Tandis que
leurs adversaires : M. Acher par exemple
ou M. Coty, auraient tout négligé. C’est le
comble de l’accaparement.
Mais le comble aussi de l’aplomb, c’est
venir prétendre d’abord que nos candidats
posent leur candidature contre ceux de la
Démocratie — alors que,précisément,ce sont
MM. Masselin et Lang qui s’élèvent contre
MM. Acher et Coty, conseillers sortants.
Et le comble de l’audace, c’est de décla
rer sans vergogne que le succès des candi
dats sortants serait le triomphe de la plus
immorale des compromissions.
Ils sont bien venus à se proclamer hom
mes d’ordre, pondérés et patriotes ardents
ceux qui, n’ayant jamais eu qu’une attitude
d’opposition oblique contre les réformes:
militaires reconnues indispensables, ont eu
naguère sur leur liste de candidats munici
paux des syndicalistes révolutionnaires et
antimilitaristes avérés qui, d’ailleurs, se
proclament tels aujourd’hui en réunions
publiques I
Si nous considérons nos candidats et les
leurs, où donc se rencontrent les sentiments
d’ordre et de pondération, où les patriotes
ardents ; — et de quel côté, s’il vous plaît,
les compromissions immorales 2
trative, du temps qu’il était adjoint, ne fut
pas exempte de certaines erreurs dont les
effets sont encore ressentis.
Dans le Deuxième Canton, M. René Coty,
qui eut l’attitude la plus nette,la plus loyale,
la plus vaillante en regard de certaine co
terie qui le voulait accabler, — mais qui ne
saurait tout de même avoir l’outrecuidance,
de représenter à elle seule le parti républi
cain, — M. Coty, disons nous, dont on con
naît la sincérité et l’ardeur des sentiments
politiques, l’activité et la vive intelligence,
a contre lui M. Lang, homme excellent.
Mais tout le monde le sait bien. Pour faire
phisir à MM. Meyer, voici M. Lang en cette
posture singulière et mitoyenne d’être tout
à la fois candidat par persuasion et militant
malgré lui...
Ainsi, dans ces deux cantons, le devoir
de tous les républicains d’ordre et de pro
grès, le devoir de tous les républicains pa
triotes, — et qui ne veulent point que
s’exerce sur eux une hégémonie pesante,
exigeante, tracassière, — le devoir de tous
ceux qui apprécient les services incontes
tables rendus par les citoyens Acher et Coty
est de voter pour ces deux candidats.
En leur renouvelant leur confiance, ils
s’assureront, au Conseil général et au Con
seil d'arrondissement, la continuation d’une
représentation excellente au sein de ces as
semblées.
Rédacteur es Chef. Gérant
HIPPoLYTE FENOUX
Adresser tout ce qui concerne la Redaction
a M. HIPPOLYTE FÉNOUI
85. Rue Fontenelle, 35
TÉLÉPHONE : Rédaction. N® 7 60
ABONNEMENTS
Trois Mois Six Mots Un A*
Le Havre, la Seine-Inférieure. l’Eurn )
l’Oise et la Somme
Autres Départements... j
Union Postale
On s’abonne egalement, Sél/S iS, dans tous iss Bureaux de Po ste se ' , ,r . 1
CONDAMNATION AUX TRAVAUX FORCES
CHARLEVILLE — La Cour d’assisee i al de
condamner a dix ans de réciusion le nom
mé Chariier, d Sedan, âge de 20 ans, qui
avait viole sa sœur agée de 14 ans.
Paris, trois heures matin
DÉPÊCHES COMMERCIALES
UN ACQUITTEMENT
Chambéry. — La femme bevalier, de Bo-
zel, incnipee d'avoir tué ses deux enfants
âgés de 3 et 2 ans, en les noyani,vient dêre
acquiltée par la Cour d'assises.
AVIS IMPORTANT
Nour rappelons à nos amis Républicains que le scrutin pour les Elections cantonales
s’ouvrira demain à 7 heures du matin.
Que tous fassent leur devoir civique à cette époque de l’année où les absents sont
particulièrement nombreux.
Qu'ils se rappellent que même sans concurrent, un candidat ne peut être élu au 1 er tour
que s'il a obtenu le quart des inscrits.
ta situation étant ce qu’elle est. les cau
ses en étant déterminées et les responsabi
lités en étant établies, il nous reste à résu
mer d’un mot les mérites des divers can
didats.
Dans le Premier Canton, M. Acher dont
on connaît la valeur comme conseiller gé
néral et l’autorité qu’il a acquise au sein
de l’assemblée départementale, a contre
lui M. Masselin, dont la carrière adminis-
Dans le Sixième Canton, les électeurs ré
publicains ont été heureux de voir l’hono
rable M. Génestal se rendre aux instances
de ses amis.
M. Génestal donnait ainsi une preuve
nouvelle de son inlassable dévouement
aux intérêts particuliers de ce Canton et
aux intérêts généraux de notre Ville qu’il
représente avec tant d’autorité et tant de
distinction au sein de notre assemblée dé
partementale.
Il demeure entre tous, parmi nous, le
républicain éprouvé, loyal, sincèrement
patriote, véritablement épris de tous les
progrès.
Il convient donc que la manifestation
faite sur son nom soit digne à la fois des
électeurs et de l’élu qui est entouré de tant
de sincères, affectueuses et reconnaissantes
sympathies.
LES ÉLECTIONS CANTONALES
Les Elections Cantonales, qui vont avoir
lieu demain dimanche, se présentent, au
Havre, en des conditions différentes de cel
les de 1907.
Naguère, et c’était le cas des élections
de 1907, tous les partis républicains, à l'ex-
clusion des socialistes unifiés, marchaient
d’un commun accord contre les partis de
droite.
Sans doute, des divergences de vues
pouvaient exister entre ces différents grou
pes : Républicains démocrates, radicaux
ou radicaux-sociaiistes. Mais ils étaient
unis dans un même sentiment de défense
républicaine et laïque ; ils souhaitaient
également la réalisation du progrès social.
Depuis, certains radicaux-socialistes ont
voulu tout absorber.
Intolérants et exclusifs, ils ont rabaissé
leur idéal à une pol itique-de clientèle, pro
fitable à eux-mêmes et à leurs amis. Hors
de leur clan, pas de salut.
Et on les a vus lancer l’excommunication
majeure contre les meilleurs de leur parti,
parce que ceux-là ne voulaient point obéir
à des injonctions tyranniques.
Cela s’est produit, non seulement dans le
monde parlementaire et non seulement à
Paris, mais aussi en des milieux moins vas
tes : en province un peu partout, et au Ha
vre même.
Dans la réunion de la rue Dauphine,
jeudi soir, — où il a tenu tête victorieuse
ment à une obstruction systématique et où
il a décidé une imposante majorité en sa
faveur, — le citoyen René Coty a retracé
toutes les puases de cette querelle cher
chée, en notre ville. par certains radicaux-
socialistes, à certains de leurs amis et à
ceux qui avaient, peu de temps aupara
vant, défendu de concert les idées républi
caines menacées par la coalition réaction
naire.
Ce fut d’abord au Conseil municipal, en
1009, où ils reprochèrent à M. Génestal qui
venait d’être nommé maire à l’unanimité,
d’avoir consenti à ce qu’un banquet fût
offert conjointement par le Conseil et la
Chambre de Commerce au président Fal-
lières.
Et pourquoi, direz-vous, leur grande co
lère ? Simplement parce que les membres
de la Chambre de Commerce n’ont pas, pa
raît-il, pour la plupart, les opinions du
Comité radical et radical-socialiste.
Et c’est ainsi que ces radicaux intolé
rants faisaient passer leurs rancunes per
sonnelles et mesquines au-dessus des senti
ments de la plus élémentaire courtoisie,
puisque nos deux Assemblées communale
et commerciale, de même qu’elles sont
unies par un commun dévouement à la
Cité, s’unissaient dans un même sentiment
de loyalisme envers le chef de l’État.
En 1910, les mêmes radicaux-socialistes,
groupés autour de la personnalité de MM.
Meyer, après avoir adopté la candidature
législative de l’honorable M. Jules Sieg
fried. suscitaient contre lui la candidature
d’un avocat totalement inconnu au Havre,
M. Alcide Delmont.
Enfin, à la veille des élections munioipa-
les, le Comité Meyer ayant formulé des exi
gences excessives, la rupture définitive se.
produisit entre le Comité Meyer et l’Union
des républicains de gauche.
Ce sont là des faits évidents, indéniables
et que n’a pas contestés M. Edouard Lang,
coreligionnaire politique de MM. Meyer,
■ puisqu’il a déclaré expressément, jeudi
soir, en réunion publique de la rue Dau
phine : « Nos amis avaient peut-être des
■ exigences outrées ; je ne leur ai pas tou
jours donné raison. Et peu après : « Je
i ne crois pas que le Comité radical ait eu
raison de combattre le citoyen Siegfried ».
que M. Edouard Lang estime d’ailleurs être
un « excellent député ».
Or, vous entendez bien que le journal de
MM. Meyer — moins catégorique vraiment,
mais plus subtil que M. Edouard Lang, —
ne commet point de ces aveux.
Il se donne bien garde d’accuser ces exi
gences intolérables, qui ont eu le résultat
que l’on connaît.
Mais il découvre, contre le Comité radi
cal-socialiste et ses candidats, on ne sait
quelles" combinaisons allant de l’extrême
| droite à l’extrême gauche, — ce qui fera
bien rire l’Action Libérale et les Socialistes
unifiés.
Il prétend enfin que le parti radical et ra
dical-socialiste représente les deux tiers de
notre population républicaine, — ce qui
est tout simplement un a bluff » extraordi
naire.
Mous le prouvons :
Aux dernières Élections législatives, où
les différents partis se sont comptés sur les
noms de candidats représentant exactement
leurs opinions politiques, nous voyons en
effet :
Dans le 1 er canton : M. Jules Siegfried,
républicain démocrate, obtenir 1.456 voix
au premier tour, contre 245 à M. Delmont,
radical-socialiste.
Dans le 2e canton : M. Jules Siegfried,
obtenir 1.166 voix, contre 179 à M. Delmont.
Dans le 3 8 canton : M. Jules Siegfried
obtenir 1.434 voix, contre 650 à M. Del
mont.
Mais, dira-t-on, M. Alcide Delmont n’eut
point toutes les voix radicales.
D’accord. Mais cela prouve précisément
que la tyrannie d’un certain petit clan fut
jugée intolérable par nombre de ses amis
politiques eux-mêmes, — et qu’ils ne vou
laient point entendre la Démocratie Ha-
vraise, leur disant : « Le citoyen Delmont
est le candidat du parti radical et radical-
socialiste ».
Si nous continuons la lecture du mani-
----- " --- ----------
Nous avons reçu avec prière d’insérer l’appel suivant que nous nous empressons de
publier :
• AUX EMPLOYÉS DE COMMERCE
CAMARADES !
Depuis 5 ans qu’il est au Conseil municipal, M. Eilouard Lang, propriétaire des.
Quatre-Nations, n’a pas manqué aucune occasion de combattre la loi sur le repos
hebdomadaire.
Il est donc l’adversaire déterminé de notre corporation.
A notre tour de combattre de toutes nos forces sa candida.ure.
C’est le devoir de tous les employés de commerce, conscients de leurs intérêts pro
fessionnels.
C’est aussi notre devoir de nous rappeler que M. René COTY s’est fait avec notre
ami Langlois le défenseur toujours victorieux de notre repos du dimanche.
TRA AILLEURS DE TOUTES CATEGORIES
Nous faisons appel à votre esprit de solidarité.
Notre revendication est d’ailleurs celle de beaucoup d’entre vous.
Nous demandons a goûter notre repos avec notre famille.
M. Lang s’est toujours opposé à une mesure aussi juste et aussi humaine.
Pas un démocrate ns Ma voter pour M. Lang.
UN GROUPE D’EMPLOYÉS.
COMMERÇANTS DU2 CANTON
N’oubliez pas que le citoyen Lang est le candidat du groupe Meyer avec
lequel il est lié par les plus puissantes attaches.
N’oubliez pas que quelles que soient ses tendances personnelles, il obéit au mot
d’ordre du Comité Radical-Socialiste.
N’oubliez pas qu’il s’est docilement associé aux pratiques de surenchère éleo-
torale et d'intrigues politiques de ses parrains.
C’est ainsi qu’il est un des sept qui ont voté contre la motion Coty proposant que le
Conseil Municipal ne perde pas son temps en des discussions politiques étrangères aux
affaires municipales.
C’est ainsi qu'il a accepté, aux dernières élections municipales, un programme sur
lequel figurait le fameux « bluff » du Rachat des Docks, dont les socialistes eux-
mêmes reconnaissent l’impossibilité évidente.
C’est ainsi qu’il a consenti à figurer sur la liste Meyer en compagnie de Syndica
listes révolutionnaires tels que le « camarade » LeBosquain qui, hier, se proclamait
ANTIMILITARISTE.
Pas un seul commerçant sérieux, pas un homme d’ordre ne doit donner son vote au
porte-drapeau de ces politiciens brouillons!
Votez tous pour René
conseiller d'arrondisse:
ment sortant, dont les votes et l’attitude nous ont toujours donné satisfaction.
Un Groupe de Commerçants Havrais.
LE VOYAGE Dü GENERAL JOFFRE
Le général Joftre. che. d’état-major géné
ral, a quitté Paris hier matin pour se rendre
avec son état-major particulier aux grandes
manœuvres russes.
Ou sait que depuis quelques années il est
d’usage que chaque année alternativement
le chef d'etat- major général de l'armée fran
çaise ou russe se rende aux grandes manœu
vres de la nation amie et alliee.
L’an dernier, le général Kaulbars, chef
d’état-major de l’armée russe, était venu en
France ; cette année, le général coffre, se
end en Russie.
F
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Parts
| i li LIOMAIRIE ITEHMATIOHALE
108, rue Saint-Lazare, 108
(Imm&übto de FtiOTÉL TEBHDNUS1
=========================================
METAUX
LONDRES, 1or Août, Dépêche de 4 h. 30
CUIVRE
TON
COURS
HAUSSE
BAISSE
Comptant..
ferme
* 67 7/6
-/-
-/-
3 mois
£ 67 7/6
-/-
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ETAIN
Comptant..)
ferme
4 i84 -/- '
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3 mois
£ 184 10/-
50/-
FER
Comptant..
calme
£85/-
1 d
V-
3 mois.... ;
£ 55/10 %
-/-
-/-
Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
du 31 juillet 1913.
L’AFFAIRE KRUPP
TERLIN. — Le témoin Brandt refuse de ré-
poudre à la question suivante :
« Les représentants d'autres maisons ont.
ils également essaye de fréquenter les anto-
rites en vue d'obtenir des informations ? »
Pfeifter proteste énergiquement de son in-
nocence.
Mme Brandt est ensuite entendue.
La séance continue, mais le huis-clos est
prononcé.
La suite des débats est renvoyée au lende
main
Les journaux disent que l'empereur Guil-
laome se fait adresser à bord du Hohen.
zoirrn, par service spécial, un compterendu
dü procès Krupp.
NEW-YORK, 1 er AOUT
Cotons : août, hausse 8 points; octobre,
hausse 12 points ; décembre,hausse 14 points ;
mars, hausse 13 points. — A peine Soutenu.
Calés t baisse 10 à 16 points.
NEW-YORK, 1er AOUT
Cuivre Standard disp.
— octobre
A mnlgamat. Cog...
Fer
14 37
14 67
69 3 8
15 37
CHICAGO. 1 er AOUT
Blé sur
Mais sur
Saindoux sur.
Septembre
Décembre.
Septembre
Décembre.
Septembre
Décembre.
87
90
68
7
4
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8
8
64 7 i
11 67
10 77
Blottis’
14 37
14
69
15
63
3 4
37
81 »]»
85 7 8
69 4 4
65 7/8
11 45
55
Ssceonnssssossna
LES AFFAIRES D'ORIENT
La Marche des Turcs
CONSTANTINOPLE. — Il se confirme que les
éclaireurs iures sont revenus en territoire
turc et ont occupé les postes de l’ancienne
frontière.
Les visites du prince héritier de Turquie
Constantinople — Le prince heritier, avec
une suite nombreuse, s’est rendu à Musta-
pha-Pacha et à K rk-Kilissé.
La population et ‘armée lui ont fait une
réception enthousiaste.
Les Revendications des Alliés
Bucarest. — Dans la discussion ds con-
ditions qui a commencé hier, on est resté
fidèle au principe fondamental que les alliés
présenteraient en bloc leurs conditions.
Bucarest. — Dans leurs revendications, les
allies demandent comme frontière le cours
de la Strouma, à partir de l’ancienne fron
t-ère bulgaro-turque, jusqu’à Sarbdère. De
là, la frontière gagne le mont Tchengel jus
qu’à Tragarz, pour se diriger au Nord et au
Noro-Est jusque près de Kuslar. Elle va de ce
point jusqu’à Kordjala ; descendant alors
vers le Sud, elle aboutit à la mer Egée, à
3 kilomètres à l’Est de Makri.
La Bulgarie dot renoncer à toute préten
tion sur toutes les îles de la mer Egée.
Les Négoclations
Vienne — Le G^ notctzer Tablait apprend
que MM. Venizelos etT ntchef sont d’accord
pour laisser Cavaia à la Grece. ta Bulgarie
acceptant d’autres compensations.
On mande de Constantinople à la Corres
pondance Sud Slave que le gouvernement,
dans le cas où il serait forcé de ceder à l’Eu
rope sur la question d’Audrinople, craint le
retour de l’armée dans la capitale et préparé
pour la défense de celle-Ci, une seconde ar
mée déjà forte de 32.000 hommes.
Conférence des Ambassadeurs
LONDRES. — La conférence des ambassa-
deui s s’est reunie hier après-midi au Foreign
Office, sous la présidence de Sir Edward
Grey.
La conférence a discuté les questions de
la frontière Sud de l’Albanie et des îles de la
met Egee.
Une solution va être proposée aux puis
sances.
LES AFFAIRES DU MAROC
Les Espagnols au Maroc
Madrid. — Le ministere des affaires étran-
pères a déclare qu'il était officiel que l'Alle-
magne ait refusé toute protection à Raisuli.
LE VOYAGE
DLS SOUVERAINS ESPAGNOLS
Le roi et la reine d'Espagne suât arrivés à
Paris hier soir par la gare du Nord à 6 h. 15.
Les souverains qui se sont fait conduire en
automobile dans un grand hôtel de la rue de
Rivoli, sont allés dîner au Bois de Boulogne.
VOITURET AMPONN ÉE PAR UN EXPRESS
Chartres. — Le garde-barrière du passage
à niveau près de la gare de Courtelain, ne se
souvenant plus que l’express 704 qui ne
passe que trois fois par semaine, allait arri
ver, ouvrit la barrière à M. Thirouard, culti
vateur, qui se trouvait en voiture en compa
gnie de son berger, M. Douvreau.
A peine la voiture était-elle engagée sur la
voie que l’express arrivait et culbutait le
véhicule. , , „
M. Thirouard a été tué sur le coup ; M.
Douvreau a été grièvement Blessé.
Le cheval n'a en aucun mal.
UN BATEAU-LAVOIR COULE A PIC
Genève. — Hier soir, un b t au aro a
sombre subitement dans le Rhône par suite
d’une importante voie d’eau.
Des secours ont été immédiatement orga
nises et l’on est parvenu à sauver plusieurs
des lavandières qui se trouvaient sur le ba
teau.
Une heure après l’accident, on a retiré
trois cadavres du fleuve.
L'ÉTAT DE SANTÉ DU PRÉSIDENT
• DE ARRIAGA
Lisbonne. — L'état du president de la Re-
pubiique, M. Manoel de Arriaga, s'est ame-
fiore ; il semble maintenant que tout danger
immédiat soit écarté.
------1 -
VOYAGE AÉRIEN
Berlin. — Paru de Berlin, l’aviateur Schler
est, seion le Butiner Tagblall reparti hier ma
tin de Schemnitz pour Budapest.
LA RÉVOLUTION EN CHINE
Hong Kong — Le general Huang Schal
Kouang, à la tête de troupes loyalistes du
Kouang-Si, marche sur Canton.
Le gouverneur de Canton a envoyé des
troupes pour arrêter sa marche.
LE PARLEMENT
Impressions de Sésooe
(as xozAB GORA MSFONDANT raanCOLSA)
Parts, 4er août.
Le Sénat, décidément, est une belle Assem-
blee. A la Chambre, la discussion de la 10:
militaire avait duré des meis entiers. Au
Luxembourg, elle se déroule à une allure
accélérée rappelant Celle des chasseurs al
pins, presque au pas gymnastique...
Trois orateurs ont parlé ce matin, M d'Es-
tournelles de Constant, dont les utopies pa-
Giflâtes ont soulevé, à diverses reprises, des
murmures et des protestations, M. M njin
et M Flaissières. Ancien officier d'infanterie,
attache jadis au cabinet du général Thibeli-
din, M. Maujan a vigoureusement défendu
la loi et conclu sans réserves au rétablisse-
ment du service de trois ans.
Quant à M. Flaissières, il a exposé devant
le Sénat les doctrines socialiste- que M Jat:
rès et ses amis ont tant de lois developpees
au Palais-Bourbon.
L'après-midi, c’est un ancien ministre de
la guerre, le général Mercier, qui rouvrit le
feu. Inutile, n'est-ce pas de dre quelle these
il défendit ?
M. Gaudin de Vil laine vint ensuite formu
ler certaines critiques contre la loi, qu’il vo
tera néanmoins, puis, M. Etienne prit la pa
rôle. Après le magistral discours p onooce
hier par le général Pau et si justement ac
clame, la tâche qui incombait au ministre
de la guerre était moins lourde à remplir.
Il n'avait pas, en effet, à revenir sur les
questions techniques et pouvait s’en tenir
aux arguments d’ordre général. [/honora
ble M. Etenne pour-défendre la loi, trouva
de chaleureux accents et c’est avec émotion
communicative qu’il fit appel à la bovnevo-
lonte, à la conscience, au patriotisme de la
haute assemblée.
On l’applaudit vigoureusement, comme
on Spplandit, peu après, l’éloquent rappor
teur, M. Doumer, qui démontra jusqu à
l’évidence, l'imperieuse nécessité de voter la
loi dans le plus court délai possible et, sur
tout, sans modifications. .
D’autres orateurs parlèrent encore, rivali
sant d'ailleurs de brièveté; quelques-uns
renoncèrent à la parole et. sHr 1e coup de
six heures du soir, la clôture de la discus
sion générale était prononcée. Il n avait
fabn pour l'epuiser, que deux après-midi et
une mat 1 é» Mardi, on abordera les articles.
T. H-
SENAT
Séances du ier Août
(Séance du matin
La séance est ouverte à 9 h. <5, «ous la pré
sidence de M. ANTONIN DUROST.
On adopte le projet de loi relatif à l’acqulsitior
de a forêt d’Eu, par expropristion.
LA LOI DE TROIS ANS
NA. D’ESTOURNELLES DE CONSTANT a la p&-
TOje viens, dit-II, apporter ma protestation contre
le p.ojet de loi qu’on Deus demande de voter,
bien qu’on déctare que le Sénat a son siège fait et
so prépare à ratifler le vote de la Chambre. les
yeûi fermés. (Protestations sur de nombreux
bases.)
Certes, nous voulons tous une armée assez ET
te pour décourager toure agression. mais Cette
armée, sous peine de devenir un fardeau, doit
être en rapport avec nos ressources en nommes
“AouSfe"Voulenspas désarmer. Nous voulons.
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