Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1913-07-28
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 28 juillet 1913 28 juillet 1913
Description : 1913/07/28 (A33,N11701). 1913/07/28 (A33,N11701).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
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Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t52637779m
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
35- Annee — N 41,701
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T® Pares)
BCeniimes - EDITTON DDHATIN
S Centimes
(€ Pages)
Lundi 28 Juillet 1943
Administrateur * Délégué
O. RANDOLET
Adresser tout ce qui concerne l'Administration
à M. O. RANDOLET
35, Rue Fontenelle, 35
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Administration, Impressions et Annonces, tel 10.17
AU HAVRE
A PARIS
AN NON CES
Bureau du Journal, 112, boni* de Strasbourg.
! L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
seule chargée de recevoir les Annonces pour
le Journal.
la PETIT HA VRE est désigne pour tes Annonces judiciaires et légales
lifBIffl II»
Paris, trois heures matin
LES AFFAIRES D'ORIENT
Arrivée de Délégués Bulgares
Bucarest.— Les délégués bulgares
arrivés ici, hier, dimanche.
La Marche des Turcs
sont
Sofia. — Après avoir incendié quelques
villages, les Turcs se sont retirés vers la
Thrace.
Le Combat de Simitli
Athènes. — Pendant le combat de Simitli,
une pluie battante et an épais brouillard ont
régae. Dans la nuit, le thermomètre est des
cendu à zéro.
LES AFFAIRES DU MAROC
L’organisation du Protectorat
Rabat. — Le Syndicat commercial et agri
cole de Rabat a exprimé le désir de voir
maintenir le siège de la capitale à Rabat.
AGRESSION CONTRE UN DÉPUTÉ
AIx en Provence. — M. André Lefèvre, dé
puté, candidat au Conseil général, donnait
hier une réunion dans une salle de la ville.
Plusieurs assistant interrompirent ses dé
clarations en criant « A bas les trois ans ! »
M. André Lefèvre ayant quitté la tribune,
traversait la salle pour se retirer, quand un
des assistants se précipita vers lui et lui
porta sur la tête un violent coup avec un
quand un
•s lui et lui
instrument contondant.
M. Lefèvre, le visage ensanglanté, quitta
la salle, soutenu par ses amis.
Il reçut, à son domicile, les soins d’un
médecin. Sa blessure ne présente aucune
gravité.
ACCIDENT DE MONTAGNE
Saint-Maurice-en-Valais. — Une dépêche
de Salvan annonce que samedi matin, trois
jeunes français ont tenté, malgré les avertis
sements de personnes expérimentées, l’esca
lade de la « Tour Sallières », dans le massif
de la Dent-du-Midi.
Quelques heures pins tard, on vit les jeu
nes excursionnistes faire une chute terrible
de mille mètres de hauteur au bas des im
menses rochers.
Les trois corps horriblement mutilés ont
été ramenés dimanche à Salvan.
L’identité des infortunés voyageurs n’a pu
encore être établie.
On croit que ce sont des étudiants pari
siens dont l'un aurait sa famille en villégia
ture à Argentières.
Les recherches continuent aux fins d’iden
tification.
TERRIBLE COLLISION D'AUTOMOBILES
FONTAINEBLEAU. — A midi et demie an
accident d’automobile s’est produit au croi
sement de la route de Fontainebleau à Cor-
beil et de Melun à Milly.
Deux voitures automobiles se sont rencon
trées.
Dans la première se trouvaient M. Brault,
de Paris, qui a une fracture du bras et Mme
Louise Du bourg, dite d’Orsay, demeurant
également à Paris, qui a été tuée. Le chauf
feur, Michel Bonnefond, a été blessé.
La seconde voiture était occupée par M.
Montcharmont, directeur du Théâtre des Cé-
lestins de Lyon, qui a été très grièvement
blessé ; par Mme Montcharmont, âgée de 27
ans, qui a été tuée, et par M. Bellugue, se
crétaire de M. Montcharmont, qui a été
grièvement blessé.
Le chauffeur Buc a été transporté à l'Hôpi-
tal de Melun dans un état grave.
Les autres blessés et les cadavres ont été
transportés à l’Hôpital de Fontainebleau.
VIOLENT ORAGE
Liège. — Un violent orage s’est abattu hier
après-midi sur divers points de la province.
Toutes les récoltes sont anéanties.
Un certain nombre de maisons sont
dommagées.
Les dégâts causés sont incalculables.
en-
De nombreux fermiers sont complètement
ruinés.
CHUTE MORTELLE D'UN AVIATEUR
Toulouse. — L’aviateur Chambenois, âgé
de 29 ans, venu à Hauterive, dans la Haute-
Garonne, à l’occasion d’une tête, afin de pro
céder à des vols en hydravion, a fait une
chute au cours d’un vol et s’est tué.
L’infortué aviateur s’est défoncé le crâne ;
son appareil a été brisé.
-oe
GRAVE ACCIDENT D’AUTOMOBILE
TROYES. — Près de Pinay, sur la route,
une automobile transportant les époux Gi
rard, de Troyes ; Mme Laurent et son fils,
âgé de 14 ans, s’est jetée contre un arbre.
Mme Girard a été tuée ; le jeune Laurent
a été grièvement blessé.
LA NAVIGATION AÉRIENNE
Berlin. — La note identique échangée hier
entre le sous-secrétaire d’Etat aux affaires
étrangères et l’ambassadeur de France ré
glemente la circulation de tous les véhicules
aériens entre la France et l’Allemagne.
Tous les appareils qui sont la propriété de
particuliers ont le droit de circuler au-des
sus des territoires des deux gouvernements.
Chacun des deux gouvernements a le droit
d’interdire le passage au-dessus de certaines
régions dans l'intérêt de la sûreté de l’État.
Il est interdit aux aéronautes militaires à
passer la frontière sans autorisation du gou
vernement intéressé.
Si cependant, par suite d’un cas de force
majeure, un aéronat est passé en territoire
étranger, il devra atterrir immédiatement,
Le séjour ne pourra lui être refusé.
L’équipage de l’aéronat militaire aura le
caractère de l'exterritorialité.
ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Rédacteur en Chef. Gérant
HIPPOLYTE FÉNOUX
Agresser tout ce qui concerne la Rédaction
a M. HIPPOLYTE FÉNOUX
35, Rue Fontenelle, 35
TÉLÉPHONES Rédaction. N» 7 60
ABONNEMENTS
TBOI Moisi Six Mois | Un a»
La Question balkanique
La Démarche
Austro-Italienne
Profitant des fautes de la Bulgarie et du
succès de ses adversaires — qui étaient na
guère encore ses amis et alliés, — les Turcs,
par une marche hardie, ont reconquis la
Roumélie et occupé Andrinople. D’autre
parties Grecs, les Serbes, les Monténégrins
et les Roumains sont actuellement en pos
session des territoires qu’ils réclamaient.
Mais, alors que personne ne veut conser
ver à la Turquie les avantages qu’elle vient
d’obtenir et que l’Europe entend au con
traire la ramener dans les limites de la
frontière qu’elle avait acceptée lorsque fu
rent signés les préliminaires de la paix, le
gouvernement ottoman fait observer, lui,
et avec assez de raison : que le statu quo
territorial lui avait été garanti par les puis
sances en 1908, que cette promesse n’a pas
été tenue, que d’ailleurs l’alliance balkani
que n’existe plus, et qu’il ne saurait être
obligé à des engagements vis-à-vis d’une
confédération désormais inexistante. Cepen
dant, il est bien certain que la Russie ne
permettra pas à la Turquie de conserver
Andrinople et que les autres puissances se
ront de son avis.
On avait parlé, ces jours-ci, d’une pres
sion qui serait exercée à Constantinople, à
Athènes et dans les diverses capitales balka
niques, par toutes les grandes puis
sances, afin de ramener la paix, lorsque
soudainement l’Autriche et l’Italie ont pris
une initiative que l’on peut estimer regret
table. En effets sans en avoir rien dit aux
autres puissances, elles ont exercé seules à
Belgrade, à Athènes et à Gettigné une ac
tion énergique afin de déterminer les trois
pays alliés à suspendre les hostilités.
Ainsi les Cabinets de Vienne et de Rome
ont cherché visiblement à ménager la Bul
garie. Et l’on a vu l’Autriche, ennemie de
la Serbie, et l’Italie, jalouse de la Grèce,
essayer de faire tourner à leur profit la si
tuation si compliquée qui s’est établie en
Orient par suite de la défaite des Bulgares
et par suite de la mobilisation roumaine.
On assure que l’Allemagne désapprouve
la politique de ses alliés, considérant com
me incorrecte la démarche austro-italienne.
La chose est possible, car leur attitude dé
nonce un état d’esprit que l’on d-vinait,
mais dont l’aveu constitue au moins une
maladresse. .
Quoi qu’il en soit, le désintéressement et
l’inaction des grandes puissances étaient
restés, jusqu’ici, le meilleur moyen de hâ
ter la paix. Une pression collective et soi
gneusement concertée n’aurait rien com
promis, bien au contraire. Mais cette ac
tion partiellement entreprise par l’Autriche
et l’Italie est de nature à créer une confu
sion dangereuse. C’est ce qu’a souligné le
Temps dans un article où il montre le jeu
hardi, mais dangereux, de l’Autriche et de
l’Italie.
« La partialité qu’elles témoignent, dit-il,
est d’autant plus fâcheuse qu’elle est dirigée
contre les trois pays balkaniques qui de
puis le décut de la crise en ont déjà souf
fert. C’est l’Autriche et l’Italie qui ont in
terdit aux Serbes l’Adriatique, exigé la
création de l’Albanie, arraché Scutari au
Monténégro, disputé à la Grèce l’Epire du
Nord et les îles de l’Egée. Cette continuité
d’une action hostile ressemble à un parti
pris.
» Mais s’il y a parti pris ici, il y aura
parti pris là. Si deux grandes puissances
optent ouvertement contre trois des États
balkaniques, d’autres grandes puissances
leur feront contre-poids. Si la question est
placée par elle sur le terrain politique, elle
y restera. S’il existe dans quelques capi
tales une résolution hostile à la Grèce, à la
Serbie et au Monténégro, on ne tardera pas,
— nous l’espérons du moins, — à voir se
manifester ailleurs une résolution oppo
sée. »
En résumé, le résultat le plus clair de
cette démarche austro-italienne, c’est la ré
conciliation complète de la Roumanie, de la
Bulgarie et de l’Autriche, réconciliation
obstinément poursuivie par le Cabinet de’
Vienne. La Triple Entente devra désormais
tenir le plus grand compte de ce revirement
qui vient de se produire.
Th. Vallée.
Nouvelles du Sénat
Le Rapport de M. Paul Doumer
On distribuera mercredi aux sénateurs
le
rapport de M. Paul Doumer sur la loi con
cernant le service de trois ans.
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
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1 2 •
20 Fr.
3 S
23
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les Bureaux de Poste de rram$
LES AFFAIRES D'ORIENT
Une Grande Victoire Grecque
La légation de Grèce communique le télégram
me suivant du chef d’état-major :
Livonovo, 27 juillet, 1 heure matin.
Je suis très heureux de pouvoir vous com
muniquer la nouvelle brillante victoire de
Simitli
que notre armée vient de remporter
après deux jours de combats acharnes ; l’en
nemi enfoncé par une attaque des plus vio
lentes a d6 **—d — — ---
oncé par une at
dû abandonner
entre nos mains
trois de ses quatre obusiers et quantité d’au
tre matériel de guerre.
Les perles de l’ennemi sont très grandes.
Nos troupes, suivant leur tactique habituel le,
poursuivent de près l’ennemi vers Djoumaïa,
transformant sa retraite en fuite.
Toute notre armée a déjà passé le défilé de
Dresna, considéré comme inexpugnable, et
se dirige vers Djoumaïa. Nos pertes sont
considérables.
DouÏmanis.
Simitli est une petite localité sur la Strou-
ma, faisant face à une autre localité, Oraho-
va. Les deux endroits sont situés à un peu
plus de 15 kilomètres à vol d’oiseau au sud
de Djouma (ou Djoumaïa), et à 25 kilomètres
au sud de la frontière bulgare.
Les défilés de Kresna, franchis par l’armée
grecque depuis trois jours au moins, sont à
15 kilomètres plus bas que Simitli.
Une note de la Roumanie ans Puissances
Bucarest, 27 juillet.
Le gouvernement roumain vient de prier
les représentants des grandes puissances
d’attirer l’attention de leurs gouvernements
sur le point suivant.
La Roumanie estime qu’au moment où
vont s’engager les négociations de Bucarest,
la situation serait gravement compliquée si
les négociateurs ne possédaient pas la certi
tude que les grandes puissances exigeront le
respect du traité de Londres.
La situation serait difficile pour la Bulgarie
si elle n’avait pas de ce côté une pleine sé
curité ; elle le serait également pour la Grèce
et la Serbie, et le rôle conciliateur que se
réserve le gouvernement roumain serait ma
laisé à jouer.
En conséquence, le gouvernement rou
main prie les grandes puissances de faire le
nécessaire à Constantinople pour que les
négociateurs de Bucarest puissent tabler sur
le maintien du traité de Londres.
D’autre part, dans les milieux officieux, on
déclare avec une parfaite netteté que la Rou
manie n’accepterait pas le rôle d'exécuteur
des décisions de l’Europe contre la Turquie.
La Conférence impériale
Saint-Pétersbourg, 27 juillet.
Hier a eu lieu au palais d'Eté de Péterhof
la conférence annoncée, à laquelle l’empe
reur avait convié le président du Conseil
Kokovtzof avec le ministre des affaires étran
gères Sazonof pour décider quelle position
décisive prendra la Russie dans les ques
tions balkaniques. L’empereur se montre
très indisposé de l’action turque et dirige
personnellement la politique russe en cette
occasion.
La Question de Cavalla
Athènes, 27 juillet.
D’après des renseignements parvenus ici,
les puissances sont unanimes à admettre
que Cavalla restera grec.
— —
ANGLETERRE
Les suffragettes manifestent pacifiquement
Simedi, à Hyde park, a eu lieu une dé-
monstration de suffragettes non militantes.
Les manifestantes étaient au nombre d’en
viron 100.000. Beaucoup d’entre elles étaient
venues en pèlerinage à pied de la province.
Il y avait une députation du Pays de Galles,
une députation d’Ecosse, une députation des
Cornouailles. Cette dernière s’était mise en
route il y a plus de trois semaines.
A cinq heures, la procession est arrivée
par diverses routes et s’est concentrée à
Hyde park, où vingt plates-formes avaient
été prépartes pour les orateurs.
Les suffragettes se plaignent que cette im
posante manifestation ait fait peu de bruit
dans la presse. « Tout le monde s’indigne
contre la politique de violences, disent-elles,
mais quand nous demeurons pacifiques,
personne ne s'occupe plus de nous. »
L’état de santé de Mrs Pankhurst ne s’est
pas sensiblement modifie ; il continue à ins
pirer de vives inquiétudes.
INFORMATIONS
Le Président de la République
à Ivry et à Saint-Maurice
Le président de la République, continuant
la série do ses visites charitables aux hôpi
taux, s’est rendu, hier après-midi, à l’hospice
et à la maison de retraite des vieillards à
Ivry-sor-Seine et à l’asile des convalescents
à Saint-Maurice.
Le président, accompagné du général Beau-
demoulin, secrétaire général militaire, et du
colonel Aldebert, officier d’ordonnance, a
quitté en automobile le palais de l'Elysee, à
2 heures, et est arrivé à 2 h. 1/2 à l'hospice
d’Ivry par la porte de Vitry, la rue du Liégat
et la rue Raspail ; tout ce parcours était très
joliment décoré de drapeaux et une foule
extrêmement dense n’a cesse d’acclamer le
président chaque fois qu'il passait devant
elle pour se rendre aux divers endroits où il
était attendu.
M. Poincaré à Bordeaux
Le programme du séjour de M. Poincaré
à Bordeaux a été étudié par le Conseil géné
rai de la Gironde. Ce programme est actuel
lement le suivant :
Le président de la République venant de
Toulouse, après avoir assisté à la fin des
grandes manœuvres d’armée, arrivera à
Bordeaux le 18 septembre, vers dix heures
du soir, mais il ne fera que traverser Bor-
deaux tout à fait incognito, et son train spé
cial, en transit sera dirigé sur les voies du
Médoc, pour arriver au Verdon vers minuit.
M. Poincaré et sa suite coucheront dans le
train garé au Verdon.
Le lendemain matin, 19 septembre, nn
train spécial aura amené de Bordeaux le
préfet, le maire, le président de la Cambre
de commerce et les autorité* Le proiet des
travaux de l’avant-port an Verdon, déjà étu
dié sur place par M. Thierry, ministre des
travaux publics, sera alors soumis au prési
dent de la République.
M. Poincaré montera ensuite à la Pointe-
de-Grave, à bord d’un contre-torpilleur, es
corté de torpilleurs, et arrivera à Bordeaux
après avoir examiné depuis l’embouchure
de la rivière, les projets de travaux du port.
A onze heures, le president de la Républi
que débarquera devant l’Esplanade des
Quinconces. Use rendra ensuite à la préfec
ture.
A midi, M. Poincaré présidera un ban
quet de 140 couverts qui lui est offert, par
la municipalité, dans la salle du musée, à la
mairie.
Dans l’après-midi, le président de la Ré
publique inaugurera le monument élevé sur
la place Magenta aux girondins morts pen
dant la campagne de 1870-71. Il visitera en
suite les hôpitaux civils et militaires et, à
8 heures, il présidera à la Bourse le banquet
donné par le Conseil général et la Chambre
de Commerce.
Le lendemain, 20 septembre, le président
de la République visitera la ville.
Les hospitalisés du boulevard
Lannes
L’hôtel mis par le comte Antoine de La
Rochefoucauld à la disposition de M. Cochon
et de ses protégés est devenu une des curio
sités de la capitale. Devant les fenêtres qui
ne s’ouvrent que par intervalles la foule, à
qui les talus des fortifications offrent des
gradins naturels presque confortables, sta
tionne dans l’attente d’une expulsion qui ne
se produit toujours pas.
H er, les locataires de l'hôtel étaient tran
quilles ; ils savent que ia justice n'instru
mente pas le dimanche et ce jour de repos
était mis à profit pour procéder à l’organisa
tion d’une fête champêtre que chacun se
promettait de rendre aussi joyeuse que pos
sible.
La comtesse de La Rochefoucauld a visité
ses protégés. Comme elle voulait se rendre
au milieux d’eux, et que la porte d’entrée
était close et scellée, on voulut la hisser par
une fenêtre, mais l’operation fut abandon
née parce que difficile et dangereuse.
Mme de La Rochefoucaud se contenta alors
de haranguer les locataires de l’hôtel. En ou
tre elle fit examiner l’immeuble par un huis
sier, car dit-elle :
Si la police fait le siège de l’hôtel dont je suis
locataire, elle causera très certainement des dé
gâts. Je veux lui en laisser la responsabilité, et
c’est pourquoi j’ai requis moi aussi un huissier
pour faire valoir mes droits quand il le faudra.
Et elle ajouta :
Mes amis, ne vous tourmentez pas ; si l’on vous
expulse, je vous recueillerai à nouveau. Ce sera
ou dans une de mes propriétés de Bougival ou
dans des maisonnettes que je ferai construire.
Cette déclaration fut acclamée d’autant
plus vigoureusement qu’a ne nouvelle li vrai-
sou de victuailles et de boissons confirmait
cette affirmation de sympathie.
Le Congrès des Employés
de France
Le vingtième Congrès national corporati
organisé par la Fédération des Employés de
France, se tiendra à Bordeaux les 15, 46 et
17 août prochain.
Un ordre du jour de ses assises, qui pro
mettent d’être très suivies et très intéressan
tes, en raison des adhésions déjà reçues,
contient les questions suivantes : réglemen
tation du travail, repos hebdomadaire et se
maine anglaise, juridiction prud’homale,
préavis et délai-congé, révision de la loi du
21 mars 1884 sur les Syndicats profession
nels, assistance, chômage, maladie, invali
dité, etc.
En même temps se tiendra à Bordeaux
une conférence des sections commerciales
des Conseils de prud’hommes pour laquelle
toutes les sections de France ont été convo
quées, afin d'examiner en commun les ques
tions se rapportant aux litiges qui leur sont
soumis.
OKESÆECWATAHA&E DE PPAR&AS
Paris, 27 juillet, 11 A. »».
Extrêmes barométrignes 767 millim. à Dun
kerque, 76% millim. A Biarritz.
Pression élevée Nord-Ouest Europe.
Temps probable : Vent d’entre Nord et Est,
temps beau et chaud.
AU HAVKE
A
A
midi..
Minuit
(Centre de
MARQMITR!
766
766
la Ville i
3IKHOHTK
+ 22
+ 17
PAR-CI, PAR-LA
Rien de Nouveau
Il serait peut-être excessif de tirer vanité de
nos inventions modernes et d’attribuer à notre
époque le mérite exclusif de l’idee originale.
La vérité est que nous nous mettons de
temps en temps à découvrir des choses déjà
découvertes par d’autres, à poursuivre la solu
tion de problèmes déjà tentes par des devan
ciers, problèmes déjà si lointains, qu’ils em-
pru. .ent l’illusien d’une nouvelle jeunesse.
Le hasard de la lecture m’a fait tomber, ces
jours-ci, sur des extraits d’un rarissime petit
bouquin concernant la campagne de 1812.
Quelle ne fut pas ma surprise d’y voir que,
dès cette date, on avait songé à se servir des
aérostats comme lance-projectiles.
Les circonstances, peut-être aussi l’imperfec
tion des appareils employés empêchèrent seuls
la réalisation du proiet. Mais l’idée était dans
l'air, si j’ose dire; et quand un siècle plus tard
le dirigeable-torpilleur fait son apparition, il
ne fait que parachever, somme toute, un projet
qui sommeilla longtemps dans l’oubli. Parcou
rez plutôt ces lignes :
« On vit alors paraître sur la scène un aven
turier hollandais nommé Smid, que Buonaparte
a faussement désigné, dans ses Bulletins, sous
le nom de Smith et comme un Anglais.
Ce Smid avait voyagé en Angleterre où se
trouvant dénué de toute ressource, il avait
conçu le projet le plus extravagant que l'on
puisse imaginer : c’était de construire un aéros
tat d’une telle force et d’une telle dimension,
qu'il pût transporter, au milieu des airs, un
vaisseau pourvu d'une nouvelle espèce d'artille
rie. Il prétendait qu'avec une telle machine, il
n’y avait point d'armée ennemie, point de flotte,
point de ville assiégée qui pût résister; car au
moyen de fusées à la Gongrève bien dirigées, il
aurait tout réduit en cendres, et exterminé les
hommes ainsi que les animaux.
« On se laissa séduire par les superbes pro
jets de Smid. Il ne manquait, à la vérité, qu’une
bagatelle, c’était les fusées à la Gongrève ;
mais Smid n’était-il pas homme à tout entre
prendre ? Il prit un collaborateur, le méde
cin Sch., de Wurtzbourg. Le général Isches-
minsky voulut concourir à cette oeuvre patrio.
tique en prêtant, pour l’exécution des travaux,
une maison de campagne qu’il possédait aux
environs de Moscou. On acheta une quantité
énorme de taffetas, de fil de soie et d’autres
matériaux : savoir quarante mille aunes de
taffetas de toutes couleurs; et quatre pouds de
soie (environ un quintal et demi).
» Le punch et le vin coulaient à grands flots
pour animer les ouvriers et ceux qui les diri
geaient : mais il fallait aussi des ouvrières, et
l’on renouvelait, si je puis m'exprimer ainsi,
l’histoire de l’enlèvement des Sabines. Un mil
lier de jeunes filles, mises en réquisition dans
les divers ateliers, furent armées d’aiguitles
à coudre. On se mit, en conséquence, à tailler,
à coudre, à forger, à limer, sans oublier de se
livrer à la bonne chère et à la joie. Smid et
Sch..., enfermés dans cette espèce de sérail,
n’y admettaient que les initiés. Des sentinelles
étaient placées devant les portes : tout devait
se passer dans le plus grand mystère ; enfin
un petit ballon d’essai se trouva prêt.
» Gitcroyait encore le secret bien gardé,
lorsquene^rande partie de la ville était déjà
au courant de ce qui se préparait et en faisait
le sujet d’intarissables railleries. Rostopchine
annonça qu’à une époque fixée, une expérience
aérostatique serait faite avec sa permission, et
11 invitait le public à n’en point concevoir d’a
larmes. Ce n’était point une nouveauté à Mos
cou, et l’on soupçonnait que le ballon serait
garni d artifices. »
Cependant l'expérience ne réussit point. Le
ballon ne put quitter la terre ; l’inventeur s’ex
cusa, sous prétexte que « les robinets et autres
ouvrages de serrurerie » fonctionnaient mal.
Les réparations exigeaient une dépensede6,000
roubles. L’ennemi approchait. Le ballon fut
porté à Saint-Pétersbourg et l’entreprise som
bra dans la débâcle.
Si le Temps se mettait à cataloguer toutes
les idées qui passent— mais le vieux est bien
trop occupé à faucher — que de figures de
connaissance il retrouverait ainsi au fil des
siècles !
De ce sentiment unanime, Mlle Kirschbaun
ainsi que son personnel d’élite ont reçu let
plus précieux témoignages.
ALBERT-HERRENSCHVIDT.
Elections Cantonales
1er Canton du Havre
RÉUNION ÉLECTORALE
M. F. Acher, conseiller général sortant,
nous informe qu’il se rendra à la réunion
publique organisée par M. Masselin, au
jourd’hui lundi, à 8 h. 3/4, au préau de
l’Ecole maternelle, rue Emile-Renouf.
-------— -e—-— ---
NOS ECOLES
Techniques d’Industrie
L’inauguration officielle des Expositions
des travaux d’élèves, expositions dont nous
avons donné la description complète, a eu
lieu hier matin.
M. Genestal, maire du Havre ; MM. Mor-
gand et Serrurier, adjoints ; M. H. Gaillard,
inspecteur départemental de l’enseignement
technique ; M. Mundler, inspecteur de l’en
seignement commercial ; M. Bricka, vice-
president de la Chambre de commerce ; MM.
le général Gripois, Bégouen-Demeaux, Dero,
conseillers municipaux; MM.Thireau,Delhom-
me, Charles dit Dubreuil, membres du Con
seil de perfectionnement ; M. Ch.-Aug. Ma
raude, fondateur de l’Ecole coloniale ; M. Le-
sieutre, président, et Cathelineau, vice-pré
sident du Syndicat des officiers navigateurs ;
M. Barbe, chef de l’armement de la Compa
gnie Générale Transatlantique ; MM. le colo
nel Bertin, adjoint au général gouverneur de
la place du Havre ; M. le capitaine Cody ; M.
Hoizey, inspecteur du travail ont été reçus
par MM.Cornetet et Gavois, directeur et direc-
teur-acjoint de l’Ecole technique, entourés
de tozs le personnel de l’école.
Ls ont visité les differentes expositions des
ateliers d’ajustage, de forge, de chaudronne
rie, etc., et l’Ecole coloniale dont l’outillage
et le musée offrent un véritable intérêt.
Puis l’appel des récompenses de fin d’an
née (dont nous donnons plus ’oin le palma
rès) a eu lieu dans l’amphithéâtre de l’Ecole.
Après cette distribution, M. Serrurier, ad
joint, chargé du service de l’Instruction pu
blique, a adressé, au nom de l'Administra
tion municipale, des félicitations aux élèves
et des remerciements à toutle personnel en
seignant.
M Cornetet, directeur, a remercié les au
torités présentes : la Municipalité, tous les
amis de l'Ecole et notamment M. H. Gaillard,
inspecteur départemental, qui apporte un
concours si dévoué au développement de
l’enseignement technique.
M. Gaillard a reporté une grande partie du
succès obtenu sur le personnel de l’école
tout entier.
M. Genestal, maire, dans une charmante
et familière allocution, a renouvelé au per
sonnel des chefs d’ateliers, des contre-meî-
très et aux excellents professeurs de l’école,
sa très vive satisfaction des progrès accom
plis et qu’il a constatés avec empressement
et avec plaisir.
Puis a eu lieu la visite des différents ate
liers où se trouvent exposés les travaux d’é
lèves.
Les mêmes autorités se sont rendues à l‘E-
cole d’apprentissage de jeunes filles. Elles
ont été reçues par Mlle Kirschbaum, la très
distinguée directrice, entourée des dames du
Comité de patronage et du personnel de
l’école.
On a vivement admiré les travaux des élè
ves, travaux qui sont, comme nous le di
sions hier, autant de merveilles de délica
tesse, de goût et d’élégance. Et l’on a infini
ment apprécié la sûreté des méthodes em
ployées dans les differents ordres d’ensei-
gnement technigne, ou commercial, ou ar
tistique.
LE PALMARÈS
des Récompenses accordées aux Eleves
de l’Ecole Technique de Garcon- ; de
l’École des Mécaniciens de la Marine-et
de l’Ecole Coloniale :
PREMIÈRE ANNÉE
Livrets de Caisse d’épargne
Roger Brancherie, livret de 20 fr., offert par Ma
Genestal, maire du Havre ; Eugène Guillermet,
livret de 20 fr., offert par M. Fenaux, membre du
Conseil de perfectionnement de l’ecole ; Roger
Hubert, livret de 40 fr., off-rt par M Mundler, ins-,
pecteur départemental de l’enseignement techni
que ; Gustave Denize, livret de 10 fr.. offert par
M. le ministre du commerce et de l’industrie •
Marcel Mann, livret de 10 fr., offert par M. Da-
maye, membre du Conseil de perfectionnement
de l’école ; Pierre Vaussieu, livret de 10 fr., offert
par M. Morgaod, adjoint au maire de la ville du
Havre ; Louis Lancien, livret de 10 fr., offert par
M. Lesieutre, président du Syndical des officiers
mécaniciens du commerce ; Fernand Lequenne,
livret de 10 fr., offert par M. Godet, membre du
Comité de Patronage de l’école ; Ciément Guemy,
livret de 40 fr., offert par la Caisse des Ecoles ;
Daniel Gallet, livret de 40 fr., offert par M. Charles
dit Dubreuil, membre du Conseil de perfectionne
ment de l’école ; Joseph de Saint-Jores, livret de
10 fr., offert par M. Delhomme, membre du Con
seil de perfecti nnement de l’école ; Eugène Ne
veu, livret de 5 fr., offert par M. Bertre membre
du Conseil de perfectionnement de lecole ; Louis
Rouyer, livret de 5 rr., offert par M. Bertre, mem-
bre du Conseil de perfectionnement de l’école.
Primes en espèces
François Collard, Raymond Lecompte, Marcel
Deriaz, Jean Viaud, chacun 15 fr ; Eugène Neveu,
Jean Loison, Georges Marzin, Gilbert Coté, René
Delarche, Alfred Ros, Louis Goazampiz, Marcel
Debray, Roland Salomon, Adrien Husson, Georges
Delavalade, Marcel Rouly. Ernest Fleury, chacun
10 fr. ; André Deflandre, Eugène Vicomte, Robert
Pottier, Robert Rose, Roger Dehais, Henri Hamel,
François Micoin, Léon Ronsiaux, Lucien Gug,
Georges Paon, Lucien Evrard, Roger Goubault,
Maxime Lesauvage, Marcel Rouxel, Roger Cha-
chuat, François Ange Le Roy, Georges Nicolas,
Martial Rousseville, Léon Hersan, Henri Chiffl rd,
Paul Mahieu. William Beaufils, Georges Le Troa-
dec, Pierre Trombetta, André Marie, Marcel Au-
gier, Georges Saos, Charles Gardel, chacun 5 fr
DEUXIÈME ANNÉE
Livrets de Caisse d’Epargne
René Auber, 30 fr., offert par les Etablissements
Gaillard et G 8 ; Jean Salm, 30 fr , offert par M. Fos
sat, membre du Conseil de perfectionnement de
l’Ecole ; Lucien Dessolle, 30 fr, offer par M. Ma
raude, membre du Comité de patronage de l'Ecole;
Henri Fauvel, 23 fr., offert par la Compagnie Ha-
vraise Péninsulaire ; Paul Jeanne, 25 fr.. offert par
la Compagnie des Chargeurs Réunis ; Marcel An-
quetil, 25 fr., offert par un ami de l’Ecole ; Henri
Gaux, 2 s fr. offert par les Etablissements Schnei-
der et G 8 , Albert Salomon, livret de 20 fr .offert par
M. le ministre du commercé et de l’industrie;
René Valomer, 20 fr., offert par M. Gaillard, ins
pecteur départemental de l'enseignement techni
que ; Jean Jégaden, 20 fr., offert par les établisse
ments Gaillard et G 8 ; Jean Guezou, 20 fr., offert
par la Caisse des Ecoles ; Laurent Le Tynevez,
20 fr., offert par MM. Delhomme et Ce ; Emile
Bouvier, 20 fr., offert par le Syndicat patronal du
Bâtiment ; Albert Louvet, 16 fr , offert par M. Gé-
nestal, maire du Havre ; René Morice, 10 fr., of
fert par M le ministre du commerce et de l’indus
trie ; René Chauvel, 10 fr., offert par M. Charles-
dit-Dubreuil, membre du Conseil de perfectionne-
ment de l’Ecole ; René Grelaud, 10 fr., offert par
M. Badoureau, adjoint ; Robert Langlois 10 fr.,
offert par M. Ancel. député de la Seine-Inférieure;
René Hue, 40 fr., offert par le Syndicat patronal du
Bâtiment ; Joseph Nicolie, 5 fr., offert par M Char
les-dit-Dubreuil. membre du Conseil de perfec
tionnement de l’Ecole.
Primes en espèces
Guillaume Geffroy, Roger Bessin. chacun 25 fr.;
Eugène Esnault, L uis Donnet, Emmanuel Arrou,
Henri Goushand, Auguste Yvon, chacun 20 fr. ;
Geroges Bariller, 40 fr. ; Georges Renard. Robert
Olivier. Fernand Goushand. Roland Buquet, An
dré Lecaron, Marcel Le Coz, Julien Belenger,
Philippe Tauziet, Edouard Harel Joseph Margeot,
Lucien Bermière, chacun 5 fr.
TROISIÈME ANNÉE
Livrets de Caisse d'Epargne
Antoine Royer, livret de 50 fr., offert par les
établissements Westinghouse; Jean Lesoux, livret
de 25 fr., offert par la Chambre syndicale des
Constructeurs-mécaniciens ; Jacques Gras, livret
de 20 fr., offert par M. le Ministre du Commerce et
de l’Industrie ; Marcel Burger, livret de 2 ■ fr., of-
fertpar le Syndical patronal du bâtiment ; Hippo-
lyte Le Foli, livret de 20 fr., ofleri par M. Sauva
ge, membre du Comité de patronage : Fernand
Lagadec, livret de 2fr., offert par M. Thireau,
membre du Comité de patronage ; Lucien Maze,
livret de dessin de 5 fr., offert par l’Ancienne So
ciété des Métallurgistes ; Yves Le Tynvez, livret
de dessin de 5 fr., offert par l’Ancienne Société
des Métallurgistes ; François Merrant, livret de
dessin de 5 fr., offert par l’Ancienne Société des
Métallurgistes ; Henri Guerrand, livret de dessin
de 5 fr., offert par l’Ancienne Société des Métal-
lurgistes ; Georges Hazet. livret de dessin de 5 fr.,
offert par l’Ancienne Société des Métallurgistes ;
Jean Pontillon, livret de dessin de 5 fr., offert par
l’Ancienne Société des Métallurgistes; Pierre Mes-
let, livret de dessin de 3 fr., offert par l’Ancienne
Société des Métallurgistes; Robert Wanhout, ivref
de dessin de 5 fr., offert par un ami de l’Ecole.
Primes en especes
Lucien Naze. Jacques Frontin, chacun 45 fr. ;
Yves Le Tyvenez, Raymond Malot, chacun 3? fr. ;
François Merrant, Albert R se, Louis Esnault,
Rene Mesnil. Georges Gosselin, chacun 30 fr :
Henri Guerrand. Georges Hazet, Jean Pontillon,
Robert David, René Jousson, Robert Brunet, cha
cun 25 fr.; André Lericle, Emile Lefort, Eugene
Godin, Joseph Corre, Henri Chevalier, chacun
45 fr. ; Pierre Meslet, 12 fr. ; André Lallouellé,
Victor Guerrier, Georges Martin, Eugene Gadren,
Ernest Varnière, Marcel Lanthoëa, chacun 40 fr.
OUTILLAGE
L’outillage de menuisier, d’une valeur de 80
francs, a été accordé aux élèves : Burger, Henri
Chevalier, Martin, Guerrier, Wanhout et Mcoin-
tre •
L’outillage de métallurgiste, d’une valeur
moyenne de 40 francs, a été accordé aux élèves
Royer, Grivel, Merrant, David, Godin, Malot, Mes
let, Gosselin, Guerrand, Lericle, Jousson, Mesnil,
Lagadec, Leroux, Frontin, Brunet, Hazet, La ouel-
le. Gras, Varniere, Lefoll, Corre, Esnault, Ossis,
Poindefer, Lachévre, Cadren, L’Ollivier, Naze, LS
Tynevez, L’Anthoën, Lefort, Blanchard, Lecorre,
Rose, Thireau.
CERTIFICAT D’ÉTUDES PRATIQUES INDU#
TRIELLES
Ce certificat a été obtenu par les élèves : Royer
N«ze, Frontin, Guerrand, Le Tynevez, Gossesin
Esnault, Jousson, Merrant, Pontillon, Mesnil. Le
foll, Brunet, Hazet, Gras, Burger, Lalouelle, Rose
Lagadec, Corre, Malot, Leroux, Lefort, Meslet.
LE CERTIFICAT D’ATELIER
Ce certificat a été accordé aux élèves : Grivel
David, Godin, Lericle, Vranière, Ossis, Poindefer,
Lachévre, Cadren, L’Olivier, L’Anthoëa, Bian
chard, Lecorre, Thireau, Henri Chevalier, Martin,
Guerrier, Wanhout, Lecointre.
Cours d’Adultes ■1915-1913
Prix offerts par M. le ministre du commerce e!
par la ville du Havre aux auditeurs ayant suivi
les cours avec le plus d’assiduité et de profit.
Section élémentaire : Paul Lecouillard, Georget
Houssaye, Raymond Jouet, Roland Salomon,b ran
C Section supérieure : Jean Plétan, Emile D s
champs, Gustave Leroux, Marcel Gaumont, AlbCE
\ Salomon
=====================================
T® Pares)
BCeniimes - EDITTON DDHATIN
S Centimes
(€ Pages)
Lundi 28 Juillet 1943
Administrateur * Délégué
O. RANDOLET
Adresser tout ce qui concerne l'Administration
à M. O. RANDOLET
35, Rue Fontenelle, 35
Adresse Télégraphique : RANDOLET Havr
Administration, Impressions et Annonces, tel 10.17
AU HAVRE
A PARIS
AN NON CES
Bureau du Journal, 112, boni* de Strasbourg.
! L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
seule chargée de recevoir les Annonces pour
le Journal.
la PETIT HA VRE est désigne pour tes Annonces judiciaires et légales
lifBIffl II»
Paris, trois heures matin
LES AFFAIRES D'ORIENT
Arrivée de Délégués Bulgares
Bucarest.— Les délégués bulgares
arrivés ici, hier, dimanche.
La Marche des Turcs
sont
Sofia. — Après avoir incendié quelques
villages, les Turcs se sont retirés vers la
Thrace.
Le Combat de Simitli
Athènes. — Pendant le combat de Simitli,
une pluie battante et an épais brouillard ont
régae. Dans la nuit, le thermomètre est des
cendu à zéro.
LES AFFAIRES DU MAROC
L’organisation du Protectorat
Rabat. — Le Syndicat commercial et agri
cole de Rabat a exprimé le désir de voir
maintenir le siège de la capitale à Rabat.
AGRESSION CONTRE UN DÉPUTÉ
AIx en Provence. — M. André Lefèvre, dé
puté, candidat au Conseil général, donnait
hier une réunion dans une salle de la ville.
Plusieurs assistant interrompirent ses dé
clarations en criant « A bas les trois ans ! »
M. André Lefèvre ayant quitté la tribune,
traversait la salle pour se retirer, quand un
des assistants se précipita vers lui et lui
porta sur la tête un violent coup avec un
quand un
•s lui et lui
instrument contondant.
M. Lefèvre, le visage ensanglanté, quitta
la salle, soutenu par ses amis.
Il reçut, à son domicile, les soins d’un
médecin. Sa blessure ne présente aucune
gravité.
ACCIDENT DE MONTAGNE
Saint-Maurice-en-Valais. — Une dépêche
de Salvan annonce que samedi matin, trois
jeunes français ont tenté, malgré les avertis
sements de personnes expérimentées, l’esca
lade de la « Tour Sallières », dans le massif
de la Dent-du-Midi.
Quelques heures pins tard, on vit les jeu
nes excursionnistes faire une chute terrible
de mille mètres de hauteur au bas des im
menses rochers.
Les trois corps horriblement mutilés ont
été ramenés dimanche à Salvan.
L’identité des infortunés voyageurs n’a pu
encore être établie.
On croit que ce sont des étudiants pari
siens dont l'un aurait sa famille en villégia
ture à Argentières.
Les recherches continuent aux fins d’iden
tification.
TERRIBLE COLLISION D'AUTOMOBILES
FONTAINEBLEAU. — A midi et demie an
accident d’automobile s’est produit au croi
sement de la route de Fontainebleau à Cor-
beil et de Melun à Milly.
Deux voitures automobiles se sont rencon
trées.
Dans la première se trouvaient M. Brault,
de Paris, qui a une fracture du bras et Mme
Louise Du bourg, dite d’Orsay, demeurant
également à Paris, qui a été tuée. Le chauf
feur, Michel Bonnefond, a été blessé.
La seconde voiture était occupée par M.
Montcharmont, directeur du Théâtre des Cé-
lestins de Lyon, qui a été très grièvement
blessé ; par Mme Montcharmont, âgée de 27
ans, qui a été tuée, et par M. Bellugue, se
crétaire de M. Montcharmont, qui a été
grièvement blessé.
Le chauffeur Buc a été transporté à l'Hôpi-
tal de Melun dans un état grave.
Les autres blessés et les cadavres ont été
transportés à l’Hôpital de Fontainebleau.
VIOLENT ORAGE
Liège. — Un violent orage s’est abattu hier
après-midi sur divers points de la province.
Toutes les récoltes sont anéanties.
Un certain nombre de maisons sont
dommagées.
Les dégâts causés sont incalculables.
en-
De nombreux fermiers sont complètement
ruinés.
CHUTE MORTELLE D'UN AVIATEUR
Toulouse. — L’aviateur Chambenois, âgé
de 29 ans, venu à Hauterive, dans la Haute-
Garonne, à l’occasion d’une tête, afin de pro
céder à des vols en hydravion, a fait une
chute au cours d’un vol et s’est tué.
L’infortué aviateur s’est défoncé le crâne ;
son appareil a été brisé.
-oe
GRAVE ACCIDENT D’AUTOMOBILE
TROYES. — Près de Pinay, sur la route,
une automobile transportant les époux Gi
rard, de Troyes ; Mme Laurent et son fils,
âgé de 14 ans, s’est jetée contre un arbre.
Mme Girard a été tuée ; le jeune Laurent
a été grièvement blessé.
LA NAVIGATION AÉRIENNE
Berlin. — La note identique échangée hier
entre le sous-secrétaire d’Etat aux affaires
étrangères et l’ambassadeur de France ré
glemente la circulation de tous les véhicules
aériens entre la France et l’Allemagne.
Tous les appareils qui sont la propriété de
particuliers ont le droit de circuler au-des
sus des territoires des deux gouvernements.
Chacun des deux gouvernements a le droit
d’interdire le passage au-dessus de certaines
régions dans l'intérêt de la sûreté de l’État.
Il est interdit aux aéronautes militaires à
passer la frontière sans autorisation du gou
vernement intéressé.
Si cependant, par suite d’un cas de force
majeure, un aéronat est passé en territoire
étranger, il devra atterrir immédiatement,
Le séjour ne pourra lui être refusé.
L’équipage de l’aéronat militaire aura le
caractère de l'exterritorialité.
ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Rédacteur en Chef. Gérant
HIPPOLYTE FÉNOUX
Agresser tout ce qui concerne la Rédaction
a M. HIPPOLYTE FÉNOUX
35, Rue Fontenelle, 35
TÉLÉPHONES Rédaction. N» 7 60
ABONNEMENTS
TBOI Moisi Six Mois | Un a»
La Question balkanique
La Démarche
Austro-Italienne
Profitant des fautes de la Bulgarie et du
succès de ses adversaires — qui étaient na
guère encore ses amis et alliés, — les Turcs,
par une marche hardie, ont reconquis la
Roumélie et occupé Andrinople. D’autre
parties Grecs, les Serbes, les Monténégrins
et les Roumains sont actuellement en pos
session des territoires qu’ils réclamaient.
Mais, alors que personne ne veut conser
ver à la Turquie les avantages qu’elle vient
d’obtenir et que l’Europe entend au con
traire la ramener dans les limites de la
frontière qu’elle avait acceptée lorsque fu
rent signés les préliminaires de la paix, le
gouvernement ottoman fait observer, lui,
et avec assez de raison : que le statu quo
territorial lui avait été garanti par les puis
sances en 1908, que cette promesse n’a pas
été tenue, que d’ailleurs l’alliance balkani
que n’existe plus, et qu’il ne saurait être
obligé à des engagements vis-à-vis d’une
confédération désormais inexistante. Cepen
dant, il est bien certain que la Russie ne
permettra pas à la Turquie de conserver
Andrinople et que les autres puissances se
ront de son avis.
On avait parlé, ces jours-ci, d’une pres
sion qui serait exercée à Constantinople, à
Athènes et dans les diverses capitales balka
niques, par toutes les grandes puis
sances, afin de ramener la paix, lorsque
soudainement l’Autriche et l’Italie ont pris
une initiative que l’on peut estimer regret
table. En effets sans en avoir rien dit aux
autres puissances, elles ont exercé seules à
Belgrade, à Athènes et à Gettigné une ac
tion énergique afin de déterminer les trois
pays alliés à suspendre les hostilités.
Ainsi les Cabinets de Vienne et de Rome
ont cherché visiblement à ménager la Bul
garie. Et l’on a vu l’Autriche, ennemie de
la Serbie, et l’Italie, jalouse de la Grèce,
essayer de faire tourner à leur profit la si
tuation si compliquée qui s’est établie en
Orient par suite de la défaite des Bulgares
et par suite de la mobilisation roumaine.
On assure que l’Allemagne désapprouve
la politique de ses alliés, considérant com
me incorrecte la démarche austro-italienne.
La chose est possible, car leur attitude dé
nonce un état d’esprit que l’on d-vinait,
mais dont l’aveu constitue au moins une
maladresse. .
Quoi qu’il en soit, le désintéressement et
l’inaction des grandes puissances étaient
restés, jusqu’ici, le meilleur moyen de hâ
ter la paix. Une pression collective et soi
gneusement concertée n’aurait rien com
promis, bien au contraire. Mais cette ac
tion partiellement entreprise par l’Autriche
et l’Italie est de nature à créer une confu
sion dangereuse. C’est ce qu’a souligné le
Temps dans un article où il montre le jeu
hardi, mais dangereux, de l’Autriche et de
l’Italie.
« La partialité qu’elles témoignent, dit-il,
est d’autant plus fâcheuse qu’elle est dirigée
contre les trois pays balkaniques qui de
puis le décut de la crise en ont déjà souf
fert. C’est l’Autriche et l’Italie qui ont in
terdit aux Serbes l’Adriatique, exigé la
création de l’Albanie, arraché Scutari au
Monténégro, disputé à la Grèce l’Epire du
Nord et les îles de l’Egée. Cette continuité
d’une action hostile ressemble à un parti
pris.
» Mais s’il y a parti pris ici, il y aura
parti pris là. Si deux grandes puissances
optent ouvertement contre trois des États
balkaniques, d’autres grandes puissances
leur feront contre-poids. Si la question est
placée par elle sur le terrain politique, elle
y restera. S’il existe dans quelques capi
tales une résolution hostile à la Grèce, à la
Serbie et au Monténégro, on ne tardera pas,
— nous l’espérons du moins, — à voir se
manifester ailleurs une résolution oppo
sée. »
En résumé, le résultat le plus clair de
cette démarche austro-italienne, c’est la ré
conciliation complète de la Roumanie, de la
Bulgarie et de l’Autriche, réconciliation
obstinément poursuivie par le Cabinet de’
Vienne. La Triple Entente devra désormais
tenir le plus grand compte de ce revirement
qui vient de se produire.
Th. Vallée.
Nouvelles du Sénat
Le Rapport de M. Paul Doumer
On distribuera mercredi aux sénateurs
le
rapport de M. Paul Doumer sur la loi con
cernant le service de trois ans.
ON TROUVE
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20 Fr.
3 S
23
44
les Bureaux de Poste de rram$
LES AFFAIRES D'ORIENT
Une Grande Victoire Grecque
La légation de Grèce communique le télégram
me suivant du chef d’état-major :
Livonovo, 27 juillet, 1 heure matin.
Je suis très heureux de pouvoir vous com
muniquer la nouvelle brillante victoire de
Simitli
que notre armée vient de remporter
après deux jours de combats acharnes ; l’en
nemi enfoncé par une attaque des plus vio
lentes a d6 **—d — — ---
oncé par une at
dû abandonner
entre nos mains
trois de ses quatre obusiers et quantité d’au
tre matériel de guerre.
Les perles de l’ennemi sont très grandes.
Nos troupes, suivant leur tactique habituel le,
poursuivent de près l’ennemi vers Djoumaïa,
transformant sa retraite en fuite.
Toute notre armée a déjà passé le défilé de
Dresna, considéré comme inexpugnable, et
se dirige vers Djoumaïa. Nos pertes sont
considérables.
DouÏmanis.
Simitli est une petite localité sur la Strou-
ma, faisant face à une autre localité, Oraho-
va. Les deux endroits sont situés à un peu
plus de 15 kilomètres à vol d’oiseau au sud
de Djouma (ou Djoumaïa), et à 25 kilomètres
au sud de la frontière bulgare.
Les défilés de Kresna, franchis par l’armée
grecque depuis trois jours au moins, sont à
15 kilomètres plus bas que Simitli.
Une note de la Roumanie ans Puissances
Bucarest, 27 juillet.
Le gouvernement roumain vient de prier
les représentants des grandes puissances
d’attirer l’attention de leurs gouvernements
sur le point suivant.
La Roumanie estime qu’au moment où
vont s’engager les négociations de Bucarest,
la situation serait gravement compliquée si
les négociateurs ne possédaient pas la certi
tude que les grandes puissances exigeront le
respect du traité de Londres.
La situation serait difficile pour la Bulgarie
si elle n’avait pas de ce côté une pleine sé
curité ; elle le serait également pour la Grèce
et la Serbie, et le rôle conciliateur que se
réserve le gouvernement roumain serait ma
laisé à jouer.
En conséquence, le gouvernement rou
main prie les grandes puissances de faire le
nécessaire à Constantinople pour que les
négociateurs de Bucarest puissent tabler sur
le maintien du traité de Londres.
D’autre part, dans les milieux officieux, on
déclare avec une parfaite netteté que la Rou
manie n’accepterait pas le rôle d'exécuteur
des décisions de l’Europe contre la Turquie.
La Conférence impériale
Saint-Pétersbourg, 27 juillet.
Hier a eu lieu au palais d'Eté de Péterhof
la conférence annoncée, à laquelle l’empe
reur avait convié le président du Conseil
Kokovtzof avec le ministre des affaires étran
gères Sazonof pour décider quelle position
décisive prendra la Russie dans les ques
tions balkaniques. L’empereur se montre
très indisposé de l’action turque et dirige
personnellement la politique russe en cette
occasion.
La Question de Cavalla
Athènes, 27 juillet.
D’après des renseignements parvenus ici,
les puissances sont unanimes à admettre
que Cavalla restera grec.
— —
ANGLETERRE
Les suffragettes manifestent pacifiquement
Simedi, à Hyde park, a eu lieu une dé-
monstration de suffragettes non militantes.
Les manifestantes étaient au nombre d’en
viron 100.000. Beaucoup d’entre elles étaient
venues en pèlerinage à pied de la province.
Il y avait une députation du Pays de Galles,
une députation d’Ecosse, une députation des
Cornouailles. Cette dernière s’était mise en
route il y a plus de trois semaines.
A cinq heures, la procession est arrivée
par diverses routes et s’est concentrée à
Hyde park, où vingt plates-formes avaient
été prépartes pour les orateurs.
Les suffragettes se plaignent que cette im
posante manifestation ait fait peu de bruit
dans la presse. « Tout le monde s’indigne
contre la politique de violences, disent-elles,
mais quand nous demeurons pacifiques,
personne ne s'occupe plus de nous. »
L’état de santé de Mrs Pankhurst ne s’est
pas sensiblement modifie ; il continue à ins
pirer de vives inquiétudes.
INFORMATIONS
Le Président de la République
à Ivry et à Saint-Maurice
Le président de la République, continuant
la série do ses visites charitables aux hôpi
taux, s’est rendu, hier après-midi, à l’hospice
et à la maison de retraite des vieillards à
Ivry-sor-Seine et à l’asile des convalescents
à Saint-Maurice.
Le président, accompagné du général Beau-
demoulin, secrétaire général militaire, et du
colonel Aldebert, officier d’ordonnance, a
quitté en automobile le palais de l'Elysee, à
2 heures, et est arrivé à 2 h. 1/2 à l'hospice
d’Ivry par la porte de Vitry, la rue du Liégat
et la rue Raspail ; tout ce parcours était très
joliment décoré de drapeaux et une foule
extrêmement dense n’a cesse d’acclamer le
président chaque fois qu'il passait devant
elle pour se rendre aux divers endroits où il
était attendu.
M. Poincaré à Bordeaux
Le programme du séjour de M. Poincaré
à Bordeaux a été étudié par le Conseil géné
rai de la Gironde. Ce programme est actuel
lement le suivant :
Le président de la République venant de
Toulouse, après avoir assisté à la fin des
grandes manœuvres d’armée, arrivera à
Bordeaux le 18 septembre, vers dix heures
du soir, mais il ne fera que traverser Bor-
deaux tout à fait incognito, et son train spé
cial, en transit sera dirigé sur les voies du
Médoc, pour arriver au Verdon vers minuit.
M. Poincaré et sa suite coucheront dans le
train garé au Verdon.
Le lendemain matin, 19 septembre, nn
train spécial aura amené de Bordeaux le
préfet, le maire, le président de la Cambre
de commerce et les autorité* Le proiet des
travaux de l’avant-port an Verdon, déjà étu
dié sur place par M. Thierry, ministre des
travaux publics, sera alors soumis au prési
dent de la République.
M. Poincaré montera ensuite à la Pointe-
de-Grave, à bord d’un contre-torpilleur, es
corté de torpilleurs, et arrivera à Bordeaux
après avoir examiné depuis l’embouchure
de la rivière, les projets de travaux du port.
A onze heures, le president de la Républi
que débarquera devant l’Esplanade des
Quinconces. Use rendra ensuite à la préfec
ture.
A midi, M. Poincaré présidera un ban
quet de 140 couverts qui lui est offert, par
la municipalité, dans la salle du musée, à la
mairie.
Dans l’après-midi, le président de la Ré
publique inaugurera le monument élevé sur
la place Magenta aux girondins morts pen
dant la campagne de 1870-71. Il visitera en
suite les hôpitaux civils et militaires et, à
8 heures, il présidera à la Bourse le banquet
donné par le Conseil général et la Chambre
de Commerce.
Le lendemain, 20 septembre, le président
de la République visitera la ville.
Les hospitalisés du boulevard
Lannes
L’hôtel mis par le comte Antoine de La
Rochefoucauld à la disposition de M. Cochon
et de ses protégés est devenu une des curio
sités de la capitale. Devant les fenêtres qui
ne s’ouvrent que par intervalles la foule, à
qui les talus des fortifications offrent des
gradins naturels presque confortables, sta
tionne dans l’attente d’une expulsion qui ne
se produit toujours pas.
H er, les locataires de l'hôtel étaient tran
quilles ; ils savent que ia justice n'instru
mente pas le dimanche et ce jour de repos
était mis à profit pour procéder à l’organisa
tion d’une fête champêtre que chacun se
promettait de rendre aussi joyeuse que pos
sible.
La comtesse de La Rochefoucauld a visité
ses protégés. Comme elle voulait se rendre
au milieux d’eux, et que la porte d’entrée
était close et scellée, on voulut la hisser par
une fenêtre, mais l’operation fut abandon
née parce que difficile et dangereuse.
Mme de La Rochefoucaud se contenta alors
de haranguer les locataires de l’hôtel. En ou
tre elle fit examiner l’immeuble par un huis
sier, car dit-elle :
Si la police fait le siège de l’hôtel dont je suis
locataire, elle causera très certainement des dé
gâts. Je veux lui en laisser la responsabilité, et
c’est pourquoi j’ai requis moi aussi un huissier
pour faire valoir mes droits quand il le faudra.
Et elle ajouta :
Mes amis, ne vous tourmentez pas ; si l’on vous
expulse, je vous recueillerai à nouveau. Ce sera
ou dans une de mes propriétés de Bougival ou
dans des maisonnettes que je ferai construire.
Cette déclaration fut acclamée d’autant
plus vigoureusement qu’a ne nouvelle li vrai-
sou de victuailles et de boissons confirmait
cette affirmation de sympathie.
Le Congrès des Employés
de France
Le vingtième Congrès national corporati
organisé par la Fédération des Employés de
France, se tiendra à Bordeaux les 15, 46 et
17 août prochain.
Un ordre du jour de ses assises, qui pro
mettent d’être très suivies et très intéressan
tes, en raison des adhésions déjà reçues,
contient les questions suivantes : réglemen
tation du travail, repos hebdomadaire et se
maine anglaise, juridiction prud’homale,
préavis et délai-congé, révision de la loi du
21 mars 1884 sur les Syndicats profession
nels, assistance, chômage, maladie, invali
dité, etc.
En même temps se tiendra à Bordeaux
une conférence des sections commerciales
des Conseils de prud’hommes pour laquelle
toutes les sections de France ont été convo
quées, afin d'examiner en commun les ques
tions se rapportant aux litiges qui leur sont
soumis.
OKESÆECWATAHA&E DE PPAR&AS
Paris, 27 juillet, 11 A. »».
Extrêmes barométrignes 767 millim. à Dun
kerque, 76% millim. A Biarritz.
Pression élevée Nord-Ouest Europe.
Temps probable : Vent d’entre Nord et Est,
temps beau et chaud.
AU HAVKE
A
A
midi..
Minuit
(Centre de
MARQMITR!
766
766
la Ville i
3IKHOHTK
+ 22
+ 17
PAR-CI, PAR-LA
Rien de Nouveau
Il serait peut-être excessif de tirer vanité de
nos inventions modernes et d’attribuer à notre
époque le mérite exclusif de l’idee originale.
La vérité est que nous nous mettons de
temps en temps à découvrir des choses déjà
découvertes par d’autres, à poursuivre la solu
tion de problèmes déjà tentes par des devan
ciers, problèmes déjà si lointains, qu’ils em-
pru. .ent l’illusien d’une nouvelle jeunesse.
Le hasard de la lecture m’a fait tomber, ces
jours-ci, sur des extraits d’un rarissime petit
bouquin concernant la campagne de 1812.
Quelle ne fut pas ma surprise d’y voir que,
dès cette date, on avait songé à se servir des
aérostats comme lance-projectiles.
Les circonstances, peut-être aussi l’imperfec
tion des appareils employés empêchèrent seuls
la réalisation du proiet. Mais l’idée était dans
l'air, si j’ose dire; et quand un siècle plus tard
le dirigeable-torpilleur fait son apparition, il
ne fait que parachever, somme toute, un projet
qui sommeilla longtemps dans l’oubli. Parcou
rez plutôt ces lignes :
« On vit alors paraître sur la scène un aven
turier hollandais nommé Smid, que Buonaparte
a faussement désigné, dans ses Bulletins, sous
le nom de Smith et comme un Anglais.
Ce Smid avait voyagé en Angleterre où se
trouvant dénué de toute ressource, il avait
conçu le projet le plus extravagant que l'on
puisse imaginer : c’était de construire un aéros
tat d’une telle force et d’une telle dimension,
qu'il pût transporter, au milieu des airs, un
vaisseau pourvu d'une nouvelle espèce d'artille
rie. Il prétendait qu'avec une telle machine, il
n’y avait point d'armée ennemie, point de flotte,
point de ville assiégée qui pût résister; car au
moyen de fusées à la Gongrève bien dirigées, il
aurait tout réduit en cendres, et exterminé les
hommes ainsi que les animaux.
« On se laissa séduire par les superbes pro
jets de Smid. Il ne manquait, à la vérité, qu’une
bagatelle, c’était les fusées à la Gongrève ;
mais Smid n’était-il pas homme à tout entre
prendre ? Il prit un collaborateur, le méde
cin Sch., de Wurtzbourg. Le général Isches-
minsky voulut concourir à cette oeuvre patrio.
tique en prêtant, pour l’exécution des travaux,
une maison de campagne qu’il possédait aux
environs de Moscou. On acheta une quantité
énorme de taffetas, de fil de soie et d’autres
matériaux : savoir quarante mille aunes de
taffetas de toutes couleurs; et quatre pouds de
soie (environ un quintal et demi).
» Le punch et le vin coulaient à grands flots
pour animer les ouvriers et ceux qui les diri
geaient : mais il fallait aussi des ouvrières, et
l’on renouvelait, si je puis m'exprimer ainsi,
l’histoire de l’enlèvement des Sabines. Un mil
lier de jeunes filles, mises en réquisition dans
les divers ateliers, furent armées d’aiguitles
à coudre. On se mit, en conséquence, à tailler,
à coudre, à forger, à limer, sans oublier de se
livrer à la bonne chère et à la joie. Smid et
Sch..., enfermés dans cette espèce de sérail,
n’y admettaient que les initiés. Des sentinelles
étaient placées devant les portes : tout devait
se passer dans le plus grand mystère ; enfin
un petit ballon d’essai se trouva prêt.
» Gitcroyait encore le secret bien gardé,
lorsquene^rande partie de la ville était déjà
au courant de ce qui se préparait et en faisait
le sujet d’intarissables railleries. Rostopchine
annonça qu’à une époque fixée, une expérience
aérostatique serait faite avec sa permission, et
11 invitait le public à n’en point concevoir d’a
larmes. Ce n’était point une nouveauté à Mos
cou, et l’on soupçonnait que le ballon serait
garni d artifices. »
Cependant l'expérience ne réussit point. Le
ballon ne put quitter la terre ; l’inventeur s’ex
cusa, sous prétexte que « les robinets et autres
ouvrages de serrurerie » fonctionnaient mal.
Les réparations exigeaient une dépensede6,000
roubles. L’ennemi approchait. Le ballon fut
porté à Saint-Pétersbourg et l’entreprise som
bra dans la débâcle.
Si le Temps se mettait à cataloguer toutes
les idées qui passent— mais le vieux est bien
trop occupé à faucher — que de figures de
connaissance il retrouverait ainsi au fil des
siècles !
De ce sentiment unanime, Mlle Kirschbaun
ainsi que son personnel d’élite ont reçu let
plus précieux témoignages.
ALBERT-HERRENSCHVIDT.
Elections Cantonales
1er Canton du Havre
RÉUNION ÉLECTORALE
M. F. Acher, conseiller général sortant,
nous informe qu’il se rendra à la réunion
publique organisée par M. Masselin, au
jourd’hui lundi, à 8 h. 3/4, au préau de
l’Ecole maternelle, rue Emile-Renouf.
-------— -e—-— ---
NOS ECOLES
Techniques d’Industrie
L’inauguration officielle des Expositions
des travaux d’élèves, expositions dont nous
avons donné la description complète, a eu
lieu hier matin.
M. Genestal, maire du Havre ; MM. Mor-
gand et Serrurier, adjoints ; M. H. Gaillard,
inspecteur départemental de l’enseignement
technique ; M. Mundler, inspecteur de l’en
seignement commercial ; M. Bricka, vice-
president de la Chambre de commerce ; MM.
le général Gripois, Bégouen-Demeaux, Dero,
conseillers municipaux; MM.Thireau,Delhom-
me, Charles dit Dubreuil, membres du Con
seil de perfectionnement ; M. Ch.-Aug. Ma
raude, fondateur de l’Ecole coloniale ; M. Le-
sieutre, président, et Cathelineau, vice-pré
sident du Syndicat des officiers navigateurs ;
M. Barbe, chef de l’armement de la Compa
gnie Générale Transatlantique ; MM. le colo
nel Bertin, adjoint au général gouverneur de
la place du Havre ; M. le capitaine Cody ; M.
Hoizey, inspecteur du travail ont été reçus
par MM.Cornetet et Gavois, directeur et direc-
teur-acjoint de l’Ecole technique, entourés
de tozs le personnel de l’école.
Ls ont visité les differentes expositions des
ateliers d’ajustage, de forge, de chaudronne
rie, etc., et l’Ecole coloniale dont l’outillage
et le musée offrent un véritable intérêt.
Puis l’appel des récompenses de fin d’an
née (dont nous donnons plus ’oin le palma
rès) a eu lieu dans l’amphithéâtre de l’Ecole.
Après cette distribution, M. Serrurier, ad
joint, chargé du service de l’Instruction pu
blique, a adressé, au nom de l'Administra
tion municipale, des félicitations aux élèves
et des remerciements à toutle personnel en
seignant.
M Cornetet, directeur, a remercié les au
torités présentes : la Municipalité, tous les
amis de l'Ecole et notamment M. H. Gaillard,
inspecteur départemental, qui apporte un
concours si dévoué au développement de
l’enseignement technique.
M. Gaillard a reporté une grande partie du
succès obtenu sur le personnel de l’école
tout entier.
M. Genestal, maire, dans une charmante
et familière allocution, a renouvelé au per
sonnel des chefs d’ateliers, des contre-meî-
très et aux excellents professeurs de l’école,
sa très vive satisfaction des progrès accom
plis et qu’il a constatés avec empressement
et avec plaisir.
Puis a eu lieu la visite des différents ate
liers où se trouvent exposés les travaux d’é
lèves.
Les mêmes autorités se sont rendues à l‘E-
cole d’apprentissage de jeunes filles. Elles
ont été reçues par Mlle Kirschbaum, la très
distinguée directrice, entourée des dames du
Comité de patronage et du personnel de
l’école.
On a vivement admiré les travaux des élè
ves, travaux qui sont, comme nous le di
sions hier, autant de merveilles de délica
tesse, de goût et d’élégance. Et l’on a infini
ment apprécié la sûreté des méthodes em
ployées dans les differents ordres d’ensei-
gnement technigne, ou commercial, ou ar
tistique.
LE PALMARÈS
des Récompenses accordées aux Eleves
de l’Ecole Technique de Garcon- ; de
l’École des Mécaniciens de la Marine-et
de l’Ecole Coloniale :
PREMIÈRE ANNÉE
Livrets de Caisse d’épargne
Roger Brancherie, livret de 20 fr., offert par Ma
Genestal, maire du Havre ; Eugène Guillermet,
livret de 20 fr., offert par M. Fenaux, membre du
Conseil de perfectionnement de l’ecole ; Roger
Hubert, livret de 40 fr., off-rt par M Mundler, ins-,
pecteur départemental de l’enseignement techni
que ; Gustave Denize, livret de 10 fr.. offert par
M. le ministre du commerce et de l’industrie •
Marcel Mann, livret de 10 fr., offert par M. Da-
maye, membre du Conseil de perfectionnement
de l’école ; Pierre Vaussieu, livret de 10 fr., offert
par M. Morgaod, adjoint au maire de la ville du
Havre ; Louis Lancien, livret de 10 fr., offert par
M. Lesieutre, président du Syndical des officiers
mécaniciens du commerce ; Fernand Lequenne,
livret de 10 fr., offert par M. Godet, membre du
Comité de Patronage de l’école ; Ciément Guemy,
livret de 40 fr., offert par la Caisse des Ecoles ;
Daniel Gallet, livret de 40 fr., offert par M. Charles
dit Dubreuil, membre du Conseil de perfectionne
ment de l’école ; Joseph de Saint-Jores, livret de
10 fr., offert par M. Delhomme, membre du Con
seil de perfecti nnement de l’école ; Eugène Ne
veu, livret de 5 fr., offert par M. Bertre membre
du Conseil de perfectionnement de lecole ; Louis
Rouyer, livret de 5 rr., offert par M. Bertre, mem-
bre du Conseil de perfectionnement de l’école.
Primes en espèces
François Collard, Raymond Lecompte, Marcel
Deriaz, Jean Viaud, chacun 15 fr ; Eugène Neveu,
Jean Loison, Georges Marzin, Gilbert Coté, René
Delarche, Alfred Ros, Louis Goazampiz, Marcel
Debray, Roland Salomon, Adrien Husson, Georges
Delavalade, Marcel Rouly. Ernest Fleury, chacun
10 fr. ; André Deflandre, Eugène Vicomte, Robert
Pottier, Robert Rose, Roger Dehais, Henri Hamel,
François Micoin, Léon Ronsiaux, Lucien Gug,
Georges Paon, Lucien Evrard, Roger Goubault,
Maxime Lesauvage, Marcel Rouxel, Roger Cha-
chuat, François Ange Le Roy, Georges Nicolas,
Martial Rousseville, Léon Hersan, Henri Chiffl rd,
Paul Mahieu. William Beaufils, Georges Le Troa-
dec, Pierre Trombetta, André Marie, Marcel Au-
gier, Georges Saos, Charles Gardel, chacun 5 fr
DEUXIÈME ANNÉE
Livrets de Caisse d’Epargne
René Auber, 30 fr., offert par les Etablissements
Gaillard et G 8 ; Jean Salm, 30 fr , offert par M. Fos
sat, membre du Conseil de perfectionnement de
l’Ecole ; Lucien Dessolle, 30 fr, offer par M. Ma
raude, membre du Comité de patronage de l'Ecole;
Henri Fauvel, 23 fr., offert par la Compagnie Ha-
vraise Péninsulaire ; Paul Jeanne, 25 fr.. offert par
la Compagnie des Chargeurs Réunis ; Marcel An-
quetil, 25 fr., offert par un ami de l’Ecole ; Henri
Gaux, 2 s fr. offert par les Etablissements Schnei-
der et G 8 , Albert Salomon, livret de 20 fr .offert par
M. le ministre du commercé et de l’industrie;
René Valomer, 20 fr., offert par M. Gaillard, ins
pecteur départemental de l'enseignement techni
que ; Jean Jégaden, 20 fr., offert par les établisse
ments Gaillard et G 8 ; Jean Guezou, 20 fr., offert
par la Caisse des Ecoles ; Laurent Le Tynevez,
20 fr., offert par MM. Delhomme et Ce ; Emile
Bouvier, 20 fr., offert par le Syndicat patronal du
Bâtiment ; Albert Louvet, 16 fr , offert par M. Gé-
nestal, maire du Havre ; René Morice, 10 fr., of
fert par M le ministre du commerce et de l’indus
trie ; René Chauvel, 10 fr., offert par M. Charles-
dit-Dubreuil, membre du Conseil de perfectionne-
ment de l’Ecole ; René Grelaud, 10 fr., offert par
M. Badoureau, adjoint ; Robert Langlois 10 fr.,
offert par M. Ancel. député de la Seine-Inférieure;
René Hue, 40 fr., offert par le Syndicat patronal du
Bâtiment ; Joseph Nicolie, 5 fr., offert par M Char
les-dit-Dubreuil. membre du Conseil de perfec
tionnement de l’Ecole.
Primes en espèces
Guillaume Geffroy, Roger Bessin. chacun 25 fr.;
Eugène Esnault, L uis Donnet, Emmanuel Arrou,
Henri Goushand, Auguste Yvon, chacun 20 fr. ;
Geroges Bariller, 40 fr. ; Georges Renard. Robert
Olivier. Fernand Goushand. Roland Buquet, An
dré Lecaron, Marcel Le Coz, Julien Belenger,
Philippe Tauziet, Edouard Harel Joseph Margeot,
Lucien Bermière, chacun 5 fr.
TROISIÈME ANNÉE
Livrets de Caisse d'Epargne
Antoine Royer, livret de 50 fr., offert par les
établissements Westinghouse; Jean Lesoux, livret
de 25 fr., offert par la Chambre syndicale des
Constructeurs-mécaniciens ; Jacques Gras, livret
de 20 fr., offert par M. le Ministre du Commerce et
de l’Industrie ; Marcel Burger, livret de 2 ■ fr., of-
fertpar le Syndical patronal du bâtiment ; Hippo-
lyte Le Foli, livret de 20 fr., ofleri par M. Sauva
ge, membre du Comité de patronage : Fernand
Lagadec, livret de 2fr., offert par M. Thireau,
membre du Comité de patronage ; Lucien Maze,
livret de dessin de 5 fr., offert par l’Ancienne So
ciété des Métallurgistes ; Yves Le Tynvez, livret
de dessin de 5 fr., offert par l’Ancienne Société
des Métallurgistes ; François Merrant, livret de
dessin de 5 fr., offert par l’Ancienne Société des
Métallurgistes ; Henri Guerrand, livret de dessin
de 5 fr., offert par l’Ancienne Société des Métal-
lurgistes ; Georges Hazet. livret de dessin de 5 fr.,
offert par l’Ancienne Société des Métallurgistes ;
Jean Pontillon, livret de dessin de 5 fr., offert par
l’Ancienne Société des Métallurgistes; Pierre Mes-
let, livret de dessin de 3 fr., offert par l’Ancienne
Société des Métallurgistes; Robert Wanhout, ivref
de dessin de 5 fr., offert par un ami de l’Ecole.
Primes en especes
Lucien Naze. Jacques Frontin, chacun 45 fr. ;
Yves Le Tyvenez, Raymond Malot, chacun 3? fr. ;
François Merrant, Albert R se, Louis Esnault,
Rene Mesnil. Georges Gosselin, chacun 30 fr :
Henri Guerrand. Georges Hazet, Jean Pontillon,
Robert David, René Jousson, Robert Brunet, cha
cun 25 fr.; André Lericle, Emile Lefort, Eugene
Godin, Joseph Corre, Henri Chevalier, chacun
45 fr. ; Pierre Meslet, 12 fr. ; André Lallouellé,
Victor Guerrier, Georges Martin, Eugene Gadren,
Ernest Varnière, Marcel Lanthoëa, chacun 40 fr.
OUTILLAGE
L’outillage de menuisier, d’une valeur de 80
francs, a été accordé aux élèves : Burger, Henri
Chevalier, Martin, Guerrier, Wanhout et Mcoin-
tre •
L’outillage de métallurgiste, d’une valeur
moyenne de 40 francs, a été accordé aux élèves
Royer, Grivel, Merrant, David, Godin, Malot, Mes
let, Gosselin, Guerrand, Lericle, Jousson, Mesnil,
Lagadec, Leroux, Frontin, Brunet, Hazet, La ouel-
le. Gras, Varniere, Lefoll, Corre, Esnault, Ossis,
Poindefer, Lachévre, Cadren, L’Ollivier, Naze, LS
Tynevez, L’Anthoën, Lefort, Blanchard, Lecorre,
Rose, Thireau.
CERTIFICAT D’ÉTUDES PRATIQUES INDU#
TRIELLES
Ce certificat a été obtenu par les élèves : Royer
N«ze, Frontin, Guerrand, Le Tynevez, Gossesin
Esnault, Jousson, Merrant, Pontillon, Mesnil. Le
foll, Brunet, Hazet, Gras, Burger, Lalouelle, Rose
Lagadec, Corre, Malot, Leroux, Lefort, Meslet.
LE CERTIFICAT D’ATELIER
Ce certificat a été accordé aux élèves : Grivel
David, Godin, Lericle, Vranière, Ossis, Poindefer,
Lachévre, Cadren, L’Olivier, L’Anthoëa, Bian
chard, Lecorre, Thireau, Henri Chevalier, Martin,
Guerrier, Wanhout, Lecointre.
Cours d’Adultes ■1915-1913
Prix offerts par M. le ministre du commerce e!
par la ville du Havre aux auditeurs ayant suivi
les cours avec le plus d’assiduité et de profit.
Section élémentaire : Paul Lecouillard, Georget
Houssaye, Raymond Jouet, Roland Salomon,b ran
C Section supérieure : Jean Plétan, Emile D s
champs, Gustave Leroux, Marcel Gaumont, AlbCE
\ Salomon
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