Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1913-07-02
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 02 juillet 1913 02 juillet 1913
Description : 1913/07/02 (A33,N11676). 1913/07/02 (A33,N11676).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
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Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t52637753c
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
5 J" Année
1=======
N 11,676
(6 Pages)
5 Centimes — CDTTON DDHATI
S Centimes
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Adresser tout ce qui concerne ‘Administration
e M. O. RANDOLET
85, Rue Fontanelle, 35
Adresse Télégraphique : ’ NDOUET Havre
Administration, Impressions et Annonces, tel, 10.47
Le Petit Havre
Mercredi 2 Juillet 1943
=========== IIIUU
AU HAVRE.
A PARIS..
ANNONCES
Bureau du Journal, 112, boni* de Strasbourg.
L’AGENCE HÀVAS, 8, place de la Bourse, est
seule chargée de recevoir les Annonces pour
le Journal. -
La PETIT HA VRE est désigné pour (os Annonces judiciaires et légales
ans
F
PARIS, .TROIS HEURES MATIN
DEPECHES COMMERCIALES
METAUX
LONDRES, 1" Juillet, Dépêche de 4 h. 30
CUIVRE
TON
COURS
HAUSSE
BAISSE
calme
£ 03 10/-
10/-
Domptant .
3 mois
£ 63 15/-
10/-
ETAIN
Comptant .
£ (89 5/-
90/-
3 mois
soutenu
£ 190 -/-
90/-
FER
Comptant ..
faible
£ 56/9
4/-
8 mois .... ;
£ 55/9
-/-
9 d
Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
du 30 juin 13.
LES AFFAIRES D’ORIENT
Entre Greos et Bulgares
Sofia — L’état-major de l’armée a reçu
pendant la dernière nuit les informations
suivantes :
I e Hier, les grecs n’ont pas renouvelé leurs
attaques. Les résultats des engagements
d’hier leur sont défavorables. Après une con
tre-attaque énergique, nos troupes les ont
défaits et poursuivis sur la rive droite du
Strouma et au sud du lac deTachino puis se
sont fortifiées sur leurs nouvelles positions.
2® À l'Ouest de Doiran, nos troupes ont re
poussé une colonne serbo-grecque, qu’elles
ont poursuivie après un combat sanglant, et
se sont emparées de Guagheli et se sont re
tranchées aussitôt.
3° L’ordre adressé à nos troupes de cesser
Ses opérations contre les Serbes a été renou
velé et un parlementaire a été envoyé à cette
occasion pour proposer aux Serbes de sus
pendre également leur action. Si ces derniers
rejettent cette proposition et reviennent à
l’attaque, nos troupes ont l’ordre de répon
dre de même.
Les engagements d’hier leur ont été défa
vorables.
En repoussant l’attaque des Serbes et en
poursuivant la colonne défaite, nos troupes
ont occupé Oudoyo, Frivolak, Sonchevo.
Dobrevo et Emiritza qu’elles ont aussitôt for
tifiés.
SALONIQUE. — A Gumentja, les Grecs ont
repousse l’attaque des Bulgares, leur infli
geant des pertes et les obligeant à se retirer.
L’Offensive Serbe
Belgrade. — On n’a pas reçu dans la ma
tinée de rapport plus détaillé sur les événe
ments du théâtre de la guerre.
D’après des informations privées, les Bul
gares auraient été repoussés sur tout le front
serbe.
Un combat particulièrement sérieux aurait
eu lieu autour d’Istip, que les troupes serbes
auraient finalement occupé.
Les troupes bulgares auraient pris la fuite
sous le feu meurtrier des serbes.
Belgrade. — Les nouvelles reçues en der
nière heure d’Uskub, confirment que l’ar
mée serbe a opéré avec succès toute la jour
née repoussant finalement les bulgares au-
delà des rivières Zletovska et de Bregalnitza.
Plus de six cents bulgares ont été faits pri
sonniers dont 16 officiers et 52 sous-officiers.
Les troupes serbes continuent à poursui
vre les bulgares.
M. BAUDIN EN ANGLETERRE
Londres. — Un communiqué annonça que
M. Bauuin, ministre de la marine, arrivera
cet après-midi à Douvres pour rendre visite
au premier lord de l’Amirauté britannique
à bord du yaeth Enchantress.
M. Biudin restera jusqu’à vendredi en An-
gleterreoù il assistera jeudi à Portland à
des exercices navals.
L'INCORPORATION A VINGT ANS
MM. Puech et Noullens d’accord avec MM.
de Montebello et Reinach, ont condensé
dans un texte commun leurs amendements
relatifs à l’incorporation à vingt ans.
MM. de Montebello et Reinach acceptent
le principe de la libération de la classe en
tière posée dans l’amendement Puech Noul-
lens et ils renoncent à celui de la libération
par moitié de la classe que comportait leur
texte.
D’autre part, MM. Puech et Noullens ne
s’opposent pas à l’incorporation au mois de
novembre telle qu'elle est proposée par leurs
deux collègues.
Le texte unique résultant de ces conces
sions paraît devoir être accepté par le gou
vernement et par la Commission de l’armée
qui le discutera dans sa prochaine séance.
■i •• —
LES ARRESTATIONS
D’ANTIMILITARISTES
M. Drioux a fait subir un interrogatoire
-d’identité aux syndicalistes arrêtés hier ma
tin.
Après leur interrogatoire, tous les incul
pés ont été placés sous mandat de dépô. et
envoyés à la San Lé où ils ont été mis au ré
gime du droit commun.
M. André Berthon a aussitôt adressé une
rotestation au parquet, réclama» t pour
es inculpés le bénéfice de la circulaire de
M. Briand.
Bordeaux. — Le Parquet de Bordeaux a été
avisé par une dépêche de M. Drioux, juge
d’instruction à Paris, d’avoir à rechercher un
membre important de la G. G T., disparu de
Paris, contre lequel un mandat d’arrêt avait
été décerné en même temps que ceux exé
cutés dans la matinée à Paris.
Le Parquet de Bordeaux n’a pas trouvé
trace du fugitif.
D’autre part, aucun mandat n’était pi
venu dans l’après-midi au Parquet de Bo
deaux contre les antimilitaristes bordelais.
ar-
Or-
Saint-Malo. — Batas, secrétaire de la
Bourse du Travail, qui était introuvable hier
ORGANE REPUBLICAIN DEMOCRATIQUE
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
Dernière Heure
S
La Situation en Orient
La Crise Balkanique
NEW-YORK, 1er JUILLET
Cotoms : juillet, hausse 5 points; octobre,
hausse 1 point ; décembre, baisse 1 point;
mars, inchangé. — Soutenu.
Cafés i baisse 20 à 15 points.
NEW-YORK, 1 er JUILLET
Cuivre Standard disp.
— août
Amalgamai, Cop...
Fer
.. 50 1001
C. PUG!»»?
14 12
13 87
14 —
14 15
65 1 8
64 »/»
15 75
15 75
CHICAGO. 1er JUILLET
C. OC .OCR
C. PRECED
Blé sur
Juillet.. .
89 1 4
89 1/8
Septembre
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Mais sur
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—
Septembre
61 5/8
62 3 8
Saindoux sur.
Juillet. ..
11 ^0
11 12
T
Septembre
41 40
H 30
après-midi, s’est présenté volontairement
hier soir au Parquet.
Il a été immédiatement écroué ; il sera
transtéré aujourd’hui à Paris.
VOYAGE AÉRIEN
Issy-les-Moulineaux. — Le lieutenant de
Laborde, parti d’Angleterre hier, à midi 10,
sur monoplan, est arrivé à Compïègne à
midi et demi. Il est parti faire une prome
nade à Soissons et est arrivé à Issy-les-Mou
lineaux à sept heures.
===== veD====
EXPULSION D’UN AVIATEUR
STRASBOURG. — M. Webb, ingénieur avia
teur, charge par une fabrique de Reims de
présenter aux autorités militaires un nou
veau modèle d’aéropiane, vient de recevoir
notification d’un an été d’expulsion pris con
tre lai.
. Cette mesure aurait été dictée par des mo
tifs de défense nationale.
M. Webb, qui est sujet anglais, en a appelé
à la protection de son gouvernement.
NOUVELLE DÉMENTIE
Athènes. — On déclare ici que la nouvelle
de Sofia annonçant que l’île de Thassos avait
été incendiée est inexacte.
DERNIÈRE HEURE SPORTIVE
Le Tour de France cycliste
Cherbourg. — Vandenberghe et Salmon
arrivent à 2 h. 50’ 27”, Lambot et Micheletto
arrivent à 2 h. 50 49”, Thys et Coomans arri
vent à 2 h. 52’ 35”.
ETRANGER
ÉTATS-UNIS
Le Président Wilson et la Réforme
monétaire
Le président Wilson a donné lui-même
lecture d’un message court mais énergique,
adressé au Congrès pour lui demander ins
tamment des mesures législatives immédia
tes portant sur la réforme monétaire et des
tinées à compléter le nouveau régime doua
nier et à faire reposer les transactions com
merciales et industrielles sur une base
économique sûre. Les hommes d’affaires,
dit-il, sont sur le point d’être dotés d’une
liberté nouvelle et on ne doit pas les laisser
dépourvus des instruments nécessaires
our agir lorsqu’ils auront acquis cette li-
erté.
Nos lois en matière de banque doivent
mobiliser nos réserves et ne permettre nul
le part la concentration en quelques mains
des resssurces monétaires du pays, ni leur
emploi pour des opérations spéculatives
d’une telle envergure qu’elles empêchent,
paralysent ou arrêtent, d’autres emplois
plus légitimes et plus féconds. C’est au gou
vernement lui-même que doit être remis le
contrôle du régime bancaire et des émis
sions, de sorte que les banques deviennent
les instruments, et non pas les maîtres, des
affaires et des entreprises et initiatives indi
viduelles.
. ----- • --- l u. —
Le Service téléphonique de Nuit
Dans sa réunion de lundi matin, le Con
seil des directeurs des P. T. T., préside par
M. A. Massé, ministre du commerce, de l’in
dustrie et des P. T. T., a tout d’abord envi
sage les améliorations à apporter au service
téléphonique de nuit. Puis, en ce qui con
cerne les conséquences résultant du nou
veau classement des bureaux, les résolu
tions suivantes ont été prises :
1® Les receveurs des bureaux élevés de
classe profiteront de cette élévation lorsqu’ils
seront inscrits normalement au tableau
d’avancement de grade et que leur tour nor
mal de nomination sera arrivé ;
20 Les receveurs de bureaux déchus de
classe seront maintenus, s’ils en expriment
le désir, dans leur résidence actuelle ; ils ne
seront pas diminués de traitement.
Ceux qai, pour bénéficier de nouveaux
avancements de classe solliciteront leur no
mination à un sureau de leur c asse pour
ront, le cas échéant, recevoir une indemnité
de déplacement.
D’autre part, des crédits sont demandés au
budget de 1914, pour maintenir dans leur
classe actuelle les bureaux mixtes et certains
pureaux-télégraphiques qui n’ont pas dimi
nué d’importance depuis le classement de
1938 et qui, cependant, ont perdu leur rang
à la suite du dernier classement.
on trouve
LE PETIT HAVRE à Paris
i la LIERAIRE IHTERMATIONALE
108, rue Saint-Lezare, 108
(Immeuble de l'HOTEL TERMIHUS)
La situation finira-t-elle par s’éclaircir ?
Lundi dernier, la Skoupchtina se réunissait
à Belgrade pour entendre les explications
du premier ministre, M. Pachitch. Celui-ci
parlait en faveur de l’acceptation de l’arbi
trage russe quand la nouvelle arriva que de
nombreux incidents de frontière, et qui
avaient dégénéré en sanglants combats,
s’étaient produits entre Bulgares et Serbes.
L’émotion fut des plus vives, et M. Pa
chitch ne put continuer son discours pour
celte raison que de nombreux députés
avaient quitté la salle, en manière de pro
testation . Et la séance fut levée.
La Skoupchtina s’est de nouveau réunie
hier. Une dépêche nous apprend que, —
mieux informée sans doute sur la portée
réelle des incidents qui l’avaient vivement
émue, — elle a approuvé, par 82 voix con
tre 69, un ordre du jour en faveur de l’en
trevue, à Saint-Pétersbourg, des représen
tants des Etats balkaniques, et en faveur de
l’arbitrage du tsar.
Faut-il espérer que ce vote de l’Assem
blée serbe aura pour effet la cessation de
ces hostilités partiellement engagées sur
des points divers et dont la fréquence a tant
retardé les négociations ?
Jusqu’ici, les cabinets de Sofia, de Bel
grade et d’Athènes se sont efforcés chacun
de dégager sa responsabilité et d’impuier à
l’adversaire l’initiative de ces querelles
funestes. Mais, comme le dit très jus
tement le Journal des Débats : « Il est diffi
cile de se. former une opinion à travers des
nouvelles contradictoires, » et * il est éga
lement malaisé de discerner jusqu’à quel
point l’initiative de certains corps de trou
pes a été ordonnée ou approuvée (ou sim
plement tolérée) par les gouvernements. »
Dans le cas actuel, il est certain que la
surexcitation était plus vive parmi les ar
mées balkaniques que dans les Cabinets.
« Mais il n’est pas invraisemblable que, par
des actions de faible envergure, on ait vou
lu sonder le terrain et voir si l’on pourrait
aller plus loin sans provoquer les interven
tions redoutées ».
Il apparaît que les troupes bulgares ont
systématiquement refoulé les avant-postes
grecs bien au delà de la zone neutralisée et
qu’elles ont voulu s’emparer de positions
avantageuses et dominantes. Il apparaît
bien aussi qu’elles ont eu la même attitude
à l’égard des troupes serbes.
Il est très vrai que la Bulgarie a fait un
immense effort et l’on peut fort bien admet
tre qu’elle tire des événements derniers de
très grands avantages. Mais, d’ailleurs, la
part que personne ne lui conteste est énor
me et le royaume du tsar Ferdinand devient
un état admirablement constitué au point
de vue géographique, politique et commer
cial.
Le Journal des Débats le détermine ainsi
et précise en outre les ambitions peut-être
exagérées des Bulgares :
Entre le Danube, la mer Noire, le Bos
phore, la mer Egée et le Vardar, cet état for
me un bloc compact aussi bien desservi par
les voies d’eau que par les voies de terre, et
défendu par d’excellentes frontières. Les
Bulgares veulent davantage encore. Ils pré
tendent réaliser intégralement leur rêve na-
tional et incorporer dans leur royaume tous
leurs trères de Macédoine. C’est une grande
exigence. Aucun de leurs trois alliés n’a réa
lise son rêve national, ni même approché de
sa réalisation, quoique tous trois aient fait
aussi un eff r. noui et remporté des succès
décisifs. Pourquoi, des quatre alliés, les Bul
gares auraient-ils seuls le droit d’accomplir
leurs destinées nationales ? Les hères plus
ou moins dissémines qu’ils laisseraient sous
la sujétion serbe ou grecque de l’autre côté
du Vardar vivraient sous la loi orthodoxe et
jouiraient de droits égaux à ceux des ci
toyens bulgares en Bulgarie. Serait-ce une
catastrophe ou un déshonneur ?
Et notre confrère, en toute impartialité,
recommande la conciliation à la Bulgarie.
En voulant aller jusqu’à ce qu’elle appelle
son droit, « elle inspirera, dit-il, l’idée
qu’elle prétend à l’hégémonie. »
Rien n’est plus vrai. Et elle laissera
croire aussi qu’elle obéit à des suggestions
qui, parties de Vienne, ont voulu successi
vement s’exercer sur les différents États
balkaniques dans un but qui n’avait rien
de désintéressé.
Or ce calcul, habile sans doute, pourrait
bien être déjoué par l’attitude nouvelle, et
que nous avons déjà soulignée, de la Rou
manie. Celle-ci s’apprête, semble-t-il, à
jouer un rôle décisif dans la crise. Elle
s’est enfin aperçue qu’elle avait fait un
marché de dupe en se conformant aux ins
pirations de Vienne et de Berlin, puisqu’elle
a ainsi perdu l’occasion de participer à la
Ligue balkanique et de tirer ensuite béné
fice des communes victoires. Soucieuse
désormais de ses intérêts propres et par
conséquent désireuse de s’opposer à toute
hégémonie balkanique, elle se trouvera en
traînée vers la Serbie et la Grèce. Et cette
attitude pourrait donner à penser à la Bul
garie.
Dans la situation vraiment critique où
se trouvent les Etals balkaniques, — situa
tion qui ne laisse pas d’avoir sa répercussion
bien au delà, — il serait à souhaiter que le
contre-poids de la Roumanie ne vienne pas
trop tard pour rétablir un équilibre néces
saire, et faute duquel toute conciliation,
tout arbitrage, toute solution amiable de
viendraient impossibles.
Th. Vallès.
Nouvelles Politiques
Conseil des Ministres
Les ministres et sous-secrétaires d’Etat se
sont réunis hier mtin à l’Elysée, sous la
présidence de M. Poincaré.
Les Elections au Conseil Général
Le Conseil a arrêté la date du 3 août pour
les élections départementales.
Les Soldes des Officiers et des
Sous-Officiers
Le ministre des finances a été autorisé à
déposer, hier soir, sur le bureau de ia Cham
bre, le projet de loi sur l'amélioration de la
situation matérielle des officiers et sous-offi-
ciers des armées de terre et de mer, ainsi
que des militaires de la gendarmerie.
La dépense totale est évaluée à 65 mil
lions.
L'Exposition Coloniale et l’Exposition des
Arts décoratifs
Le Conseil a décidé que l’Exposition colo
niale de 1916 aura lieu à Marseille et il a
approuvé, en principe, l’organisation à Pa
ns, pour la même année, d’une Exposition
internationale d’art décoratif moderne.
Nominations au Conseil d’État
Le garde des sceaux a présenté à la signa
ture du president de la République an dé
cret nommant conseiller d’Etat M. Gueret-
Desnoyers, mai re des requêtes, en rempla
cement de M. S ünsère. admis à la retraite
et nommé conseiller d’État honoraire.
Au Conseil supérieur du travail
Le ministre du travail a soumis a la signa
ture du président de la République an dé
cret augmentant de deux représentants ou
vriers et de deux représentants patronaux le
nombre des membres du Conseil supérieur
du travail. Les deux sièges de représentants
ouvriers sont attribués à la corporation des
voyageurs de commerce et à l’industrie
livre ; les deux sièges de représentants
tronaux aux groupes du commerce et
industries polygraphiques.
Les médecins et les lois sociales
du
pa-
aux
Le ministre du travail a fait egalement si
gner un décret instituant une Commission
chargée d’étudier dans leur ensemble les
conditions de la participation du corps médi
cal à l’application des lois sociales.
Les Elections aux Conseils généraux
et la Session parlementaire
On sait que le Conseil des ministres s’était
occupé de la situation créée par la prolon
gation de la session parlementaire en ce qui
concerne les élections cantonales qui doi
vent obligatoirement précéder la deuxième
session ordinaire des conseils généraux
dont l’ouverture est fixée par la loi au pre
mier lundi qui suit le 15 août, soit au 18
août pour cette année.
Une seule loi pourrait permettre de retar
der les élections ; cette loi pourrait reporter
expressément les élections à une date à dé
terminer en septembre ou en octobre et
proroger en même temps les pouvoirs des
conseillers generaux dont le mandat expire
au mois d’aoûi pour qu’ils puissent prendre
part à la session des Assemblées départe
mentales dont l’ouverture resterait fixée au
18 août.
La loi pourrait, au contraire, recaler l’épo
que de la session des C seils généraux, de
manière à donner tout le temps qui serait
nécessaire pour faire procéder aux élections
cantonales après la clôture de la session par
lementaire.
Aucune de ces deux solutions n’a paru
pouvoir être adoptée. Il a semble en effet au
gouvernement qu'il serait dangereux de mo-
aifier, par une loi d’exception, une loi orga
nique et fondamentale sans que cette me
sure fût absolument imposée par un cas de
force majeure. La prolongition des débats
parlementaires ne constituant pas évidem
ment un cas de force majeure, on pourrait
peut-être à l’appui d’un projet de cette na-
rure taire valoir que deux fois déja, depuis
1871, la dite des élections de* Couseils géné
raux a ete retardée ; mais le Conseil des mi
nistres a pensé que ces deux précédents,
qui se sont prodoits sous les gouverne
ments des 16 et 24 mai n'étaient pas à re
tenir.
A d’autres points de vue, toute modifica
tion des dispositions de la loi de 1871 en ce
qui concerne la date des élections cantona
les et l’époque de la session des conseils gé
néraux serait une cause de trouble dans le
fooctionn ment d’un des rouages les plus
importants de notre machine administrative.
Notamment, par suite du retard forcé que
subirait le vo'e des budgets départementaux,
il serait impossible d’établir en temps nti e
les rôles des contributions directes de 1914,
et les départements ne pourraient recevoir
normalement les ressources dont ils ont be
soin.
Pour toutes ces raisons, le gouvernement
a décide qu’il ne proposerait pas de modifier,
par une loi, la date d’ouverture de la deuxiè-
me session ordinaire des conseils généraux
qui restera fixée au 18 août. Mais en raison
de la prolongation de la session parlemen
taire, les élections auront lieu à la date ex
trême qu’il est possible de choisir pour tenir
compte des dispositions de la loi de 4871,
c’est a-dire le 3 août pour le premier tour
de scrutin et le 10 août pour les ballottages.
Le decret de convocauon des élections in
terviendra le 17 juillet.
Comme la période électorale pour les
élections cantonales est généralement très
courte, que les circonscriptions électorales
sont presque toutes très peu étendues et
peuvent être parcourues rapidement, la
daie adoptée pour les élections des conseils
généraux permettra aux Chambres de siéger
pendant tout le mois de juillet.
Il est permis de penser que ce délai suffira
pour que soient ép usés les débats sur la loi
militaire ; et cela sera au bénéfice de la
classe de 4910. .
Si en effet l’incorporation à vingt ans est
adoptée, comme il est probable, le gouver
nement paraissant devoir accepter cette dis
position, l’application de celle-ci aurait pour
résultat de permettre la libération de la
classe retenue sous les drapeaux en vertu
de l’article 33 de la loi de 4905. Il faudrait
environ trois mois pour effectuer les opera
tions de recrutement que rendra nécessaires
l’application de cette partie de la loi nou
velle ; donc la classe de 1910 pourrait être li
bérée à peu près trois mois après la promul
gation de la loi et si celle-ci intervient à la
fin de juillet, c’est au mois de novembre
vraisemblablement que les soldats excep
tionnellement maintenus au sec vice sèment
1 renvoyés dans leurs foyer.
Rédaeteur en Chef. Gérant
HIPOLYTE FENOUX
▲dresser tout ce qui concerne la Rédaction
a M. HIPPOLYTE FÉNOOI
35, Rue Fontanelle, 35
TÉLÉPHONE : Rédaction. No 7 60
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l’Oise et la Somme
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—============n==========a naman
LE PARLEMENT
Impressions de Séance
(DE NOFAE COAEESPONDANT PARTICULIER)
Paris, i” juillet.
Toujours u s contre-projets. Toutefois, ce
fastidieux défilé a pris aujourd’hui, une al
lure un peu plus rapide.
La Chambre, d’ailleurs, commence à se
tâcher. Elle a par dessus la tête de ce débat
qui s’éternise, ces discours interminables où
l’on ressasse éternellement les mêmes argu
ments et, après chaque orateur,elle reclame
à grande cris la clôture.
Cette attitude nouvelle de sa part, la vo
lonté qu’elle affirme maintenant de ne plus
se laisser brimer a-t-elle impressionné les
adversaires des trois ans ? Peut être.
En tout cas, ceux-ci semblent perdre cou
rage. Ils n’ont plus la même ardeur qu’au
début et leur campagne d’obstruction faiblit
visiblement.
C’est ainsi qu’après le rejet, à une très
forte majorité, du contre-projet Pasqual,
venu au début de la séance du matin, M.
Lefol et M. Thalamas ont spontanément re
tire, non sans les avoir développés, bien en
tendu, ceux qu’ils avaient déposés et que M.
Marc Réville a laissé repous er le sien sans
même déposer une demande de scrutin.
A chacun d’eux, le rapporteur, M. Paté,
on le président de la Commission, M. Le
Hérissé, s’étaient bornés à repondre en quel
ques mots et ces brèves interventions avaient
suffi car, depuis longtemps, la Chambre a
son opinion faite.
Tout cela, cependant, avait pris pas mal
de temps et il se faisait tard quand on est
arrivé au contre-projet Messimy-Boncour.
A ce moment, un grand mouvement se pro
duisit dans la salle et les députes qui flâ
naient dans les couloirs se hâtèrent di
e rega-
gner leur place.
Ce contre-projet, en effet, était de beau
coup le plus important de tous. C’est sur ce
lui là que devait se livrer la grande bataille
et que le gouvernement — M. Barthou l‘a-
vait lui-même annoncé à la tribune — allait
poser la question de confiance.
Cette bataille, qui promet d’être longue et
ardente, on a tait que l’engager ce soir.
Un seul orateur, M. Paul Boncour, a pris
jusqu’ici la parole et encore n’a-t-il traité la
question qu’au point de vue général laissant
à son cosignataire, M. Messimy, le soin d’en
développer le côté technique.
Son discours — charge virulente contre le
service de trois ans — aete brillamment ap
plaudi à l’extrême gauche, au début surtout.
Vers le milieu, les bravos furent moins cha
leureux, mais quand M. Boncour en vint à
la péroraison, ils reprirent de plus belle et
ses dernières paroles furent saluées par les
radicaux et les radicaux-socialistes d’une
o ration prolongée.
T. H.
Le contre-projet n’est pas pris en considéra
tion.
m. paul BONCOUR prend la parole pour défen.
dre le contre projet qu’il a déposé avec M. Mes*
simy, tendant au service de 28 mois.
Sur l'organisation et l’utilisation des réserves, il
y a deux points sur lesquels le projet du Gouver
nement reste muet.
On dit, il est vrai, qu’il s’agit non d’une loi d'or-
ganisalion, mais de recrutement ; mais, quel que
so l le nom, il s'agit la d’une loi fondamentale
pour notre armée.
Le projet du Gouvernement contient un principe
excellent, la permanence des effectifs, mais il en
fait une application contestable.
Le contre-projet fait sien le même 1 principe,
mais il l’applique non pas seulement aux effectifs
de caserne, mais aux effectifs mobilisables.
Il y a lieu de se préoccuper essentiellement de
la solidité de la couverture afin de pouvoir résis
ter a une attaque brusquée et afin de remplacer
les sûretés que la défaite nous a enlevées.
Cette préoccupation s’impose surtout a ceux qui
font consister nos principales forces dans les re-
serves:
Su cette question de la couverture, on peut se
mettre facilement d’accord.
La stratégie et la tactique, c’est l’affaire de
l’état-major.
Il est possible, en ce qui touche les chemins de
fer. que les arguments présentés par M. Lefèvre
artent, pour quelques-uns, des vices actuels de
a mobilisation.
Mais on peut y remédier en dehors de la loi de
3 ans.
Il est à présumer que l’augmentation des unités
de l'inérieur ne permettra pas d’accélérer la ra
pidité de la mobilisation.
Les grands intérêts économiques et intellec
tuels du'pays, ajoute M. Paut-Boncour seront
mieux sauvegardés par le contre-projet que par le
projet du gouvernement.
Si notre contre projet est rejeté il est certain
que la Chambre qui votera la loi de trois ans ne
résistera pas aux modalités et aux demandes de
congés. (Applaudissements).
Je demande legal- ment avec une égalité com
plète pour tous les citoyens ce qu’on s’apprête à
faire par l’a bitraire et l’iliégalité. (Applaudisse
ments a gauche).
Ou toutes les permissions seront bloquées dans
les six derniers mois et c’est le contre-projet ou
si elles sont réparties pendant tout le cours de
l’année elles seront pour tous les chefs une ciu-
se de pression et de recommandations. (Vifs ap
plaudissements à gauche).
Si le gouvernement a la conviction qu’il pourra
faire repousser tous ces amendements, il peut
poser la question de confiance contre le contre-
projet.
Mais s’il est convaincu que de tout ce débat il
ne sortira qu’une loi de trois ans mutilée où s’éta
lera la plus grande débauche d’arbitraire, il ne
doit pas repousser le terrain d’entente qui lui est
offert (Vifs applaudissements à gauche.)
Je voudrais que ie gouvernement comprit que
quelle que soit la loi, il y a intérêt a ce qu’elle
soit votée par la très grande majorité de l’assem
blée. pour qu’elle apporte à tous ceux qui auront
à en supporter le poids, l’évidence de sa néces
sité et pour qu’elle se fasse accepter, non pas
avec la résignation devant l’inévitable, mais avec
cette allégresse qui fait en temps de paix la santé
morale de l’armée et qui est en temps de guerre
une promesse de victoire. (Applaudissements vifs
et répétés sur un grand nombre de bancs a gauche
et à l’extrême-gauche.)
La séance est levée à 8 heures.
Séance ce matin.
CHAMBRE DES DÉPUTÉS
Séances du ier Juillet
(Séance du matin)
U 101 DE TROIS ANS
La Chambre a continué dans sa séance du ma
tin, présidée par m. puech. l’examen des con
tre-projets à la loi de trois ans.
Toute la séance a été occupée par deux contre-
projets tendant encore à maintenir le service de
deux ans.
Le premier était de m pasqual. Il tendait,
tout en maintenant le service de deux ans. à le
faire préceder d’une instruction militaire prépara
toire ; de dix-huit ans jusqu’à leur incorporation
les jeunes gens auraient été tenus de suivre trois
dimanches par mois, dans l’après-midi, des séan
ces d’instruction ilitaire.
Après que m pasqual. eut défendu son con
tre-projet, un socialiste unifié, m RAFFIN-DU-
gens, l’a appuyé ou tout au moins, sous pretexte
de le commenter, s’est livré pendant une heure à
d’interminables controverses sur le service de
trois ans, sur le rôle des instituteurs en cas de
guerre et sur la campagne de 1870.
Par 427 voix contre 129, le contre-projet de M.
Pasqual a été repoussé.
m. lefol. a ensuite défendu un autre contre-
projet qui se rapprochait sensiblement de celui
de M. PIINLEVÉ, que la Chambre a repoussé.
Puis M. BRACK autre socialiste unifié, a, com-
meM. RAFFIN-DUGENS sur le précédent, com
mente ce contre-projet.
LES AFFAIRES D'ORIEMT
(Séance de l’après-midi)
La séance est ouverte à 2 heures, sous la pré
sidence deM. paul DESCHANEL, président
La Chambre rejette une demande en autorisa-
lion de poursuites formée contre MM. Aubrot,
Lauche et S-mbat. Il s’agit d’une plainte en difa-
mation dirigée contre eux à propos d’un article
signe : « le Conseil d’administration du « Grand
» air », c olonie dont ils sont administrateurs.
Puis on reprend la loi de trois ans.
M. bkacke continue son discours commencé
le matin. I
il sou ient que la vraie solution consisterait à
organiser les réserves, à aménager les troupes
de facon à pouvoir les utiliser le plus rapidement
possible. .
L’orateur considère que la loi de deux ans cons
titue un instrument suffisant pour préparer une
nation armée. .
Il espère que les républicains rejetteront la loi
de trois ans, qui n’apporte, à l’intérieur, que la
servitude et, a l’extérieur, que l’appauvrissement
et la défaite. (Vifs applaudissements à l extrême
gauche;.
Vo x nombreuses : La clôture.
m lefol déclare retirer son contre-projet.
M. thalamas développe un contre-projet com
portant l’appel a l’âge de 18 ans, la prolongation
du service militaire de 28 a 30 ans, une sélection
milleure des aptitudes professionnelles, 1 abais
sement de la limite d âge a 60 ans pour les gé
néraux. a 55 ans pour les colonels et lieutenants-
colonels et à 30 ans pour les commandants. .
M. le HERISSE, president de la Commission,
déciace que la Commission, d accord avec le gou
vernement, repousse le contre-projet6
S’il y a des poi ts sur lesquels on p urra Se
mettre d’accord lorsque les amendements vien
dront en discus -ion. d en est d’autres. comme
l’appel en deux fois et l’inégalité de la durée du
service contre lesquels ia Commission et le gou-
vernement sont formellement opposés.
Voix diverses : La clôture ! 7. .
M. COR HL cOtbat la clôture qui est néanmoins
prononcée. , ..
m THALAMAS retire son contre-projet.
M marc REVII le développe un contre-projet
portant la duree du service actif a 28 mois..
Cependant les jeunes gens qui seraient lus uni
ques feraient trois ans ; ceux n ayant qu’un frere
ou une sœur feraient trente mois. . ,
L’orateur insiste sur la nécessité de modifier la
date de l’incorporation. .
D’autre part, il demande que des permissions
soient accordées aux jeunes gens venu s '
champs après 24 mois de service II voit dans
cette mesure un moyen de remédier a la dépopu
^^présidSt de la commission répond
t que la Gomm ssion, d’accord avec le Gouverne-
I ment, repousse U prise en gonzidération.
Le Parlement serbe 83 prononce
pour l’Arbitrage russe
Belgrade, 1" juillet.
La Skoupchtina a approuvé par 82 voix
contre 69 un ordre du jour présenté par M.
Nintchitch, vieux-radical, en faveur de l’en-
trevue de Saint-Pétersbourg et de ‘arbitrage
du tsar.
Le président du conseil, M. Pachitch,a fait
au Parlement un long exposé dont nous dé
tachons la conclusion.
Après avoir acquis la conviction que le diffé
rend serbo-bulgare serait résolu sur la base la
plus large, comme celle de l’article 4 de l’annexe
secrète, et que, s’inspirant d’un principe supé
rieur, une décision sérait prise sur l’ensemble de
toutes les données se rattachant au traite, à son
interprétation, sa force obligatoire, à son exécu
tion d’une part ; d’autre part, après avoir acquis
la conviction aussi qu’il ne serait procédé à une
solution du différend serbo-bulgare que si on pou
vait résoudre également le différend gréco bul
gare, le gouvernement royal de Serine a décide
que l’arb trage pourrait être accepté sur la base
indiquée et dans le sens spécifié.
Les arguments présentes pour la défense des
intérêts vitaux de la Serbie dans l’exposé fait à la
Skoupchtina. ont été egalement indiqués pour lé-
gitim r et appuyer les desiderata de la Serbie,
dans la note au gouvernement bulgare sur la ré
vision du traité, dans la lettre du roi à S. M I. la
tsar de Russie, ainsi que dans le mémorandum.
Le gouvernement royai de Serbie mainient le
point de vue qu’il a fait sien dans son exposé à la
Skoupchtina.
En acceptant l’invitation à l’arbitrage, le gou
vernement royal de Serbie se doit de déclarer que
par la il répond a l’invitation de l’arbitre suprême,
qu’ainsi il remplit un engagement du traité, et que
ar suite il donne la une nouvelle preuve de ses
dis positions de voir le différend se résoudre d’une
façon pacifique.
Avant que la Skoupchtina ait procédé à
son vote sur la question de l’arbitrage, le
ministre de l’intérieur, M. Protitch, répon
dant à une question de M. Drachkovitch,
jeune-radical, sur les combats bulgaro-ser-
bes, a déclaré au nom du gouvernement que
ces engagements sont de telle nature qu’ils
ne peuvent pas être considérés comme des
incidents de frontière, mais comme le com
mencement de faits de guerre.
Le ministre a ajouté que le gouvernement
avait donné l’ordre au générai Poutnik de
defendre de toutes ses forces les positions
serbes attaquées. (Applaudissements).
Un Contre-Torpilleur Grec
attaqué par les Bulgaren
Athènes, 1 er juillet.
Le capitaine du contre-torpilleur Lion té-
légraphie au minisire de la marine qu en
longeant la côte, comme il opérait une re-
connaissance près d’Eleuthera, il a été atta
qué par les Bulgares. Il a riposte par un feu
nourri et les Bulgares ont été dispersés.
Les Combats continuent
Sofia, 30 join.
Des engagements de plus en plus sérieux
se succèdent entre Bulgares, Serbes et Grecs
sur les differents points de la frontière.
Dans les cercles poliiques étrangers ‘on
estime que malgré l’optimisme officrel et en
raison de l’énervement de l armée bulgare,
énervement causé par la lenteur diplomati
nue et par l’obiig ation où elle est de rester
inoccupée, on peut, plus que jamais, crain-
dre que ces engagements ne soieat le prêta
de d’événements plus graves.
Uskub, 4or juillet.
Suivant les appréciations du commandant
en chet serbe, cent mille Bulgares priren
part aux combits. .
La lutte a cessé ce matin à heures.
1=======
N 11,676
(6 Pages)
5 Centimes — CDTTON DDHATI
S Centimes
(US Pagesy
Administrateur • Délégué
Adresser tout ce qui concerne ‘Administration
e M. O. RANDOLET
85, Rue Fontanelle, 35
Adresse Télégraphique : ’ NDOUET Havre
Administration, Impressions et Annonces, tel, 10.47
Le Petit Havre
Mercredi 2 Juillet 1943
=========== IIIUU
AU HAVRE.
A PARIS..
ANNONCES
Bureau du Journal, 112, boni* de Strasbourg.
L’AGENCE HÀVAS, 8, place de la Bourse, est
seule chargée de recevoir les Annonces pour
le Journal. -
La PETIT HA VRE est désigné pour (os Annonces judiciaires et légales
ans
F
PARIS, .TROIS HEURES MATIN
DEPECHES COMMERCIALES
METAUX
LONDRES, 1" Juillet, Dépêche de 4 h. 30
CUIVRE
TON
COURS
HAUSSE
BAISSE
calme
£ 03 10/-
10/-
Domptant .
3 mois
£ 63 15/-
10/-
ETAIN
Comptant .
£ (89 5/-
90/-
3 mois
soutenu
£ 190 -/-
90/-
FER
Comptant ..
faible
£ 56/9
4/-
8 mois .... ;
£ 55/9
-/-
9 d
Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
du 30 juin 13.
LES AFFAIRES D’ORIENT
Entre Greos et Bulgares
Sofia — L’état-major de l’armée a reçu
pendant la dernière nuit les informations
suivantes :
I e Hier, les grecs n’ont pas renouvelé leurs
attaques. Les résultats des engagements
d’hier leur sont défavorables. Après une con
tre-attaque énergique, nos troupes les ont
défaits et poursuivis sur la rive droite du
Strouma et au sud du lac deTachino puis se
sont fortifiées sur leurs nouvelles positions.
2® À l'Ouest de Doiran, nos troupes ont re
poussé une colonne serbo-grecque, qu’elles
ont poursuivie après un combat sanglant, et
se sont emparées de Guagheli et se sont re
tranchées aussitôt.
3° L’ordre adressé à nos troupes de cesser
Ses opérations contre les Serbes a été renou
velé et un parlementaire a été envoyé à cette
occasion pour proposer aux Serbes de sus
pendre également leur action. Si ces derniers
rejettent cette proposition et reviennent à
l’attaque, nos troupes ont l’ordre de répon
dre de même.
Les engagements d’hier leur ont été défa
vorables.
En repoussant l’attaque des Serbes et en
poursuivant la colonne défaite, nos troupes
ont occupé Oudoyo, Frivolak, Sonchevo.
Dobrevo et Emiritza qu’elles ont aussitôt for
tifiés.
SALONIQUE. — A Gumentja, les Grecs ont
repousse l’attaque des Bulgares, leur infli
geant des pertes et les obligeant à se retirer.
L’Offensive Serbe
Belgrade. — On n’a pas reçu dans la ma
tinée de rapport plus détaillé sur les événe
ments du théâtre de la guerre.
D’après des informations privées, les Bul
gares auraient été repoussés sur tout le front
serbe.
Un combat particulièrement sérieux aurait
eu lieu autour d’Istip, que les troupes serbes
auraient finalement occupé.
Les troupes bulgares auraient pris la fuite
sous le feu meurtrier des serbes.
Belgrade. — Les nouvelles reçues en der
nière heure d’Uskub, confirment que l’ar
mée serbe a opéré avec succès toute la jour
née repoussant finalement les bulgares au-
delà des rivières Zletovska et de Bregalnitza.
Plus de six cents bulgares ont été faits pri
sonniers dont 16 officiers et 52 sous-officiers.
Les troupes serbes continuent à poursui
vre les bulgares.
M. BAUDIN EN ANGLETERRE
Londres. — Un communiqué annonça que
M. Bauuin, ministre de la marine, arrivera
cet après-midi à Douvres pour rendre visite
au premier lord de l’Amirauté britannique
à bord du yaeth Enchantress.
M. Biudin restera jusqu’à vendredi en An-
gleterreoù il assistera jeudi à Portland à
des exercices navals.
L'INCORPORATION A VINGT ANS
MM. Puech et Noullens d’accord avec MM.
de Montebello et Reinach, ont condensé
dans un texte commun leurs amendements
relatifs à l’incorporation à vingt ans.
MM. de Montebello et Reinach acceptent
le principe de la libération de la classe en
tière posée dans l’amendement Puech Noul-
lens et ils renoncent à celui de la libération
par moitié de la classe que comportait leur
texte.
D’autre part, MM. Puech et Noullens ne
s’opposent pas à l’incorporation au mois de
novembre telle qu'elle est proposée par leurs
deux collègues.
Le texte unique résultant de ces conces
sions paraît devoir être accepté par le gou
vernement et par la Commission de l’armée
qui le discutera dans sa prochaine séance.
■i •• —
LES ARRESTATIONS
D’ANTIMILITARISTES
M. Drioux a fait subir un interrogatoire
-d’identité aux syndicalistes arrêtés hier ma
tin.
Après leur interrogatoire, tous les incul
pés ont été placés sous mandat de dépô. et
envoyés à la San Lé où ils ont été mis au ré
gime du droit commun.
M. André Berthon a aussitôt adressé une
rotestation au parquet, réclama» t pour
es inculpés le bénéfice de la circulaire de
M. Briand.
Bordeaux. — Le Parquet de Bordeaux a été
avisé par une dépêche de M. Drioux, juge
d’instruction à Paris, d’avoir à rechercher un
membre important de la G. G T., disparu de
Paris, contre lequel un mandat d’arrêt avait
été décerné en même temps que ceux exé
cutés dans la matinée à Paris.
Le Parquet de Bordeaux n’a pas trouvé
trace du fugitif.
D’autre part, aucun mandat n’était pi
venu dans l’après-midi au Parquet de Bo
deaux contre les antimilitaristes bordelais.
ar-
Or-
Saint-Malo. — Batas, secrétaire de la
Bourse du Travail, qui était introuvable hier
ORGANE REPUBLICAIN DEMOCRATIQUE
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
Dernière Heure
S
La Situation en Orient
La Crise Balkanique
NEW-YORK, 1er JUILLET
Cotoms : juillet, hausse 5 points; octobre,
hausse 1 point ; décembre, baisse 1 point;
mars, inchangé. — Soutenu.
Cafés i baisse 20 à 15 points.
NEW-YORK, 1 er JUILLET
Cuivre Standard disp.
— août
Amalgamai, Cop...
Fer
.. 50 1001
C. PUG!»»?
14 12
13 87
14 —
14 15
65 1 8
64 »/»
15 75
15 75
CHICAGO. 1er JUILLET
C. OC .OCR
C. PRECED
Blé sur
Juillet.. .
89 1 4
89 1/8
Septembre
89 5 8
9u »/»
Mais sur
Juillet....
60 1 8
60 3 4
—
Septembre
61 5/8
62 3 8
Saindoux sur.
Juillet. ..
11 ^0
11 12
T
Septembre
41 40
H 30
après-midi, s’est présenté volontairement
hier soir au Parquet.
Il a été immédiatement écroué ; il sera
transtéré aujourd’hui à Paris.
VOYAGE AÉRIEN
Issy-les-Moulineaux. — Le lieutenant de
Laborde, parti d’Angleterre hier, à midi 10,
sur monoplan, est arrivé à Compïègne à
midi et demi. Il est parti faire une prome
nade à Soissons et est arrivé à Issy-les-Mou
lineaux à sept heures.
===== veD====
EXPULSION D’UN AVIATEUR
STRASBOURG. — M. Webb, ingénieur avia
teur, charge par une fabrique de Reims de
présenter aux autorités militaires un nou
veau modèle d’aéropiane, vient de recevoir
notification d’un an été d’expulsion pris con
tre lai.
. Cette mesure aurait été dictée par des mo
tifs de défense nationale.
M. Webb, qui est sujet anglais, en a appelé
à la protection de son gouvernement.
NOUVELLE DÉMENTIE
Athènes. — On déclare ici que la nouvelle
de Sofia annonçant que l’île de Thassos avait
été incendiée est inexacte.
DERNIÈRE HEURE SPORTIVE
Le Tour de France cycliste
Cherbourg. — Vandenberghe et Salmon
arrivent à 2 h. 50’ 27”, Lambot et Micheletto
arrivent à 2 h. 50 49”, Thys et Coomans arri
vent à 2 h. 52’ 35”.
ETRANGER
ÉTATS-UNIS
Le Président Wilson et la Réforme
monétaire
Le président Wilson a donné lui-même
lecture d’un message court mais énergique,
adressé au Congrès pour lui demander ins
tamment des mesures législatives immédia
tes portant sur la réforme monétaire et des
tinées à compléter le nouveau régime doua
nier et à faire reposer les transactions com
merciales et industrielles sur une base
économique sûre. Les hommes d’affaires,
dit-il, sont sur le point d’être dotés d’une
liberté nouvelle et on ne doit pas les laisser
dépourvus des instruments nécessaires
our agir lorsqu’ils auront acquis cette li-
erté.
Nos lois en matière de banque doivent
mobiliser nos réserves et ne permettre nul
le part la concentration en quelques mains
des resssurces monétaires du pays, ni leur
emploi pour des opérations spéculatives
d’une telle envergure qu’elles empêchent,
paralysent ou arrêtent, d’autres emplois
plus légitimes et plus féconds. C’est au gou
vernement lui-même que doit être remis le
contrôle du régime bancaire et des émis
sions, de sorte que les banques deviennent
les instruments, et non pas les maîtres, des
affaires et des entreprises et initiatives indi
viduelles.
. ----- • --- l u. —
Le Service téléphonique de Nuit
Dans sa réunion de lundi matin, le Con
seil des directeurs des P. T. T., préside par
M. A. Massé, ministre du commerce, de l’in
dustrie et des P. T. T., a tout d’abord envi
sage les améliorations à apporter au service
téléphonique de nuit. Puis, en ce qui con
cerne les conséquences résultant du nou
veau classement des bureaux, les résolu
tions suivantes ont été prises :
1® Les receveurs des bureaux élevés de
classe profiteront de cette élévation lorsqu’ils
seront inscrits normalement au tableau
d’avancement de grade et que leur tour nor
mal de nomination sera arrivé ;
20 Les receveurs de bureaux déchus de
classe seront maintenus, s’ils en expriment
le désir, dans leur résidence actuelle ; ils ne
seront pas diminués de traitement.
Ceux qai, pour bénéficier de nouveaux
avancements de classe solliciteront leur no
mination à un sureau de leur c asse pour
ront, le cas échéant, recevoir une indemnité
de déplacement.
D’autre part, des crédits sont demandés au
budget de 1914, pour maintenir dans leur
classe actuelle les bureaux mixtes et certains
pureaux-télégraphiques qui n’ont pas dimi
nué d’importance depuis le classement de
1938 et qui, cependant, ont perdu leur rang
à la suite du dernier classement.
on trouve
LE PETIT HAVRE à Paris
i la LIERAIRE IHTERMATIONALE
108, rue Saint-Lezare, 108
(Immeuble de l'HOTEL TERMIHUS)
La situation finira-t-elle par s’éclaircir ?
Lundi dernier, la Skoupchtina se réunissait
à Belgrade pour entendre les explications
du premier ministre, M. Pachitch. Celui-ci
parlait en faveur de l’acceptation de l’arbi
trage russe quand la nouvelle arriva que de
nombreux incidents de frontière, et qui
avaient dégénéré en sanglants combats,
s’étaient produits entre Bulgares et Serbes.
L’émotion fut des plus vives, et M. Pa
chitch ne put continuer son discours pour
celte raison que de nombreux députés
avaient quitté la salle, en manière de pro
testation . Et la séance fut levée.
La Skoupchtina s’est de nouveau réunie
hier. Une dépêche nous apprend que, —
mieux informée sans doute sur la portée
réelle des incidents qui l’avaient vivement
émue, — elle a approuvé, par 82 voix con
tre 69, un ordre du jour en faveur de l’en
trevue, à Saint-Pétersbourg, des représen
tants des Etats balkaniques, et en faveur de
l’arbitrage du tsar.
Faut-il espérer que ce vote de l’Assem
blée serbe aura pour effet la cessation de
ces hostilités partiellement engagées sur
des points divers et dont la fréquence a tant
retardé les négociations ?
Jusqu’ici, les cabinets de Sofia, de Bel
grade et d’Athènes se sont efforcés chacun
de dégager sa responsabilité et d’impuier à
l’adversaire l’initiative de ces querelles
funestes. Mais, comme le dit très jus
tement le Journal des Débats : « Il est diffi
cile de se. former une opinion à travers des
nouvelles contradictoires, » et * il est éga
lement malaisé de discerner jusqu’à quel
point l’initiative de certains corps de trou
pes a été ordonnée ou approuvée (ou sim
plement tolérée) par les gouvernements. »
Dans le cas actuel, il est certain que la
surexcitation était plus vive parmi les ar
mées balkaniques que dans les Cabinets.
« Mais il n’est pas invraisemblable que, par
des actions de faible envergure, on ait vou
lu sonder le terrain et voir si l’on pourrait
aller plus loin sans provoquer les interven
tions redoutées ».
Il apparaît que les troupes bulgares ont
systématiquement refoulé les avant-postes
grecs bien au delà de la zone neutralisée et
qu’elles ont voulu s’emparer de positions
avantageuses et dominantes. Il apparaît
bien aussi qu’elles ont eu la même attitude
à l’égard des troupes serbes.
Il est très vrai que la Bulgarie a fait un
immense effort et l’on peut fort bien admet
tre qu’elle tire des événements derniers de
très grands avantages. Mais, d’ailleurs, la
part que personne ne lui conteste est énor
me et le royaume du tsar Ferdinand devient
un état admirablement constitué au point
de vue géographique, politique et commer
cial.
Le Journal des Débats le détermine ainsi
et précise en outre les ambitions peut-être
exagérées des Bulgares :
Entre le Danube, la mer Noire, le Bos
phore, la mer Egée et le Vardar, cet état for
me un bloc compact aussi bien desservi par
les voies d’eau que par les voies de terre, et
défendu par d’excellentes frontières. Les
Bulgares veulent davantage encore. Ils pré
tendent réaliser intégralement leur rêve na-
tional et incorporer dans leur royaume tous
leurs trères de Macédoine. C’est une grande
exigence. Aucun de leurs trois alliés n’a réa
lise son rêve national, ni même approché de
sa réalisation, quoique tous trois aient fait
aussi un eff r. noui et remporté des succès
décisifs. Pourquoi, des quatre alliés, les Bul
gares auraient-ils seuls le droit d’accomplir
leurs destinées nationales ? Les hères plus
ou moins dissémines qu’ils laisseraient sous
la sujétion serbe ou grecque de l’autre côté
du Vardar vivraient sous la loi orthodoxe et
jouiraient de droits égaux à ceux des ci
toyens bulgares en Bulgarie. Serait-ce une
catastrophe ou un déshonneur ?
Et notre confrère, en toute impartialité,
recommande la conciliation à la Bulgarie.
En voulant aller jusqu’à ce qu’elle appelle
son droit, « elle inspirera, dit-il, l’idée
qu’elle prétend à l’hégémonie. »
Rien n’est plus vrai. Et elle laissera
croire aussi qu’elle obéit à des suggestions
qui, parties de Vienne, ont voulu successi
vement s’exercer sur les différents États
balkaniques dans un but qui n’avait rien
de désintéressé.
Or ce calcul, habile sans doute, pourrait
bien être déjoué par l’attitude nouvelle, et
que nous avons déjà soulignée, de la Rou
manie. Celle-ci s’apprête, semble-t-il, à
jouer un rôle décisif dans la crise. Elle
s’est enfin aperçue qu’elle avait fait un
marché de dupe en se conformant aux ins
pirations de Vienne et de Berlin, puisqu’elle
a ainsi perdu l’occasion de participer à la
Ligue balkanique et de tirer ensuite béné
fice des communes victoires. Soucieuse
désormais de ses intérêts propres et par
conséquent désireuse de s’opposer à toute
hégémonie balkanique, elle se trouvera en
traînée vers la Serbie et la Grèce. Et cette
attitude pourrait donner à penser à la Bul
garie.
Dans la situation vraiment critique où
se trouvent les Etals balkaniques, — situa
tion qui ne laisse pas d’avoir sa répercussion
bien au delà, — il serait à souhaiter que le
contre-poids de la Roumanie ne vienne pas
trop tard pour rétablir un équilibre néces
saire, et faute duquel toute conciliation,
tout arbitrage, toute solution amiable de
viendraient impossibles.
Th. Vallès.
Nouvelles Politiques
Conseil des Ministres
Les ministres et sous-secrétaires d’Etat se
sont réunis hier mtin à l’Elysée, sous la
présidence de M. Poincaré.
Les Elections au Conseil Général
Le Conseil a arrêté la date du 3 août pour
les élections départementales.
Les Soldes des Officiers et des
Sous-Officiers
Le ministre des finances a été autorisé à
déposer, hier soir, sur le bureau de ia Cham
bre, le projet de loi sur l'amélioration de la
situation matérielle des officiers et sous-offi-
ciers des armées de terre et de mer, ainsi
que des militaires de la gendarmerie.
La dépense totale est évaluée à 65 mil
lions.
L'Exposition Coloniale et l’Exposition des
Arts décoratifs
Le Conseil a décidé que l’Exposition colo
niale de 1916 aura lieu à Marseille et il a
approuvé, en principe, l’organisation à Pa
ns, pour la même année, d’une Exposition
internationale d’art décoratif moderne.
Nominations au Conseil d’État
Le garde des sceaux a présenté à la signa
ture du president de la République an dé
cret nommant conseiller d’Etat M. Gueret-
Desnoyers, mai re des requêtes, en rempla
cement de M. S ünsère. admis à la retraite
et nommé conseiller d’État honoraire.
Au Conseil supérieur du travail
Le ministre du travail a soumis a la signa
ture du président de la République an dé
cret augmentant de deux représentants ou
vriers et de deux représentants patronaux le
nombre des membres du Conseil supérieur
du travail. Les deux sièges de représentants
ouvriers sont attribués à la corporation des
voyageurs de commerce et à l’industrie
livre ; les deux sièges de représentants
tronaux aux groupes du commerce et
industries polygraphiques.
Les médecins et les lois sociales
du
pa-
aux
Le ministre du travail a fait egalement si
gner un décret instituant une Commission
chargée d’étudier dans leur ensemble les
conditions de la participation du corps médi
cal à l’application des lois sociales.
Les Elections aux Conseils généraux
et la Session parlementaire
On sait que le Conseil des ministres s’était
occupé de la situation créée par la prolon
gation de la session parlementaire en ce qui
concerne les élections cantonales qui doi
vent obligatoirement précéder la deuxième
session ordinaire des conseils généraux
dont l’ouverture est fixée par la loi au pre
mier lundi qui suit le 15 août, soit au 18
août pour cette année.
Une seule loi pourrait permettre de retar
der les élections ; cette loi pourrait reporter
expressément les élections à une date à dé
terminer en septembre ou en octobre et
proroger en même temps les pouvoirs des
conseillers generaux dont le mandat expire
au mois d’aoûi pour qu’ils puissent prendre
part à la session des Assemblées départe
mentales dont l’ouverture resterait fixée au
18 août.
La loi pourrait, au contraire, recaler l’épo
que de la session des C seils généraux, de
manière à donner tout le temps qui serait
nécessaire pour faire procéder aux élections
cantonales après la clôture de la session par
lementaire.
Aucune de ces deux solutions n’a paru
pouvoir être adoptée. Il a semble en effet au
gouvernement qu'il serait dangereux de mo-
aifier, par une loi d’exception, une loi orga
nique et fondamentale sans que cette me
sure fût absolument imposée par un cas de
force majeure. La prolongition des débats
parlementaires ne constituant pas évidem
ment un cas de force majeure, on pourrait
peut-être à l’appui d’un projet de cette na-
rure taire valoir que deux fois déja, depuis
1871, la dite des élections de* Couseils géné
raux a ete retardée ; mais le Conseil des mi
nistres a pensé que ces deux précédents,
qui se sont prodoits sous les gouverne
ments des 16 et 24 mai n'étaient pas à re
tenir.
A d’autres points de vue, toute modifica
tion des dispositions de la loi de 1871 en ce
qui concerne la date des élections cantona
les et l’époque de la session des conseils gé
néraux serait une cause de trouble dans le
fooctionn ment d’un des rouages les plus
importants de notre machine administrative.
Notamment, par suite du retard forcé que
subirait le vo'e des budgets départementaux,
il serait impossible d’établir en temps nti e
les rôles des contributions directes de 1914,
et les départements ne pourraient recevoir
normalement les ressources dont ils ont be
soin.
Pour toutes ces raisons, le gouvernement
a décide qu’il ne proposerait pas de modifier,
par une loi, la date d’ouverture de la deuxiè-
me session ordinaire des conseils généraux
qui restera fixée au 18 août. Mais en raison
de la prolongation de la session parlemen
taire, les élections auront lieu à la date ex
trême qu’il est possible de choisir pour tenir
compte des dispositions de la loi de 4871,
c’est a-dire le 3 août pour le premier tour
de scrutin et le 10 août pour les ballottages.
Le decret de convocauon des élections in
terviendra le 17 juillet.
Comme la période électorale pour les
élections cantonales est généralement très
courte, que les circonscriptions électorales
sont presque toutes très peu étendues et
peuvent être parcourues rapidement, la
daie adoptée pour les élections des conseils
généraux permettra aux Chambres de siéger
pendant tout le mois de juillet.
Il est permis de penser que ce délai suffira
pour que soient ép usés les débats sur la loi
militaire ; et cela sera au bénéfice de la
classe de 4910. .
Si en effet l’incorporation à vingt ans est
adoptée, comme il est probable, le gouver
nement paraissant devoir accepter cette dis
position, l’application de celle-ci aurait pour
résultat de permettre la libération de la
classe retenue sous les drapeaux en vertu
de l’article 33 de la loi de 4905. Il faudrait
environ trois mois pour effectuer les opera
tions de recrutement que rendra nécessaires
l’application de cette partie de la loi nou
velle ; donc la classe de 1910 pourrait être li
bérée à peu près trois mois après la promul
gation de la loi et si celle-ci intervient à la
fin de juillet, c’est au mois de novembre
vraisemblablement que les soldats excep
tionnellement maintenus au sec vice sèment
1 renvoyés dans leurs foyer.
Rédaeteur en Chef. Gérant
HIPOLYTE FENOUX
▲dresser tout ce qui concerne la Rédaction
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LE PARLEMENT
Impressions de Séance
(DE NOFAE COAEESPONDANT PARTICULIER)
Paris, i” juillet.
Toujours u s contre-projets. Toutefois, ce
fastidieux défilé a pris aujourd’hui, une al
lure un peu plus rapide.
La Chambre, d’ailleurs, commence à se
tâcher. Elle a par dessus la tête de ce débat
qui s’éternise, ces discours interminables où
l’on ressasse éternellement les mêmes argu
ments et, après chaque orateur,elle reclame
à grande cris la clôture.
Cette attitude nouvelle de sa part, la vo
lonté qu’elle affirme maintenant de ne plus
se laisser brimer a-t-elle impressionné les
adversaires des trois ans ? Peut être.
En tout cas, ceux-ci semblent perdre cou
rage. Ils n’ont plus la même ardeur qu’au
début et leur campagne d’obstruction faiblit
visiblement.
C’est ainsi qu’après le rejet, à une très
forte majorité, du contre-projet Pasqual,
venu au début de la séance du matin, M.
Lefol et M. Thalamas ont spontanément re
tire, non sans les avoir développés, bien en
tendu, ceux qu’ils avaient déposés et que M.
Marc Réville a laissé repous er le sien sans
même déposer une demande de scrutin.
A chacun d’eux, le rapporteur, M. Paté,
on le président de la Commission, M. Le
Hérissé, s’étaient bornés à repondre en quel
ques mots et ces brèves interventions avaient
suffi car, depuis longtemps, la Chambre a
son opinion faite.
Tout cela, cependant, avait pris pas mal
de temps et il se faisait tard quand on est
arrivé au contre-projet Messimy-Boncour.
A ce moment, un grand mouvement se pro
duisit dans la salle et les députes qui flâ
naient dans les couloirs se hâtèrent di
e rega-
gner leur place.
Ce contre-projet, en effet, était de beau
coup le plus important de tous. C’est sur ce
lui là que devait se livrer la grande bataille
et que le gouvernement — M. Barthou l‘a-
vait lui-même annoncé à la tribune — allait
poser la question de confiance.
Cette bataille, qui promet d’être longue et
ardente, on a tait que l’engager ce soir.
Un seul orateur, M. Paul Boncour, a pris
jusqu’ici la parole et encore n’a-t-il traité la
question qu’au point de vue général laissant
à son cosignataire, M. Messimy, le soin d’en
développer le côté technique.
Son discours — charge virulente contre le
service de trois ans — aete brillamment ap
plaudi à l’extrême gauche, au début surtout.
Vers le milieu, les bravos furent moins cha
leureux, mais quand M. Boncour en vint à
la péroraison, ils reprirent de plus belle et
ses dernières paroles furent saluées par les
radicaux et les radicaux-socialistes d’une
o ration prolongée.
T. H.
Le contre-projet n’est pas pris en considéra
tion.
m. paul BONCOUR prend la parole pour défen.
dre le contre projet qu’il a déposé avec M. Mes*
simy, tendant au service de 28 mois.
Sur l'organisation et l’utilisation des réserves, il
y a deux points sur lesquels le projet du Gouver
nement reste muet.
On dit, il est vrai, qu’il s’agit non d’une loi d'or-
ganisalion, mais de recrutement ; mais, quel que
so l le nom, il s'agit la d’une loi fondamentale
pour notre armée.
Le projet du Gouvernement contient un principe
excellent, la permanence des effectifs, mais il en
fait une application contestable.
Le contre-projet fait sien le même 1 principe,
mais il l’applique non pas seulement aux effectifs
de caserne, mais aux effectifs mobilisables.
Il y a lieu de se préoccuper essentiellement de
la solidité de la couverture afin de pouvoir résis
ter a une attaque brusquée et afin de remplacer
les sûretés que la défaite nous a enlevées.
Cette préoccupation s’impose surtout a ceux qui
font consister nos principales forces dans les re-
serves:
Su cette question de la couverture, on peut se
mettre facilement d’accord.
La stratégie et la tactique, c’est l’affaire de
l’état-major.
Il est possible, en ce qui touche les chemins de
fer. que les arguments présentés par M. Lefèvre
artent, pour quelques-uns, des vices actuels de
a mobilisation.
Mais on peut y remédier en dehors de la loi de
3 ans.
Il est à présumer que l’augmentation des unités
de l'inérieur ne permettra pas d’accélérer la ra
pidité de la mobilisation.
Les grands intérêts économiques et intellec
tuels du'pays, ajoute M. Paut-Boncour seront
mieux sauvegardés par le contre-projet que par le
projet du gouvernement.
Si notre contre projet est rejeté il est certain
que la Chambre qui votera la loi de trois ans ne
résistera pas aux modalités et aux demandes de
congés. (Applaudissements).
Je demande legal- ment avec une égalité com
plète pour tous les citoyens ce qu’on s’apprête à
faire par l’a bitraire et l’iliégalité. (Applaudisse
ments a gauche).
Ou toutes les permissions seront bloquées dans
les six derniers mois et c’est le contre-projet ou
si elles sont réparties pendant tout le cours de
l’année elles seront pour tous les chefs une ciu-
se de pression et de recommandations. (Vifs ap
plaudissements à gauche).
Si le gouvernement a la conviction qu’il pourra
faire repousser tous ces amendements, il peut
poser la question de confiance contre le contre-
projet.
Mais s’il est convaincu que de tout ce débat il
ne sortira qu’une loi de trois ans mutilée où s’éta
lera la plus grande débauche d’arbitraire, il ne
doit pas repousser le terrain d’entente qui lui est
offert (Vifs applaudissements à gauche.)
Je voudrais que ie gouvernement comprit que
quelle que soit la loi, il y a intérêt a ce qu’elle
soit votée par la très grande majorité de l’assem
blée. pour qu’elle apporte à tous ceux qui auront
à en supporter le poids, l’évidence de sa néces
sité et pour qu’elle se fasse accepter, non pas
avec la résignation devant l’inévitable, mais avec
cette allégresse qui fait en temps de paix la santé
morale de l’armée et qui est en temps de guerre
une promesse de victoire. (Applaudissements vifs
et répétés sur un grand nombre de bancs a gauche
et à l’extrême-gauche.)
La séance est levée à 8 heures.
Séance ce matin.
CHAMBRE DES DÉPUTÉS
Séances du ier Juillet
(Séance du matin)
U 101 DE TROIS ANS
La Chambre a continué dans sa séance du ma
tin, présidée par m. puech. l’examen des con
tre-projets à la loi de trois ans.
Toute la séance a été occupée par deux contre-
projets tendant encore à maintenir le service de
deux ans.
Le premier était de m pasqual. Il tendait,
tout en maintenant le service de deux ans. à le
faire préceder d’une instruction militaire prépara
toire ; de dix-huit ans jusqu’à leur incorporation
les jeunes gens auraient été tenus de suivre trois
dimanches par mois, dans l’après-midi, des séan
ces d’instruction ilitaire.
Après que m pasqual. eut défendu son con
tre-projet, un socialiste unifié, m RAFFIN-DU-
gens, l’a appuyé ou tout au moins, sous pretexte
de le commenter, s’est livré pendant une heure à
d’interminables controverses sur le service de
trois ans, sur le rôle des instituteurs en cas de
guerre et sur la campagne de 1870.
Par 427 voix contre 129, le contre-projet de M.
Pasqual a été repoussé.
m. lefol. a ensuite défendu un autre contre-
projet qui se rapprochait sensiblement de celui
de M. PIINLEVÉ, que la Chambre a repoussé.
Puis M. BRACK autre socialiste unifié, a, com-
meM. RAFFIN-DUGENS sur le précédent, com
mente ce contre-projet.
LES AFFAIRES D'ORIEMT
(Séance de l’après-midi)
La séance est ouverte à 2 heures, sous la pré
sidence deM. paul DESCHANEL, président
La Chambre rejette une demande en autorisa-
lion de poursuites formée contre MM. Aubrot,
Lauche et S-mbat. Il s’agit d’une plainte en difa-
mation dirigée contre eux à propos d’un article
signe : « le Conseil d’administration du « Grand
» air », c olonie dont ils sont administrateurs.
Puis on reprend la loi de trois ans.
M. bkacke continue son discours commencé
le matin. I
il sou ient que la vraie solution consisterait à
organiser les réserves, à aménager les troupes
de facon à pouvoir les utiliser le plus rapidement
possible. .
L’orateur considère que la loi de deux ans cons
titue un instrument suffisant pour préparer une
nation armée. .
Il espère que les républicains rejetteront la loi
de trois ans, qui n’apporte, à l’intérieur, que la
servitude et, a l’extérieur, que l’appauvrissement
et la défaite. (Vifs applaudissements à l extrême
gauche;.
Vo x nombreuses : La clôture.
m lefol déclare retirer son contre-projet.
M. thalamas développe un contre-projet com
portant l’appel a l’âge de 18 ans, la prolongation
du service militaire de 28 a 30 ans, une sélection
milleure des aptitudes professionnelles, 1 abais
sement de la limite d âge a 60 ans pour les gé
néraux. a 55 ans pour les colonels et lieutenants-
colonels et à 30 ans pour les commandants. .
M. le HERISSE, president de la Commission,
déciace que la Commission, d accord avec le gou
vernement, repousse le contre-projet6
S’il y a des poi ts sur lesquels on p urra Se
mettre d’accord lorsque les amendements vien
dront en discus -ion. d en est d’autres. comme
l’appel en deux fois et l’inégalité de la durée du
service contre lesquels ia Commission et le gou-
vernement sont formellement opposés.
Voix diverses : La clôture ! 7. .
M. COR HL cOtbat la clôture qui est néanmoins
prononcée. , ..
m THALAMAS retire son contre-projet.
M marc REVII le développe un contre-projet
portant la duree du service actif a 28 mois..
Cependant les jeunes gens qui seraient lus uni
ques feraient trois ans ; ceux n ayant qu’un frere
ou une sœur feraient trente mois. . ,
L’orateur insiste sur la nécessité de modifier la
date de l’incorporation. .
D’autre part, il demande que des permissions
soient accordées aux jeunes gens venu s '
champs après 24 mois de service II voit dans
cette mesure un moyen de remédier a la dépopu
^^présidSt de la commission répond
t que la Gomm ssion, d’accord avec le Gouverne-
I ment, repousse U prise en gonzidération.
Le Parlement serbe 83 prononce
pour l’Arbitrage russe
Belgrade, 1" juillet.
La Skoupchtina a approuvé par 82 voix
contre 69 un ordre du jour présenté par M.
Nintchitch, vieux-radical, en faveur de l’en-
trevue de Saint-Pétersbourg et de ‘arbitrage
du tsar.
Le président du conseil, M. Pachitch,a fait
au Parlement un long exposé dont nous dé
tachons la conclusion.
Après avoir acquis la conviction que le diffé
rend serbo-bulgare serait résolu sur la base la
plus large, comme celle de l’article 4 de l’annexe
secrète, et que, s’inspirant d’un principe supé
rieur, une décision sérait prise sur l’ensemble de
toutes les données se rattachant au traite, à son
interprétation, sa force obligatoire, à son exécu
tion d’une part ; d’autre part, après avoir acquis
la conviction aussi qu’il ne serait procédé à une
solution du différend serbo-bulgare que si on pou
vait résoudre également le différend gréco bul
gare, le gouvernement royal de Serine a décide
que l’arb trage pourrait être accepté sur la base
indiquée et dans le sens spécifié.
Les arguments présentes pour la défense des
intérêts vitaux de la Serbie dans l’exposé fait à la
Skoupchtina. ont été egalement indiqués pour lé-
gitim r et appuyer les desiderata de la Serbie,
dans la note au gouvernement bulgare sur la ré
vision du traité, dans la lettre du roi à S. M I. la
tsar de Russie, ainsi que dans le mémorandum.
Le gouvernement royai de Serbie mainient le
point de vue qu’il a fait sien dans son exposé à la
Skoupchtina.
En acceptant l’invitation à l’arbitrage, le gou
vernement royal de Serbie se doit de déclarer que
par la il répond a l’invitation de l’arbitre suprême,
qu’ainsi il remplit un engagement du traité, et que
ar suite il donne la une nouvelle preuve de ses
dis positions de voir le différend se résoudre d’une
façon pacifique.
Avant que la Skoupchtina ait procédé à
son vote sur la question de l’arbitrage, le
ministre de l’intérieur, M. Protitch, répon
dant à une question de M. Drachkovitch,
jeune-radical, sur les combats bulgaro-ser-
bes, a déclaré au nom du gouvernement que
ces engagements sont de telle nature qu’ils
ne peuvent pas être considérés comme des
incidents de frontière, mais comme le com
mencement de faits de guerre.
Le ministre a ajouté que le gouvernement
avait donné l’ordre au générai Poutnik de
defendre de toutes ses forces les positions
serbes attaquées. (Applaudissements).
Un Contre-Torpilleur Grec
attaqué par les Bulgaren
Athènes, 1 er juillet.
Le capitaine du contre-torpilleur Lion té-
légraphie au minisire de la marine qu en
longeant la côte, comme il opérait une re-
connaissance près d’Eleuthera, il a été atta
qué par les Bulgares. Il a riposte par un feu
nourri et les Bulgares ont été dispersés.
Les Combats continuent
Sofia, 30 join.
Des engagements de plus en plus sérieux
se succèdent entre Bulgares, Serbes et Grecs
sur les differents points de la frontière.
Dans les cercles poliiques étrangers ‘on
estime que malgré l’optimisme officrel et en
raison de l’énervement de l armée bulgare,
énervement causé par la lenteur diplomati
nue et par l’obiig ation où elle est de rester
inoccupée, on peut, plus que jamais, crain-
dre que ces engagements ne soieat le prêta
de d’événements plus graves.
Uskub, 4or juillet.
Suivant les appréciations du commandant
en chet serbe, cent mille Bulgares priren
part aux combits. .
La lutte a cessé ce matin à heures.
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