Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1937-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 juin 1937 01 juin 1937
Description : 1937/06/01 (N128)-1937/06/30. 1937/06/01 (N128)-1937/06/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k982766t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
LIGUE FRANÇAISE DE L'ENSEIGNEMENT
ll me Année. - N° 128.
CONFEDERATION GENERALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité publique)
Juin 1937.
HIUUMi
le Bijoutier delà Place Thiers
à cote du Printemps
LE MIEUX AitORT! =
enHOMTREl ET BIJOUX
F'/t/ùc 10 % o nos Jocictüircs
Publicité: M. CANDELLIER
5, Rue des Etoupières - LE HAVRE
Ql W4 <* <
A. O. K* 3762
Organe de la Fédération Régionale Havraise de# Œuvres Laïques
Rédaction : M. PI MON T Tél. : 54 02
119, r|ie de Toû*?neville — LE HAVRE
Président actif :
M. ARNAUDTIZON
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
Secrétaire Général de la Fédération :
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupières - LE HAVRE
Téléphone 46.38
Trésorier Général de la Fédération : N>*
M. ROUSSEL, 46, rue Sadi-Carnot, SANVIC - Tél. 76-80
Chèques Postaux Rouen @2.34
orpiiipi^rap
COnFEiygRALE
MgffîiiinlSSÉ
Ce qu’il ue faut pas ignorer
O
La « LIGUE FRANÇAISE DE L’ENSEI
GNEMENT » (Confédération Générale des
Œuvres laïques), reconnue d’utilité publique,
comprend :
650.000 membres majeurs,
1.300.0000 jeunes filles et jeunes gens,
900.000 enfants d’âge scolaire, groupés dans
plus de
20.000 sociétés, elles-mêmes réparties entre
85 Fédérations départementales,
500.000 lecteurs lisent ses 55 Bulletins Fé
déraux et l’organe confédéral « L’Action Laï
que ».
Sports et éducation physique, arts popu
laires, cinéma d’enseignement et d’éducation,
colonies de vacances, patronages, garderies,
tourisme, scoutisme laïque, organisation des
loisirs en général ont bénéficié de son acti
vité.
« La Ligue, en face de gouvernements
souvent hostiles, n’a pas seulement défendu
l’Ecole publique ; mais, en pleine crise éco
nomique, dans les milieux populaires désem
parés et ravagés par un chômage prolongé,
elle a décuplé depuis 10 ans le nombre des
œuvres péri et post-scolaires laïques qui don
nent à l’enfance et à la jeunesse adolescente
les distractions saines et éducatives dont elles
ont un impérieux besoin ; elle a prêté son
entier et efficace concours au « Centre laï
que des Auberges de la Jeunesse » et elle
a secondé de toutes ses forces et par tous ses
moyens tous les mouvements d’idées, tous
les groupements, toutes les manifestations en
faveur de la laïcité et pour la défense de
nos Institutions et l’établissement de la paix ».
(Extrait de la lettre adressée par M. J. Bre-
nier. Président de la Ligue, aux députés et
sénateurs de gauche, le 1 er Février 1937).
Extraits des Instructions ministérielles
Du 24 Août 1936
Sur la Construction et l’Aménagement
des Ecoles Primaires Elémentaires
- - -o
...11° Il est désirable que les écoles impor
tantes aient une grande salle commune pour
les Enseignements scolaires collectifs et pour
l’Enseignement péri-scolaire et post-scolaire.
Art. 4. — Dans les communes où le même
bâtiment contiendra l’école et la mairie, les
-deux services devront être complètement
séparés. Aucun service étranger à l’école ne
pourra être installé dans les bâtiments sco
laires. Les salles de classe ne pourront ja
mais servir aux réunions d’adultes, excepté
pour les œuvres post-scolaires, après autori
sation réglementaire.
Salle commune
Art. 21. — Lorsque l’école comportera une
salle commune à usage scolaire, péri-scolaire
ou post-scolaire, la dimension de cette salle
sera en rapport avec l’importance de la com
mune, et, dans les communes où il y a plu
sieurs écoles, avec l’importance du quartier
desservi.
Elle devra être en communication directe
TRAVAUX & PRODUITS
AMATEURS PHOTOGRAPHES
*X 114, ru« MaréchsLJofTre
+
Développement du Film»
avec les bâtiments scolaires et avoir une deu
xième issue qui pourra permettre une entrée
indépendante. Ces accès devront être large
ment compris, afin d’assurer une évacuation
rapide.
Elle devra être installée de façon à pou
voir servir aux projections cinématographi
ques et aux auditions de T. S. F. et de pho
nographe.
CONTRETEMPS
S poses
:lfr.
A la suite de la visite de M. Chevais, ins
pecteur général du chant, les Ecoles Nor
males de Rouen avaient été choisies pour
se rendre à Paris le 20 Juin à l’inauguration
,du Centre rural afin d’y exécuter les chœurs
qu’elles firent apprécier lors de nos Concours
fédéraux. Elles devaient être accompagnées
de l’Association sportive de l’E. P. S. et du
Groupe fédéral havrais dont les productions
artistiques avaient également retenu l’atten
tion de la Ligue de l’Enseignement.
Le Centre rural à l’Exposition, ne pouvant
être ouvert que le 27 Juin, date qui coïncide
avec la Fête de la Jeunesse du Havre, le
concours des éléments de la Seine-Inférieure
ne peut plus être envisagé. Nous le regret
tons profondément pour nos jeunes gens et
(nos jeunes filles qui eussent trouvé dans ce
déplacement la récompense de leurs efforts.
4 e Kermesse fédérale
C’est maintenant une tradition bien établie.
En Juin, le Palais des Expositions, décoré et
illuminé brillamment par le goût avisé des
électriciens de M. Thomas, animé par les
hauts-parleurs de la Maison Picard, devient
par la grâce de notre Administration muni
cipale et les soins du Conseil d’administra
tion des Petites « A », un endroit enchanteur
et pittoresque.
C’est la plus populaire des manifestations
des Amicales havraises, et celle de cette
année, le 6 Juin, a connu un succès qui ne
le cède en rien à celui des années précéden
tes. M. Arnaudtizon, l’actif président, M. Lon
guet et Mme Boulingue, les vice-présidents,
M. Candellier, le secrétaire général, M. Mi
chel, de la Commission des Fêtes, étaient
dans le ravissement. Que dire de la satis
faction épanouie du commissaire général, M.
Maire, le père des Kermesses passées et à
venir ? Faut-il signaler la malicieuse jubi
lation de M. Roussel, le trésorier général,
commandant de l’armée des commissaires au
concours si indispensable et si apprécié, et
qui supputait tout ce qu’une caisse bien ali
mentée permettrait d’autoriser au budget ?
Il nous a bien semblé que le nombre des
Amicales participantes était un peu en ré
gression et surtout fort éloigné du chiffre
que donne le tableau des effectifs. C’est peut-
être dommage pour la Caisse des absents
puisque une part des bénéfices est réservée
aux Œuvres particulières. C’est peut-être
dommage pour le public qui trouverait plus
d’attraits si les initiatives étaient plus nom
breuses, partant plus variées. C’est peut-être
tant mieux pour la commodité de la circula
tion... Voyez-vous les 20.000 Amicalistes de
la région avec leurs familles envahir la Ker
messe ? Voyez-vous les 20.000 enfants, à qui
dans les Ecoles sont distribués des bons de
réduction, se présenter sans déchet ? Certes,
il fit chaud le 6 Juin dans le Palais difficile
à aérer !... mais alors !...
La journée avait débuté, le matin, par des
éliminatoires d’escrime (Challenge Dottelon-
de), puis, l’après-midi, la Section féminine
du Patronage Laïque de Graville s’était fait
applaudir, sous la direction de son moniteur,
M. Caps, dans des productions rythmiques
remarquablement étudiées.
Au cours de l’après-midi, un Concours de
costumes et de travestis, placé sous la direc
tion de Mlle Laporte, directrice de l’Ecole
Raspail, assistée de Mlle Moudurier, avait
groupé 120 jeunes concurrents que départa
gea habilement un jury féminin composé de
Mme^ Boulingue et Garnier et de Mlle La-
gnion. Des prix leur furent distribués, dus
à la générosité personnelle de M. Lefebvre,
chef du Bureau de l’Instruction publique.
De 15 h. 30 à 16 h. 30, sur une vaste piste
de plancher, qui constitue peut-être la plus
grande surface à danser de notre ville, les
petits enfants se livrèrent à de joyeux ébats
chorégraphiques, bientôt suivis par les ami
calistes qui, aux sons rythmés des airs mo
dernes exécutés par Roll et ses cadets, dan
sèrent de 17 à 19 heures.
Dès l’entrée, on retrouvait le stand tradi
tionnel des « Pochettes-Surprises » où les
frères Longuet firent merveille. De la gaieté,
de l’entrain, de la bonne humeur faisaient
doubler le plaisir des heureux gagnants —
tout le monde avait son lot — des objets
laborieusement réunis, grâce aux ressources
d’une publicité généreusement intelligente et
aux travaux si aimablement fournis par les
élèves de l’E. P. S. de jeunes filles, ceux des
Ecoles pratiques et ceux d’amis proches ou
éloignés.
Parmi les attractions, signalons le beau
succès remporté par l’Amicale Génestal qui,
dans le bâtiment-annexe, §vait organisé un
cirque qui ne manquait point d’allure. De
même, pour l’Amicale de l’Observatoire qui
sut grouper une élite de tireurs.
Le guignol était l’œuvre de l’Amicale Au
gustin-Normand et obtint, lui aussi, son suc
cès.
Quant aux comptoirs, signalons tout d’a
bord le salon de thé populaire de l’Amicale
des Etoupières, au centre duquel se dressait
la gigantesque étrave de « Normandie » sur
gissant dans un paysage vert et rose de pom
miers et de prés de Normandie, œuvre du
« maître d’Ecole de Gonfreville ».
Les vastes brasseries, les buvettes de Mas-
sillon et de Frédéric-Bellanger eurent de
nombreux clients et beaucoup de jeunes gens
s’initièrent avec joie au « Cordaneau », un
nouveau jeu d’adresse importé tout droit
d’Amérique.
Le Centre laïque des Auberges de la Jeu
nesse tenait un stand de propagande qui per
mit à un nombreux public de se renseigner
sur cette œuvre moderne et hardie et son
vaste réseau d’étapes qui s’étend si rapide
ment sur notre territoire, comblant le retard
que la France avait sur les pays voisins.
Une autre œuvre de jeunesse voisinait
avec le Centre laïque A. J., c’est « Vacances
pour Tous », la dernière née et qu’anime au
Havre Mlle S. Quevillon ; nous aurons quel
que jour l’occasion d’en parler dans nos co
lonnes et de dire la signification de la tente'
de camping et de l’appareil de cyclo-tourisme.
Et puis, il y avait un stand qui retenait
par son intérêt et sa nouveauté l’attention
des petits et des grands : l’Aviation Popu
laire. On va de l’avant aux Petites « A » :
modèles réduits, aile de planeur, moteurs
d’avion, travaux d’élèves de l’Ecole déjà bien
lancée de la Section Havraise du C. L. A. P.
(Centre Laïque d’Aviation Populaire). Bravo
ami Pierru ; c’est en marchant qu’un grand
ancêtre démontrait la réalité du mouvement.
Signalons encore la magnifique composi
tion de ces comptoirs fleuris, édifiés par l’A
micale d’Harfleur (filles), des accessoires de
cotillon de la Mailleraye ; des « Pointes
et des « Marins », attractions dues à l’Ami
cale de Gonfreville-l’Orcher, la délicieuse
Pâtisserie « Aux Gourmets de Jean-Macé ».
Fidèle à sa formule, l’Amicale des filles de
Bléville, avait organisé le si agréable « Jeu
de la Rencontra ». La nouvelle présidente,
Mme Josse, en avait renouvelé l’attrait par
une symphonie de fleurs et de costumes du
plus gracieux effet.
XXX
LA SOIRÉE
Si, au cours de la journée le succès fut
considérable, amplifié par des épreuves spor
tives et particulièrement de basket-ball où
se disputèrent challenges Aristide-Briand et
Piquet, là soirée, idéalement belle et déli
cieuse, valut une fête de nuit très réussie.
Fête gymnique et rythmique où l’on ap
plaudit un ballet Nocturne, exécuté par la
section féminine de l’Ecole Pratique de Jeu
nes filles ; un Menuet, par le Groupe ryth
mique de la Fédération, ces deux sections
étant dirigées par Mlle Redou ; Une Invi
tation à la valse, exécutée par le groupe de
danses rythmiques de l’Association des An
ciennes Elèves de l’Ecole Primaire Supérieu
re de jeunes filles que dirige M. Couchaux.
Puis le bal reprit ses droits, agrémenté de
batailles de serpentins et d’accessoires de
cotillon créant une ambiance joyeuse qui
prolongea cette belle journée jusqu’après
minuit.
Au cours de la journée, M. Abadie, adjoint
au Maire ; Lecroq, conseiller municipal ;
Capperon, conseiller d’arrondissement,
avaient honoré cette fête de leur présence.
MM. L. Meyer, Risson, Salacrou, Patrimo-
nio et Delmotte s’étaient excusés.
Ajoutons enfin que de nombreuses vues
cinématographiques furent prises par les
caméras particulières de la Ligue de l’En-
vcrétdriat administrat^;.■■
Ecole de
‘Rue des Etoi 'es - LE HAVRE
seigrtemênt avec le distingué opérateur M.
Vincêns. Le film de cette Kermesse pourra
être projeté cet hiver dans différents établis
sements scolaires de notre ville.
PALMARÈS
du
CONCOURS DE TRAVESTIS
ENFANTS (Fillettes)
1 er Guyanienne ; 2. Normande ; 3. Marqui
se, Page, 1830 ; 4. Poussin, Bouquet Violet
tes ; 5. Bergère ; 6. Normande, Bretonne,
Niçoise, Cauchoise ; 7. Grecque ; 8. Mar
quise, Persane, Bergère, Marquise ; 9. Au
temps des Cerises, Patineuse, Normande ;
10. Normande ; 11. Ange, Page ; 12. Russe,
Bouquet de Violettes, Russe ; 13. Etoile, Cha
peron Rouge ; 14. Amour, Marquise, Ha
waïenne, Folie ; 15. Japonaise ; 16. Indien ;
17. Abeille ; 18. Page ; 19. Souris ; 20. Rayon
de lune.
ENFANTS (Garçons)
1 er Cow boy ;
mand, Cow boy
2. Papillon bleu
4. Clown.
3. Nor-
ENFANTS (Couples)
l fr Mariés ; 2. Chinois ; 3. Pêcheurs.
ENFANTS (Groupes)
1 er Les Papillons.
ADULTES
1 er Niçoise ; 2. Bouquetière ;
tière.
ADULTES (Croupe)
l fr Bouquetières.
3. Bouque-
Laïque des luDerges de la Jeunesse
(C. L. A. J.)
Le nombre des Auberges de C. L. A. J.
des usagers de ces auberges, des journées
d’hébergement va grandissant sans cesse.
La progression est régulière, rapide, puis
sante, pleine de promesses pour le succès
définitif de l’œuvre entreprise.
L’Auberge du Havre (2 bis passage Eichoff)
bien que vaste, est trop petite. Avec ses
23 lits annoncés, elle dut faire face à l’hé
bergement de 70 visiteurs à Pâques, de 82
à la Pentecôte. Pour parer à tous les besoins,
la mère aubergiste superposa des lits comme
dans les paquebots on étage les couchettes,
étendit des matelas sur le parquet, des usa
gers munis de tentes campèrent dans la
cour. Et ainsi, tant bien que mal, les visi
teurs trouvèrent place. La bonne humeur
compensa le manque de confort. La solida
rité est une règle impérative entre usagers :
quand on est nombreux on se serre ponr
faire place aux nouveaux arrivants. En ou
tre, plus on est de fous, plus on rit. Néan
moins la compression a des limites. L’Au
berge du Havre les a atteintes : il est urgent
d’aviser à l’agrandir.
Voulez-vous quelques chiffres ? En 1936
l’A. J., passage Eichoff, compta 1.016 jour
nées d’hébergement sur les 20.000 que tota
lisa C. L. A. J. durant la même période. En
1937, nous comptons à ce jour près de 600
journées, et la saison d’été n’est pas encore
commencée.
A Rouen une très belle auberge (rue Blai-
se-Pascal, près de l’Ecole Normale d’institu
teurs) vient d’être inaugurée. D’emblée, l’af
fluence des usagers dépasse de beaucoup les
possibilités de réception.
Une autre auberge qui compte 2 mois
d’existence vient d’être ouverte à Fatouville-
Grestin. A mi-chemin entre Berville et Hon-
fleur, sur la pente boisée qui regarde le
marais Vernier, au lieu dit : « Le Chêne-
Pommier » (prononcez Quêne), c’est là que
vous dénicherez, dans un site ravissant, cette
dernière venue, si le cœur vous dit d’un
agréable week-end de l’autre côté de l’eau.
Seulement l’auberge s’avère insuffisante et
le père aubergiste s’évertue à augmenter le
nombre de lits disponibles.
L’Auberge de La Bouille ne peut suffire
aux demandes.
De Paris au Havre, la « rue de Seine » se
jalonne de gîtes d’étapes toujours plus nom
breux. Par ailleurs, la Normandie suit le
mouvement ajiste (qualificatif nouveau for
mé des initiales des mots : Auberge Jeunes
se) : Terrain pour campeurs à Criel-plage,
Auberges de Cherbourg, de Carrouges, du
Neubourg, Auberges projetées de Lisieux,
d’Elbeuf, de Dieppe. Et cependant notre ré
gion est loin de connaître l’essor ’ ajiste de
la Guyenne, de la Savoie, de la Provence,
voire de la Bretagne. Nos visiteurs du stand
d’Auberge de jeunesse à la Kermesse des
Petites « A », Dimanche 6 Juin, ont pu se
rendre compte, en regardant la carte de
France des Auberges C. L. A. J., de la den
sité de nos maisons d’accueil dans ces ré
gions favorisées. Or, en l’espace d’une semai-
E3SC
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CHOIX UNIQUE
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10 °| Q aux Sociétaires
l|A16, pi. de llôtil-de-VIlle -1, rue J.-Stegfrled
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24, Place de l’Hôtel-de-Ville
LE HAVRE
REMISE AUX AMICALISTES
/
ll me Année. - N° 128.
CONFEDERATION GENERALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité publique)
Juin 1937.
HIUUMi
le Bijoutier delà Place Thiers
à cote du Printemps
LE MIEUX AitORT! =
enHOMTREl ET BIJOUX
F'/t/ùc 10 % o nos Jocictüircs
Publicité: M. CANDELLIER
5, Rue des Etoupières - LE HAVRE
Ql W4 <* <
A. O. K* 3762
Organe de la Fédération Régionale Havraise de# Œuvres Laïques
Rédaction : M. PI MON T Tél. : 54 02
119, r|ie de Toû*?neville — LE HAVRE
Président actif :
M. ARNAUDTIZON
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
Secrétaire Général de la Fédération :
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupières - LE HAVRE
Téléphone 46.38
Trésorier Général de la Fédération : N>*
M. ROUSSEL, 46, rue Sadi-Carnot, SANVIC - Tél. 76-80
Chèques Postaux Rouen @2.34
orpiiipi^rap
COnFEiygRALE
MgffîiiinlSSÉ
Ce qu’il ue faut pas ignorer
O
La « LIGUE FRANÇAISE DE L’ENSEI
GNEMENT » (Confédération Générale des
Œuvres laïques), reconnue d’utilité publique,
comprend :
650.000 membres majeurs,
1.300.0000 jeunes filles et jeunes gens,
900.000 enfants d’âge scolaire, groupés dans
plus de
20.000 sociétés, elles-mêmes réparties entre
85 Fédérations départementales,
500.000 lecteurs lisent ses 55 Bulletins Fé
déraux et l’organe confédéral « L’Action Laï
que ».
Sports et éducation physique, arts popu
laires, cinéma d’enseignement et d’éducation,
colonies de vacances, patronages, garderies,
tourisme, scoutisme laïque, organisation des
loisirs en général ont bénéficié de son acti
vité.
« La Ligue, en face de gouvernements
souvent hostiles, n’a pas seulement défendu
l’Ecole publique ; mais, en pleine crise éco
nomique, dans les milieux populaires désem
parés et ravagés par un chômage prolongé,
elle a décuplé depuis 10 ans le nombre des
œuvres péri et post-scolaires laïques qui don
nent à l’enfance et à la jeunesse adolescente
les distractions saines et éducatives dont elles
ont un impérieux besoin ; elle a prêté son
entier et efficace concours au « Centre laï
que des Auberges de la Jeunesse » et elle
a secondé de toutes ses forces et par tous ses
moyens tous les mouvements d’idées, tous
les groupements, toutes les manifestations en
faveur de la laïcité et pour la défense de
nos Institutions et l’établissement de la paix ».
(Extrait de la lettre adressée par M. J. Bre-
nier. Président de la Ligue, aux députés et
sénateurs de gauche, le 1 er Février 1937).
Extraits des Instructions ministérielles
Du 24 Août 1936
Sur la Construction et l’Aménagement
des Ecoles Primaires Elémentaires
- - -o
...11° Il est désirable que les écoles impor
tantes aient une grande salle commune pour
les Enseignements scolaires collectifs et pour
l’Enseignement péri-scolaire et post-scolaire.
Art. 4. — Dans les communes où le même
bâtiment contiendra l’école et la mairie, les
-deux services devront être complètement
séparés. Aucun service étranger à l’école ne
pourra être installé dans les bâtiments sco
laires. Les salles de classe ne pourront ja
mais servir aux réunions d’adultes, excepté
pour les œuvres post-scolaires, après autori
sation réglementaire.
Salle commune
Art. 21. — Lorsque l’école comportera une
salle commune à usage scolaire, péri-scolaire
ou post-scolaire, la dimension de cette salle
sera en rapport avec l’importance de la com
mune, et, dans les communes où il y a plu
sieurs écoles, avec l’importance du quartier
desservi.
Elle devra être en communication directe
TRAVAUX & PRODUITS
AMATEURS PHOTOGRAPHES
*X 114, ru« MaréchsLJofTre
+
Développement du Film»
avec les bâtiments scolaires et avoir une deu
xième issue qui pourra permettre une entrée
indépendante. Ces accès devront être large
ment compris, afin d’assurer une évacuation
rapide.
Elle devra être installée de façon à pou
voir servir aux projections cinématographi
ques et aux auditions de T. S. F. et de pho
nographe.
CONTRETEMPS
S poses
:lfr.
A la suite de la visite de M. Chevais, ins
pecteur général du chant, les Ecoles Nor
males de Rouen avaient été choisies pour
se rendre à Paris le 20 Juin à l’inauguration
,du Centre rural afin d’y exécuter les chœurs
qu’elles firent apprécier lors de nos Concours
fédéraux. Elles devaient être accompagnées
de l’Association sportive de l’E. P. S. et du
Groupe fédéral havrais dont les productions
artistiques avaient également retenu l’atten
tion de la Ligue de l’Enseignement.
Le Centre rural à l’Exposition, ne pouvant
être ouvert que le 27 Juin, date qui coïncide
avec la Fête de la Jeunesse du Havre, le
concours des éléments de la Seine-Inférieure
ne peut plus être envisagé. Nous le regret
tons profondément pour nos jeunes gens et
(nos jeunes filles qui eussent trouvé dans ce
déplacement la récompense de leurs efforts.
4 e Kermesse fédérale
C’est maintenant une tradition bien établie.
En Juin, le Palais des Expositions, décoré et
illuminé brillamment par le goût avisé des
électriciens de M. Thomas, animé par les
hauts-parleurs de la Maison Picard, devient
par la grâce de notre Administration muni
cipale et les soins du Conseil d’administra
tion des Petites « A », un endroit enchanteur
et pittoresque.
C’est la plus populaire des manifestations
des Amicales havraises, et celle de cette
année, le 6 Juin, a connu un succès qui ne
le cède en rien à celui des années précéden
tes. M. Arnaudtizon, l’actif président, M. Lon
guet et Mme Boulingue, les vice-présidents,
M. Candellier, le secrétaire général, M. Mi
chel, de la Commission des Fêtes, étaient
dans le ravissement. Que dire de la satis
faction épanouie du commissaire général, M.
Maire, le père des Kermesses passées et à
venir ? Faut-il signaler la malicieuse jubi
lation de M. Roussel, le trésorier général,
commandant de l’armée des commissaires au
concours si indispensable et si apprécié, et
qui supputait tout ce qu’une caisse bien ali
mentée permettrait d’autoriser au budget ?
Il nous a bien semblé que le nombre des
Amicales participantes était un peu en ré
gression et surtout fort éloigné du chiffre
que donne le tableau des effectifs. C’est peut-
être dommage pour la Caisse des absents
puisque une part des bénéfices est réservée
aux Œuvres particulières. C’est peut-être
dommage pour le public qui trouverait plus
d’attraits si les initiatives étaient plus nom
breuses, partant plus variées. C’est peut-être
tant mieux pour la commodité de la circula
tion... Voyez-vous les 20.000 Amicalistes de
la région avec leurs familles envahir la Ker
messe ? Voyez-vous les 20.000 enfants, à qui
dans les Ecoles sont distribués des bons de
réduction, se présenter sans déchet ? Certes,
il fit chaud le 6 Juin dans le Palais difficile
à aérer !... mais alors !...
La journée avait débuté, le matin, par des
éliminatoires d’escrime (Challenge Dottelon-
de), puis, l’après-midi, la Section féminine
du Patronage Laïque de Graville s’était fait
applaudir, sous la direction de son moniteur,
M. Caps, dans des productions rythmiques
remarquablement étudiées.
Au cours de l’après-midi, un Concours de
costumes et de travestis, placé sous la direc
tion de Mlle Laporte, directrice de l’Ecole
Raspail, assistée de Mlle Moudurier, avait
groupé 120 jeunes concurrents que départa
gea habilement un jury féminin composé de
Mme^ Boulingue et Garnier et de Mlle La-
gnion. Des prix leur furent distribués, dus
à la générosité personnelle de M. Lefebvre,
chef du Bureau de l’Instruction publique.
De 15 h. 30 à 16 h. 30, sur une vaste piste
de plancher, qui constitue peut-être la plus
grande surface à danser de notre ville, les
petits enfants se livrèrent à de joyeux ébats
chorégraphiques, bientôt suivis par les ami
calistes qui, aux sons rythmés des airs mo
dernes exécutés par Roll et ses cadets, dan
sèrent de 17 à 19 heures.
Dès l’entrée, on retrouvait le stand tradi
tionnel des « Pochettes-Surprises » où les
frères Longuet firent merveille. De la gaieté,
de l’entrain, de la bonne humeur faisaient
doubler le plaisir des heureux gagnants —
tout le monde avait son lot — des objets
laborieusement réunis, grâce aux ressources
d’une publicité généreusement intelligente et
aux travaux si aimablement fournis par les
élèves de l’E. P. S. de jeunes filles, ceux des
Ecoles pratiques et ceux d’amis proches ou
éloignés.
Parmi les attractions, signalons le beau
succès remporté par l’Amicale Génestal qui,
dans le bâtiment-annexe, §vait organisé un
cirque qui ne manquait point d’allure. De
même, pour l’Amicale de l’Observatoire qui
sut grouper une élite de tireurs.
Le guignol était l’œuvre de l’Amicale Au
gustin-Normand et obtint, lui aussi, son suc
cès.
Quant aux comptoirs, signalons tout d’a
bord le salon de thé populaire de l’Amicale
des Etoupières, au centre duquel se dressait
la gigantesque étrave de « Normandie » sur
gissant dans un paysage vert et rose de pom
miers et de prés de Normandie, œuvre du
« maître d’Ecole de Gonfreville ».
Les vastes brasseries, les buvettes de Mas-
sillon et de Frédéric-Bellanger eurent de
nombreux clients et beaucoup de jeunes gens
s’initièrent avec joie au « Cordaneau », un
nouveau jeu d’adresse importé tout droit
d’Amérique.
Le Centre laïque des Auberges de la Jeu
nesse tenait un stand de propagande qui per
mit à un nombreux public de se renseigner
sur cette œuvre moderne et hardie et son
vaste réseau d’étapes qui s’étend si rapide
ment sur notre territoire, comblant le retard
que la France avait sur les pays voisins.
Une autre œuvre de jeunesse voisinait
avec le Centre laïque A. J., c’est « Vacances
pour Tous », la dernière née et qu’anime au
Havre Mlle S. Quevillon ; nous aurons quel
que jour l’occasion d’en parler dans nos co
lonnes et de dire la signification de la tente'
de camping et de l’appareil de cyclo-tourisme.
Et puis, il y avait un stand qui retenait
par son intérêt et sa nouveauté l’attention
des petits et des grands : l’Aviation Popu
laire. On va de l’avant aux Petites « A » :
modèles réduits, aile de planeur, moteurs
d’avion, travaux d’élèves de l’Ecole déjà bien
lancée de la Section Havraise du C. L. A. P.
(Centre Laïque d’Aviation Populaire). Bravo
ami Pierru ; c’est en marchant qu’un grand
ancêtre démontrait la réalité du mouvement.
Signalons encore la magnifique composi
tion de ces comptoirs fleuris, édifiés par l’A
micale d’Harfleur (filles), des accessoires de
cotillon de la Mailleraye ; des « Pointes
et des « Marins », attractions dues à l’Ami
cale de Gonfreville-l’Orcher, la délicieuse
Pâtisserie « Aux Gourmets de Jean-Macé ».
Fidèle à sa formule, l’Amicale des filles de
Bléville, avait organisé le si agréable « Jeu
de la Rencontra ». La nouvelle présidente,
Mme Josse, en avait renouvelé l’attrait par
une symphonie de fleurs et de costumes du
plus gracieux effet.
XXX
LA SOIRÉE
Si, au cours de la journée le succès fut
considérable, amplifié par des épreuves spor
tives et particulièrement de basket-ball où
se disputèrent challenges Aristide-Briand et
Piquet, là soirée, idéalement belle et déli
cieuse, valut une fête de nuit très réussie.
Fête gymnique et rythmique où l’on ap
plaudit un ballet Nocturne, exécuté par la
section féminine de l’Ecole Pratique de Jeu
nes filles ; un Menuet, par le Groupe ryth
mique de la Fédération, ces deux sections
étant dirigées par Mlle Redou ; Une Invi
tation à la valse, exécutée par le groupe de
danses rythmiques de l’Association des An
ciennes Elèves de l’Ecole Primaire Supérieu
re de jeunes filles que dirige M. Couchaux.
Puis le bal reprit ses droits, agrémenté de
batailles de serpentins et d’accessoires de
cotillon créant une ambiance joyeuse qui
prolongea cette belle journée jusqu’après
minuit.
Au cours de la journée, M. Abadie, adjoint
au Maire ; Lecroq, conseiller municipal ;
Capperon, conseiller d’arrondissement,
avaient honoré cette fête de leur présence.
MM. L. Meyer, Risson, Salacrou, Patrimo-
nio et Delmotte s’étaient excusés.
Ajoutons enfin que de nombreuses vues
cinématographiques furent prises par les
caméras particulières de la Ligue de l’En-
vcrétdriat administrat^;.■■
Ecole de
‘Rue des Etoi 'es - LE HAVRE
seigrtemênt avec le distingué opérateur M.
Vincêns. Le film de cette Kermesse pourra
être projeté cet hiver dans différents établis
sements scolaires de notre ville.
PALMARÈS
du
CONCOURS DE TRAVESTIS
ENFANTS (Fillettes)
1 er Guyanienne ; 2. Normande ; 3. Marqui
se, Page, 1830 ; 4. Poussin, Bouquet Violet
tes ; 5. Bergère ; 6. Normande, Bretonne,
Niçoise, Cauchoise ; 7. Grecque ; 8. Mar
quise, Persane, Bergère, Marquise ; 9. Au
temps des Cerises, Patineuse, Normande ;
10. Normande ; 11. Ange, Page ; 12. Russe,
Bouquet de Violettes, Russe ; 13. Etoile, Cha
peron Rouge ; 14. Amour, Marquise, Ha
waïenne, Folie ; 15. Japonaise ; 16. Indien ;
17. Abeille ; 18. Page ; 19. Souris ; 20. Rayon
de lune.
ENFANTS (Garçons)
1 er Cow boy ;
mand, Cow boy
2. Papillon bleu
4. Clown.
3. Nor-
ENFANTS (Couples)
l fr Mariés ; 2. Chinois ; 3. Pêcheurs.
ENFANTS (Groupes)
1 er Les Papillons.
ADULTES
1 er Niçoise ; 2. Bouquetière ;
tière.
ADULTES (Croupe)
l fr Bouquetières.
3. Bouque-
Laïque des luDerges de la Jeunesse
(C. L. A. J.)
Le nombre des Auberges de C. L. A. J.
des usagers de ces auberges, des journées
d’hébergement va grandissant sans cesse.
La progression est régulière, rapide, puis
sante, pleine de promesses pour le succès
définitif de l’œuvre entreprise.
L’Auberge du Havre (2 bis passage Eichoff)
bien que vaste, est trop petite. Avec ses
23 lits annoncés, elle dut faire face à l’hé
bergement de 70 visiteurs à Pâques, de 82
à la Pentecôte. Pour parer à tous les besoins,
la mère aubergiste superposa des lits comme
dans les paquebots on étage les couchettes,
étendit des matelas sur le parquet, des usa
gers munis de tentes campèrent dans la
cour. Et ainsi, tant bien que mal, les visi
teurs trouvèrent place. La bonne humeur
compensa le manque de confort. La solida
rité est une règle impérative entre usagers :
quand on est nombreux on se serre ponr
faire place aux nouveaux arrivants. En ou
tre, plus on est de fous, plus on rit. Néan
moins la compression a des limites. L’Au
berge du Havre les a atteintes : il est urgent
d’aviser à l’agrandir.
Voulez-vous quelques chiffres ? En 1936
l’A. J., passage Eichoff, compta 1.016 jour
nées d’hébergement sur les 20.000 que tota
lisa C. L. A. J. durant la même période. En
1937, nous comptons à ce jour près de 600
journées, et la saison d’été n’est pas encore
commencée.
A Rouen une très belle auberge (rue Blai-
se-Pascal, près de l’Ecole Normale d’institu
teurs) vient d’être inaugurée. D’emblée, l’af
fluence des usagers dépasse de beaucoup les
possibilités de réception.
Une autre auberge qui compte 2 mois
d’existence vient d’être ouverte à Fatouville-
Grestin. A mi-chemin entre Berville et Hon-
fleur, sur la pente boisée qui regarde le
marais Vernier, au lieu dit : « Le Chêne-
Pommier » (prononcez Quêne), c’est là que
vous dénicherez, dans un site ravissant, cette
dernière venue, si le cœur vous dit d’un
agréable week-end de l’autre côté de l’eau.
Seulement l’auberge s’avère insuffisante et
le père aubergiste s’évertue à augmenter le
nombre de lits disponibles.
L’Auberge de La Bouille ne peut suffire
aux demandes.
De Paris au Havre, la « rue de Seine » se
jalonne de gîtes d’étapes toujours plus nom
breux. Par ailleurs, la Normandie suit le
mouvement ajiste (qualificatif nouveau for
mé des initiales des mots : Auberge Jeunes
se) : Terrain pour campeurs à Criel-plage,
Auberges de Cherbourg, de Carrouges, du
Neubourg, Auberges projetées de Lisieux,
d’Elbeuf, de Dieppe. Et cependant notre ré
gion est loin de connaître l’essor ’ ajiste de
la Guyenne, de la Savoie, de la Provence,
voire de la Bretagne. Nos visiteurs du stand
d’Auberge de jeunesse à la Kermesse des
Petites « A », Dimanche 6 Juin, ont pu se
rendre compte, en regardant la carte de
France des Auberges C. L. A. J., de la den
sité de nos maisons d’accueil dans ces ré
gions favorisées. Or, en l’espace d’une semai-
E3SC
Horlogerie
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CHOIX UNIQUE
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10 °| Q aux Sociétaires
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LE HAVRE
REMISE AUX AMICALISTES
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