Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1936-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 mars 1936 01 mars 1936
Description : 1936/03/01 (N113)-1936/03/31. 1936/03/01 (N113)-1936/03/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k982751k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
CT
Dixième Année.— N° 113
LIGUE FRANÇAISE DE L’ENSEIGNEMENT
CONFEDERATION GÉNÉRALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité publique)
MARS 1936
MLLIÀIIDKii
le Bijoutier de la Place Thiers
ô coté du Printemps
LE MIEUX AIIORTI HZ
enMOMTREf ET BIJOUX
10 °/o *i nos Joaetaiics
Publicité: M. CANDELLIER
5, Bue des Etoupiéres - LE HAVRE
». a. O. IV» 3702
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Œuvres Laïques
Rédaction: M. PIMONT Tél. : 54.02
I 19, rue de Tourneviile — LE HAVRE
Président actif :
Secrétaire Général de la Fédération :
Trésorier Général de la Fédération :
Secrétariat administratif :
M. ARNAUDTIZON
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupiéres - LE HAVRE
M. ROUSSEL, 46, rue Sadi-Carnot, SANVIC - Tél. 76-80
Ecole de Filles
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
Téléphone 46.33
Chèques Postaux Rouen 62.34
Rue Dauphine - LE HAVRE
EMILE GLAY
Lettre ouverte à Max, intérimaire
Lorsque le 24 Février, une brève nouvelle
des journaux annonça : « Emile Glay est
mort », tant de surprise et de douleur se
peignirent sur nos visages que votre amitié
s’alarma et vous fit dire : « Qui était donc
ce Glay ? ».
Et je réalisai qu’un homme peut avoir
été aux yeux de sa génération, un chef,
un animateur, un exemple, un symbole, un
demi-dieu, et n’être plus connu de la géné
ration qui suit. Ce fut une peine et une le
çon pour le vieux militant que je fus, leçon
de résignation et de modestie. Sic transit...
Et je me remémorai une matinée de Petit
Congrès de la Fédération havraise où ce mê
me Glay vint au Havre défendre de sa foi d’a
pôtre, de son cœur généreux, de son verbe
ardent, nos Ecoles normales menacées par
les hardiesses novatrices du ministre De Mon-
zie. Je pensai à la magnifique conférence sur
Paul Bert que vint faire au Havre le même
Emile Glay, chevalier servant de l’Ecole laï
que. En ces deux occasions n’avais-je pas
souffert de constater l’indifférence des mem
bres de l’Enseignement pour ce précurseur
de leur émancipation professionnelle et cor
porative ?
Pour moi qui l’avais connu au début de
sa carrière de lutteur, qui avais admiré au
Congrès de Marseille en 1903 ce camarade
fougueux, éloquent, convaincu, qui avais pu
suivre son action au cours de plus de trente
annéès, qui l’avais placé sur le piédestal
spirituel où chacun de nous hisse ses modè
les, pensez, mon cher Max, à l’effet de vos
paroles : « Qui était donc ce Glay ? ».
biographie de Glay et de vouloir retracer
sa carrière d’instituteur et de militant cor
poratif. Son nom reste associé à celui de
Roussel dans l’histoire de la Fédération des
Amicales et de la première période de l’exis
tence du Syndicat des Instituteurs. L’acti
vité de ses dernières années fut plus spécia
lement réservée à la Ligue des Droits de
l’Homme et à la Ligue Française de l’Ensei
gnement. Ses conférences et ses livres, con
sacrés à l’Ecole laïque, à ses fondateurs, a
ses maîtres restent des monuments et des
témoignages.
Mon cher Max, sachez que cet homme ho
nora profondément la profession qui est la
vôtre et vers laquelle vous vous êtes loya
lement senti attiré. Cherchez à le mieux con
naître, car il ne faut pas que de telles vies
restent ignorées. Certains hommes qui furent
des guides ont droit au souvenir et à la
reconnaissance de la postérité.
Il n’est plus d’idoles, mais cela ne nous
autorise pas à l’oubli ou à l’ingratitude. Si
parfois, dans votre vie dont l’aurore se ter
mine, vous souffrez d’injustices, d’oppressions
et si vous sentez des impatiences vers plus
de perfection, dites-vous que vos aînés en
ont connu aussi et qu’ils ont souffert et lutté
pour que leur point d’arrivée soit pour vous
un terrain de départ.
Forestier l’Ancien.
LA |P
%/,•- BU
■P :
■p/.r.v iAflUr C-
■F JJUr
BS
coriFÉc
tfÉRALE
ÉÉŒMriinSI
CONGRES NATIONAL
de 1936
Le 52 mi ‘ Congrès National de la Ligue Fran-
i çaise de l’Enseignement aura lieu à Vichy,
J du 28 au 31 Mai 1936 (Pentecôte).
QUESTIONS A ETUDIER :
I. - La Protection de l’Enfance malheu
reuse (Rapporteur général : Mme Lahy-Hol-
lebecque ; Rapport préalable de la Seine-.
Inférieur : Mme A. Candellier).
II. - L’Action laïque dans le domaine mu
nicipal (Rapporteur général : M. Brilleaud ;
Rapport préalable de la Seine-Inférieure :
M. F. Risson). j
8. Organisation du Congrès de Vichy, Céré
monies commémoratives ;
9. Examen des vœux à soumettre au Con
grès ;
10. Examen des candidatures au Conseil
général ;
11. Désignation du Rapporteur général ;
12. Formation du Comité des Patronages ;
13. Modifications aux Statuts, leur appli
cation ;
14. Nos relations avec les diverses Organi
sations : Le Front laïque, Auberges de la
Jeunesse, Eclaireurs de France, etc... ;
15. Activité et initiatives des Fédérations ;
16. Exposition de 1937 ;
17. Questions diverses ;
18. Revue de Presse.
-»o«-
EMiLE GLAY
Je ne sais pas si ma réponse, forcément
un peu concise — peut-être légèrement ner
veuse — au milieu d’une réunion de famille,
réussit à vous satisfaire. Je suis certain d’ail
leurs qu’avec votre esprit curieux et large,
avide de documentation, vous avez lu les
articles nécrologiques des journaux pédago
giques et les discours éloquents reproduits
dans la presse. Sincères et complets, beaucoup
furent une apologie réconfortante et certains
gardent pour les admirateurs de Glay la va
leur d’une réparation pour d’injustes atta
ques et des marques d’ingratitude dont il
ne parlait jamais, mais qui le blessèrent
cruellement.
Permettez-moi de vous signaler tout parti
culièrement deux de ces discours qui nous
ont ému, nous les vieux amis et les admira
teurs de Glay : celui de Delmas prononcé
aux obsèques le 26 Février, à Montigny-les-
Cormeilles et celui du Ministre de l’Education
Nationale, H. Guernut, le 12 Mars dans la
grande salle de la Mutualité.
Il serait téméraire de présenter ici une
TRAVAUX & PRODUITS
pour
AMATEURS PHOTOGRAPHES
B. MILLET
11Z el 1UI, rue Maréchal-Joffre
Développement du Film. ifp.
6/d
8 poses
LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT
O
Les Délégués de la Fédération près de la
Ligue sont convoqués à Paris, 3, rue Réca-
mier, les 25 et 26 Mars.
ORDRE DU JOUR
DU CONSEIL CÉNÉRAL :
Mercredi 25 Mars, à 8 heures. — U.F.O.
L.E.A. et U.F.O.C.E.L.
A 20 h. 30. — Séance spéciale.
1. La Réforme des Ecoles Normales.
Jeudi 26 Mars, à 9 heures et 14 heures
(Salle du Conseil, 2 me étage).
2. Lecture et approbation du procès-verbal
de la précédente séance ;
3. Excuses, correspondance, communica
tions diverses ;
4. Comptes-rendus et renseignements di
vers sur démarches et délégations ;
5. Situation financière, compte-rendu de
l’exercice 1935, projet de budget 1937 ;
6. Rapport moral, exercice 1935 ;
7. Compte-rendu des diverses Sections et
Commissions : U.F.O.L.E.A., U.F.O.C.E.L.,
U.F.O.L.E.P., Fêtes de la Jeunesse, Serment
laïc, Colonies de Vacances, Action laïque
dans l’Enseignement des 2 me et 3 œt degrés,
La Femme et la Laïcité. Fédération des Patro
nages ;
Paris, le 2 Mars 1936.
NOTE CONCERNANT
LES CAISSES DES ECOLES
Dès la parution du Décret du 16 Juillet
1935 instituant un prélèvement de 10 % sur
les subventions, nous nous sommes élevés
contre l’application qui avait été faite de
cette mesure aux Caisses des Ecoles, consi
dérant que ces œuvres doivent être compri
ses dans la catégorie des œuvres d’assis
tance.
Notre requête au Ministère des Finances
avait été appuyée par tous les parlementai
res, membres du Conseil général, et nous re
cevons aujourd’hui, par l’intermédiaire de
M. Jean Zay, la réponse entièrement con
forme à notre thèse, dont nous extrayons le
passage suivant :
« Il n’est pas douteux, en effet, que les
« subventions de la sorte sont exonérées du
« prélèvement de 10 % dans la mesure où
« elles couvrent des dépenses d’assistance,
« sous forme d’entretien des enfants indi-
« gents.
« J’ai par ailleurs donné toutes instruc-
« fions utiles pour que les remboursements
« des sommes prélevées à tort soient effec-
« tués à la demande des organismes inté-
« ressés ».
Le Secrétaire général administratif,
J. Dyard.
carte confédérale
La Carte Confédérale doit se substituer
aux cartes particulières à chaque Société :
c’est le vœu exprimé à plusieurs reprises au
Conseil général et au Congrès de la Ligue
de l’Enseignement ; c’est aussi le vœu expri
mé par chacune de nos Fédérations départe
mentales ou régionales. C’est une économie
pour les Sociétés. Mais surtout l’avantage
que présente la Carte Confédérale, c’est de
rappeler à chaque titulaire qu’il est à la fois
membre de la Société locale, de la Fédéra
tion régionale, de la Fédération départemen
tale et de la Confédération nationale.
La carte est remise moyennant 1 franc,
dont 0 fr. 50 pour la Fédération départemen
tale et 0 fr. 50 pour la Confédération.
-»o«-
IN SIG NE CONFÉDÉRAL
Ce bijou artistique est vendu 2 francs pièce,
avec patin pour la boutonnière et épingle
pour le corsage. S’adresser à la Permanence.
CITATIONS A L’ORDRE DO JODR !
Les laïques de France, qui ont fait con
fiance au jeune « Journal de Copain-Cop »,
édité pour les enfants, sous le patronage de
l’Office Central de la Coopération à l’Ecole
et de la Ligue Française de l’Enseignement,
seront heureux d’apprendre que les adver
saires de l’Ecole publique s’intéressent à lui.
La « Revue des Lectures » que dirige l’Ab
bé Bethléem le range parmi les « Publica-
« tions mauvaises, soit parce qu’elles intoxi-
« quent, abêtissent, atrophient ou étiolent
« l’âme de l’enfant chrétien, soit parce qu’el-
« les proviennent d’une officine pornographi-
« que et d’origine allemande ».
De nombreuses feuilles cléricales ont re
produit cette appréciation ou l’ont commen
tée. L’Union Catholique de Rodez, en parti
culier, démontre que la diffusion du « Jour
nal de Copain-Cop » dans les Ecoles est
« contraire à la neutralité, parce que le jour
nal est recommandé par « La Lumière »,
« L’Ecole Libératrice » et « Le Populaire ».
La vérité est que nos adversaires sont dans
l’impossibilité absolue de relever dans notre
journal une seule ligne qui puisse heurter
une croyance religieuse quelconque. Mais
dans tous ses numéros, et à toute occasion,
le journal de « Copain-Cop » apporte aux
enfants une récréation saine, éducative, at
trayante et fournit aux maîtres un auxiliai
re précieux à leur travail de tous les jours
en publiant des contes et des chants, organi
sant des concours de dessin, publiant des
récits d’enfants ayant un caractère original,
reproduisant des. photographies géographi
ques ou historiques susceptibles d’illustrer
les leçons et les cahiers, etc... Mais, surtout,
le « Journal de Copain-Cop » est inspiré
par les grandes idées de dévouement social,
de coopération matérielle et morale, de soli
darité, de compréhension mutuelle et de paix
entre les peuples, d’amour de la liberté ;
c’est-à-dire par toutes les idées généreuses
qui constituent la morale laïque.
C’est cela que nos adversaires ne peuvent
nous pardonner de répandre chaque quin
zaine à dix mille abonnés. Mais il n’y a pas
autre chose dans notre journal : et si l’on
veut s’en rendre compte, il suffit de nous
demander un specimen, 3, rue Récamier, à
Paris, que nous envoyons gratuitement, sur
simple demande.
La conclusion ? elle nous est fournie par
un jeune abonné de l’Isère, qui nous adres
sait une reproduction de l’article contre
« Copain-Cop » en nous disant : « Ce n’est
« pas tant pour la calomnie que je vous
« l’envoie, c’est parce que j’y vois une preu-
« ve du développement et de la portée de
« votre journal. C’est parce que j’y vois un
« encouragement pour « Copain-Cop ».
Oui, ces attaques mensongères sont pour
nous des CITATIONS A L’ORDRE DU JOUR,
dont nous sommes fiers !
Et nous souhaitons que tous les laïques
sachent le comprendre aussi bien que leurs
adversaires, c’est-à-dire en aidant de toutes
leurs forces au développement du journal.
RÉCOMPENSES
de la Ligue de l’Enseignemenl
Les récompenses de la Ligue de l’Ensei
gnement comprennent :
a) Lettre de Félicitations, accordée après
deux ans de collaboration aux Œuvres laï
ques (gratuite).
b) Diplôme d’honneur qui peut être décer
né 3 ans après la Lettre de félicitations ou
5 ans de collaboration aux Œuvres laïques
(passible d’un droit de 6 francs).
c) Médaille de bronze, qui peut être décer
née 3 ans après le Diplôme d’honneur ou
8 ans de collaboration aux Œuvres laïques
(passible d’un droit de 21 francs y compris
diplôme de médaille).
d) Plaquette argentée, qui peut être décer
née 5 ans après la Médaille de bronze ou
12 ans de collaboration aux Œuvres laïques
(passible d’un droit de 30 francs y compris
diplôme et médaille).
La Médaille d’argent est accordée pour ser
vices exceptionnels rendus à la Ligue où à
la cause de l’Education laïque.
xxx
Toutes les demandes de récompenses doi
vent être transmises par l’intermédiaire et
avec l’avis de la Fédération départementale.
Fédération Départementale
On sait que dans sa dernière Assemblée
générale, la Fédération départementale a
décidé d’offrir le titre de Président d’hon
neur à Monsieur E. Labbé, ancien directeur
de l’Enseignement technique et profession
nel, et actuellement Commissaire général de
l’Exposition Internationale de 1937.
Nous sommes heureux de publier la lettre
suivante de M. Labbé :
Paris, 6 Mars 1936.
Cher Monsieur,
Je suis très touché de la pensée que vous
avez eue de me nommer à la Présidence
d’honneur de la Fédération départementale
des Œuvres laïques de la Seine-Inférieure,
et je vous en remercie infiniment les uns
et les autres.
J’accepte avec le plus grand plaisir, puis
que ce sera pour moi une occasion de rester
en contact avec vous tous, et de suivre enco
re l’œuvre de la Fédération, à laquelle je
reste, vous n’en doutez pas, très attaché.
Veuillez croire, cher Monsieur, à l’assu
rance. de mes sentiments les meilleurs.
Le Commissaire général,
E. Labbé.
M. Arnaudtizon,
19, Boulevard Foch, Le Havre.
Gala CinêmatograpMçue
ie la Fédération des Petites « A »
o
Mardi 18 Février, à la Salle Jules-
Ferry, la Section cinématographique
départementale de la F.D.O.L. avait or
ganisé à l’intention des éléments spor
tifs fédéraux une séance gratuite de
cinéma.
Une assistance nombreuse avait ré
pondu à l’appel des organisateurs.
Le spectacle valait la peine d’être vu,
non seulement pour ses qualités éduca
tives, mais aussi son agrément.
Le programme, très chargé, compre
nait : Vers le Soleil, documentaire sono
risé ; Le Gothard, les Vosges et le Jura
et A travers la Normandie, documentai
res ; Net et Propre, film d’hygiène, du
Comité Antituberculeux ; des dessins
animés ; des films comiques ; l’ouvertu-
re du Vaisseau Fantôme, film musical,
qui, comme toute la partie musicale, fut
assuré par la discothèque régionale.
Enfin le gros morceau de la soirée :
Tu seras Sportif, le film en quatre par
ties du Ministère de la Guerre, qui ré
sume tous les sports avec des ralentis
très instructifs.
Dans la salle on notait la présence de
M. Delmotte, inspecteur primaire, et
Madame, Mme Pimont, vice-présidente
d’honneur, MM. R. Longuet et Pimont,
vice-présidents, M. Piquet, président de
la Section sportive et Madame, M. Can
dellier, secrétaire général, MM. Malot,
Le Sergent, Caubrière, Avenel, Mmes
Candellier et Serre, du Conseil d’admi
nistration, M. Toutain, M. Mulot, de
nombreux joueurs et athlètes de nos
Sections, des délégués d’Amicales.
Au nom de la Fédération, M. Candel
lier salua et remercia les personnalités
et incita les amicalistes à devenir spor-
Horlogerie
GftLIBEKT
CHOIX UNIQUE
PRIX SÉRIEUX
10 °| 0 aux Sociétaires
H MB, pi. de l’Hôtel-de-VIlle • l, rue J.-SIegfrled
Succursale : 275 & 277, rue Â.-Briand - LE HAVRE
ss VOYAGE
UNE MAISON DE CONFIANCE
LTAFARGE-MAROQUIN IER
24, Place de l’Hôtel-de-Ville —
LE HAVRE
FABÂFLUIE
Remise aux Amicalistes
' 6 '
Dixième Année.— N° 113
LIGUE FRANÇAISE DE L’ENSEIGNEMENT
CONFEDERATION GÉNÉRALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité publique)
MARS 1936
MLLIÀIIDKii
le Bijoutier de la Place Thiers
ô coté du Printemps
LE MIEUX AIIORTI HZ
enMOMTREf ET BIJOUX
10 °/o *i nos Joaetaiics
Publicité: M. CANDELLIER
5, Bue des Etoupiéres - LE HAVRE
». a. O. IV» 3702
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Œuvres Laïques
Rédaction: M. PIMONT Tél. : 54.02
I 19, rue de Tourneviile — LE HAVRE
Président actif :
Secrétaire Général de la Fédération :
Trésorier Général de la Fédération :
Secrétariat administratif :
M. ARNAUDTIZON
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupiéres - LE HAVRE
M. ROUSSEL, 46, rue Sadi-Carnot, SANVIC - Tél. 76-80
Ecole de Filles
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
Téléphone 46.33
Chèques Postaux Rouen 62.34
Rue Dauphine - LE HAVRE
EMILE GLAY
Lettre ouverte à Max, intérimaire
Lorsque le 24 Février, une brève nouvelle
des journaux annonça : « Emile Glay est
mort », tant de surprise et de douleur se
peignirent sur nos visages que votre amitié
s’alarma et vous fit dire : « Qui était donc
ce Glay ? ».
Et je réalisai qu’un homme peut avoir
été aux yeux de sa génération, un chef,
un animateur, un exemple, un symbole, un
demi-dieu, et n’être plus connu de la géné
ration qui suit. Ce fut une peine et une le
çon pour le vieux militant que je fus, leçon
de résignation et de modestie. Sic transit...
Et je me remémorai une matinée de Petit
Congrès de la Fédération havraise où ce mê
me Glay vint au Havre défendre de sa foi d’a
pôtre, de son cœur généreux, de son verbe
ardent, nos Ecoles normales menacées par
les hardiesses novatrices du ministre De Mon-
zie. Je pensai à la magnifique conférence sur
Paul Bert que vint faire au Havre le même
Emile Glay, chevalier servant de l’Ecole laï
que. En ces deux occasions n’avais-je pas
souffert de constater l’indifférence des mem
bres de l’Enseignement pour ce précurseur
de leur émancipation professionnelle et cor
porative ?
Pour moi qui l’avais connu au début de
sa carrière de lutteur, qui avais admiré au
Congrès de Marseille en 1903 ce camarade
fougueux, éloquent, convaincu, qui avais pu
suivre son action au cours de plus de trente
annéès, qui l’avais placé sur le piédestal
spirituel où chacun de nous hisse ses modè
les, pensez, mon cher Max, à l’effet de vos
paroles : « Qui était donc ce Glay ? ».
biographie de Glay et de vouloir retracer
sa carrière d’instituteur et de militant cor
poratif. Son nom reste associé à celui de
Roussel dans l’histoire de la Fédération des
Amicales et de la première période de l’exis
tence du Syndicat des Instituteurs. L’acti
vité de ses dernières années fut plus spécia
lement réservée à la Ligue des Droits de
l’Homme et à la Ligue Française de l’Ensei
gnement. Ses conférences et ses livres, con
sacrés à l’Ecole laïque, à ses fondateurs, a
ses maîtres restent des monuments et des
témoignages.
Mon cher Max, sachez que cet homme ho
nora profondément la profession qui est la
vôtre et vers laquelle vous vous êtes loya
lement senti attiré. Cherchez à le mieux con
naître, car il ne faut pas que de telles vies
restent ignorées. Certains hommes qui furent
des guides ont droit au souvenir et à la
reconnaissance de la postérité.
Il n’est plus d’idoles, mais cela ne nous
autorise pas à l’oubli ou à l’ingratitude. Si
parfois, dans votre vie dont l’aurore se ter
mine, vous souffrez d’injustices, d’oppressions
et si vous sentez des impatiences vers plus
de perfection, dites-vous que vos aînés en
ont connu aussi et qu’ils ont souffert et lutté
pour que leur point d’arrivée soit pour vous
un terrain de départ.
Forestier l’Ancien.
LA |P
%/,•- BU
■P :
■p/.r.v iAflUr C-
■F JJUr
BS
coriFÉc
tfÉRALE
ÉÉŒMriinSI
CONGRES NATIONAL
de 1936
Le 52 mi ‘ Congrès National de la Ligue Fran-
i çaise de l’Enseignement aura lieu à Vichy,
J du 28 au 31 Mai 1936 (Pentecôte).
QUESTIONS A ETUDIER :
I. - La Protection de l’Enfance malheu
reuse (Rapporteur général : Mme Lahy-Hol-
lebecque ; Rapport préalable de la Seine-.
Inférieur : Mme A. Candellier).
II. - L’Action laïque dans le domaine mu
nicipal (Rapporteur général : M. Brilleaud ;
Rapport préalable de la Seine-Inférieure :
M. F. Risson). j
8. Organisation du Congrès de Vichy, Céré
monies commémoratives ;
9. Examen des vœux à soumettre au Con
grès ;
10. Examen des candidatures au Conseil
général ;
11. Désignation du Rapporteur général ;
12. Formation du Comité des Patronages ;
13. Modifications aux Statuts, leur appli
cation ;
14. Nos relations avec les diverses Organi
sations : Le Front laïque, Auberges de la
Jeunesse, Eclaireurs de France, etc... ;
15. Activité et initiatives des Fédérations ;
16. Exposition de 1937 ;
17. Questions diverses ;
18. Revue de Presse.
-»o«-
EMiLE GLAY
Je ne sais pas si ma réponse, forcément
un peu concise — peut-être légèrement ner
veuse — au milieu d’une réunion de famille,
réussit à vous satisfaire. Je suis certain d’ail
leurs qu’avec votre esprit curieux et large,
avide de documentation, vous avez lu les
articles nécrologiques des journaux pédago
giques et les discours éloquents reproduits
dans la presse. Sincères et complets, beaucoup
furent une apologie réconfortante et certains
gardent pour les admirateurs de Glay la va
leur d’une réparation pour d’injustes atta
ques et des marques d’ingratitude dont il
ne parlait jamais, mais qui le blessèrent
cruellement.
Permettez-moi de vous signaler tout parti
culièrement deux de ces discours qui nous
ont ému, nous les vieux amis et les admira
teurs de Glay : celui de Delmas prononcé
aux obsèques le 26 Février, à Montigny-les-
Cormeilles et celui du Ministre de l’Education
Nationale, H. Guernut, le 12 Mars dans la
grande salle de la Mutualité.
Il serait téméraire de présenter ici une
TRAVAUX & PRODUITS
pour
AMATEURS PHOTOGRAPHES
B. MILLET
11Z el 1UI, rue Maréchal-Joffre
Développement du Film. ifp.
6/d
8 poses
LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT
O
Les Délégués de la Fédération près de la
Ligue sont convoqués à Paris, 3, rue Réca-
mier, les 25 et 26 Mars.
ORDRE DU JOUR
DU CONSEIL CÉNÉRAL :
Mercredi 25 Mars, à 8 heures. — U.F.O.
L.E.A. et U.F.O.C.E.L.
A 20 h. 30. — Séance spéciale.
1. La Réforme des Ecoles Normales.
Jeudi 26 Mars, à 9 heures et 14 heures
(Salle du Conseil, 2 me étage).
2. Lecture et approbation du procès-verbal
de la précédente séance ;
3. Excuses, correspondance, communica
tions diverses ;
4. Comptes-rendus et renseignements di
vers sur démarches et délégations ;
5. Situation financière, compte-rendu de
l’exercice 1935, projet de budget 1937 ;
6. Rapport moral, exercice 1935 ;
7. Compte-rendu des diverses Sections et
Commissions : U.F.O.L.E.A., U.F.O.C.E.L.,
U.F.O.L.E.P., Fêtes de la Jeunesse, Serment
laïc, Colonies de Vacances, Action laïque
dans l’Enseignement des 2 me et 3 œt degrés,
La Femme et la Laïcité. Fédération des Patro
nages ;
Paris, le 2 Mars 1936.
NOTE CONCERNANT
LES CAISSES DES ECOLES
Dès la parution du Décret du 16 Juillet
1935 instituant un prélèvement de 10 % sur
les subventions, nous nous sommes élevés
contre l’application qui avait été faite de
cette mesure aux Caisses des Ecoles, consi
dérant que ces œuvres doivent être compri
ses dans la catégorie des œuvres d’assis
tance.
Notre requête au Ministère des Finances
avait été appuyée par tous les parlementai
res, membres du Conseil général, et nous re
cevons aujourd’hui, par l’intermédiaire de
M. Jean Zay, la réponse entièrement con
forme à notre thèse, dont nous extrayons le
passage suivant :
« Il n’est pas douteux, en effet, que les
« subventions de la sorte sont exonérées du
« prélèvement de 10 % dans la mesure où
« elles couvrent des dépenses d’assistance,
« sous forme d’entretien des enfants indi-
« gents.
« J’ai par ailleurs donné toutes instruc-
« fions utiles pour que les remboursements
« des sommes prélevées à tort soient effec-
« tués à la demande des organismes inté-
« ressés ».
Le Secrétaire général administratif,
J. Dyard.
carte confédérale
La Carte Confédérale doit se substituer
aux cartes particulières à chaque Société :
c’est le vœu exprimé à plusieurs reprises au
Conseil général et au Congrès de la Ligue
de l’Enseignement ; c’est aussi le vœu expri
mé par chacune de nos Fédérations départe
mentales ou régionales. C’est une économie
pour les Sociétés. Mais surtout l’avantage
que présente la Carte Confédérale, c’est de
rappeler à chaque titulaire qu’il est à la fois
membre de la Société locale, de la Fédéra
tion régionale, de la Fédération départemen
tale et de la Confédération nationale.
La carte est remise moyennant 1 franc,
dont 0 fr. 50 pour la Fédération départemen
tale et 0 fr. 50 pour la Confédération.
-»o«-
IN SIG NE CONFÉDÉRAL
Ce bijou artistique est vendu 2 francs pièce,
avec patin pour la boutonnière et épingle
pour le corsage. S’adresser à la Permanence.
CITATIONS A L’ORDRE DO JODR !
Les laïques de France, qui ont fait con
fiance au jeune « Journal de Copain-Cop »,
édité pour les enfants, sous le patronage de
l’Office Central de la Coopération à l’Ecole
et de la Ligue Française de l’Enseignement,
seront heureux d’apprendre que les adver
saires de l’Ecole publique s’intéressent à lui.
La « Revue des Lectures » que dirige l’Ab
bé Bethléem le range parmi les « Publica-
« tions mauvaises, soit parce qu’elles intoxi-
« quent, abêtissent, atrophient ou étiolent
« l’âme de l’enfant chrétien, soit parce qu’el-
« les proviennent d’une officine pornographi-
« que et d’origine allemande ».
De nombreuses feuilles cléricales ont re
produit cette appréciation ou l’ont commen
tée. L’Union Catholique de Rodez, en parti
culier, démontre que la diffusion du « Jour
nal de Copain-Cop » dans les Ecoles est
« contraire à la neutralité, parce que le jour
nal est recommandé par « La Lumière »,
« L’Ecole Libératrice » et « Le Populaire ».
La vérité est que nos adversaires sont dans
l’impossibilité absolue de relever dans notre
journal une seule ligne qui puisse heurter
une croyance religieuse quelconque. Mais
dans tous ses numéros, et à toute occasion,
le journal de « Copain-Cop » apporte aux
enfants une récréation saine, éducative, at
trayante et fournit aux maîtres un auxiliai
re précieux à leur travail de tous les jours
en publiant des contes et des chants, organi
sant des concours de dessin, publiant des
récits d’enfants ayant un caractère original,
reproduisant des. photographies géographi
ques ou historiques susceptibles d’illustrer
les leçons et les cahiers, etc... Mais, surtout,
le « Journal de Copain-Cop » est inspiré
par les grandes idées de dévouement social,
de coopération matérielle et morale, de soli
darité, de compréhension mutuelle et de paix
entre les peuples, d’amour de la liberté ;
c’est-à-dire par toutes les idées généreuses
qui constituent la morale laïque.
C’est cela que nos adversaires ne peuvent
nous pardonner de répandre chaque quin
zaine à dix mille abonnés. Mais il n’y a pas
autre chose dans notre journal : et si l’on
veut s’en rendre compte, il suffit de nous
demander un specimen, 3, rue Récamier, à
Paris, que nous envoyons gratuitement, sur
simple demande.
La conclusion ? elle nous est fournie par
un jeune abonné de l’Isère, qui nous adres
sait une reproduction de l’article contre
« Copain-Cop » en nous disant : « Ce n’est
« pas tant pour la calomnie que je vous
« l’envoie, c’est parce que j’y vois une preu-
« ve du développement et de la portée de
« votre journal. C’est parce que j’y vois un
« encouragement pour « Copain-Cop ».
Oui, ces attaques mensongères sont pour
nous des CITATIONS A L’ORDRE DU JOUR,
dont nous sommes fiers !
Et nous souhaitons que tous les laïques
sachent le comprendre aussi bien que leurs
adversaires, c’est-à-dire en aidant de toutes
leurs forces au développement du journal.
RÉCOMPENSES
de la Ligue de l’Enseignemenl
Les récompenses de la Ligue de l’Ensei
gnement comprennent :
a) Lettre de Félicitations, accordée après
deux ans de collaboration aux Œuvres laï
ques (gratuite).
b) Diplôme d’honneur qui peut être décer
né 3 ans après la Lettre de félicitations ou
5 ans de collaboration aux Œuvres laïques
(passible d’un droit de 6 francs).
c) Médaille de bronze, qui peut être décer
née 3 ans après le Diplôme d’honneur ou
8 ans de collaboration aux Œuvres laïques
(passible d’un droit de 21 francs y compris
diplôme de médaille).
d) Plaquette argentée, qui peut être décer
née 5 ans après la Médaille de bronze ou
12 ans de collaboration aux Œuvres laïques
(passible d’un droit de 30 francs y compris
diplôme et médaille).
La Médaille d’argent est accordée pour ser
vices exceptionnels rendus à la Ligue où à
la cause de l’Education laïque.
xxx
Toutes les demandes de récompenses doi
vent être transmises par l’intermédiaire et
avec l’avis de la Fédération départementale.
Fédération Départementale
On sait que dans sa dernière Assemblée
générale, la Fédération départementale a
décidé d’offrir le titre de Président d’hon
neur à Monsieur E. Labbé, ancien directeur
de l’Enseignement technique et profession
nel, et actuellement Commissaire général de
l’Exposition Internationale de 1937.
Nous sommes heureux de publier la lettre
suivante de M. Labbé :
Paris, 6 Mars 1936.
Cher Monsieur,
Je suis très touché de la pensée que vous
avez eue de me nommer à la Présidence
d’honneur de la Fédération départementale
des Œuvres laïques de la Seine-Inférieure,
et je vous en remercie infiniment les uns
et les autres.
J’accepte avec le plus grand plaisir, puis
que ce sera pour moi une occasion de rester
en contact avec vous tous, et de suivre enco
re l’œuvre de la Fédération, à laquelle je
reste, vous n’en doutez pas, très attaché.
Veuillez croire, cher Monsieur, à l’assu
rance. de mes sentiments les meilleurs.
Le Commissaire général,
E. Labbé.
M. Arnaudtizon,
19, Boulevard Foch, Le Havre.
Gala CinêmatograpMçue
ie la Fédération des Petites « A »
o
Mardi 18 Février, à la Salle Jules-
Ferry, la Section cinématographique
départementale de la F.D.O.L. avait or
ganisé à l’intention des éléments spor
tifs fédéraux une séance gratuite de
cinéma.
Une assistance nombreuse avait ré
pondu à l’appel des organisateurs.
Le spectacle valait la peine d’être vu,
non seulement pour ses qualités éduca
tives, mais aussi son agrément.
Le programme, très chargé, compre
nait : Vers le Soleil, documentaire sono
risé ; Le Gothard, les Vosges et le Jura
et A travers la Normandie, documentai
res ; Net et Propre, film d’hygiène, du
Comité Antituberculeux ; des dessins
animés ; des films comiques ; l’ouvertu-
re du Vaisseau Fantôme, film musical,
qui, comme toute la partie musicale, fut
assuré par la discothèque régionale.
Enfin le gros morceau de la soirée :
Tu seras Sportif, le film en quatre par
ties du Ministère de la Guerre, qui ré
sume tous les sports avec des ralentis
très instructifs.
Dans la salle on notait la présence de
M. Delmotte, inspecteur primaire, et
Madame, Mme Pimont, vice-présidente
d’honneur, MM. R. Longuet et Pimont,
vice-présidents, M. Piquet, président de
la Section sportive et Madame, M. Can
dellier, secrétaire général, MM. Malot,
Le Sergent, Caubrière, Avenel, Mmes
Candellier et Serre, du Conseil d’admi
nistration, M. Toutain, M. Mulot, de
nombreux joueurs et athlètes de nos
Sections, des délégués d’Amicales.
Au nom de la Fédération, M. Candel
lier salua et remercia les personnalités
et incita les amicalistes à devenir spor-
Horlogerie
GftLIBEKT
CHOIX UNIQUE
PRIX SÉRIEUX
10 °| 0 aux Sociétaires
H MB, pi. de l’Hôtel-de-VIlle • l, rue J.-SIegfrled
Succursale : 275 & 277, rue Â.-Briand - LE HAVRE
ss VOYAGE
UNE MAISON DE CONFIANCE
LTAFARGE-MAROQUIN IER
24, Place de l’Hôtel-de-Ville —
LE HAVRE
FABÂFLUIE
Remise aux Amicalistes
' 6 '
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 87.99%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 87.99%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k982751k/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k982751k/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k982751k/f1.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k982751k
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k982751k
Facebook
Twitter