Presse et revues
4 pages
Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1936-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 février 1936 01 février 1936
Description : 1936/02/01 (N112)-1936/02/28. 1936/02/01 (N112)-1936/02/28.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9827506
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
LIGUE FRANÇAISE DE L’ENSEIGNEMENT
Dixième Année.— N« ilCONFEDERATION GÉNÉRALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité
a*
u )
/
il
FÉYBHÎÏÏ 1936
à cote du Pri ntemps '
L E MIEUX A U OR T/ ==
enMOHTREf ET BIJOUX
. . < ■ '
I^CIIIIJC 10 °/o *3 nos Jocicfji/ cs
Publicité: NI. CANDELLIER ** " Jv ° **'*’“* Rédaction: M. PlmONI Tél.: 54.02
s, Rue des Etoupières - le havbe Organe de la Fédération Régionale Havraise des Œuvres Laïques h9, rue de toumeyiiie - le havre
Président actif :
Secrétaire Général de la Fédération :
Trésorier Général de la Fédération :
Secrétariat administr atif:
M. ARNAUDTIZON
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupières - LE HAVRE
M. ROUSSEL, 46, rue Sadi-Carnot, SANVIC - Tél. 76-80
Ecole de Filles
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
Xélôpiliorve 46.38
ChècïVLes Postaux Rouen 62.34
Rue Dauphine - LE HAVRE
AUX JEUNES
par Aibert BAYET
Je ne vous dis pas : soyez probes. Un tel
conseil serait une insulte. Mais je vous dis :
ayez la fierté de votre honnêteté. Ne vous
laissez jamais aller, sous couleur « d’être à
la page » ou d’avoir « l’air parisien », à par
ler en souriant de ce qui vous indigne. Ne
donnez jamais dans ces complaisances qui
prennent si vite, sans qu’on s’en rende comp
te, on ne sait quel air de complicité. Face
aux mille formes de l’improbité, ne dites
pas : « Cela se fait ! ». Dites : « Cela ne se
fera plus ». Et, pour que cela ne se fasse
plus, remettez l’argent à sa place, ne souffrez
plus qu’il usurpe celle du travail et celle de
l’idée. Prolongez le 89 politique en 89 éco
nomique. Faites, dans l’ordre républicain, la
révolution de la probité.
Je n’aurai pas l’indiscrétion de vous re
commander telle ou telle forme d’idéal so
cial. Il n’est d’idéal véritable que celui que
chacun de nous façonne au contact de la vie
dans l’intimité de sa conscience. Mais, quel
que soit celui qui fixe votre choix, unissez
l’amour de votre pays à l’amour de l’huma
nité.
Il se trouve des hommes, vous le savez,
pour vouloir opposer l’un à l’autre ces deux
sentiments. Ces hommes, ce sont ceux-là mê
mes qui, parce que nous voulons la paix et
la réconciliation des peuples, nous traitent
d’antipatriotes.
Ils ont jeté, ils jettent tous les jours cette
insulte à la face de notre Ecole laïque, de
l’Ecole de Ferry, de Paul Bert, de Ferdinand
Buisson. Mes amis, je ne répondrai pas pour
elle : elle a répondu d’avance par le sacri
fice de huit mille des siens tombés sur les
champs de bataille. Mais, puisque la calom
nie survit au sacrifice, puisque les Croix de
Feu font la leçon aux Croix de Bois, expli
quons-nous. Je vais essayer de vous dire
comment nous concilions l’amour de la pa
trie et l’amour du genre humain.
La patrie, qui donc l’a faite autant que
les républicains ? La Bruyère avait écrit :
« Il n’y a pas de patrie dans le despotique ».
La Révolution a répliqué : « Il y aura une
patrie dans la liberté ».
Cette patrie dans la liberté, cette patrie
de la liberté, c’est la nôtre : c’est la France.
Nous l’aimons sans prétendre nous en faire
un monopole. Nous l’aimons sans en faire un
prétexte à grandes phrases. Mais puisque,
par l’outrage, on nous pousse à parler, nous
disons ceci :
Aimer la France, ce n’est pas haïr ou mé
priser les autres peuples ; aimer la France,
ce n’est pas, quand elle est en danger, lui
vendre son concours, ramasser des fortunes
dans la fabrication des armes et dans le
sang des morts.
Aimer la France, ce n’est pas, lorsque vien
nent les heures de crise, envoyer son argent
à l’étranger ; aimer la France, ce n’est pas
vendre, contre trente deniers, le minerai
lorrain à ceux qui menacent la Lorraine ;
aimer la France, ce n’est pas armer des
Français contre des Français ; aimer la Fran
ce, ce n’est pas renier Rabelais, renier Des
cartes, renier Voltaire, renier Hugo, renier
Michelet, renier la libebrté, renier la Répu
blique.
Aimer la France, pour nous, c’est autre
chose : c’est chérir et servir l’idéal de liberté
que son nom incarne devant les Nations ;
c’est la vouloir toujours plus juste, plus fra
ternelle, plus noblement heureuse ; c’est vou
loir qu’elle soit à l’avant-garde des peuples
qui, par le Droit, tueront la guerre ; c’est
vouloir qu’elle soit la première sur les rou
tes de la pensée, la première dans la lutte
contre la misère physique et la misère mo
rale ; c’est vouloir qu’en étant toujours plus
fidèle à son génie généreux et libre elle soit
toujours plus la France.
‘ Et voilà pourquoi, mes amis, nous repous
sons et nous vous demandons de repousser
avec nous le sophisme qui prétend nous con
traindre à choisir entre l’amour du pays et
TRAVAUX & PRODUITS
pour
AMATEURS PHOTOGRAPHES
112 et 114, rue MaréchaLJoffre
«
Développement du Film. 1 Xm
6/0 8 poses • I II •
OILODARDTÉ ©'’ABOIRB
Tout le monde est dans l’obligation absolue de réduire ses dépenses. Parmi
les économies possibles, quelques-uns sont tentés de voir des cotisations à telle ou
telle association. C’est affaire à chacun et nous devons convenir qu’il est bien des
sociétés dont la disparition n’aurait sans doute point de bien graves conséquences.
Par contre, c’est le moment plus que jamais aux laïques de serrer les rangs
autour de l’école laïque ou de ses œuvres, c’est le moment d’avoir des Amicales laï
ques de plus en plus nombreuses et fortes, une Fédération départementale de plus
en plus puissante.
C’est le moment où les démocrates doivent se retrouver et travailler de toutes
leurs forces pour l’idéal laïque et républicain dans les divers groupements créés pour
cela. Que chacun supprime les dépenses véritablement superflues, mais que tous ceux
qui veulent des temps moins durs, une prospérité dont tous les travailleurs auront leur
part, une école du peuple vraiment prospère, versent leur cotisation et la fassent ver
ser autour d’eux. Pas d’économies sur les cotisations aux œuvres laïques. C’est le
moment de serrer les rangs et non pas celui de se disperser.
Et aussi, que les mesquines querelles, les oppositions de caractère ou de ten
dances, les rivalités passent au second plan et soient oubliées. Les cotisations de tous,
l’union de tous pour les redressements qui s’imposent.
l’amour du genre humain. C’est l’heureux
destin que nous ont fait nos pères de ne pas
avoir à envisager un tel choix : car, au pays
des Droits de l’Homme, être français c’est
être humain, et les deux sentiments se com
plètent, se fondent si intimement que n’être
pas pleinement humain serait ne pas être
pleinement français.
(Discours prononcé à Lyon à la
Fête Civique de la Jeunesse).
LIGUE FRANÇAISE 4e L’ENSEIGNEMENT
COMMISSION D’ACTION LAÏQUE
dans les Enseignements du Z e et du 3 e degrés
Le 5 Février 1936.
Le Congrès de Lens (1935) en adoptant
les conclusions du rapporteur M. Belliot,
sur 1’ « Action Laïque dans les 2 me et 3 me
degrés » a expressément demandé à la Li
gue de continuer son effort d’éducation laï
que dans ces enseignements et d’en grouper
les membres en vue de réalisations efficaces.
Une Commission a déjà été constituée et
s’est réunie le 19 Novembre. Elle comprend
des membres du Conseil général de la Ligue,
de l’A.D.L.F., des Syndicats, des Enseignge-
ments secondaire, primaire, supérieur, tech
nique, Ecoles normales.
Partout le personnel enseignant est con
vaincu de la nécessité d’organiser les œu
vres périscolaires dans le 2 me degré, mais il
se rend compte des difficultés de cette tâ
che.
Un récent décret-loi sur la réforme des
Ecoles normales primaires unanimement ap
prouvé par toute la presse réactionnaire
acharnée contre les instituteurs est de natu
re à stimuler nos efforts en nous montrant
l’importance du problème. Une revue récen
te et superbement illustrée, envoyée en spé
cimen dans toutes les écoles — d’où vient
l’argent ? — va jusqu’à demander la sup
pression des Ecoles normales et le recrute
ment des instituteurs dans les lycées (« La
Belle France », n° 9).
Nous pensons qu’il est urgent d’organiser
les jeunes gens et de leur procurer tout ce
qui est nécessaire à leur formation de ci
toyens, et d’hommes.
Fédération Départementale
Les Membres de la Fédération des Œuvres
laïques de la Seine-Inférieure se sont réunis
en Assemblée générale le Dimanche 12 Jan
vier, à 9 h. 45, à l’Hôtel de Ville du Havre,
Salle des Commissions, sous la présidence
de M. Arnaudtizon, conseiller général.
Etaient présents. — Pour Rouen : MM. Le-
vy-Risser, Laisné, Utz, Gaillon et Morel.
Pour Le Havre : MM. Delmotte, inspec
teur primaire, Arnaudtizon, Risson, Candel-
lier, Roussel, Pimont, Vittecoq, R. Longuet,
Beauville, Mongis et Mme Candellier, de la
Fédération Départementale.
MM. Benoit, Hubert, Maire, Michel, Man-
deville, Le Sergent, H. Lefebvre, Malot, G.
Longuet, Lecomte, Mme Basille, Mlle Gérard,
de la Fédération Havraise.
MM. Sujet, Sery, Laurent, Koch, Luce,
présidents d’Amicales.
MM. Lambert, Piat, Mulot, Bussy, Yon,
Brou, Léon Caubrière, Le Grix, Mlle Dumou-
chel, Amey et Petit, de la Commission spor
tive.
S’étaient excusés : M. Delahaye, d’Elbeuf ;
Mme Pimont, vice-présidente de la Fédéra
tion Départementalé ; MM. Bénier, Oléon et
Bruel, inspecteurs primaires.
Mme Gilet, de Rouen, Mmes Serre, Beau-
ville, du Havre.
M. Laisné donne lecture du procès-verbal
de la précédente séance, qui est adopté par
l’Assemblée.
HOMMAGE A M. RICHARD. — M. Ar
naudtizon adresse un souvenir très ému à la
mémoire de l’ancien 1 er vice-président, M.
Richard, conseiller général, maire de Rouen,
bon laïque et excellent républicain.
M. Lévy-Risser remercie les Amis laïques
havrais qui ont, en cette circonstance, témoi
gné leurs plus grandes sympathies à la Fédé
ration Rouennaise si cruellement éprouvée
par la perte de son Président.
COMPTE RENDU MORAL. — M. Candel
lier donne ensuite lecture du compte rendu
moral de l’exercice 1935. Cet exposé qui est
approuvé par l’Assemblée générale sera pu
blié dans les « Œuvres Laïques ».
COMPTE RENDU FINANCIER. — M. Lé
vy-Risser fait l’exposé de la situation finan
cière pendant cette même période. Ses comp
tes sont approuvés, et des félicitations votées
au Trésorier général pour la gestion heu
reuse de nos finances.
SUBVENTIONS. — A la suite du rapport
général montrant l’activité fédérale dans de
nombreux domaines : Sports et Education
physique, Education artistique et Concours
fédéraux, .Cinémathèque et Discothèque, le
Conseil formule le vœu de voir augmenter
la subvention départementale. M. Arnaudti
zon signale les difficultés rencontrées actuel
lement pour les subventions. Il sera deman
dé à M. Couturier,, conseiller général de
Fécamp, d’appuyer son action.
M. Lévy-Risser propose de n’accorder de
subventions qu’aux Amicales ayant fait con
naître leur activité, ce qui nous permettra
de connaître les de-nos Sociétés.
M. Delmotte, inspecteur primaire assure
la Fédération de tout le dévouement le plus
constant de tout le personnel enseignant.
MEMBRES DU CONSEIL. — Suivant les
propositions de chaque Région, le Conseil est
ainsi formé pour 1936.
a) Délégués de Rouen : M. Lévy-Risser,
Mme Lefrançois, MM. Savalle, Delahaye,
Bernard, Poissant, Millot, Morel, Gaillon,
Laisné, Risser, Mme Gillet, MM. Saint-Sans,
Utz, délégué sportif.
b) Délégués du Havre : MM. Léon Meyer,
Arnaudtizon, Risson, Deschaseaux, R. Lon
guet, Vittecoq, Mmes Pimont, Grémont, MM.
Candellier, Roussel,' Pimont, Mme Basille,
MM. Eloy, Beauville (U.F.O.L.E.P.), Mme Can
dellier (U.F.O.L.E.A.), M. Mongis (Auberges
de la Jeunesse).
PRÉSIDENT D’HONNEUR. — M. Arnaud
tizon fait acclamer le nom de M. Labbé, di
recteur honoraire de l’Enseignement tech
nique, comme président d’honneur de notre
Fédération.
M. Lévy-Risser associe la Région de Rouen
à cet hommage.
ELECTION DU PRÉSIDENT. — M. Léon
Meyer, député-maire, ancien ministre, vient
à ce moment prendre la présidence de cette
réunion, et il est salué en termes heureux
par M. Arnaudtizon, vice-président.
M. Léon Meyer remercie l’Assemblée qui
a bien voulu lui renouveler sa confiance ; il
assure toutes les Œuvres laïques de son dé
vouement le plus absolu, et invite tous les
Délégués à interrompre un instant leurs tra
vaux pour assister à une réception officielle
dans les salons de l’Hôtel de Ville.
ELECTION DU BUREAU. — Le Bureau
est ainsi formé :
Présidents d’Honneur : Monsieur le Pré
fet de la Seine-Inférieure ; Monsieur l’Ins
pecteur d’Académie et M. Labbé, directeur
honoraire de l’Enseignement technique, et
directeur de l’Exposition de 1937.
Vice-Présidents d’Honneur : MM. Evrard,
inspecteur honoraire ; Bénier, inspecteur à
Rouen ; Hiber, inspecteur à Rouen ; Delmot
te, inspecteur au Havre ; Oléon, inspecteur
à Yvetot ; Bruel, inspecteur à Bolbec ; Go-
dier, inspecteur à Dieppe ; Anne, inspecteur
à Neufchâtel ; Brodeau, directeur d’Ecole
Normale d’instituteurs ; Mlle Moitessier, di
rectrice d’Ecole Normale d’institutrices.
Vice-Présidents : MM. Arnaudtizon, con
seiller général, adjoint au Maire du Havre ;
Lévy-Risser, président de la Fédération de
Rouen.
Vice-Présidente : Mme Pimont, directrice
d’Ecole honoraire.
Secrétaire général : M. Candellier, direc
teur d’Ecole au Havre.
Secrétaire-adjoint : M. Laisné, à Rouen.
Trésorier général-adjoint : M. Morel (Sot-
teville).
Trésoriers-adjoints : M. Roussel (Le Ha
vre) ; Mme Gilet (Rouen).
Membre du Conseil général de la Ligue :
M. Arnaudtizon.
Délégués à la Ligue : MM. Candellier,
Lévy-Risser, Beauville, Mme Candellier,
MM. Candellier, Lévy-Risser.
Délégués aux Colonies scolaires : MM. Ris
ser, Candellier.
Délégué aux Fêtes de la Jeunesse : M. Utz.
U. F. O. L. E. P. — M. Beauville, délégué à
l’U.F.O.L.E.P., remercie la Fédération Dépar
tementale au nom de la Section sportive,
et insiste sur la nécessité d’entreprendTe
quelque chose pour les sports dans la régigon
Rouennaise.
M. Laisné espère pouvoir grouper les spor
tifs rouennais en Ping-Pong et en Tir. M.
Beauville pense qu’en prenant quelques
athlètes de Rouen pour former les équipes
représentatives de la Seine-Inférieure, on
arriverait à mettre en marche le sport dans
les Amicales rouennaises.
Préliminaires (.Adultes). — M. Beauville
est de l’avis de M. Candellier pour adopter
comme préliminaires pour les adultes les
mouvements de la Fédération Gaudier et
Amy, et promet d’insister à nouveau à l’U.
F.O.L.E.P. pour unifier ces mouvements d’en
semble ; l’U.F.O.L.E.P. se réservant d’avoir
ses mouvements propres pour les Pupilles.
La question, si possible, sera posée pour
1936 (Vichy).
U.F.O.L.E.A. — Sur la proposition de Mme
Candellier, déléguée à l’U.F.O.L.E.A., l’As
semblée décide l’organisation des Concours
fédéraux en 1936, et charge la Fédération
Rouennaise de cette organisation.
Les Concours comprendront :
Amicales :
Concours théâtral ;
Concours de Chant choral ;
Concours d’Orchestre ;
Concours de Ballets et Danses.
Individuellement :
Concours de Diction ;
Concours de Violon, Violoncelle, Piano ;
Concours de Photographie.
Un projet de règlement pour chaque Con
cours sera préparé par Mme Candellier, dé
léguée départementale.
Ces compétitions, après éliminatoires, au
raient lieu à Rouen le 25 et 26 Avril. La
dépense prévue est de 6.000 francs, se répar-
tissant ainsi :
Fédération Départementale .... 2.000
Fédération Havraise 1.000
Fédération Rouennaise 1.000
Ville organisatrice 2.000
L’indemnité kilométrique est fixée à :
0 fr. 05.
U.F.O.C.E.L. — Un vœu présenté par l’A
micale Laïque Jean Jaurès de Sotteville, en
faveur d’un format réduit non subventionné
par l’Etat, et transmis avec avis défavorable
par la Fédération Rouennaise, est rejeté par
l’Assemblée générale ; parce que non rece
vable. M. Candellier signale qu’il a reçu de
Radio-Cinéma la proposition de mettre en
dépôt à notre Cinémathèque un poste parlant
16 m / m qui pourrait être mis en service dans
les Amicales. M. Lévy-Risser estime que nous
pourrions acheter un poste pour Rouen et un
pour Le Havre, ainsi que quelques films do
cumentaires pour les Enfants. La Coopérative
d’achat formée par la Ligue pourra faciliter
ces acquisitions.
M. Candellier signale enfin qu’il dispose
actuellement au dépôt du Havre, de 50 films
muets 35 m / m pouvant très utilement être
mis en circulation dans les Amicales.
TAXE D’ETAT. — M. Candellier signale
encore l’action énergique faite par notre
président, M. Léon Meyer, près du Ministre
des Finances pour obtenir l’exonération de
la taxe d’Etat sur le produit de nos séances
de Cinéma.
FÊTE DU PLEIN AIR 1936. — Cette Fête
de Plein Air, qui sera départementale en
1936, aura lieu à Duclair et M. Gaillon pro
met son concours le plus entier. La date sera
fixée par le Bureau en tenant compte du
Calendrier fédéral et de celui des Amicales.
PROPAGANDE. — La Fédération Dépar
tementale charge la Fédération Rouennaise
de faire en faveur de nos Œuvres une pro
pagande dans la région de Forges-les-Eaux,
sous forme de conférence, fête, démonstra
tion, etc... Au besoin la Fédération Havraise
pourra s’y associer (date envisagée : fin
Mars).
ŒUVRES LAÏQUES. — A titre de propa-
grande, les « Œuvres Laïques » seront adres
sées dans toutes les Mairies, dans toutes les
Ecoles, à tous les Délégués cantonaux, et à
toutes les Amicales fédérées.
DÉLÉGATIONS CANTONALES. — M. Del
motte, inspecteur primaire, signale que les
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de Crosne, Rouen.
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Dixième Année.— N« ilCONFEDERATION GÉNÉRALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité
a*
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/
il
FÉYBHÎÏÏ 1936
à cote du Pri ntemps '
L E MIEUX A U OR T/ ==
enMOHTREf ET BIJOUX
. . < ■ '
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Publicité: NI. CANDELLIER ** " Jv ° **'*’“* Rédaction: M. PlmONI Tél.: 54.02
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Président actif :
Secrétaire Général de la Fédération :
Trésorier Général de la Fédération :
Secrétariat administr atif:
M. ARNAUDTIZON
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupières - LE HAVRE
M. ROUSSEL, 46, rue Sadi-Carnot, SANVIC - Tél. 76-80
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19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
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ChècïVLes Postaux Rouen 62.34
Rue Dauphine - LE HAVRE
AUX JEUNES
par Aibert BAYET
Je ne vous dis pas : soyez probes. Un tel
conseil serait une insulte. Mais je vous dis :
ayez la fierté de votre honnêteté. Ne vous
laissez jamais aller, sous couleur « d’être à
la page » ou d’avoir « l’air parisien », à par
ler en souriant de ce qui vous indigne. Ne
donnez jamais dans ces complaisances qui
prennent si vite, sans qu’on s’en rende comp
te, on ne sait quel air de complicité. Face
aux mille formes de l’improbité, ne dites
pas : « Cela se fait ! ». Dites : « Cela ne se
fera plus ». Et, pour que cela ne se fasse
plus, remettez l’argent à sa place, ne souffrez
plus qu’il usurpe celle du travail et celle de
l’idée. Prolongez le 89 politique en 89 éco
nomique. Faites, dans l’ordre républicain, la
révolution de la probité.
Je n’aurai pas l’indiscrétion de vous re
commander telle ou telle forme d’idéal so
cial. Il n’est d’idéal véritable que celui que
chacun de nous façonne au contact de la vie
dans l’intimité de sa conscience. Mais, quel
que soit celui qui fixe votre choix, unissez
l’amour de votre pays à l’amour de l’huma
nité.
Il se trouve des hommes, vous le savez,
pour vouloir opposer l’un à l’autre ces deux
sentiments. Ces hommes, ce sont ceux-là mê
mes qui, parce que nous voulons la paix et
la réconciliation des peuples, nous traitent
d’antipatriotes.
Ils ont jeté, ils jettent tous les jours cette
insulte à la face de notre Ecole laïque, de
l’Ecole de Ferry, de Paul Bert, de Ferdinand
Buisson. Mes amis, je ne répondrai pas pour
elle : elle a répondu d’avance par le sacri
fice de huit mille des siens tombés sur les
champs de bataille. Mais, puisque la calom
nie survit au sacrifice, puisque les Croix de
Feu font la leçon aux Croix de Bois, expli
quons-nous. Je vais essayer de vous dire
comment nous concilions l’amour de la pa
trie et l’amour du genre humain.
La patrie, qui donc l’a faite autant que
les républicains ? La Bruyère avait écrit :
« Il n’y a pas de patrie dans le despotique ».
La Révolution a répliqué : « Il y aura une
patrie dans la liberté ».
Cette patrie dans la liberté, cette patrie
de la liberté, c’est la nôtre : c’est la France.
Nous l’aimons sans prétendre nous en faire
un monopole. Nous l’aimons sans en faire un
prétexte à grandes phrases. Mais puisque,
par l’outrage, on nous pousse à parler, nous
disons ceci :
Aimer la France, ce n’est pas haïr ou mé
priser les autres peuples ; aimer la France,
ce n’est pas, quand elle est en danger, lui
vendre son concours, ramasser des fortunes
dans la fabrication des armes et dans le
sang des morts.
Aimer la France, ce n’est pas, lorsque vien
nent les heures de crise, envoyer son argent
à l’étranger ; aimer la France, ce n’est pas
vendre, contre trente deniers, le minerai
lorrain à ceux qui menacent la Lorraine ;
aimer la France, ce n’est pas armer des
Français contre des Français ; aimer la Fran
ce, ce n’est pas renier Rabelais, renier Des
cartes, renier Voltaire, renier Hugo, renier
Michelet, renier la libebrté, renier la Répu
blique.
Aimer la France, pour nous, c’est autre
chose : c’est chérir et servir l’idéal de liberté
que son nom incarne devant les Nations ;
c’est la vouloir toujours plus juste, plus fra
ternelle, plus noblement heureuse ; c’est vou
loir qu’elle soit à l’avant-garde des peuples
qui, par le Droit, tueront la guerre ; c’est
vouloir qu’elle soit la première sur les rou
tes de la pensée, la première dans la lutte
contre la misère physique et la misère mo
rale ; c’est vouloir qu’en étant toujours plus
fidèle à son génie généreux et libre elle soit
toujours plus la France.
‘ Et voilà pourquoi, mes amis, nous repous
sons et nous vous demandons de repousser
avec nous le sophisme qui prétend nous con
traindre à choisir entre l’amour du pays et
TRAVAUX & PRODUITS
pour
AMATEURS PHOTOGRAPHES
112 et 114, rue MaréchaLJoffre
«
Développement du Film. 1 Xm
6/0 8 poses • I II •
OILODARDTÉ ©'’ABOIRB
Tout le monde est dans l’obligation absolue de réduire ses dépenses. Parmi
les économies possibles, quelques-uns sont tentés de voir des cotisations à telle ou
telle association. C’est affaire à chacun et nous devons convenir qu’il est bien des
sociétés dont la disparition n’aurait sans doute point de bien graves conséquences.
Par contre, c’est le moment plus que jamais aux laïques de serrer les rangs
autour de l’école laïque ou de ses œuvres, c’est le moment d’avoir des Amicales laï
ques de plus en plus nombreuses et fortes, une Fédération départementale de plus
en plus puissante.
C’est le moment où les démocrates doivent se retrouver et travailler de toutes
leurs forces pour l’idéal laïque et républicain dans les divers groupements créés pour
cela. Que chacun supprime les dépenses véritablement superflues, mais que tous ceux
qui veulent des temps moins durs, une prospérité dont tous les travailleurs auront leur
part, une école du peuple vraiment prospère, versent leur cotisation et la fassent ver
ser autour d’eux. Pas d’économies sur les cotisations aux œuvres laïques. C’est le
moment de serrer les rangs et non pas celui de se disperser.
Et aussi, que les mesquines querelles, les oppositions de caractère ou de ten
dances, les rivalités passent au second plan et soient oubliées. Les cotisations de tous,
l’union de tous pour les redressements qui s’imposent.
l’amour du genre humain. C’est l’heureux
destin que nous ont fait nos pères de ne pas
avoir à envisager un tel choix : car, au pays
des Droits de l’Homme, être français c’est
être humain, et les deux sentiments se com
plètent, se fondent si intimement que n’être
pas pleinement humain serait ne pas être
pleinement français.
(Discours prononcé à Lyon à la
Fête Civique de la Jeunesse).
LIGUE FRANÇAISE 4e L’ENSEIGNEMENT
COMMISSION D’ACTION LAÏQUE
dans les Enseignements du Z e et du 3 e degrés
Le 5 Février 1936.
Le Congrès de Lens (1935) en adoptant
les conclusions du rapporteur M. Belliot,
sur 1’ « Action Laïque dans les 2 me et 3 me
degrés » a expressément demandé à la Li
gue de continuer son effort d’éducation laï
que dans ces enseignements et d’en grouper
les membres en vue de réalisations efficaces.
Une Commission a déjà été constituée et
s’est réunie le 19 Novembre. Elle comprend
des membres du Conseil général de la Ligue,
de l’A.D.L.F., des Syndicats, des Enseignge-
ments secondaire, primaire, supérieur, tech
nique, Ecoles normales.
Partout le personnel enseignant est con
vaincu de la nécessité d’organiser les œu
vres périscolaires dans le 2 me degré, mais il
se rend compte des difficultés de cette tâ
che.
Un récent décret-loi sur la réforme des
Ecoles normales primaires unanimement ap
prouvé par toute la presse réactionnaire
acharnée contre les instituteurs est de natu
re à stimuler nos efforts en nous montrant
l’importance du problème. Une revue récen
te et superbement illustrée, envoyée en spé
cimen dans toutes les écoles — d’où vient
l’argent ? — va jusqu’à demander la sup
pression des Ecoles normales et le recrute
ment des instituteurs dans les lycées (« La
Belle France », n° 9).
Nous pensons qu’il est urgent d’organiser
les jeunes gens et de leur procurer tout ce
qui est nécessaire à leur formation de ci
toyens, et d’hommes.
Fédération Départementale
Les Membres de la Fédération des Œuvres
laïques de la Seine-Inférieure se sont réunis
en Assemblée générale le Dimanche 12 Jan
vier, à 9 h. 45, à l’Hôtel de Ville du Havre,
Salle des Commissions, sous la présidence
de M. Arnaudtizon, conseiller général.
Etaient présents. — Pour Rouen : MM. Le-
vy-Risser, Laisné, Utz, Gaillon et Morel.
Pour Le Havre : MM. Delmotte, inspec
teur primaire, Arnaudtizon, Risson, Candel-
lier, Roussel, Pimont, Vittecoq, R. Longuet,
Beauville, Mongis et Mme Candellier, de la
Fédération Départementale.
MM. Benoit, Hubert, Maire, Michel, Man-
deville, Le Sergent, H. Lefebvre, Malot, G.
Longuet, Lecomte, Mme Basille, Mlle Gérard,
de la Fédération Havraise.
MM. Sujet, Sery, Laurent, Koch, Luce,
présidents d’Amicales.
MM. Lambert, Piat, Mulot, Bussy, Yon,
Brou, Léon Caubrière, Le Grix, Mlle Dumou-
chel, Amey et Petit, de la Commission spor
tive.
S’étaient excusés : M. Delahaye, d’Elbeuf ;
Mme Pimont, vice-présidente de la Fédéra
tion Départementalé ; MM. Bénier, Oléon et
Bruel, inspecteurs primaires.
Mme Gilet, de Rouen, Mmes Serre, Beau-
ville, du Havre.
M. Laisné donne lecture du procès-verbal
de la précédente séance, qui est adopté par
l’Assemblée.
HOMMAGE A M. RICHARD. — M. Ar
naudtizon adresse un souvenir très ému à la
mémoire de l’ancien 1 er vice-président, M.
Richard, conseiller général, maire de Rouen,
bon laïque et excellent républicain.
M. Lévy-Risser remercie les Amis laïques
havrais qui ont, en cette circonstance, témoi
gné leurs plus grandes sympathies à la Fédé
ration Rouennaise si cruellement éprouvée
par la perte de son Président.
COMPTE RENDU MORAL. — M. Candel
lier donne ensuite lecture du compte rendu
moral de l’exercice 1935. Cet exposé qui est
approuvé par l’Assemblée générale sera pu
blié dans les « Œuvres Laïques ».
COMPTE RENDU FINANCIER. — M. Lé
vy-Risser fait l’exposé de la situation finan
cière pendant cette même période. Ses comp
tes sont approuvés, et des félicitations votées
au Trésorier général pour la gestion heu
reuse de nos finances.
SUBVENTIONS. — A la suite du rapport
général montrant l’activité fédérale dans de
nombreux domaines : Sports et Education
physique, Education artistique et Concours
fédéraux, .Cinémathèque et Discothèque, le
Conseil formule le vœu de voir augmenter
la subvention départementale. M. Arnaudti
zon signale les difficultés rencontrées actuel
lement pour les subventions. Il sera deman
dé à M. Couturier,, conseiller général de
Fécamp, d’appuyer son action.
M. Lévy-Risser propose de n’accorder de
subventions qu’aux Amicales ayant fait con
naître leur activité, ce qui nous permettra
de connaître les de-nos Sociétés.
M. Delmotte, inspecteur primaire assure
la Fédération de tout le dévouement le plus
constant de tout le personnel enseignant.
MEMBRES DU CONSEIL. — Suivant les
propositions de chaque Région, le Conseil est
ainsi formé pour 1936.
a) Délégués de Rouen : M. Lévy-Risser,
Mme Lefrançois, MM. Savalle, Delahaye,
Bernard, Poissant, Millot, Morel, Gaillon,
Laisné, Risser, Mme Gillet, MM. Saint-Sans,
Utz, délégué sportif.
b) Délégués du Havre : MM. Léon Meyer,
Arnaudtizon, Risson, Deschaseaux, R. Lon
guet, Vittecoq, Mmes Pimont, Grémont, MM.
Candellier, Roussel,' Pimont, Mme Basille,
MM. Eloy, Beauville (U.F.O.L.E.P.), Mme Can
dellier (U.F.O.L.E.A.), M. Mongis (Auberges
de la Jeunesse).
PRÉSIDENT D’HONNEUR. — M. Arnaud
tizon fait acclamer le nom de M. Labbé, di
recteur honoraire de l’Enseignement tech
nique, comme président d’honneur de notre
Fédération.
M. Lévy-Risser associe la Région de Rouen
à cet hommage.
ELECTION DU PRÉSIDENT. — M. Léon
Meyer, député-maire, ancien ministre, vient
à ce moment prendre la présidence de cette
réunion, et il est salué en termes heureux
par M. Arnaudtizon, vice-président.
M. Léon Meyer remercie l’Assemblée qui
a bien voulu lui renouveler sa confiance ; il
assure toutes les Œuvres laïques de son dé
vouement le plus absolu, et invite tous les
Délégués à interrompre un instant leurs tra
vaux pour assister à une réception officielle
dans les salons de l’Hôtel de Ville.
ELECTION DU BUREAU. — Le Bureau
est ainsi formé :
Présidents d’Honneur : Monsieur le Pré
fet de la Seine-Inférieure ; Monsieur l’Ins
pecteur d’Académie et M. Labbé, directeur
honoraire de l’Enseignement technique, et
directeur de l’Exposition de 1937.
Vice-Présidents d’Honneur : MM. Evrard,
inspecteur honoraire ; Bénier, inspecteur à
Rouen ; Hiber, inspecteur à Rouen ; Delmot
te, inspecteur au Havre ; Oléon, inspecteur
à Yvetot ; Bruel, inspecteur à Bolbec ; Go-
dier, inspecteur à Dieppe ; Anne, inspecteur
à Neufchâtel ; Brodeau, directeur d’Ecole
Normale d’instituteurs ; Mlle Moitessier, di
rectrice d’Ecole Normale d’institutrices.
Vice-Présidents : MM. Arnaudtizon, con
seiller général, adjoint au Maire du Havre ;
Lévy-Risser, président de la Fédération de
Rouen.
Vice-Présidente : Mme Pimont, directrice
d’Ecole honoraire.
Secrétaire général : M. Candellier, direc
teur d’Ecole au Havre.
Secrétaire-adjoint : M. Laisné, à Rouen.
Trésorier général-adjoint : M. Morel (Sot-
teville).
Trésoriers-adjoints : M. Roussel (Le Ha
vre) ; Mme Gilet (Rouen).
Membre du Conseil général de la Ligue :
M. Arnaudtizon.
Délégués à la Ligue : MM. Candellier,
Lévy-Risser, Beauville, Mme Candellier,
MM. Candellier, Lévy-Risser.
Délégués aux Colonies scolaires : MM. Ris
ser, Candellier.
Délégué aux Fêtes de la Jeunesse : M. Utz.
U. F. O. L. E. P. — M. Beauville, délégué à
l’U.F.O.L.E.P., remercie la Fédération Dépar
tementale au nom de la Section sportive,
et insiste sur la nécessité d’entreprendTe
quelque chose pour les sports dans la régigon
Rouennaise.
M. Laisné espère pouvoir grouper les spor
tifs rouennais en Ping-Pong et en Tir. M.
Beauville pense qu’en prenant quelques
athlètes de Rouen pour former les équipes
représentatives de la Seine-Inférieure, on
arriverait à mettre en marche le sport dans
les Amicales rouennaises.
Préliminaires (.Adultes). — M. Beauville
est de l’avis de M. Candellier pour adopter
comme préliminaires pour les adultes les
mouvements de la Fédération Gaudier et
Amy, et promet d’insister à nouveau à l’U.
F.O.L.E.P. pour unifier ces mouvements d’en
semble ; l’U.F.O.L.E.P. se réservant d’avoir
ses mouvements propres pour les Pupilles.
La question, si possible, sera posée pour
1936 (Vichy).
U.F.O.L.E.A. — Sur la proposition de Mme
Candellier, déléguée à l’U.F.O.L.E.A., l’As
semblée décide l’organisation des Concours
fédéraux en 1936, et charge la Fédération
Rouennaise de cette organisation.
Les Concours comprendront :
Amicales :
Concours théâtral ;
Concours de Chant choral ;
Concours d’Orchestre ;
Concours de Ballets et Danses.
Individuellement :
Concours de Diction ;
Concours de Violon, Violoncelle, Piano ;
Concours de Photographie.
Un projet de règlement pour chaque Con
cours sera préparé par Mme Candellier, dé
léguée départementale.
Ces compétitions, après éliminatoires, au
raient lieu à Rouen le 25 et 26 Avril. La
dépense prévue est de 6.000 francs, se répar-
tissant ainsi :
Fédération Départementale .... 2.000
Fédération Havraise 1.000
Fédération Rouennaise 1.000
Ville organisatrice 2.000
L’indemnité kilométrique est fixée à :
0 fr. 05.
U.F.O.C.E.L. — Un vœu présenté par l’A
micale Laïque Jean Jaurès de Sotteville, en
faveur d’un format réduit non subventionné
par l’Etat, et transmis avec avis défavorable
par la Fédération Rouennaise, est rejeté par
l’Assemblée générale ; parce que non rece
vable. M. Candellier signale qu’il a reçu de
Radio-Cinéma la proposition de mettre en
dépôt à notre Cinémathèque un poste parlant
16 m / m qui pourrait être mis en service dans
les Amicales. M. Lévy-Risser estime que nous
pourrions acheter un poste pour Rouen et un
pour Le Havre, ainsi que quelques films do
cumentaires pour les Enfants. La Coopérative
d’achat formée par la Ligue pourra faciliter
ces acquisitions.
M. Candellier signale enfin qu’il dispose
actuellement au dépôt du Havre, de 50 films
muets 35 m / m pouvant très utilement être
mis en circulation dans les Amicales.
TAXE D’ETAT. — M. Candellier signale
encore l’action énergique faite par notre
président, M. Léon Meyer, près du Ministre
des Finances pour obtenir l’exonération de
la taxe d’Etat sur le produit de nos séances
de Cinéma.
FÊTE DU PLEIN AIR 1936. — Cette Fête
de Plein Air, qui sera départementale en
1936, aura lieu à Duclair et M. Gaillon pro
met son concours le plus entier. La date sera
fixée par le Bureau en tenant compte du
Calendrier fédéral et de celui des Amicales.
PROPAGANDE. — La Fédération Dépar
tementale charge la Fédération Rouennaise
de faire en faveur de nos Œuvres une pro
pagande dans la région de Forges-les-Eaux,
sous forme de conférence, fête, démonstra
tion, etc... Au besoin la Fédération Havraise
pourra s’y associer (date envisagée : fin
Mars).
ŒUVRES LAÏQUES. — A titre de propa-
grande, les « Œuvres Laïques » seront adres
sées dans toutes les Mairies, dans toutes les
Ecoles, à tous les Délégués cantonaux, et à
toutes les Amicales fédérées.
DÉLÉGATIONS CANTONALES. — M. Del
motte, inspecteur primaire, signale que les
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