Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1934-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 novembre 1934 01 novembre 1934
Description : 1934/11/01 (N97)-1934/11/30. 1934/11/01 (N97)-1934/11/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k982735d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
LIGUE FRANÇAISE DE L’ENSEIGNEMENT
Huitième Année.- N» 97 CONFÉDÉRATION GÉNÉRALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité publique)
Novembre 1934.
Faites vos Achats chez
Le Bijoutier de la Place Thiers
(à côté du Printemps)
Le mieux assorti
en MONTRES ET BIJOUX
Remise 10 % à nos Sociétaires.
Publicité: M. CANDELLIER
5, Rue des Etoupiéres - LE HAVRE
S. A. G. NO 3762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Œuvres
J" OTXIRISr^.I-, MENSUEL.
Rédaction: M. P IM ON T
119, rue de Tourneviile — LE HAVRE
Président actif :
Secrétaire Général de la Fédération :
Trésorier Général de la Fédération :
Secrétariat administratif :
M. ARNAUDTIZON
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupiéres - LE HAVRE
M. ROUSSEL, 46, rue Sadi-Carnot, SANVIC - Tél. 76-80
Ecole de Filles
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
Téléphone 46.38
Chèques Postaux Rouen 634
Rue Dauphine - LE HAVRE
LA VIE CONFEDERALE
Confédération Générale des Œuvres Laïques
CONGRÈS NATIONAL!
de la Ligue de l’Enseignement
*1 935
Le 5i rae Congrès National de la Ligue Fran
chisé de l’Enseignement aura lieu à Paris du
(i au 9 Juin 1935 (Pentecôte).
QUESTIONS A ÉTUDIER
I. — La Femme et la Laïcité.
(Rapporteur M. Gaston MARTIN, dépu
té, membre du Conseil Général.
II. — L’Action Laïque dans les enseigne
ments du 2 me et du 3 me degrés.
Rapporteur M. RELLIOT, secrétaire gé
néral adjoint de la Confédération).
COMMUNICATION
L’Education des enfants déficients par Mlle
ANGLES, inspectrice générale hono
raire des Ecoles maternelles, membre
du Conseil Général.
Les rapports sur chacune des deux questions,
ainsi que tous renseignements concernant la
communication devront parvenir au Siège de
/.i Confédération, 3, rue Récamier, Paris ('7 me ),
avant le 15 Février 1935.
Afin de permettre à la Fédération Régionale
Havraise et ensuite à la Fédération Départe
mentale d'établir leurs rapports en temps uti
le, tes Œuvres Laïques devront faire connaî
tre. leur point de vue sur ces questions avant
le 15 Janvier, au Secrétaire général.
»o«
RAPPORTS INTRODUCTIFS
1° - LA FEMME ET LA LAÏCITÉ
Le souci -visible qui a fait choisir cette ques
tion pour la renvoyer à l’étude de notre pro
chain Congrès, est l’inquiétude que provoque
l’extension de certains mouvements réaction
naires en des pays où les femmes n’ont été
que récemment intégrées à la vie publique.
Bien qu’il soit très difficile de faire le départ
des voix féminines et masculines dans des
pays où le vote a lieu naturellement au bul
letin secret, il y a une tendance à admettre
que le nazisme a bénéficié, entre 1982-1934,
de la majorité des suffrages féminins alle
mands, et tous les observateurs attribuent au
vote des femmes la réaction espagnole, redou
table à l’heure présente pour le principe mê
me de la République. «
Là est la raison pour laquelle, en France,
de nombreux démocrates hésitent à faire pas
ser dans la pratique une réforme constitution
nelle dont personne ne conteste plus guère la
légitimité juridique. Il conviendrait sans dou
te d’y ajouter la maladresse de quelques pro
pagandistes, dont l’hostilité anti-masculine et
les outrances caricaturales ont répandu le ridi
cule et la défiance sur la cause qu’elles s’ima
ginaient défendre. Mieux vaut toutefois ne
pas insister.
Mais ceci nous conduit tout de suite à mieux
déterminer les éléments du problème posé.
11 est en effet d’évidence qu’au point de vue
social, comme au point de vue économique,
la femme n’est nullement inférieure à l'hom
me. Ce qui pourrait la rendre dangereuse, - po
litiquement, c’est une certaine soumission aux
injonctions d.ogmaliques et la survivance en
elle d’un mvsticisme ou d une religiosité dont
l'homme sc trouve plus dégage, autant, peut-
SE' -
TRAVAUX & PRODUITS
pour
AMATEURS PHOTOGRAPHES
112 et 1IU, rue Maréchal-Joffre
Développement du Film.
6/9 8 poses •
être, par suite des habitudes acquises, que par
différence qualitative d’esprit. Ainsi le rôle
de la femme dans la démocratie se trouverait
conditionné par l’évolution de sa laïcité. Tel
est, le sens de la question soumise cette année
à vos méditations.
Il serait donc nécessaire d’abord que nos
sections examinassent objectivement cette pre
mière donnée du problème : Y a-t-il chez la
femme une disposition de nature propre à la
faire plus sentimentale que l'homme, surtout
à l'état grégaire ? Car il convient de ne pas
oublier que l’état d’âme d'une foule est un
fait psychologique particulier, nullement dé
terminé par l’addition des états d’âme parti
culiers de ceux qui la composent. Sortant des
déclamations vagues, des racontars, des potins
en sens divers, cette consultation n’a d’inté
rêt que si elle parvient à nous apporter des
faits précis et contrôlés et que si elle s’efforce
ensuite de tirer des conséquences scientifiques
des faits ainsi recueillis. C’est donc par un
examen des réactions individuelles et collec
tives que devrait s’ouvrir cette étude : il y
aurait profit, à étudier la psychologie collec
tive d’une promotion de normaliennes ; les
réflexes d’une assemblée féminine, avec la
par'l qu’y jouent le talent de l’orateur, l’orien
ta lion, rationnelle ou affective, donnée à son
exposé, l’entraînement des réactions des voi
sines ; la naissance et l’évolution des idées so
ciales dans un grand atelier féminin — pour
quoi, par exemple, si peu de grèves réussis
sent-elles dans des entreprises exclusivement
féminines, ou en grosse majorité féminines,
comme un grand magasin de nouveautés ?
Ce n’est que sur les résultats de ces études
qu’il sera raisonnable de construire la deuxiè
me partie de notre travail. Comment donner
à la femme ou développer en elle un état d’â
me propre à l’associer effectivement — et
sans danger pour celle-ci — à la vie de la
démocratie ? Toutes les indications qui vont
suivre ont donc un caractère précaire, puis
qu’elles sont obligées de supposer connus les
résultats de la première partie de notre inves
tigation.
Il paraît néanmoins possible de guider un
peu la recherche. Il paraît certain que la fem
me réagit plus aisément que l’homme à ses
émotions internes (nous ne parlons toujours,
bien entendu, que de personnalités moyen
nes) et que son état d’âme actuel reste un peu
plus docile à la parole d’un maître chaque
fois qu’elle y place une foi extérieure à sa
raison.
Il y aura donc de ce fait deux nouveaux
groupes de problèmes à se poser :
a) Comment concevoir l’éducation fémini
ne pour lui enlever cette sorte de soumission
scolastique au principe d’autorité issu de la
parole du maître ? — Le mixtage de loul
l’enseignement serait-il à préconiser ? — Ou
une modification des programmes ? — Ou
une modification des méthodes * ? — Ou une
sélection plus, attentive du personnel ? — Et,
dans ce cas, quelles épreuves et quelles preu
ves de criticisme pourraient-elles être recher
chées sans nuire au double principe fonda
mental de la liberté absolue d'opinion et de
l'égalité devant les titres ?
b) Etanl donné que dans certains pays où
la femme est intégrée depuis longtemps à la
totalité de la vie intellectuelle et sociale, il
semble que ses réactions politiques soient
beaucoup moins grégaires (Angleterre, Pays
Scandinaves) que dans ceux où elle y a été
mêlée brusquement à une époque très récente
(Espagne). Comment concevoir cct apprentis
sage civique s’il semble souhaitable avant la
complète égalité des droits ? — Quel doit, en
poiliculier, y être le rôle des œuvres post-
scolaires et péri-scolaires ? — Quelles leçons
y aurait-il à prend.re du reste du monde, sans
oublier PU. R. S. S. ? — Quels dévouements
professionnels et privés semblent nécessaire
ment requis pour arriver à des résultats essen
tiels ? F.t ici force sera de se demander pour
quoi nos adversaires en recueillent tant et de
désintéressés ? — et nous si peu, même ré
tribués !
Tels sont réduits à leurs linéaments essen
tiels les thèmes de méditations, non exclu
sifs, il s’en faut, mais directeurs, qui parais
sent susceptibles de fournir au problème du
rôle de la femme dans la démocratie laïque,
un canevas de recherches, dont le rapport fi
nal tirera toutes conclusions pratiques et de
droit. Nous espérons que chaque Fédération .
adressera un rapport, même partiel, si elle
n’a pas les éléments pour traiter l’ensemble ;
et nous attendons de cette consultation l’en
trée pratique dans nos préoccupations légis
latives d’une des grandes idéologies du temps
présent.
Gaston Martin.
*
* *
2° - L’ACTION LAÏQUE DANS LES EN
SEIGNEMENTS DU 2 me ET DU
>3™ DEGRÉS
Si l'influence et le recrutement de notre
Confédération sont importants et en progres
sion dans les milieux de l’Enseignement pri
maire élémentaire, nous devons constater
qu’ils sont à peu près nuis dans l’Enseigne
ment secondaire et supérieur, très insuffi
sants dans l’Enseignement primaire supérieur
ou technique. L’idée laïque, elle-même y est
sérieusement mise en brèche par l’action per
sévérante et efficace du* Jécisme.
La question de l’Action laïque, dans les
Enseignements du 2 e et du 3 e degrés, a été
mise à l’ordre du jour du Congrès de 1935,
pour que nous puissions préciser exactement
l’état de la situation, et mettre au point les
méthodes qui permettraient à notre Confédé
ration d’avoir dans ce domaine l’influence
qu’elle a dans l’Enseignement primaire.
L — Renseignements statistiques
a) Votre Fédération possède-t-elle parmi ses
affiliés des Œuvres complémentaires (Amica
les, Sociétés d’Amis de l’Ecole, Coopératives,
Sociétés de Parents d’élèves, etc...) rattachées
à des établissements de renseignements :
Primaire Supérieur ?
Technique ?
Secondaire ?
Supérieur ?
Veuillez nous en donner la liste et nous
dire si ces goupements prennent une part im
portante à l’activité fédérale.
Noter en particulier les groupements d’an
ciens ou d’anciennes élèves des Ecoles Nor
males d’institutrices ou Instituteurs.
b) Existe-t-il, en dehors de votre Fédéra
tion de semblables groupements ? Sont-ils
nombreux ? Actifs ?
Pourquoi ne sont-ils pas fédérés ?
IL — Méthodes d’action
Pour tenir et entraîner la jeunesse, il est
possible d’agir sur plusieurs « leviers ». Nous
en examinerons trois et nous prierons nos
correspondants de nous faire connaître sur
chaque point les résultats donnés par les ex
périences qu’ils auront pu faire.
a) Organisation des loisirs. — La jeu
nesse aime les sports, la musique, le théâtre,
ks voyages, etc...
Possédez-vous des Universités Populaires ou
Cercles ouverts aux élèves des Etablissements
Scolaires du 2 e et du 3 e degré ? Si oui, ces
élèves y viennent-ils ? S’ils n’y viennent pas,
estimez-vous qu’une propagande bien organi
sée permettrait d’j faire du recrutement ?
Comment concevez-vous cette propagande ?
Si de tels groupements n’existent pas,
croyez-vous possible d’en créer ?
Croyez-vous passible de coordonner dans
notre Confédération les organisations déjà
existantes P
Exemples :
les groupements sportifs dans l’U. F. O.
L. E. P. ;
les groupements artistiques dans l’U. F.
O. L. E. A.
Estimez-vous qu’une propagande active en
faveur des « Auberges de Jeunesse » du Cen
tre laïque rencontrerait du succès ?
b) Formation laïque. — Croyez-vous pos
sible d’organiser pour les élèves et étudiants,
des conférences ou des débats sur les sujets
qui touchent à la laïcité ou les questions so
ciales P Sous quelle forme P
Ne pensez-vous pas qu’une telle organisa
tion pourrait se faire en collaboration avec
l’Union rationaliste ?
VÊTEMENTS
c) Formation à l’action. — Si les jeunes
aiment à se distraire, ils aiment aussi l’ac
tion. Il est facile d’utiliser leur activité si l’on
sait lui donner un aliment.
Quelles sont vos suggestions sur ce point ?
Quelle collaboration voyez-vous comme pos
sible dans ce domaine, avec les autres grou
pes de jeunes ?
En particulier avec les Comités de Vigilan
ce des Intellectuels anti-fascistes ?
III. — Moyens d’action
Sachant ce que l’on veut faire, il faut en
core préciser comfnent le faire ; comment
pénétrer dans chaque sorte d’établissements ?
Les méthodes pouvant varier d’une catégorie
à l’autre, nous les examinerons successive
ment :
a) Ecoles primaires supérieures. — Elles
se recrutent dans nos Ecoles primaires laïques
et devrait nt constituer un terrain de choix.
Elles possèdent souvent des Amicales d’An-
ciens Elèves appartenant à la Fédération Na
tionale des Associations d’Ancicns Elèves des
Ecoles primaires supérieures. Celle-ci étant
adhérente à notre Confédération comme asso-
ciotion à base nationole, ses filiales devraient
toutes être affiliées à nos Fédtrations.
Le sont-elles dans votre département ?
Sinon, Pourquoi ?
b) Ecoles Techniques et Professionnel
les. — De recrutement analogue aux Ecoles
primaires supérieures, donc devraient se prê
ter facilement à notre propagande. Aucune
liaisin entre leurs associations et notre Confé
dération n’existe.
Des relations ont-elles été établies dans vo
tre département ?
c) Lycées et Collèges. — De recrutement
beaucoup moins favorable, leurs associations
sont généralement dirigées par des adversaires
de nos idées.
Quelles suggestions faites-vous à leur sujet?
d) Ecoles Normales primaires. — Vu son
importance pour l’avenir même de nos orga
nisations, cette ptutie du problème mérite un
examen spécial, et a d’ailleurs été abordée dé
jà incidemment dans d’autres Congrès (no
tamment au Congrès de Toulouse).
Sous quelle forme envisagez-vous la forma
tion laïque des Normaliens ? Leur prépara
tion à la participation aux œuvres complémen
taires de l'Ecole ? Quel rôle peuvent jouer
dans celte préparation nos Fédérations et la
Confédération ?
e) Facultés et Grandes Ecoles. — Milieu
extrêmement mélangé, mais où la constitu
tion de noyaux laïques est relativement facile.
Comment les constituer ? Comment les ani
mer et les faire vivre ?
Dans l’entreprise de « défrichement laï
que » dont nous venons de tracer les grandes
lignes, un rôle important pourrait être joué
par les Anciens Cercles de la Ligue, ou des
groupements analogues fonctionnant dans les
villes où il existe des écoles, lycées, collèges
ou facultés, rattachées au 2 e ou 3 e degré de
l’Fnseignement.
S'il en existe dans votre département, que
pensez-vous de cette suggestion ?
Ce questionnaire n’a pas la prétention d’a
voir tout prévu. Que nos correspondants n’hé
sitent pas à nous apporter leurs suggestions
sur tous les points qu’il a laissés dans l’om
bre.
Henri Belliot.
LA VIE FÉDÉRALE
Carte Confédérale
L’année dernière un effort sérieux a été fait
dans les Amicales en faveur de la Carte Con
fédérale. Nous espérons le voir renouveler et
développer cette année. Les cartes sont à ré
clamer au prix de 1 franc l’unité à la Per
manence ou au Secrétariat général. Noter
qu’elles portent le millésime iq34 et sont va
lables jusqu’au 3o Septembre ig35. La vente
de ces cartes procure une recette de o fr. 5o
à la Ligue de l’Enseignement, de o fr. 25 à
la Fédération départementale et de o fr. 25
à l’Amicale qui sert d'intermédiaire et peut
la faire servir comme carte de Sociétaire.
Tous ceux qui revendiquent l’honneur d’ê
tre des laïques doivent être en possession de
la Carte confédérale. Ils le peuvent d’ailleurs
à peu de frais.
ustsig-zcstze
(( Quoi, Mademoiselle Paulette, vous aussi
vous portez un insigne sur vot.re poitrine !
\ ous etes donc membre d’une de. ces Ligues
si fort à la mode en ce moment. Ciel ! feriez-
vous de la politique ?
— Rassurez-vous, chère Madame Amie, je
porte un insigne, mais je ne fais pas de poli
tique. Voyez plutôt. N’est-il pas seyant et gra
cieux mon petit écusson en émail vert et
blanc, pointu vers le bas ?
C’est exact. Il est gracieux. Mais ces
lettres m’intriguent dans leur entrelacement
’ v sybillin : C. G. L.
— Abréviation pour C. G. 0. L., Confédé
ration Générale des Œuvres Laïques. Remar
quez que c’est un autre nom de la Ligue de
l’hnseignement. Nous sommes un certain
nombre dans la région qui l’avons rapporté
de la Fête de Dieppe ou du Congrès de Reims.
Nous pourrions être 3oo.ooo en France si tous
les Membres des Amicales en ornaient leur
boutonnière ou leur corsage et quelques mil
lions si tous les anciens élèves des Ecoles laï
ques rejoignaient leurs amis d’enfance et d’é
tude dans les Associations post-scolaires.
— Très joli, votre insigne ! En somme, il
n 'est pas compromettant.
— Au contraire, puisque c’est le signe de
ralliement de ceux qui aiment l’Ecole où ils
ont fait leurs premières études.
— Pourriez-vous m’en procurer, car dans
ce cas je le porterais ainsi que mon fils et mes
deux filles ?
— Très facilement, à condition toutefois
que vous soyiez inscrits les uns et les autres
dans une Amicale laïque. L’insigne, bouton
pour les Messieurs, barrette pour les dames,
coule deux francs.
— Petit bijou gracieux et bon marché.
C’est entendu, Mademoiselle Paulette, et mer
ci de votre amabilité.
KÉUNION
Dimanche 18 Novembre, Salle des Fêtes de
l’Ecole IIcnri-Génestal, la Commission artis
tique de la Fédération avait convoqué le Con
seil d’administration et les Directrices des
Ecoles publiques des Six Cantons du Havre,
pour assister à une Séance de Démonstration
par M. Couchaux, professeur fédéral.
M. Pimont, vice-président de la F.R.H.O.L.
présidait, entouré de plusieurs membres du
Conseil d’administration : Mmes Richard,
Serre et Candellier, MM. H. Lefebvre, G. Lon
guet, M. Benoît, Binot, L. Lefèvre.
Plusieurs Directrices — trop peu, hélas 1 —•
de nos Ecoles du Havre, Sanvic, Bléville, Ste-
Adresse étaient présentes ou représentées. Ma
dame la Directrice de l’Ecole pratique avait
tenu à honorer cette réunion de sa présence.
Mme Basille, Grémont et Pimont étaient ex
cusées. Une trentaine de jeunes filles de nos
Amicales étaient présentes dans la salle.
M. Pimont, après avoir excusé MM. Arnaud-
lizon, Risson et Candellier retenus ailleurs,
présenta M. Couchaux à l’assistance, le re
mercia du concours qu’il apporte à l’entre
prise fédérale (l’Education artistique et offrit
l’assurance de la gratitude générale aux jeunes
filles qui avaient bien voulu sacrifier une
après-midi ensoleillée pour se faire les aima-
T)les collaboratrices du distingué professeur. Il
exprima le souhait de voir Tes Amicales fémi
nines s’intéresser à l’œuvre entreprise en en
voyant de nombreuses jeunes filles aux cours
qui auront lieu à Dauphine, à Raspail et à
Sanvic (Jean-Macé).
Sans apparât, en toute simplicité, mais
aussi en toute clarté, M. Couchaux, dont nous
pûmes saisir la méthode pédagogique, donc
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Huitième Année.- N» 97 CONFÉDÉRATION GÉNÉRALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité publique)
Novembre 1934.
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(à côté du Printemps)
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en MONTRES ET BIJOUX
Remise 10 % à nos Sociétaires.
Publicité: M. CANDELLIER
5, Rue des Etoupiéres - LE HAVRE
S. A. G. NO 3762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Œuvres
J" OTXIRISr^.I-, MENSUEL.
Rédaction: M. P IM ON T
119, rue de Tourneviile — LE HAVRE
Président actif :
Secrétaire Général de la Fédération :
Trésorier Général de la Fédération :
Secrétariat administratif :
M. ARNAUDTIZON
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupiéres - LE HAVRE
M. ROUSSEL, 46, rue Sadi-Carnot, SANVIC - Tél. 76-80
Ecole de Filles
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
Téléphone 46.38
Chèques Postaux Rouen 634
Rue Dauphine - LE HAVRE
LA VIE CONFEDERALE
Confédération Générale des Œuvres Laïques
CONGRÈS NATIONAL!
de la Ligue de l’Enseignement
*1 935
Le 5i rae Congrès National de la Ligue Fran
chisé de l’Enseignement aura lieu à Paris du
(i au 9 Juin 1935 (Pentecôte).
QUESTIONS A ÉTUDIER
I. — La Femme et la Laïcité.
(Rapporteur M. Gaston MARTIN, dépu
té, membre du Conseil Général.
II. — L’Action Laïque dans les enseigne
ments du 2 me et du 3 me degrés.
Rapporteur M. RELLIOT, secrétaire gé
néral adjoint de la Confédération).
COMMUNICATION
L’Education des enfants déficients par Mlle
ANGLES, inspectrice générale hono
raire des Ecoles maternelles, membre
du Conseil Général.
Les rapports sur chacune des deux questions,
ainsi que tous renseignements concernant la
communication devront parvenir au Siège de
/.i Confédération, 3, rue Récamier, Paris ('7 me ),
avant le 15 Février 1935.
Afin de permettre à la Fédération Régionale
Havraise et ensuite à la Fédération Départe
mentale d'établir leurs rapports en temps uti
le, tes Œuvres Laïques devront faire connaî
tre. leur point de vue sur ces questions avant
le 15 Janvier, au Secrétaire général.
»o«
RAPPORTS INTRODUCTIFS
1° - LA FEMME ET LA LAÏCITÉ
Le souci -visible qui a fait choisir cette ques
tion pour la renvoyer à l’étude de notre pro
chain Congrès, est l’inquiétude que provoque
l’extension de certains mouvements réaction
naires en des pays où les femmes n’ont été
que récemment intégrées à la vie publique.
Bien qu’il soit très difficile de faire le départ
des voix féminines et masculines dans des
pays où le vote a lieu naturellement au bul
letin secret, il y a une tendance à admettre
que le nazisme a bénéficié, entre 1982-1934,
de la majorité des suffrages féminins alle
mands, et tous les observateurs attribuent au
vote des femmes la réaction espagnole, redou
table à l’heure présente pour le principe mê
me de la République. «
Là est la raison pour laquelle, en France,
de nombreux démocrates hésitent à faire pas
ser dans la pratique une réforme constitution
nelle dont personne ne conteste plus guère la
légitimité juridique. Il conviendrait sans dou
te d’y ajouter la maladresse de quelques pro
pagandistes, dont l’hostilité anti-masculine et
les outrances caricaturales ont répandu le ridi
cule et la défiance sur la cause qu’elles s’ima
ginaient défendre. Mieux vaut toutefois ne
pas insister.
Mais ceci nous conduit tout de suite à mieux
déterminer les éléments du problème posé.
11 est en effet d’évidence qu’au point de vue
social, comme au point de vue économique,
la femme n’est nullement inférieure à l'hom
me. Ce qui pourrait la rendre dangereuse, - po
litiquement, c’est une certaine soumission aux
injonctions d.ogmaliques et la survivance en
elle d’un mvsticisme ou d une religiosité dont
l'homme sc trouve plus dégage, autant, peut-
SE' -
TRAVAUX & PRODUITS
pour
AMATEURS PHOTOGRAPHES
112 et 1IU, rue Maréchal-Joffre
Développement du Film.
6/9 8 poses •
être, par suite des habitudes acquises, que par
différence qualitative d’esprit. Ainsi le rôle
de la femme dans la démocratie se trouverait
conditionné par l’évolution de sa laïcité. Tel
est, le sens de la question soumise cette année
à vos méditations.
Il serait donc nécessaire d’abord que nos
sections examinassent objectivement cette pre
mière donnée du problème : Y a-t-il chez la
femme une disposition de nature propre à la
faire plus sentimentale que l'homme, surtout
à l'état grégaire ? Car il convient de ne pas
oublier que l’état d’âme d'une foule est un
fait psychologique particulier, nullement dé
terminé par l’addition des états d’âme parti
culiers de ceux qui la composent. Sortant des
déclamations vagues, des racontars, des potins
en sens divers, cette consultation n’a d’inté
rêt que si elle parvient à nous apporter des
faits précis et contrôlés et que si elle s’efforce
ensuite de tirer des conséquences scientifiques
des faits ainsi recueillis. C’est donc par un
examen des réactions individuelles et collec
tives que devrait s’ouvrir cette étude : il y
aurait profit, à étudier la psychologie collec
tive d’une promotion de normaliennes ; les
réflexes d’une assemblée féminine, avec la
par'l qu’y jouent le talent de l’orateur, l’orien
ta lion, rationnelle ou affective, donnée à son
exposé, l’entraînement des réactions des voi
sines ; la naissance et l’évolution des idées so
ciales dans un grand atelier féminin — pour
quoi, par exemple, si peu de grèves réussis
sent-elles dans des entreprises exclusivement
féminines, ou en grosse majorité féminines,
comme un grand magasin de nouveautés ?
Ce n’est que sur les résultats de ces études
qu’il sera raisonnable de construire la deuxiè
me partie de notre travail. Comment donner
à la femme ou développer en elle un état d’â
me propre à l’associer effectivement — et
sans danger pour celle-ci — à la vie de la
démocratie ? Toutes les indications qui vont
suivre ont donc un caractère précaire, puis
qu’elles sont obligées de supposer connus les
résultats de la première partie de notre inves
tigation.
Il paraît néanmoins possible de guider un
peu la recherche. Il paraît certain que la fem
me réagit plus aisément que l’homme à ses
émotions internes (nous ne parlons toujours,
bien entendu, que de personnalités moyen
nes) et que son état d’âme actuel reste un peu
plus docile à la parole d’un maître chaque
fois qu’elle y place une foi extérieure à sa
raison.
Il y aura donc de ce fait deux nouveaux
groupes de problèmes à se poser :
a) Comment concevoir l’éducation fémini
ne pour lui enlever cette sorte de soumission
scolastique au principe d’autorité issu de la
parole du maître ? — Le mixtage de loul
l’enseignement serait-il à préconiser ? — Ou
une modification des programmes ? — Ou
une modification des méthodes * ? — Ou une
sélection plus, attentive du personnel ? — Et,
dans ce cas, quelles épreuves et quelles preu
ves de criticisme pourraient-elles être recher
chées sans nuire au double principe fonda
mental de la liberté absolue d'opinion et de
l'égalité devant les titres ?
b) Etanl donné que dans certains pays où
la femme est intégrée depuis longtemps à la
totalité de la vie intellectuelle et sociale, il
semble que ses réactions politiques soient
beaucoup moins grégaires (Angleterre, Pays
Scandinaves) que dans ceux où elle y a été
mêlée brusquement à une époque très récente
(Espagne). Comment concevoir cct apprentis
sage civique s’il semble souhaitable avant la
complète égalité des droits ? — Quel doit, en
poiliculier, y être le rôle des œuvres post-
scolaires et péri-scolaires ? — Quelles leçons
y aurait-il à prend.re du reste du monde, sans
oublier PU. R. S. S. ? — Quels dévouements
professionnels et privés semblent nécessaire
ment requis pour arriver à des résultats essen
tiels ? F.t ici force sera de se demander pour
quoi nos adversaires en recueillent tant et de
désintéressés ? — et nous si peu, même ré
tribués !
Tels sont réduits à leurs linéaments essen
tiels les thèmes de méditations, non exclu
sifs, il s’en faut, mais directeurs, qui parais
sent susceptibles de fournir au problème du
rôle de la femme dans la démocratie laïque,
un canevas de recherches, dont le rapport fi
nal tirera toutes conclusions pratiques et de
droit. Nous espérons que chaque Fédération .
adressera un rapport, même partiel, si elle
n’a pas les éléments pour traiter l’ensemble ;
et nous attendons de cette consultation l’en
trée pratique dans nos préoccupations légis
latives d’une des grandes idéologies du temps
présent.
Gaston Martin.
*
* *
2° - L’ACTION LAÏQUE DANS LES EN
SEIGNEMENTS DU 2 me ET DU
>3™ DEGRÉS
Si l'influence et le recrutement de notre
Confédération sont importants et en progres
sion dans les milieux de l’Enseignement pri
maire élémentaire, nous devons constater
qu’ils sont à peu près nuis dans l’Enseigne
ment secondaire et supérieur, très insuffi
sants dans l’Enseignement primaire supérieur
ou technique. L’idée laïque, elle-même y est
sérieusement mise en brèche par l’action per
sévérante et efficace du* Jécisme.
La question de l’Action laïque, dans les
Enseignements du 2 e et du 3 e degrés, a été
mise à l’ordre du jour du Congrès de 1935,
pour que nous puissions préciser exactement
l’état de la situation, et mettre au point les
méthodes qui permettraient à notre Confédé
ration d’avoir dans ce domaine l’influence
qu’elle a dans l’Enseignement primaire.
L — Renseignements statistiques
a) Votre Fédération possède-t-elle parmi ses
affiliés des Œuvres complémentaires (Amica
les, Sociétés d’Amis de l’Ecole, Coopératives,
Sociétés de Parents d’élèves, etc...) rattachées
à des établissements de renseignements :
Primaire Supérieur ?
Technique ?
Secondaire ?
Supérieur ?
Veuillez nous en donner la liste et nous
dire si ces goupements prennent une part im
portante à l’activité fédérale.
Noter en particulier les groupements d’an
ciens ou d’anciennes élèves des Ecoles Nor
males d’institutrices ou Instituteurs.
b) Existe-t-il, en dehors de votre Fédéra
tion de semblables groupements ? Sont-ils
nombreux ? Actifs ?
Pourquoi ne sont-ils pas fédérés ?
IL — Méthodes d’action
Pour tenir et entraîner la jeunesse, il est
possible d’agir sur plusieurs « leviers ». Nous
en examinerons trois et nous prierons nos
correspondants de nous faire connaître sur
chaque point les résultats donnés par les ex
périences qu’ils auront pu faire.
a) Organisation des loisirs. — La jeu
nesse aime les sports, la musique, le théâtre,
ks voyages, etc...
Possédez-vous des Universités Populaires ou
Cercles ouverts aux élèves des Etablissements
Scolaires du 2 e et du 3 e degré ? Si oui, ces
élèves y viennent-ils ? S’ils n’y viennent pas,
estimez-vous qu’une propagande bien organi
sée permettrait d’j faire du recrutement ?
Comment concevez-vous cette propagande ?
Si de tels groupements n’existent pas,
croyez-vous possible d’en créer ?
Croyez-vous passible de coordonner dans
notre Confédération les organisations déjà
existantes P
Exemples :
les groupements sportifs dans l’U. F. O.
L. E. P. ;
les groupements artistiques dans l’U. F.
O. L. E. A.
Estimez-vous qu’une propagande active en
faveur des « Auberges de Jeunesse » du Cen
tre laïque rencontrerait du succès ?
b) Formation laïque. — Croyez-vous pos
sible d’organiser pour les élèves et étudiants,
des conférences ou des débats sur les sujets
qui touchent à la laïcité ou les questions so
ciales P Sous quelle forme P
Ne pensez-vous pas qu’une telle organisa
tion pourrait se faire en collaboration avec
l’Union rationaliste ?
VÊTEMENTS
c) Formation à l’action. — Si les jeunes
aiment à se distraire, ils aiment aussi l’ac
tion. Il est facile d’utiliser leur activité si l’on
sait lui donner un aliment.
Quelles sont vos suggestions sur ce point ?
Quelle collaboration voyez-vous comme pos
sible dans ce domaine, avec les autres grou
pes de jeunes ?
En particulier avec les Comités de Vigilan
ce des Intellectuels anti-fascistes ?
III. — Moyens d’action
Sachant ce que l’on veut faire, il faut en
core préciser comfnent le faire ; comment
pénétrer dans chaque sorte d’établissements ?
Les méthodes pouvant varier d’une catégorie
à l’autre, nous les examinerons successive
ment :
a) Ecoles primaires supérieures. — Elles
se recrutent dans nos Ecoles primaires laïques
et devrait nt constituer un terrain de choix.
Elles possèdent souvent des Amicales d’An-
ciens Elèves appartenant à la Fédération Na
tionale des Associations d’Ancicns Elèves des
Ecoles primaires supérieures. Celle-ci étant
adhérente à notre Confédération comme asso-
ciotion à base nationole, ses filiales devraient
toutes être affiliées à nos Fédtrations.
Le sont-elles dans votre département ?
Sinon, Pourquoi ?
b) Ecoles Techniques et Professionnel
les. — De recrutement analogue aux Ecoles
primaires supérieures, donc devraient se prê
ter facilement à notre propagande. Aucune
liaisin entre leurs associations et notre Confé
dération n’existe.
Des relations ont-elles été établies dans vo
tre département ?
c) Lycées et Collèges. — De recrutement
beaucoup moins favorable, leurs associations
sont généralement dirigées par des adversaires
de nos idées.
Quelles suggestions faites-vous à leur sujet?
d) Ecoles Normales primaires. — Vu son
importance pour l’avenir même de nos orga
nisations, cette ptutie du problème mérite un
examen spécial, et a d’ailleurs été abordée dé
jà incidemment dans d’autres Congrès (no
tamment au Congrès de Toulouse).
Sous quelle forme envisagez-vous la forma
tion laïque des Normaliens ? Leur prépara
tion à la participation aux œuvres complémen
taires de l'Ecole ? Quel rôle peuvent jouer
dans celte préparation nos Fédérations et la
Confédération ?
e) Facultés et Grandes Ecoles. — Milieu
extrêmement mélangé, mais où la constitu
tion de noyaux laïques est relativement facile.
Comment les constituer ? Comment les ani
mer et les faire vivre ?
Dans l’entreprise de « défrichement laï
que » dont nous venons de tracer les grandes
lignes, un rôle important pourrait être joué
par les Anciens Cercles de la Ligue, ou des
groupements analogues fonctionnant dans les
villes où il existe des écoles, lycées, collèges
ou facultés, rattachées au 2 e ou 3 e degré de
l’Fnseignement.
S'il en existe dans votre département, que
pensez-vous de cette suggestion ?
Ce questionnaire n’a pas la prétention d’a
voir tout prévu. Que nos correspondants n’hé
sitent pas à nous apporter leurs suggestions
sur tous les points qu’il a laissés dans l’om
bre.
Henri Belliot.
LA VIE FÉDÉRALE
Carte Confédérale
L’année dernière un effort sérieux a été fait
dans les Amicales en faveur de la Carte Con
fédérale. Nous espérons le voir renouveler et
développer cette année. Les cartes sont à ré
clamer au prix de 1 franc l’unité à la Per
manence ou au Secrétariat général. Noter
qu’elles portent le millésime iq34 et sont va
lables jusqu’au 3o Septembre ig35. La vente
de ces cartes procure une recette de o fr. 5o
à la Ligue de l’Enseignement, de o fr. 25 à
la Fédération départementale et de o fr. 25
à l’Amicale qui sert d'intermédiaire et peut
la faire servir comme carte de Sociétaire.
Tous ceux qui revendiquent l’honneur d’ê
tre des laïques doivent être en possession de
la Carte confédérale. Ils le peuvent d’ailleurs
à peu de frais.
ustsig-zcstze
(( Quoi, Mademoiselle Paulette, vous aussi
vous portez un insigne sur vot.re poitrine !
\ ous etes donc membre d’une de. ces Ligues
si fort à la mode en ce moment. Ciel ! feriez-
vous de la politique ?
— Rassurez-vous, chère Madame Amie, je
porte un insigne, mais je ne fais pas de poli
tique. Voyez plutôt. N’est-il pas seyant et gra
cieux mon petit écusson en émail vert et
blanc, pointu vers le bas ?
C’est exact. Il est gracieux. Mais ces
lettres m’intriguent dans leur entrelacement
’ v sybillin : C. G. L.
— Abréviation pour C. G. 0. L., Confédé
ration Générale des Œuvres Laïques. Remar
quez que c’est un autre nom de la Ligue de
l’hnseignement. Nous sommes un certain
nombre dans la région qui l’avons rapporté
de la Fête de Dieppe ou du Congrès de Reims.
Nous pourrions être 3oo.ooo en France si tous
les Membres des Amicales en ornaient leur
boutonnière ou leur corsage et quelques mil
lions si tous les anciens élèves des Ecoles laï
ques rejoignaient leurs amis d’enfance et d’é
tude dans les Associations post-scolaires.
— Très joli, votre insigne ! En somme, il
n 'est pas compromettant.
— Au contraire, puisque c’est le signe de
ralliement de ceux qui aiment l’Ecole où ils
ont fait leurs premières études.
— Pourriez-vous m’en procurer, car dans
ce cas je le porterais ainsi que mon fils et mes
deux filles ?
— Très facilement, à condition toutefois
que vous soyiez inscrits les uns et les autres
dans une Amicale laïque. L’insigne, bouton
pour les Messieurs, barrette pour les dames,
coule deux francs.
— Petit bijou gracieux et bon marché.
C’est entendu, Mademoiselle Paulette, et mer
ci de votre amabilité.
KÉUNION
Dimanche 18 Novembre, Salle des Fêtes de
l’Ecole IIcnri-Génestal, la Commission artis
tique de la Fédération avait convoqué le Con
seil d’administration et les Directrices des
Ecoles publiques des Six Cantons du Havre,
pour assister à une Séance de Démonstration
par M. Couchaux, professeur fédéral.
M. Pimont, vice-président de la F.R.H.O.L.
présidait, entouré de plusieurs membres du
Conseil d’administration : Mmes Richard,
Serre et Candellier, MM. H. Lefebvre, G. Lon
guet, M. Benoît, Binot, L. Lefèvre.
Plusieurs Directrices — trop peu, hélas 1 —•
de nos Ecoles du Havre, Sanvic, Bléville, Ste-
Adresse étaient présentes ou représentées. Ma
dame la Directrice de l’Ecole pratique avait
tenu à honorer cette réunion de sa présence.
Mme Basille, Grémont et Pimont étaient ex
cusées. Une trentaine de jeunes filles de nos
Amicales étaient présentes dans la salle.
M. Pimont, après avoir excusé MM. Arnaud-
lizon, Risson et Candellier retenus ailleurs,
présenta M. Couchaux à l’assistance, le re
mercia du concours qu’il apporte à l’entre
prise fédérale (l’Education artistique et offrit
l’assurance de la gratitude générale aux jeunes
filles qui avaient bien voulu sacrifier une
après-midi ensoleillée pour se faire les aima-
T)les collaboratrices du distingué professeur. Il
exprima le souhait de voir Tes Amicales fémi
nines s’intéresser à l’œuvre entreprise en en
voyant de nombreuses jeunes filles aux cours
qui auront lieu à Dauphine, à Raspail et à
Sanvic (Jean-Macé).
Sans apparât, en toute simplicité, mais
aussi en toute clarté, M. Couchaux, dont nous
pûmes saisir la méthode pédagogique, donc
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