Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1933-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 décembre 1933 01 décembre 1933
Description : 1933/12/01 (N86)-1933/12/31. 1933/12/01 (N86)-1933/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k982724p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
U
Septième Année. — N° 86
Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Décembre 1933
3
Présidents d’Honneur :
MM. BACH et L. MEYER.
Vice-Présidents d’Honneur:
MM. E. VITTECOQ
N. CAPPERON
G. LEFEBVRE
M mc * J. CANTOIS
L. DURIEZ
H. PIMONT
A. BOULINGUE
S. A. G. IV» 3702
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales et des Œuvres Laïques
Publicité À. CANDELLIER
5, Rue des Etoupières - LE HAVRE
JOURNAL MENSUEL
Rédaction: M. PIMONT
109, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.9 I
Secrétaire Général de la Fédération :
Président actif :
Secrétariat administratif:
Trésorier Général de la Fédération :
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupières - LE HAVRE
M. ARNAUDTIZON
Ecole de Filles
M. ROUSSEL, 36, rue Sadi-Carnot, SANVIC - Tél. 60-18
Téléphone 46.38
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
Rue Dauphine - LE HAVRE
Chèques Postaux Rouen 6234
Ce numéro comporte un intercalaire de deux
pages. Prière de le réclamer dans chaque Ami
cale.
NECROLOGIE
M. FRANÇOIS-ALBERT
Président de la Ligue de l’Enseignement
M. François-Albert, député, ancien minis
tre, président de la Ligue de l’Enseignement,
est décédé le 23 Novembre, d’une façon rapi
de que son bel état de santé et sa vigueur in
tellectuelle étaient loin de faire prévoir.
M. François-Albert était né le 4 Avril 1877,
à Bordeaux, d’une famille poitevine.
Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure,
M. François-Albert entra d’abord dans l’en
seignement, puis se lança dans le journalisme.
Il devint, pendant, la guerre, aux côtés de
Georges Clemenceau, secrétaire de la rédaction
d.c (( L'Homme Libre » et rédacteur parlemen
taire de « L'Œuvre ».
M. François-Albert fut élu sénateur pour la
première fois en Janvier 1920. Il entra à la
Chambre, le 22 Avril 1928, et fut ministre de
l’Instruction publique et des Beaux-Arts, dans
le cabinet Herriot, puis ministre du Travail
dans le cabinet Daladier.
Député des Deux-Sèvres, conseiller général
de la Vienne et Maire de Béruges, M. Fran
çois-Albert était membre du parti radical et
radical-socialiste.
Il a écrit plusieurs œuvres, notamment :
« Les écrivains politiques du xvni e siècle »,
« Les unines et ie gouvein» ment de Clemen
ceau », « Le Parlement et la guerre », « Le
procès Malvy (étude critique) ».
Profondément attaché à l’Œuvre laïque de
la 3 me République, il aimait à défendre avec
sa belle sincérité l’Ecole laïque qu’il appe
lait l’Ecole de la Raison. Il s’était fait de
nombreux ennemis par son incorruptibilité et
sa passion de vérité. Tout son caractère fou-
geux et ardent tient dans cette parole peut-
être peu politique, mais infiniment honorable
qu’il prononçait récemment au cours d’une
réunion autour de laquelle la presse a fait peu
de bruit : « Je dis ce que je pense »•
Ce lutteur énergique présidait aux destinées
de la Ligue de l’Enseignement qui lui doit en
grande partie le regain d’activité et de puis
sance qu’elle connaît depuis une dizaine d’an
nées. C’est une grosse perte pour la Ligue
et nous nous associons aux hommages qui,
le 26 Novembre, lui ont été rendus au cours
de ses obsèques.
LA VIE CONFEDERALE
QUESTIONS SOUMISES
au Congrès de 1934
La formation des Maîtres
au 1 er degré
dans le cadre de l’Ecole Unique
L’Assemblée d’Avignon a mis à l’ordre du
jour du prochain Congrès de la Confédération
l’importante question de « La préparation des
Maîtres du I er degré (dans le cadre de l'Ecole
unique) ». En application de cette décision,
les Fédérations sont invitées à rechercher dès
maintenant, dans leurs réunions fédérales-, les
solutions qu’elles croient les meilleures d’un
problème qui intéresse l’enseignement du pre
mier degré avec ses prolongements pour les
enfants que la sélection n’aura pas retenus
dans l’accès à l’enseignement du second degré
Faites vos Achats chez
mLLIAHB Fin
Le Bijoutier de la Place Thiers
(à côté du Printemps)
-»o«-
mieux assorti en Montres et Bijoux
Remise 10 % à nos Sociétaires.
— c’est-à-dire avec l’Ecole primaire, l’ensei
gnement post-scolaire obligatoire.
A titre indicatif — $ans vouloir imposer un
plan commun de discussion — le bureau de
la Confédération a cru oppouun cependant de
'présenter un exposé pre .n.'iu ire aux Fedé.a-
tions qui doivent, par leurs études, contrenier
à la préparation du rapport d’ensemble à sou
mettre aux Congressistes de Reims, s la Pen-
lecôte de 1934.
*
* *
Ce questionnaire ne saurait être bien co
pieux, car :
Ou bien les Fédérations acceptent la législa
tion actuelle, qui exige de^ futurs maîtres, par
un examen de sélection sur le programme du
brevet élémentaire, la constatation d’une mi
nimurn de connaissances, puis un séjour de
trois années à l’Ecole normale, où les con
naissances acquises sont développées avec le
complément d’une culture spécialisée en vue
île la fonction d’enseignement, sous la direc
tion de professeurs dont la culture est formée
à Saint-Cloud et à Fontenay par un choix de
professeurs enseignant le 3 me et même le 4 me
degré.
Ou bien les Fédérations admettront qu’au
moins pour l’acquisition des connaissances gé-
néraies nécessaires à assurer l’autorité d’un
maître du premier degré, les établissements du
second degré (collèges, lycées, écoles primaires
supérieures, et professionnelles) seront quali
fiées. Mais, dans cette hypothèse, convient-il
de placer indistinctement les jeunes aspirants
instituteurs dans l’une des trois sections du
a"’" degré : enseignement général classique,
enseignement général moderne, enseignement
général technique, ou bien faut-i]. réserver à
certains établissements du 2 me degré la créa
tion d’une quatrière section, dite d’enseigne
ment général normal ?
Mais il est probable que l’enseignement du
second degré qui, en principe, devrait avoir
sa sanction, à 18 ans, ne saurait suffire mê
me aux partisans de l’abrogation des Ecoles
normales actuelles. Il y a donc lieu d’envisa
ger la place que doivent trouver les norma
liens dans l'enseignement du 3 me degré. Fau-
dra-t-il les faire passer dans des instituts nou
veaux, établissements analogues aux Ecoles
normales primaires actuelles, mais où deux
années seraient consacrées plus spécialement
à l’éducation professionnelle avec au moins
deux sect ions : agricole et technique » ?
Quel que soit le système adopté : — main
tien des Ecoles normales recevant soit des élè
ves débutants avec le brevet élémentaire, soit
dep élèves sélectionnés par un examen assimi
lable au brevet élémentaire, ou préparation
générale par tous les établissements du second
degré, avec passage, au concours, dans des
instituts spéciaux de pédagogie théorique en
liaison avec les Facultés et de classes proba
toires annexées — il faudra envisager la for
mation du personnel, non plus seulement en
fonction d’un enseignement à donner à des
enfants de 6 à i3 ou r4 ans, mais aussi pour
une diffusion d’un enseignement spécialisé à
des adultes de la post-école obligatoire.
Nous serons reconnaissants aux bureaux des
Fédérations de nous adresser leurs Rapports
avant le i5 Février rg33.
Le Rapporteur : Emile Glay.
L'utilisation des salies de réunion
dépendant des écoles
A diverses reprises, le bureau de la Confé
dération était intervenu auprès du Ministre
de l’Education Nationale à propos de difficul
tés soulevées par quelques Maires qui refuse
raient l’utilisation des salles de réunion dé
pendant des écoles aux Associations laïques
pour leurs œuvres post-scolaires. Plus récem
ment le Bureau de la Confédération avait fait
une démarche pressante auprès de M. Chau-
temps, ministre de l’Intérieur, au sujet d’un
refus formel d’un Maire de l’Ain, malgré
l’avis favorable du Préfet et de l’Inspecteur
d’académie.
Pour fixer une doctrine uniforme en l’es
pèce et après entente avec le Ministre de l’In
térieur, M. de Monzie a adressé aux Préfets
et aux Inspecteurs d’académie la circulaire que
voici :
« Des difficultés se produisent parfois pour
« l’utilisation comme lieux de réunions, de
« conférences ou comme salles de fêtes, des
« salles communes dépendant des écoles pri-
« maires publiques ou annexes à ces écoles.
« Il convient de distinguer trois cas :
: « i° - La salle commune n’est pas attenan-
! « te à l’école et elle a été construite ou amé-
« nagée sans aucune subvention de l’Etat. Les
« Municipalités ont le droit d’en disposer a
« leur gré.
« 2 0 - La salle commune a été installée sans
« subvention de l’Etat, mais elle est comprise
« dans les locaux scolaires ou attenants à ces
« locaux.
« L’utilisation de ces salles est réglementée
« par les instructions scolaires modèles du 18
« Janvier 1887 (art. 3 modifié par arrêté du
« 9 Février 1925) :
<1 La garde de l’école est commise à l’insti
« tuteur; il ne permettra pas qu’on la fasse
c( servir à aucun usage étranger à sa destina-
« tions, sans une autorisation spéciale qui sera
« accordée par le Préfet après avis de l’Inspee-
« leur d’académie. Dans le cas où cette auto-
ci risation serait accordée, les frais de nettoya-
« ge et de dégradation seront à la charge des
a personnes ou des collectivités qui l’auront
« obtenue ».
« Aucune réunion n’ayant pas un caractère
« scolaire ne peut donc être tenue dans les
« salles communes sans qu’elle ait été au'préa-
11 labié autorisée par le Préfet après avis de
ce l’Inspecteur d’académie. L’autorisation peut
« être donnée pour toute une année scolaire
« à des Sociétés locales ; mais elle est révoca-
« blc à tout moment dans l’intérêt de l’école.
« 3° - La salle commune a été construite
« ou aménagée avec subvention de l’Etat.
« Les mêmes autorisations sont nécessaires.
« Fn outre, si l’utilisation de la salle a été
« l’occasion d’une recette pour le budget conv
ie rn.unal, il convient qu’une part de cette re-
( ( celte soit versée à la Caisse des Ecoles ».
CIRCULAIRE n° 85 (Extraits)
CARTE CONFÉDÉRALE
La Carte confédérale tend à remplacer tou
tes les cartes particulières à chaque Société :
tous les adhérents des Sociétés affiliées à une
Fédération départementale doivent posséder la
carte confédérale. Il importe qu’elle leur soit
délivrée dans les premiers jours de Janvier.
Les commandes peuvent être faites et seront
exécutées par retour du courrier.
Faire connaître au Secrétaire général de la
Fédération départementale, 5, rue des Etou
pières, Le Havre, le nombre de Cartes confé
dérales qui vous seront nécessaires pour l’an
née 1904.
CIRCULAIRE n° 83
Legs Hugon et Raphaël
Les propositions pour les Bourses provenant
des legs IlUGON et RAPHAËL, doivent être
faites avant le 01 Décembre.
LEGS HUGON. — Chaque année sont déli
vrées 3 bourses de 1.000 francs et 6 de 5oo
francs, dont une de chaque catégorie est ré
servée au département du Cantal, pays d’ori
gine de la donatrice.
LEGS RAPHAËL. — Chaque année il est
réparti une somme de mille francs entre les
Sociétés proposées et dont l’activité est sur
tout dirigée vers l’enseignement ménager.
Les propositions faites par les soins du Bu
reau fédéral sont limitées à deux par Fédéra
tion, soit pour ie Legs HUGON, soit pour V
Legs RAPHAËL.
II conviendra de fournir à l’appui des pro
positions les renseignements indiqués d’autre
part.
Le dossier de proposition devra parvenir au
Secrétaire général de la Fédération Départe
mentale, 5, ,rue des Etoupières, avant le 25
Décembre.
TRAVAUX & PRODUITS
pour
AMATEURS PHOTOGRAPHES
B. MBLLBT
112 et 11U, rue Maréchal-Joffre
«4*
Développement du Film • lfr.
6/9
8 poses
INITIATIVE
Nous donnons ci-dessous le texte d’une affiche manuscrite de 1 m. x 0,80
que nous avons vue récemment dans le vestibule du Siège Social d’une de nos
Amicales. Nous Jélicilons l’auteur qui avait pris soin de frapper l’attention en
mettant certains mots en rouge, le reste étant écrit en bleu sur papier blanc. —
Nous projitons de cette occasion pour préciser un point qui n’a pas laissé
d'embarrasser bon nombre de nos présidents. Les cartes expédiées par la perma
nence portent le millésime ; 1933. Il est évident quelles seront valables, ainsi
que celles qui ultérieurement seraient délivrées avec le millésime 1934, jusqu’au
1 er Octobre 1934. A cette époque, elles seront toutes remplacées par des cartes
1935. — Rappelons aux Amicales quelles conserveront 0 fr. 25 par carte
vendue, ce qui les aidera à payer leur propre cotisation fédérale.
CARTE GONF
IEAL1
Il est du DEVOIR de tous les Membres actifs et honora Tes de nos
Amicales et Œuvres laïques de se piocurer la Carte Confédérale.
EN VENTE : A franc
S’adresser à (nom, moment, lieu)
La Carte Confédérale, valable jusqu’au 1 er Octobre 1934. sera
exigée :
i 0 / pour retenir des places pour la FÊTE DE NOËL à l’Ecole
et pour toutes autres Fêtes organisées par l’Amicale au cours de la
saison ;
2 0 / pour profiter de la réduction de 2 fr. aux BALS de la Fédé.
ration à la Salle des Fêtes, rue Lord-Kitchener, le 3 Décembre et le
4 Février. ;
• - ) ■ .. .
3°/ pour obtenir une réduction sur le prix des places lors des
FÊTES FÉDÉRALES de Mars et Mai au Grand-Théâtre ;
4 0 / pour avoir l’entrée à la Grande Conférence avec Partie
Concertante qui aura lieu comme chaque année en Février ;
5°/ pour bénéficier des tarifs réduits de la FÊTE DU PLEIN
AIR ;
6°/ pour pouvoir fréquenter les COURS GRATUITS de la Fédé
ration (Sténo ou Cuisine) ;
70/ pour obtenir, sur proposition, une RÉCOMPENSE FÉDÉ
RALE ;
8°/ pour prendre part aux différents CONCOURS qui pourraient
être organisés
Des réductions sont déjà consenties aux porteurs de la Carte Confé
dérale au CINÉMA PARLANT de la Salle Jules Ferry, à l’entrée au
STADE de la rue de Fieu rus et pourront l’être à d’autres manifestations
de la Commission sportive fédérale ou’ de certaines Amicales.
Donc, SOLIDARITÉ & PROFIT.
QUESTIONNAIRE
à remplir par les Sociétés proposées
pour une Bourse
HUGON ou RAPHAËL
i° - Date de la fondation ;
2 0 - Date de l'affiliation à la Fédération ;
3° - La Société a-t-elle plusieurs Sections ?
Lesquelles ?
4° - Effectif des trois dernières années :
membres honoraires, membres actifs, pupilles •
5° - Taux de la cotisation pour chaque caté
gorie ;
0° - Budget des trois dernières années — où
apjmraîtra le détail des recettes et des dépen
ses ;
7° - Nombre de Cartes confédérales — de
licences — d'abonnements à V « Action Laï
que » ;
8° - Nombre de Délégués au Congrès fédé
ral, au Congrès confédéral ;
9 0 - Part prise aux manifestations de la Fé
dération départementale ;
io° - Activité de la Société ou, s'il y a lieu
de chacune de ses Sections : conférences,
cours, séances récréatives. Quel succès ont rem
porté ces réunions. Initiatives particulières, etc.
Souscription volontaire
en faveur
du Journal « LES PETITES A »
cl à marquer sa satisfaction du service gratuit
qui lui est fait. Nous soulignons de plus le
fait que la proposition - a été faite spontané
ment en Assemblée générale par une arnica-
liste : Mlle Guitel.
FÉDÉRATION DÉPARTEMENTALE
des Œuvres Laïques
* CONSEIL D’ADMINISTRATION
du -26 Novembre 1933
Réunion à Rouen. Présidence de M. Richard
vice-président.
Présents.- MM. Richard, Lévy-Risser, Savait*.
Haillon, Mme Gillet, pour Roiftn ; MM. Ar-
naudtizon, Candellier, Vitteeoq, pour Le Ha
vre.
Délégués à la Section sportive : Mme Ri
chard, M. Utz.
VÊTEMENTS
Amicale des Jeunes Filles de Bléville.. 25 fr.
Nous remercions très cordialement cette
Amicale qui a tenu à maintenir une tradition
IBU8 VUS recommandeiis le G R A N D B A Z A R Mm vendant le Meilleur Murcie
Ut HAVRE - 181, Ru* *• Paris - LE HAVRE
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Septième Année. — N° 86
Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Décembre 1933
3
Présidents d’Honneur :
MM. BACH et L. MEYER.
Vice-Présidents d’Honneur:
MM. E. VITTECOQ
N. CAPPERON
G. LEFEBVRE
M mc * J. CANTOIS
L. DURIEZ
H. PIMONT
A. BOULINGUE
S. A. G. IV» 3702
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales et des Œuvres Laïques
Publicité À. CANDELLIER
5, Rue des Etoupières - LE HAVRE
JOURNAL MENSUEL
Rédaction: M. PIMONT
109, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.9 I
Secrétaire Général de la Fédération :
Président actif :
Secrétariat administratif:
Trésorier Général de la Fédération :
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupières - LE HAVRE
M. ARNAUDTIZON
Ecole de Filles
M. ROUSSEL, 36, rue Sadi-Carnot, SANVIC - Tél. 60-18
Téléphone 46.38
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
Rue Dauphine - LE HAVRE
Chèques Postaux Rouen 6234
Ce numéro comporte un intercalaire de deux
pages. Prière de le réclamer dans chaque Ami
cale.
NECROLOGIE
M. FRANÇOIS-ALBERT
Président de la Ligue de l’Enseignement
M. François-Albert, député, ancien minis
tre, président de la Ligue de l’Enseignement,
est décédé le 23 Novembre, d’une façon rapi
de que son bel état de santé et sa vigueur in
tellectuelle étaient loin de faire prévoir.
M. François-Albert était né le 4 Avril 1877,
à Bordeaux, d’une famille poitevine.
Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure,
M. François-Albert entra d’abord dans l’en
seignement, puis se lança dans le journalisme.
Il devint, pendant, la guerre, aux côtés de
Georges Clemenceau, secrétaire de la rédaction
d.c (( L'Homme Libre » et rédacteur parlemen
taire de « L'Œuvre ».
M. François-Albert fut élu sénateur pour la
première fois en Janvier 1920. Il entra à la
Chambre, le 22 Avril 1928, et fut ministre de
l’Instruction publique et des Beaux-Arts, dans
le cabinet Herriot, puis ministre du Travail
dans le cabinet Daladier.
Député des Deux-Sèvres, conseiller général
de la Vienne et Maire de Béruges, M. Fran
çois-Albert était membre du parti radical et
radical-socialiste.
Il a écrit plusieurs œuvres, notamment :
« Les écrivains politiques du xvni e siècle »,
« Les unines et ie gouvein» ment de Clemen
ceau », « Le Parlement et la guerre », « Le
procès Malvy (étude critique) ».
Profondément attaché à l’Œuvre laïque de
la 3 me République, il aimait à défendre avec
sa belle sincérité l’Ecole laïque qu’il appe
lait l’Ecole de la Raison. Il s’était fait de
nombreux ennemis par son incorruptibilité et
sa passion de vérité. Tout son caractère fou-
geux et ardent tient dans cette parole peut-
être peu politique, mais infiniment honorable
qu’il prononçait récemment au cours d’une
réunion autour de laquelle la presse a fait peu
de bruit : « Je dis ce que je pense »•
Ce lutteur énergique présidait aux destinées
de la Ligue de l’Enseignement qui lui doit en
grande partie le regain d’activité et de puis
sance qu’elle connaît depuis une dizaine d’an
nées. C’est une grosse perte pour la Ligue
et nous nous associons aux hommages qui,
le 26 Novembre, lui ont été rendus au cours
de ses obsèques.
LA VIE CONFEDERALE
QUESTIONS SOUMISES
au Congrès de 1934
La formation des Maîtres
au 1 er degré
dans le cadre de l’Ecole Unique
L’Assemblée d’Avignon a mis à l’ordre du
jour du prochain Congrès de la Confédération
l’importante question de « La préparation des
Maîtres du I er degré (dans le cadre de l'Ecole
unique) ». En application de cette décision,
les Fédérations sont invitées à rechercher dès
maintenant, dans leurs réunions fédérales-, les
solutions qu’elles croient les meilleures d’un
problème qui intéresse l’enseignement du pre
mier degré avec ses prolongements pour les
enfants que la sélection n’aura pas retenus
dans l’accès à l’enseignement du second degré
Faites vos Achats chez
mLLIAHB Fin
Le Bijoutier de la Place Thiers
(à côté du Printemps)
-»o«-
mieux assorti en Montres et Bijoux
Remise 10 % à nos Sociétaires.
— c’est-à-dire avec l’Ecole primaire, l’ensei
gnement post-scolaire obligatoire.
A titre indicatif — $ans vouloir imposer un
plan commun de discussion — le bureau de
la Confédération a cru oppouun cependant de
'présenter un exposé pre .n.'iu ire aux Fedé.a-
tions qui doivent, par leurs études, contrenier
à la préparation du rapport d’ensemble à sou
mettre aux Congressistes de Reims, s la Pen-
lecôte de 1934.
*
* *
Ce questionnaire ne saurait être bien co
pieux, car :
Ou bien les Fédérations acceptent la législa
tion actuelle, qui exige de^ futurs maîtres, par
un examen de sélection sur le programme du
brevet élémentaire, la constatation d’une mi
nimurn de connaissances, puis un séjour de
trois années à l’Ecole normale, où les con
naissances acquises sont développées avec le
complément d’une culture spécialisée en vue
île la fonction d’enseignement, sous la direc
tion de professeurs dont la culture est formée
à Saint-Cloud et à Fontenay par un choix de
professeurs enseignant le 3 me et même le 4 me
degré.
Ou bien les Fédérations admettront qu’au
moins pour l’acquisition des connaissances gé-
néraies nécessaires à assurer l’autorité d’un
maître du premier degré, les établissements du
second degré (collèges, lycées, écoles primaires
supérieures, et professionnelles) seront quali
fiées. Mais, dans cette hypothèse, convient-il
de placer indistinctement les jeunes aspirants
instituteurs dans l’une des trois sections du
a"’" degré : enseignement général classique,
enseignement général moderne, enseignement
général technique, ou bien faut-i]. réserver à
certains établissements du 2 me degré la créa
tion d’une quatrière section, dite d’enseigne
ment général normal ?
Mais il est probable que l’enseignement du
second degré qui, en principe, devrait avoir
sa sanction, à 18 ans, ne saurait suffire mê
me aux partisans de l’abrogation des Ecoles
normales actuelles. Il y a donc lieu d’envisa
ger la place que doivent trouver les norma
liens dans l'enseignement du 3 me degré. Fau-
dra-t-il les faire passer dans des instituts nou
veaux, établissements analogues aux Ecoles
normales primaires actuelles, mais où deux
années seraient consacrées plus spécialement
à l’éducation professionnelle avec au moins
deux sect ions : agricole et technique » ?
Quel que soit le système adopté : — main
tien des Ecoles normales recevant soit des élè
ves débutants avec le brevet élémentaire, soit
dep élèves sélectionnés par un examen assimi
lable au brevet élémentaire, ou préparation
générale par tous les établissements du second
degré, avec passage, au concours, dans des
instituts spéciaux de pédagogie théorique en
liaison avec les Facultés et de classes proba
toires annexées — il faudra envisager la for
mation du personnel, non plus seulement en
fonction d’un enseignement à donner à des
enfants de 6 à i3 ou r4 ans, mais aussi pour
une diffusion d’un enseignement spécialisé à
des adultes de la post-école obligatoire.
Nous serons reconnaissants aux bureaux des
Fédérations de nous adresser leurs Rapports
avant le i5 Février rg33.
Le Rapporteur : Emile Glay.
L'utilisation des salies de réunion
dépendant des écoles
A diverses reprises, le bureau de la Confé
dération était intervenu auprès du Ministre
de l’Education Nationale à propos de difficul
tés soulevées par quelques Maires qui refuse
raient l’utilisation des salles de réunion dé
pendant des écoles aux Associations laïques
pour leurs œuvres post-scolaires. Plus récem
ment le Bureau de la Confédération avait fait
une démarche pressante auprès de M. Chau-
temps, ministre de l’Intérieur, au sujet d’un
refus formel d’un Maire de l’Ain, malgré
l’avis favorable du Préfet et de l’Inspecteur
d’académie.
Pour fixer une doctrine uniforme en l’es
pèce et après entente avec le Ministre de l’In
térieur, M. de Monzie a adressé aux Préfets
et aux Inspecteurs d’académie la circulaire que
voici :
« Des difficultés se produisent parfois pour
« l’utilisation comme lieux de réunions, de
« conférences ou comme salles de fêtes, des
« salles communes dépendant des écoles pri-
« maires publiques ou annexes à ces écoles.
« Il convient de distinguer trois cas :
: « i° - La salle commune n’est pas attenan-
! « te à l’école et elle a été construite ou amé-
« nagée sans aucune subvention de l’Etat. Les
« Municipalités ont le droit d’en disposer a
« leur gré.
« 2 0 - La salle commune a été installée sans
« subvention de l’Etat, mais elle est comprise
« dans les locaux scolaires ou attenants à ces
« locaux.
« L’utilisation de ces salles est réglementée
« par les instructions scolaires modèles du 18
« Janvier 1887 (art. 3 modifié par arrêté du
« 9 Février 1925) :
<1 La garde de l’école est commise à l’insti
« tuteur; il ne permettra pas qu’on la fasse
c( servir à aucun usage étranger à sa destina-
« tions, sans une autorisation spéciale qui sera
« accordée par le Préfet après avis de l’Inspee-
« leur d’académie. Dans le cas où cette auto-
ci risation serait accordée, les frais de nettoya-
« ge et de dégradation seront à la charge des
a personnes ou des collectivités qui l’auront
« obtenue ».
« Aucune réunion n’ayant pas un caractère
« scolaire ne peut donc être tenue dans les
« salles communes sans qu’elle ait été au'préa-
11 labié autorisée par le Préfet après avis de
ce l’Inspecteur d’académie. L’autorisation peut
« être donnée pour toute une année scolaire
« à des Sociétés locales ; mais elle est révoca-
« blc à tout moment dans l’intérêt de l’école.
« 3° - La salle commune a été construite
« ou aménagée avec subvention de l’Etat.
« Les mêmes autorisations sont nécessaires.
« Fn outre, si l’utilisation de la salle a été
« l’occasion d’une recette pour le budget conv
ie rn.unal, il convient qu’une part de cette re-
( ( celte soit versée à la Caisse des Ecoles ».
CIRCULAIRE n° 85 (Extraits)
CARTE CONFÉDÉRALE
La Carte confédérale tend à remplacer tou
tes les cartes particulières à chaque Société :
tous les adhérents des Sociétés affiliées à une
Fédération départementale doivent posséder la
carte confédérale. Il importe qu’elle leur soit
délivrée dans les premiers jours de Janvier.
Les commandes peuvent être faites et seront
exécutées par retour du courrier.
Faire connaître au Secrétaire général de la
Fédération départementale, 5, rue des Etou
pières, Le Havre, le nombre de Cartes confé
dérales qui vous seront nécessaires pour l’an
née 1904.
CIRCULAIRE n° 83
Legs Hugon et Raphaël
Les propositions pour les Bourses provenant
des legs IlUGON et RAPHAËL, doivent être
faites avant le 01 Décembre.
LEGS HUGON. — Chaque année sont déli
vrées 3 bourses de 1.000 francs et 6 de 5oo
francs, dont une de chaque catégorie est ré
servée au département du Cantal, pays d’ori
gine de la donatrice.
LEGS RAPHAËL. — Chaque année il est
réparti une somme de mille francs entre les
Sociétés proposées et dont l’activité est sur
tout dirigée vers l’enseignement ménager.
Les propositions faites par les soins du Bu
reau fédéral sont limitées à deux par Fédéra
tion, soit pour ie Legs HUGON, soit pour V
Legs RAPHAËL.
II conviendra de fournir à l’appui des pro
positions les renseignements indiqués d’autre
part.
Le dossier de proposition devra parvenir au
Secrétaire général de la Fédération Départe
mentale, 5, ,rue des Etoupières, avant le 25
Décembre.
TRAVAUX & PRODUITS
pour
AMATEURS PHOTOGRAPHES
B. MBLLBT
112 et 11U, rue Maréchal-Joffre
«4*
Développement du Film • lfr.
6/9
8 poses
INITIATIVE
Nous donnons ci-dessous le texte d’une affiche manuscrite de 1 m. x 0,80
que nous avons vue récemment dans le vestibule du Siège Social d’une de nos
Amicales. Nous Jélicilons l’auteur qui avait pris soin de frapper l’attention en
mettant certains mots en rouge, le reste étant écrit en bleu sur papier blanc. —
Nous projitons de cette occasion pour préciser un point qui n’a pas laissé
d'embarrasser bon nombre de nos présidents. Les cartes expédiées par la perma
nence portent le millésime ; 1933. Il est évident quelles seront valables, ainsi
que celles qui ultérieurement seraient délivrées avec le millésime 1934, jusqu’au
1 er Octobre 1934. A cette époque, elles seront toutes remplacées par des cartes
1935. — Rappelons aux Amicales quelles conserveront 0 fr. 25 par carte
vendue, ce qui les aidera à payer leur propre cotisation fédérale.
CARTE GONF
IEAL1
Il est du DEVOIR de tous les Membres actifs et honora Tes de nos
Amicales et Œuvres laïques de se piocurer la Carte Confédérale.
EN VENTE : A franc
S’adresser à (nom, moment, lieu)
La Carte Confédérale, valable jusqu’au 1 er Octobre 1934. sera
exigée :
i 0 / pour retenir des places pour la FÊTE DE NOËL à l’Ecole
et pour toutes autres Fêtes organisées par l’Amicale au cours de la
saison ;
2 0 / pour profiter de la réduction de 2 fr. aux BALS de la Fédé.
ration à la Salle des Fêtes, rue Lord-Kitchener, le 3 Décembre et le
4 Février. ;
• - ) ■ .. .
3°/ pour obtenir une réduction sur le prix des places lors des
FÊTES FÉDÉRALES de Mars et Mai au Grand-Théâtre ;
4 0 / pour avoir l’entrée à la Grande Conférence avec Partie
Concertante qui aura lieu comme chaque année en Février ;
5°/ pour bénéficier des tarifs réduits de la FÊTE DU PLEIN
AIR ;
6°/ pour pouvoir fréquenter les COURS GRATUITS de la Fédé
ration (Sténo ou Cuisine) ;
70/ pour obtenir, sur proposition, une RÉCOMPENSE FÉDÉ
RALE ;
8°/ pour prendre part aux différents CONCOURS qui pourraient
être organisés
Des réductions sont déjà consenties aux porteurs de la Carte Confé
dérale au CINÉMA PARLANT de la Salle Jules Ferry, à l’entrée au
STADE de la rue de Fieu rus et pourront l’être à d’autres manifestations
de la Commission sportive fédérale ou’ de certaines Amicales.
Donc, SOLIDARITÉ & PROFIT.
QUESTIONNAIRE
à remplir par les Sociétés proposées
pour une Bourse
HUGON ou RAPHAËL
i° - Date de la fondation ;
2 0 - Date de l'affiliation à la Fédération ;
3° - La Société a-t-elle plusieurs Sections ?
Lesquelles ?
4° - Effectif des trois dernières années :
membres honoraires, membres actifs, pupilles •
5° - Taux de la cotisation pour chaque caté
gorie ;
0° - Budget des trois dernières années — où
apjmraîtra le détail des recettes et des dépen
ses ;
7° - Nombre de Cartes confédérales — de
licences — d'abonnements à V « Action Laï
que » ;
8° - Nombre de Délégués au Congrès fédé
ral, au Congrès confédéral ;
9 0 - Part prise aux manifestations de la Fé
dération départementale ;
io° - Activité de la Société ou, s'il y a lieu
de chacune de ses Sections : conférences,
cours, séances récréatives. Quel succès ont rem
porté ces réunions. Initiatives particulières, etc.
Souscription volontaire
en faveur
du Journal « LES PETITES A »
cl à marquer sa satisfaction du service gratuit
qui lui est fait. Nous soulignons de plus le
fait que la proposition - a été faite spontané
ment en Assemblée générale par une arnica-
liste : Mlle Guitel.
FÉDÉRATION DÉPARTEMENTALE
des Œuvres Laïques
* CONSEIL D’ADMINISTRATION
du -26 Novembre 1933
Réunion à Rouen. Présidence de M. Richard
vice-président.
Présents.- MM. Richard, Lévy-Risser, Savait*.
Haillon, Mme Gillet, pour Roiftn ; MM. Ar-
naudtizon, Candellier, Vitteeoq, pour Le Ha
vre.
Délégués à la Section sportive : Mme Ri
chard, M. Utz.
VÊTEMENTS
Amicale des Jeunes Filles de Bléville.. 25 fr.
Nous remercions très cordialement cette
Amicale qui a tenu à maintenir une tradition
IBU8 VUS recommandeiis le G R A N D B A Z A R Mm vendant le Meilleur Murcie
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