Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1933-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 août 1933 01 août 1933
Description : 1933/08/01 (N82)-1933/08/31. 1933/08/01 (N82)-1933/08/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9827205
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
Septième Année. — N° 82
Ce Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Août 1933
:
Présidents d’Honneur :
MM. BACH et L. MEYER.
Vice-Présidents d’Honneur:
MM. E. VITTECOQ
N. CAPPERON
G. LEFEBVRE
M“" J. CANTOiS
L. DURIEZ
H. PIMONT
A. BOULINGUE
A. O. N« 3762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales et des Œuvres Laïques
Publicité: A. CANDELLIER
5, Rue des Etoupières - LE HAVRE
JOURNAL MENSUEL
Rédaction: M. PIMONT
109, rue Massillori - LE HAVRE - Tél. 96.91
■ ' • - - - - - • -- - ■
Secrétaire Général de la Fédération :
Président actif :
Secrétariat n dministratif:
Trésorier Général de la Fédération :
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupières - LE HAVRE
M. ARNAUDTIZON
Ecole de Filles
M. ROUSSEL, 36, rue Sadi-Carnot, SANVIC - Tél. 60-18
Téléphone 46.38
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
Rue Dauphine - LE HAVRE
CJaècrues Postaux Rouen ©234
XjIGtXJE IDE L'ENSEIGNEMENT
//////////////////////////////////J
¥9" Congrès National en Avignon
DU A° r AU 4 JUIN A 933
VŒUX DIVERS
VOTÉS PAR LE CONGRÈS
SUITE ET FIN
II. émet encore 1rs vœux suivants :
Considérant le danger moral que fait courir
aux jeunes gens des deux sc-xes sans emploi
le prolongement du chômage, émet, le vœu :
a) Que les Pouvoirs publies combattent le
péril du désœuvrement par lous les moyens •
enseignement professionnel, éducation physi
que, lecture publique, etc. ;
b) Que suivant les possibilités, les Fédéra
tions départementales s’associent à cet effort.
Que toutes dispositions soient prises pour
favoriser et multiplier les échanges scolaires
internationaux.
Demande que les bourses et le taux des
bourses d'internai soit augmenté de façon à
diminuer les charges supplémentaires que doi
vent s’imposer les familles des élèves habitant
la campagne.
Qu’il soit procédé à l’agrandissement des
Ecoles normales primaires, afin qu’elles assu
rent le recrutement total des instituteurs et
des institutrices.
Qu’il soit rappel'- que l'assistance publique
est tenue de faire instruire dans les seules éco
les publiques, les enfants qui lui sont confiés.
Renouvelle son vœu demandant le respect
absolu de la loi du 7 Juillet 1904, relative à
la suppression de l’enseignement par les con
gréganistes.
Que le contingent maximum de trente élè
ves, pur classe homogène, ne puisse être, en
aucun cas, dépassé.
Le Congrès saisi des poursuites intentées de
vant le Tribunal correctionnel de Laval, par
l’évêque de Laval, son vicaire général et le
président de l’Association catholique de la
Mayenne contre les instituteurs Gaumcr et
Micard, secrétaire du Syndicat de l’Enseigne
ment de la Mayenne et secrétaire de rédaction
du bulletin syndical, pour un article publié
dans : « L'émancipation de la Mayenne », de
Janvier kj33 et intitulé : « Catéchisme recti
fié » ;
S’élève contre les prétentions des cléricaux
de la Mayenne dont l’action en justice ne
tend rien moins qu’à faire revivre le crime
de sacrilège, assure les instituteurs Gaumcr et
Micard de leur sympathie agissante et espère
que le tribunal de Laval déboutera* les plai
gnants, moins préoccupés de la critique de
leurs dogmes que de leur hostilité à la laïcité
scolaire ;
Demande de nouveau que la gratuité des
fournitures scolaires soit acquise aux enfants
fréquentant l’école laïque, cl notamment les
cours supérieurs.
Emet le vœu :
« Que le gouvernement vote les crédits né
cessaires et que les fournitures resteront la
propriété des enfants au sortir de l’école ».
Emet le vœu « qu’au cours des conférences
pédagogiques soient exposés les bienfaits des
œuvres complémentaires de l’école ».
Emet le vœu « qu’un décret intervienne
pour permettre à l’Administration préfecto
rale d’autoriser les amicales laïques à occuper
les locaux scolaires pour y créer des œuvres
post-scolaires, patronages, etc... et cela, même
lorsque l’avis du maire de la commune est
défavorable ; l’opposition du maire étant le
plus souvent dictée par des considérations d’or
dre politique ou personnel ».
Faites vos Achats chez
Le Bijoutier de la Place Thiers
(à côté du Printemps)
»Ott
Le mieux assorti eu Montres et Bijoux
Remise 10 % à nos Sociétaires.
Demande instamment aux Fédérations dé
partementales, dont l'effort fourni est notoire
ment insuffisant, d’intensifier leur propagan
de en faveur de la cotisation confédérale et
de l’abonnement à « L’A. L. », afin de per-
nn ttre à la Confédération de devenir dans un
proche avenir beaucoup plus puissante, plus
agissante et, plus indépendante encore.
QUESTIONS A L’ORDRE DU JOUR
Los Internais laïques, modèles d’hyqiène
La Commission, secrétaire M. Pascal (Hau
tes-Alpes) entendit d’abord M. Clmbot-Fonte-
nay, rapporteur, qui indiqua dans quelles con
dit ions il a étudié la question et établi le rap
port publié dans l’Action laïque (Mai-Juin
19-13).
bue discussion très animée s’engagea sur la
façon dont cette question a été présentée au
Congrès de Toulouse et soumise ensuite à l’é
tude des Fédérations.
En conclusion de ces débals, la Commis
sion, sur la proposition de Mlle BalVSt (Rhô
ne) regrette que cette question n’ait pas été
présentée aux Fédérations avec assez de préci
sions ,.| «lie décide, à la majorité, {ÏV:«C po\ir(
Miivr.i-' 1 Y-Jim La dans • !.- -[>- Indiqué • p,1r‘**‘tfîTf rA
Balvet.
L’EDUCATION ARTISTIQUE
A L’ÉCOLE ET APRÈS L’ÉCOLE
« Le Congrès de la Confédération Nationale
des Œuvres post et péri-scolaires (Ligue de
l'Enseignement) tenu à Avignon en iq33 :
« Considérant :
« La valeur de l’art conçu à tort comme
un simple divertissement, alors qu’il représen
te un des aspects principaux de l’activité hu
maine ;
« L’importance de l’éducation artistique
pour la iormation de l’individu et le dévelop
pement de la culture sociale ;
« Emet le voei. :
« Qu’il soit donné une large place à l’édu
cation artistique dans tous les ordres d’ensei
gnement et dans un plan d’éducation post-
scolaire obligatoire ;
« Qu’il soit établi un programme d’éduca
tion artistique progressif et cohérent, embras
sant toutes les formes de l’éducation natio
nale ;
« Qu’à l’école primaire, en particulier, on
s’attache à développer en même temps le goût
et l’activité artistique ;
(( Que les maîtres soient préparés à cette
tâche, dirigés pl soutenus dans leurs efforts ;
« Que l’école et les œuvres post-scolaires
soient pourvues des ressources /et moyens né
cessaires (bibliothèques enfantines, littéraires
et musicales, discothèques, films, bonnes re
productions, images et moulages, guides-
chants, phonographes.
Que les œuvres post-scolaires soient à l’éco
le, chez elles, et que les subventions accordées
pour la construction des locaux et leur amé
nagement soient h-,s mêmes que celles accor
dées à l’école.
Que l’école, tout en préparant un c . bonne
formation musicale possible par des moyens
très simples ne soit pas considérée comme de
vant prendre une orientation trop précise dans
le sens J,, la technique musicale, ni à remplir
une tâche analogue à celle des établissements
musicaux spécialisés.
« Qu'il soit organisé des expositions, des
concours et des fêles scolaires, pourvu qu’ils
ne donnent pas lieu en ce qui concerne l’éco
le à un,:- préparation spéciale et ne soient que
l’aboutissemenl et la consécration du travail
de l’école ;
(Remarque : 11 est bien entendu que celte
éducation artistique ne doit pas encourager ni
multiplier de fausses vocations, mais qu’elle
doit aboutir à un enrichissement et à une pu
rification de la culture populaire. Dette re
marque s’applique à l’école comme à la post-
école) ;
« Que la Ligue de l’Fnseignement crée une
Union des Œuvres d’Education artistique,
destinée à soutenir, à grouper, à guider les
œuvres existantes ; à en susciter de nouvelles ;
qu’on fasse appel, pour celle organisation, à
des compétences sérieuses, éducateurs, ar
listes et Sociétés d’art.
« Que les Fédérations départementales soient
groupées en Unions régionales en ce qui eon-
ceriy- leurs sections artistiques ;
« Que l’éducation artistique soit conçue ,sous
la forme la plus libre et la plus large ; mais
que les formes d’art adoptées soient l’objet
d’un travail discipliné et sérieux ;
« Que l’éducation artistique post-scolaire
soit reliée étroitement à l’éducation artistique
scolaire et collabore avec elle ;
« Que l’U.F.O.L.E.A. envisage dès mainte
nant la préparation de l’Exposition de igâ;
(Arts populaires modernes), où elle doit affir
nier la force ,(T la qualité des Œuvres laïques
d’éducation artistique ».
*
* *
Les statuts de l’U.F.O.L.E.A. maintenant
officiellement créée, furent adoptés, compte
tenu des modifications demandées par la Seine-
Inférieure en ce qui concerne la licence col
lective : 10 francs N le montant du Contrat
avec les auteurs dramatiques (réservé). .
Le Comité national ainsi constitué :
Président. François Albert Commissaire gé
néral. Lue (Seine) ; Commissaire-adjoint, Mer-
chiér (Nord.) ; Secrétaire général, Jacquefaux
(Seine) ; Secrétaite.-adjoint, Lavetonn (Creu
se) ; Délégués. Burrior (Seine), Candelliçr
(Seine-In férieure),•
11e), Voiron (Côte ,
que : Lhopifal
I '• "in :
Capitaine!. ( Bouch&ÿHclUfRhô-
J’Or) ; Goniinissatres. Musi-
rls décoratif? !^%^ne2iïr-,
l.cbard ; Arts ïhéragéré : Mm,o Colsé' ; Fêtes :
Chevais ; Art à FFcolc : un délégué N... du
Syndicat des Instituteurs.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
DE L’U. F. O. L. E. P.
L’Union Française des Œuvres Laïques d’E
ducation Physique, Filiale de la Ligue Fran
çaise de l’Enseignement, a tenu parallèlement
au Congrès de la Ligue, à Avignon, quatre
reunions d’assemblée générale où un grand
nombre de questions ont été discutées.
Sous la présidence de M. Duburq, assisté
du commissaire général Marcel Delarbrc, les
délégués des nombreuses Fédérations dëpartc-
men lûtes ont examiné les progrès accomplis
pendant l’exercice 1932-1933.
Le bureau de l’U. F. O. L. E. P. a été réélu
comme suit :
Commissaire général, M. Marne! Delarbrc
secrétaire général, M. Deligny.
Les Commissions seront formées par : Sports
athlétiques, M. Dumont ; basket-ball mascu
lin, M. Condevaux ; basket-ball féminin, M.
Beauville ; éducation physique féminine, Mme
Irène Popar ; tir, M. Bernard ; statuts et rè
glements, M. Lemaire ; natation, M. Bizette ;
football, M. Delmotte.
L’Assemblée générale de l’U.F.O.L.E.P. a
fait proposer plusieurs vœux au Congrès de
la Ligue de l’Enseignement par son rappor
teur M. Beauville (Seine-Inférieure), en parti
culier l’U.F.O.L.E.P. s’est déclarée partisan
de la révision des Sociétés agréées, de la révi
sion des subventions accordées à ces Sociétés.
L’U.F.O.L.E.P. a exprimé le souhait égale
ment que le régime administratif des agré
ments des Sociétés soit unifié.
D’autre part, l’assemblée a pris en consi
dération un projet d’organisation de l’éduca
tion physique et sportive présenté par son
commissaire général, M. Marcel Delarbrc.
Ce projet tend au vo.tr- d’une loi créant dans
chaque communes des centres communaux d’é.
ducation physique avec le concours des Muni
cipalités, de- l’Lniversilé, de l’armée et de
1 ’autorilé préfectorale.
TRAVAUX & PRODUITS
pour
AMATEURS PHOTOGRAPHES
MILL1T
112 et 114, rue Maréchal-Joffre
Développement du Film • Ifr.
e/9
8 poses
Les Sociétés existantes continueraient à col
laborer en toute liberté.
Les subventions seraient réparties par les
Commissions départementales proportionnelle
ment au nombre de jeunes gens inscrits soit
dans les centres communaux soit dans les So
ciétés reconnues.
Un livret social remplaçant le livret mili
taire serait délivré à tous les jeunes gens sor
tant de l'école.
Une Commission médicale fixée au siège
des communes ou des cantons examinerait
l’état physique des jeunes gens inscrits sui
des registres communaux chaque année.
Le Conseil de révision serait ainsi suppri
mé. Ces visites seraient obligatoires. Les inté-
E11 regardant par dessus le mur
russes qui ne se plieraient pas devant la
à voter ni» pourraient être admis, sauf
grandes
écoles et
loi
cas
les
exceptionnels, dans les
fonctions publiques.
D’autre part, des avantages seront sollicités
pour les jeunes gens qui auront donné satis
faction aux centres communaux d’éducation
physique.
L’ensemble de ces mesures, composant une
partie importante de l’organisation de l’édu
cation post-scolaire, pourrait être placé sous
la direction d’un commissaire général de la
jeunesse qui s’intéresserait non seulement à
l’éducation physique mais encore à l’éducation
artistique et professionnelle des jeunes géné
rations.
L’assemblée générale de l’U.F.O.L.E.P. a
-p$s en considération ce projet et vâi deman
der au Gbngrés de- la LigAfA d%l.(pnscîgnçment
dainsi ,1
. < A . TJ"»* - -T- -
«Pœuvros p^osî-sQaJairés . laïques.,
- ifes -PfitiwTrr~-
pmi
} Iv :
Dans le but d’être /agréable et utile à cer
tains animateurs laïques qui sont hantés par
le désir de créer des coopératives scolaires,
nous donnons ci-dessous de larges extraits d’un
rapport sur la coopération scolaire L’Abeille,
de l’école de garçons d'Orbais (Marne), coopé
rative créée en 1925 par M. Béguin, institu
teur.
I.— Organisation
a) Difficultés :
Une question d’une importance capitale se
pose lorsqu’on veut fonder une coopérative
scolaire. La coopérative scolaire sera-t-elle di
rigée par un conseil d’administration unique-
mut composé d’adultes, présidé par le Maire?
ou bien
La Société scra-f-clle administrée par les
--nlanls seulement, demandant conseil à leur
maître ?
Accepter qu’un Conseil d Administration
d’adultes soit à la tête de la Coopérative, c’est
s’exposer à faire de la nouvelle société un
groupement auquel on reprochera d’être un
groupement politique ; c’est aussi enlever à
la Société toute son indépendance ; c’est mê
me fausser le principe dés Coopératives qui
.doiumlppar définition comprènà^e des. mem-
.. -bivs actifs mettant en commun lé-ura ressour-
dépar- ce* - pilfefrttifèjvs. et s'administrant Âix-mêmcs. ’
“ — enlever à la Coopérative ce. qui I4 rendra
■'■‘rfTîmtèr tte tprtfé:
( -hoisir comme président d’honneur le Maire
de la commune, c’est s’assurer évidemment
le concours de la municipalité et des amis
du Maire ; mais c’est aussi écarter irrémédia
blement ses ennemis politiques ou autres.
Or, l’œuvre que nous fondons doit être laï
que. Son organisation doit permettre à tous
d y adhérer. Elle ne doit avoir qu’un but :
donner à l’enfant unie éducation sociale et
ciei r autour d’une école saine, d’une école
1 iebe et attrayante, une atmosphère de sym
pathie.
1 oui garder à I Ecole toute son indépen
dance, pour pouvoir vivre librement et pros
pérer, la Coopérative a rejeté toute partici
pation d’adultes à son administration.
a) Extrait des statuts :
1 0 Les membres. — Membres actifs (Elèves
de 1 école acquittant une cotisation mensuelle
de o fr. 25 ;
Membres honoraires (Versement annuel de
2 francs ;
Membres fondateurs (Versement unique de
10 francs ;
Membres bienfaiteurs (Versement unique de
25 francs.
L administration. — La Coopérative est
administrée par un Président, un Vice-Pré
sident, un Trésorier, et un Secrétaire, élus
par les élèves de l’école et choisis parmi eux.
J,e maître assiste de droit aux réunions, mais
n'intervient qu c s’il est consulté ou s’il croit
devoir le faire dans l’intérêt de la Société.
Le contrôle financier est confié au Conseil
d administration de la Caisse des écoles, qui
•v-nfi les comptes chaque fois qu'il se réunit.
M. DYARD
Secrétaire Général Administratif
de la Ligue de l'Enseignement
xxx
Manifestation de sympathie en
l’honneur de M. Dyard
Le Congrès d’Avignon a été l’occasion d'une
très belle manifestation en l’honneur de M.
Dyard qui vient d’être nommé Officier de la
Légion J’bonneur.
Dyard est un ancien instituteur, qui fut tout-
si vie un militant de la laïcité et de l’Œuvre
post-scolaire. Retraité, il eut pu, comme tant
d'autres, s’abandonner aux douceurs du re
pos mérité. Mais .il lui eût fallu s’éloigner
des milieux actifs et vigilants auxquels il avait
consacré-les loisirs de sa vie par ailleurs si ac
tive. Il devint Secrétaire Général de la Ligue
de l'Enseignement non pour pouvoir se parer
d’un titre honorifique, mais bien pour ani
mer les Services de la Ligue, devenant la
Confédération Nationale des Œuvres laïques.
Le Secrétariat administratif a pris chaque an
née une importance plus grande ; sous l’ac-
tive impulsion de Dyard, des Fédérations dé
partementales sont nées dans 63 départements
et sont en préparation dans les autres.
C’est pourquoi ses amis, réunis sous la pré
sidence de M. Rrenier ont voulu lui témoi
gner leur, amitié dans une cérémonie intime
dont les assistants garderont le meilleur sou
venir.
Il— La
Créer une
difficile c’est
plus difficile
\ie de la Coopérative
œuvre c’est facile, ce qui est.
de la faire vivre et ce qui est
encore c’est de faire en sorte
qu elle marque chaque année un progrès sur
1 année précédente.
Pour réussir :
i° // faut varier sans cesse les procédés qui
pci mettent île recueillir les fonds indispen-
S. 1111
it. Ru* Thiers
LE HAVIE
UNS vus mmmm le GRAND BAZAR MaisoBvendaiitltMBüleiir M
LC HAVRE — 121, Km 4* Parte - LC HAVRE
Ce Journal ne doit pas être vendu
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Août 1933
:
Présidents d’Honneur :
MM. BACH et L. MEYER.
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MM. E. VITTECOQ
N. CAPPERON
G. LEFEBVRE
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L. DURIEZ
H. PIMONT
A. BOULINGUE
A. O. N« 3762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales et des Œuvres Laïques
Publicité: A. CANDELLIER
5, Rue des Etoupières - LE HAVRE
JOURNAL MENSUEL
Rédaction: M. PIMONT
109, rue Massillori - LE HAVRE - Tél. 96.91
■ ' • - - - - - • -- - ■
Secrétaire Général de la Fédération :
Président actif :
Secrétariat n dministratif:
Trésorier Général de la Fédération :
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupières - LE HAVRE
M. ARNAUDTIZON
Ecole de Filles
M. ROUSSEL, 36, rue Sadi-Carnot, SANVIC - Tél. 60-18
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Rue Dauphine - LE HAVRE
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¥9" Congrès National en Avignon
DU A° r AU 4 JUIN A 933
VŒUX DIVERS
VOTÉS PAR LE CONGRÈS
SUITE ET FIN
II. émet encore 1rs vœux suivants :
Considérant le danger moral que fait courir
aux jeunes gens des deux sc-xes sans emploi
le prolongement du chômage, émet, le vœu :
a) Que les Pouvoirs publies combattent le
péril du désœuvrement par lous les moyens •
enseignement professionnel, éducation physi
que, lecture publique, etc. ;
b) Que suivant les possibilités, les Fédéra
tions départementales s’associent à cet effort.
Que toutes dispositions soient prises pour
favoriser et multiplier les échanges scolaires
internationaux.
Demande que les bourses et le taux des
bourses d'internai soit augmenté de façon à
diminuer les charges supplémentaires que doi
vent s’imposer les familles des élèves habitant
la campagne.
Qu’il soit procédé à l’agrandissement des
Ecoles normales primaires, afin qu’elles assu
rent le recrutement total des instituteurs et
des institutrices.
Qu’il soit rappel'- que l'assistance publique
est tenue de faire instruire dans les seules éco
les publiques, les enfants qui lui sont confiés.
Renouvelle son vœu demandant le respect
absolu de la loi du 7 Juillet 1904, relative à
la suppression de l’enseignement par les con
gréganistes.
Que le contingent maximum de trente élè
ves, pur classe homogène, ne puisse être, en
aucun cas, dépassé.
Le Congrès saisi des poursuites intentées de
vant le Tribunal correctionnel de Laval, par
l’évêque de Laval, son vicaire général et le
président de l’Association catholique de la
Mayenne contre les instituteurs Gaumcr et
Micard, secrétaire du Syndicat de l’Enseigne
ment de la Mayenne et secrétaire de rédaction
du bulletin syndical, pour un article publié
dans : « L'émancipation de la Mayenne », de
Janvier kj33 et intitulé : « Catéchisme recti
fié » ;
S’élève contre les prétentions des cléricaux
de la Mayenne dont l’action en justice ne
tend rien moins qu’à faire revivre le crime
de sacrilège, assure les instituteurs Gaumcr et
Micard de leur sympathie agissante et espère
que le tribunal de Laval déboutera* les plai
gnants, moins préoccupés de la critique de
leurs dogmes que de leur hostilité à la laïcité
scolaire ;
Demande de nouveau que la gratuité des
fournitures scolaires soit acquise aux enfants
fréquentant l’école laïque, cl notamment les
cours supérieurs.
Emet le vœu :
« Que le gouvernement vote les crédits né
cessaires et que les fournitures resteront la
propriété des enfants au sortir de l’école ».
Emet le vœu « qu’au cours des conférences
pédagogiques soient exposés les bienfaits des
œuvres complémentaires de l’école ».
Emet le vœu « qu’un décret intervienne
pour permettre à l’Administration préfecto
rale d’autoriser les amicales laïques à occuper
les locaux scolaires pour y créer des œuvres
post-scolaires, patronages, etc... et cela, même
lorsque l’avis du maire de la commune est
défavorable ; l’opposition du maire étant le
plus souvent dictée par des considérations d’or
dre politique ou personnel ».
Faites vos Achats chez
Le Bijoutier de la Place Thiers
(à côté du Printemps)
»Ott
Le mieux assorti eu Montres et Bijoux
Remise 10 % à nos Sociétaires.
Demande instamment aux Fédérations dé
partementales, dont l'effort fourni est notoire
ment insuffisant, d’intensifier leur propagan
de en faveur de la cotisation confédérale et
de l’abonnement à « L’A. L. », afin de per-
nn ttre à la Confédération de devenir dans un
proche avenir beaucoup plus puissante, plus
agissante et, plus indépendante encore.
QUESTIONS A L’ORDRE DU JOUR
Los Internais laïques, modèles d’hyqiène
La Commission, secrétaire M. Pascal (Hau
tes-Alpes) entendit d’abord M. Clmbot-Fonte-
nay, rapporteur, qui indiqua dans quelles con
dit ions il a étudié la question et établi le rap
port publié dans l’Action laïque (Mai-Juin
19-13).
bue discussion très animée s’engagea sur la
façon dont cette question a été présentée au
Congrès de Toulouse et soumise ensuite à l’é
tude des Fédérations.
En conclusion de ces débals, la Commis
sion, sur la proposition de Mlle BalVSt (Rhô
ne) regrette que cette question n’ait pas été
présentée aux Fédérations avec assez de préci
sions ,.| «lie décide, à la majorité, {ÏV:«C po\ir(
Miivr.i-' 1 Y-Jim La dans • !.- -[>- Indiqué • p,1r‘**‘tfîTf rA
Balvet.
L’EDUCATION ARTISTIQUE
A L’ÉCOLE ET APRÈS L’ÉCOLE
« Le Congrès de la Confédération Nationale
des Œuvres post et péri-scolaires (Ligue de
l'Enseignement) tenu à Avignon en iq33 :
« Considérant :
« La valeur de l’art conçu à tort comme
un simple divertissement, alors qu’il représen
te un des aspects principaux de l’activité hu
maine ;
« L’importance de l’éducation artistique
pour la iormation de l’individu et le dévelop
pement de la culture sociale ;
« Emet le voei. :
« Qu’il soit donné une large place à l’édu
cation artistique dans tous les ordres d’ensei
gnement et dans un plan d’éducation post-
scolaire obligatoire ;
« Qu’il soit établi un programme d’éduca
tion artistique progressif et cohérent, embras
sant toutes les formes de l’éducation natio
nale ;
« Qu’à l’école primaire, en particulier, on
s’attache à développer en même temps le goût
et l’activité artistique ;
(( Que les maîtres soient préparés à cette
tâche, dirigés pl soutenus dans leurs efforts ;
« Que l’école et les œuvres post-scolaires
soient pourvues des ressources /et moyens né
cessaires (bibliothèques enfantines, littéraires
et musicales, discothèques, films, bonnes re
productions, images et moulages, guides-
chants, phonographes.
Que les œuvres post-scolaires soient à l’éco
le, chez elles, et que les subventions accordées
pour la construction des locaux et leur amé
nagement soient h-,s mêmes que celles accor
dées à l’école.
Que l’école, tout en préparant un c . bonne
formation musicale possible par des moyens
très simples ne soit pas considérée comme de
vant prendre une orientation trop précise dans
le sens J,, la technique musicale, ni à remplir
une tâche analogue à celle des établissements
musicaux spécialisés.
« Qu'il soit organisé des expositions, des
concours et des fêles scolaires, pourvu qu’ils
ne donnent pas lieu en ce qui concerne l’éco
le à un,:- préparation spéciale et ne soient que
l’aboutissemenl et la consécration du travail
de l’école ;
(Remarque : 11 est bien entendu que celte
éducation artistique ne doit pas encourager ni
multiplier de fausses vocations, mais qu’elle
doit aboutir à un enrichissement et à une pu
rification de la culture populaire. Dette re
marque s’applique à l’école comme à la post-
école) ;
« Que la Ligue de l’Fnseignement crée une
Union des Œuvres d’Education artistique,
destinée à soutenir, à grouper, à guider les
œuvres existantes ; à en susciter de nouvelles ;
qu’on fasse appel, pour celle organisation, à
des compétences sérieuses, éducateurs, ar
listes et Sociétés d’art.
« Que les Fédérations départementales soient
groupées en Unions régionales en ce qui eon-
ceriy- leurs sections artistiques ;
« Que l’éducation artistique soit conçue ,sous
la forme la plus libre et la plus large ; mais
que les formes d’art adoptées soient l’objet
d’un travail discipliné et sérieux ;
« Que l’éducation artistique post-scolaire
soit reliée étroitement à l’éducation artistique
scolaire et collabore avec elle ;
« Que l’U.F.O.L.E.A. envisage dès mainte
nant la préparation de l’Exposition de igâ;
(Arts populaires modernes), où elle doit affir
nier la force ,(T la qualité des Œuvres laïques
d’éducation artistique ».
*
* *
Les statuts de l’U.F.O.L.E.A. maintenant
officiellement créée, furent adoptés, compte
tenu des modifications demandées par la Seine-
Inférieure en ce qui concerne la licence col
lective : 10 francs N le montant du Contrat
avec les auteurs dramatiques (réservé). .
Le Comité national
Président. François Albert Commissaire gé
néral. Lue (Seine) ; Commissaire-adjoint, Mer-
chiér (Nord.) ; Secrétaire général, Jacquefaux
(Seine) ; Secrétaite.-adjoint, Lavetonn (Creu
se) ; Délégués. Burrior (Seine), Candelliçr
(Seine-In férieure),•
11e), Voiron (Côte ,
que : Lhopifal
I '• "in :
Capitaine!. ( Bouch&ÿHclUfRhô-
J’Or) ; Goniinissatres. Musi-
rls décoratif? !^%^ne2iïr-,
l.cbard ; Arts ïhéragéré : Mm,o Colsé' ; Fêtes :
Chevais ; Art à FFcolc : un délégué N... du
Syndicat des Instituteurs.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
DE L’U. F. O. L. E. P.
L’Union Française des Œuvres Laïques d’E
ducation Physique, Filiale de la Ligue Fran
çaise de l’Enseignement, a tenu parallèlement
au Congrès de la Ligue, à Avignon, quatre
reunions d’assemblée générale où un grand
nombre de questions ont été discutées.
Sous la présidence de M. Duburq, assisté
du commissaire général Marcel Delarbrc, les
délégués des nombreuses Fédérations dëpartc-
men lûtes ont examiné les progrès accomplis
pendant l’exercice 1932-1933.
Le bureau de l’U. F. O. L. E. P. a été réélu
comme suit :
Commissaire général, M. Marne! Delarbrc
secrétaire général, M. Deligny.
Les Commissions seront formées par : Sports
athlétiques, M. Dumont ; basket-ball mascu
lin, M. Condevaux ; basket-ball féminin, M.
Beauville ; éducation physique féminine, Mme
Irène Popar ; tir, M. Bernard ; statuts et rè
glements, M. Lemaire ; natation, M. Bizette ;
football, M. Delmotte.
L’Assemblée générale de l’U.F.O.L.E.P. a
fait proposer plusieurs vœux au Congrès de
la Ligue de l’Enseignement par son rappor
teur M. Beauville (Seine-Inférieure), en parti
culier l’U.F.O.L.E.P. s’est déclarée partisan
de la révision des Sociétés agréées, de la révi
sion des subventions accordées à ces Sociétés.
L’U.F.O.L.E.P. a exprimé le souhait égale
ment que le régime administratif des agré
ments des Sociétés soit unifié.
D’autre part, l’assemblée a pris en consi
dération un projet d’organisation de l’éduca
tion physique et sportive présenté par son
commissaire général, M. Marcel Delarbrc.
Ce projet tend au vo.tr- d’une loi créant dans
chaque communes des centres communaux d’é.
ducation physique avec le concours des Muni
cipalités, de- l’Lniversilé, de l’armée et de
1 ’autorilé préfectorale.
TRAVAUX & PRODUITS
pour
AMATEURS PHOTOGRAPHES
MILL1T
112 et 114, rue Maréchal-Joffre
Développement du Film • Ifr.
e/9
8 poses
Les Sociétés existantes continueraient à col
laborer en toute liberté.
Les subventions seraient réparties par les
Commissions départementales proportionnelle
ment au nombre de jeunes gens inscrits soit
dans les centres communaux soit dans les So
ciétés reconnues.
Un livret social remplaçant le livret mili
taire serait délivré à tous les jeunes gens sor
tant de l'école.
Une Commission médicale fixée au siège
des communes ou des cantons examinerait
l’état physique des jeunes gens inscrits sui
des registres communaux chaque année.
Le Conseil de révision serait ainsi suppri
mé. Ces visites seraient obligatoires. Les inté-
E11 regardant par dessus le mur
russes qui ne se plieraient pas devant la
à voter ni» pourraient être admis, sauf
grandes
écoles et
loi
cas
les
exceptionnels, dans les
fonctions publiques.
D’autre part, des avantages seront sollicités
pour les jeunes gens qui auront donné satis
faction aux centres communaux d’éducation
physique.
L’ensemble de ces mesures, composant une
partie importante de l’organisation de l’édu
cation post-scolaire, pourrait être placé sous
la direction d’un commissaire général de la
jeunesse qui s’intéresserait non seulement à
l’éducation physique mais encore à l’éducation
artistique et professionnelle des jeunes géné
rations.
L’assemblée générale de l’U.F.O.L.E.P. a
-p$s en considération ce projet et vâi deman
der au Gbngrés de- la LigAfA d%l.(pnscîgnçment
d
. < A . TJ"»* - -T- -
«Pœuvros p^osî-sQaJairés . laïques.,
- ifes -PfitiwTrr~-
pmi
} Iv :
Dans le but d’être /agréable et utile à cer
tains animateurs laïques qui sont hantés par
le désir de créer des coopératives scolaires,
nous donnons ci-dessous de larges extraits d’un
rapport sur la coopération scolaire L’Abeille,
de l’école de garçons d'Orbais (Marne), coopé
rative créée en 1925 par M. Béguin, institu
teur.
I.— Organisation
a) Difficultés :
Une question d’une importance capitale se
pose lorsqu’on veut fonder une coopérative
scolaire. La coopérative scolaire sera-t-elle di
rigée par un conseil d’administration unique-
mut composé d’adultes, présidé par le Maire?
ou bien
La Société scra-f-clle administrée par les
--nlanls seulement, demandant conseil à leur
maître ?
Accepter qu’un Conseil d Administration
d’adultes soit à la tête de la Coopérative, c’est
s’exposer à faire de la nouvelle société un
groupement auquel on reprochera d’être un
groupement politique ; c’est aussi enlever à
la Société toute son indépendance ; c’est mê
me fausser le principe dés Coopératives qui
.doiumlppar définition comprènà^e des. mem-
.. -bivs actifs mettant en commun lé-ura ressour-
dépar- ce* - pilfefrttifèjvs. et s'administrant Âix-mêmcs. ’
“ — enlever à la Coopérative ce. qui I4 rendra
■'■‘rfTîmtèr tte tprtfé:
( -hoisir comme président d’honneur le Maire
de la commune, c’est s’assurer évidemment
le concours de la municipalité et des amis
du Maire ; mais c’est aussi écarter irrémédia
blement ses ennemis politiques ou autres.
Or, l’œuvre que nous fondons doit être laï
que. Son organisation doit permettre à tous
d y adhérer. Elle ne doit avoir qu’un but :
donner à l’enfant unie éducation sociale et
ciei r autour d’une école saine, d’une école
1 iebe et attrayante, une atmosphère de sym
pathie.
1 oui garder à I Ecole toute son indépen
dance, pour pouvoir vivre librement et pros
pérer, la Coopérative a rejeté toute partici
pation d’adultes à son administration.
a) Extrait des statuts :
1 0 Les membres. — Membres actifs (Elèves
de 1 école acquittant une cotisation mensuelle
de o fr. 25 ;
Membres honoraires (Versement annuel de
2 francs ;
Membres fondateurs (Versement unique de
10 francs ;
Membres bienfaiteurs (Versement unique de
25 francs.
L administration. — La Coopérative est
administrée par un Président, un Vice-Pré
sident, un Trésorier, et un Secrétaire, élus
par les élèves de l’école et choisis parmi eux.
J,e maître assiste de droit aux réunions, mais
n'intervient qu c s’il est consulté ou s’il croit
devoir le faire dans l’intérêt de la Société.
Le contrôle financier est confié au Conseil
d administration de la Caisse des écoles, qui
•v-nfi les comptes chaque fois qu'il se réunit.
M. DYARD
Secrétaire Général Administratif
de la Ligue de l'Enseignement
xxx
Manifestation de sympathie en
l’honneur de M. Dyard
Le Congrès d’Avignon a été l’occasion d'une
très belle manifestation en l’honneur de M.
Dyard qui vient d’être nommé Officier de la
Légion J’bonneur.
Dyard est un ancien instituteur, qui fut tout-
si vie un militant de la laïcité et de l’Œuvre
post-scolaire. Retraité, il eut pu, comme tant
d'autres, s’abandonner aux douceurs du re
pos mérité. Mais .il lui eût fallu s’éloigner
des milieux actifs et vigilants auxquels il avait
consacré-les loisirs de sa vie par ailleurs si ac
tive. Il devint Secrétaire Général de la Ligue
de l'Enseignement non pour pouvoir se parer
d’un titre honorifique, mais bien pour ani
mer les Services de la Ligue, devenant la
Confédération Nationale des Œuvres laïques.
Le Secrétariat administratif a pris chaque an
née une importance plus grande ; sous l’ac-
tive impulsion de Dyard, des Fédérations dé
partementales sont nées dans 63 départements
et sont en préparation dans les autres.
C’est pourquoi ses amis, réunis sous la pré
sidence de M. Rrenier ont voulu lui témoi
gner leur, amitié dans une cérémonie intime
dont les assistants garderont le meilleur sou
venir.
Il— La
Créer une
difficile c’est
plus difficile
\ie de la Coopérative
œuvre c’est facile, ce qui est.
de la faire vivre et ce qui est
encore c’est de faire en sorte
qu elle marque chaque année un progrès sur
1 année précédente.
Pour réussir :
i° // faut varier sans cesse les procédés qui
pci mettent île recueillir les fonds indispen-
S. 1111
it. Ru* Thiers
LE HAVIE
UNS vus mmmm le GRAND BAZAR MaisoBvendaiitltMBüleiir M
LC HAVRE — 121, Km 4* Parte - LC HAVRE
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