Presse et revues
Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1933-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 juin 1933 01 juin 1933
Description : 1933/06/01 (N80)-1933/06/30. 1933/06/01 (N80)-1933/06/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k982718v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
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Ce Journal ne doit pas être vendu
Septième Année. — N° 80
■ *
Le réclamer ad Siège de chaque Amicale
Juin 1933.
! Présidents d’Honnéur :
:
MM. BACH et L. MEYER.
■ Vice-Présidents d’Honneur
••
MM. E. V1TTECOQ
N. CAPPERON
G. LEFEBVRE
ï M— J. CANTOIS
L. DURIEZ
H. PIMONT
A. BOULINGUE
S. A. O. :N» 3762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales et des Œuvres Laïques
JOURNAL ZMUEJZtST SIJEL
Rédaction: IV!. PIMONT
109, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.91
Secrétaire Général de la Fédération :
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupières - LE HAVRE
Téléphone 46.38
Président actif :
Secrétariat administratif :
Trésorier Général de la Fédération :
M. ARNAUDTIZON
Ecole de Filles
M. ROUSSEL, 36, rue Sadi-Carnot, SANVIC - Tél. 60-18
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
Rue Dauphine - LE HAVRE
Ch écrire s Postaux Rouen 6234
La 6 me Fête du Plein Air
1928, Saint-Ëustache-la-Forêt ; i929 ; Lille-
bonne ; 1980, Caudebec-en-Caux ; i93i, Eire-
lat ; i932 } Fécamp.
2 Juillet 1933 : Fauville-en-Caux
Noire numéro de Juin paraissant liés loi
celte année, celui de Juilel sera avancé éga
lement ci. paraîtra vers le 20 Juin et contien
dra toutes les indications utiles concernant
notre t> n,e Fête du Plein Air.
Cependant, il n’est pas trop tôt pour aver
tir nos secteurs de nos projets : ils pourront
prenurc dès maintenant leurs dispositions et
se prépaier à réserver le medleur accueil d’u
ne pu i l aux circulaires qui ieur parviendront
par ics soins de notre becrélariat permanent
et de M. Michel, président de la Commission
des Fêles d’autre part aux Billets de Tom
bola qui sont si utiles pour atteindre un des
buts dis organisateurs.
Oui, nous irons cette année à Fauville-en-
Caux. Délaissant pour une fois les vallées, les
bords du fleuve ou de la mer, nous irons nous
ébattre dans la vraie campagne du pays de
Caux ) en plein air et .en pleine herbe. Nous
retrouverons le caractère initial de notre fête
annuelle et peut-être beaucoup de nos excur
sionnistes apprécieront-ils Fauville qui leur
rappellera (proportions gardées et révérence
parler) la bonne journée de Saint-Eustache
dont beaucoup ont gardé le souvenir
Le train spécial ou les trains spéciaux per
mettront de venir de la région du Havre com
me aussi des régions de Fécamp, Bolbec, Yve-
tot, etc... Ah ! M. Michel, qui s’effarouche
parfois, craint la route qui va de la station
de Foucart à Fauville ? Qui s’épouvanté d’u
ne belle lieue de chemin entre les blés mû
rissants et les gras pâturages ? Ce n’est cer
tes pas la jeunesse qui prétend justement
qu’une promenade sans footing n’est pas une
promenade. Les aînés (nous ne serons pas ir
révérencieux jusqu’à les nommer les vieux)
trouveront grâce à la sollicitude de la Com
mission, des moyens de transport destinés à
épargner leurs jambes à l’aller comme au re
tour. M. Ebran les transportera pour 1 fr. 5o
en aulo-car. On nous assure aussi que de nom
breuses Amicales utiliseront les auto-cars li
vrais qui leur feront un service spécial et
direct. Pourquoi pas ?
La Municipalité de Fauville nous réserve un
accueil cordial ; M. le Maire nous a déjà re
çus de la plus aimable façon, M. Fouache, le
sympathique conseiller d’arrondissement, met
déjà tout en œuvre avec l’aide de M. Moliè-
res, directeur d’Ecole et président d’une de
nos plus belles \micales rurales. M. Ilerbin,
inspecteur de l’Enseignement primaire, est de
tout cœur avec nous et se propose de nous
recevoir pour la 5 me fois (sur 6) dans sa cir
conscription.
Fauville est un gros village (une pelile ville
serait mieux dire pour qualifier cet agréable
chef-lieu de canton) qui offre toutes les res
sources nécessaires en hôtels (normands, ne
Doublions pas) restaurants et cafés. Une très
grande place, un Stade très important. Les
fêtes sont toujours très réussies à Fauville.
On nous promet un groupe de gentilles fillet
tes et une grosse troupe de garçons sportifs.
Les environs, des Sections d’éducation physi
que, au premier rang desquelles Trouville-
Alliquerville, bien connu au Havre (moniteur :
M. Guérin) prendront part à la fête. M. De-
beauvais amènera de Duclair et M. Cahan,
d’Yvetot, des jeunes gymnastes que nous se
rons heureux d’applaudir. Des projets de MM.
Beauville Favrel et Fouache, nous ne disons
rien encore pour ménager leurs effets de sur
prise. Et le P. L. G., et le P. L. E., et d’autres,
ne seront-ils pas là ? Le Congrès d’Avignon
sera passé et nous aurons peut-être l’occasion
d'admirer des champions peut-être dos cham
pionnes P De la musique, des chants ? il y
en aura. Un bal populaire ? Evidemment.
Tout Je canton de Fauville sera là. Et d’ail
leurs, combien serons-nous ? Mme Fouldrin
et Mme Candellier voudraient le savoir, qui
vendront la petite fleur ou l’insigne fédéral.
On en a manqué l’an dernier : on n’en man
quera pas cette année et tous arboreront dès
le matin le signe de joie et de ralliement.
Achetez tout de suite les billets de loterie à
o fr. 25 qui donneront des ressources à la
Caisse des Ecoles de Fauville et vous feront
gagner les Lots intéressants qui vous sont of
ferts. Prenez-en le maximum et faites-en ache
ter autour de vous ; c’est un devoir fédéral de
solidarité facile et agréable à remplir.
Et puis, faites des économies pour le 2 Juil
let car sous- le beau soleil vous irez faire pro
vision de joie, de santé et de bons souvenirs.
« Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain.
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie ».
Fédération Régionale Havraise des Œuvres Laïques
Une Journée utile
j’est
ne
t dp
j
l’Action laïque
Ce qu’elle doit devenir
C’esl donc le Dimanche 7 Mai, comme l’a
vait annonce notre journal « Les Petites A »,
qu’eut lieu, en la Salle des Fêtes Jules-Ferry,
l’Assemblée plénière ou « Petit Congrès » de
là Fédération des Œuvres Laïques du Havre
et d’Yvetot.
u Petit Congrès »... est-ee à dire que nous
ayons fait moins que l’an passé, au jour de
l’Ascension P Nous n c le pensons'pas et nous
affirmons au contraire que les travaux du ma
lin, pour avoir été suivis par une assemblée
que nos dévoués organisateurs pouvaient sou
haiter plus nombreuse, offrirent cependant
un indiscutable intérêt. Les décisions qui fu
rent prises marqueront à coup sûr une étape
dans la vie de la Fédération.
LE PETIT CONGRES.
Un peu avant dix heures, la séance est dé
clarée ouverte par M. Delmotte, inspecteur de
l’Enseignement primaire, qui nous a fait
l’honneur de présider nos travaux. Il est
assisté de MM. Arnaudtizon, président actif
de notre Fédération régionale ; MM. Cappe-
ron, G. Lefebvre, Vittecoq, vice-président*
d’honneur • Mme Pimont t vicé-pfésidenie-
d’honneur; MM. Risson et R. Longuet; Mmes
Basil le et G rémont, les quatre vice-présidents
actifs ; M. Ilerbin, inspecteur primaire à Bol-
liec.
MM. Candellier, secrétaire général ; Mon-
gis secrétaire-adjoint ; Henri Lefebvre- pré
sident de la Commission des Récompenses,
Mme Candellier présidente de la Commission
artistique, enfin les représentants de nos
Commissions sportives et de tir, MM. Beau-
ville Favrel, Beuzeboc et des Directeurs et Di
rectrices d’Ecole, MM. Salé, Leclerq, Michel,
Maire, Mme Fouldrin, etc...
S’étaient excusés pour des raisons diverses :
M. Léon Meyer, président d’honneur, M. le
Sous-Préfet, M. l’Inspecteur d’académie, M.
Patrimonio, adjoint au Maire, M. Descha-
seaux, adjoint au Maire, Mme la Directrice du
Lycée de Jeunes Filles, Mme la Directrice de
l’Ecole primaire supérieure de Jeunes Filles,
M. Vavasseur, maire de Sanvic, M. Lindon,
maire d’Etretat, M. Chevallier, maire de Mon-
tivilliers,'Mme Bleuzet, trésorière de la Fédé
ration départementale, Mme Gantois, vice-
présidente d’honneur, M. Pimont, ancien pré
sident'de la Fédération, Mme Serre, présidente
de l’Amicale Juliette Dodu.
Dans la salle, moins de deux cents person
nes... Vous souvient-il d’avoir lu l’an passé,
précisément dans le journal qui donnait le
compte rendu de notre premier Congrès, ce
très court article signé « Tac ». Le voici à peu
près, si j’ai bonne bonne mémoire : Pour
une conférence donnée, je crois, au Lycée
cinq cents invitations, quinze cents présences;
c’est bien ! Pour le Congrès des Petites « A »,
trois mille cinq cents numéros du journal, et
2.000 circulaires, moins de deux cents per
sonnes, hélas ! F.t « Tac » de conclure: Fau
dra-t-il adresser à chacun une convocation
individuelle ?
Je vous fais part d’une idée^ elle vient de
l’un de nos amis et pourrait être chère à no
tre Trésorier : De même qu’il existe une
Commission de Récompenses, ne devrait-il pas
y avoir une « Commission des Sanctions » qui
« pénaliserait » comme disent nos sportifs,
qui infligerait une amende à celles de nos
Amicales fédérées qui « oublieraient » de dé-
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Le mieux assorti en Montres et Bijoux
Remise 10 % à nos Sociétaires. * 6/9
léguer au moins deux des membres de leur
bureau à notre grande Assemblée annuelle ?
Pour une Fédération qui réunit plus de
cent Amicales, nous deyions pouvoir compter
dix fois plus !
LES DISCOURS.
M. Arnaudtizon, nolîe président, déplore
qui- l’assistanc 0 soit si peu nombreuse et re
mercie très chaudement M. l’Inspecteur de
VEnseignement primaire d’avoir bien voulu
accepter de diriger nos débats. Il lui exprime
les sentiments d’amitié et de gratitude qu’il
éprouve à son endroit, sentiments qui sont
partagés par l’assemblée-tout entière. (Applau
dissements).
M. Delmotte. L’allocution que prononce le
Président du Congrès va produire une très
forte impression ; elle contient en effet 1 s
grandes lignes de l’œuvre qui reste, à accom
plir. M. Delmotte, avec une saisissante clarté
avec une certaine émotion parfois, montre le
chemin qu’il faut suivre si l’on veut que l’œu
vre entreprise û l’Ecole ? s^> continue dans les
groupements post-s* dteùYes • et atteigne alors
son pk-in Cj-.0.io< ut.
L’orateur présente d’abord lesiœxcuses de
M. l’Inspecteur d’académie, notre président
de l’an dernier, qui eût voulu être des nôtres
mais que les obligations impérieuses retien
nent à Rouen.
A M. Arnaudtizon, dévoué serviteur de l’E
cole laïque et de la République, il apporte le
tribut de sa profonde gratitude et de sa re
connaissance. « C’est par l’Ecole laïque que
se forge l’avenir du Pays; vous le savez et
vous avez mis à son service toute votre acti
vité, en même temps que votre foi, constante
et vivace. Et le secret de la sympathie qui va
vers vous réside sans doute dans le contraste
que vous offrez : paroles énergiques et sensi
bilité d’un cœur de marin ». (
M. Delmotte remercie très vivement la Fé
dération de l’avoir appelé, à la présidence de
ce Congrès. Il trace ensuite le tableau de ce
qu’il faudra accomplir.
« Les enfants quittent nos écoles au moment
où ils auraient le plus besoin de nous. C’est
donc bien aux Patronages et aux Amicales
d’anciens élèves qu’il appartient de continuer
et de mener à bien l’œuvre entreprise ».
Parlant de l’éducation artistique, l’orateur
ajoute :
« On ne vit pas seulement de pain, ni de
savoir, on vit aussi de beauté. L’émotion es
thétique existe chez tous les êtres, si frustes
soient-ils, c’est pourquoi vous avez raison
d’instituer la musique et le chant choral dans
vos Amicales ».
Puis il conclut :
« Un groupement comme le vôtre vaut
moins - par le nombre que par les présences
effectives .1 s’agit moins de donner une som
me d’argent que de donner un peu de son
temps et de sa peine. Le don de soi importe
bien davantage que tout le reste.
« Le devoir le plus haut de 1 Educateur laï
que, c’est de donner à l’enfant, au jeune hom-
me j à la jeune fille, un idéal qu’il gardera
toute sa vie. C’est à une semblable tache que
je vous convie tous et de toutes mes forces 1 »
(A pplaudissements).
A ce moment, M. Arnaudtizon annonce à
l’Assemblée qu’il a eu l’occasion de prendre
connaissance de la dernière et toute récente
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S. MELLET
112 et ÎIU, rue Maréehal-Joffre
-4»
Développement du Film,
8 poses
:lfr.
lettre pastorale de l’Archevêque de Rouen. H
y est dit en substance que l’enseignement don
né dans les Ecoles publiques est « satisfai
sant » (Allons, tant mieux !) et que, dans ces
conditions, il vaut mieux fermer les écoles
primaires catholiques, là où elles coûtent trop
cher, eeei afin de reporter tout l’effort pécu
niaire... et autre sur les patronages catholi
ques.
Nous voici prévenus. Battus sur le terrain
scolaire nous allons retrouver plus forts que
jamais, nos adversaires sur le terrain post
scolaire. C’est bien gentil à eux de nous avoir
prévenus. Ce serait grave pour nous de ne
point tenir compte de l’avertissement venu de
si haut.
On procède alors à la distribution des ré
compenses.
RÉCOMPENSES FÉDÉRALES i 9 33
Médaille d'argent
M. Froumentin Th. (Bléville) ; Mme P. Le-
monnier (Massillon).
Diplômes. d’honneur
Mlle M. .Devin (Massillon) ; MM. Angou-
nnrè et A Brou (Frédéric-Beflanger).
Lettres de félicitations
Mlles J. Florita, I. Maueonduit, A. Lassalle,
J. Lesage, D. Geffray (Massillon) ; Mlles M.
Barbet, G. Godard, M. J. Bazin (Saint-Nicolas-
de-la-Taille) ; Mlle D. Can;^ Mme Gasrel, MM.
Robin, Ch. Sahut, L. David, Y. David, J. Des
plats Ch. Avenel, Bidan père (P. L. E.) ; MM.
B. Lavoisey, Bussy, J., Laly R. Graux (P. L.
IL) ; M. E. Fleury (Massillon, g.) ; MM. L.
Lesueur, A. Patoulet, R. Soudais, R. Omont
(Union Rouellaise) ; MM. E. Bailleul, M. Mar-|
lin, Plougonven, Mlles G. Trettel et P. Lefeb
vre (Commission Sp-orlive).
LES RAPPORTS.
L — Le Rapport Moral
Avec sa conscience et son dévouement habi
tuels, avec toujours le même souci d’être clair
et complet, notre Secrétaire général M. A. Can
dellier présente le Rapport moral pour l’année
1932-1933.
Rapport fertile en enseignements de toutes
sortes, à la lecture duquel on mesure ce qui
a été fait en même temps que l'on découvre
ce qui demeure l’action de demain.
I
Rapport Moral (Année 1933)
Pour la 5 me fois, j’ai l’honneur de vous pré
senter le compte-rendu de notre vie fédérale,
pendant l’exercice 1932-1933,
Période de réalisation très marquée dans
certaines branches de notre activité fédérale :
telle est la caractéristique de ce dernier exer
cice.
EFFECTIFS
Nos effectifs sont en légère augmentation
du fait de nouvelles adhésions, mais en re
vanche, nous comptons quelques Sociétés qqt
n’ont pas acquitté leur cotisation.
106 Sociétés ; 20.000 membres fédérés.
Ces effectifs se décomposent ainsi :
50 Amicales de garçons.
26 Amicales de filles.
3 Caisses des Ecoles.
4 Patronages Laïques.
1 Société d'Education Populaire.
2 Œuvres du Trousseau.
4 Mutualités Scolaires.
1 Fête de la Jeunesse.
2 Universités Populaires.
1 Cercle de la Ligue de l’Enseignement.
1 Ecole Normale d’institutrices.
1 Ecole primaire supérieure de jeunes filles.
1 Société de Tir.
1 Ecole pratique de jeunes filles.
2 Sociétés sportives.
Lycées, Ecole primaire supérieure de garçons
et Ecole pratique de garçons, qui ne resteront
pas sourdes à l’appel si chaleureux que leur
adresse notre Président.
Notre action de propagande ne s’arrêtera
qui 1 loraque nous aurons groupé toutes les
Sociétés Laïques Scolaires et Post-Scolaires.
Nous, demanderons à l’Inspecteur d’Acadé-
mi e et à MM. les Inspecteurs primaires de
nous aider à opérer ce groupement autour de
notre commun idéal laïque.
Le nombre de nos membres honoraires a
diminué sensiblement depuis deux ans ;
De 320 en 1931, il ressort actuellement à
216 en ig33.
C’est là la preuve évidente de l’efficacité
d e toute propagande laïque. N’oublions pas,
en effet, que c’est à notre stand’ de la Foire
du Havre que nous avons groupé ces nom
breux amis de nos œuvres ; peut-être devrons-
nous reprendre cette action périodiquement,
tous les cinq ans ? par exemple.
Il convient de ne jamais manquer de faire
connaître tout le bien accompli dans les Œu
vres laïques ; c’est un excellent moyen de faire
aimer notre Ecole publique.
r5 Municipalités iiiscrïvœnt armueilèment a
leur budget une subvention pour la Fédéra
tion départementale ; je tiens à nouveau à les
citer en exemple :
En voici la liste :
Bolbec
La Poterie
Montivilliers
Criquetot
Epou ville
Rouelles
St-Jean-de-la-Neuville
106
Nous sommes heureux de compter à nou
veau comme Société affiliée l’Amicale de l’E
cole Primaire Supérieure de Jeunes Filles du
Havre^ nous espérons qu e cet exemple sera
suivi par les Amicales de nos grandes Ecoles,
Sanvic
Fécamp
Camille
Conneville
L c Havre
St-Eustache-la-Forêl
Yvctot
St-Sauvcur-d’Emalleville
LA VIE FÉDÉRALE
Grâce à la nouvelle organisation donnée a
notre Fédération régionale en ig3i, nous avons
connu un e activité heureuse et féconde pen
dant cette année, ce qui nous a permis d’ap
porter à nos Amicales quelques réalisations
dont elles pourront largement profiter dans
l'avenir.
D’abord, je me fais un devoir de rendre
hommage à M. l’Inspecteur d’Académie qui
présidait 1 an passé notre réunion et près du
quel nous avons trouvé cette année les plus
précieux encouragements.
M. Delmotte, inspecteur primaire, notre
président d aujourd’hui, a été pour nous le
guide L; plus éclairé, le conseiller le plus sûr.
Lne collaboration étroite, d’ailleurs logique et
nécessaire,' entre l’Administration universitai
re et la Fédération des Œuvres laïques a per
mis. d’heureuses réalisations dans notre acti
vité fédérale.
Sous la présidence de M. Arnaudtizon, notre
Conseil d’administration a fait œuvre utile.
Nous avons eu pendant cet exercice quatre
réunions du Conseil : 9 Octobre ig32, 17 No
vembre 1932, 4 Décembre 1932, 27 Février
1933.
El cinq réunions de Bureau : 2 3 Octobre,
i5 Janvier, 5 Mars, 4 Avril et 5 Mai.
D ( > profondes réformes ont été faites, et no
tre Président a su diriger nos débats avec sé
rénité.
Qu’il me soit permis de rendre ici un hom
mage public, à la haute autorité, à l’activité
débordante, à l’esprit de décision et à l’exacte
VÊTEMENTS
S. AMI
il, Ru* ThUrs
LE HAYIE
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U HAVRE — KH.IwH Pari* — LE HAVRE
Heur JM
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Ce Journal ne doit pas être vendu
Septième Année. — N° 80
■ *
Le réclamer ad Siège de chaque Amicale
Juin 1933.
! Présidents d’Honnéur :
:
MM. BACH et L. MEYER.
■ Vice-Présidents d’Honneur
••
MM. E. V1TTECOQ
N. CAPPERON
G. LEFEBVRE
ï M— J. CANTOIS
L. DURIEZ
H. PIMONT
A. BOULINGUE
S. A. O. :N» 3762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales et des Œuvres Laïques
JOURNAL ZMUEJZtST SIJEL
Rédaction: IV!. PIMONT
109, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.91
Secrétaire Général de la Fédération :
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupières - LE HAVRE
Téléphone 46.38
Président actif :
Secrétariat administratif :
Trésorier Général de la Fédération :
M. ARNAUDTIZON
Ecole de Filles
M. ROUSSEL, 36, rue Sadi-Carnot, SANVIC - Tél. 60-18
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
Rue Dauphine - LE HAVRE
Ch écrire s Postaux Rouen 6234
La 6 me Fête du Plein Air
1928, Saint-Ëustache-la-Forêt ; i929 ; Lille-
bonne ; 1980, Caudebec-en-Caux ; i93i, Eire-
lat ; i932 } Fécamp.
2 Juillet 1933 : Fauville-en-Caux
Noire numéro de Juin paraissant liés loi
celte année, celui de Juilel sera avancé éga
lement ci. paraîtra vers le 20 Juin et contien
dra toutes les indications utiles concernant
notre t> n,e Fête du Plein Air.
Cependant, il n’est pas trop tôt pour aver
tir nos secteurs de nos projets : ils pourront
prenurc dès maintenant leurs dispositions et
se prépaier à réserver le medleur accueil d’u
ne pu i l aux circulaires qui ieur parviendront
par ics soins de notre becrélariat permanent
et de M. Michel, président de la Commission
des Fêles d’autre part aux Billets de Tom
bola qui sont si utiles pour atteindre un des
buts dis organisateurs.
Oui, nous irons cette année à Fauville-en-
Caux. Délaissant pour une fois les vallées, les
bords du fleuve ou de la mer, nous irons nous
ébattre dans la vraie campagne du pays de
Caux ) en plein air et .en pleine herbe. Nous
retrouverons le caractère initial de notre fête
annuelle et peut-être beaucoup de nos excur
sionnistes apprécieront-ils Fauville qui leur
rappellera (proportions gardées et révérence
parler) la bonne journée de Saint-Eustache
dont beaucoup ont gardé le souvenir
Le train spécial ou les trains spéciaux per
mettront de venir de la région du Havre com
me aussi des régions de Fécamp, Bolbec, Yve-
tot, etc... Ah ! M. Michel, qui s’effarouche
parfois, craint la route qui va de la station
de Foucart à Fauville ? Qui s’épouvanté d’u
ne belle lieue de chemin entre les blés mû
rissants et les gras pâturages ? Ce n’est cer
tes pas la jeunesse qui prétend justement
qu’une promenade sans footing n’est pas une
promenade. Les aînés (nous ne serons pas ir
révérencieux jusqu’à les nommer les vieux)
trouveront grâce à la sollicitude de la Com
mission, des moyens de transport destinés à
épargner leurs jambes à l’aller comme au re
tour. M. Ebran les transportera pour 1 fr. 5o
en aulo-car. On nous assure aussi que de nom
breuses Amicales utiliseront les auto-cars li
vrais qui leur feront un service spécial et
direct. Pourquoi pas ?
La Municipalité de Fauville nous réserve un
accueil cordial ; M. le Maire nous a déjà re
çus de la plus aimable façon, M. Fouache, le
sympathique conseiller d’arrondissement, met
déjà tout en œuvre avec l’aide de M. Moliè-
res, directeur d’Ecole et président d’une de
nos plus belles \micales rurales. M. Ilerbin,
inspecteur de l’Enseignement primaire, est de
tout cœur avec nous et se propose de nous
recevoir pour la 5 me fois (sur 6) dans sa cir
conscription.
Fauville est un gros village (une pelile ville
serait mieux dire pour qualifier cet agréable
chef-lieu de canton) qui offre toutes les res
sources nécessaires en hôtels (normands, ne
Doublions pas) restaurants et cafés. Une très
grande place, un Stade très important. Les
fêtes sont toujours très réussies à Fauville.
On nous promet un groupe de gentilles fillet
tes et une grosse troupe de garçons sportifs.
Les environs, des Sections d’éducation physi
que, au premier rang desquelles Trouville-
Alliquerville, bien connu au Havre (moniteur :
M. Guérin) prendront part à la fête. M. De-
beauvais amènera de Duclair et M. Cahan,
d’Yvetot, des jeunes gymnastes que nous se
rons heureux d’applaudir. Des projets de MM.
Beauville Favrel et Fouache, nous ne disons
rien encore pour ménager leurs effets de sur
prise. Et le P. L. G., et le P. L. E., et d’autres,
ne seront-ils pas là ? Le Congrès d’Avignon
sera passé et nous aurons peut-être l’occasion
d'admirer des champions peut-être dos cham
pionnes P De la musique, des chants ? il y
en aura. Un bal populaire ? Evidemment.
Tout Je canton de Fauville sera là. Et d’ail
leurs, combien serons-nous ? Mme Fouldrin
et Mme Candellier voudraient le savoir, qui
vendront la petite fleur ou l’insigne fédéral.
On en a manqué l’an dernier : on n’en man
quera pas cette année et tous arboreront dès
le matin le signe de joie et de ralliement.
Achetez tout de suite les billets de loterie à
o fr. 25 qui donneront des ressources à la
Caisse des Ecoles de Fauville et vous feront
gagner les Lots intéressants qui vous sont of
ferts. Prenez-en le maximum et faites-en ache
ter autour de vous ; c’est un devoir fédéral de
solidarité facile et agréable à remplir.
Et puis, faites des économies pour le 2 Juil
let car sous- le beau soleil vous irez faire pro
vision de joie, de santé et de bons souvenirs.
« Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain.
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie ».
Fédération Régionale Havraise des Œuvres Laïques
Une Journée utile
j’est
ne
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j
l’Action laïque
Ce qu’elle doit devenir
C’esl donc le Dimanche 7 Mai, comme l’a
vait annonce notre journal « Les Petites A »,
qu’eut lieu, en la Salle des Fêtes Jules-Ferry,
l’Assemblée plénière ou « Petit Congrès » de
là Fédération des Œuvres Laïques du Havre
et d’Yvetot.
u Petit Congrès »... est-ee à dire que nous
ayons fait moins que l’an passé, au jour de
l’Ascension P Nous n c le pensons'pas et nous
affirmons au contraire que les travaux du ma
lin, pour avoir été suivis par une assemblée
que nos dévoués organisateurs pouvaient sou
haiter plus nombreuse, offrirent cependant
un indiscutable intérêt. Les décisions qui fu
rent prises marqueront à coup sûr une étape
dans la vie de la Fédération.
LE PETIT CONGRES.
Un peu avant dix heures, la séance est dé
clarée ouverte par M. Delmotte, inspecteur de
l’Enseignement primaire, qui nous a fait
l’honneur de présider nos travaux. Il est
assisté de MM. Arnaudtizon, président actif
de notre Fédération régionale ; MM. Cappe-
ron, G. Lefebvre, Vittecoq, vice-président*
d’honneur • Mme Pimont t vicé-pfésidenie-
d’honneur; MM. Risson et R. Longuet; Mmes
Basil le et G rémont, les quatre vice-présidents
actifs ; M. Ilerbin, inspecteur primaire à Bol-
liec.
MM. Candellier, secrétaire général ; Mon-
gis secrétaire-adjoint ; Henri Lefebvre- pré
sident de la Commission des Récompenses,
Mme Candellier présidente de la Commission
artistique, enfin les représentants de nos
Commissions sportives et de tir, MM. Beau-
ville Favrel, Beuzeboc et des Directeurs et Di
rectrices d’Ecole, MM. Salé, Leclerq, Michel,
Maire, Mme Fouldrin, etc...
S’étaient excusés pour des raisons diverses :
M. Léon Meyer, président d’honneur, M. le
Sous-Préfet, M. l’Inspecteur d’académie, M.
Patrimonio, adjoint au Maire, M. Descha-
seaux, adjoint au Maire, Mme la Directrice du
Lycée de Jeunes Filles, Mme la Directrice de
l’Ecole primaire supérieure de Jeunes Filles,
M. Vavasseur, maire de Sanvic, M. Lindon,
maire d’Etretat, M. Chevallier, maire de Mon-
tivilliers,'Mme Bleuzet, trésorière de la Fédé
ration départementale, Mme Gantois, vice-
présidente d’honneur, M. Pimont, ancien pré
sident'de la Fédération, Mme Serre, présidente
de l’Amicale Juliette Dodu.
Dans la salle, moins de deux cents person
nes... Vous souvient-il d’avoir lu l’an passé,
précisément dans le journal qui donnait le
compte rendu de notre premier Congrès, ce
très court article signé « Tac ». Le voici à peu
près, si j’ai bonne bonne mémoire : Pour
une conférence donnée, je crois, au Lycée
cinq cents invitations, quinze cents présences;
c’est bien ! Pour le Congrès des Petites « A »,
trois mille cinq cents numéros du journal, et
2.000 circulaires, moins de deux cents per
sonnes, hélas ! F.t « Tac » de conclure: Fau
dra-t-il adresser à chacun une convocation
individuelle ?
Je vous fais part d’une idée^ elle vient de
l’un de nos amis et pourrait être chère à no
tre Trésorier : De même qu’il existe une
Commission de Récompenses, ne devrait-il pas
y avoir une « Commission des Sanctions » qui
« pénaliserait » comme disent nos sportifs,
qui infligerait une amende à celles de nos
Amicales fédérées qui « oublieraient » de dé-
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léguer au moins deux des membres de leur
bureau à notre grande Assemblée annuelle ?
Pour une Fédération qui réunit plus de
cent Amicales, nous deyions pouvoir compter
dix fois plus !
LES DISCOURS.
M. Arnaudtizon, nolîe président, déplore
qui- l’assistanc 0 soit si peu nombreuse et re
mercie très chaudement M. l’Inspecteur de
VEnseignement primaire d’avoir bien voulu
accepter de diriger nos débats. Il lui exprime
les sentiments d’amitié et de gratitude qu’il
éprouve à son endroit, sentiments qui sont
partagés par l’assemblée-tout entière. (Applau
dissements).
M. Delmotte. L’allocution que prononce le
Président du Congrès va produire une très
forte impression ; elle contient en effet 1 s
grandes lignes de l’œuvre qui reste, à accom
plir. M. Delmotte, avec une saisissante clarté
avec une certaine émotion parfois, montre le
chemin qu’il faut suivre si l’on veut que l’œu
vre entreprise û l’Ecole ? s^> continue dans les
groupements post-s* dteùYes • et atteigne alors
son pk-in Cj-.0.io< ut.
L’orateur présente d’abord lesiœxcuses de
M. l’Inspecteur d’académie, notre président
de l’an dernier, qui eût voulu être des nôtres
mais que les obligations impérieuses retien
nent à Rouen.
A M. Arnaudtizon, dévoué serviteur de l’E
cole laïque et de la République, il apporte le
tribut de sa profonde gratitude et de sa re
connaissance. « C’est par l’Ecole laïque que
se forge l’avenir du Pays; vous le savez et
vous avez mis à son service toute votre acti
vité, en même temps que votre foi, constante
et vivace. Et le secret de la sympathie qui va
vers vous réside sans doute dans le contraste
que vous offrez : paroles énergiques et sensi
bilité d’un cœur de marin ». (
M. Delmotte remercie très vivement la Fé
dération de l’avoir appelé, à la présidence de
ce Congrès. Il trace ensuite le tableau de ce
qu’il faudra accomplir.
« Les enfants quittent nos écoles au moment
où ils auraient le plus besoin de nous. C’est
donc bien aux Patronages et aux Amicales
d’anciens élèves qu’il appartient de continuer
et de mener à bien l’œuvre entreprise ».
Parlant de l’éducation artistique, l’orateur
ajoute :
« On ne vit pas seulement de pain, ni de
savoir, on vit aussi de beauté. L’émotion es
thétique existe chez tous les êtres, si frustes
soient-ils, c’est pourquoi vous avez raison
d’instituer la musique et le chant choral dans
vos Amicales ».
Puis il conclut :
« Un groupement comme le vôtre vaut
moins - par le nombre que par les présences
effectives .1 s’agit moins de donner une som
me d’argent que de donner un peu de son
temps et de sa peine. Le don de soi importe
bien davantage que tout le reste.
« Le devoir le plus haut de 1 Educateur laï
que, c’est de donner à l’enfant, au jeune hom-
me j à la jeune fille, un idéal qu’il gardera
toute sa vie. C’est à une semblable tache que
je vous convie tous et de toutes mes forces 1 »
(A pplaudissements).
A ce moment, M. Arnaudtizon annonce à
l’Assemblée qu’il a eu l’occasion de prendre
connaissance de la dernière et toute récente
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:lfr.
lettre pastorale de l’Archevêque de Rouen. H
y est dit en substance que l’enseignement don
né dans les Ecoles publiques est « satisfai
sant » (Allons, tant mieux !) et que, dans ces
conditions, il vaut mieux fermer les écoles
primaires catholiques, là où elles coûtent trop
cher, eeei afin de reporter tout l’effort pécu
niaire... et autre sur les patronages catholi
ques.
Nous voici prévenus. Battus sur le terrain
scolaire nous allons retrouver plus forts que
jamais, nos adversaires sur le terrain post
scolaire. C’est bien gentil à eux de nous avoir
prévenus. Ce serait grave pour nous de ne
point tenir compte de l’avertissement venu de
si haut.
On procède alors à la distribution des ré
compenses.
RÉCOMPENSES FÉDÉRALES i 9 33
Médaille d'argent
M. Froumentin Th. (Bléville) ; Mme P. Le-
monnier (Massillon).
Diplômes. d’honneur
Mlle M. .Devin (Massillon) ; MM. Angou-
nnrè et A Brou (Frédéric-Beflanger).
Lettres de félicitations
Mlles J. Florita, I. Maueonduit, A. Lassalle,
J. Lesage, D. Geffray (Massillon) ; Mlles M.
Barbet, G. Godard, M. J. Bazin (Saint-Nicolas-
de-la-Taille) ; Mlle D. Can;^ Mme Gasrel, MM.
Robin, Ch. Sahut, L. David, Y. David, J. Des
plats Ch. Avenel, Bidan père (P. L. E.) ; MM.
B. Lavoisey, Bussy, J., Laly R. Graux (P. L.
IL) ; M. E. Fleury (Massillon, g.) ; MM. L.
Lesueur, A. Patoulet, R. Soudais, R. Omont
(Union Rouellaise) ; MM. E. Bailleul, M. Mar-|
lin, Plougonven, Mlles G. Trettel et P. Lefeb
vre (Commission Sp-orlive).
LES RAPPORTS.
L — Le Rapport Moral
Avec sa conscience et son dévouement habi
tuels, avec toujours le même souci d’être clair
et complet, notre Secrétaire général M. A. Can
dellier présente le Rapport moral pour l’année
1932-1933.
Rapport fertile en enseignements de toutes
sortes, à la lecture duquel on mesure ce qui
a été fait en même temps que l'on découvre
ce qui demeure l’action de demain.
I
Rapport Moral (Année 1933)
Pour la 5 me fois, j’ai l’honneur de vous pré
senter le compte-rendu de notre vie fédérale,
pendant l’exercice 1932-1933,
Période de réalisation très marquée dans
certaines branches de notre activité fédérale :
telle est la caractéristique de ce dernier exer
cice.
EFFECTIFS
Nos effectifs sont en légère augmentation
du fait de nouvelles adhésions, mais en re
vanche, nous comptons quelques Sociétés qqt
n’ont pas acquitté leur cotisation.
106 Sociétés ; 20.000 membres fédérés.
Ces effectifs se décomposent ainsi :
50 Amicales de garçons.
26 Amicales de filles.
3 Caisses des Ecoles.
4 Patronages Laïques.
1 Société d'Education Populaire.
2 Œuvres du Trousseau.
4 Mutualités Scolaires.
1 Fête de la Jeunesse.
2 Universités Populaires.
1 Cercle de la Ligue de l’Enseignement.
1 Ecole Normale d’institutrices.
1 Ecole primaire supérieure de jeunes filles.
1 Société de Tir.
1 Ecole pratique de jeunes filles.
2 Sociétés sportives.
Lycées, Ecole primaire supérieure de garçons
et Ecole pratique de garçons, qui ne resteront
pas sourdes à l’appel si chaleureux que leur
adresse notre Président.
Notre action de propagande ne s’arrêtera
qui 1 loraque nous aurons groupé toutes les
Sociétés Laïques Scolaires et Post-Scolaires.
Nous, demanderons à l’Inspecteur d’Acadé-
mi e et à MM. les Inspecteurs primaires de
nous aider à opérer ce groupement autour de
notre commun idéal laïque.
Le nombre de nos membres honoraires a
diminué sensiblement depuis deux ans ;
De 320 en 1931, il ressort actuellement à
216 en ig33.
C’est là la preuve évidente de l’efficacité
d e toute propagande laïque. N’oublions pas,
en effet, que c’est à notre stand’ de la Foire
du Havre que nous avons groupé ces nom
breux amis de nos œuvres ; peut-être devrons-
nous reprendre cette action périodiquement,
tous les cinq ans ? par exemple.
Il convient de ne jamais manquer de faire
connaître tout le bien accompli dans les Œu
vres laïques ; c’est un excellent moyen de faire
aimer notre Ecole publique.
r5 Municipalités iiiscrïvœnt armueilèment a
leur budget une subvention pour la Fédéra
tion départementale ; je tiens à nouveau à les
citer en exemple :
En voici la liste :
Bolbec
La Poterie
Montivilliers
Criquetot
Epou ville
Rouelles
St-Jean-de-la-Neuville
106
Nous sommes heureux de compter à nou
veau comme Société affiliée l’Amicale de l’E
cole Primaire Supérieure de Jeunes Filles du
Havre^ nous espérons qu e cet exemple sera
suivi par les Amicales de nos grandes Ecoles,
Sanvic
Fécamp
Camille
Conneville
L c Havre
St-Eustache-la-Forêl
Yvctot
St-Sauvcur-d’Emalleville
LA VIE FÉDÉRALE
Grâce à la nouvelle organisation donnée a
notre Fédération régionale en ig3i, nous avons
connu un e activité heureuse et féconde pen
dant cette année, ce qui nous a permis d’ap
porter à nos Amicales quelques réalisations
dont elles pourront largement profiter dans
l'avenir.
D’abord, je me fais un devoir de rendre
hommage à M. l’Inspecteur d’Académie qui
présidait 1 an passé notre réunion et près du
quel nous avons trouvé cette année les plus
précieux encouragements.
M. Delmotte, inspecteur primaire, notre
président d aujourd’hui, a été pour nous le
guide L; plus éclairé, le conseiller le plus sûr.
Lne collaboration étroite, d’ailleurs logique et
nécessaire,' entre l’Administration universitai
re et la Fédération des Œuvres laïques a per
mis. d’heureuses réalisations dans notre acti
vité fédérale.
Sous la présidence de M. Arnaudtizon, notre
Conseil d’administration a fait œuvre utile.
Nous avons eu pendant cet exercice quatre
réunions du Conseil : 9 Octobre ig32, 17 No
vembre 1932, 4 Décembre 1932, 27 Février
1933.
El cinq réunions de Bureau : 2 3 Octobre,
i5 Janvier, 5 Mars, 4 Avril et 5 Mai.
D ( > profondes réformes ont été faites, et no
tre Président a su diriger nos débats avec sé
rénité.
Qu’il me soit permis de rendre ici un hom
mage public, à la haute autorité, à l’activité
débordante, à l’esprit de décision et à l’exacte
VÊTEMENTS
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