Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1932-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 mai 1932 01 mai 1932
Description : 1932/05/01 (N66)-1932/05/31. 1932/05/01 (N66)-1932/05/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9827040
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
Sixième Année. — N° 66
Ce Journal ne doit pas être
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
vendu
Mai 1932.
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales et des Œuvres
Publicité : NI. A. CANDELLIER ' Rédaction : NI. NI. PINIONT
Ecole Rue des Etoupiéres - LE HAVRE JOURNAL MENSUEL 109, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.91
Adresse du Secrétaire Général de la Fédération ;
M. CANDELLIER, École des Etoupiéres — LE HAVRE
■■ ■ - ... ■ ■ = Téléphone 46.38 —' . J .. .. ..T .
*
Adresse du Trésorier Général de la Fédération :
M. ROUSSEL, 36, Rue Sadi-Carnot — SANVIC — Téléphone 60.18
Chèguos Postaux Rouen 6234 —
LJ<3UE FRANÇAI.
(L’ElMSEBOINiEMEINlT (d^%t
Fondée en 1866, par Jean Macé
CONFEDERATION GENERALE DES ŒUVRES LAÏQUES
(Reconnue d’Utilité Publique par Décret du 31 Mai 1930)
FÉDÉRATION REGIONALE HAVRAISE DES ŒUVRES LAÏQUES
RÉGION DU HAVRE ET D’YVETOT
—=a—e- C
ŒUVRES LAÏQUE»
Le JEUDI 5 MAI -1932
Un Acte de Foi
Le beau jour ! II semble que d’autres n.ots
soient inutiles pour exprimer ce que fut notre
Congrès des Œuvres laïques. Au surplus, nous
croyons qu’on ne parlera pas autrement lors
qu’on voudra, d’un trait, retracer et définir
cette journée de labeur et de fête, tout entiè
re consacrée au travail, à la vérité, à la beau
té.
Avec quels soins tous l’avaient préparée,
comme nous sommes heureux de l’avoir vé
cue, et combien il sera meilleur encore d’èn
garder le souvenir.
Les diverses manifestations qui se déroulè
rent en ce Jeudi d'Ascension, connurent un
succès sans partage. Nous nous devons d’ajouter
qu’elles furent dépourvues de toute fausse ré
clame tapageuse et de celte auréole trop fac
tice dont n’hésitent pas à s’entourer, certai
nes démonstrations à grand bruit et à grand
spectacle.
Et c’est très bien que nos belles réunions
ne tombent point dans ce travers fâcheux.
Mais ce qu’il faut affirmer à présent, et
bien haut, certains que nous sommes d’énon
cer une vérité réconfortante ; c’est que le
Congrès des Œuvres laïques de la Région ha
vraise fut suivi, et de fort près, par tous ceux,
et ils sont fort nombreux, qui ont à cœur de
bien défendre et de bien servir la grande Eco
le de la République et les divers groupements
qui la continuent.
XXX
Le matin, séance du Congrès, en la Salle
des Fêtes de la rue Lord-Kitchener, sous la
présidence de M. l’Inspecteur d’Académie E.
Meyer, dont l’allocution est chaleureusement
applaudie.
Discours de M. Arnaudtizon qui, avec sa
bonhomie coutumière et sa familière distinc
tion fait l’historique de la Fédération Régio
nale depuis ses débuts. Compte rendu copieux
et documenté, avec ça et là de petites notes
finement spirituelles, de notre Secrétaire gé
néral M. Candellier, dont la constante acti
vité est au service d’un dévouement sans bor
ne. Enfin, et successivement, les rapporteurs
traitent des diverses questions inscrites à l’or
dre du jour et suggèrent, avec autant d’auto
rité que de distinction ce qu’il conviendrait
d’élaborer et de mettre sur pied pour un ave
nir immédiat.
A midi, Banquet. Tour à tour notre Prési
dent, M. l'Inspecteur d’Académie, le représen
tant du Gouvernement, et comme il se doit,
le Député-Maire de la Ville du Havre pren
nent la parole.
Ce n’est pas la moindre de nos joies d’avoir
pu entendre les discours ou plutôt les impro
visations de ces éminentes personnalités.
Léon BAUER
TAILLEUR
H2, Rue de la Mailleraye, LE-HAVRE
(près la Rue de Paris)
VETEMENTS SUR MESURE
et tout Faits
'/////////////////////////U
IMPERMÉABLES
GABARDINES>gMANTEAUX
En des termes les plus élevés, tous ont tenu
à magnifier l’Ecole laïque, ils ont rendu un
juste hommage à ceux qui l’ont fondée com
me à ceux qui l’ont défendue. Et, dans un
élan de gratitude et de cordialité profondé
ment sincères, ils ont fait hautement justice
des attaques dirigées contre l’Ecole et contre
ses maîtres, coupables d’avoir formé une dé
mocratie chaque jour plus forte et mieux
éclairée, d’avoir élevé des générations soucieu
ses de rechercher la vérité pour elle-même et
de vouloir la Paix entre tous les peuples.
Qu’on nous permettre de citer les fortes
paroles de celui qui parla le dernier : « Des
« adversaires politiques se déclarent hostiles
« à l’Ecole laïque, il vaut mieux qu’il en soit
« ainsi. Lorsqu’ils défendent leurs idées, je
« les respecte. Ce qui est inadmissible, c’est
« que d’autres acclament l’Ecole laïque avec
« le dessein de la détruire ».
L’après-midi venue, nous assistons, comme
chaque année, à la représentation donnée ru
Grand Théâtre. Cette fois encore, on nous a
convié à un véritable régal artistique. Le
moins que nous puissions dire, c’est que notre
quinzième Fête Fédérale se termina sur une
note magnifique, torde de beauté et de pureté
classiques, expression vivante de cet idéal que
nous nous efforçons chaque jour de mieux
atteindre.
Cette journée laïque est un acte de fo : .
Nous croyons, à notre tour, de tout notre
cœur et de toute notre pensée d’hommes li
bres, nous avons foi ardemment dans l’ave
nir de l’Ecole laïque, dans ses très hautes des
tinées, dans les multiples possibilités que ses
illustres fondateurs ont placées en elle.
L’Ecole laïque, a-t-on dit, est la pieirc d’an
gle dvr Régime républicain. Ne l’oublions ja
mais.
Et n’oublions pas davantage que l’Ecole et
les œuvres qui l’entourent forment un seul
bloc indissoluble, placé au premier rang pour
le maintien de la République et pour son af
fermissement.
J. E. B.
»o«
Le Congrès
C’est la Salle Loid-K tchener qui recevait les
Congressistes dès le matin. A neuf heures
trente, autour de M. l’Inspecteur d’Académie,
président, prenaient place :
M. Arnaudtizon, conseiller général, prési
dent de la Fédération Régionale Havraise des
Petit es « A » ; M. Patrimonio, adjoint au
Maire, représentant M. le Maire du Havre ;
M. Delmotte, inspecteur primaire ; M. Bis-
son, adjoint au Maire, vice-président de la
Fédération ; M. Herbin, inspecteur primaire ;
M. Lévy-Risser, représentant M. Richard, ad
joint au Maire de Rouen, président de la Fé
dération Rouennaise ; MM. Capperon, G. Le
fèvre et Vittecoq, vice-présidents d’honneur
de la Fédération Havraise; Mme Pimont, vice-
présidente d’honneur; M. R. Longuet, Mmes
Grémont et Basille, vice-présidents; M. Can
dellier, secrétaire général ; M. Mongis, secré
taire adjoint ; Mme Candellier, M. Beauville et
M. Pimont, rapporteurs.
Dans la salle de nombreux Directeurs et Di
rectrices d’Ecoles, des Instituteurs, des Ami-
ealistes, des amis...
La parole est à M. Arnaudtizon, président
de la Fédération Régionale Havraise des Pe
tites « A »...
a Je tiens d’abord à dire combien nous
sommes heureux de voir M. l’Inspecteur d’A-
cadémiè présider notre petit congrès, indi
cation très nette de ce que l’Inspection Aca
démique a l’œil fixé sur les œuvres post-sco
laires et reconnaît les efforts faits par ceux
qui s’en occupent. »
M. Arnaudtizon salue MM. les Inspecteurs
primaires, en tête desquels il se plait à recon
naître son « collègue Risson » premier vice-
président, M. Herbin et M. Delmotte dont la
« popularité est si grande qu’un sosie lui serait
presque nécessaire pour lui permettre cre »e
dédoubler dans les amicales. »
M. Arnaudtizon remercie ensuite tous les
collaborateurs qui l’eti: ,ursouligner d’un trait plaisant les qualités de
chacun, de ceux qui firent de la Fédération
ce qu’elle est aujourd’hui. Et il montre en
effet ce qu’est devenue cette belle œuvre laïque
depuis 1901, date de la première idée de grou
pement.
1901, c’est l’origine, 1904, c’est la lutte de
quelques jeunes où l’on reconnait déjà M.
Pimont, dont le Président admire la capacité
de travail, la foi, l’autorité...
Et de groupe havrais de la Ligue de l’Ensei
gnement, l’œuvre devient Fédération Régio
nale Havraise des Petites « A », puis, l’an
dernier seulement, par une réunion avec la
Fédération Rouennaise, Fédération départe
mentale, car « les idées républicaines et laï
ques ont à Rouen, en la personne de M. Meyer
un soutien énergique » sur lequel peut compter
M. Richard, président.
Faisons un tour d’horizon et regardons les
travailleurs.
Les présidents P MM. Charlet, le précur
seur, M. Bach, le philanthrope laïque, M.
Léon Meyer, qu’il est si difficile de remplacer
à la présidence.
Quant aux vice-présidents, ils furent admi
rables dé foi laïque et de dévouement : Mmes
Carel, Gantois, Duriez, Pimont, Boulingue,
Basille, Grémont ; MM. Berlhe, Capperon,
Viltecoq, Lefèvre, Longuet.
C’est à M Candellier que vont les derniers
compliments, au Secrétaire général, « le tra
vailleur, la cheville ouvrière de toutes les
œuvres laïques. »
Et avant de terminer, M. Arnaudtizon veut
montrer comment il défendit toujours l’idée
laïque et comment il fut amené ainsi à ac
cepter une présidence qui lui donne tant de
joie.
« Votre Président défendra toujours votre
cause avec zèle, avec franchise, mais surtout
en gardant bien haut le flambeau de la Répu
blique. »
xxx
C’est M. Patrimonio, adjoint au Maire, qui
parle ensuite au nom de M. Léon Meyer,
député-maire.
« Ici, il ne s’agit pas de mots, il s’agit
d’actes. Voici l’œuvre du Maire du Havre :
B. HELLET
Photographe des Dames
et des Enfants
llOÛls à 114, rue de Normandie
Remise de 5 0/0 aux Membres de
l’Enseignement et aux Amicalistes.
1909. — M. Léon Meyer traduit son an
goisse et son désir de bien faire en présence
des familles qui, devant les nécessités de l’exis
tence, ne peuvent donner d’éducation à des
enfants qui seraient peut-être un jour une
élite.
Et c’est immédiatement l’apparition des al
locations scolaires, dont les bénéficiaires furent
nombreux ; qui, aujourd’hui, sont devenus
grands prix de Rome, élèves de Normale su
périeure, de Polytechnique, artistes, professeurs
ou instituteurs... Jamais la Ville n’a eu à sup
primer l’une de ces bourses pour insuffisance
de travail.
1932. — Nous sommes à la veille de la
création d’une école de pl.ein air. »
Création de groupes scolaires, postes de ci
néma, cours professionnels, subventions aux
œuvres laïques, rien de ce qui est laïque n’é
chappe à l’attention de la Ville du Havre.
xxx
A son tour, M. Edouard Meyer, inspecteur
d’Académie, président du congrès, se lève et
prend la parole.
C’est pour rappeler d’abord qu’il est autant
l’Inspecteur d.u Havre que l’Inspecteur de
Rouen, ne faisant aucune distinction entre les
différentes régions de ce beau département.
Puis il passe directement au but particulier
du congrès, au but général de l’œuvre laïque:
« A quoi devons-nous songer pour déve
lopper cette idée républicaine ? A former
l’esprit des enfants ! C’est pourquoi j’admire
ces œuvres post et périscolaires qui poursui
vent ce but. »
Et dans ces amicales, ces patronages qui
complètent l’action de l’école, il est une idée
très belle, très pure, celle d.e l’éducation mo
rale.
« Je tiens à ce que le côté moral ne soit
jamais oublié et si l’on ne peut faire de celte
formation l’objet d’une Section spéciale, elle
doit être à la base de notre œuvre. Cette mo
rale plaît d’ailleurs d’autant mieux qu’elle est
diffuse et n'a rien d’une leçon froide et gla
ciale ».
Puis, M. l’Inspecteur d’Académie examine
la Fédération elle-même.
« Au point de vue de la Fédération, je vous
rappellerai le grand' principe de notre Répu
blique :
« L'Indivisibilité ou la Mort ».
Mais dans celte indivisibilité, conservez vo
tre originalité. Et il termine par le meilleur
des encouragements.
« Je ne doute pas que votre œuvre soit con
duite à bien puisque vous avez à votre tête
le capitaine Arnaudtizon. Je suis sûr qu’avec
lui, vous n’irez pas à la remorque mais que
vous irez vaillamment à l’abordage ».
C’est alors la remise des récompenses fédé
rales.
•» o«
FÉDÉRATION REGIONALE HAVRAISE
DES ŒUVRES LAÏQUES
PALMARÈS
(1932)
Récompenses au titre
des Œuvres Post-Scolaires
décernées pour 1981, à des personnes étran
gères à l’Enseignement, par M. Le Ministre
de l’Instruction Publique.
Médaille d'Argent
M. ARNAUDTIZON Ludovic ;
M. MICHEL Auguste.
Médaille de Bronze
M. CAPET ;
M. CARON.
Récompenses décernées
PAR LA FÉNÉRATION
Médaille d'Argenl
Mlle Cauvin Cécile, de l’Amicale d’IIar-
fleur ; M. Uhel Louis, du Patronage Laïque
des Etoupiéres ; M. Favrel Jules, de la Com
mission Sportive.
Médailles de Bronze
Mlle Cauvin Renée ; M. Martin Charles ; M.
Hénoque Gaston, de l’Amicale d’Harfleur; M.
Piat Henri, du Patronage Laïque des Etoupiè-
res ; M. Quesnot Marcel, de l’Amicale Phals-
bourg.
Diplômes d'Honneur
M. Alexandre Eugène; M. Mellet Edouard,
de l’Amicale d’Harfleur; M. Godard Emile,
M. Lemaréchal Auguste, de l’Amicale-de-St-
Nioolas-de-la-Taille ; Mlle Bridoux) Simonne,
Mlle Teissère Odette, Mlle Lechevallier Alice,
Mlle Delaunay Andrée, Mlle Decombe Denise,
de l’Amicale Massillon (filles); Mlle Chenel
Glermaipe, dé ll’Amicale Emilp-Renouf ; M.
Dufresne Henri, M. Ollivier Gabriel, M. Bidan
Antoine, du Patronage Laïque des Etoupiéres ;
M. Leplat Robert, de l’Amicale Phalsbourg ;
M. David Maurice, M. Vivien Charles, M. Salé
Léopold, de l’Amicale Clovis.
Lettres de Félicitations
Mlle Gautier Lucienne, Mlle Hénoque Renée-
de l’Amicale d’Harfleur (filles); M. Richard
Michel, M. Duflo Jean, M. Richard Jules, M.
Eudeline Marins, Mlle Barbet Antoinette, de
l’Amicale de St-Nicolas-de-h-Taille ; M. Son
net Alexandre, M. Gally Charles, de l’Amicale
Dumé-d’Aplemc ni ; Mlle Roguet Suzanne, Mlle
Roguet Marthe, Mile Lethuillier Marthe, de
l’Amicale Massillcn (filles); M. Cauvn Au
guste, M. Rudlmann, de la Commission de
Tir; M. Lelay André, M. Rozan André, M.
Rarré Albert, M. Rohec Henri, du Patronage
Laïque des Etoupiéres; M. Besnard Marcel,
M. Vigan Louis, M. Fillastre, M. Panel Geor
ges, M. Pichereau André, M. Leroy Paul, de
l’A. Phalsbourg ; M. Maillard Louis, M. Fer-
mey Robert, M. Petit Eugène, M. Esnis Lu
cien, M. Meunier André, M. Briselet Marcel,
Mlle Amey Germaine, M. Gouis Marcel, M. Ni
colas François, M. Eudier André, M. Gaudray,
Fernand, M. Malandain Fernand, de la Com
mission Sportive; Mlle Guitel, de l’Amicale de
Bléville (filles) ; M. Varlet Fernand, M. Main-
cent G., M. Périmony Marcel; M. Rousselin
M., Mme Fossey Madeleine, M. Maridor A., de
l’Amicale Massillon (garçons).
Après cette remise des récompenses, le Con
grès passe à l’étude des rapports.
VÊTEMENTS
— — —— — . — , , ,, =saa
BOBS vins rOGOmmandOllS le G R A N D B A Z A R Maison vendait le Heur Bar®
141 HAVRE — 121. Rus 4a Paris*— LE HAVRE
Ce Journal ne doit pas être
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
vendu
Mai 1932.
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales et des Œuvres
Publicité : NI. A. CANDELLIER ' Rédaction : NI. NI. PINIONT
Ecole Rue des Etoupiéres - LE HAVRE JOURNAL MENSUEL 109, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.91
Adresse du Secrétaire Général de la Fédération ;
M. CANDELLIER, École des Etoupiéres — LE HAVRE
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*
Adresse du Trésorier Général de la Fédération :
M. ROUSSEL, 36, Rue Sadi-Carnot — SANVIC — Téléphone 60.18
Chèguos Postaux Rouen 6234 —
LJ<3UE FRANÇAI.
(L’ElMSEBOINiEMEINlT (d^%t
Fondée en 1866, par Jean Macé
CONFEDERATION GENERALE DES ŒUVRES LAÏQUES
(Reconnue d’Utilité Publique par Décret du 31 Mai 1930)
FÉDÉRATION REGIONALE HAVRAISE DES ŒUVRES LAÏQUES
RÉGION DU HAVRE ET D’YVETOT
—=a—e- C
ŒUVRES LAÏQUE»
Le JEUDI 5 MAI -1932
Un Acte de Foi
Le beau jour ! II semble que d’autres n.ots
soient inutiles pour exprimer ce que fut notre
Congrès des Œuvres laïques. Au surplus, nous
croyons qu’on ne parlera pas autrement lors
qu’on voudra, d’un trait, retracer et définir
cette journée de labeur et de fête, tout entiè
re consacrée au travail, à la vérité, à la beau
té.
Avec quels soins tous l’avaient préparée,
comme nous sommes heureux de l’avoir vé
cue, et combien il sera meilleur encore d’èn
garder le souvenir.
Les diverses manifestations qui se déroulè
rent en ce Jeudi d'Ascension, connurent un
succès sans partage. Nous nous devons d’ajouter
qu’elles furent dépourvues de toute fausse ré
clame tapageuse et de celte auréole trop fac
tice dont n’hésitent pas à s’entourer, certai
nes démonstrations à grand bruit et à grand
spectacle.
Et c’est très bien que nos belles réunions
ne tombent point dans ce travers fâcheux.
Mais ce qu’il faut affirmer à présent, et
bien haut, certains que nous sommes d’énon
cer une vérité réconfortante ; c’est que le
Congrès des Œuvres laïques de la Région ha
vraise fut suivi, et de fort près, par tous ceux,
et ils sont fort nombreux, qui ont à cœur de
bien défendre et de bien servir la grande Eco
le de la République et les divers groupements
qui la continuent.
XXX
Le matin, séance du Congrès, en la Salle
des Fêtes de la rue Lord-Kitchener, sous la
présidence de M. l’Inspecteur d’Académie E.
Meyer, dont l’allocution est chaleureusement
applaudie.
Discours de M. Arnaudtizon qui, avec sa
bonhomie coutumière et sa familière distinc
tion fait l’historique de la Fédération Régio
nale depuis ses débuts. Compte rendu copieux
et documenté, avec ça et là de petites notes
finement spirituelles, de notre Secrétaire gé
néral M. Candellier, dont la constante acti
vité est au service d’un dévouement sans bor
ne. Enfin, et successivement, les rapporteurs
traitent des diverses questions inscrites à l’or
dre du jour et suggèrent, avec autant d’auto
rité que de distinction ce qu’il conviendrait
d’élaborer et de mettre sur pied pour un ave
nir immédiat.
A midi, Banquet. Tour à tour notre Prési
dent, M. l'Inspecteur d’Académie, le représen
tant du Gouvernement, et comme il se doit,
le Député-Maire de la Ville du Havre pren
nent la parole.
Ce n’est pas la moindre de nos joies d’avoir
pu entendre les discours ou plutôt les impro
visations de ces éminentes personnalités.
Léon BAUER
TAILLEUR
H2, Rue de la Mailleraye, LE-HAVRE
(près la Rue de Paris)
VETEMENTS SUR MESURE
et tout Faits
'/////////////////////////U
IMPERMÉABLES
GABARDINES>gMANTEAUX
En des termes les plus élevés, tous ont tenu
à magnifier l’Ecole laïque, ils ont rendu un
juste hommage à ceux qui l’ont fondée com
me à ceux qui l’ont défendue. Et, dans un
élan de gratitude et de cordialité profondé
ment sincères, ils ont fait hautement justice
des attaques dirigées contre l’Ecole et contre
ses maîtres, coupables d’avoir formé une dé
mocratie chaque jour plus forte et mieux
éclairée, d’avoir élevé des générations soucieu
ses de rechercher la vérité pour elle-même et
de vouloir la Paix entre tous les peuples.
Qu’on nous permettre de citer les fortes
paroles de celui qui parla le dernier : « Des
« adversaires politiques se déclarent hostiles
« à l’Ecole laïque, il vaut mieux qu’il en soit
« ainsi. Lorsqu’ils défendent leurs idées, je
« les respecte. Ce qui est inadmissible, c’est
« que d’autres acclament l’Ecole laïque avec
« le dessein de la détruire ».
L’après-midi venue, nous assistons, comme
chaque année, à la représentation donnée ru
Grand Théâtre. Cette fois encore, on nous a
convié à un véritable régal artistique. Le
moins que nous puissions dire, c’est que notre
quinzième Fête Fédérale se termina sur une
note magnifique, torde de beauté et de pureté
classiques, expression vivante de cet idéal que
nous nous efforçons chaque jour de mieux
atteindre.
Cette journée laïque est un acte de fo : .
Nous croyons, à notre tour, de tout notre
cœur et de toute notre pensée d’hommes li
bres, nous avons foi ardemment dans l’ave
nir de l’Ecole laïque, dans ses très hautes des
tinées, dans les multiples possibilités que ses
illustres fondateurs ont placées en elle.
L’Ecole laïque, a-t-on dit, est la pieirc d’an
gle dvr Régime républicain. Ne l’oublions ja
mais.
Et n’oublions pas davantage que l’Ecole et
les œuvres qui l’entourent forment un seul
bloc indissoluble, placé au premier rang pour
le maintien de la République et pour son af
fermissement.
J. E. B.
»o«
Le Congrès
C’est la Salle Loid-K tchener qui recevait les
Congressistes dès le matin. A neuf heures
trente, autour de M. l’Inspecteur d’Académie,
président, prenaient place :
M. Arnaudtizon, conseiller général, prési
dent de la Fédération Régionale Havraise des
Petit es « A » ; M. Patrimonio, adjoint au
Maire, représentant M. le Maire du Havre ;
M. Delmotte, inspecteur primaire ; M. Bis-
son, adjoint au Maire, vice-président de la
Fédération ; M. Herbin, inspecteur primaire ;
M. Lévy-Risser, représentant M. Richard, ad
joint au Maire de Rouen, président de la Fé
dération Rouennaise ; MM. Capperon, G. Le
fèvre et Vittecoq, vice-présidents d’honneur
de la Fédération Havraise; Mme Pimont, vice-
présidente d’honneur; M. R. Longuet, Mmes
Grémont et Basille, vice-présidents; M. Can
dellier, secrétaire général ; M. Mongis, secré
taire adjoint ; Mme Candellier, M. Beauville et
M. Pimont, rapporteurs.
Dans la salle de nombreux Directeurs et Di
rectrices d’Ecoles, des Instituteurs, des Ami-
ealistes, des amis...
La parole est à M. Arnaudtizon, président
de la Fédération Régionale Havraise des Pe
tites « A »...
a Je tiens d’abord à dire combien nous
sommes heureux de voir M. l’Inspecteur d’A-
cadémiè présider notre petit congrès, indi
cation très nette de ce que l’Inspection Aca
démique a l’œil fixé sur les œuvres post-sco
laires et reconnaît les efforts faits par ceux
qui s’en occupent. »
M. Arnaudtizon salue MM. les Inspecteurs
primaires, en tête desquels il se plait à recon
naître son « collègue Risson » premier vice-
président, M. Herbin et M. Delmotte dont la
« popularité est si grande qu’un sosie lui serait
presque nécessaire pour lui permettre cre »e
dédoubler dans les amicales. »
M. Arnaudtizon remercie ensuite tous les
collaborateurs qui l’eti: ,ur
chacun, de ceux qui firent de la Fédération
ce qu’elle est aujourd’hui. Et il montre en
effet ce qu’est devenue cette belle œuvre laïque
depuis 1901, date de la première idée de grou
pement.
1901, c’est l’origine, 1904, c’est la lutte de
quelques jeunes où l’on reconnait déjà M.
Pimont, dont le Président admire la capacité
de travail, la foi, l’autorité...
Et de groupe havrais de la Ligue de l’Ensei
gnement, l’œuvre devient Fédération Régio
nale Havraise des Petites « A », puis, l’an
dernier seulement, par une réunion avec la
Fédération Rouennaise, Fédération départe
mentale, car « les idées républicaines et laï
ques ont à Rouen, en la personne de M. Meyer
un soutien énergique » sur lequel peut compter
M. Richard, président.
Faisons un tour d’horizon et regardons les
travailleurs.
Les présidents P MM. Charlet, le précur
seur, M. Bach, le philanthrope laïque, M.
Léon Meyer, qu’il est si difficile de remplacer
à la présidence.
Quant aux vice-présidents, ils furent admi
rables dé foi laïque et de dévouement : Mmes
Carel, Gantois, Duriez, Pimont, Boulingue,
Basille, Grémont ; MM. Berlhe, Capperon,
Viltecoq, Lefèvre, Longuet.
C’est à M Candellier que vont les derniers
compliments, au Secrétaire général, « le tra
vailleur, la cheville ouvrière de toutes les
œuvres laïques. »
Et avant de terminer, M. Arnaudtizon veut
montrer comment il défendit toujours l’idée
laïque et comment il fut amené ainsi à ac
cepter une présidence qui lui donne tant de
joie.
« Votre Président défendra toujours votre
cause avec zèle, avec franchise, mais surtout
en gardant bien haut le flambeau de la Répu
blique. »
xxx
C’est M. Patrimonio, adjoint au Maire, qui
parle ensuite au nom de M. Léon Meyer,
député-maire.
« Ici, il ne s’agit pas de mots, il s’agit
d’actes. Voici l’œuvre du Maire du Havre :
B. HELLET
Photographe des Dames
et des Enfants
llOÛls à 114, rue de Normandie
Remise de 5 0/0 aux Membres de
l’Enseignement et aux Amicalistes.
1909. — M. Léon Meyer traduit son an
goisse et son désir de bien faire en présence
des familles qui, devant les nécessités de l’exis
tence, ne peuvent donner d’éducation à des
enfants qui seraient peut-être un jour une
élite.
Et c’est immédiatement l’apparition des al
locations scolaires, dont les bénéficiaires furent
nombreux ; qui, aujourd’hui, sont devenus
grands prix de Rome, élèves de Normale su
périeure, de Polytechnique, artistes, professeurs
ou instituteurs... Jamais la Ville n’a eu à sup
primer l’une de ces bourses pour insuffisance
de travail.
1932. — Nous sommes à la veille de la
création d’une école de pl.ein air. »
Création de groupes scolaires, postes de ci
néma, cours professionnels, subventions aux
œuvres laïques, rien de ce qui est laïque n’é
chappe à l’attention de la Ville du Havre.
xxx
A son tour, M. Edouard Meyer, inspecteur
d’Académie, président du congrès, se lève et
prend la parole.
C’est pour rappeler d’abord qu’il est autant
l’Inspecteur d.u Havre que l’Inspecteur de
Rouen, ne faisant aucune distinction entre les
différentes régions de ce beau département.
Puis il passe directement au but particulier
du congrès, au but général de l’œuvre laïque:
« A quoi devons-nous songer pour déve
lopper cette idée républicaine ? A former
l’esprit des enfants ! C’est pourquoi j’admire
ces œuvres post et périscolaires qui poursui
vent ce but. »
Et dans ces amicales, ces patronages qui
complètent l’action de l’école, il est une idée
très belle, très pure, celle d.e l’éducation mo
rale.
« Je tiens à ce que le côté moral ne soit
jamais oublié et si l’on ne peut faire de celte
formation l’objet d’une Section spéciale, elle
doit être à la base de notre œuvre. Cette mo
rale plaît d’ailleurs d’autant mieux qu’elle est
diffuse et n'a rien d’une leçon froide et gla
ciale ».
Puis, M. l’Inspecteur d’Académie examine
la Fédération elle-même.
« Au point de vue de la Fédération, je vous
rappellerai le grand' principe de notre Répu
blique :
« L'Indivisibilité ou la Mort ».
Mais dans celte indivisibilité, conservez vo
tre originalité. Et il termine par le meilleur
des encouragements.
« Je ne doute pas que votre œuvre soit con
duite à bien puisque vous avez à votre tête
le capitaine Arnaudtizon. Je suis sûr qu’avec
lui, vous n’irez pas à la remorque mais que
vous irez vaillamment à l’abordage ».
C’est alors la remise des récompenses fédé
rales.
•» o«
FÉDÉRATION REGIONALE HAVRAISE
DES ŒUVRES LAÏQUES
PALMARÈS
(1932)
Récompenses au titre
des Œuvres Post-Scolaires
décernées pour 1981, à des personnes étran
gères à l’Enseignement, par M. Le Ministre
de l’Instruction Publique.
Médaille d'Argent
M. ARNAUDTIZON Ludovic ;
M. MICHEL Auguste.
Médaille de Bronze
M. CAPET ;
M. CARON.
Récompenses décernées
PAR LA FÉNÉRATION
Médaille d'Argenl
Mlle Cauvin Cécile, de l’Amicale d’IIar-
fleur ; M. Uhel Louis, du Patronage Laïque
des Etoupiéres ; M. Favrel Jules, de la Com
mission Sportive.
Médailles de Bronze
Mlle Cauvin Renée ; M. Martin Charles ; M.
Hénoque Gaston, de l’Amicale d’Harfleur; M.
Piat Henri, du Patronage Laïque des Etoupiè-
res ; M. Quesnot Marcel, de l’Amicale Phals-
bourg.
Diplômes d'Honneur
M. Alexandre Eugène; M. Mellet Edouard,
de l’Amicale d’Harfleur; M. Godard Emile,
M. Lemaréchal Auguste, de l’Amicale-de-St-
Nioolas-de-la-Taille ; Mlle Bridoux) Simonne,
Mlle Teissère Odette, Mlle Lechevallier Alice,
Mlle Delaunay Andrée, Mlle Decombe Denise,
de l’Amicale Massillon (filles); Mlle Chenel
Glermaipe, dé ll’Amicale Emilp-Renouf ; M.
Dufresne Henri, M. Ollivier Gabriel, M. Bidan
Antoine, du Patronage Laïque des Etoupiéres ;
M. Leplat Robert, de l’Amicale Phalsbourg ;
M. David Maurice, M. Vivien Charles, M. Salé
Léopold, de l’Amicale Clovis.
Lettres de Félicitations
Mlle Gautier Lucienne, Mlle Hénoque Renée-
de l’Amicale d’Harfleur (filles); M. Richard
Michel, M. Duflo Jean, M. Richard Jules, M.
Eudeline Marins, Mlle Barbet Antoinette, de
l’Amicale de St-Nicolas-de-h-Taille ; M. Son
net Alexandre, M. Gally Charles, de l’Amicale
Dumé-d’Aplemc ni ; Mlle Roguet Suzanne, Mlle
Roguet Marthe, Mile Lethuillier Marthe, de
l’Amicale Massillcn (filles); M. Cauvn Au
guste, M. Rudlmann, de la Commission de
Tir; M. Lelay André, M. Rozan André, M.
Rarré Albert, M. Rohec Henri, du Patronage
Laïque des Etoupiéres; M. Besnard Marcel,
M. Vigan Louis, M. Fillastre, M. Panel Geor
ges, M. Pichereau André, M. Leroy Paul, de
l’A. Phalsbourg ; M. Maillard Louis, M. Fer-
mey Robert, M. Petit Eugène, M. Esnis Lu
cien, M. Meunier André, M. Briselet Marcel,
Mlle Amey Germaine, M. Gouis Marcel, M. Ni
colas François, M. Eudier André, M. Gaudray,
Fernand, M. Malandain Fernand, de la Com
mission Sportive; Mlle Guitel, de l’Amicale de
Bléville (filles) ; M. Varlet Fernand, M. Main-
cent G., M. Périmony Marcel; M. Rousselin
M., Mme Fossey Madeleine, M. Maridor A., de
l’Amicale Massillon (garçons).
Après cette remise des récompenses, le Con
grès passe à l’étude des rapports.
VÊTEMENTS
— — —— — . — , , ,, =saa
BOBS vins rOGOmmandOllS le G R A N D B A Z A R Maison vendait le Heur Bar®
141 HAVRE — 121. Rus 4a Paris*— LE HAVRE
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