Presse et revues
4 pages
Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1929-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 mai 1929 01 mai 1929
Description : 1929/05/01 (N30)-1929/05/31. 1929/05/01 (N30)-1929/05/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9826688
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
r
Troisième Année. — N° 30
Ce Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Mai 1929.
LES
PETITES
A. O. N» 376S
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales Laïques
Publicité : M. G. LEFEVRE
Ecole Rue Emile-Zola - LE HAVRE
JOURISTAL MENSUEL
Rédaction : M. M. PIMONT
109, rue Massillon - LE HAVRE
A NOTER
La réunion consultative des Prési
dents d’Amicales aura lieu le 26 mai, à
9 h. 30, salle Lord-Kitchener.
Ordre du Jour :
1. L’action fédérale et les subventions
de l’Etat.
2. Le Questionnaire.
3. Résultats de la taxe de 0 fr. 10.
4. La Fête du Plein Air.
5. Les Concours fédéraux.
6. Questions et propositions.
L’Assemblée générale du Conseil fé
déral aura lieu le 16 Juin, à 9 h. 30,
salle Lord-Kitchener.
L’Ordre du Jour sera annoncé dans
le numéro 3l des Petites A qui paraîtra
le 8 Juin, un peu plus tôt que d’ordi
naire.
La Fêtedu Plein Air à Lillebonne aura
lieu le 7 Juillet contrairement à ce
qu’annonçait le mémento d’Avril.
Souscriptions volontaires
en faveur du Journal
M. Mirebeau
Fr. :
5 »
M. Morel
)>
3 ))
Mme Basille
))
10 ))
Amicale Clovis
))
25 »
Anonyme Massillon Filles ....
))
5 »
Mlle Grémont
))
5 »
Mmes Pidancier, Robin, Tan-
guy, Ferment, Lefebvre, cha-
9 T»
Amicale Gobelins
))
5 ))
Les Amicalistes de l’Ecole des
Gobelins
))
2-2 ))
Mlles J. Saluce et Cl. Saluce,
chacune
))
5 »
Mmes Mercier, Lccointe, Le-
sueur, chacune
))
2 ))
Mlle Chaulieu
))
I ))
Anonyme Z
))
5 )>
Patronage Laïque des Etou-
pières
»
IOO ))
M et Mme Candellier
»
5 »
MM. Renoist, Rarel, Wessels,
RIanc Caquard, Moricei, Ri-
dan, Uhei, chacun
))
5 »
M. Menguy
))
4 »
M. Grancher
))
3 »
MM. Thoumire, David, Le Pier-
rès, Anonyme, Mlle Richard,
chacun
»
2 ))
Amicale Juliette-Dodu
»
5 »
Mme Serre
))
5 »
Mmes Brun, Tonnetot, Dali-
gault, chacune;
))
2 ))
Amicale Emile-Zola
))
25 ))
Amicale Raspail
))
3o »
Une Amicaliste fédérée
J)
10 ))
Amicale Dumé-d’Aplemont ...
))
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B L
Un ami, de Martin-Eglise .....
»
10 »
MM. Sonnet, Duroroy, Martin
R., Mériel, Capillon, G. Lon-
guet, chacun)
))
5 »
M. Perrot
»
3 »
M. L. Hébert » 2 »
Nous avons reçu les listes de souscription
portant les numéros 2, 3, 22, 23, 24, 3i,
•33, 35, 37, 4o, 45, 48, 49, 3 a, 4 a, 7 a,.
Nous remercions bien vivement nos lecteurs
et amis de leurs dons généreux et félicitons
les collecteurs. Notre gratitude va également
aux ï6 Amicales qui nous ont déjà adressé
une subvention. La souscription reste ouverte
toute l’année.
LA VIE_FÉDÉRALE
12 Fête Fédérale
On trouvera le compte rendu complet de
cette magnifique réunion ainsi que le rap-
VÊTEMENTS
S. ADAM
i8. Rue Thlers
LE HAVRE
HABILLE
BIEN
port moral du Secrétaire général dans notre
numéro de juin.
Nous n’attendrons pas davantage pour dire
qu’elle fut un nouveau succès pour la Fédé
ration et pour féliciter comme il convient
les organisateurs et en particulier M. Mi
chel, et pour dire toute notre gratitude aux
aimables élèves de MM. Legentil et Gouchaux
comme à 1 'excellente troupe de M. Levet, de
<( llavre-Comœdia » pour son interprétation
de cc L’idée de Franç(\ise », de Paul Gavault,
qui fut vraiment hors de pair.
RECOMPENSES FEDERALES
La liste des récompenses accordées par la
Fédération en 192.9 paraîtra dans le numéro
de juin. Elles ont été proclamées ainsi que
celles de 1928 au cours de la Fête Fédérale
du 12 mai courant. Les médailles d’argent
et de bronze dont les titulaires ne se sont
pas présentés au Grand Théâtre sont à la
disposition des Présidents d’Amicales ainsi
que les diplômes d’honneur et les Lettres de
félicitations chez M. Candellier, secrétaire
général de la Fédération, Ecolè rue des Etou
pières.
COOPÉRATION ET ÉCONOMIE
Un marché un peu important permet de
mettre à la disposition des Amicales une
quinzaine dp bons ballons neufs d’entraîne
ment pour le Foot-Ball-Association, au prix
extrêmement avantageux de 60 francs. Les
Groupements et les Amicalistes que ce prix
intéresserait peuvent s’adresser dès mainte
nant à M. Cahdellier, secrétaire général, à
l’Ecole de la Rue des Etoupières.
DIPLOMES
Nous sommes à présent en mesure de
fournir aux Amicales des Diplômes de la
Fédération, au prix de ioo francs le cent,
55 francs les 5o ou 3o francs les 26. Décorés
d'une superbe et artistique synthèse des œu
vres post-scolaires de M. Gonthier, professeur
de dessin au Lycée du Havre et à l’Ecole
des Rcaux-Arts et peintre de grand talent, ils
portent les titres : Fédération Régionale des
Petites A — Amicale Diplôme
de accordé à
et pourront être signés : L.e Président, le
Secrétaire, le Trésorier.
Adresser les demandes à M. Candellier,
notre secrétaire général.
ADHÉSIONS
Nous avons le plaisir d’annoncer l’adhésion
de l’Amicale de l’Ecole de Garçons de Cau-
debec-en-Gaux, président M. Fontaine, et celle
de L’Eveil de Sainneville-sur-Seine, président
M. Leconte. Le nombre total atteint à ce
jour 88 Amicales et celui des'Membres hono
raires est de 89.
Concours de Diction
Le concours de diction organisé cette an
née était un essai et par cet essai nous avons
voulu marquer une orientation nouvelle de
ndtre action et peut-être montrer une nou
velle voie à nos Amicales. Gette tentative
modeste a été concluante et noirs Voulons
voir dans sa réussite uni encouragement à
persévérer .et une invitation à créer de nou
veaux concours fédéraux.
Que nos lauréats et leurs conseillers ne
se leurrent point ! Qu’ils ne se fassent pas
de dangereuses illusions ! En instituant son
concours de diction, la Fédération n’a pas
créé un conservatoire. Elle s’en défend avec
énergie. Ce que nous avons voulu, c’est créer
une émulation de la jeunesse vers des dis
tractions saines, utiles autant qu’agréables.
Ni cabotins, ni « café-concert », mais des
jeunes gens et des jeunes filles capables de
discerner et de choisir ce qui est beau, ce
qui élève, ce qui est moralisateur.
L’art élève. La banalité, la trivalité abais
sent et avilissent.
Le nombre des concurrents( était certes,
modeste. 86 amicales nj'éthient représentées
que par 26 inscriptions. Et encore ne s’en
présenta-t-il que 18 devant le jury ; la ma
ladie et les oblijgations professionnelles en
éloignèrent 4. Les autres réjoignirent au der
nier moment’ les trop modestes qui n’osèrent
subir des épreuves officielles après avoir ce
pendant plus d.’’une fois affronté le public
dans. les fêtes de leurs amicales. Le mérite
des lauréats de ce premier cbneours n’en
fut que plus grand et nous les louons de
leur belle confiance. Le jury voulut bien à
son impartialité ajouter une indulgente bien
veillance dont nous le remercions bien sin
cèrement. Et nous eûmes la grande satisfac
tion d’entendre des candidats très au-dessus
de ce que nous attendions. C’est pour nous
une récompense et un enseignement. Les jeu
nes filles furent pins nombreuses que les
jeunes gens. On eût pu craindre le contraire.
Les uns rri» les autres mirent en lumière des
qualités très diverses et il nous fut donné
de reconnaître qu’il n’y a pas qu'une façon
de bien dire.
Tous les candidats se présentaient en di
vision de classement. 4 ayant obtenu un pre
mier prix sont classsés pour des concours
ultérieurs en Première Division. Les autres
s’affronteront l’an prochain en 2 me division.
Palmarès
Note. — Les lauréats sont classés par ordre
alphabétique.
i er Prix. — Mlles Balier Jacqueline, De-
combe Denise, Dimier Marie-Louise, Genêt
Paule.
2 me Prix. — Mlles Bois Marcelle, Delaunay
Andrée, Gautier Lucienne, Giraudeau Odette,
Ilénocque Renée, Sévain Lucie.
3 me Prix. - — M. Menguy Roger. Mlles Le
Coz Denise, Marina Francisca.
i er Accessit. — M. Henneville Charles. Mlle
Lachèvre Clotilde.
a® Accessit. — Mile Maugendre Made
leine.
3 me Accessit.. — Mlle Hazard Georgette.
Observations du jury
L’ensemble de.s .bs-u-vations que formule
le jury appelé à juger les candidats au con
cours de. diction est une œuvre critique dans
le sens le plus large du mot. Il ne s’agit
pas seulement de mettre en évidence ce qu’un
tel concours peut présenter d’imperfection,
mais encore, et surtout peut-être, de décer
ner l’éloge à qui le mérite.
Le judy a tout d’abord été frappé par l’ef
fort qu’ont dû fournir les jeunes gens qui
ont affronté les difficultés d’épreuves incon
testablement sérieuses. Et cette pensée du
travail volontairement accepté, qu’on s’im
pose après une journée de labeur, est récon
fortante en soi. Une jeunesse qui prend plai
sir et goût aux distractions de l’esprit, n’est
point cette jeunesse que des gens maussades,
toujours mécontents, aiment à se représen
ter comme seulement encline aux amuse
ments frivoles ou dangereux. C’est l’élite
même d’un peuple qui a toujours mis au
premier rang de ses préoccupatiôns la cul
ture de l’esprit et de la sensibilité. Félicitons
donc, sans arrière-pensée, e/t pour cet effort,
tous ces jeunes artistes en herbe.
Mais, cela dit, qu’il nous soit permis de
rappeler que si l’effort importe, il faut le
diriger intelligemment pour qu’il donne des
fruits. Ils apprendront que bien dire, ce
n’ést pas seulement bien articuler, c’est en
core accentuer les mots de valeur, exprimer
par des intonations convenables les idées et
les sentiments qu’ils revêtent. Et cela , suppo
se, qu’au préalable, on a nettement dégagé
le caractère de la page à réciter, on a saisi
la pensée maîtresse de l’auteur et les phases
comme les formes de son développement, on
en a apprécié les nuances même subtiles,
c’est-à-dire qu’on en a fait une étude litté
raire sérieuse. Avant donc de confier un texte
à leur mémoire, qu’ils s’efforcent de le bien
comprendre.
Parfois, la diction est trop rapide et pro
vient sans doute d’un manque de confiance
dans la mémoire. Des candidats ont mécon
nu le caractère du morceau et fait un véri
table contre-sens, ou ont récité d’une voix
heurtée. Il faut lier davantage, la voix man
quant quelquefois de moelleux. Eviter une
certaine tendance à mi-nauder ; avec plus
de naturel, certaine candidate au visage trop
souriant, /donnera P ' 113 de grandeur à tel
morceau grave. Moins de raideur convien
drait à d’autres dont la diction reste un peu
uniforme. Veiller à détruire une intonation
fâcheuse et ne pas craindre d’extérioriser plus
vite une finesse et une sensibilité qui ne se
manifestent quelquefois que trop tardive
ment. Combattre la monotonie du geste et
faire l’éducation des mains.
Que les candidats n’oublient pas que les
éclats de Voix ne sont pas toujours d’un heu
reux effet ; on peut nuancer son débit sans
avoir recours aux extrêmes. Le mot du fabu
liste : « Rien de trop » doit être la règle en
toute chose.
Qu’ils s.e défient de ces gestes étendus qui
semblent peut-être « aller jusqu’aux étoiles »
mais qui n’ajoutent rien à la diction et sont
souvent risibles.
11 faut se garder, d’ailleurs, avec autant .de
soin des gestes étriqués, ébauchés à peine et
qui, tardivement venus eu pensée, courent
après le sens. Le geste, rare et précis, doit
précéder le mot et durer autant que le sens
qu’il commente.
Le jury n’a pas également apprécié le choix
de tous les morceaux présentés. Un texte
dont on ne connaît pas l’auteur perd à cet
anonymat. Quelques morceaux exquis ont re
tenu son attention. D’autres étaient un peu
difficiles, certains, très peu, d'une valeur un
peu faible. On a pu regretter q.ue le même
poème soit proposé deux fois, mais il y avait
peut-être simple coïncidence. Il est à désirer
que le morceau de choix ne soit pas sensi
blement plus long que le morceau imposé.
Les candidats qui liront ces lignes voudront
bien voir dans les félicitations décernées, en
même temps que la récompense des efforts
et du mérite, l’expression du réel plaisir que
le jury a eu à les entendre, — et, dans les
restrictions formulées, le désir comme l’es
poir de constater, l’an prochain, de meilleurs
résultats encore.
DANS LES AMICALES
Association Amicale
de l’Ecole Pbalsbourg
C’est encore un nouveau succès à inscrire
à l’actif de la Société que celui obtenu sa
medi 9 février 1929. En effet, ce jour-là, un
bal paré et travesti avait été organisé. Un
grand nombre de sociétaires et d’amis avaient
répondu à l’airnable invitation qui leur avait
été adressée. Ils vinrent pour s’amuser ; ils
én eurent pour leur argent car la gaieté et
l’entrain ne cessèrent de régner # Nous vîmes
de beaux travestis : une Carmen, un Mexi
cain, une Boulonnaise, un Toréador, une Vé
nitienne, des types Hollandais très réussis,
etc...y etc... Après le concours de costumes
une bataille de confettis ‘et de serpentins ob
tint un immense succès, à un tel point que
les projectiles manquèrent, l’empressement
ayar^t dépassé les prévisions.
Nous remercions les personnes qui voulu
rent bien accepter de faire partie du jury
pour le concours organisé, de leur collabo
ration.
Les honneurs de la salle étaient faits par
MM. Iï. Leplat, président ; Amand et Michel,
vice-présidents; Quesnot, secrétaire ; Mari-
cal, Collet, secrétaires-adjoints ; Bénard, Cer-
ney, Ebran, Bariau, administrateurs.
Dans l’assistance nous avons remarqué :
Mme Pittoors, de la Fédération des Petites
A ; M. Gallet, de l’Ecole Pratique ; M. Pa-
gani, président de la Colonie italienne du
Havre.
Lé samedi 16 février, M. Patrimonio, ‘ ad
joint au Maire du Havre, chargé de l’Instruc
tion Publique, faisait, dans la salle de l’Ami
cale de l’Ecole rue de Phalsbourg, devant
un nombreux auditoire, une causerie sur la
Corse.
Parmi l’assistance on remarquait M. l’Ins,-
pecleur Primaire et Mme Delmotte, M. Le
plat, président de l’Amicale, et lès Membres
du bureau et le personnel de l’école.
Le distingué conférencier retrouva le suc
cès qui l’avait accueilli l’an dernier à l’Ecole'
de la rue des Etoupières.
M. Leplat le remercia chaleureusement et
la soirée se termina pa r un comédie en 1 acte :
« Manu Militari; »., jouée par le groupe ar
tistique Phalsbourg.
Patronage laïque des Etoupières
C’est devant deux salles archi-combles que
se déroula samedi 20 et dimanche 21 avril,
le magnifique concert offert par l’actif Pa
tronage Laïque des Etoupières à ses membres
honoraires et aux nombreux amis de l’Ecole.
Le préau avait reçu, par les soins de l’ad
ministration municipale, la décoration des
grands jours : plantes vertes, tentures, guir
landes, le tout était du meilleur goût.
M. Delmotte, inspecteur primaire, avait
accepté la présidence de cette magnifique
réunion. Il avait à ses côtés, M. Léon Meyer,
député-maire ; M. Arnaudtizon, conseiller
général ; Arsène Leconte, conseiller d’arron
dissement, et Patrimonio, adjoint à l’ins
truction publique.
Parmi l’affluence, aussi nombreuse que
distinguée, nous avons remarqué : MM. G.
Lefèvre, vice-président de la Fédération des
Petites A ; Mme Boulingue, vice-présidente ;
MM. Michel, G. Longuet et Mme Pittoors,
de la Commission des fêtes des Petites A.
MM. Quoist et Benoit, délégués cantonaux
Barel, vice-président du P. L. E. ; Jourdain
président du Comité des Fêtes de St-Fran
çois ; Mme Le Flem, directrice d’école ; MM
Hanin, Lemonnier et Cocu, directeurs d’é
cote ; Mme David, institutrice ; MM. Par-
ment, Bidan, Laporte, instituteurs, ainsi que
le Conseil d’administration au grand com
plet.
Le programme, des mieux composés, avait
le réel mérite de 11e compter que des artistes
du patronage et tous sont à complimenter.
L'Orchestre Symphonique, formé de musi
ciens éprouvés, donna une excellente audition
de la Gavotte, de Martini, de la fantaisie Ré
vérences, de L. Clavière, et les solistes MM.
Ollivier et David exécutèrent avec maîtrise et
finesse VArosio, de Bach, et la prière de la
Tosca, de Puccini.
Dans une présentation très remarquée, sous
la baguette énergique de son chef, M. Can
dellier, et avec un souci extrême des nuances,
de l’expression et de la mesure, la Chorale
Mixte des Etoupières exécuta brillamment
deux chœurs de première division : La Vio
lette, de Paillard, et Sérénade d’Hiver, de
Saint-Saëns. Nous ne pouvons que compli
menter chefs et choristes pour le degré d’exé
cution qu’ils ont atteint, grâce à leur tra
vail opiniâtre.
Le jeune Tiilon, le benjamin du Patrona
ge, se montra bon comique dans son réper
toire, suivant en cela l’exemple de l’inénar
rable artiste Piconet, de la Cigale Rouennaise,
dont l’arrivée sur la scène déchaîna la tem
pête de rires.
M. Le Pierres fit enfin valoir une voix
chaude dans Medjé et Le Vallon, de Gounod.
A son tour, l’imposante section d’éducation
physique du Patronage souleva l’admiration
des familles par ses impeccables présentations
en ensembles., aux appareils et en pyramides.
Cette magnifique phalange, formée de beaux
enfants aux joues roses, à l’œil vif, aux mus
cles assouplis, fait vraiment le plus grand
honneur au professeur lierhouzouq et aux
moniteurs, MM. Géhannc et Grémont, et la
présentation d’hier confirme les succès d’an-
tan.
La troupe d’opérette, sous la direction vi
gilante de Mme Candellier, avait monté Le
Mariage aux Lanternes, dont l’effet .est tou
jours si heureux à la scène.
M. J, Menguy planta, avec sa jolie voix,
un vrai paysan, fin matois, ce qui lui valut
la conquête ,du joli trésor, Mlle L. Tüdal et
les veuves villageoises. Mlle E. Richard, et
D. Magoarou, se montrèrent des partenaires
à la voix fraîche et souple. Cette pièce fut
alertement enlevée, duos, trios et quatuors se
succédèrent avec aisance et la pittoresque
scène dès Lanternes, dans une nuit parfaite
ment réglée et nuancée d’un doux Angélus,
souligna encore tout le charme de ce chef-
d’œuvre d’Offenbach.
La deuxième partie se terminait par une
comédie en 1 acte, Manu Militari, de P. Ga^
vault, et l’exécution de cette pièce fut en tous
points excellente. Toutes nos félicitations à
MM. R. Menguy, Uhei, Tiilon, à Mlles A.
Couroyer, A. Rivoal et D. Le Coz qui tous,
surent déchaîner le plus franc rire et soule
ver d’unanimes applaudissements.
Le président du Patronage, M. Candellier,
tint, au cours de ce concert, à remercier de
leur présence et de leur sollicitude si bien
veillante, M. l’Inspecteur et M. le Député-
Maire, ainsi que les personnalités présentes.
Ii dit, de plus, le plus cordial merci à tous
les artistes et à ses bons camarades du Con
seil d’administration dont le zèle et ~ le dé
vouement sont inlassables.
M. Candellier s’excusa près des familles de
les recevoir encore cette fois dans une salle
beaucoup trop exiguë, ce qui lui permit à
nouveau de signaler à M. le maire la nécessité
de plus en plus urgente de la construction
d’une salle des fêtes dans le 2 e canton.
M. l’inspecteur primaire, en termes choi
sis, souligna l’importance prise par les œu-
B. flELLET
Photographe des Dames
et des Enfants
110 Dis à 114, rue de Normandie
Remise de 5 o/o aux Membres de
VEnseignement et aux Amicalistes.
vous r
IG GRAND BAZAR Maisonmuniant
LE HAVRE — 121, Rue de Paris — LE HAVRE
r
Troisième Année. — N° 30
Ce Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Mai 1929.
LES
PETITES
A. O. N» 376S
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales Laïques
Publicité : M. G. LEFEVRE
Ecole Rue Emile-Zola - LE HAVRE
JOURISTAL MENSUEL
Rédaction : M. M. PIMONT
109, rue Massillon - LE HAVRE
A NOTER
La réunion consultative des Prési
dents d’Amicales aura lieu le 26 mai, à
9 h. 30, salle Lord-Kitchener.
Ordre du Jour :
1. L’action fédérale et les subventions
de l’Etat.
2. Le Questionnaire.
3. Résultats de la taxe de 0 fr. 10.
4. La Fête du Plein Air.
5. Les Concours fédéraux.
6. Questions et propositions.
L’Assemblée générale du Conseil fé
déral aura lieu le 16 Juin, à 9 h. 30,
salle Lord-Kitchener.
L’Ordre du Jour sera annoncé dans
le numéro 3l des Petites A qui paraîtra
le 8 Juin, un peu plus tôt que d’ordi
naire.
La Fêtedu Plein Air à Lillebonne aura
lieu le 7 Juillet contrairement à ce
qu’annonçait le mémento d’Avril.
Souscriptions volontaires
en faveur du Journal
M. Mirebeau
Fr. :
5 »
M. Morel
)>
3 ))
Mme Basille
))
10 ))
Amicale Clovis
))
25 »
Anonyme Massillon Filles ....
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Mlle Grémont
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5 »
Mmes Pidancier, Robin, Tan-
guy, Ferment, Lefebvre, cha-
9 T»
Amicale Gobelins
))
5 ))
Les Amicalistes de l’Ecole des
Gobelins
))
2-2 ))
Mlles J. Saluce et Cl. Saluce,
chacune
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5 »
Mmes Mercier, Lccointe, Le-
sueur, chacune
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Mlle Chaulieu
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Anonyme Z
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5 )>
Patronage Laïque des Etou-
pières
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M et Mme Candellier
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MM. Renoist, Rarel, Wessels,
RIanc Caquard, Moricei, Ri-
dan, Uhei, chacun
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M. Menguy
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4 »
M. Grancher
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3 »
MM. Thoumire, David, Le Pier-
rès, Anonyme, Mlle Richard,
chacun
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2 ))
Amicale Juliette-Dodu
»
5 »
Mme Serre
))
5 »
Mmes Brun, Tonnetot, Dali-
gault, chacune;
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2 ))
Amicale Emile-Zola
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25 ))
Amicale Raspail
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3o »
Une Amicaliste fédérée
J)
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Amicale Dumé-d’Aplemont ...
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Un ami, de Martin-Eglise .....
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10 »
MM. Sonnet, Duroroy, Martin
R., Mériel, Capillon, G. Lon-
guet, chacun)
))
5 »
M. Perrot
»
3 »
M. L. Hébert » 2 »
Nous avons reçu les listes de souscription
portant les numéros 2, 3, 22, 23, 24, 3i,
•33, 35, 37, 4o, 45, 48, 49, 3 a, 4 a, 7 a,.
Nous remercions bien vivement nos lecteurs
et amis de leurs dons généreux et félicitons
les collecteurs. Notre gratitude va également
aux ï6 Amicales qui nous ont déjà adressé
une subvention. La souscription reste ouverte
toute l’année.
LA VIE_FÉDÉRALE
12 Fête Fédérale
On trouvera le compte rendu complet de
cette magnifique réunion ainsi que le rap-
VÊTEMENTS
S. ADAM
i8. Rue Thlers
LE HAVRE
HABILLE
BIEN
port moral du Secrétaire général dans notre
numéro de juin.
Nous n’attendrons pas davantage pour dire
qu’elle fut un nouveau succès pour la Fédé
ration et pour féliciter comme il convient
les organisateurs et en particulier M. Mi
chel, et pour dire toute notre gratitude aux
aimables élèves de MM. Legentil et Gouchaux
comme à 1 'excellente troupe de M. Levet, de
<( llavre-Comœdia » pour son interprétation
de cc L’idée de Franç(\ise », de Paul Gavault,
qui fut vraiment hors de pair.
RECOMPENSES FEDERALES
La liste des récompenses accordées par la
Fédération en 192.9 paraîtra dans le numéro
de juin. Elles ont été proclamées ainsi que
celles de 1928 au cours de la Fête Fédérale
du 12 mai courant. Les médailles d’argent
et de bronze dont les titulaires ne se sont
pas présentés au Grand Théâtre sont à la
disposition des Présidents d’Amicales ainsi
que les diplômes d’honneur et les Lettres de
félicitations chez M. Candellier, secrétaire
général de la Fédération, Ecolè rue des Etou
pières.
COOPÉRATION ET ÉCONOMIE
Un marché un peu important permet de
mettre à la disposition des Amicales une
quinzaine dp bons ballons neufs d’entraîne
ment pour le Foot-Ball-Association, au prix
extrêmement avantageux de 60 francs. Les
Groupements et les Amicalistes que ce prix
intéresserait peuvent s’adresser dès mainte
nant à M. Cahdellier, secrétaire général, à
l’Ecole de la Rue des Etoupières.
DIPLOMES
Nous sommes à présent en mesure de
fournir aux Amicales des Diplômes de la
Fédération, au prix de ioo francs le cent,
55 francs les 5o ou 3o francs les 26. Décorés
d'une superbe et artistique synthèse des œu
vres post-scolaires de M. Gonthier, professeur
de dessin au Lycée du Havre et à l’Ecole
des Rcaux-Arts et peintre de grand talent, ils
portent les titres : Fédération Régionale des
Petites A — Amicale Diplôme
de accordé à
et pourront être signés : L.e Président, le
Secrétaire, le Trésorier.
Adresser les demandes à M. Candellier,
notre secrétaire général.
ADHÉSIONS
Nous avons le plaisir d’annoncer l’adhésion
de l’Amicale de l’Ecole de Garçons de Cau-
debec-en-Gaux, président M. Fontaine, et celle
de L’Eveil de Sainneville-sur-Seine, président
M. Leconte. Le nombre total atteint à ce
jour 88 Amicales et celui des'Membres hono
raires est de 89.
Concours de Diction
Le concours de diction organisé cette an
née était un essai et par cet essai nous avons
voulu marquer une orientation nouvelle de
ndtre action et peut-être montrer une nou
velle voie à nos Amicales. Gette tentative
modeste a été concluante et noirs Voulons
voir dans sa réussite uni encouragement à
persévérer .et une invitation à créer de nou
veaux concours fédéraux.
Que nos lauréats et leurs conseillers ne
se leurrent point ! Qu’ils ne se fassent pas
de dangereuses illusions ! En instituant son
concours de diction, la Fédération n’a pas
créé un conservatoire. Elle s’en défend avec
énergie. Ce que nous avons voulu, c’est créer
une émulation de la jeunesse vers des dis
tractions saines, utiles autant qu’agréables.
Ni cabotins, ni « café-concert », mais des
jeunes gens et des jeunes filles capables de
discerner et de choisir ce qui est beau, ce
qui élève, ce qui est moralisateur.
L’art élève. La banalité, la trivalité abais
sent et avilissent.
Le nombre des concurrents( était certes,
modeste. 86 amicales nj'éthient représentées
que par 26 inscriptions. Et encore ne s’en
présenta-t-il que 18 devant le jury ; la ma
ladie et les oblijgations professionnelles en
éloignèrent 4. Les autres réjoignirent au der
nier moment’ les trop modestes qui n’osèrent
subir des épreuves officielles après avoir ce
pendant plus d.’’une fois affronté le public
dans. les fêtes de leurs amicales. Le mérite
des lauréats de ce premier cbneours n’en
fut que plus grand et nous les louons de
leur belle confiance. Le jury voulut bien à
son impartialité ajouter une indulgente bien
veillance dont nous le remercions bien sin
cèrement. Et nous eûmes la grande satisfac
tion d’entendre des candidats très au-dessus
de ce que nous attendions. C’est pour nous
une récompense et un enseignement. Les jeu
nes filles furent pins nombreuses que les
jeunes gens. On eût pu craindre le contraire.
Les uns rri» les autres mirent en lumière des
qualités très diverses et il nous fut donné
de reconnaître qu’il n’y a pas qu'une façon
de bien dire.
Tous les candidats se présentaient en di
vision de classement. 4 ayant obtenu un pre
mier prix sont classsés pour des concours
ultérieurs en Première Division. Les autres
s’affronteront l’an prochain en 2 me division.
Palmarès
Note. — Les lauréats sont classés par ordre
alphabétique.
i er Prix. — Mlles Balier Jacqueline, De-
combe Denise, Dimier Marie-Louise, Genêt
Paule.
2 me Prix. — Mlles Bois Marcelle, Delaunay
Andrée, Gautier Lucienne, Giraudeau Odette,
Ilénocque Renée, Sévain Lucie.
3 me Prix. - — M. Menguy Roger. Mlles Le
Coz Denise, Marina Francisca.
i er Accessit. — M. Henneville Charles. Mlle
Lachèvre Clotilde.
a® Accessit. — Mile Maugendre Made
leine.
3 me Accessit.. — Mlle Hazard Georgette.
Observations du jury
L’ensemble de.s .bs-u-vations que formule
le jury appelé à juger les candidats au con
cours de. diction est une œuvre critique dans
le sens le plus large du mot. Il ne s’agit
pas seulement de mettre en évidence ce qu’un
tel concours peut présenter d’imperfection,
mais encore, et surtout peut-être, de décer
ner l’éloge à qui le mérite.
Le judy a tout d’abord été frappé par l’ef
fort qu’ont dû fournir les jeunes gens qui
ont affronté les difficultés d’épreuves incon
testablement sérieuses. Et cette pensée du
travail volontairement accepté, qu’on s’im
pose après une journée de labeur, est récon
fortante en soi. Une jeunesse qui prend plai
sir et goût aux distractions de l’esprit, n’est
point cette jeunesse que des gens maussades,
toujours mécontents, aiment à se représen
ter comme seulement encline aux amuse
ments frivoles ou dangereux. C’est l’élite
même d’un peuple qui a toujours mis au
premier rang de ses préoccupatiôns la cul
ture de l’esprit et de la sensibilité. Félicitons
donc, sans arrière-pensée, e/t pour cet effort,
tous ces jeunes artistes en herbe.
Mais, cela dit, qu’il nous soit permis de
rappeler que si l’effort importe, il faut le
diriger intelligemment pour qu’il donne des
fruits. Ils apprendront que bien dire, ce
n’ést pas seulement bien articuler, c’est en
core accentuer les mots de valeur, exprimer
par des intonations convenables les idées et
les sentiments qu’ils revêtent. Et cela , suppo
se, qu’au préalable, on a nettement dégagé
le caractère de la page à réciter, on a saisi
la pensée maîtresse de l’auteur et les phases
comme les formes de son développement, on
en a apprécié les nuances même subtiles,
c’est-à-dire qu’on en a fait une étude litté
raire sérieuse. Avant donc de confier un texte
à leur mémoire, qu’ils s’efforcent de le bien
comprendre.
Parfois, la diction est trop rapide et pro
vient sans doute d’un manque de confiance
dans la mémoire. Des candidats ont mécon
nu le caractère du morceau et fait un véri
table contre-sens, ou ont récité d’une voix
heurtée. Il faut lier davantage, la voix man
quant quelquefois de moelleux. Eviter une
certaine tendance à mi-nauder ; avec plus
de naturel, certaine candidate au visage trop
souriant, /donnera P ' 113 de grandeur à tel
morceau grave. Moins de raideur convien
drait à d’autres dont la diction reste un peu
uniforme. Veiller à détruire une intonation
fâcheuse et ne pas craindre d’extérioriser plus
vite une finesse et une sensibilité qui ne se
manifestent quelquefois que trop tardive
ment. Combattre la monotonie du geste et
faire l’éducation des mains.
Que les candidats n’oublient pas que les
éclats de Voix ne sont pas toujours d’un heu
reux effet ; on peut nuancer son débit sans
avoir recours aux extrêmes. Le mot du fabu
liste : « Rien de trop » doit être la règle en
toute chose.
Qu’ils s.e défient de ces gestes étendus qui
semblent peut-être « aller jusqu’aux étoiles »
mais qui n’ajoutent rien à la diction et sont
souvent risibles.
11 faut se garder, d’ailleurs, avec autant .de
soin des gestes étriqués, ébauchés à peine et
qui, tardivement venus eu pensée, courent
après le sens. Le geste, rare et précis, doit
précéder le mot et durer autant que le sens
qu’il commente.
Le jury n’a pas également apprécié le choix
de tous les morceaux présentés. Un texte
dont on ne connaît pas l’auteur perd à cet
anonymat. Quelques morceaux exquis ont re
tenu son attention. D’autres étaient un peu
difficiles, certains, très peu, d'une valeur un
peu faible. On a pu regretter q.ue le même
poème soit proposé deux fois, mais il y avait
peut-être simple coïncidence. Il est à désirer
que le morceau de choix ne soit pas sensi
blement plus long que le morceau imposé.
Les candidats qui liront ces lignes voudront
bien voir dans les félicitations décernées, en
même temps que la récompense des efforts
et du mérite, l’expression du réel plaisir que
le jury a eu à les entendre, — et, dans les
restrictions formulées, le désir comme l’es
poir de constater, l’an prochain, de meilleurs
résultats encore.
DANS LES AMICALES
Association Amicale
de l’Ecole Pbalsbourg
C’est encore un nouveau succès à inscrire
à l’actif de la Société que celui obtenu sa
medi 9 février 1929. En effet, ce jour-là, un
bal paré et travesti avait été organisé. Un
grand nombre de sociétaires et d’amis avaient
répondu à l’airnable invitation qui leur avait
été adressée. Ils vinrent pour s’amuser ; ils
én eurent pour leur argent car la gaieté et
l’entrain ne cessèrent de régner # Nous vîmes
de beaux travestis : une Carmen, un Mexi
cain, une Boulonnaise, un Toréador, une Vé
nitienne, des types Hollandais très réussis,
etc...y etc... Après le concours de costumes
une bataille de confettis ‘et de serpentins ob
tint un immense succès, à un tel point que
les projectiles manquèrent, l’empressement
ayar^t dépassé les prévisions.
Nous remercions les personnes qui voulu
rent bien accepter de faire partie du jury
pour le concours organisé, de leur collabo
ration.
Les honneurs de la salle étaient faits par
MM. Iï. Leplat, président ; Amand et Michel,
vice-présidents; Quesnot, secrétaire ; Mari-
cal, Collet, secrétaires-adjoints ; Bénard, Cer-
ney, Ebran, Bariau, administrateurs.
Dans l’assistance nous avons remarqué :
Mme Pittoors, de la Fédération des Petites
A ; M. Gallet, de l’Ecole Pratique ; M. Pa-
gani, président de la Colonie italienne du
Havre.
Lé samedi 16 février, M. Patrimonio, ‘ ad
joint au Maire du Havre, chargé de l’Instruc
tion Publique, faisait, dans la salle de l’Ami
cale de l’Ecole rue de Phalsbourg, devant
un nombreux auditoire, une causerie sur la
Corse.
Parmi l’assistance on remarquait M. l’Ins,-
pecleur Primaire et Mme Delmotte, M. Le
plat, président de l’Amicale, et lès Membres
du bureau et le personnel de l’école.
Le distingué conférencier retrouva le suc
cès qui l’avait accueilli l’an dernier à l’Ecole'
de la rue des Etoupières.
M. Leplat le remercia chaleureusement et
la soirée se termina pa r un comédie en 1 acte :
« Manu Militari; »., jouée par le groupe ar
tistique Phalsbourg.
Patronage laïque des Etoupières
C’est devant deux salles archi-combles que
se déroula samedi 20 et dimanche 21 avril,
le magnifique concert offert par l’actif Pa
tronage Laïque des Etoupières à ses membres
honoraires et aux nombreux amis de l’Ecole.
Le préau avait reçu, par les soins de l’ad
ministration municipale, la décoration des
grands jours : plantes vertes, tentures, guir
landes, le tout était du meilleur goût.
M. Delmotte, inspecteur primaire, avait
accepté la présidence de cette magnifique
réunion. Il avait à ses côtés, M. Léon Meyer,
député-maire ; M. Arnaudtizon, conseiller
général ; Arsène Leconte, conseiller d’arron
dissement, et Patrimonio, adjoint à l’ins
truction publique.
Parmi l’affluence, aussi nombreuse que
distinguée, nous avons remarqué : MM. G.
Lefèvre, vice-président de la Fédération des
Petites A ; Mme Boulingue, vice-présidente ;
MM. Michel, G. Longuet et Mme Pittoors,
de la Commission des fêtes des Petites A.
MM. Quoist et Benoit, délégués cantonaux
Barel, vice-président du P. L. E. ; Jourdain
président du Comité des Fêtes de St-Fran
çois ; Mme Le Flem, directrice d’école ; MM
Hanin, Lemonnier et Cocu, directeurs d’é
cote ; Mme David, institutrice ; MM. Par-
ment, Bidan, Laporte, instituteurs, ainsi que
le Conseil d’administration au grand com
plet.
Le programme, des mieux composés, avait
le réel mérite de 11e compter que des artistes
du patronage et tous sont à complimenter.
L'Orchestre Symphonique, formé de musi
ciens éprouvés, donna une excellente audition
de la Gavotte, de Martini, de la fantaisie Ré
vérences, de L. Clavière, et les solistes MM.
Ollivier et David exécutèrent avec maîtrise et
finesse VArosio, de Bach, et la prière de la
Tosca, de Puccini.
Dans une présentation très remarquée, sous
la baguette énergique de son chef, M. Can
dellier, et avec un souci extrême des nuances,
de l’expression et de la mesure, la Chorale
Mixte des Etoupières exécuta brillamment
deux chœurs de première division : La Vio
lette, de Paillard, et Sérénade d’Hiver, de
Saint-Saëns. Nous ne pouvons que compli
menter chefs et choristes pour le degré d’exé
cution qu’ils ont atteint, grâce à leur tra
vail opiniâtre.
Le jeune Tiilon, le benjamin du Patrona
ge, se montra bon comique dans son réper
toire, suivant en cela l’exemple de l’inénar
rable artiste Piconet, de la Cigale Rouennaise,
dont l’arrivée sur la scène déchaîna la tem
pête de rires.
M. Le Pierres fit enfin valoir une voix
chaude dans Medjé et Le Vallon, de Gounod.
A son tour, l’imposante section d’éducation
physique du Patronage souleva l’admiration
des familles par ses impeccables présentations
en ensembles., aux appareils et en pyramides.
Cette magnifique phalange, formée de beaux
enfants aux joues roses, à l’œil vif, aux mus
cles assouplis, fait vraiment le plus grand
honneur au professeur lierhouzouq et aux
moniteurs, MM. Géhannc et Grémont, et la
présentation d’hier confirme les succès d’an-
tan.
La troupe d’opérette, sous la direction vi
gilante de Mme Candellier, avait monté Le
Mariage aux Lanternes, dont l’effet .est tou
jours si heureux à la scène.
M. J, Menguy planta, avec sa jolie voix,
un vrai paysan, fin matois, ce qui lui valut
la conquête ,du joli trésor, Mlle L. Tüdal et
les veuves villageoises. Mlle E. Richard, et
D. Magoarou, se montrèrent des partenaires
à la voix fraîche et souple. Cette pièce fut
alertement enlevée, duos, trios et quatuors se
succédèrent avec aisance et la pittoresque
scène dès Lanternes, dans une nuit parfaite
ment réglée et nuancée d’un doux Angélus,
souligna encore tout le charme de ce chef-
d’œuvre d’Offenbach.
La deuxième partie se terminait par une
comédie en 1 acte, Manu Militari, de P. Ga^
vault, et l’exécution de cette pièce fut en tous
points excellente. Toutes nos félicitations à
MM. R. Menguy, Uhei, Tiilon, à Mlles A.
Couroyer, A. Rivoal et D. Le Coz qui tous,
surent déchaîner le plus franc rire et soule
ver d’unanimes applaudissements.
Le président du Patronage, M. Candellier,
tint, au cours de ce concert, à remercier de
leur présence et de leur sollicitude si bien
veillante, M. l’Inspecteur et M. le Député-
Maire, ainsi que les personnalités présentes.
Ii dit, de plus, le plus cordial merci à tous
les artistes et à ses bons camarades du Con
seil d’administration dont le zèle et ~ le dé
vouement sont inlassables.
M. Candellier s’excusa près des familles de
les recevoir encore cette fois dans une salle
beaucoup trop exiguë, ce qui lui permit à
nouveau de signaler à M. le maire la nécessité
de plus en plus urgente de la construction
d’une salle des fêtes dans le 2 e canton.
M. l’inspecteur primaire, en termes choi
sis, souligna l’importance prise par les œu-
B. flELLET
Photographe des Dames
et des Enfants
110 Dis à 114, rue de Normandie
Remise de 5 o/o aux Membres de
VEnseignement et aux Amicalistes.
vous r
IG GRAND BAZAR Maisonmuniant
LE HAVRE — 121, Rue de Paris — LE HAVRE
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