Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1927-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 juin 1927 01 juin 1927
Description : 1927/06/01 (N6)-1927/06/30. 1927/06/01 (N6)-1927/06/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9826442
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
S. A. G. N» 3Ï62
Organe de la Fédération Régionale Havraise
Publicité : M. E. VITTECOQ
103, rue Césaine-Oursel - SANVIC
des Amicales Laïques
JOTJEKAL MENSUEL
Rédaction : M. M. PIMONT
109, pue Massillon - LE HAVRE
Assemblée Générale les Petites A
Les Amicales Fédérées sont informées
que l’Assemblée Générale de la Fédé
ration Régionale Havraise des Petites A
aura lieu le Dimanche 12 juin, à 9 h.
15, dans une des salles de l’Hôtel des So
ciétés, I I, rue Lord-Kitchener, au Havre.
ORDRE DU JOUR
t. Appel des Sociétés représentées.
2. Compte rendu moral et financier.
3. Rapport de la Commission d’apu
rement.
4. Rapport de la Commission de Ré
daction des Petites A.
5. Questions et Propositions.
Les Sociétés sont instamment priées
de se faire représenter à l'Assemblée
générale et nous attirons tout particu
lièrement l’attention des Amicales nou
vellement fédérées sur cette convoca
tion.
VEf*S ÜE BUT
Elles viennent petit à petit à la Fé
délation, les Amicales d’anciens et
d’anciennes élèves. Depuis trop long
temps, leur nombre était stationnai
re-; maïs l’apparition de notre joui-
nal fédéral a coïncidé, si elle ne l’a
pas déterminée, avec une reprise d’ac
tivité et de'vigueur dans notre déve
loppement. Cependant — . dût-on
nous taxer d’impatience — nous trou
vons que le mouvement est beaucoup
trop lent.
Nous groupons actuellement toutes
les Amicales de la Ville du Havre et
de la banlieue immédiate. Nous ne
pouvons guère souhaiter que la créa
tion ou le réveil de deux ou trois
sociétés autour de leur école. Nous
voyons les Amicales rurales se join
dre à nous et de cela nous, nous ré
jouissons grandement. Malgré tout,
d’un pointage minutieux auquel nous
nous sommes livrés, il ressort que
198 amicales existent dans notre
rayon d’action qui comprend avec
l’ancien arrondissement du Havre les
cantons de Valmont, Ourville, Fau-
ville, Qaudebec, Yvetot, Doudeville,
Cany et Saint-Valéry. Or, nous ne
comptons à l’heure actuelle que 61
amicales. C’est peu, vraiment trop
peu.
Voyez quelle force nous aurions si
nous réussissions à fédérer toutes ces
sociétés qui, après tout, ont la même
origine, le même esprit, le même but,
des besoins identiques ! Comme nous
pourrions intervenir avec bien plus
de poids auprès des pouvoirs publics,
ministère, inspection académique,
conseil général, administration des
linances (régie) et société des auteurs
VÊTEMENTS
dramatiques ! Que de bonnes volon
tés, que d’utiles conseils, que de sug
gestions, que d’initiatives, nous pour
rions unir ! Nous pourrions être un
soutien vraiment utile pour les hom
mes et les femmes d’action qui, cha
cun dans leur milieu, travaillent un
peu en tirailleurs isolés, tirailleurs si
souvent tiraillés quand ils ne sont pas
méconnus Ou àprement 'combattus.
Tir, sports, théâtre, concerts, cours,
conférences, que de choses à soute
nir, à entretenir, à développer ! Et
que de créations on peut entrevoir
qui verraient le jour si nous étions
le nombre ! Nous verrions alors les
amicales nouvelles naître, vivre, pros
pérer dans des endroits encore privés
de tout. Notre bel idéal laïque et ré
publicain ne saurait qu’y gagner.
Oui, nous savons qu’il y a des cen
tres où les énergies se sont multipliées
pour accomplir une œuvre grande et
belle. Nous savons qu’à St-Romain, à
Bolbec, à Lillebonne, Yvetot, Caude-
bec, Fauville, Ourville, Doudeville
on fait de bonne et utile besogne. Et
dans ces centres importants, on se
dit : « Que ferions-nous de mieux et
de plus si nous étiops fédérés ? >
Nous disons à cela qu’on aiderait iès‘
autres et ce n’est pas un rôle à dédai
gner. Nous disons aussi qu’on gagne
rait du terrain chacun dans son mi
lieu. Il ne faut point se dire : « Nous
faisons assez » car il ne faut pas ou
blier le dicton : Qui n’avance point,
recule. Nos concurrents, et tout le
monde saura de qui nous voulons
parler, ne s’arrêtent jamais et ne se
découragent pas. La force vient du
nombre et la qualité se recrute dans
la quantité. Songeons que nos Ami
cales ne doivent pas mourir. Or, par
fois, quand une poignée d’animateurs
se lasse, se disperse ou meurt, la flam
me s’apaise ou s’éteint. Il faut, au
contraire, apporter sans cesse un ali
ment nouveau au foyer pour la faire
grandir de plus en plus ; haute et
claire, elle est la chaleur et la vie-
L’œuvre est belle, et la Fédération
régionale havraise des Petites A rêve
d’y faire concourir toutes les volon
tés, tous les cœurs. Nous ne voulons
pas douter du succès et nous avons
pour devise cette réconfortante pensée
de Guizot : « Il n’y a que les opti
mistes qui fassent quelque chose en
ce monde ».
Challenge Sternberger
La commission sportive des Petites
A annonce dès à présent que c’est le
24 juillet que sera couru le challenge
des 3 sports. Cette compétition com
porte 3 épreuves à accomplir par les
mêmes concurrents : Tir, course à
pied (environ 1.800 mètres) et cyclis
me (environ 25 kilomètres). Nous ne
saurions trop insister auprès des Ami
cales pour leur conseiller de s’enga
ger dans ce Challenge, aussi intéres
sant au point de vue sportif que par
les prix qui sont attribués. Le suc
cès, fut grand l’an dernier et nous
espérons que cette année il le sera
encore davantage. Bientôt paraîtra le
règlement avec l’indication du lieu
et des parcours.
LA VIE FÉDÉRALE
iO e Fête Fédérale
Notre dixième Fête Fédérale fut ce
qu’elle devait être : une manifesta
tion artistique de premier ordre dont
les organisateurs — en l’espèce la
Commission des L'êtes — ont tout
lieu d’être tiers.
L n public nombreux avait répondu
à l’appel qui lui avait été adressé et
il nous est tout particulièrement
agréable de signaler la présence de :
MM. Lâlmand, sous-préfet, Lang, Pa-
trimonio, Salacrou, Le Grand et Des-
chaseaux, adjoints au maire, Risson,
inspecteur primairq, Mlle Campion,
•directrice de l’E. P. S. de jeunes fil
les ; MM. Meynier, directeur de l’E.
P. S. de Montivilliers, Bretteville et
Peyrot des Cachons, délégués canto
naux ; la plupart des directrices et
des directeurs des Ecoles du Havre et
de la banlieue.
Inutile d’ajouter que les dirigeants
de la Fédération étaient là au grand
- v .mplet.
Il n’y eut pas de partie officielle :
ainsi en avait décidé le Conseil d’ad
ministration. Cela avait permis de
composer un programme copieux t
varié.
Tout d’abord, louons sans réserve
les excellents résultats qu’ont obte
nus MM. Legentil, professeur de
chant et Couchaux, professeur d’édu
cation physique.
Leurs élèves obtinrent un franc et
légitime succès : les chanteuses pré
sentèrent d’une manière intéressante
« La Nuit est toute bleue », chœur à
deux voix de Grumbach ; quant aux
élèves de M. Couchaux, après avoir
révélé des attitudes et des gestes d’une
beauté sobre et séduisante dans « Cya-
né », elles interprétèrent avec un re
marquable ensemble et un art admi
rable « La Rose » scène rythmique
sur les vieux airs populaires français.
Notons, en passant, le succès rem
porté par Mlles Sallé et Babigeon, la
première dans les chants, la seconde
dans les récitatifs.
L’Orchestre de « Havre-Comedia »,
sous l’excellente direction de M. Le
Bas, fit preuve d’habileté et d’homo
généité dans plusieurs morceaux ju
dicieusement choisis et parfaitement
exécutés.
Enfin les artistes de l’excellente
troupe que dirige M. Levet, firent va
loir, une fois de plus, leurs brillantes
qualités scéniques.
Après avoir déchaîné le fou-rire
dans « L’Extra », pièce en un acte
de P. Veber, ils surent toucher la
corde sensible de leur auditoire dans
« Le Gentilhomme pauvre », 2 actes
de Dumanoir et Lafargue, dont l’ins
piration noble et touchante produisit
un charme doux et pénétrant.
Au cours de la fête, le secrétaire
général, excusa quelques personna
lités .'absentes, hotamment (le prési
dent, M. Léon Meyer, retenu loin
de nous par son état, de santé, puis
il annonça une quête qui fut faite par
Mmes Lalmand, Risson, Le Grand
et Daniel accompagnées par MM. Le
Grand, Lang, Salacrou et Descha-
seaux. Le produit de cette quête,
d’ailleurs très fructueuse ira aux
œuvres organisées par la Fédération.
Enregistrons avec joie et fierté le
succès de notre io me Fête Annuelle,
félicitons sans réserve ceux, qui en
furent les artisans avisés et souhai
tons que de nouvelles et nombreuses
adhésions viennent récompenser leurs
efforts.
DANS LES AMICALES
Association Amicale
d’Anciens Elèves et Amis de
l’Ecole rue de Phalsbourg
Le 27 avril, dans la Salle des Fêtes
archicomble, la .Société qui compte
parmi les plus anciennes de nos ami
cales, offrait une soirée artistique
dont le programme fut pour tous un
véritable régal.
MM. Albert Dubosc, conseiller gé
néral et président d’honneur de la
Société ; Salacrou, adjoint au maire,
de nombreux représentants des autres
amicales étaient aux premiers rangs
de l’assemblée.
Le bureau actif de l’amicale faisait
les honneurs de la salle. Citons MM.
Maillard, président ; Amand et H.
Leplat, vice-présidents ; Michel, tré
sorier et président de la commission
des fêtes ; Quesnot, secrétaire et son
adjoint Marical.
Il nous serait difficile de rendre un
hommage particulier à chacun des
artistes qui apportèrent leur concours
tous ayant, depuis les jeunes élèves
des écoles Phalsbourg et Lemaistre,
jusqu’à la plus éclatante vedette, ri
valisé d’entrain et de talent pour sa
tisfaire un public qui ne leur ména
gea pas ses applaudissements.
Notons tout spécialement l’orches
tre Phalsbourg, qui sous la direction
exercée de M. R. Wagner, offrit de
magistrales exécutions d’œuvres des
meilleurs auteurs.
On entendit avec infiniment de plai
sir de gracieuses et excellentes chan
teuses : Mlles Helen Nilson, Langlois,
J. Guérout, la petite Yvette Dumont ;
de très bons chanteurs, tels que MM-.
Dervîlle, Wvnbeek, les très amusants
comiques Léon’s et Lafourcade, etc.
M. L. Dufy tenait le piano d’acconi-
pagnement avec le talent qu’on lui
connaît.
La soirée se termina par l’amusan
te opérette normande de Raoul Res
sens « Pi Mé Itou », alertement in
terprétée par Mlle Nilson et M. Der-
ville.
MAGASINS
Emile LENOBLE
Maison principale : 1 Succursale :
FACE AUX i PLACE DU
HALLES CENTRALES | ROND-POINT
LA MAISON DE NOUVEAUTÉS
qui vend
TOUJOURS MOINS CHER
Nous vous recoiuuianUons le GRAND BAZAR, Maison vendant le Meilleur Plarctié
LE HAVRE — 121, Rue de — LEParis HAVRE
M
Organe de la Fédération Régionale Havraise
Publicité : M. E. VITTECOQ
103, rue Césaine-Oursel - SANVIC
des Amicales Laïques
JOTJEKAL MENSUEL
Rédaction : M. M. PIMONT
109, pue Massillon - LE HAVRE
Assemblée Générale les Petites A
Les Amicales Fédérées sont informées
que l’Assemblée Générale de la Fédé
ration Régionale Havraise des Petites A
aura lieu le Dimanche 12 juin, à 9 h.
15, dans une des salles de l’Hôtel des So
ciétés, I I, rue Lord-Kitchener, au Havre.
ORDRE DU JOUR
t. Appel des Sociétés représentées.
2. Compte rendu moral et financier.
3. Rapport de la Commission d’apu
rement.
4. Rapport de la Commission de Ré
daction des Petites A.
5. Questions et Propositions.
Les Sociétés sont instamment priées
de se faire représenter à l'Assemblée
générale et nous attirons tout particu
lièrement l’attention des Amicales nou
vellement fédérées sur cette convoca
tion.
VEf*S ÜE BUT
Elles viennent petit à petit à la Fé
délation, les Amicales d’anciens et
d’anciennes élèves. Depuis trop long
temps, leur nombre était stationnai
re-; maïs l’apparition de notre joui-
nal fédéral a coïncidé, si elle ne l’a
pas déterminée, avec une reprise d’ac
tivité et de'vigueur dans notre déve
loppement. Cependant — . dût-on
nous taxer d’impatience — nous trou
vons que le mouvement est beaucoup
trop lent.
Nous groupons actuellement toutes
les Amicales de la Ville du Havre et
de la banlieue immédiate. Nous ne
pouvons guère souhaiter que la créa
tion ou le réveil de deux ou trois
sociétés autour de leur école. Nous
voyons les Amicales rurales se join
dre à nous et de cela nous, nous ré
jouissons grandement. Malgré tout,
d’un pointage minutieux auquel nous
nous sommes livrés, il ressort que
198 amicales existent dans notre
rayon d’action qui comprend avec
l’ancien arrondissement du Havre les
cantons de Valmont, Ourville, Fau-
ville, Qaudebec, Yvetot, Doudeville,
Cany et Saint-Valéry. Or, nous ne
comptons à l’heure actuelle que 61
amicales. C’est peu, vraiment trop
peu.
Voyez quelle force nous aurions si
nous réussissions à fédérer toutes ces
sociétés qui, après tout, ont la même
origine, le même esprit, le même but,
des besoins identiques ! Comme nous
pourrions intervenir avec bien plus
de poids auprès des pouvoirs publics,
ministère, inspection académique,
conseil général, administration des
linances (régie) et société des auteurs
VÊTEMENTS
dramatiques ! Que de bonnes volon
tés, que d’utiles conseils, que de sug
gestions, que d’initiatives, nous pour
rions unir ! Nous pourrions être un
soutien vraiment utile pour les hom
mes et les femmes d’action qui, cha
cun dans leur milieu, travaillent un
peu en tirailleurs isolés, tirailleurs si
souvent tiraillés quand ils ne sont pas
méconnus Ou àprement 'combattus.
Tir, sports, théâtre, concerts, cours,
conférences, que de choses à soute
nir, à entretenir, à développer ! Et
que de créations on peut entrevoir
qui verraient le jour si nous étions
le nombre ! Nous verrions alors les
amicales nouvelles naître, vivre, pros
pérer dans des endroits encore privés
de tout. Notre bel idéal laïque et ré
publicain ne saurait qu’y gagner.
Oui, nous savons qu’il y a des cen
tres où les énergies se sont multipliées
pour accomplir une œuvre grande et
belle. Nous savons qu’à St-Romain, à
Bolbec, à Lillebonne, Yvetot, Caude-
bec, Fauville, Ourville, Doudeville
on fait de bonne et utile besogne. Et
dans ces centres importants, on se
dit : « Que ferions-nous de mieux et
de plus si nous étiops fédérés ? >
Nous disons à cela qu’on aiderait iès‘
autres et ce n’est pas un rôle à dédai
gner. Nous disons aussi qu’on gagne
rait du terrain chacun dans son mi
lieu. Il ne faut point se dire : « Nous
faisons assez » car il ne faut pas ou
blier le dicton : Qui n’avance point,
recule. Nos concurrents, et tout le
monde saura de qui nous voulons
parler, ne s’arrêtent jamais et ne se
découragent pas. La force vient du
nombre et la qualité se recrute dans
la quantité. Songeons que nos Ami
cales ne doivent pas mourir. Or, par
fois, quand une poignée d’animateurs
se lasse, se disperse ou meurt, la flam
me s’apaise ou s’éteint. Il faut, au
contraire, apporter sans cesse un ali
ment nouveau au foyer pour la faire
grandir de plus en plus ; haute et
claire, elle est la chaleur et la vie-
L’œuvre est belle, et la Fédération
régionale havraise des Petites A rêve
d’y faire concourir toutes les volon
tés, tous les cœurs. Nous ne voulons
pas douter du succès et nous avons
pour devise cette réconfortante pensée
de Guizot : « Il n’y a que les opti
mistes qui fassent quelque chose en
ce monde ».
Challenge Sternberger
La commission sportive des Petites
A annonce dès à présent que c’est le
24 juillet que sera couru le challenge
des 3 sports. Cette compétition com
porte 3 épreuves à accomplir par les
mêmes concurrents : Tir, course à
pied (environ 1.800 mètres) et cyclis
me (environ 25 kilomètres). Nous ne
saurions trop insister auprès des Ami
cales pour leur conseiller de s’enga
ger dans ce Challenge, aussi intéres
sant au point de vue sportif que par
les prix qui sont attribués. Le suc
cès, fut grand l’an dernier et nous
espérons que cette année il le sera
encore davantage. Bientôt paraîtra le
règlement avec l’indication du lieu
et des parcours.
LA VIE FÉDÉRALE
iO e Fête Fédérale
Notre dixième Fête Fédérale fut ce
qu’elle devait être : une manifesta
tion artistique de premier ordre dont
les organisateurs — en l’espèce la
Commission des L'êtes — ont tout
lieu d’être tiers.
L n public nombreux avait répondu
à l’appel qui lui avait été adressé et
il nous est tout particulièrement
agréable de signaler la présence de :
MM. Lâlmand, sous-préfet, Lang, Pa-
trimonio, Salacrou, Le Grand et Des-
chaseaux, adjoints au maire, Risson,
inspecteur primairq, Mlle Campion,
•directrice de l’E. P. S. de jeunes fil
les ; MM. Meynier, directeur de l’E.
P. S. de Montivilliers, Bretteville et
Peyrot des Cachons, délégués canto
naux ; la plupart des directrices et
des directeurs des Ecoles du Havre et
de la banlieue.
Inutile d’ajouter que les dirigeants
de la Fédération étaient là au grand
- v .mplet.
Il n’y eut pas de partie officielle :
ainsi en avait décidé le Conseil d’ad
ministration. Cela avait permis de
composer un programme copieux t
varié.
Tout d’abord, louons sans réserve
les excellents résultats qu’ont obte
nus MM. Legentil, professeur de
chant et Couchaux, professeur d’édu
cation physique.
Leurs élèves obtinrent un franc et
légitime succès : les chanteuses pré
sentèrent d’une manière intéressante
« La Nuit est toute bleue », chœur à
deux voix de Grumbach ; quant aux
élèves de M. Couchaux, après avoir
révélé des attitudes et des gestes d’une
beauté sobre et séduisante dans « Cya-
né », elles interprétèrent avec un re
marquable ensemble et un art admi
rable « La Rose » scène rythmique
sur les vieux airs populaires français.
Notons, en passant, le succès rem
porté par Mlles Sallé et Babigeon, la
première dans les chants, la seconde
dans les récitatifs.
L’Orchestre de « Havre-Comedia »,
sous l’excellente direction de M. Le
Bas, fit preuve d’habileté et d’homo
généité dans plusieurs morceaux ju
dicieusement choisis et parfaitement
exécutés.
Enfin les artistes de l’excellente
troupe que dirige M. Levet, firent va
loir, une fois de plus, leurs brillantes
qualités scéniques.
Après avoir déchaîné le fou-rire
dans « L’Extra », pièce en un acte
de P. Veber, ils surent toucher la
corde sensible de leur auditoire dans
« Le Gentilhomme pauvre », 2 actes
de Dumanoir et Lafargue, dont l’ins
piration noble et touchante produisit
un charme doux et pénétrant.
Au cours de la fête, le secrétaire
général, excusa quelques personna
lités .'absentes, hotamment (le prési
dent, M. Léon Meyer, retenu loin
de nous par son état, de santé, puis
il annonça une quête qui fut faite par
Mmes Lalmand, Risson, Le Grand
et Daniel accompagnées par MM. Le
Grand, Lang, Salacrou et Descha-
seaux. Le produit de cette quête,
d’ailleurs très fructueuse ira aux
œuvres organisées par la Fédération.
Enregistrons avec joie et fierté le
succès de notre io me Fête Annuelle,
félicitons sans réserve ceux, qui en
furent les artisans avisés et souhai
tons que de nouvelles et nombreuses
adhésions viennent récompenser leurs
efforts.
DANS LES AMICALES
Association Amicale
d’Anciens Elèves et Amis de
l’Ecole rue de Phalsbourg
Le 27 avril, dans la Salle des Fêtes
archicomble, la .Société qui compte
parmi les plus anciennes de nos ami
cales, offrait une soirée artistique
dont le programme fut pour tous un
véritable régal.
MM. Albert Dubosc, conseiller gé
néral et président d’honneur de la
Société ; Salacrou, adjoint au maire,
de nombreux représentants des autres
amicales étaient aux premiers rangs
de l’assemblée.
Le bureau actif de l’amicale faisait
les honneurs de la salle. Citons MM.
Maillard, président ; Amand et H.
Leplat, vice-présidents ; Michel, tré
sorier et président de la commission
des fêtes ; Quesnot, secrétaire et son
adjoint Marical.
Il nous serait difficile de rendre un
hommage particulier à chacun des
artistes qui apportèrent leur concours
tous ayant, depuis les jeunes élèves
des écoles Phalsbourg et Lemaistre,
jusqu’à la plus éclatante vedette, ri
valisé d’entrain et de talent pour sa
tisfaire un public qui ne leur ména
gea pas ses applaudissements.
Notons tout spécialement l’orches
tre Phalsbourg, qui sous la direction
exercée de M. R. Wagner, offrit de
magistrales exécutions d’œuvres des
meilleurs auteurs.
On entendit avec infiniment de plai
sir de gracieuses et excellentes chan
teuses : Mlles Helen Nilson, Langlois,
J. Guérout, la petite Yvette Dumont ;
de très bons chanteurs, tels que MM-.
Dervîlle, Wvnbeek, les très amusants
comiques Léon’s et Lafourcade, etc.
M. L. Dufy tenait le piano d’acconi-
pagnement avec le talent qu’on lui
connaît.
La soirée se termina par l’amusan
te opérette normande de Raoul Res
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ville.
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