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nod, j'emprunterai au même rapport les lignes suivantes, qui tradui-
sent ma pensée avec plus d'éloquence que je ne saurais le faire.
« La société se doit de venir en aide à ceux de ses membres
qu'arrêtent définitivement dans leur activité la vieillesse ou les infir-
mités. Ainsi que j'avais l'honneur de le dire à la première réunion du
Conseil, quelle objection pourrait-on faire à ces malheureux qui
réclament assistance? Dira-t-on qu'ils auraient dû être prévoyants,
mettre de côté dans les années de force, de quoi subvenir aux années
d'affaiblissement? Certes, il faut par tous les moyens encourager la
prévoyance, il faut multiplier les facilités pour qu'elle s'exerce, mais
est-il bien sûr que tous les travaileurs puissent épargner ? Et,
s'ils ne l'ont pas fait, faut-il pour cela les abandonner? Dans une
démocratie la solution d'une semblable question ne saurait être dou-
teuse. »
Dans ma communication au Congrès, je me suis rattaché presque
exclusivement à la formation de Syndicats de communes en vue
d'assister les indigents des campagnes atteints de maladies incurables.
La lecture du rapport si remarquable de M. Strauss, loin de modifier
mes inspirations, ne fait que les confirmer.
M. RONDEL. — La loi de 1890 sur les Syndicats de communes est
peu appliquée. Il y en a peut-être une dizaine seulement.
Les petites communes pratiquent peu l'assistance. Je crains qu'il
n'en soit ainsi tant que ce sera pour elles une simple faculté. Pour
arriver à un résultat, il faudrait l'obligation.
Le Congrès admet alors, sur la proposition de M. Lailler, le vœu
que les Syndicats de communes se généralisent pour venir en aide aux
malheureux, surtout aux victimes d'accidents et de maladies
violentes.
La première section du Congrès a en outre reçu différents docu-
ments, manuscrits et imprimés, qui ont été mis à la disposition des
congressistes.
Ces documents sont les suivants :
t° Historique du Bureau de bienfaisance de Boulogne-sur-Mer;
2° Renseignements sur l'organisation du Bureau de bienfaisance de
Boulogne-sur-Mer, fournis par ses administrateurs;
3° Tableau des différentes classes d'indigents secourus pendant
nod, j'emprunterai au même rapport les lignes suivantes, qui tradui-
sent ma pensée avec plus d'éloquence que je ne saurais le faire.
« La société se doit de venir en aide à ceux de ses membres
qu'arrêtent définitivement dans leur activité la vieillesse ou les infir-
mités. Ainsi que j'avais l'honneur de le dire à la première réunion du
Conseil, quelle objection pourrait-on faire à ces malheureux qui
réclament assistance? Dira-t-on qu'ils auraient dû être prévoyants,
mettre de côté dans les années de force, de quoi subvenir aux années
d'affaiblissement? Certes, il faut par tous les moyens encourager la
prévoyance, il faut multiplier les facilités pour qu'elle s'exerce, mais
est-il bien sûr que tous les travaileurs puissent épargner ? Et,
s'ils ne l'ont pas fait, faut-il pour cela les abandonner? Dans une
démocratie la solution d'une semblable question ne saurait être dou-
teuse. »
Dans ma communication au Congrès, je me suis rattaché presque
exclusivement à la formation de Syndicats de communes en vue
d'assister les indigents des campagnes atteints de maladies incurables.
La lecture du rapport si remarquable de M. Strauss, loin de modifier
mes inspirations, ne fait que les confirmer.
M. RONDEL. — La loi de 1890 sur les Syndicats de communes est
peu appliquée. Il y en a peut-être une dizaine seulement.
Les petites communes pratiquent peu l'assistance. Je crains qu'il
n'en soit ainsi tant que ce sera pour elles une simple faculté. Pour
arriver à un résultat, il faudrait l'obligation.
Le Congrès admet alors, sur la proposition de M. Lailler, le vœu
que les Syndicats de communes se généralisent pour venir en aide aux
malheureux, surtout aux victimes d'accidents et de maladies
violentes.
La première section du Congrès a en outre reçu différents docu-
ments, manuscrits et imprimés, qui ont été mis à la disposition des
congressistes.
Ces documents sont les suivants :
t° Historique du Bureau de bienfaisance de Boulogne-sur-Mer;
2° Renseignements sur l'organisation du Bureau de bienfaisance de
Boulogne-sur-Mer, fournis par ses administrateurs;
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