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M. LE VERDIER. — La raison est uniquement budgétaire. La mu-
tualité pour les femmes est beaucoup plus onéreuse que pour les
hommes. Mais cet obstacle n'est que provisoire. Nous avons bien
l'intention d'admettre les femmes : mais nous attendons pour cela
que notre Société soit solidement établie. Nous n'avons pas voulu
risquer un échec en nous imposant immédiatement de très lourdes
charges.
Mme BOGELOT.— Je ne comprends pas comment la mutualité pour
les femmes est si onéreuse. Il y a là une question un peu délicate
pour que je l'examine ici, quoique mon âge et mes cheveux blancs
me le permettraient peut-être, mais il me semble que les hommes
se permettent, plutôt que les femmes, des plaisirs dont les consé-
quences peuvent être parfois très dommageables pour les finances de
la Société. Et dans votre région, notamment, l'ivrognerie n'occa-
sionne-t-elle pas beaucoup plus de désordres chez les hommes?
M. LE VERDIER. — Je ne conteste pas le moins du monde la jus-
tesse des observations de Mme Bogelot. Mais les statistiques des
Sociétés de secours mutuels déjà existantes fournissent à cet égard
des indications formelles.
M. RONDEL. — Le Congrès n'a pas à examiner le vœu formulé par
M. Le Verdier. La mutualité n'est pas dans le programme de nos
travaux.
M. GAUFRÈS. — Il me semble au contraire que la question se rap-
porte au Congrès, car le développement de la mutualité intéresse
l'assistance, notamment l'assistance médicale.
Toutes les questions dont la solution peut influer sur l'assistance
sont dans le programme du Congrès.
Je remercie M. Le Verdier de l'étude qu'il vient de nous lire et je
propose l'adoption du vœu par lequel il l'a terminée.
M. RONDEL. — Je reconnais qu'en effet la mutualité se rattache à
l'assistance, et je me rattache à l'opinion émise par M. Gaufrés.
La première section émet à l'unanimité le vœu qu'il se fonde le
plus grand nombre possible de Sociétés d'assistance mutuelle dans les
cantons ruraux.
M. LE VERDIER. — La raison est uniquement budgétaire. La mu-
tualité pour les femmes est beaucoup plus onéreuse que pour les
hommes. Mais cet obstacle n'est que provisoire. Nous avons bien
l'intention d'admettre les femmes : mais nous attendons pour cela
que notre Société soit solidement établie. Nous n'avons pas voulu
risquer un échec en nous imposant immédiatement de très lourdes
charges.
Mme BOGELOT.— Je ne comprends pas comment la mutualité pour
les femmes est si onéreuse. Il y a là une question un peu délicate
pour que je l'examine ici, quoique mon âge et mes cheveux blancs
me le permettraient peut-être, mais il me semble que les hommes
se permettent, plutôt que les femmes, des plaisirs dont les consé-
quences peuvent être parfois très dommageables pour les finances de
la Société. Et dans votre région, notamment, l'ivrognerie n'occa-
sionne-t-elle pas beaucoup plus de désordres chez les hommes?
M. LE VERDIER. — Je ne conteste pas le moins du monde la jus-
tesse des observations de Mme Bogelot. Mais les statistiques des
Sociétés de secours mutuels déjà existantes fournissent à cet égard
des indications formelles.
M. RONDEL. — Le Congrès n'a pas à examiner le vœu formulé par
M. Le Verdier. La mutualité n'est pas dans le programme de nos
travaux.
M. GAUFRÈS. — Il me semble au contraire que la question se rap-
porte au Congrès, car le développement de la mutualité intéresse
l'assistance, notamment l'assistance médicale.
Toutes les questions dont la solution peut influer sur l'assistance
sont dans le programme du Congrès.
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propose l'adoption du vœu par lequel il l'a terminée.
M. RONDEL. — Je reconnais qu'en effet la mutualité se rattache à
l'assistance, et je me rattache à l'opinion émise par M. Gaufrés.
La première section émet à l'unanimité le vœu qu'il se fonde le
plus grand nombre possible de Sociétés d'assistance mutuelle dans les
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