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signaler ceux obtenus par la Société semblable de Goderville,
établie dans un canton rural, au milieu d'une population identique.
Au bout de dix-huit mois d'existence, la Société mutuelle de Goder-
ville, dont il ne m'appartient pas de vous donner une monographie,
comptait 192 membres honoraires, 206 membres participants; elle
possédait un avoir de 4,609 fr. 83, dont 2,581 fr. déposés à la Caisse
des retraites, et elle avait dépensé 1,062 fr. 5o en secours aux ma-
lades (I).
Pour nous, à Longueville, nous n'avons encore que des espérances.
Nous avons rédigé nos statuts, nous avons obtenu l'approbation
préfectorale, nous avons conclu des traités, à la visite, avec les méde-
cins du canton, et nous allons commencer notre campagne de pro-
pagande et de conférences.
Nous sollicitons les membres honoraires, en offrant à toutes les
bourses une souscription libre de 5 ou de 20 francs; nous appelons les
hommes de 14 à 40 ans et leur imposons une cotisation mensuelle
de 1 franc, outre un droit d'entrée. Voulant aller prudemment, nous
écartons les femmes provisoirement, et nous nous réservons de les
admettre plus tard, l'expérience faite, et si nos ressources le per-
mettent.
Telles sont les principales dispositions de nos statuts.
Nous pensons répondre à un besoin social en donnant la main à
la partie laborieuse de la population rurale, en essayant de dévelop-
per à la campagne la prévoyance contre la maladie et tout spéciale-
ment contre la vieillesse.
Quelques cantons ruraux de ce département sont entrés dans cette
voie depuis quelques années ; je demande au Congrès d'émettre un
vœu pour que des Sociétés semblables se fondent dans le plus grand
nombre possible de cantons.
DISCUSSION
Mme BOGELOT.— Je vois avec plaisir le développement de la Société
dont M. Le Verdier vient de nous parler. Mais j'ai en même temps le
regret de constater que les femmes n'y sont pas admises. Quelles sont
les raisons de cette inégalité? La femme n'a-t-elle pas autant que
l'homme, besoin d'être assistée en cas de maladie et secourue dans sa
vieillesse.
(1) Assemblée générale du 29 novembre 1896. Rapport du président.
signaler ceux obtenus par la Société semblable de Goderville,
établie dans un canton rural, au milieu d'une population identique.
Au bout de dix-huit mois d'existence, la Société mutuelle de Goder-
ville, dont il ne m'appartient pas de vous donner une monographie,
comptait 192 membres honoraires, 206 membres participants; elle
possédait un avoir de 4,609 fr. 83, dont 2,581 fr. déposés à la Caisse
des retraites, et elle avait dépensé 1,062 fr. 5o en secours aux ma-
lades (I).
Pour nous, à Longueville, nous n'avons encore que des espérances.
Nous avons rédigé nos statuts, nous avons obtenu l'approbation
préfectorale, nous avons conclu des traités, à la visite, avec les méde-
cins du canton, et nous allons commencer notre campagne de pro-
pagande et de conférences.
Nous sollicitons les membres honoraires, en offrant à toutes les
bourses une souscription libre de 5 ou de 20 francs; nous appelons les
hommes de 14 à 40 ans et leur imposons une cotisation mensuelle
de 1 franc, outre un droit d'entrée. Voulant aller prudemment, nous
écartons les femmes provisoirement, et nous nous réservons de les
admettre plus tard, l'expérience faite, et si nos ressources le per-
mettent.
Telles sont les principales dispositions de nos statuts.
Nous pensons répondre à un besoin social en donnant la main à
la partie laborieuse de la population rurale, en essayant de dévelop-
per à la campagne la prévoyance contre la maladie et tout spéciale-
ment contre la vieillesse.
Quelques cantons ruraux de ce département sont entrés dans cette
voie depuis quelques années ; je demande au Congrès d'émettre un
vœu pour que des Sociétés semblables se fondent dans le plus grand
nombre possible de cantons.
DISCUSSION
Mme BOGELOT.— Je vois avec plaisir le développement de la Société
dont M. Le Verdier vient de nous parler. Mais j'ai en même temps le
regret de constater que les femmes n'y sont pas admises. Quelles sont
les raisons de cette inégalité? La femme n'a-t-elle pas autant que
l'homme, besoin d'être assistée en cas de maladie et secourue dans sa
vieillesse.
(1) Assemblée générale du 29 novembre 1896. Rapport du président.
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