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blée générale une fois par an, pour approuver le rapport présenté par
l'administrateur du Refuge et statuer sur les comptes du trésorier.
L'œuvre du Refuge de nuit a été reconnue d'utilité publique par
décret du 10 août 1896.
M. Bordeaux dépose à titre de complément de sa communication,
le rapport pour l'exercice 1896.
M. le Dr DROUINEAU. — Le Refuge fournit-il du travail à ses pen-
sionnaires? Y a-t-il entente avec l'Assistance par le travail?
M. BORDEAUX. — Nous n'avons pas de travail à fournir, mais
nous distribuons au Refuge des bons de travail aux indigents qui en
demandent.
M. le Dr DROUINEAU. — Ne pourriez-vous pas vous entendre avec
un certain nombre de patrons pour leur envoyer des ouvriers ?
M. BORDEAUX. — Nous en avons parlé à certains patrons, nous
rappelons tous les ans dans notre rapport que toutes les professions se
trouvent malheureusement représentées dans notre clientèle; mais
notre appel n'est resté que trop souvent stérile. A part quelques
exceptions, très rares, on ne s'adresse pas à nous pour trouver des
ouvriers.
M. GAUFRÉS. — Ces difficultés se sont présentées ailleurs qu'à
Rouen.
Une expérience a été faite à Paris. Nous avons demandé du travail
à certains industriels, et nous avons rencontré des difficultés énormes,
non pas de la part des patrons, mais de la part des ouvriers. Ceux-ci
recevaient fort mal les individus venus des Refuges, les trouvaient
sales, et bon nombre d'entre eux préférèrent quitter leur placè plutôt
que de travailler dans leur voisinage.
A Lyon, le Refuge de nuit et l'Assistance par le travail sont justa-
posés. Cette réunion a pour résultat que l'Assistance par le travail se
suffit à elle-même et n'a pas besoin de s'adresser à d'autres œuvres.
- Elle fournit aux assistés le logement et la nourriture d'après les
salaires mérités par eux.
Les locaux des deux œuvres sont réunis. L'Asile de nuit ne garde
ses pensionnaires que pendant le temps qu'ils travaillent à côté.
L'Assistance par le travail paie, en nature, la valeur d'environ 1 fr.
Le travail consiste dans le tri des déchets de soierie.
Sur le salaire d'un franc de l'assisté, l'œuvre ne dépense que
blée générale une fois par an, pour approuver le rapport présenté par
l'administrateur du Refuge et statuer sur les comptes du trésorier.
L'œuvre du Refuge de nuit a été reconnue d'utilité publique par
décret du 10 août 1896.
M. Bordeaux dépose à titre de complément de sa communication,
le rapport pour l'exercice 1896.
M. le Dr DROUINEAU. — Le Refuge fournit-il du travail à ses pen-
sionnaires? Y a-t-il entente avec l'Assistance par le travail?
M. BORDEAUX. — Nous n'avons pas de travail à fournir, mais
nous distribuons au Refuge des bons de travail aux indigents qui en
demandent.
M. le Dr DROUINEAU. — Ne pourriez-vous pas vous entendre avec
un certain nombre de patrons pour leur envoyer des ouvriers ?
M. BORDEAUX. — Nous en avons parlé à certains patrons, nous
rappelons tous les ans dans notre rapport que toutes les professions se
trouvent malheureusement représentées dans notre clientèle; mais
notre appel n'est resté que trop souvent stérile. A part quelques
exceptions, très rares, on ne s'adresse pas à nous pour trouver des
ouvriers.
M. GAUFRÉS. — Ces difficultés se sont présentées ailleurs qu'à
Rouen.
Une expérience a été faite à Paris. Nous avons demandé du travail
à certains industriels, et nous avons rencontré des difficultés énormes,
non pas de la part des patrons, mais de la part des ouvriers. Ceux-ci
recevaient fort mal les individus venus des Refuges, les trouvaient
sales, et bon nombre d'entre eux préférèrent quitter leur placè plutôt
que de travailler dans leur voisinage.
A Lyon, le Refuge de nuit et l'Assistance par le travail sont justa-
posés. Cette réunion a pour résultat que l'Assistance par le travail se
suffit à elle-même et n'a pas besoin de s'adresser à d'autres œuvres.
- Elle fournit aux assistés le logement et la nourriture d'après les
salaires mérités par eux.
Les locaux des deux œuvres sont réunis. L'Asile de nuit ne garde
ses pensionnaires que pendant le temps qu'ils travaillent à côté.
L'Assistance par le travail paie, en nature, la valeur d'environ 1 fr.
Le travail consiste dans le tri des déchets de soierie.
Sur le salaire d'un franc de l'assisté, l'œuvre ne dépense que
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