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médecins du traitement à domicile pourront donner aux indigents
les conseils et les soins que le médecin est appelé à donner à ses
clients dans son cabinet ;
« 3° Les médecins du traitement à domicile pourront ordonner
les mêmes médicaments que les médecins des hôpitaux, ayant la
même population à soigner; ils pourront ordonner du lait et accorder
aux malades assistés une suralimentation ;
« 4° En raison du développement qui sera donné au traitement
des malades à domicile, et pour le bon fonctionnement de cette
œuvre si moralisatrice, les médecins attachés à cette organisation
dans chaque ville, fixeront, de concert avec l'Administration, le mini-
mum et le maximum du service qui pourra leur être demandé. »
M. LE PRÉFET. — Après une discussion aussi intéressante que celle
à laquelle nous venons d'assister, il me semble que le moment serait
venu d'en dégager une idée générale, car vous venez d'entendre une
discussion toute locale. Vous avez entendu des divergences d'appré-
ciation, des divergences de vues entre les médecins des hôpitaux et les
médecins des dispensaires, d'une part, et entre le corps médical et
l'Administration hospitalière de la ville de Rouen, d'autre part.
Il est évident que le Congrès, dont le titre est « Congrès national
d'assistance publique », qui a fait à la ville de Rouen le très grand
honneur d'y tenir ses assises, n'a pas à se prononcer sur les difficultés
locales qui peuvent surgir ou exister, pas plus que sur les améliora-
tions de détail qui pourraient être introduites dans une organisation
qui est déjà en progrès ; il est non moins évident que le Congrès ne
pourra pas, à la fin de cette discussion, émettre un avis destiné à dé-
partager M. le Dr Cerné et M. le Dr Brunon d'avec M. Picard, ou tel
autre des orateurs qui viennent de prendre la parole.
L'idée générale à examiner, c'est de savoir si le Congrès désire affir-
mer la nécessité de développer de plus en plus les secours à domicile.
L'idée générale, c'est de savoir si le Congrès doit jeter dans sa discus-
sion et dans ses travaux une note critique ou une note sympathique à
l'égard des dispensaires. Voilà notamment deux points sur lesquels,
d'une manière générale, il peut être utile au Congrès de se prononcer.
Eh bien ! Messieurs, et je fais cette observation après avoir écouté
avec la plus grande attention les réflexions des hommes les plus émi-
nents du corps médical de Rouen, il est certain (je le dis avec M. le
Dr Cerné) que le nombre des malades, aussi bien à domicile que dans
les hôpitaux, a considérablement augmenté depuis quelques années.
Les dépenses ont naturellement augmenté, les soins gratuits ayant été
médecins du traitement à domicile pourront donner aux indigents
les conseils et les soins que le médecin est appelé à donner à ses
clients dans son cabinet ;
« 3° Les médecins du traitement à domicile pourront ordonner
les mêmes médicaments que les médecins des hôpitaux, ayant la
même population à soigner; ils pourront ordonner du lait et accorder
aux malades assistés une suralimentation ;
« 4° En raison du développement qui sera donné au traitement
des malades à domicile, et pour le bon fonctionnement de cette
œuvre si moralisatrice, les médecins attachés à cette organisation
dans chaque ville, fixeront, de concert avec l'Administration, le mini-
mum et le maximum du service qui pourra leur être demandé. »
M. LE PRÉFET. — Après une discussion aussi intéressante que celle
à laquelle nous venons d'assister, il me semble que le moment serait
venu d'en dégager une idée générale, car vous venez d'entendre une
discussion toute locale. Vous avez entendu des divergences d'appré-
ciation, des divergences de vues entre les médecins des hôpitaux et les
médecins des dispensaires, d'une part, et entre le corps médical et
l'Administration hospitalière de la ville de Rouen, d'autre part.
Il est évident que le Congrès, dont le titre est « Congrès national
d'assistance publique », qui a fait à la ville de Rouen le très grand
honneur d'y tenir ses assises, n'a pas à se prononcer sur les difficultés
locales qui peuvent surgir ou exister, pas plus que sur les améliora-
tions de détail qui pourraient être introduites dans une organisation
qui est déjà en progrès ; il est non moins évident que le Congrès ne
pourra pas, à la fin de cette discussion, émettre un avis destiné à dé-
partager M. le Dr Cerné et M. le Dr Brunon d'avec M. Picard, ou tel
autre des orateurs qui viennent de prendre la parole.
L'idée générale à examiner, c'est de savoir si le Congrès désire affir-
mer la nécessité de développer de plus en plus les secours à domicile.
L'idée générale, c'est de savoir si le Congrès doit jeter dans sa discus-
sion et dans ses travaux une note critique ou une note sympathique à
l'égard des dispensaires. Voilà notamment deux points sur lesquels,
d'une manière générale, il peut être utile au Congrès de se prononcer.
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avec la plus grande attention les réflexions des hommes les plus émi-
nents du corps médical de Rouen, il est certain (je le dis avec M. le
Dr Cerné) que le nombre des malades, aussi bien à domicile que dans
les hôpitaux, a considérablement augmenté depuis quelques années.
Les dépenses ont naturellement augmenté, les soins gratuits ayant été
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