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QUATRIÈME QUESTION.
ASSISTANCE DES VIEILLARDS OU INFIRMES
PRIVÉS DE RESSOURCES.
M. Paul STRAUSS :
MESSIEURS,
En prenant place à cette table, j'éprouve un sentiment de surprise
que je vous demande la permission d'exprimer. Depuis un certain
nombre d'années j'ai assisté à beaucoup de Congrès, tant en France
qu'à l'étranger, et, toujours, avec une bonne foi parfaite, avec une
conviction profonde, — et parfois même avec une vivacité fâcheuse —
j'ai joué le rôle de critique et d'opposant.
Aujourd'hui, par un juste retour des choses d'ici-bas, j'occupe le
siège de Ministère public, bien malgré moi, je vous l'avoue. C'est par
suite d'un accident regrettable que je suis obligé d'occuper ce fauteuil,
le rapporteur qualifié, M. Fleury-Ravarin, députédu Rhône, n'ayant
pu, au dernier moment, venir assister aux séances du Congrès. J'ai
dû céder aux instances très flatteuses des organisateurs. J'aurais pu
me dérober, car il y avait, en dehors de M Fleury-Ravarin, un
homme tout désigné pour prendre la parole sur cette question : c'est
l'honorable M. Hermann Sabran, président du Conseil général des
hospices de Lyon, qui a été le rapporteur écouté du Conseil supérieur
d'assistance. Mais je ne pouvais pas renvoyer MM. Giraud et Picard
à Lyon, et j'ai accepté, en promettant seulement de défendre un
rapport qui est à proprement parler, par ses conclusions, l'œuvre du
Conseil supérieur et de la Commission de la Chambre.
Dans cette question de l'assistance aux vieillards et aux infirmes,
ce qui domine le débat, c'est le principe de l'obligation. Tout le reste
est secondaire. Je ferai pour ma part très bon marché de toutes les
dispositions de détail ; je me suis promis tout d'abord de m'en tenir à
la disposition fondamentale seule. Je m'en suis écarté à tort. J'ai été
obligé, étant donnée l'heure tardive à laquelle je me suis trouvé
chargé de l'examen de la question, de rédiger très hâtivement quatre
dispositions qui ne rendent pas toute ma pensée.
Le principe est celui de l'assistance obligatoire aux vieillards et aux
QUATRIÈME QUESTION.
ASSISTANCE DES VIEILLARDS OU INFIRMES
PRIVÉS DE RESSOURCES.
M. Paul STRAUSS :
MESSIEURS,
En prenant place à cette table, j'éprouve un sentiment de surprise
que je vous demande la permission d'exprimer. Depuis un certain
nombre d'années j'ai assisté à beaucoup de Congrès, tant en France
qu'à l'étranger, et, toujours, avec une bonne foi parfaite, avec une
conviction profonde, — et parfois même avec une vivacité fâcheuse —
j'ai joué le rôle de critique et d'opposant.
Aujourd'hui, par un juste retour des choses d'ici-bas, j'occupe le
siège de Ministère public, bien malgré moi, je vous l'avoue. C'est par
suite d'un accident regrettable que je suis obligé d'occuper ce fauteuil,
le rapporteur qualifié, M. Fleury-Ravarin, députédu Rhône, n'ayant
pu, au dernier moment, venir assister aux séances du Congrès. J'ai
dû céder aux instances très flatteuses des organisateurs. J'aurais pu
me dérober, car il y avait, en dehors de M Fleury-Ravarin, un
homme tout désigné pour prendre la parole sur cette question : c'est
l'honorable M. Hermann Sabran, président du Conseil général des
hospices de Lyon, qui a été le rapporteur écouté du Conseil supérieur
d'assistance. Mais je ne pouvais pas renvoyer MM. Giraud et Picard
à Lyon, et j'ai accepté, en promettant seulement de défendre un
rapport qui est à proprement parler, par ses conclusions, l'œuvre du
Conseil supérieur et de la Commission de la Chambre.
Dans cette question de l'assistance aux vieillards et aux infirmes,
ce qui domine le débat, c'est le principe de l'obligation. Tout le reste
est secondaire. Je ferai pour ma part très bon marché de toutes les
dispositions de détail ; je me suis promis tout d'abord de m'en tenir à
la disposition fondamentale seule. Je m'en suis écarté à tort. J'ai été
obligé, étant donnée l'heure tardive à laquelle je me suis trouvé
chargé de l'examen de la question, de rédiger très hâtivement quatre
dispositions qui ne rendent pas toute ma pensée.
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