Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1893-04-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 avril 1893 01 avril 1893
Description : 1893/04/01 (A60)-1893/06/30. 1893/04/01 (A60)-1893/06/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6481835n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/03/2014
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gratis et franco un exemplaire à toutes les bibliothèques publiques
des chefs-lieux des départements, ainsi qu'à celles des autres villes de
la France dont la population atteindra ou dépassera alors dix mille
âmes, et même à celles des villes étrangères, d'une importance non
moindre, dont la langue usuelle est le français.
Une Commission, nommée annuellement par la Société d'Etudes
diverses, fixera les conditions du concours, jugera les œuvres produites
et préparera le recueil.
Le concours et la préparation du recueil seront annoncés chaque
année par différents organes de la presse, de manière que la France
entière en soit suffisamment informée, six mois au moins avant la
clôture du concours.
Chaque année aussi, il sera prélevé sur la rente une somme de douze
cents francs pour les prix à décerner.
Le surplus sera destiné à faire face aux frais de publicité et à ceux
dit recueil, lequel devra former une belle édition.
Les poésies touchant à la politique ou à la religion ne devront point
comme telles être exclues des concours ni du recueil.
J'estime qu'il est nuisible de rogner les ailes de la Muse et que c'est
surtout dans la république des Belles-Lettres qu'on doit jouir du ré-
gime salutaire de la liberté. Je désire que l'esprit qui présidera aux
concours, ainsi qu'à la composition du recueil, soit un esprit libéral;
et qu'à mérite à peu près égal sous lé rapport de l'art, les poésies
pleines de nobles sentiments l'emportent sur les autres. Je désire aussi
Que la justesse de l'expression soit préférée à la richesse de la rime.
Selon moi, celui qui sacrifie la première à la seconde n'est qu'un vil
rimailleur qui ne peut que discréditer la poésie auprès des hommes de
bon sens.
En second lieu, je lègue à l'Académie de Lausaniie.
Je lègue enfin à l'Athénée des Troubadours de Toulouse.
Mes légataires auront droit à la jouissance de leurs rentes à comp-
ter du commencement du trimestre qui courra au moment oit finira
ma terrestre vie.
Je destine les inscriptions suivantes, faites à-mon nom au grand
liv're de la dette publique, savoir : celle de deux mille francs, qui porte
les n03 574 et si 6, à la Société Havraise d'Etudes diverses;, et celle de
Cent francs, qui porte les nos 375 et 234s à.. -
gratis et franco un exemplaire à toutes les bibliothèques publiques
des chefs-lieux des départements, ainsi qu'à celles des autres villes de
la France dont la population atteindra ou dépassera alors dix mille
âmes, et même à celles des villes étrangères, d'une importance non
moindre, dont la langue usuelle est le français.
Une Commission, nommée annuellement par la Société d'Etudes
diverses, fixera les conditions du concours, jugera les œuvres produites
et préparera le recueil.
Le concours et la préparation du recueil seront annoncés chaque
année par différents organes de la presse, de manière que la France
entière en soit suffisamment informée, six mois au moins avant la
clôture du concours.
Chaque année aussi, il sera prélevé sur la rente une somme de douze
cents francs pour les prix à décerner.
Le surplus sera destiné à faire face aux frais de publicité et à ceux
dit recueil, lequel devra former une belle édition.
Les poésies touchant à la politique ou à la religion ne devront point
comme telles être exclues des concours ni du recueil.
J'estime qu'il est nuisible de rogner les ailes de la Muse et que c'est
surtout dans la république des Belles-Lettres qu'on doit jouir du ré-
gime salutaire de la liberté. Je désire que l'esprit qui présidera aux
concours, ainsi qu'à la composition du recueil, soit un esprit libéral;
et qu'à mérite à peu près égal sous lé rapport de l'art, les poésies
pleines de nobles sentiments l'emportent sur les autres. Je désire aussi
Que la justesse de l'expression soit préférée à la richesse de la rime.
Selon moi, celui qui sacrifie la première à la seconde n'est qu'un vil
rimailleur qui ne peut que discréditer la poésie auprès des hommes de
bon sens.
En second lieu, je lègue à l'Académie de Lausaniie.
Je lègue enfin à l'Athénée des Troubadours de Toulouse.
Mes légataires auront droit à la jouissance de leurs rentes à comp-
ter du commencement du trimestre qui courra au moment oit finira
ma terrestre vie.
Je destine les inscriptions suivantes, faites à-mon nom au grand
liv're de la dette publique, savoir : celle de deux mille francs, qui porte
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