Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1893-04-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 avril 1893 01 avril 1893
Description : 1893/04/01 (A60)-1893/06/30. 1893/04/01 (A60)-1893/06/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6481835n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/03/2014
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vient dans la nosologie havraise, aux constitutions atmosphé-
riques.
N'étant point médecin, nous ne nous permettrons pas d'en-
trer dans les détails et les complications des diverses affections
dont nous allons nous occuper incidemment, laissant à d'autres
plus compétents en cette matière le soin de compléter notre
étude.
Il est préférable, lorsqu'il s'agit de discuter des faits d'ordre
météorologique, de laisser de côté l'année civile et d'adopter
une période comprenant plus que cette dernière, un ensemble
complet de phénomènes naturels. A ce point de vue l'étude de
la climatologie d'une année présente de grands avantages si
on la fait commencer au 1er décembre et se terminer à la fin de
novembre l'année suivante. Cette manière de procéder, qui
peut paraître arbitraire, s'admet fort bien si l'on réfléchit que
les trois premiers mois de l'année météorologique, décembre,
janvier et février, sont réellement ceux où la température est
la plus rigoureuse et où les phénomènes caractéristiques du
froid et des troubles fonctionnels qu'il entraine se manifestent
dans leur plénitude : que mars, avril et mai, de même que
septembre, octobre et novembre, sont bien des époques
de transition pendant lesquelles les oscillations de régime
sont les plus précipitées, enfin que les mois de juin, juillet et
août, où se font sentir le maximum colorifique et le minimum
de perturbations générales, représentent beaucoup mieux la
période estivale que l'été de l'année civile qui laisse dans le
printemps le mois de juin, souvent très chaud, et prend à
l'automme celui de septembre qui lui appartient incontesta-
blement.
Si la logique existait dans les actions humaines, il serait
préférable de faire commencer l'année à l'équinoxe de prin-
temps; ce renouveau de l'année aurait coïncidé avec la renais-
sance de la nature, avec une nouvelle période de vie, de sève,
d'exubérance. C'est ce qu'avaient compris nos pères, bien plus
en relation avec la nature que nous, qui oublions trop les
spectacles et les enseignements qu'elle nous offre, emportés
que nous sommes dans le tourbillon perpétuel de la lutte pour
la vie, et c'est réellement une déplorable invention que d'avoir
placé le commencement de l'année juste au milieu de la
vient dans la nosologie havraise, aux constitutions atmosphé-
riques.
N'étant point médecin, nous ne nous permettrons pas d'en-
trer dans les détails et les complications des diverses affections
dont nous allons nous occuper incidemment, laissant à d'autres
plus compétents en cette matière le soin de compléter notre
étude.
Il est préférable, lorsqu'il s'agit de discuter des faits d'ordre
météorologique, de laisser de côté l'année civile et d'adopter
une période comprenant plus que cette dernière, un ensemble
complet de phénomènes naturels. A ce point de vue l'étude de
la climatologie d'une année présente de grands avantages si
on la fait commencer au 1er décembre et se terminer à la fin de
novembre l'année suivante. Cette manière de procéder, qui
peut paraître arbitraire, s'admet fort bien si l'on réfléchit que
les trois premiers mois de l'année météorologique, décembre,
janvier et février, sont réellement ceux où la température est
la plus rigoureuse et où les phénomènes caractéristiques du
froid et des troubles fonctionnels qu'il entraine se manifestent
dans leur plénitude : que mars, avril et mai, de même que
septembre, octobre et novembre, sont bien des époques
de transition pendant lesquelles les oscillations de régime
sont les plus précipitées, enfin que les mois de juin, juillet et
août, où se font sentir le maximum colorifique et le minimum
de perturbations générales, représentent beaucoup mieux la
période estivale que l'été de l'année civile qui laisse dans le
printemps le mois de juin, souvent très chaud, et prend à
l'automme celui de septembre qui lui appartient incontesta-
blement.
Si la logique existait dans les actions humaines, il serait
préférable de faire commencer l'année à l'équinoxe de prin-
temps; ce renouveau de l'année aurait coïncidé avec la renais-
sance de la nature, avec une nouvelle période de vie, de sève,
d'exubérance. C'est ce qu'avaient compris nos pères, bien plus
en relation avec la nature que nous, qui oublions trop les
spectacles et les enseignements qu'elle nous offre, emportés
que nous sommes dans le tourbillon perpétuel de la lutte pour
la vie, et c'est réellement une déplorable invention que d'avoir
placé le commencement de l'année juste au milieu de la
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