Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1895-07-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 juillet 1895 01 juillet 1895
Description : 1895/07/01 (A62)-1895/09/30. 1895/07/01 (A62)-1895/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6430253t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
- Aller à la page de la table des matières357
- TABLE
Pages- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 259
- .......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 295
- .......... Page(s) .......... 299
- .......... Page(s) .......... 301
- .......... Page(s) .......... 335
- .......... Page(s) .......... 341
- .......... Page(s) .......... 351
303
Au Paraclet, l'infirmière devait savoir la médecine, pour
qu'elle fût en état de pourvoir le monastère des médicaments
nécessaires. Une des religieuses de la maison devait, en outre,
savoir saigner, afin de pouvoir se passer du ministère des chi-
rurgiens.
Si les religieux rendaient d'innombrables services, l'auteur
reconnaît volontiers que c'était souvent aux dépens de la
règle. Aussi divers Conciles défendirent aux moines l'exercice
et la pratique de la médecine.
Et alors, on vit la chirurgie tomber entre les mains de gens
illettrés, des barbiers, des rebouteurs de village, des inciseurs
ambulants, tristes représentants, au-dessus desquels s'élevait,
comme une exception unique, la petite confrérie parisienne de
St-Cosme.
Nous voyons, dit le Dr J. Roger, se terminer au xiii0 siècle, ce
que nous appellerons l'âge de pierre de la médecine.
Entrons maintenant dans l'âge de bronze que nos temps
modernes connaissent encore, laissant aux siècles futurs es-
pérer les bienfaits de l'âge d'or.
Fides, scientia, furent la devise de ces hommes qui avaient
au cœur, dit le Dr J. Roger, deux grands sentiments, l'amour de
la science, cultivée comme on le pouvait alors, et une foi pro-
fonde.
En 1274, six maîtres régents et le doyen composaient toute
la faculté de médecine de Paris. A eux, dit l'auteur, la gloire
d'avoir rédigé les premiers statuts, et d'avoir eu assez à cœur
le bien et l'honneur des écoles pour inventer le bonnet carré et
le sceau d'argent.
Jusqu'au xiv" siècle, il avait été interdit de se marier à ceux
qui se vouaient à la profession médicale. Le cardinal d'Estou-
teville, ce grand esprit libéral du xve siècle, chargé par le pape
de réorganiser l'Université de Paris, déclara cette défense
impie et déraisonnable.
Suit l'historique des transformations de la Faculté, la régle-
mentation des cours et des examens.
Quelle était à cette époque, déjà lointaine, la valeur des ho-
Au Paraclet, l'infirmière devait savoir la médecine, pour
qu'elle fût en état de pourvoir le monastère des médicaments
nécessaires. Une des religieuses de la maison devait, en outre,
savoir saigner, afin de pouvoir se passer du ministère des chi-
rurgiens.
Si les religieux rendaient d'innombrables services, l'auteur
reconnaît volontiers que c'était souvent aux dépens de la
règle. Aussi divers Conciles défendirent aux moines l'exercice
et la pratique de la médecine.
Et alors, on vit la chirurgie tomber entre les mains de gens
illettrés, des barbiers, des rebouteurs de village, des inciseurs
ambulants, tristes représentants, au-dessus desquels s'élevait,
comme une exception unique, la petite confrérie parisienne de
St-Cosme.
Nous voyons, dit le Dr J. Roger, se terminer au xiii0 siècle, ce
que nous appellerons l'âge de pierre de la médecine.
Entrons maintenant dans l'âge de bronze que nos temps
modernes connaissent encore, laissant aux siècles futurs es-
pérer les bienfaits de l'âge d'or.
Fides, scientia, furent la devise de ces hommes qui avaient
au cœur, dit le Dr J. Roger, deux grands sentiments, l'amour de
la science, cultivée comme on le pouvait alors, et une foi pro-
fonde.
En 1274, six maîtres régents et le doyen composaient toute
la faculté de médecine de Paris. A eux, dit l'auteur, la gloire
d'avoir rédigé les premiers statuts, et d'avoir eu assez à cœur
le bien et l'honneur des écoles pour inventer le bonnet carré et
le sceau d'argent.
Jusqu'au xiv" siècle, il avait été interdit de se marier à ceux
qui se vouaient à la profession médicale. Le cardinal d'Estou-
teville, ce grand esprit libéral du xve siècle, chargé par le pape
de réorganiser l'Université de Paris, déclara cette défense
impie et déraisonnable.
Suit l'historique des transformations de la Faculté, la régle-
mentation des cours et des examens.
Quelle était à cette époque, déjà lointaine, la valeur des ho-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Auteurs similaires Société havraise d'études diverses Société havraise d'études diverses /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Société havraise d'études diverses" or dc.contributor adj "Société havraise d'études diverses")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 61/122
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6430253t/f61.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6430253t/f61.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6430253t/f61.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6430253t
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6430253t
Facebook
Twitter