Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1895-04-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 avril 1895 01 avril 1895
Description : 1895/04/01 (A62)-1895/06/30. 1895/04/01 (A62)-1895/06/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6430252d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
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émis à ce sujet, en faveur du système libre-échangiste, une
théorie fort séduisante aboutissant à la suppression des droits
de douane, laquelle avait pour résultat de réduire presque à
rien la part du capital foncier rural; nous la reproduisons ici
à titre de document :
« En France, quoiqu'il se soit opéré un grand changement
» depuis 50 ans dans le niveau de l'existence rurale, le fermier
» vit à moins de frais qu'aux Etats-Unis et paie ses ouvriers
» moins cher. Pourquoi produit-il plus coûteusement? C'est
» évidemment parce qu'il paie une rente beaucoup plus forte.
» Qu'est-ce donc que la rente ? Est-elle la cause qui déter-
» mine le prix des denrées produites par la terre ou la consé-
» quence du revenu que la terre procure ? Il n'est pas douteux
» qu'elle soit une conséquence. En général, dans le même
» pays, elle varie à raison de la productivité du sol. La valeur
» vénale n'esta son tour que la capitalisation du revenu de la
» terre, lequel se compose en premier lieu de la rente natu-
» relie du sol et en deuxième lieu de l'intérêt des capitaux
» employés aux améliorations foncières.
» Si le revenu s'amoindrit, soit par la diminution de la pro-
» duction, soit par laréduction de l'utilité qu'avaient les amélio-
» rations foncières, soit par abaissement du prix des denrées
» sur le marché, la valeur vénale doit baisser proportionnelle-
» ment ou à peu près. Le fermier paie, en bonne justice, l'usage
» de l'instrument pour ce qu'il rapporte, s'il est vrai qu'il lui soit
» désormais impossible de produire au prix du marché, il a le
» droit de réclamer un abaissement de fermage jusqu'au point
» où l'équilibre sera rétabli, c'est-à-dire où il produira sans
» perte; le reste sera ainsi ce qu'elle doit être, une conséquence
» du prix naturel et non une cause de renchérissement, de
» même que cela a lieu pour le revenu des capitaux mo-
» biliers (1). »
Pour appliquer cette théorie de l'abaissement du fermage,
proportionnellement à la diminution du produit de la terre, par
l'avilissement du prix des céréales, il faudrait admettre un
terrain entièrement cultivé de cette nature, mais, par la mé-
(1) Levasseur, ouvrage cité, p. 269.
émis à ce sujet, en faveur du système libre-échangiste, une
théorie fort séduisante aboutissant à la suppression des droits
de douane, laquelle avait pour résultat de réduire presque à
rien la part du capital foncier rural; nous la reproduisons ici
à titre de document :
« En France, quoiqu'il se soit opéré un grand changement
» depuis 50 ans dans le niveau de l'existence rurale, le fermier
» vit à moins de frais qu'aux Etats-Unis et paie ses ouvriers
» moins cher. Pourquoi produit-il plus coûteusement? C'est
» évidemment parce qu'il paie une rente beaucoup plus forte.
» Qu'est-ce donc que la rente ? Est-elle la cause qui déter-
» mine le prix des denrées produites par la terre ou la consé-
» quence du revenu que la terre procure ? Il n'est pas douteux
» qu'elle soit une conséquence. En général, dans le même
» pays, elle varie à raison de la productivité du sol. La valeur
» vénale n'esta son tour que la capitalisation du revenu de la
» terre, lequel se compose en premier lieu de la rente natu-
» relie du sol et en deuxième lieu de l'intérêt des capitaux
» employés aux améliorations foncières.
» Si le revenu s'amoindrit, soit par la diminution de la pro-
» duction, soit par laréduction de l'utilité qu'avaient les amélio-
» rations foncières, soit par abaissement du prix des denrées
» sur le marché, la valeur vénale doit baisser proportionnelle-
» ment ou à peu près. Le fermier paie, en bonne justice, l'usage
» de l'instrument pour ce qu'il rapporte, s'il est vrai qu'il lui soit
» désormais impossible de produire au prix du marché, il a le
» droit de réclamer un abaissement de fermage jusqu'au point
» où l'équilibre sera rétabli, c'est-à-dire où il produira sans
» perte; le reste sera ainsi ce qu'elle doit être, une conséquence
» du prix naturel et non une cause de renchérissement, de
» même que cela a lieu pour le revenu des capitaux mo-
» biliers (1). »
Pour appliquer cette théorie de l'abaissement du fermage,
proportionnellement à la diminution du produit de la terre, par
l'avilissement du prix des céréales, il faudrait admettre un
terrain entièrement cultivé de cette nature, mais, par la mé-
(1) Levasseur, ouvrage cité, p. 269.
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