Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1895-04-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 avril 1895 01 avril 1895
Description : 1895/04/01 (A62)-1895/06/30. 1895/04/01 (A62)-1895/06/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6430252d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
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- TABLE
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ne constatons-nous pas fréquemment en cette matière que les
tribunaux, à raison de la situation respective des parties et de
leurs liens de parenté, compensent les dépens, rendant ainsi
illusoire le recouvrement des frais.
Quant aux demandes en paiement bien peu nombreuses, un
grand nombre d'entre elles ne prospère pas, d'autres sont di-
rigées contre des indigents ou des insolvables. Là encore aucun
recouvrement sérieux.
Les demandes en dommages-intérêts pour accidents sont en
réalité, quand elles sont gagnées, les seules affaires dont le
recouvrement soit assuré, mais elles sont bien peu nombreuses
en proportion des autres. Encore est-il qu'elles sont appelées à
disparaître par le projet de loi sur les accidents du travail
soumis actuellement au Sénat.
Il suit de là que toujours ou à peu près l'avocat, l'avoué,
l'huissier, auront fourni leur travail sans en recevoir aucun
émolument.
Et disons-le en passant, l'une des particularités de la loi de
1851 veut que si partie seulement des frais vient à être recou-
vrée par le Trésor, elle doit d'abord être imputée sur les frais
dus à celui-ci par préférence à ceux dus aux officiers ministé-
riels. Aux officiers ministériels de faire la besogne, d'avoir la
responsabilité du procès, à l'administration de l'enregistre-
ment qui n'a rien fait qu'enregistrer les actes, besogne bien
simple et bien facile, de recouvrer des avances illusoires. Il est
difficile de comprendre la raison qui a pu motiver une telle dis-
position ; en tous cas elle manque de logique et blesse les sen-
timents les plus élémentaires de l'équité.
Etait-ce bien là le but poursuivi par le législateur de 1851 ?
A l'origine les affaires d'assistance judiciaire étaient très
peu nombreuses et par leur nature même ne constituaient pas
une charge pour les officiers ministériels ou pour l'avocat. Le
législateur de 1851 ne faisait qu'organiser légalement ce qui
existait déjà par le fait des corporations ou par l'initiative pri-
vée de chacun de leurs membres. Mais tout cela a changé, le
nombre des affaires d'assistance judiciaire s'est accru dans des
proportions invraisemblables et ce surcroit d'affaires se com-
ne constatons-nous pas fréquemment en cette matière que les
tribunaux, à raison de la situation respective des parties et de
leurs liens de parenté, compensent les dépens, rendant ainsi
illusoire le recouvrement des frais.
Quant aux demandes en paiement bien peu nombreuses, un
grand nombre d'entre elles ne prospère pas, d'autres sont di-
rigées contre des indigents ou des insolvables. Là encore aucun
recouvrement sérieux.
Les demandes en dommages-intérêts pour accidents sont en
réalité, quand elles sont gagnées, les seules affaires dont le
recouvrement soit assuré, mais elles sont bien peu nombreuses
en proportion des autres. Encore est-il qu'elles sont appelées à
disparaître par le projet de loi sur les accidents du travail
soumis actuellement au Sénat.
Il suit de là que toujours ou à peu près l'avocat, l'avoué,
l'huissier, auront fourni leur travail sans en recevoir aucun
émolument.
Et disons-le en passant, l'une des particularités de la loi de
1851 veut que si partie seulement des frais vient à être recou-
vrée par le Trésor, elle doit d'abord être imputée sur les frais
dus à celui-ci par préférence à ceux dus aux officiers ministé-
riels. Aux officiers ministériels de faire la besogne, d'avoir la
responsabilité du procès, à l'administration de l'enregistre-
ment qui n'a rien fait qu'enregistrer les actes, besogne bien
simple et bien facile, de recouvrer des avances illusoires. Il est
difficile de comprendre la raison qui a pu motiver une telle dis-
position ; en tous cas elle manque de logique et blesse les sen-
timents les plus élémentaires de l'équité.
Etait-ce bien là le but poursuivi par le législateur de 1851 ?
A l'origine les affaires d'assistance judiciaire étaient très
peu nombreuses et par leur nature même ne constituaient pas
une charge pour les officiers ministériels ou pour l'avocat. Le
législateur de 1851 ne faisait qu'organiser légalement ce qui
existait déjà par le fait des corporations ou par l'initiative pri-
vée de chacun de leurs membres. Mais tout cela a changé, le
nombre des affaires d'assistance judiciaire s'est accru dans des
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