Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1895-04-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 avril 1895 01 avril 1895
Description : 1895/04/01 (A62)-1895/06/30. 1895/04/01 (A62)-1895/06/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6430252d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
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- TABLE
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théorie. En premier lieu, il ne paraît pas que cette règle soit
absolue et certaines anomalies de saisons ne concordent pas
avec les déclinaisons précitées. M. de Parville ajoute ensuite
qu'un été pluvieux est suivi d'un hiver rude. Il faudrait d'a-
bord s'entendre sur ces dénominations ; mais prenons-les dans
le sens le plus large, et nous verrons que l'affirmation est en
contradiction flagrante avec les constatations météorologiques.
Quelques exemples le démontreront. L'été de 1870 fut très
chaud, il fut suivi d'un hiver froid ; les étés de 1889, 1891, fu-
rent pluvieux et tous deux suivis d'hivers doux. Par contre,
l'été de 1892 fut chaud et suivi d'un hiver froid. Si l'on veut
remonter plus haut, nous voyons que les deux années 1816 et
1817 connues encore dans bien des pays sous le nom d'années
de famine furent remarquables par l'extrême abondance des
pluies de leurs saisons estivales, lesquelles furent suivies d'hi-
vers fort doux. Nous pourrions multiplier ces exemples à l'in-
fini; ceux déjà cités suffisent pour démontrer que, là encore,
nous nous trouvons en présence d'une théorie édifiée un peu à
la hâte.
On pourrait encore objecter pourquoi un changement aussi
radical entre le régime de décembre et celui des mois suivants
s'est produit avec une telle rapidité alors que la déclinaison
lunaire ne variait pour ce laps de temps que dans d'insigni-
fiantes proportions.
On ne s'explique pas bien non plus comment les hautes
pressions amenant du froid en hiver succéderaient aux faibles
pressions d'été ayant donné un temps frais et pluvieux. A priori
il serait plus rationnel d'envisager une période sous les mêmes
influences, atteignant leur point culminant lors des déclinai-
sons critiques et s'amoindrissant graduellement jusqu'à ce
qu'une recrudescence nouvelle se fasse sentir. Dans cet ordre
d'idées, un hiver froid succéderait à un été chaud et un été plu-
vieux à un hiver doux. Les saisons intermédiaires participe-
raient aux caractères de leurs voisines. Ce ne serait là. bien
entendu, qu'une disposition idéale, les perturbations n'entrant
pas en ligne de compte dans ces théories. Mais cette succession
n'est pas plus juste que la précédente.
Une remarque plus fondée et qui a été faite depuis longtemps,
consiste dans l'opposition de régime existant entre les régions
théorie. En premier lieu, il ne paraît pas que cette règle soit
absolue et certaines anomalies de saisons ne concordent pas
avec les déclinaisons précitées. M. de Parville ajoute ensuite
qu'un été pluvieux est suivi d'un hiver rude. Il faudrait d'a-
bord s'entendre sur ces dénominations ; mais prenons-les dans
le sens le plus large, et nous verrons que l'affirmation est en
contradiction flagrante avec les constatations météorologiques.
Quelques exemples le démontreront. L'été de 1870 fut très
chaud, il fut suivi d'un hiver froid ; les étés de 1889, 1891, fu-
rent pluvieux et tous deux suivis d'hivers doux. Par contre,
l'été de 1892 fut chaud et suivi d'un hiver froid. Si l'on veut
remonter plus haut, nous voyons que les deux années 1816 et
1817 connues encore dans bien des pays sous le nom d'années
de famine furent remarquables par l'extrême abondance des
pluies de leurs saisons estivales, lesquelles furent suivies d'hi-
vers fort doux. Nous pourrions multiplier ces exemples à l'in-
fini; ceux déjà cités suffisent pour démontrer que, là encore,
nous nous trouvons en présence d'une théorie édifiée un peu à
la hâte.
On pourrait encore objecter pourquoi un changement aussi
radical entre le régime de décembre et celui des mois suivants
s'est produit avec une telle rapidité alors que la déclinaison
lunaire ne variait pour ce laps de temps que dans d'insigni-
fiantes proportions.
On ne s'explique pas bien non plus comment les hautes
pressions amenant du froid en hiver succéderaient aux faibles
pressions d'été ayant donné un temps frais et pluvieux. A priori
il serait plus rationnel d'envisager une période sous les mêmes
influences, atteignant leur point culminant lors des déclinai-
sons critiques et s'amoindrissant graduellement jusqu'à ce
qu'une recrudescence nouvelle se fasse sentir. Dans cet ordre
d'idées, un hiver froid succéderait à un été chaud et un été plu-
vieux à un hiver doux. Les saisons intermédiaires participe-
raient aux caractères de leurs voisines. Ce ne serait là. bien
entendu, qu'une disposition idéale, les perturbations n'entrant
pas en ligne de compte dans ces théories. Mais cette succession
n'est pas plus juste que la précédente.
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consiste dans l'opposition de régime existant entre les régions
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