Titre : Le Travailleur normand havrais : paraissant le dimanche
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Rouen)
Date d'édition : 1908-12-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32880313v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 20 décembre 1908 20 décembre 1908
Description : 1908/12/20 (A18,N934). 1908/12/20 (A18,N934).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG27 Collection numérique : BIPFPIG27
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6388806v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-90656, JO-90677
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/12/2012
Dix-Huitième Année - N° 934 Le Numéro DIX Centimes Dimanche 20 Décembre 1908
1
INSBRTIONS :
Aiiiumi 1* ligne 9fr.M
Avb .'Iù.Uoo.. - Ifr. »
HétUmei Sfr. »
MéaeUtt 1 AdariaiilrtUorn :
70, JUÎ ̃a)|»U1. H0lEN
hrnu u Htm :
Rie Jean-Baptiste Eyriès
Dépôt : VACHER, 6, place Gambetta
Les abonnements se paient à
l'avance' et se fontsà partir du
lw et 16 de chaque mois.
.,., 1 .,
ORGANE REPUBLICAIN
Cie la Seine tnfèriemre, de l'Eure et du Calvados
, PARAISSANT LE DIMANCHE
ABONNEMENTS ..;!f"
Seille- liifi,,I-ieul.e. liure et
départements limitrophes.. ifr, p
Autres départements 5 fr. »
SIX MOIS
Seine-Inférieure, Eure et
départements limitrophes.. 2 fr. 90
Autres départements. 2 fr. T
Toute la correspondance concer-
nant le journal doit ctre adressée
à M. le Directeur du Travailleur
Normand.
Les candidats
républicains
f ,;:-..
: "-
Les candidats républicains,
MM. Bignon, Genestal, Lormier,
Lemonnier et Gervais, conti-
nuent dans tout le département
leur tournée électorale.
Dans l'arrondissement du
Havre, ils ont reçu un accueil
chaleureux, non seulement dans
la ville du Havre, mais à San vie,
Graville, Montivilliers, Bolbec,
Lillchonne, Saint-Komain, Etre-
tat, etc.
Les délégués sénatoriaux
après avoir entendu l'exposé du
programme de gauche déve-
loppé successivemennt par cha-
que candidat ont acclamé leurs
candidatures. -
Il est vrai que le programme
de MM. Bignon, Genestal, Lor-
mier, Lemonnier et Gervais,
répond absolument aux aspira-
tions de nos populations cau-
choises.
Dans l'arrondissement de
Dieppe et de Neufchâtel, c'est
toutes les communes qu'il nous
fqjjd rai t citer, pour être dans le
vrai. où les candidats républi-
cains" ont été reçus avec une
vive sympathie.
Le difterènd qui existait entre
M. Bouctot et Gervais est dispa-
ru, et les deux hommes dont se
fait gloire l'arrondissement de
Neufchâtel marchent la main
dans la main.
r M. Bouctot va du coup être
élassé de radical-socialiste, si ce
n'est de socialiste-collectiviste
par le Journal de Rouen.
Mais le Journal de Rouen a
beau taire, ses polémiques jé-
suitiques arriveront, cette fois,
comme la moularde après dîner.
Les candidats républicains de
gauche, ont vu tous les délé-
gués républicains, ils ont expo-
së hettement et loyalement leur
programme. MM. Bignon, Ge-
uestal, Lormier, Lemonnier et
Gervais, ont en rappelant leur
papsé, dit tout ce qu'ils avaient
fait, et comme maires et comme
conseillers généraux, ils y ont
gagné la confiance de leurs
concitoyens et depuis de si
.longues années, le passé ga-
rantit les délégués sénatoriaux
pour l'avenir.
Et ce programme, qui fait le
désespoir du Journal de Rouen,
tant il est conçu dans un esprit
de justice et de solidarité sociale
produit le plus grand effet sur
tous les délégués. "**
Là, pas de promesses vaines,
pas d'abdication de principes,
ni de dignité, mais on n'y trouve
pasnon plusd'agression etdepar-
ti pris contre le Gouvernement.
Indépendance et loyauté voilà
tout le programme. Aider les
pouvoirs publics dans toutes
les actions utiles, étudier toutes
les réformes démocratiques,
non pour les éluder comme
le comprennent nos réaction-
naires, mais pour les faire abou-
tir en apportant à leur réalisa-
tion, toute la modération, tout
le savoir d'hommes compé-
tents.
Les candidats républicains
de gauche ne sont pas à la re-
morque des ministres, ni de la
Préfecture, ils sont tout simple-
ment des républicains d'action,
ne s endormant pas dans les
utopies, mais toujours prêts à
marcher de l'avant, dans la voie
du progrès,
C'est en appliquant ces théo-
ries, que le commerce, que
l'agriculture, que l'industrie ont
pris un si grand développe-
ment.
MM. Bignon, Genestai, Lor-
mier, Lemonnier et Gervais
sont les partisans et les défen-
seurs de cette politique, voilà
pourquoi ils sont si chaleureu-
sement accueillis.
La devise de nos réaction-
naires est toujours : Ne bou-
geons pas !
Les candidats républicains
de gauche au contraire ont pour
eux ce mot bien français: Tou-
jours en avant.
Entre les deux politiques, les
électeurs sénatoriaux se sont
déjàprononcés.
A. B.
CANDIDATURES
OFFICIELLES
Le Journal de Rouen, qui a
tant usé et abusé, lorsqu'il était
tout puissant de son influence
administrative, tant à la pré-,
fecture sous M. Hcndlé, que
dans les sous-préfectures et ad-
ministration des finances, ou-
bliant tout le passé, a reproché
à M. Genestal, maire du Havre,
d'avoir fait de la candidature
officielle.
M. Genestal, maire du Havre,
a adressé au Journal de Rouen,
la lettre suivante:
« Monsieur le Rédacteur en chef
du Journal de Rouen,
« Je lis dans votre numéro de ce
jour, sous le titre de : « La Candi-
dature officielle », que j'ai offert un
déjeuner mardi dernier au Havre à
mes compagnons de liste et aux
électeurs sénatoriaux du Havre, et
que parmi les convives figurait le
sous-préfet du Havre.
« Vous êtes bien mal renseigné. La
vérité est que dans un dîner intime
où j'avais réuni en tout douze per-
sonnes, figurait M. Naudin, sous-pré-
fet, mon ami personnel, lequel s'est
retiré aussitôt le repas terminé.
« C'est alors que mes compagnons
et moi nous sommes présentés de-
vant les électeurs sénatoriaux con-
voqués dans un des salons de l'hôtel
Continental.
« Il faut être bien mal intentionné
pour trouver dans ce fait si simple
un acte de candidature officielle.
« Je vous prie d'insérer la présente
dans votre plus prochain numéio
dans les mêmes caractères et à la
place ou a paru votre attaque.
« Veuillez agréer, Monsieur, l'ex-
pression de mes sentiments distin-
gués. »
E. (IENEsTAL
maire du Havre
Le Journal de Rouen, répli-
que nous avons connu un
temps où M. Genestai était plus
chatouilleux sur la candidature
officielle!
A nous, bon Journal de Rouen,
précisez !
Les accusations
cLyx
Journal de Rouen
Il faut vraiment que le Journal de
Rouen soit à bout d'arguments, ou
plutôt qu'il n'en ait aucuns, pour rem-
plir ses colonnes de la pro e inco-
hérente qu'il attribue à des collabo-
rateurs anonymes.
Pour un journal à six et même à
huit pages, quel ramassis de racon-
tars de cabaret, heureusement qu'il
a trouvé la signature d'un électeur
sénatorial pour lui prêter toutes ces
billevesées.
A en croire ses nouveaux collabo-
rateurs, les réactionnaires ne seraient
plus MM. Ancel et de Montiort, mais
bien MM. Bignon et Gencstal, si bien
que le lecteur de notre grand con-
frère finit par se demander s'il rêve,
mais se reprenant bien vite, il voit
la ficelle à la conclusion de l'article
où on trouve l'éternel cliché : mettez
dans l'urne la liste intégrale de mes
candidats, prenez mon ours. Ce sera
là un vote clairvoyant et sûr.
Votez pour les progressistes : c'est
le seul vote qui ne vous laissera, ni
inquiétude, ni remords, mais au con-
traire la conscience, d'être dans le
vrai !
Allons, cette prose n'est ni d'un
journaliste, ni d'un délégué sénato-
rial ; le Journal de Rouen doit avoir
chez lui un bon père iranciscain,
qui, au lieu de conseils aux délé-
gués sénatoriaux, adresse aux lecteurs
du pieux journal, sa bénédiction
évangélique I
Mais pourquoi ne pas le dire tout
suite 1
Juste cmnaraison
Les extrêmes se touchent ! disaient
nos anciens, et il nous faut consta-
ter que cette déclaration est de tous
les temps, passés, présents et fu-
turs.
Le Journal de Rouen, depuis la
disparition du Nouvelliste, est à l'ex-
trême droite, d'un autre côté La Dé-
pêche croit devoir se placer à l'ex-
trême gauche pour remplacer Le
Petit Rouennais i
Nos deux confrères, il faut bien le
reconnaître, ont partie belle, pour
échanger sur le dos des candidats,
tous les qualificatifs autorisés par la
politique, c'est à qui sera le plus
réactionnaire ?
la Dépêche a parmi ses dirigeants
des transfuges bonapartistes, royalis-
tes et boulangistes ; le parti républi-
cain n'a comme revoir, que de sur
veiller dans leurs évolutions les nou-
veaux venus. On demande seulement
à ces néophytes de rester dans le
rang.
Qu'importe aux républicains l'opi-
nion plus ou moins sincère de M.
X. et Y. !
Le Journal de Rouen, nul ne le
contestera, a été sous l'empire, l'or-
gane du parti avancé ; jusqu'à M.
Brière, il fut sans défaillance, le dé-
lcnseur autorisé des réformes démo-
cratiques.
Mais en sens inverse, il s'est pro-
duit au Journal de Rouen, ce qui est
arrivé à la Dépèche.
Ce sont les réactionnaires, qui par
le succès de M. de Montfort ont mis
le grappin sur notre vieux journal
républicain.
Dans ces conditions, on compren-
dra la déclaration faite aux candi-
dats républicains, par M. Durecu,
un de nos vieux républicains de l'ar-
rondissement d'Yvetot.
S'adressant à M. Bignon qui venait
d'exposer les divergences de vue en-
tre les deux programmes des can-
didats, il lui a dit :
« La République ouvre les bras à
tous ceux qui viennent à elle !
« Nous plaignons ceux qui lui tour-
nent le dos 1 »
Voilà ce que dans !a polémique,
oublient trop volontairement les ré-
1 dacteurs du Journal de Rouen.
A PROPOS
des 15.000 francs
Nous sommes fiers dans la Seine-
Inférieure de proclamer que nos re-
présentants se sont tenus absolument
en dehors des manœuvres qui ont
permis d'élever le traitement des sé-
nateurs et députés de 9.000 à
15.000 francs.
Ce n'est pas un fait nouveau ;
dans notre département, on a pu
discuter la politique de nos élus, ja-
mais leur honnêteté individuelle n'a
été mise en doute.
C'est pourquoi lorsque le moment
est venu de se prononcer, non sur la
forme employée, mais sur le prin-
cipe même ue l'allocation, avons-
nous vu M. Julien Goujon, se décla-
rer très catégoriquement en faveur
du traitement de 15.000 fr.
M. Goujon qui n'était plus député,
dans un article sensationnel, expli-
quait que les 9.000 fr. alloués étaient
insuffisants pour vivre aux représen-
tants du peuple, s'ils n'avaient pas
de ressources personnelles.
Quelques mois plus tard, cette
question fut portée devant le Con-
seil général, et M. Lormier, chargé
I du rapport, prenant les chiftres et
i les idées développées par M. Goujon
et avec la même indépendance et au
nom de la majorité delà Ir. conuuis-
sion, arriva naturellement à la même
conclusion.
La situation personnelle de M.
Julien Goujon, et plus encore celle
de M. Lormier, ne permettent à qui
que ce soit de les accuser de visées
personnelles.
Eh bien, qui le croirait ? Le Jour-
nal de Rouen, qui n'avait trouvé
rien à dire de l'article de M. Julien
Goujon, pas plus, du reste, que du
rapport de M. Lormier, fait aujour-
d'hui un crime au conseiller général
de Darnétal, du rapport qu'il avait
présenté au nom de la majorité de
la commission, Avec la grande bonne
foi, dont il se targue tant, il ne parle
pas, sa mémoire lui faisant défaut,
de son candidat, M. Julien Goujon,
qui a été le seul inspirateur du rapport
de M. Lormier.
Les 15.000 fr. sont bons pour M.
de Montfort qui les a touchés régu-
lièrement, et en le faisant, il a fait
œuvre pie.
Mais pour M. Lormier, quel hor-
reur, il a osé dire dans un document
officiel, au nom de sa commission et
d'après M. Julien Goujon, que pour
vivre dignement, un représentant d*
peuple ne pouvait le faire avec
9.000 fr.
Cette polémique de mauvaise foi,
a eu pour M. Lormier, un tout autre
résultat qu'en attendait Le Journal
de Rouen, car, s'il existait encore,
des républicains avancés discutant
sa candidature ; son attitude loyale
et sa correction dans la question du
traitement des députés a pour eux
dissipé toute équivoque.
̃ ̃ ̃ ̃! i miJii) lit ini
SIMPLE QUESTION
Dans le ton emphatique qui
lui est propre le JournaldelloLltn
déclare : Les 15.000 francs ne
sont pas populaires dans notre
déparlelllent, pas plus qu'ail-
leurs.
Nous ne le contredirons pas,
mais il nous permettra une
simple question ? Est-ce que M.
de Monfort, M. Brindeau. M.
Portier, et M. Wadington, n'ont
pas tous émargé ces 15.0007
Oui n'est-ce pas 1
Est-ce qu'il n'en est pas au
moins deux parmi eux, si ce
n'est pas trois, qui ont conservé
l'inlégralité de ce traitement ?
Oui, n'est-ce pas !
LA BONNE BLAGUE
Le Journal de Rouen avec sua
sérient imperturbable annonce qne
dans leurs visites électorales 11M. Por-
lier, de Montfort, Wadington et quel.
quefon Brindeau reçoivent partout
le meilleur accueil.
Çesllessieursil est vrai ne craigaent
jamais les pestions indiscrètes, ai
les objections embarrassantes, car ils
sont toujours quatre contre un!
LA PAILLE
ET LA POUTRE
Le Journal de Houen, faisait la
semaine dernière un crime à quelques
confrères républicains d'avoir repro-
duit nos articles sur les élections sé-
naloriales.
Pourlulll, notre grand confrère
devrait être plus indulgent ; ne se sert-
il pas dans sa polémique avec la Dé-
pêche, et de nos articles et des rensei-
gnements que nous avons publiés.
Ne reproduit-il pas Illot pour mot,
ce que nous avons dit des dirigeants
qui se sont implantés à la Dépêche et
comme il ressasse à plaisir nos criti-
ques sur les fautes de ce journal dans
certaines élections cantonales.
En bon jésuite, le Journal de Rouen
sinspirant des doctrines de Loyola,
prend dans notre collection quelques
lignes, et il veut en s'en servant ha-
bilelnenl, met Ire à lnal le parti répu-
blicain.
Le procédé est par trop usé, il ne
prend plus !
La Crise Agricole
-
« Il est impossible de s'illltresser d
(( un titre quelconque d la prospérité
« de la France, sans s'occuper et se
« préoccuper en même temps de Vexode
« rurale ».
C'est par ces paroles que M. Geor-
ges Lormier, conseiller généra].
commençait son rapport sur la crise
ouvrière agricole en Seine-Inférieure
aux dernières assises de Caumont.
Nous avons montré M. Lormier,
1
INSBRTIONS :
Aiiiumi 1* ligne 9fr.M
Avb .'Iù.Uoo.. - Ifr. »
HétUmei Sfr. »
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70, JUÎ ̃a)|»U1. H0lEN
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lw et 16 de chaque mois.
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, PARAISSANT LE DIMANCHE
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départements limitrophes.. ifr, p
Autres départements 5 fr. »
SIX MOIS
Seine-Inférieure, Eure et
départements limitrophes.. 2 fr. 90
Autres départements. 2 fr. T
Toute la correspondance concer-
nant le journal doit ctre adressée
à M. le Directeur du Travailleur
Normand.
Les candidats
républicains
f ,;:-..
: "-
Les candidats républicains,
MM. Bignon, Genestal, Lormier,
Lemonnier et Gervais, conti-
nuent dans tout le département
leur tournée électorale.
Dans l'arrondissement du
Havre, ils ont reçu un accueil
chaleureux, non seulement dans
la ville du Havre, mais à San vie,
Graville, Montivilliers, Bolbec,
Lillchonne, Saint-Komain, Etre-
tat, etc.
Les délégués sénatoriaux
après avoir entendu l'exposé du
programme de gauche déve-
loppé successivemennt par cha-
que candidat ont acclamé leurs
candidatures. -
Il est vrai que le programme
de MM. Bignon, Genestal, Lor-
mier, Lemonnier et Gervais,
répond absolument aux aspira-
tions de nos populations cau-
choises.
Dans l'arrondissement de
Dieppe et de Neufchâtel, c'est
toutes les communes qu'il nous
fqjjd rai t citer, pour être dans le
vrai. où les candidats républi-
cains" ont été reçus avec une
vive sympathie.
Le difterènd qui existait entre
M. Bouctot et Gervais est dispa-
ru, et les deux hommes dont se
fait gloire l'arrondissement de
Neufchâtel marchent la main
dans la main.
r M. Bouctot va du coup être
élassé de radical-socialiste, si ce
n'est de socialiste-collectiviste
par le Journal de Rouen.
Mais le Journal de Rouen a
beau taire, ses polémiques jé-
suitiques arriveront, cette fois,
comme la moularde après dîner.
Les candidats républicains de
gauche, ont vu tous les délé-
gués républicains, ils ont expo-
së hettement et loyalement leur
programme. MM. Bignon, Ge-
uestal, Lormier, Lemonnier et
Gervais, ont en rappelant leur
papsé, dit tout ce qu'ils avaient
fait, et comme maires et comme
conseillers généraux, ils y ont
gagné la confiance de leurs
concitoyens et depuis de si
.longues années, le passé ga-
rantit les délégués sénatoriaux
pour l'avenir.
Et ce programme, qui fait le
désespoir du Journal de Rouen,
tant il est conçu dans un esprit
de justice et de solidarité sociale
produit le plus grand effet sur
tous les délégués. "**
Là, pas de promesses vaines,
pas d'abdication de principes,
ni de dignité, mais on n'y trouve
pasnon plusd'agression etdepar-
ti pris contre le Gouvernement.
Indépendance et loyauté voilà
tout le programme. Aider les
pouvoirs publics dans toutes
les actions utiles, étudier toutes
les réformes démocratiques,
non pour les éluder comme
le comprennent nos réaction-
naires, mais pour les faire abou-
tir en apportant à leur réalisa-
tion, toute la modération, tout
le savoir d'hommes compé-
tents.
Les candidats républicains
de gauche ne sont pas à la re-
morque des ministres, ni de la
Préfecture, ils sont tout simple-
ment des républicains d'action,
ne s endormant pas dans les
utopies, mais toujours prêts à
marcher de l'avant, dans la voie
du progrès,
C'est en appliquant ces théo-
ries, que le commerce, que
l'agriculture, que l'industrie ont
pris un si grand développe-
ment.
MM. Bignon, Genestai, Lor-
mier, Lemonnier et Gervais
sont les partisans et les défen-
seurs de cette politique, voilà
pourquoi ils sont si chaleureu-
sement accueillis.
La devise de nos réaction-
naires est toujours : Ne bou-
geons pas !
Les candidats républicains
de gauche au contraire ont pour
eux ce mot bien français: Tou-
jours en avant.
Entre les deux politiques, les
électeurs sénatoriaux se sont
déjàprononcés.
A. B.
CANDIDATURES
OFFICIELLES
Le Journal de Rouen, qui a
tant usé et abusé, lorsqu'il était
tout puissant de son influence
administrative, tant à la pré-,
fecture sous M. Hcndlé, que
dans les sous-préfectures et ad-
ministration des finances, ou-
bliant tout le passé, a reproché
à M. Genestal, maire du Havre,
d'avoir fait de la candidature
officielle.
M. Genestal, maire du Havre,
a adressé au Journal de Rouen,
la lettre suivante:
« Monsieur le Rédacteur en chef
du Journal de Rouen,
« Je lis dans votre numéro de ce
jour, sous le titre de : « La Candi-
dature officielle », que j'ai offert un
déjeuner mardi dernier au Havre à
mes compagnons de liste et aux
électeurs sénatoriaux du Havre, et
que parmi les convives figurait le
sous-préfet du Havre.
« Vous êtes bien mal renseigné. La
vérité est que dans un dîner intime
où j'avais réuni en tout douze per-
sonnes, figurait M. Naudin, sous-pré-
fet, mon ami personnel, lequel s'est
retiré aussitôt le repas terminé.
« C'est alors que mes compagnons
et moi nous sommes présentés de-
vant les électeurs sénatoriaux con-
voqués dans un des salons de l'hôtel
Continental.
« Il faut être bien mal intentionné
pour trouver dans ce fait si simple
un acte de candidature officielle.
« Je vous prie d'insérer la présente
dans votre plus prochain numéio
dans les mêmes caractères et à la
place ou a paru votre attaque.
« Veuillez agréer, Monsieur, l'ex-
pression de mes sentiments distin-
gués. »
E. (IENEsTAL
maire du Havre
Le Journal de Rouen, répli-
que nous avons connu un
temps où M. Genestai était plus
chatouilleux sur la candidature
officielle!
A nous, bon Journal de Rouen,
précisez !
Les accusations
cLyx
Journal de Rouen
Il faut vraiment que le Journal de
Rouen soit à bout d'arguments, ou
plutôt qu'il n'en ait aucuns, pour rem-
plir ses colonnes de la pro e inco-
hérente qu'il attribue à des collabo-
rateurs anonymes.
Pour un journal à six et même à
huit pages, quel ramassis de racon-
tars de cabaret, heureusement qu'il
a trouvé la signature d'un électeur
sénatorial pour lui prêter toutes ces
billevesées.
A en croire ses nouveaux collabo-
rateurs, les réactionnaires ne seraient
plus MM. Ancel et de Montiort, mais
bien MM. Bignon et Gencstal, si bien
que le lecteur de notre grand con-
frère finit par se demander s'il rêve,
mais se reprenant bien vite, il voit
la ficelle à la conclusion de l'article
où on trouve l'éternel cliché : mettez
dans l'urne la liste intégrale de mes
candidats, prenez mon ours. Ce sera
là un vote clairvoyant et sûr.
Votez pour les progressistes : c'est
le seul vote qui ne vous laissera, ni
inquiétude, ni remords, mais au con-
traire la conscience, d'être dans le
vrai !
Allons, cette prose n'est ni d'un
journaliste, ni d'un délégué sénato-
rial ; le Journal de Rouen doit avoir
chez lui un bon père iranciscain,
qui, au lieu de conseils aux délé-
gués sénatoriaux, adresse aux lecteurs
du pieux journal, sa bénédiction
évangélique I
Mais pourquoi ne pas le dire tout
suite 1
Juste cmnaraison
Les extrêmes se touchent ! disaient
nos anciens, et il nous faut consta-
ter que cette déclaration est de tous
les temps, passés, présents et fu-
turs.
Le Journal de Rouen, depuis la
disparition du Nouvelliste, est à l'ex-
trême droite, d'un autre côté La Dé-
pêche croit devoir se placer à l'ex-
trême gauche pour remplacer Le
Petit Rouennais i
Nos deux confrères, il faut bien le
reconnaître, ont partie belle, pour
échanger sur le dos des candidats,
tous les qualificatifs autorisés par la
politique, c'est à qui sera le plus
réactionnaire ?
la Dépêche a parmi ses dirigeants
des transfuges bonapartistes, royalis-
tes et boulangistes ; le parti républi-
cain n'a comme revoir, que de sur
veiller dans leurs évolutions les nou-
veaux venus. On demande seulement
à ces néophytes de rester dans le
rang.
Qu'importe aux républicains l'opi-
nion plus ou moins sincère de M.
X. et Y. !
Le Journal de Rouen, nul ne le
contestera, a été sous l'empire, l'or-
gane du parti avancé ; jusqu'à M.
Brière, il fut sans défaillance, le dé-
lcnseur autorisé des réformes démo-
cratiques.
Mais en sens inverse, il s'est pro-
duit au Journal de Rouen, ce qui est
arrivé à la Dépèche.
Ce sont les réactionnaires, qui par
le succès de M. de Montfort ont mis
le grappin sur notre vieux journal
républicain.
Dans ces conditions, on compren-
dra la déclaration faite aux candi-
dats républicains, par M. Durecu,
un de nos vieux républicains de l'ar-
rondissement d'Yvetot.
S'adressant à M. Bignon qui venait
d'exposer les divergences de vue en-
tre les deux programmes des can-
didats, il lui a dit :
« La République ouvre les bras à
tous ceux qui viennent à elle !
« Nous plaignons ceux qui lui tour-
nent le dos 1 »
Voilà ce que dans !a polémique,
oublient trop volontairement les ré-
1 dacteurs du Journal de Rouen.
A PROPOS
des 15.000 francs
Nous sommes fiers dans la Seine-
Inférieure de proclamer que nos re-
présentants se sont tenus absolument
en dehors des manœuvres qui ont
permis d'élever le traitement des sé-
nateurs et députés de 9.000 à
15.000 francs.
Ce n'est pas un fait nouveau ;
dans notre département, on a pu
discuter la politique de nos élus, ja-
mais leur honnêteté individuelle n'a
été mise en doute.
C'est pourquoi lorsque le moment
est venu de se prononcer, non sur la
forme employée, mais sur le prin-
cipe même ue l'allocation, avons-
nous vu M. Julien Goujon, se décla-
rer très catégoriquement en faveur
du traitement de 15.000 fr.
M. Goujon qui n'était plus député,
dans un article sensationnel, expli-
quait que les 9.000 fr. alloués étaient
insuffisants pour vivre aux représen-
tants du peuple, s'ils n'avaient pas
de ressources personnelles.
Quelques mois plus tard, cette
question fut portée devant le Con-
seil général, et M. Lormier, chargé
I du rapport, prenant les chiftres et
i les idées développées par M. Goujon
et avec la même indépendance et au
nom de la majorité delà Ir. conuuis-
sion, arriva naturellement à la même
conclusion.
La situation personnelle de M.
Julien Goujon, et plus encore celle
de M. Lormier, ne permettent à qui
que ce soit de les accuser de visées
personnelles.
Eh bien, qui le croirait ? Le Jour-
nal de Rouen, qui n'avait trouvé
rien à dire de l'article de M. Julien
Goujon, pas plus, du reste, que du
rapport de M. Lormier, fait aujour-
d'hui un crime au conseiller général
de Darnétal, du rapport qu'il avait
présenté au nom de la majorité de
la commission, Avec la grande bonne
foi, dont il se targue tant, il ne parle
pas, sa mémoire lui faisant défaut,
de son candidat, M. Julien Goujon,
qui a été le seul inspirateur du rapport
de M. Lormier.
Les 15.000 fr. sont bons pour M.
de Montfort qui les a touchés régu-
lièrement, et en le faisant, il a fait
œuvre pie.
Mais pour M. Lormier, quel hor-
reur, il a osé dire dans un document
officiel, au nom de sa commission et
d'après M. Julien Goujon, que pour
vivre dignement, un représentant d*
peuple ne pouvait le faire avec
9.000 fr.
Cette polémique de mauvaise foi,
a eu pour M. Lormier, un tout autre
résultat qu'en attendait Le Journal
de Rouen, car, s'il existait encore,
des républicains avancés discutant
sa candidature ; son attitude loyale
et sa correction dans la question du
traitement des députés a pour eux
dissipé toute équivoque.
̃ ̃ ̃ ̃! i miJii) lit ini
SIMPLE QUESTION
Dans le ton emphatique qui
lui est propre le JournaldelloLltn
déclare : Les 15.000 francs ne
sont pas populaires dans notre
déparlelllent, pas plus qu'ail-
leurs.
Nous ne le contredirons pas,
mais il nous permettra une
simple question ? Est-ce que M.
de Monfort, M. Brindeau. M.
Portier, et M. Wadington, n'ont
pas tous émargé ces 15.0007
Oui n'est-ce pas 1
Est-ce qu'il n'en est pas au
moins deux parmi eux, si ce
n'est pas trois, qui ont conservé
l'inlégralité de ce traitement ?
Oui, n'est-ce pas !
LA BONNE BLAGUE
Le Journal de Rouen avec sua
sérient imperturbable annonce qne
dans leurs visites électorales 11M. Por-
lier, de Montfort, Wadington et quel.
quefon Brindeau reçoivent partout
le meilleur accueil.
Çesllessieursil est vrai ne craigaent
jamais les pestions indiscrètes, ai
les objections embarrassantes, car ils
sont toujours quatre contre un!
LA PAILLE
ET LA POUTRE
Le Journal de Houen, faisait la
semaine dernière un crime à quelques
confrères républicains d'avoir repro-
duit nos articles sur les élections sé-
naloriales.
Pourlulll, notre grand confrère
devrait être plus indulgent ; ne se sert-
il pas dans sa polémique avec la Dé-
pêche, et de nos articles et des rensei-
gnements que nous avons publiés.
Ne reproduit-il pas Illot pour mot,
ce que nous avons dit des dirigeants
qui se sont implantés à la Dépêche et
comme il ressasse à plaisir nos criti-
ques sur les fautes de ce journal dans
certaines élections cantonales.
En bon jésuite, le Journal de Rouen
sinspirant des doctrines de Loyola,
prend dans notre collection quelques
lignes, et il veut en s'en servant ha-
bilelnenl, met Ire à lnal le parti répu-
blicain.
Le procédé est par trop usé, il ne
prend plus !
La Crise Agricole
-
« Il est impossible de s'illltresser d
(( un titre quelconque d la prospérité
« de la France, sans s'occuper et se
« préoccuper en même temps de Vexode
« rurale ».
C'est par ces paroles que M. Geor-
ges Lormier, conseiller généra].
commençait son rapport sur la crise
ouvrière agricole en Seine-Inférieure
aux dernières assises de Caumont.
Nous avons montré M. Lormier,
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