- Aller à la page de la table des matièresNP
- TABLE
Pages- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 12
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 63
- TABLE
- TABLE
- TABLE ANALYTIQUE DE L'ANNEE 1900
- .......... Page(s) .......... 5
Pages- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 12
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 63
- .......... Page(s) .......... 71
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 243
-112 -
Le Normand possédant une ferme de cinquante acres évaluée
à 1.000 livres de revenu — le loyer moyen étant de 20 livres
à l'acre — et taxé d'office par l'intendant à 2(i0 1. 6 s. de taille,
malgré son privilège de garde-étalon. C)
Comme possesseurs de communes ou terrains communaux,
les propriétaires de Saint-Laurent acquittaient, de trois ans
en trois ans, un droit « d'usage et nouveaux acquêts » de
8 1. 10 s. 6 d. D'après diverses déclarations de 1680 et de 1753,
l'une de ces communes, couvrant 40 à 45 acres de superficie,
était bornée par le chemin de Montivilliers à Saint-Romain,
par la commune de Saint-Martin- du-Manoir et par l'étang du
marquis, « lequel est actuellement (1753) en prairie. » (2) Cette
commune, fut en partie défrichée vers 1835 lors de la cons-
truction d'une nouvelle mairie-école. Longtemps les habitants
se prévalurent de sa possession contre le seigneur, bien que
n'ayant d'autre titre qu'un usage immémorial ; ce fut même
l'origine d'un procès, les propriétaires s'opposant à ce que
M. d'Houdetot y effectuât des plantations qui auraient affirmé
son droit exclusif de propriété.
Au conseil des paroissiens revenait l'obligation de pourvoir
à l'entretien d'une maison d'école et au traitement du clerc-
instituteur. Jacques Bellanger, qui cumulait ces dernières
fonctions avec celles de marchand et d'instituteur a Saint-
Martin-du-Manoir, recevait, en 1789, 40 livres d'appointements
(1) Le règlement des haras du 22 février 1717, en effet, avait exempté les gardes-
étalons de la taille, des charges de tutelle, curatelle, de tous convois, fournitures
de chariots, corvées et autres services de troupes en marche et de toutes charges
publiques et municipales. Par contre, il les soumettait au contrôle d'inspecteurs
royaux chargés de veiller à ce que les étalons fussent toujours bien soignés, les
éleveurs ne pouvant recourir à d'autres reproducteurs sous peine d'amende et de
confiscation de leurs juments. Ces chevaux, dits holsteins, danois, hanovriens ou
napolitains suivant leurs pays d'origine, appartenaient à l'Etat ou mieux au roi ; ils
étaient de robe noire ou baie, d'une taille variant de quatre pieds onze pouces à
cinq pieds trois pouces. Après les avoir marqués d'une L couronnée, chiffre du roi,
à la fesse du montoir, d'un ruban rouge ou bleu au col ou sur les crins, l'intendant
les confiait à des gardes-étalons choisis parmi les cultivateurs aisés, curieux de
chevaux" très magnifiques » disait Maurepas. Pour chaque animal, le garde-étalon
versait une plus-value de cinq à six cents livres. Par contre, il percevait un écu et
un boisseau d'avoine par jument saillie (Arch. de la Seine-lnfr0 C 119). Ainsi, le
souci des pouvoirs publics pour le perfectionnement des races domestiques ne date
pas d'hier.
.- (2) Archives de la Seine-Inférieure C. 16oS.
Le Normand possédant une ferme de cinquante acres évaluée
à 1.000 livres de revenu — le loyer moyen étant de 20 livres
à l'acre — et taxé d'office par l'intendant à 2(i0 1. 6 s. de taille,
malgré son privilège de garde-étalon. C)
Comme possesseurs de communes ou terrains communaux,
les propriétaires de Saint-Laurent acquittaient, de trois ans
en trois ans, un droit « d'usage et nouveaux acquêts » de
8 1. 10 s. 6 d. D'après diverses déclarations de 1680 et de 1753,
l'une de ces communes, couvrant 40 à 45 acres de superficie,
était bornée par le chemin de Montivilliers à Saint-Romain,
par la commune de Saint-Martin- du-Manoir et par l'étang du
marquis, « lequel est actuellement (1753) en prairie. » (2) Cette
commune, fut en partie défrichée vers 1835 lors de la cons-
truction d'une nouvelle mairie-école. Longtemps les habitants
se prévalurent de sa possession contre le seigneur, bien que
n'ayant d'autre titre qu'un usage immémorial ; ce fut même
l'origine d'un procès, les propriétaires s'opposant à ce que
M. d'Houdetot y effectuât des plantations qui auraient affirmé
son droit exclusif de propriété.
Au conseil des paroissiens revenait l'obligation de pourvoir
à l'entretien d'une maison d'école et au traitement du clerc-
instituteur. Jacques Bellanger, qui cumulait ces dernières
fonctions avec celles de marchand et d'instituteur a Saint-
Martin-du-Manoir, recevait, en 1789, 40 livres d'appointements
(1) Le règlement des haras du 22 février 1717, en effet, avait exempté les gardes-
étalons de la taille, des charges de tutelle, curatelle, de tous convois, fournitures
de chariots, corvées et autres services de troupes en marche et de toutes charges
publiques et municipales. Par contre, il les soumettait au contrôle d'inspecteurs
royaux chargés de veiller à ce que les étalons fussent toujours bien soignés, les
éleveurs ne pouvant recourir à d'autres reproducteurs sous peine d'amende et de
confiscation de leurs juments. Ces chevaux, dits holsteins, danois, hanovriens ou
napolitains suivant leurs pays d'origine, appartenaient à l'Etat ou mieux au roi ; ils
étaient de robe noire ou baie, d'une taille variant de quatre pieds onze pouces à
cinq pieds trois pouces. Après les avoir marqués d'une L couronnée, chiffre du roi,
à la fesse du montoir, d'un ruban rouge ou bleu au col ou sur les crins, l'intendant
les confiait à des gardes-étalons choisis parmi les cultivateurs aisés, curieux de
chevaux" très magnifiques » disait Maurepas. Pour chaque animal, le garde-étalon
versait une plus-value de cinq à six cents livres. Par contre, il percevait un écu et
un boisseau d'avoine par jument saillie (Arch. de la Seine-lnfr0 C 119). Ainsi, le
souci des pouvoirs publics pour le perfectionnement des races domestiques ne date
pas d'hier.
.- (2) Archives de la Seine-Inférieure C. 16oS.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Auteurs similaires Société havraise d'études diverses Société havraise d'études diverses /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Société havraise d'études diverses" or dc.contributor adj "Société havraise d'études diverses")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 120/338
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6200145m/f120.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6200145m/f120.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6200145m/f120.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6200145m
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6200145m