Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1909-01-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 janvier 1909 01 janvier 1909
Description : 1909/01/01 (A76)-1909/03/31. 1909/01/01 (A76)-1909/03/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k61124793
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
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— 25 —
dénommé par Fulton « la corne du Nautilus » — de là le nom
d'Unicorne —. La base de ce clou barbelé était un prisme percé
d'un trou dans lequel passait un cordage enroulé sur la bobine
d'un petit treuil. Le clou était vissé à l'extrémité de la tige.
La torpille se composait d'un baril de cuivre contenant un
quintal de poudre et muni à l'avant d'une batterie de fusil à
déclic pouvant partir au moindre choc. Ce baril était traîné à
la remorque par la corde du treuil passant dans l'oeil du clou.
Le Nautilus, pour faire sauter un navire, devait se placer
sous sa coque de façon que sa corne touchât la carène. Quelques
coups de masse auraient enfoncé cette corne que l'on aurait
ensuite dévissée. Le Nautilus se serait alors éloigné en dévi-
dant la remorque jusqu'au moment où, se trouvant assez éloi-
gné, il aurait cessé de la dévider. La torpille entraînée par le
Nautilus, et forcée de passer à toucher la coque, puisque sa
remorque passait dans l'oeil de la corne enfoncée dedans, venait
frapper le navire et provoquer l'explosion.
Fulton avait ajouté à son sous-marin « une espèce de bateau
» qui forme un pont de 6 pieds de large sur 20 de long, de sorte
" que quand le Nautilus sera sur l'eau, il aura l'air d'un bateau
» ordinaire. C'est afin de permettre à l'équipage de sortir du
» Nautilus et de se tenir sur le pont. »
C'est donc avec ce terrible engin que Fulton commença ses
expériences sur la Seine dès le 29 juillet, par 28 pieds d'eau,
entre Bapeaume et le chantier du ci-devant Thibault. Il
effectua deux plongées, l'une de huit minutes et l'autre de dix-
sept. Mais le courant étant une cause de-gêne, Fulton résolut de
continuer ses expériences au Havre et en pleine mer. Le
31 juillet, à six heures du matin, le Nautilus, remorqué par deux
péniches, descendait la Seine se rendant au Havre. Il y arriva
le 4 août. Fulton descendit chez Justin, à l' Hôtel du Bienvenu
(rue de Paris, 98).
Forfait suivait attentivement les essais du Nautilus. Le 1 1 août,
il écrivait au préfet maritime: « Le citoyen Fulton doit être
" actuellement au Havre et je suis impatient de savoir le résul-
» tat des expériences qu'il doit faire en ce port. » (1)
(1) A. M. H. Ports, 23 thermidor an VIII.
dénommé par Fulton « la corne du Nautilus » — de là le nom
d'Unicorne —. La base de ce clou barbelé était un prisme percé
d'un trou dans lequel passait un cordage enroulé sur la bobine
d'un petit treuil. Le clou était vissé à l'extrémité de la tige.
La torpille se composait d'un baril de cuivre contenant un
quintal de poudre et muni à l'avant d'une batterie de fusil à
déclic pouvant partir au moindre choc. Ce baril était traîné à
la remorque par la corde du treuil passant dans l'oeil du clou.
Le Nautilus, pour faire sauter un navire, devait se placer
sous sa coque de façon que sa corne touchât la carène. Quelques
coups de masse auraient enfoncé cette corne que l'on aurait
ensuite dévissée. Le Nautilus se serait alors éloigné en dévi-
dant la remorque jusqu'au moment où, se trouvant assez éloi-
gné, il aurait cessé de la dévider. La torpille entraînée par le
Nautilus, et forcée de passer à toucher la coque, puisque sa
remorque passait dans l'oeil de la corne enfoncée dedans, venait
frapper le navire et provoquer l'explosion.
Fulton avait ajouté à son sous-marin « une espèce de bateau
» qui forme un pont de 6 pieds de large sur 20 de long, de sorte
" que quand le Nautilus sera sur l'eau, il aura l'air d'un bateau
» ordinaire. C'est afin de permettre à l'équipage de sortir du
» Nautilus et de se tenir sur le pont. »
C'est donc avec ce terrible engin que Fulton commença ses
expériences sur la Seine dès le 29 juillet, par 28 pieds d'eau,
entre Bapeaume et le chantier du ci-devant Thibault. Il
effectua deux plongées, l'une de huit minutes et l'autre de dix-
sept. Mais le courant étant une cause de-gêne, Fulton résolut de
continuer ses expériences au Havre et en pleine mer. Le
31 juillet, à six heures du matin, le Nautilus, remorqué par deux
péniches, descendait la Seine se rendant au Havre. Il y arriva
le 4 août. Fulton descendit chez Justin, à l' Hôtel du Bienvenu
(rue de Paris, 98).
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il écrivait au préfet maritime: « Le citoyen Fulton doit être
" actuellement au Havre et je suis impatient de savoir le résul-
» tat des expériences qu'il doit faire en ce port. » (1)
(1) A. M. H. Ports, 23 thermidor an VIII.
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