Titre : Le Follet du Havre : théâtres, modes, littérature : ce journal paraît le samedi soir et la veille des fêtes ["puis" ce journal paraît le dimanche]
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1844-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32776237n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 58 Nombre total de vues : 58
Description : 01 novembre 1844 01 novembre 1844
Description : 1844/11/01 (A1,N1). 1844/11/01 (A1,N1).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k58122861
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-8817
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
1" ANNÉE. . Vendredi, 1er Novembre 4844. N° 1er.
|| Un; deux, trois, quatre , cinq !oui, lecteurs", déjà
I; cinq journaux au Havre, et cependant la pressé fia-
i: vraise offre encore une lacune. Cette lacune, il faut la
, combler, or voici venir le w&llet qui va se charger
I de cette tâcfie.
-■ En effet, parmi les journaux qui inondent la cité de
--Frah-çois-i", l'ùnf le Journal dit-Havre-,-est consacré au
: commerce, et son fiorison ne s'étend guère au-delà
d'une balle de coton ; l'autre, le Courrier, a pour spé-
cialité lés annonces. Les annonces ! c'est triste , c'est
monotone, si vous voulez ; mais ça rapporte. Les an-
nonces sont sa joie, sa marotte ; pour lui, hors les an-
nonces il n'y a pointde salut: On n'est pas même encore
bien certain qu'il y en ait avec cela. D'ailleurs il ne
reçoit que des articles de commande. Nota. S'adressej
21 heures à l'avance.
La spécialité du Journal de VArrondissement est trop
intéressante pour qu'il puisse ouvrir une large place à
la critique du théâtre.. Défendre les intérêts de sa loca-
lité , voilà sa mission ; elle est noble, élevée , mais elle
est exclusive.
Restent deux autres joiirhaux, l'un évoquant, chaque
semaine, les faits trépassés depuis deux ou trois siècles,
trop occupé à fouiller les cendres antiques pour s'inté-
resser du présent ; avouant avec une candide simplicité -
qu'il attendra la manifestation de l'opinion publique
pour formuler la sienne.
Puis enfin, pour la bonne bouche, une feuille remplie
; de tartines plus ou moins longues qu'il décore du nom
i de littérature, flattant .par ci, courtisant par là , tantôt
i; copiant.un .article du Courrier , tantôt défigurant une
; chronique locale qu'on emprunte à VArrondissement-, par-
tisan outré du monopole, mais aussi portant malheur à
tout ce qu'il touche, témoin le discours de M.' Ancelot
qu'il voulait faire avaler comme un chef-d'oeuvre.
I " Nos lecteurs perspicaces voient donc bien qu'il y a
uriè lacune à remplir, et que le wàiliet est nécessaire.
Ôùi^ le P&llèï , malgré son titre léger, sera grave
quand il le faudra -, le moins possible pourtant. ï! jugera
:, lés artistes'avec conscience, évitant toutefois avec le
plus grand soin toute personnalité offensante pour
l'homme privé. D'ailleurs, il ne relève que de lui-même;
, point de. camaraderie, nul influence'ne le fera transi-
ger avec ses devoirs. ïl paie sa place, \n\. le &&ëSee. il
veut être libre, il n'eniend pas brûler d'encens au nez
de qui que ce soit,pour une entrée de faveur. Que dis-je
dé l'encens ? ( qu'on nous pardonne cette expression qui
sent le collège d'une lieue ) c'est de la reine que nous
devions dire. Mais il paraît que la louange si lourde . |
que les parfums si nauséabonds qu'ils soient n'en ont
pas moins certaine odeur agréable pour ceux â qui I;
l'offrande est faite. Témoin cet artiste froid. compassé. j'j
■ qu'on n'a pas craint, dans un journal grave, de mettre II
en parallèle avec Paul du Gymnase. C'est à peu près I
(qu'on nous passe la trivialité de la comparaison) ,
comme si on comparait une carafe d'orgeat avec une I
bouteille de Champagne mousseux.
Voilà l'abus que nous voulons empêcher. Quelle sera [
donc la part du mérite, si l'infériorité reçoit de tels il
hommages. |j
Nous passerons en revue, sans haine connue sans !|
préjugé tout le personnel du théâtre, et notre jugement |l|
pourra être d'autant moins taxé de partialité que nous I
ne connaissons aucun des artistes. Ce que nous vouions
c'est éclairer le public sur ses vrais intérêts , pensant
avec raison que, puisqu'il paie fort cher ses plaisirs, il
a droit d'être servi ç.^ïïvénarJteinent, et C£tifi»ntque
deux ou trois artist^^^aa^^iiconte^^eisffls'eTït i
pas pour raclieterf^||Mes iÀWitftés ^s'^â v%ut, j$ità,
-colloquer. ; - >.^f &■■ ■■ '* ^^- ^ D
Nous voulons des acteurs digiîes>ïhteftjjî,(Éî§:sd.fcs |$§f|c''
d'oeuvre qu'ils ont mission de:rious faiYe c^i^p&'J et
|| Un; deux, trois, quatre , cinq !oui, lecteurs", déjà
I; cinq journaux au Havre, et cependant la pressé fia-
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I de cette tâcfie.
-■ En effet, parmi les journaux qui inondent la cité de
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: commerce, et son fiorison ne s'étend guère au-delà
d'une balle de coton ; l'autre, le Courrier, a pour spé-
cialité lés annonces. Les annonces ! c'est triste , c'est
monotone, si vous voulez ; mais ça rapporte. Les an-
nonces sont sa joie, sa marotte ; pour lui, hors les an-
nonces il n'y a pointde salut: On n'est pas même encore
bien certain qu'il y en ait avec cela. D'ailleurs il ne
reçoit que des articles de commande. Nota. S'adressej
21 heures à l'avance.
La spécialité du Journal de VArrondissement est trop
intéressante pour qu'il puisse ouvrir une large place à
la critique du théâtre.. Défendre les intérêts de sa loca-
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Restent deux autres joiirhaux, l'un évoquant, chaque
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resser du présent ; avouant avec une candide simplicité -
qu'il attendra la manifestation de l'opinion publique
pour formuler la sienne.
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qu'il voulait faire avaler comme un chef-d'oeuvre.
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veut être libre, il n'eniend pas brûler d'encens au nez
de qui que ce soit,pour une entrée de faveur. Que dis-je
dé l'encens ? ( qu'on nous pardonne cette expression qui
sent le collège d'une lieue ) c'est de la reine que nous
devions dire. Mais il paraît que la louange si lourde . |
que les parfums si nauséabonds qu'ils soient n'en ont
pas moins certaine odeur agréable pour ceux â qui I;
l'offrande est faite. Témoin cet artiste froid. compassé. j'j
■ qu'on n'a pas craint, dans un journal grave, de mettre II
en parallèle avec Paul du Gymnase. C'est à peu près I
(qu'on nous passe la trivialité de la comparaison) ,
comme si on comparait une carafe d'orgeat avec une I
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Voilà l'abus que nous voulons empêcher. Quelle sera [
donc la part du mérite, si l'infériorité reçoit de tels il
hommages. |j
Nous passerons en revue, sans haine connue sans !|
préjugé tout le personnel du théâtre, et notre jugement |l|
pourra être d'autant moins taxé de partialité que nous I
ne connaissons aucun des artistes. Ce que nous vouions
c'est éclairer le public sur ses vrais intérêts , pensant
avec raison que, puisqu'il paie fort cher ses plaisirs, il
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