Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1913-07-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 juillet 1913 01 juillet 1913
Description : 1913/07/01 (A80)-1913/09/30. 1913/07/01 (A80)-1913/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5794261s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— 196 —
1903, des séries de conférences d'océanographie sont faites au
Conservatoire des Arts et Métiers à Paris. Enfin, en 1906, le
prince de Monaco fondait à Paris son Institut Océanogra-
phique.
Au Havre, la question n'est pas neuve, laissez-moi vous citer
ce que le Dr Gibert écrivait en 1891 :
Sans craindre de blesser la modestie de M. Lennier, on peut affir-
mer qu'il a été récompensé, dans une certaine mesure, de tous ses
déboires, par les découvertes qu'il n'a cessé de faire, grâce à son
Aquarium. Son grand ouvrage sur l'estuaire de la Seine, qui lui fait
une place distinguée parmi les savants naturalistes de notre époque,
est tout entier sorti de l'Aquarium, puisque c'est pour fournir à son
approvisionnement que Lennier entreprit ses travaux réguliers de
pêche dans l'estuaire, qui lui permirent d'accomplir son grand travail.
Ce travail, à lui seul, suffirait pour justifier l'effort entrepris.
Mais ce n'est pas tout pour Le Havre : en 1885, un Labora-
toire de physiologie marine, rattaché à la Faculté des Sciences
de Paris, était créé au-dessus de l'Aquarium du square Saint-
Roch, et je retrouve dans le rapport du Dr Gibert que je citais
plus haut, les lignes suivantes écrites en 1891 :
Toutes proportions gardées, le même fait s'est passé au Laboratoire
du Havre. Quand, il y a sept ans, sous mes yeux, Regnard introduisait
dans un tube de son invention des animaux vivants pour étudier l'effet
des hautes pressions sur eux, nous ne nous doutions pas des résultats
de celte simple expérience. Et cependant ils ont été considérables.
L'effet des hautes pressions sur les animaux marins devait, suivant
Regnard, modifier profondément la forme de leurs viscères. Le prince
de Monaco résolut de vérifier les vues théoriques de son ami Regnard,
et il entreprit ces voyages scientifiques dont toute la Presse s'est
occupée.
C'est, en effet, au Havre que le prince de Monaco a puisé les
idées qui lui ont permis de se mettre à la tête de l'Océanogra-
phie française.
Plus récemment la Municipalité du Havre a bien voulu nous
donner une subvention pour commencer des études d'océa-
nographie. L'Association française pour l'avancement des
Sciences a subventionné nos recherches, elle aussi, deux
années de suite; l'Université de Caen, d'accord avec la Muni-
cipalité du Havre, a obtenu de M. le Ministre de l'Instruction
1903, des séries de conférences d'océanographie sont faites au
Conservatoire des Arts et Métiers à Paris. Enfin, en 1906, le
prince de Monaco fondait à Paris son Institut Océanogra-
phique.
Au Havre, la question n'est pas neuve, laissez-moi vous citer
ce que le Dr Gibert écrivait en 1891 :
Sans craindre de blesser la modestie de M. Lennier, on peut affir-
mer qu'il a été récompensé, dans une certaine mesure, de tous ses
déboires, par les découvertes qu'il n'a cessé de faire, grâce à son
Aquarium. Son grand ouvrage sur l'estuaire de la Seine, qui lui fait
une place distinguée parmi les savants naturalistes de notre époque,
est tout entier sorti de l'Aquarium, puisque c'est pour fournir à son
approvisionnement que Lennier entreprit ses travaux réguliers de
pêche dans l'estuaire, qui lui permirent d'accomplir son grand travail.
Ce travail, à lui seul, suffirait pour justifier l'effort entrepris.
Mais ce n'est pas tout pour Le Havre : en 1885, un Labora-
toire de physiologie marine, rattaché à la Faculté des Sciences
de Paris, était créé au-dessus de l'Aquarium du square Saint-
Roch, et je retrouve dans le rapport du Dr Gibert que je citais
plus haut, les lignes suivantes écrites en 1891 :
Toutes proportions gardées, le même fait s'est passé au Laboratoire
du Havre. Quand, il y a sept ans, sous mes yeux, Regnard introduisait
dans un tube de son invention des animaux vivants pour étudier l'effet
des hautes pressions sur eux, nous ne nous doutions pas des résultats
de celte simple expérience. Et cependant ils ont été considérables.
L'effet des hautes pressions sur les animaux marins devait, suivant
Regnard, modifier profondément la forme de leurs viscères. Le prince
de Monaco résolut de vérifier les vues théoriques de son ami Regnard,
et il entreprit ces voyages scientifiques dont toute la Presse s'est
occupée.
C'est, en effet, au Havre que le prince de Monaco a puisé les
idées qui lui ont permis de se mettre à la tête de l'Océanogra-
phie française.
Plus récemment la Municipalité du Havre a bien voulu nous
donner une subvention pour commencer des études d'océa-
nographie. L'Association française pour l'avancement des
Sciences a subventionné nos recherches, elle aussi, deux
années de suite; l'Université de Caen, d'accord avec la Muni-
cipalité du Havre, a obtenu de M. le Ministre de l'Instruction
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