Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1913-04-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 avril 1913 01 avril 1913
Description : 1913/04/01 (A80)-1913/06/30. 1913/04/01 (A80)-1913/06/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5794260c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
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par la porte aux deux arcs superposés. Elle a une hauteur d'en-
viron 6m50 sur une largeur de 6m. Sa longueur primitive était
de 20m80 et elle se composait de six travées séparées par des dou-
bleaux à profil quadrangulaire . Elle est éclairée vers le midi
par les lancettes de l'extérieur qui s'ouvrent de ce côté en arc
surbaissé sur une largeur de près de quatre pieds, disposition
qui donne à l'intérieur un éclairage relativement bon. Sur le
fond, à l'ouest, deux rangs de deux ouvertures, celles du haut
s'ouvrant en ogive, assez rapprochées ; celles du bas, analo-
gues à celles du midi, laissent une assez grande place entre
elles. Au milieu, un corbeau dans lequel la légende voit la place
du crucifix, légende qui pourrait être vraie si on admettait,
comme nous, l'opinion que M. Laurent-Cernières avançait
dans un article du Havre-Éclair et d'après laquelle cette salle
aurait servi de réfectoire. L'emplacement plus large réservé
entre les fenêtres basses de l'ouest peut fort bien être la place
du prieur et l'escalier qui se trouve du côté de la chapelle s'ex-
plique en raccordant directement le réfectoire au cloître.
La dernière travée à l'est a été séparée après coup par un
mur construit sans doute lors de la réédification des bâtiments
après 1787 ., pour soutenir le pignon de ceux-ci. Dans celte tra-
vée se trouve un puits que M. Naëf dit être profond de 9m70,
mais maintenant privé d'eau. En face du puits, dans l'épaisseur
du mur, l'escalier dont il a été parlé tout à l'heure. D'un appa-
reil très soigné, il aboutit aujourd'hui, au niveau de la terrasse,
à une porte murée et ne sert plus qu'au logement des chauves-
souris.
Près de l'escalier , une porte, percée à une date relativement
récente, donne accès à une jolie pièce plus petite (exactement
de 5OE25 sur 7m) dont la voûte divisée en deux travées parallèle-
ment au mur extérieur est à arrêtes. Les arcs au profil quadran-
gulaire, s'appuient sur des corbeaux en cône renversé.
Le soin plus grand apporté à la construction de cette salle,
l'élégance de ses lignes, la niche en ogive qui occupe le milieu
du mur de fond, l'éclairage plus large dont elle est dotée, per-
mettent de croire qu'elle a servi de chapelle.
Les pièces qui sont à la suite paraissent sans intérêt, elles
sont habitées par un vieux ménage qu'y loge la ville de Graville.
par la porte aux deux arcs superposés. Elle a une hauteur d'en-
viron 6m50 sur une largeur de 6m. Sa longueur primitive était
de 20m80 et elle se composait de six travées séparées par des dou-
bleaux à profil quadrangulaire . Elle est éclairée vers le midi
par les lancettes de l'extérieur qui s'ouvrent de ce côté en arc
surbaissé sur une largeur de près de quatre pieds, disposition
qui donne à l'intérieur un éclairage relativement bon. Sur le
fond, à l'ouest, deux rangs de deux ouvertures, celles du haut
s'ouvrant en ogive, assez rapprochées ; celles du bas, analo-
gues à celles du midi, laissent une assez grande place entre
elles. Au milieu, un corbeau dans lequel la légende voit la place
du crucifix, légende qui pourrait être vraie si on admettait,
comme nous, l'opinion que M. Laurent-Cernières avançait
dans un article du Havre-Éclair et d'après laquelle cette salle
aurait servi de réfectoire. L'emplacement plus large réservé
entre les fenêtres basses de l'ouest peut fort bien être la place
du prieur et l'escalier qui se trouve du côté de la chapelle s'ex-
plique en raccordant directement le réfectoire au cloître.
La dernière travée à l'est a été séparée après coup par un
mur construit sans doute lors de la réédification des bâtiments
après 1787 ., pour soutenir le pignon de ceux-ci. Dans celte tra-
vée se trouve un puits que M. Naëf dit être profond de 9m70,
mais maintenant privé d'eau. En face du puits, dans l'épaisseur
du mur, l'escalier dont il a été parlé tout à l'heure. D'un appa-
reil très soigné, il aboutit aujourd'hui, au niveau de la terrasse,
à une porte murée et ne sert plus qu'au logement des chauves-
souris.
Près de l'escalier , une porte, percée à une date relativement
récente, donne accès à une jolie pièce plus petite (exactement
de 5OE25 sur 7m) dont la voûte divisée en deux travées parallèle-
ment au mur extérieur est à arrêtes. Les arcs au profil quadran-
gulaire, s'appuient sur des corbeaux en cône renversé.
Le soin plus grand apporté à la construction de cette salle,
l'élégance de ses lignes, la niche en ogive qui occupe le milieu
du mur de fond, l'éclairage plus large dont elle est dotée, per-
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Les pièces qui sont à la suite paraissent sans intérêt, elles
sont habitées par un vieux ménage qu'y loge la ville de Graville.
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