Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1913-01-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 janvier 1913 01 janvier 1913
Description : 1913/01/01 (A80)-1913/03/31. 1913/01/01 (A80)-1913/03/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5794245p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
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- TABLE
- Membres du Bureau
- .......... Page(s) .......... 5
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- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 55
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- .......... Page(s) .......... 87
- Nécrologie. - Discours prononcé sur la tombe de Gabriel Monmert, membre résidant, par M. le Dr Leroy.......... Page(s) .......... 101
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 113
- .......... Page(s) .......... 115
— 36 —
Scott aussi fut un amoureux de son terroir, un amoureux
passionné, emballé même, un peu comme le poney sur lequel
il le visitait, dans ses grandes galopades par monts et par vaux.
Il adorait la nature, la sienne surtout, et dans sa fine étude sur
les Poefs Country (Pays des Poètes), M. Andrew Lang (1) rap-
pelle que. parti pour un dernier voyage en Italie et se sentant
mourir, sir Walter préféra se hâter de revenir pour se coucher
à jamais dans cette abbaye ruinée de Dryburgh où, comme il
l'avait écrit jadis à sa fiancée, le murmure de la Tweed, « sa
rivière », bercerait son grand sommeil. Avec Wordsworth, le
poète, son ami, il a été vraiment la voix de cette border, autant,
si ce n'est plus, que de cette Ecosse colorée, aux lacs enchâssés
dans les hautes montagnes, sombres et brumeux souvent,
riants et clairs parfois, dans la bruyère d'été, de ce pittoresque
Katrine où « the lady of the lake » (la dame du lac), Ellen Dou-
glas, ensorcelait ce chevalier errant qu'était Scott lui-même :
On wandring Knighls our spells we cast,
While viewless minstrels Touch the string.
Tis this our charmed rhymes we sing.
Sur les chevaliers errants, nous jetons nos charmes,
Tandis que des ménestrels invisibles font vibrer leurs cordes.
Ainsi, chantons-nous des strophes enchantées.
S'il avait, tout enfant, été saisi d'admiration en voyant la
jolie ville de Perth, pour la première fois, au point de ne jamais
l'oublier, alors que tant d'événements et de paysages en sa
vie s'étaient envolés de sa mémoire, ces tableaux de son pays
frontière, peuplé de légions romaines et de leurs bivouacs, de
toutes sortes de sorciers et de chevaliers et de nobles dames,
n'en étaient jamais sortis.
S'ils ont eu cet immense succès dans le Royaume-Uni et sur
le continent, c'est, il faut le noter, qu'ils n'ont pas été peints
avec la simple imagination d'un romancier. Ils ont, avant tout,
reproduit l'histoire profondément étudiée dont les personna-
ges principaux sont mis en scène avec leurs traits et leurs ca-
dres avérés et soigneusement reconstitués.
(1) Est aussi l'auteur de ce livre que tous les Français devraient lire : « La Pucelle
de France ». Préfacée par Mme Lucie Félix Faure-Goyau, — Collection Nelson.
Scott aussi fut un amoureux de son terroir, un amoureux
passionné, emballé même, un peu comme le poney sur lequel
il le visitait, dans ses grandes galopades par monts et par vaux.
Il adorait la nature, la sienne surtout, et dans sa fine étude sur
les Poefs Country (Pays des Poètes), M. Andrew Lang (1) rap-
pelle que. parti pour un dernier voyage en Italie et se sentant
mourir, sir Walter préféra se hâter de revenir pour se coucher
à jamais dans cette abbaye ruinée de Dryburgh où, comme il
l'avait écrit jadis à sa fiancée, le murmure de la Tweed, « sa
rivière », bercerait son grand sommeil. Avec Wordsworth, le
poète, son ami, il a été vraiment la voix de cette border, autant,
si ce n'est plus, que de cette Ecosse colorée, aux lacs enchâssés
dans les hautes montagnes, sombres et brumeux souvent,
riants et clairs parfois, dans la bruyère d'été, de ce pittoresque
Katrine où « the lady of the lake » (la dame du lac), Ellen Dou-
glas, ensorcelait ce chevalier errant qu'était Scott lui-même :
On wandring Knighls our spells we cast,
While viewless minstrels Touch the string.
Tis this our charmed rhymes we sing.
Sur les chevaliers errants, nous jetons nos charmes,
Tandis que des ménestrels invisibles font vibrer leurs cordes.
Ainsi, chantons-nous des strophes enchantées.
S'il avait, tout enfant, été saisi d'admiration en voyant la
jolie ville de Perth, pour la première fois, au point de ne jamais
l'oublier, alors que tant d'événements et de paysages en sa
vie s'étaient envolés de sa mémoire, ces tableaux de son pays
frontière, peuplé de légions romaines et de leurs bivouacs, de
toutes sortes de sorciers et de chevaliers et de nobles dames,
n'en étaient jamais sortis.
S'ils ont eu cet immense succès dans le Royaume-Uni et sur
le continent, c'est, il faut le noter, qu'ils n'ont pas été peints
avec la simple imagination d'un romancier. Ils ont, avant tout,
reproduit l'histoire profondément étudiée dont les personna-
ges principaux sont mis en scène avec leurs traits et leurs ca-
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(1) Est aussi l'auteur de ce livre que tous les Français devraient lire : « La Pucelle
de France ». Préfacée par Mme Lucie Félix Faure-Goyau, — Collection Nelson.
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