Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1920-07-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 juillet 1920 01 juillet 1920
Description : 1920/07/01 (A87)-1920/09/30. 1920/07/01 (A87)-1920/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5783461w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— 168 —
en se détendant. Les cylindres étaient placés côte à côte et les
pistons agissaient sur une traverse commune. Il en résultait
que les points morts des deux pistons étaient concordants et
de même nom. Dans certaines positions de ces points la ma-
chine ne pouvait se mettre en marche. Aussi on fut amené à
commander les pistons des deux cylindres juxtaposés par des
manivelles calées à angle droit. Par ce moyen, on communi-
qua au mouvement toute la régularité nécessaire.
Cette généralisation de la machine de Woolf conduisit au
type Compound.
Machine Compound. — On a donné le nom de Compound à
une classe très nombreuse et très importante de machines à
vapeur, qui est caractérisée par l'emploi de deux cylindres dé
dimensions inégales. La vapeur pénètre d'abord dans le petit
cylindre, et, après avoir exercé son travail utile sur le piston,
vient se détendre sur le piston du second cylindre, avant de
passer soit au condenseur, soit à l'air libre.
Les machines Compound existaient déjà, puisque nous en
trouvons la description dans un brevet pris par la maison
Koechlin, de Mulhouse, le 23 Juillet 1834; mais encore très
rudimentaires, elles n'étaient guère répandues. On a retrouvé
aussi des plans qui avaient été tracés antérieurement dans une
usine hollandaise; soigneusement conservés dans des cartons,
ils échappèrent à la connaissance des ingénieurs.
C'est seulement en 1856 que Benjamin Normand, en France,
et John Elder, en Angleterre, donnèrent à ces machines tous
les perfectionnements désirables. En réalité, leur diffusion fut
plus rapide en Angleterre qu'en France; mais, par contre,
l'oeuvre des constructeurs anglais était bien inférieure à celle
de Benjamin Normand.'
A diverses reprises, on avait tenté en France, en Angleterre
et aux Etats-Unis, de transformer la machine de Woolf en ma-
chine marine permettant de réaliser des économies de com-
bustible; mais le résultat, quand par hasard on en obtenait,
était toujours au détriment de la puissance développée.
D'autres procédés, ayant entre eux bien des analogies, furent
imaginés qui, croyait-on, diminueraient de quinze à vingt
pour cent la dépense de charbon.
en se détendant. Les cylindres étaient placés côte à côte et les
pistons agissaient sur une traverse commune. Il en résultait
que les points morts des deux pistons étaient concordants et
de même nom. Dans certaines positions de ces points la ma-
chine ne pouvait se mettre en marche. Aussi on fut amené à
commander les pistons des deux cylindres juxtaposés par des
manivelles calées à angle droit. Par ce moyen, on communi-
qua au mouvement toute la régularité nécessaire.
Cette généralisation de la machine de Woolf conduisit au
type Compound.
Machine Compound. — On a donné le nom de Compound à
une classe très nombreuse et très importante de machines à
vapeur, qui est caractérisée par l'emploi de deux cylindres dé
dimensions inégales. La vapeur pénètre d'abord dans le petit
cylindre, et, après avoir exercé son travail utile sur le piston,
vient se détendre sur le piston du second cylindre, avant de
passer soit au condenseur, soit à l'air libre.
Les machines Compound existaient déjà, puisque nous en
trouvons la description dans un brevet pris par la maison
Koechlin, de Mulhouse, le 23 Juillet 1834; mais encore très
rudimentaires, elles n'étaient guère répandues. On a retrouvé
aussi des plans qui avaient été tracés antérieurement dans une
usine hollandaise; soigneusement conservés dans des cartons,
ils échappèrent à la connaissance des ingénieurs.
C'est seulement en 1856 que Benjamin Normand, en France,
et John Elder, en Angleterre, donnèrent à ces machines tous
les perfectionnements désirables. En réalité, leur diffusion fut
plus rapide en Angleterre qu'en France; mais, par contre,
l'oeuvre des constructeurs anglais était bien inférieure à celle
de Benjamin Normand.'
A diverses reprises, on avait tenté en France, en Angleterre
et aux Etats-Unis, de transformer la machine de Woolf en ma-
chine marine permettant de réaliser des économies de com-
bustible; mais le résultat, quand par hasard on en obtenait,
était toujours au détriment de la puissance développée.
D'autres procédés, ayant entre eux bien des analogies, furent
imaginés qui, croyait-on, diminueraient de quinze à vingt
pour cent la dépense de charbon.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.98%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.98%.
- Auteurs similaires Société havraise d'études diverses Société havraise d'études diverses /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Société havraise d'études diverses" or dc.contributor adj "Société havraise d'études diverses")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 8/60
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5783461w/f8.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5783461w/f8.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5783461w/f8.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5783461w
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5783461w