Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1920-01-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 janvier 1920 01 janvier 1920
Description : 1920/01/01 (A87)-1920/03/31. 1920/01/01 (A87)-1920/03/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5782111n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
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— 00 —
Nous déplorons tous les jours la rapidité d'exécution des
travaux à l'étranger et la -lenteur désespérante que nous
constatons chez nous. Nous sommes victimes de la centra-
lisation à outrance commencée sous Colbert, continuée par la
Convention et achevée par Bonaparte.
En 1898, Barrey revient à l'astronomie et fait une nouvelle
communication au sujet des étoiles filantes. Il les rapproche
des comètes dont il rappelle l'effroi produit chez les peuples du
moyen âge, puis, après avoir rappelé la théorie des étoiles
filantes, « filles folles de l'espace qui vont dans l'éther, ballot-
» tées de planète en planète, de soleil en soleil, reliant entre
» eux les mondes de l'espace », il termine en montrant la
puissante et sereine philosophie qui se dégage dans ces excur-
sions dans le ciel étoile, et, enfin, il conclut par un vibrant
appel à l'étude : « Il y a des secrets qui ne se livrent pas en un
» jour, la Nature ne les livre pas tous à la fois. Notre âge
» découvre quelques-uns de ces mystères, l'avenir continuera
» notre oeuvre. »
Vous reconnaissez tous, dans cette phrase, le caractère de
notre cher camarade, son amour pour l'étude qui fut son
soutien pendant toute sa vie et sa ligne de conduite dans
toutes ses recherches.
En 1900, la Société le charge d'examiner les travaux astro-
nomiques d'un jeune amateur havrais qui vient de recevoir un
prix de 500 francs de la Société astronomique.
Le jeune Lucien Libert, qui n'est âgé que de 18 ans, est,
comme Barrey, un observateur consciencieux, au talent souple,
à l'enthousiasme éclairé et sincère. On étudiait à cette époque
les variations de certaines étoiles périodiques. Barrey avait, de
son côté, fait des observations personnelles. Libert avait
également fait des déterminations sur les radiants inconnus
des étoiles filantes.
Barrey a vérifié les observations consignées par Libert, qu'il
critique au besoin lorsque les déterminations de l'auteur
laissent apercevoir des détails imprécis. Mais, néanmoins", il
avoue avoir trouvé dans l'analyse de ces travaux un plaisir
infini qui lui a permis de planer en communauté d'idées « dans
» les hautes sphères de la contemplation astronomique d'où
» l'on redescend toujours meilleur ».
Nous déplorons tous les jours la rapidité d'exécution des
travaux à l'étranger et la -lenteur désespérante que nous
constatons chez nous. Nous sommes victimes de la centra-
lisation à outrance commencée sous Colbert, continuée par la
Convention et achevée par Bonaparte.
En 1898, Barrey revient à l'astronomie et fait une nouvelle
communication au sujet des étoiles filantes. Il les rapproche
des comètes dont il rappelle l'effroi produit chez les peuples du
moyen âge, puis, après avoir rappelé la théorie des étoiles
filantes, « filles folles de l'espace qui vont dans l'éther, ballot-
» tées de planète en planète, de soleil en soleil, reliant entre
» eux les mondes de l'espace », il termine en montrant la
puissante et sereine philosophie qui se dégage dans ces excur-
sions dans le ciel étoile, et, enfin, il conclut par un vibrant
appel à l'étude : « Il y a des secrets qui ne se livrent pas en un
» jour, la Nature ne les livre pas tous à la fois. Notre âge
» découvre quelques-uns de ces mystères, l'avenir continuera
» notre oeuvre. »
Vous reconnaissez tous, dans cette phrase, le caractère de
notre cher camarade, son amour pour l'étude qui fut son
soutien pendant toute sa vie et sa ligne de conduite dans
toutes ses recherches.
En 1900, la Société le charge d'examiner les travaux astro-
nomiques d'un jeune amateur havrais qui vient de recevoir un
prix de 500 francs de la Société astronomique.
Le jeune Lucien Libert, qui n'est âgé que de 18 ans, est,
comme Barrey, un observateur consciencieux, au talent souple,
à l'enthousiasme éclairé et sincère. On étudiait à cette époque
les variations de certaines étoiles périodiques. Barrey avait, de
son côté, fait des observations personnelles. Libert avait
également fait des déterminations sur les radiants inconnus
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Barrey a vérifié les observations consignées par Libert, qu'il
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» l'on redescend toujours meilleur ».
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